Déjà quelques mois s'étaient écoulés maintenant, et pour tout dire, les cours se passaient à merveille... Ce que le jeune serdaigle trouvait un peu bizarre, puiqu'on ne pouvait pas dire qu'il approfondissait ses cours... Préférant de loin aller se coucher tôt plutôt que tard, et souvent, ses camarades de maison faisaient le contraire. Ce qui était pour lui un avantage, vu qu'en se couchant plus tôt, il pouvait s'endormir tranquille. De plus, Enry était difficile à réveillé, même si une météorite s'écraser à ses cotés, le jeune première année ne s'en rendrait peut être pas compte. Le jeune Stanley se réveillait toujours de lui même, par moment, c'était sa soeur qui venait le réveiller. Celle-ci venait se glisser sous ses draps pour lui parler à voix basse, elle le connaissait très bien son frère, et savait qu'il avait horreur qu'on le brusque. C'est pourquoi elle agissait ainsi. Et, quand le garçon aux yeux océans ouvraient les yeux, elle se trouvait en face de lui, puis finissait par l'enlacer. Il fallait l'avoué, que maintenant, sa famille lui manquait vraiment. Enry passait plus de temps que d'habitude à la fenêtre, parfois emportant un cours de potion, qu'il tenait entre ses doigts, mais, son regard ne se détournait pas du ciel... Trop songeur... Parfois, il entendait sa soeur lui chantait cette petite mélodie, qu'auparavant, il trouvait agaçante, mais maintenant, cela lui manquer. En sortant de sa salle commune, il avait pris le soin d'emporter les affaires de cours dont il avait besoin. Aujourd'hui, il n'y avait que quelques cours, ses bras n'étaient donc que très peu encombrer... Les escaliers s'agitaient comme d'habitude, et il fallait se hâter de descendre dans le hall avant que ceux-ci ne décident de changer de trajectoire. Ce qui embêterait beaucoup le jeune Stanley, vu qu'il ne connaissait pas encore très bien tous les recoins du complexe éducatif... Son sens de l'orientation lui faisait toujours défaut, mais, il parvenait tout de même à se souvenir d'endroit, ou d'objet, ou même de tableau précis, ainsi que leurs emplacements. Enry avait une mémoire plus auditive que visuel, mais, il parvenait toujours à s'en sortir seul, c'est pourquoi il ne demandait jamais son chemin à autrui...
Des mois s'étaient déjà écoulés ici... Et quelques semaines s'étaient écoulé depuis sa rencontre avec une jeune serpentard, Heaven c'était son prénom, n'est ce pas ? Bizarrement, il se souvenait du prénom de la demoiselle. Peut être à cause de ce qui s'était passé. D'ailleurs, il n'avait toujours pas obtenu de réponse, surtout parce qu'il n'avait toujours pas posé de questions... Il pencha légèrement vers le sol dallé, manquant de trébucher sur une pierre qui était un tout petit peu plus élevé. Mais, il n'avait fait que donner un coup dans celui ci. Un soupire était sortis de sa gorge, malencontreusement. Mais, puisqu'il n'y avait personne dans les parages, il n'avait pas besoin d'avoir l'air comme il l'était d'habitude. Enry pencha un peu la tête vers la droite, un mince, mais alors très mince sourire s'étira sur son visage, puis il murmura d'une voix chantante :
"Ma vie va trop vite, Mais ma vie, Même si elle n'est, Qu'un bonheur fugace, Elle évolue, Vers un bonheur, De plus en plus profond.
Je sais bien, Que rien ne dure, Que chaque longue journée, Se boucle, Mais même si je ne suis, Qu'une vermine provisoire, Je voudrais bien, Laisser ma trace, Celle-là même,
Car après tout, Rien n'est plus vrai, Que ceux qu'on aime, Mais encore faut-il, Qu'ils nous entourent..."
