Une rentrée mélodieuse [PV.Billie]

C'était une nouvelle et la dernière année scolaire qui allait débuter pour Zeno Rowle, lui qui s'était habitué à se demander comment la rentrée prochaine allait se passer il savait maintenant qu'il n'y en aurait pas. Que celle-ci allait être la dernière, qu'il n'y avais pas de sortie, qu'il ne pourrait pas rester parmi les enfants toute sa vie. Il allait faire un bond en avant dans sa vie ! Malgré tout, il allait profiter de cette année pour tout faire, il savait que maintenant il pourrait en profiter encore plus, encore davantage, encore et toujours. Les ASPIC ne lui faisait pas peur, il lui suffisait d'avoir la moyenne et hop, il serait tranquille. Ses amis étaient encore là à ses côtés, certains étaient déjà partis, plus vieux que lui. Il restait encore sa soeur, oui sa soeur, il fallait la surveiller celle-là aussi ! Ce qui n'allait surement pas être facile, une année pleine de rebondissements l'attendaient donc déjà sans qu'elle n'es encore débuté.

Assis dans un des compartiments du célèbre Poudlard Express, l'Italien pris sa guitare et attendit que démarre le train pour commencer à gratter sur les cordes de son instrument fétiche. La musique qu'il jouait résonnait dans les quelques mètres carrés où il se trouvait, l'ambiance se faisait chaude, conviviable, pour le moment il était seul et cela lui allait très bien. Le calme avant la tempête comme on dit si bien, quand il sera à Poudlard, il n'y aura plus de calme. Laissant les accords jouaient sa symphonie, Zeno observait en meme temps le temps à l'extérieur, c'était vraiment paisible et un sentiment de liberté empli son coeur. Le bonheur. Il n'était plus en vacances, mais son bronzage, sa bonne humeur et son sourire toujours rayonnant le faisait passer pour un touriste avec ses habits tout décontractés.

[Tout petit post, désolé]

Billie Ziegler était maintenant une bien belle sixième année. Elle allait sur ses dix-sept ans, elle allait devenir majeure et ne pourrait qu'être heureuse, ça allait de soi. Mine de rien, lorsqu'elle ne serait plus à la charge de ses parents, elle pourrait enfin vivre comme elle le voulait, elle ne serait qu'heureuse, elle pouvait très bien ne plus avoir à rentrer chez elle. Et tout ça. Avec ses parents, les choses n'allaient pas franchement mieux, pour ne pas dire pas du tout. Il fallait arranger les choses, il fallait vraiment arranger les choses. Mais c'était comme impossible, c'était comme si c'était trop dur pour elle, c'était... Compliqué. Elle ne pouvait pas le supporter. Oui voilà, et c'était pour cette raison que lorsqu'elle pourrait se casser de là, elle prendrait toutes les décisions qu'elle voulait, c'était parfait. Mais pour l'heure, et bien c'était le temps de retourner à Poudlard. Au moins, elle ne verrait plus ses parents tant qu'elle ne serait pas majeure. Et pour cela, elle n'aurait qu'à attendre deux petits mois. On était en septembre et bah... Elle était née en novembre quoi, oui voilà.

Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres alors que ses yeux s'ouvraient enfin. Elle avait un peu la flemme de tout mais bon, il était l'heure de partir alors il fallait qu'il se remue les fesses. Elle écarta doucement la couverture qui la recouvrait et se mit assise dans son lit. Ses parents dormaient probablement encore mais au moins, comme ça, elle pouvait prendre tout son temps dans la douche, et ça, c'était un point qu'il ne fallait surtout pas oublier quoi. Elle se déshabilla, laissant l'eau bien chaude couler sur elle et se lava doucement. Une bonne demi heure de passée dans la douche, le meilleur moyen de calmer le moindre de ses muscles, c'était parfait comme ça quoi. Elle en sortit, s'étirant et finit par se vêtir. Enfilant sa jupe d'uniforme et un débardeur rayé. Une paire de ballerine et c'était parti. Mais elle finit par revenir dans la salle de bain pour s'y coiffer et se maquiller. Et c'était parti !