Drôle de chanson que lui chanter sa soeur pas vrai... ? En plus, la chose qui était la plus étrange, c'était que le jeune Stanley parlait à une dalle. Mais, il était comme ça... Parce que... Au moins, il était certains, que comme l'espèce animal, cette dalle ne le critiquerait pas, l'écoutant sagement... Un nouveau fin sourire s'étira sur ses lèvres, puis, il se redressa, enjambant discrètement la dalle pour poursuivre son chemin à travers le couloir... Vide, les couloirs étaient vide... Alors qu'à cette heure-ci, souvent, les couloirs étaient pleins... Bizarre. Mais, Enry ne s'attarda guère sur ce petit détaille peu préoccupant. Ses songes s'étaient retournés vers le baiser de cette adolescente. Elle était de serpentard, lui de serdaigle. D'accord. Mais, son geste avait été étrange, et puis, les frissons l'avaient parcouru pendant une fraction... Comme la première fois que sa soeur lui avait chanté cette chansonnette... Même si, il y avait eu quelque chose de différent dans ce frisson... Puis... au détour d'un couloir, quelqu'un lui rentra dedans... Ou peut être que c'était lui qui lui était rentré dedans... Ou peut être que tous les deux n'avaient pas fait attention de savoir si quelqu'un aller prendre le détour de ce couloir... Tous les livres du jeune Enry s'étalèrent par terre... D'un regard complètement neutre, il les regarda étaler sur le sol, puis, sans relever la tête, il marmonna d'une voix qui sembler assez contrarié... :
"... Ramasse... Ce qui est tombé..."
Il n'était pas d'humeur ce matin, il ne se sentait pas spécialement bien... Vu qu'il voulait retourné chez lui. Même si ce n'était qu'une seconde, juste le temps de voir si sa moitié aller bien. Si elle gardait toujours le sourire malgré la distance qui les séparé... Puis, il leva son regard océan vers son interlocuteur, ou plutôt son interlocutrice... Il croisa un regard émeraude, qu'il reconnut aussitôt...
"... Ah... Tiens... Heaven... Quel hasard..."
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Par un beau matin de décembre, alors que Noël et le bal approchait à grands pas, Heaven se tournait dans ses couvertures, n’ayant pas vraiment envie de sortir, bien que le dortoir était baigné d’une douce chaleur. Malheureusement, elle finit par sortir de son lit, rallant à qui voulait bien l’entendre qu’il n’était pas normal de devoir se lever si tôt. En fait il n’était pas « si tôt » car il était exactement la même heure que chaque autre jours qui étaient passé, mais hélas Heaven s’était levée du pied gauche, comme le dise si bien les moldus. Ou plutôt, elle avait enfin pris conscience que son frère lui manquait. Certes, il lui avait fallu beaucoup de temps, puisqu’au départ, elle avait comme renié son frère, à cause de toutes leurs différences, et surtout de leurs maisons respectives. Mais retournons à nos hiboux. Heaven était donc en train de raller dès qu’elle le pouvait, tout en se préparant minutieusement, comme d’habitude. Elle donnait à son apparence une importance démesurée, peut-être parce qu’elle se sentait mieux une fois fin prête, fin parfaite. La voilà d’ailleurs fin prête, un sourire éclatant au visage. Elle avait retrouvé son caractère habituel (bien que raller en faisait aussi partie) et se réjouissait de pouvoir aller traumatiser Gryffondor et autres Poufsouffle ou Serdaigle, ces idiots ayant la trouille des Serpentard.
Une fois sortie du dortoir, et de la salle commune des Serpentard, la petite écossaise arpentait désormais les froids et sombres couloirs qui la mènerait dans le hall. Pensant à son frère, une des chansons qu’ils avaient composés lui revint à l’esprit. Leur préférée, celle que leurs parents adoraient, celle qui les liaient.
Parfaites imperfections, Nous sommes si différents.
Tu souris chaleureusement, Quand moi je me moque. Tu restes en arrière, Quand moi je me mélange.
Indépendants des autres, Dépendants de nous-même. Différents mais identiques… Inséparables…
Imparfaites perfections Nous sommes si semblables.