Une fois habillée, elle sortit de la salle de bain, descendit l'étage et finit alors par sortir de la maison, après un affrontement du regard avec son père. De toute façon, le moment où ils se parlaient était révolu depuis longtemps. Ils ne parlaient plus, ils ne communiquaient plus. Mais c'était bien mieux ainsi de toute manière, au moins, comme ça, ils n'avaient plus à se prendre la tête. Le silence était toujours le meilleur moyen de se prendre la tête avec les gens, c'était évident. Un sourire s'afficha sur son visage lorsqu'elle franchit la porte. Ben quoi, elle ne se sentait vraiment bien que lorsqu'elle n'était pas chez elle, elle inspira donc un grand coup, bien heureuse d'être enfin sorti de chez elle. Non mais c'était vrai quoi, elle ne se sentait bien que lorsqu'elle n'était pas chez elle, lorsqu'elle n'avait pas la moindre chance de croiser ses parents. Posant la main sur sa valise, elle s'avança un peu vers la route. Elle était partie un peu tôt mais c'était dans le but de pouvoir prendre le Magicobus sans avoir à éveiller la curiosité des gens. Ben oui, vivant dans un quartier moldu, ce n'était pas toujours facile de prendre le bus, mais bon, au moins, il était toujours là, elle n'avait rien à dire contre ça. Il se garait souvent devant chez elle, elle avait la chance de ne pas avoir à galérer pour le prendre.

D'ailleurs pour tout dire, elle attendit quelques minutes, juste deux ou trois avant qu'il n'arrive. Elle paya son trajet, et elle tenta de s'installer. Le but de l'exercice étant donc de ne pas voler dans le bus. Oui parce que ce n'était pas toujours facile si on réfléchissait aux virages que pouvaient faire le bus ! Le chauffeur faisait parti des fous du volant d'ailleurs !

Elle finit par arriver à la gare, y pénétrant avec un large sourire aux lèvres en imaginant cette nouvelle année qui s'offrait doucement à elle. Oui, définitivement, ça s'annonçait vraiment formidable tout ça ! Ca allait être magique, oui voilà ! Tout simplement magique ! Normal quoi. Elle fila dans le quai 9 ¾, heureuse d'ailleurs. Oui, c'était toujours quand elle se rendait à Poudlard qu'elle se sentait le mieux. Parce qu'elle se retrouvait entourée de toutes les personnes qu'elle aimait. Voilà tout. Le train étant là, elle monta dedans, un sourire sur le visage, se battant avec sa malle. Elle était la première de la bande à être ici, probablement, alors elle décida d'aller chercher un compartiment, oui, voilà. Et elle tomba sur un compartiment où se trouvait Zeno avec sa guitare, un garçon formidable, qu'elle appréciait. Elle lui fit doucement signe de la main, entrant dans le compartiment.

•• Hey Zeno ! Je ne te dérange pas j'espère ? ••

Un sourire sur ses lèvres, elle attendit sa réponse bien sûr. Ils avaient beau bien s'entendre, cela ne voulait pas pour autant dire qu'il voulait de sa présence, il pouvait très bien attendre quelqu'un quoi. Enfin bon, elle attendit donc sa réponse et s'installa uniquement lorsqu'il lui dit que c'était d'accord. Elle se mit assise à côté de lui. Souriant, encore et encore.

•• Alors, tu as passé de bonnes vacances ? Je suis bien contente de te revoir ! ••

Zeno stoppa son mouvement de la main pour faire taire la mélodie qu'il avait débuté, il venait de casser une corde à sa guitare - quel beau début d'année - ,s'il commençait déjà à casser la seule chose qui lui ferait passer son temps libre cette année, cela allait être bien difficile toute cette période. Ruminant et insultant sa propre bêtise, l'Italien posa sa guitare sur la banquette devant lui pour prendre une toute nouvelle corde dans sa valise, comme par hasard elle se trouvait au fond sous une pile de manuels, ah ce n'est pas possible ! Tout était fait pour l'embêter et commencer à le dégoûter du Poulard Express ou quoi ? Misère ! Sortant donc ses livres un par un pour enfin arriver à son but, Zeno souria, il avait presque vaincu son manque d'organisation, avec son envie de remporter le duel il avait éparpiller ses livres tout autour de lui, c'était un vrai bordel ! S'asseyant par terre le Gryffondor n'avait aucune envie de se prendre la tête et pourtant, il allait devoir ranger à nouveau tout cela et dire qu'il avait déjà peiné à tout faire rentrer le matin même. Soupirant toutes les cinq secondes, il rangea ses livres n'importe comment, il arriva tout juste à refermer l'énorme valise qu'il avait pris, mais cette fois c'était fait ! Victoire !

Se rasseyant sur la banquette et attrapant à nouveau sa guitare il entreprit de changer cette foutu corde, elle n'avait pas intérêt à se casser une nouvelle fois ! Ah non, il ne valait mieux pas pour elle, sinon -couic- plus de changement ! Manipulant avec adresse son instrument et étant tellement concentré - pour une fois - Zeno n'entendit pas la porte du compartiment s'ouvrir à la volée, relevant le regard seulement au moment où une voix familière se fit entendre non loin de lui, le jeune homme adressa un sourire à la vue de la nouvelle venue :

" Yeah Billie ! Je ne t'ai pas entendu arriver, vas-y entre, installe toi. Tu ne me déranges jamais t'inquiète. "


L'arrivée de Billie fit stopper net l'activité de Zeno qui posa sa guitare sur l'autre banquette permettant ainsi à la jeune fille de s'asseoir à ses côtés, cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Il se rappelle très bien de la dernière fois où un scénario comme celui-ci s'était produit entre eux deux, il avait rougi comme une tomate, il en était éperdument amoureux, mais avec les années l'Italien aux couleurs de Gryffondor avait réussis à surmonter cela, à ne plus être totalement accro à cette fille qui l'avait hanté des nuits entières, mais il en était pas entièrement guéri, il y avait toujours ce pincement de coeur qu'il ressens quand il l'a voie, il ne rougissait plus et arrivait même à tenir une discussion simple et sympathique avec elle mais c'était toujours présent, il le savait, il en était encore amoureux.

" Moi aussi je suis bien content de te voir, ça fait très longtemps je trouve. Deux mois sans voir ta mine joyeuse ce n'est pas facile tous les jours - taquinait-il - mis à part ça j'ai passé de très belles vacances, quand on retourne chez sois, dans son pays, ça ne peut être que magnifique. Et toi alors ? Bien ces vacances ? "

Un sourire sur les lèvres, Billie avait bien remarqué qu'il ne semblait pas avoir un seul instant remarqué qu'elle s'était un peu imposée dans le compartiment. Bon, bien sûr, elle n'était pas non plus du genre à se prendre la tête, loin de là. Et puis si vraiment sa présence avait pu le gêner, elle aurait été prête à filer, aussi vite qu'elle était venue même. Ce n'était pas dans son caractère que de s'imposer un peu partout. Loin de là. Elle préférait que l'on savoure sa présence, elle aimait qu'on se plaise à l'avoir pour compagnie et dès le moment où quelqu'un pouvait donné l'impression qu'elle n'était pas désirée, elle trouvait toujours un moyen parfait de s'éclipser. Ce n'était pas qu'elle n'était pas s'imposer mais dès le moment où l'on ne voulait pas de sa présence, ça voulait bien dire qu'elle n'était pas désirée hein, ça allait de soi. On ne voulait pas d'elle, on ne voulait pas de sa présence.