Elle soupira, doucement, montrant toute sa tristesse au monde, ou presque. Les couloirs étaient vides, si vides, que Heaven était en même temps que d’être triste par l’absence de son frère, elle était également triste car il n’y avait personne à martyriser. Ou du moins pour le moment. Au détour d’un couloir, alors qu’elle fixait le sol, qui n’avait pourtant rien d’extraordinaire, elle vit deux pieds puis sentit une personne se cogner contre elle, faisant tomber tout les livres. Puis il y eu une voix qui s’éleva, et il sembla à Heaven qu’elle l’avait déjà entendue. Mais où ? Relevant la tête, elle reconnue immédiatement le Serdaigle avec qui elle avait joué, ou plutôt duquel elle s’était jouée dans la volière. Un regard bleu, qui vous rappelle l’océan, et des lèvres plutôt attirantes. Elle devait ramasser ses livres ? Non mais c’est quoi ce cirque ? Elle n’était pas une elfe de maison, il devrait se les ramasser tout seul ses bouquins !
- Tiens… Stanley…Oh tu te souviens de mon nom, t’ais-je tellement traumatiser l’autre fois dans la volière ? Et pour tes livres, je suis sorcière, pas Elfe de Maison. Elle lui fit son habituel sourire narquois, le premier qu’elle lui avait adressé. Il était un né-moldu après tout, et quand bien même elle l’eût embrassé, cela ne changeait en rien ce qu’elle pensait des nés-moldus. Il ramasserait donc ses livres tout seul.
Alors qu'il venait d'identifier son interlocutrice, il reposa son attention sur ses livres toujours étalés sur le sol. Il n'était pas d'humeur ce matin, surtout après avoir compris que finalement, s'éloigner de sa famille n'était pas très amusant. Il revoyait encore le visage joyeux de sa soeur qui lui faisait de grand signe excessif pour lui dire au revoir. Ses parents, qui se tenaient de chaque coté de sa moitié lui faisait également de grand signe. En cet instant, c'était à peine si le jeune Stanley leur avait adressé un regard. Pour tout dire, il avait certainement eut un peu honte. Pas du sang de ses parents, au que non, mais surtout parce qu'il les trouvait ridicule. Le jeune serdaigle aux yeux océans releva finalement la tête vers la jeune Clarks, pour la considéré à nouveau du regard. Il fallait l'avouer, que lui même ne savait même pas comment son cerveau avait fait pour retenir ce prénom.
D'un autre coté, vu qu'il ne connaissait presque personne dans le château, même les membres de sa maison. Certains lui avait déjà donner leurs noms, mais le jeune Enry avait comme oublier. Puisqu'il ne voyait pas l'utilité d'utiliser un prénom qui ne servirait pas. Mais, Heaven n'était pas non plus quelqu'un d'important, puisqu'ils ne s'étaient parler qu'une fois. C'était une rencontre tellement brève, mais c'était véridique qu'il avait du mal à oublier. Et de mettre ce moment dans un vieux tiroir de sa mémoire.
Il fallait prendre en compte le fait que cette personne lui avait volé son premier baiser, comment voulez-vous que le jeune Serdy oublie ? Peut être qu'elle, elle avait passé de nombreux baisers en revus par le passé. Qu'elle avait eu de nombreux petits copains. C'était même fort possible, elle était plutôt attirante physiquement. Mentalement, c'était plutôt autre chose. Son regard portait quelques choses d'étrange, et de bizarre quand elle était avec des gens. Des lueurs de sadisme incontrôlable par exemple. Comme si, la seule chose qu'elle cherchait, c'était découper en morceau son interlocuteur...
Enry resta silencieux à la réplique de l'adolescente. A propos d'elfe de maison, il n'avait vu que ces créatures en photo. Ces créatures magiques ne servaient souvent que des personnes riches, surtout parce que les sorciers moins riche ne pouvait pas s'en payer. Le jeune Enry finit par répondre :
"Je ne t'ai jamais qualifié d'elfe de maison... A preuve du contraire... Juste, que par respect... tu ramasses ce qui est tombé... Mais, se serait trop te demander..."
Enry se pencha rapidement pour ramasser les quelques livres tombés, ainsi que les quelques feuilles de parchemins également tomber. Peut être qu'il aurait dû faire attention... Peut être que c'était lui. Mais tant pis...
"Tu restes dans le château pour... Noël... toi ?"