Enfin bref, il ne servait à rien d'imaginer qu'il puisse ne pas vouloir de sa présence, étant donné qu'il n'avait absolument rien dit qui puisse laisser à supposer qu'il voulait qu'elle parte. Donc, elle allait bel et bien rester là, et ne plus bouger. Enfin, si, elle comptait quand même un peu bouger, elle ne pouvait pas non plus rester bloquée ici, à ne rien faire, alors qu'elle se trouvait à peine dans l'entrée du compartiment. Donc elle s'installa à côté de lui. Trouvant dommage qu'il arrête de jouer de la guitare parce que mine de rien, il avait vraiment un chouette talent ce petit ! Enfin, pas si petit que ça non plus, si l'on considérait qu'il était plus grand qu'elle, bien sûr. Et il était même plus vieux qu'elle, d'une année. Enfin, si l'on comptait en année d'études, puisque dans deux mois, cette fille aurait 17 ans. Et donc, bah, elle aurait le même âge que lui.

•• Et bien je suis contente d'apprendre que je ne te dérange jamais alors ! Etant donné que j'apprécie plutôt pas mal ta compagnie, c'est l'occasion pour passer un petit moment ensemble non ? A moins que tu n'attendes quelqu'un ? ••

Ils ne passaient vraiment que très peu de moment ensemble et c'était vraiment dommage mine de rien. Il était de très bonne compagnie, il était gentil, délicat et adorable. Alors vraiment, partager un moment avec lui, c'était quelque chose de fantastique. Alors voilà, on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle soit contente de cette situation. Ils ne se voyaient pas souvent, ils se parlaient peu mais c'était toujours de bons moments, il était juste temps de faire en sorte qu'ils se parlent un peu plus souvent sûrement. Oui, c'était l'occasion. En plus, si elle ne se trompait pas, Zeno entrait en septième année. Donc elle n'avait plus qu'un an pour qu'ils puissent être proches. Ce n'était pas une mauvaise idée non ? Quoique, ce n'était peut être pas ce qu'il voulait non plus ! On verrait bien quoi !

Un sourire se glissa doucement sur les traits de la jeune Gryffondor lorsqu'il se mit à lui dire qu'elle était une jeune fille à la mine joyeuse. Oui, enfin, ça dépendait des moments aussi, puisqu'elle avait un paquet de moment de coups de moue. Mais bon, en sa compagnie, elle se sentait toujours bien, c'était évident oui. Donc c'était peut être pour ça qu'il avait la très nette impression de ne croire qu'elle n'était qu'heureuse. Enfin bon, si elle ne se trompait pas, la première fois qu'ils s'étaient vraiment parlés, elle n'avait pas été la personne la plus joyeuse qui ait pu existé.

•• Ah mais tu m'as tout autant manqué toi ! Ta musique et ton sourire, c'est aussi des choses dont on ne peut pas se passer voyons ! Et sinon, on ne peut pas dire que j'aime être en vacances, j'apprécie beaucoup Poudlard, donc c'est bizarre. Enfin, c'est probablement la mauvaise entente avec mes parents qui fait ça en faite. Mais sinon, mes vacances n'ont pas été trop mal ! ••

« Tu apprécie ma compagnie ? Merci à toi, on me l’avait pas encore faite celle-là. Mais je confirme ! Ca nous fera un passer un petit moment ensemble, ce qui est assez rare j’ai remarqué. C’est bizarre, mais même en étant dans la même maison on se voie presque jamais, j’ai jamais réussis à comprendre comment expliquer ce malheur. »

Zeno souriait. Dans ses souvenirs, rares avaient été les moments pendant lesquels il avait réussis à être avec Billie, où une simple discussion avait pût avoir eu lieu. C’était étrange mais pourtant si vrai, elle lui avait manqué, étrangement, même sans lui parler tout les jours, sa présence, ou la vision de ses pas lui avait parue lointaine pendant ces long mois de vacances. Et là, à ce moment précis, ils n’étaient même pas encore arrivés au château et ils partageaient déjà un petit moment rien qu’entre eux deux, c’était cela qui lui avait manqué, ces petits moments que tu essaye de savourer avant que cela s’arrête, avant de la voir repartir. Il voulait donc profiter qu’elle soit là, à ses côtés, même si c’était une conversation banale, sans doutes sans aucunes importances qu’ils échangeaient, c’était la présence de la jeune femme qui était le plus important, le reste importait peu pour Zeno. Ou tout du moins pour l’instant.

« Non non, je n’attend personne. Enfin je croie … D’habitude je fais le trajet sois avec ma sœur sois avec Tyler. Ca tombe bien, cette année j’ai voulus laisser tranquille un peu ma sœur et Tyler a finis ses études. Donc, je me retrouve un peu tout seul pour le trajet. En un mot, heureusement que tu es arrivé. »


Seul dans un wagon de train, ce n’était pas particulièrement gai pour un jeune homme, c’était l’endroit parfait pour déprimer un petit coup dans son coin plutôt même ! Et ça, l’Italien n’aimait pas particulièrement avoir ce genre de comportement, lui, il lui fallait une joie de vivre, du sourire, de la rigolade, pas rester là, planter à se lamenter sur son sort ou même pleurer pour aucune raison, il fallait au moins se battre pour son existence et celle de ceux à qui on tenait. Bizarrement, certaines personnes ne l’avaient pas encore compris.

« Ma musique et mon sourire ? Tu es très calée au niveau des compliments aujourd’hui dis donc. C’est tout gentil ça. Mais pour équilibré le tout va falloir que je m’y mettre aussi ça veux dire. Dommage pour toi –ironisa Zeno-. »


Le Gryffondor ria légèrement, il était à l’aise quoi que son cœur menaçait juste de céder sous la puissance des coups qu’il donnait contre la cage thoracique. Mis à part ce léger détail, Zeno se sentait vraiment bien.

« Tu t’entend pas bien avec tes parents ? Ca c’est le truc que je ne voudrais vraiment pas qu’il m’arrive. Ben la prochaine fois si tu veux, tu pourras passer genre une semaine chez moi, en Italie, avec ma famille, mais nous il y a une très bonne entente. Il n’y a pas de soucis là-dessus. Après c’est toi qui voie, je ne fais que proposer hein … »


Zeno adressa un sourire réconfortant à Billie.

Un sourire se glissa sur les lèvres de la jeune fille lorsqu’il lui demanda si elle appréciait vraiment sa compagnie ! On ne le lui avait jamais dit ? Ça, c’était vraiment un truc qu’elle ne comprenait pas. Non mais c’était vrai quoi, la compagnie du garçon était vraiment agréable, et même plus que ça encore. C’était un véritable plaisir, voilà tout. Après, les gens ne pouvaient pas toujours se plaire avec les mêmes personnes, mais ce n’était pas non plus comme si Zeno était le genre de personnes dont on ne pouvait pas aimer la présence quoi. Il était agréable, sympa, il avait même un ton de voix assez sympa à entendre. En clair, il n’y a rien que l’on ne puisse aimer chez lui quoi ! Peut être qu’elle disait cela ainsi, uniquement parce qu’elle l’appréciait ? Non quand même pas. Ce n’était pas par amitié qu’elle allait se voilait la face bien entendu !

Il avait raison oui, c’était vraiment bizarre qu’ils ne se voient pas souvent, presque jamais. Ça prenait la tête même, c’était le genre de chose qui était parfaitement capable d’énerver quelqu’un. Non mais c’était vrai quoi, c’était un malheur, oui, comme il le disait à nouveau. Enfin bon, ce n’était pas non plus comme si c’était si choquant, ce n’était pas comme si c’était si impressionnant mais malgré tout, et bien... Ce n’était pas si facile que ça.