Demanda t-il par simple curiosité.
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ah, la douce mélodie qui chantait dans la jolie petite tête brune de la jeune écossaise devenait de plus en plus sadique. Comme par hasard. Enfin, pour la concernée, ce n’était pas vraiment un hasard, s’était à peu près toujours comme ça, le seul pouvant l’arrêter étant son frère, qui était, malheureusement, chez les Bouffondors. Enfin bref, la jeune Serpentard s’appuya contre le mur, examinant ses ongles alors que le jeune né-moldu, qui lui avait rentré dedans, car oui, s’était bel et bien sa faute à lui, et non à elle, ramassait feuilles et livres. D’ailleurs, il avait tiré une drôle de tête lorsqu’elle avait parlé des Elfes de Maison, mais après tout, il devait bien en avoir un non ? Ah non, bien entendu, un né-moldu, ça n’a pas d’Elfe de Maison. Les Clarks en avait un peu plus d’une dizaine, apprêtés à toutes les tâches ménagères, que Heaven adorait enguirlander. Non, elle n’était pas méchante, mais quand ces choses apparaissent pile devant vous alors que vous marchez, rah c’est désagréable. Heaven avait déjà manquer plusieurs fois de tomber, mais comme au manoir, elle traînait toujours avec son jumeau, ce dernier l’aidait toujours à éviter le pire. Sinon, il ne donnait pas cher de l’Elfe de Maison.
Voyant que son joli petit Serdaigle d’interlocuteur avait oublié un livre sur le sol, et celui ci était le préféré de Heaven, celui sur les potions, elle se décolla de son mur, arrêtant par la même occasion d’admirer ses ongles et se pencha pour le ramasser. Le tendant à Enry, elle lui refit son habituel sourire narquois. Du respect ? Mais n’avait-elle pas déjà montré assez de respect à ce gamin de moldus stupides en l’embrassant, et de plus à deux reprises ?
Enry lui posa ensuite une question. Si elle restait au château pour Noël. Elle aurait été ravie de lui envoyer une réponses courte, cinglante, tranchante comme une lame, lui cracher son venin à la figure avec un joli « non » mais ses parents avaient envoyés un hiboux il y avait une semaine de cela, annonçant aux jumeaux qu’ils devraient rester au château pour les vacances.
- Oui, je reste au château, malheureusement. Mon manoir serait beaucoup plus approprié pour fêter Noël et Nouvel An, mais mes parents partent en voyage, en Australie. Comme si nous ne pouvions pas nous occuper des nous ! Il y a des Elfes de Maison ! Nous ne pouvons pas dépérir… Enfin, oui, je reste. Pourquoi ? Autant que tout le début de son petit discours était prononcé à peu près normalement, bien sûr, elle rallait, mais après ses parents, car elle aurait voulu rentrer chez elle et assister à l’habituel fête immense regroupant toute la famille, alors que là, elle allait être coincée dans ce stupide château ; autant que le « pourquoi » avait été hautainement prononcé.
Heaven s'était penché pour ramasser un livre qui était resté par terre, elle le lui tendit, et Enry le prit en marmonnant un très léger merci. Il se souvint de la lettre que ses parents lui avaient envoyer quelques jours plus tôt à propos des fêtes de nouvelles années. Il avait le choix entre rester au château, ou rentrer à la maison. D'un coté, s'il rentrait à la maison, il serait "obliger" d'aller voir sa famille du coté de sa mère pour une semaine, et la seconde semaine, il devrait aller chez la famille du coté de son père. Il savait très bien pourquoi ses parents n'avaient pas rassembler les deux familles puisque ceux-ci se haïssaient. De plus, ce n'était pas pour une raison précise, il n'y avait pas de raison. Le jeune Stanley n'avait toujours pas répondu à cette lettre,(PS ; Il a quand même envoyer une lettre pour le début d'année lOl) mais, c'était surtout parce qu'il n'avait pas encore décidé. Rester ici pendant les fêtes, et ne rien faire, ou aller faire la fête avec ses parents et écouter des engueulades. Mais, il était dans le besoin de voir sa soeur aussi, il avait vraiment envi de la revoir. Enry poussa un profond soupire, jusqu'à entendre le 'pourquoi' hautain de la jolie et diabolique serpy (XD)...