« Oui, il faudra tout faire pour changer ça, tu peux me croire ! Non mais c’est vrai quoi, regarde bien. Là, l’année n’a même pas commencé et on est déjà en compagnie l’un de l’autre ! Alors on s’arrangera ! Et puis on pourra très bien manger ensemble de temps en temps aussi ! »

En plus, il n’attendait personne, c’était donc l’occasion de passer un moment ensemble quoi ! Surtout que bon, si elle n’avait pas été là, étant donné qu’il n’attendait personne, il aurait dû aller avec sa sœur. Non pas qu’elle soit méchante ou quelque chose comme ça, étant donné que ce n’était pas vraiment Billie qui pouvait en juger ( puisqu’elle ne connaissait pas vraiment Cherise ). Enfin bon, tout ça pour dire qu’elle pouvait comprendre que la compagnie de sa sœur pouvait parfois être lourde, s’il devait toujours faire le trajet avec elle. Mais bon, au moins, ils étaient ensemble pour la route, et c’était super quoi ! Parce que c’était trop rares. Et puis bon, c’était une chose qu’ils allaient certes, changé, mais il fallait quand même avoir un début, ça allait de soi.

« Donc, je comprends par là que je suis ta sauveuse ! Oh mais ne me remercie pas, contente toi de m’embrasser les pieds ! »

Son sourire s’élargit, pour au final... Se mettre à rire ! Bah oui quoi, elle disait vraiment n’importe quoi sur ce coup ! Mais c’était fait exprès. Il fallait une bonne ambiance, il fallait s’amuser et tout ça, il n’y avait pas la moindre raison de se prendre la tête en faite. Donc le rire, le sourire et l’amusement, c’était ce qu’il fallait dans ce compartiment !

Calée sur les compliments ? Son sourire se fit doucement. Elle n’était pas non plus du genre à trop complimentée, et pourtant, parfois, ça avait un peu la tendance à sortir tout seul. Ce n’était pas des mensonges, loin de là. Elle n’allait pas non plus se mettre à complimenter n’importe qui sur n’importe quoi, elle préférait vraiment être sincère lorsqu’elle disait ce genre de chose quoi, elle voyait mal sinon, à quoi cela pouvait bien servir quoi.

« Dommage pour moi ? Mais voyons, si ça se trouve je ne cherche que des compliments ! Non, je rigole, tu peux t’en passer, je t’assure ! »

L’entendre rire, c’était un plaisir. Vraiment. En même temps, c’était toujours plaisant de voir les gens rire avec vous ou grâce à vous, c’est ça justement qui est intéressant. Et c’était vraiment mais alors vraiment agréable. C’était justement le genre de chose qui pouvait montrer que la personne était à l’aise, qu’il appréciait votre compagnie quoi. Zeno était à l’aise avec Billie et c’était ça, justement, le meilleur compliment qu’il pouvait lui faire. Il était bien avec elle, voilà tout. Pas besoin de mots, c’était vraiment simple.

« Oh bah disons qu’avec mes parents, c’est vraiment compliqué quoi, mais on ne peut pas vraiment être à l’aise, oui, voilà. Si je voulais vraiment faire court, je te dirais tout simplement qu’ils ne me portent plus vraiment dans leurs cœurs quoi ! Enfin bon, on ne peut pas être aimé par tout le monde. Normal. Passer une semaine chez toi ? T’es sérieux ? Ça serait vraiment mais alors vraiment un plaisir ! Ça serait trop bien mais je ne voudrais pas te déranger quand même hein ! Je veux dire, tu ne m’es redevable de rien quoi ! »

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Les minutes semblaient jouer un mauvais tour une nouvelle fois aux deux jeunes gens, non qu'ils n'avaient plus de temps pour parler, mais en seulement quelques phrases et rigolades, il y avait déjà une dizaine de minutes qui s'étaient écoulées sans meme qu'ils puissent s'en rendre compte, c'était fou comme le temps passait vite dès qu'un bon moment se présentait, dès qu'on commencer à vivre un bon moment. Mais c'était toujours la meme chose, toujours les meilleures choses qui s'arretent le plus tot, espérons alors que ce moment échappera à cette règle, espérons le vraiment pour ces deux jeunes Gryffondors.

" Ah ben écoute, ça me conviens très bien ! Il va falloir qu'on se voie le plus possible. En tout cas j'avoue,on commence bien l'année ... Et en bonne compagnie."

Zeno adressa un clin d'oeil à Billie, la bonne compagnie, c'était elle.

" Haha ... Bien sur, ma sauveuse. J'espèrre au moins que tes pieds sentent bon, je n'ai pas forcèment envie de mourir si tot, tellement de choses encore à vivre."

Zeno joignit son rire à celui de Billie, un rire collectif et vivant. Il avait toujours aimer l'entendre rire, c'était un son agréable à entendre et communicatif, elle avait ce don de faire partager ce qu'elle ressentait par ses gestes et des petits riens emplis d'une certaine émotion. Sans savoir pourquoi, le Gryffondor avait toujours été touché par tout ce qui touchait Billie, en était-il encore amoureux ? Il ne savait pas, mais quelques fois il se posait cette question, après tout, iil n'avait jamais réellement fait d'efforts pour tenter de l'oublier ou meme de ne plus en etre amoureux.

" Non mais je reve, mademoiselle cherche les compliments, hé bien si 'ma sauveuse' se donne tant de peines pour qu'on prenne soin d'elle, il va falloir que je fasses quelques efforts apparemment. Non, non, je ne m'en passerais pas et je te le prouverait avant qu'on arrive à Poudlard, t'inquiètes."

Ca risquait d'etre comique de voir Zeno complimenter Billie, mais peut etre avait-il quelques talents cachés, interessant ... L'Italien souris, il était à la fois étonné et ravi de voir Billie sourire et rire comme elle le faisait en ce moment meme, la dernière fois qu'ils avaient parlés en tete à tete, elle avait eu du mal à avoir se comportement. Car oui, ce n'est pas facile de rire et pleurer en meme temps, alors la voir joyeuse comme cela ne pouvait que lui faire plaisir, c'était vrai, entre passer un moment avec une personne triste en plein deuil et une personne pétant le feu et etre tout joyeux, il n'y avait pas photo, la deuxième est dix fois plus interessante.

" Ouah ! Et ben, ills sont spéciaux tes parents, la vache ! Ne plus aimer sa fille c'est carrément dingue, je dirais meme impensable. Trop bizarre ça ! Euh, mais ça n'a pas dut etre facile tes vacances du coup ... T'as pas de po ! "


Zeno fut choqué par le comportement des parents de Billie. Au moins de ce coté, le jeune était sur que cela ne lui arrverait jamais. Ses parents l'aimait trop pour cela.

"Ben oui je suis sérieux je ne vais pas dire ça pour blaguer, t'as de ces idées toi ! Mais arrete, je ne suis redevable de rien et tu ne dérangera pas, si je te le propose c'est que ça me ferait plaisir alors ne dis pas de betises. Tu as le temps d'y penser encore, ne t'inquiètes pas, tu me donnera ta réponse plus tard si ça te fais si peur."

A peine Zeno termina sa phrase et quelqu'un frappa à la porte, fronçant les sourcils il était en train de maudir par tout les noms la personne qui osait couper ce petit moment. Mais lorsqu'il ouvrit la porte il fut agréablement surpris de voir qu'il ne s'agissait en réalité que du chariot de friandises qui faisait son tour de ronde dans le Poudlard Express. Il adressa un grand sourire à la vue de toute cette nourriture.

"Vous tombez pile à l'heure dis donc. Je commençais à avoir faim, moi !"

Zeno pris sa commande avant de se tourner vers Billie.

"Tu veux quelque chose ? Et ne me dis pas un truc du genre j'ai pas de sous. C'est moi qui paye !"

Mine de rien, c’était toujours dans les moments où l’on s’amusait le plus que le temps passait le plus vite. Le genre de chose bien dommage d’ailleurs, puisque bon, on ne pouvait pas vraiment dire que c’était le genre de truc qui se passait quand on était dans un cours ennuyeux ou avec une personne que l’on ne pouvait pas supporter hein ! Loin de là même, à ces moments là, on avait surtout la fâcheuse impression que le temps passait carrément moins et ça en devenait prise de tête.