"J'essaye de voir le pourcentage de personnes qui restera ici pendant les vacances de fin d'année... Puisque... Je ne sais pas moi même quoi faire... Si je reste... ou je part... J'ai le choix..."
Il avait le choix, et la logique serait qu'il envoie un message à ses parents pour dire qu'il fêterait Noël et Nouvel An avec eux. Or, Enry n'était pas logique. La seule chose qui le poussait vers ce choix, était le désir de voir sa soeur. Mais, devoir supporter le reste de sa famille, ces personnes moqueuses et hypocrites le mettait déjà de mauvaise humeur. Et, il ne pouvait pas à nouveau déferler sa mauvaise humeur sur ses grands-parents juste parce qu'ils étaient "con". D'ailleurs, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi sa mère et son père se forçaient d'aller les voir...
"C'était une simple question... Et puis... peut être que c'est parce que vos parents s'inquiètent qu'ils préfèrent que vous rester ici... tu ne crois pas ? ..."
Bien sur, il ne connaissait pas du tout la famille Clarks. Il ne pouvait pas avoir d'avis fondé, et encore moins savoir si leurs parents s'occupaient bien de leurs enfants... Et puis... C'était bien la dernière chose qui devrait le préoccuper... Pour le moment, il devrait plus réfléchir à lui-même... __ Tu as le choix __ Mais quel choix... ! D'un coté, il voulait revoir sa moitié, et de l'autre, il entendait déjà les braillements de son entêté de grand-mère... Voir leurs visages ne l'enchantaient pas. Mais, il ne pouvait pas non plus laisser sa soeur toute seule à les confronter... Il y avait aussi un autre petit problème... Les cours... Les examens étaient peut être à la fin de l'année, mais, Enry préférait s'y prendre à l'avance. S'il retournait chez ses parents, il était certain de ne pas pouvoir travailler. Deuxième problèmes qui se présenter... Enry passa sa main droite sur son visage un poussant un léger soupire...
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Entendant parfaitement le pourtant faible merci du jeune Enry, Heaven se repositionna comme à l’initial, le dos contre le mur, admirant ses ongles fragiles en écoutant les blabla de son vis-à-vis. Il avait le choix, lui. Alors bien entendu, si elle avait été à sa place, elle serait repartie chez elle, de tout façon, elle ne parlait pas à grand monde de sa famille, elle se tenait toujours à l’écart, blottie contre son frère, son adorable jumeau, ou dans les bras de quelques cousins venus d’Italie. Oui, dans les bras de Vivien, qui avait toujours manifesté envers sa cousine une tendresse inconcevable, que la petite lui rendait toujours. Cette année, elle devrait s’en passer, et se passer aussi des bras du frère jumeau de Vivien, j’ai nommé Nathan. En fait, s’était les deux seuls qu’elle autorisait à la toucher. Les autres, gare à eux s’il s’en approchait trop près, elle ne donnait pas cher de leur. Comme quoi, même dans la famille, il y a des tensions.
Repenser à ses cousins la fit perdre son sourire narquois. Quel idiot ce Stanley s’il restait ici. Ce stupide château n’était pas vraiment l’endroit rêvé pour passer les fêtes de fin d’année ! Enfin, tout dépend du point de vue bien entendu. Si il ne peut pas supporter les membres de sa famille, autant qu’il reste ici, mais le plus loin de la jeune Serpentard. Leur dernier contact, bien qu’elle l’avait elle même provoqué, lui avait rougie la peau durant une semaine, et elle pouvait encore sentir quelque fois la chaleur de son corps sur son corps glacé.
- Bien sur que mes parents s’inquiètent pour nous, mais la famille serait sûrement venue. Non, je pense surtout qu'ils veulent que je me rapproche de mon frère, c’est pour ça qu’ils partent… J’en suis sûre ! En fait, ce n’était pas vraiment pour cette raison que les parents des jumeaux avaient décidé de partir en Australie, mais plutôt pour rendre visite à un sorcier influent australien qu’ils connaissaient depuis des années. Foutaises, la petite poupée de porcelaine écossaise était persuadée qu’ils voulaient que leurs enfants se rendent au bal de Noël ensembles, puisqu’ils avaient envoyés en même temps que la lettre deux tenues de soirée.
Voyons cependant le fait de rester au château comme un point positif. Heaven aurait encore la possibilité de martyriser quelques élèves, et s’était plutôt une bonne chose. Le point négatif cependant, c’est que la jolie demoiselle n’avait encore reçu aucune proposition de garçons potentiellement … potentiels. Ceux qui lui avaient fait des avances n’étaient pas vraiment fréquentables, et pas vraiment dans le style de la jeune fille. Bien entendu, si ses jumeaux de cousins étaient présents elle n’aurait pas hésiter et se serait retrouvée lovée dans les bras d’un d’eux, plutôt que d’attendre un potentiel prétendant, surtout que son frère ne semblait pas pressé de lui demander.
Le jeune Stanley replaça ses bouquins de cours soigneusement donc, tout en restant attentif à une éventuelle réponse de la part de sa vis-à-vis. Bien sur qu'il n'avait pas oublié ce moment qu'il avait passé avec elle, mais, depuis ce jour, il n'avait préféré rien laisser paraître sur son visage. Déjà parce que, c'était comme ça et pas autrement, d'autre part parce qu'il n'avait aucune envi qu'on lui pose des questions parce qu'il avait l'air bizarre. Elle croyait quoi en lui disant ça ? Traumatiser... Il n'était pas traumatiser... ! Encore cette phrase du début qui lui trottait dans la tête, quand, de nouveau la voix dansante de la jeune serpy s'éleva dans le couloir. Un grand combat intérieur devait faire rage à l'intérieur de la jeune fille, d'ailleurs, c'était plutôt 'marrant' de la voir agitée comme ça. Le jeune Stanley pencha légèrement la tête en avant, un très léger sourire s'étirant sur son visage. Oui, c'était plutôt marrant. D'ailleurs, il se demandait bien qui été son frère. Certainement, que les parents ne les trouvaient pas assez proche. Ou c'était peut être autre chose...
"Pourquoi ? Ils pensent que vous n'êtes pas assez proche... ? Ou, c'est peut être parce que quelque chose vous sépare... ?"
Les liens sont souvent difficile à tenir, des liens forts mais qui peuvent si facilement se briser même quand on ne le souhaite pas. Rien que la distance peut briser des liens. Enry finit par relever la tête vers elle. D'un coté, son interlocutrice n'avait pas l'air ravis que ses parents veulent la laisser ici, et d'un autre coté, il y avait cette petite lueur d'amour qui briller au fond de ses yeux.
"Ton frère est ici ?"
Finit-il par questionner. Pour tout dire... Il était presque sur maintenant que le frère de l'adolescente était ici. Même s'il ne voyait pas du tout qui s'était. Peut être devrait-il songer à porter un peu plus d'attention sur les membres du château... Porter un tout autre regard sur autrui, et détruire les murs qu'il avait construit juste par peur. Enry passa un nouvel fois sa mains sur son visage. Quelque chose lui revint en mémoire ; le bal de Noël. Un moment qu'il préférait à tout pris éviter. Le professeur Flitwick avait été le premier à leur donner les informations à propos du bal de Noël... Vu qu'il était le directeur de leur maison. Puis, le panneau d'affichage avait confirmé les dires du professeur. Quel horreur... Un bal... Déjà qu'Enry n'avait aucune connaissance en matière de danse, à si... Il avait déjà danser quelques fois avec sa soeur...
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Le jeune stanley avait enfin récupéré tous ses livres, et la jeune demoiselle vint se planter à ses côtés, lui prenant le bras et le forçant à avancer. S’était bien les couloirs, mais rester planter là, ça ne servirait à rien. Tout en avançant, ils continuaient de parler. Ce n’était plus aussi tendu qu’avant, et Heaven cru pendant quelques secondes que le jeune et attirant petit Serdaigle s’intéressait à elle. Non, bien sur que non, il ne pouvait décemment pas s’intéresser à elle, elle l’avait en quelque sorte maltraité depuis le début de leur rencontre, même la première fois. Il semblait néanmoins curieux en apprenant que la petite écossaise avait un frère jumeau. Etait-il à l’école ? Mais bien sur ! S’était un Sang Pur, il se devait d’être sorcier, un Cracmol… Et puis quoi encore ?! La famille Clarks n’était composée que de sorciers compétents et influents, un Cracmol ne serait vraiment pas le bienvenue dans une famille de lignée si prestigieuse.
- Mon frère et moi, sommes très proches, mais je crois qu’il y à quelque chose, je dirais, de plus fort qui nous unit. J’entends par là un lien plus fort qu’un lien de gémellité… Cependant, il est chez ces stupides Bouffondors… Du coup, je ne le vois pas vraiment.
Son ton n’était plus aussi imposant qu’avant, et parler de son frère la rendait triste. Bien sur, elle l’aimait, oui, mais était-ce comme on aime un frère ? Lui, elle le savait, l’aimait beaucoup que ce qu’il faudrait, et il lui montrait dès qu’il le pouvait. Elle aussi, elle l’aimait peut-être plus que ça, mais elle ne savait pas vraiment ce qu’elle ressentait, surtout depuis l’arrivée de ce foutu Serdaigle. Il avait réussi à l’attendrir, à la rendre un peu moins méchante, à la faire un peu descendre de ses grands hyppogriffes, à la rendre un peu plus…Humaine, en quelque sorte.
- Je suis sûre que tu pourrais le reconnaître, nous sommes, comment dire, exactement pareils… A quelques points près bien sûr, puisque c’est un garçon…
Heaven se tût soudainement. Elle n’avait jamais vraiment parler autant, à un « parfait inconnu » bien que ce garçon n’avait rien de vraiment inconnu, puisqu’elle connaissait même le goût de ses lèvres. Mais son honneur revint, aussi fort qu’avant, peut-être même plus, et elle tourna brièvement la tête du côté opposé au bleu et bronze, qui lui servait pour le moment de passe-temps.
Aller ma jolie, ressaisis-toi. Tu meurs d’envie de jouer avec lui, de te jouer de lui, qu’attends-tu ma jolie ? Voles petit oiseau, voles mon beau, voles, tant que tu le peux…
Ca y est, ça recommençait, mais pour une fois, ce n’était pas du tout voulu. En fait, la gamine écossaise appréciait la compagnie que lui offrait le Serdaigle, et lui re-voler un baiser ne la dérangerais pas. Elle en avait eu envie dès qu’elle l’avait vu, dès qu’elle avait reconnu le garçon qu’elle avait croisé à la Volière. Un goût ineffaçable, qui était resté, comme ancré sur les lèvres rose et pâles de la vert et argent.
Puis... On lui attrapa le bras, Enry eut un léger mouvement de recule, mais finalement, il se laissa entraîner par la jeune fille aux cheveux ébènes. Il était clair que dans ces couloirs, le froid était encore plus intense que dehors, vu qu'il n'y avait ni chauffage, et en plus, les murs conservaient la fraîcheur. Mais, même si, son interlocutrice n'aimait pas rester sur place, lui au contraire, préféré. Même s'il sentait le vent frais glisser sur son visage, et qu'il grelottait intérieurement, il avait toujours préféré la fraîcheur à la chaleur. Il n'y avait pas de réponse au pourquoi, là encore, il ne savait pas vraiment quoi répondre.
Puis, cela ne l'empêcher pas de suivre les traces de son interlocutrice, il avait trouvé cette fois une très grande importance à ses mots. Ces dires ne résonnaient plus dans sa tête, ils étaient dit clairement, et il n'avait plus besoin de se concentrer pour les entendre. Cela aussi, c'était une partie de lui même, avoir l'impression d'écouter autrui. Et, il se trouvait, que cette jolie Première année était parvenue à le faire s'intéresser à quelque chose ; elle. Mais, il ne s'y résoudrait pas. Pour la simple et bonne raison que la dernière chose qu'il voulait dans ce château, c'était s'attacher à quelqu'un. Qu'il soit Serdaigle, Serpentard, Gryffondor, ou encore Poufsouffle... Qu'il soit gentil, affectueux, chiant, rêveur, sadique ou tout le reste...
Ainsi donc... Le frère de la demoiselle se trouvait à Gryffondor... Qu'avait le choixpeau magique en tête pour les séparer ? Même s'ils étaient de caractère différent, rare été les frères et soeurs qui étaient séparé lors de la répartition. Ou alors, c'était que ces deux personnages n'avaient vraiment, mais alors, vraiment pas du tout de point commun. Pendant une minute entière, Enry ne quitta pas Heaven des yeux. Surtout parce qu'il réfléchissait à quelque chose. Puis, finalement, il retrouva un quelconque intérêt au sol...
* Un lien si fort qui les unisse... ? *
" Vous ne serez pas jumeau par pur... hasard... ? "
C'était à peine s'il avait entendu la deuxième phrase d'Heaven, trop absorber dans ses pensées. S'il pourrait le reconnaître ? Sûrement pas... Enry ne connaissait qu'à peine la tête des membres de sa propre maison... Il avait la plupart du temps la tête plonger dans un livre, ou il avait le regard tourner vers le sol comme maintenant...
Finalement... Il avait peut être des points communs avec quelqu'un dans le château... Qui plus étant à Serpentard.
[PS ; J'ai voulu répondre ce matin au levé... Mais... je me suis fait... jeter par ma soeur... =.=]
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Bon, apparemment, le forcer à avancer, ça servait à rien, puisqu’il montrait clairement qu’il avait pas envie d’avancer, tant ses pas étaient lent. Pas chiant du tout le p’tit Serdaigle… Pas du tout… Mais au moins, il daignait montrer un peu d’intérêt aux paroles de l’écossaise, ce qui, au moins, prouvait qu’il était encore parmis les vivants. Mais c’est vrai, à le regarder, on dirait qu’il n’est pas le même monde que vous, qu’il n’en à fichtrement rien à faire de ce que vous pouvez dire (ce qui ne doit pas être trop faux au final)3 Enfin bref, s’était peut-être aussi ce côté là du gamin de moldus qui intéressait la parfaite petite Sang-Pur qui était accrochée à son bras.
Heaven arrêta donc d’avancer, et se planta en face du bleu et bronze, lui plantant ses yeux vairons dans son regard océan. Une lueur mystérieuse y brillait, une lueur qu’elle avait déjà vu des dizaines de fois dans les yeux de son jumeau adoré, une lueur qui montrait toute la curiosité dont faisait preuve l’interlocuteur. Visiblement, la vert et argent était la source de toute cette curiosité puisqu’il prêtait désormais un intérêt hors du commun, ou plutôt, hors de son commun à lui, aux paroles de la jolie brune.
Si son frère était son frère jumeau ? Bon, en fait, il devait avoir si bien écouté que ça, puisqu’elle l’avait dis clairement. Ah ces moldus je vous jure ! Un hyppogriffe pourrait se montrer à eux qu’ils ne le verraient même pas… A croire qu’il est commun chez les moldus de ne rien écouter, ou de ne rien voir. Dans le monde des sorciers, tout le monde savait tout, et tout le monde voyait tout. Donc forcément, lorsqu’on parlait des Clarks, de leur lignée, ou de n’importe qui ayant un lien de parenté, le terme de « jumeaux » revenait toujours, puisque s’était un point distinctif de la famille Clarks. A chaque génération de Clarks naissaient au minimum un couple de jumeaux.
- Bien sur que nous sommes jumeaux ! Mais il prône le mélange des sangs et le respect d’autrui, alors que je suis pour le Sang Pur… Enfin bref, pourquoi cette question ?
Le fait que son frère avait toujours été, comme son père, un fervent souteneur du mélange des sangs, de l’alliance avec les nés-moldus et tout son baratin avait toujours énervé Heaven. Elle était pour le Sang-Pur et la tradition, la répétition perpétuelle d’unions entre Sang Pur, le respect des anciennes lignées et familles.
Accueil 