Mais là, non, le temps passait vite parce qu’ils étaient en train de rire, de parler joyeusement et tout ça. Si l’instant s’écoulait à une vitesse folle, c’était justement parce que la compagnie qu’ils avaient été plaisante, rien de plus, rien de moins, et c’était parfait comme ça quoi ! On ne pouvait tout simplement pas rêver mieux, oui voilà.

« Bien sûr que c’est en bonne compagnie ! Serais-tu en train d’affirmer que j’aurais pu être de mauvaise compagnie ? Attention, je pourrais t’enlever des points ! Enfin non, peut être pas quand même ! Et tu es de très bonne compagnie également Zeno, c’est un plaisir ! »

Bah quoi ? Elle n’allait pas non plus se mettre à dire le contraire puisque cela aurait été mentir et disons que ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’elle aimait faire, loin de là. Elle, son truc, justement, c’était de s’amuser, de faire la fête, d’être à son aise et c’était le cas avec Zeno, donc il était de bonne compagnie, ça allait de soi. Sinon, elle aurait facilement pu prétexter que quelqu’un était en train de l’attendre un peu plus loin ! Mais non, elle ne l’avait tout simplement pas fait !

"Eh oh ! Tu insinues quoi là ! Je ne sens pas mauvais des pieds non mais oh ! Tu veux sentir peut être ?! »

Elle lui tira la langue alors, telle une enfant mais mine de rien, ça faisait du bien de ne pas toujours se prendre au sérieux. Sourire, rire, c’était des petites choses de la vie qui étaient vraiment importantes pour se sentir bien, alors il ne fallait pas s’en passer, loin de là, il en était même hors de question pour tout dire !

Oh bah après tout, les compliments, ça faisait du bien à entendre, surtout lorsqu’ils étaient vraiment penser donc bon, ce n’était pas Billie qui allait dire non ou tout ça ! Bien sûr que ça allait peut être la gêner, on ne pouvait pas non plus dire qu’elle avait l’habitude de se faire complimenter ou ce genre de chose, loin de là d’ailleurs. Mais bon, les choses se passaient comme elles se passaient et c’était aussi simple que ça, oui voilà.

« Ah mais je ne m’inquiète pas ! J’attends de voir ! Attention, je ne prends que le sincère, donc ça réduit considérablement la liste hein avoue ! »

Bien sûr que ses parents étaient spéciaux et à ce niveau là, elle n’avait aucun doute, mais alors, vraiment aucun. On ne pouvait d’ailleurs pas vraiment dire qu’ils avaient un jour était normaux. Il leurs fallait un enfant à ne pas aimer. Et elle était persuadée que s’ils venaient à avoir un autre enfant, ils l’aimeraient. Ça pouvait être drôle, c’était évident, mis c’étai ainsi que les choses s’étaient passées. Ils avaient détestés Kayne et elle, ils l’avaient aimé. Et le jour où son frère s’était tué, et bien les choses avaient changé. Bien sûr qu’elle ne pouvait pas souhaiter retourner à ce temps d’avant, elle ne pouvait pas souhaiter que son frère revienne uniquement dans le but que se soit lui qui prenne. Mais mine de rien, c’était dans ce genre de situation qu’il lui manquait le plus.

« Ouais, je sais que ça peut être vraiment bizarre. Surtout que c’est sans réel élément déclencheur, je n’ai rien fait pour provoquer ça quoi ! Mais c’est ainsi quoi ».

Passer des vacances chez Zeno, mine de rien, l’idée pouvait vraiment se révéler être agréable, sympa et tout ça. Il était clair qu’ainsi, les choses allaient vraiment pouvoir être cool et tout ça. De bonnes vacances en perspectives, c’était évident ! Surtout que c’était lui qui proposait et qu’il semblait vraiment y tenir.

« Et bien je n’ai pas peur ! Je veux juste que tu saches que je peux être bien chiante ! Mais en tout cas, ça serait avec plaisir et j’accepte avec joie ton invitation ! »

On frappa alors à la porte. Tiens, finalement, peut être que Zeno attendait quelqu’un ? Pourtant, il avait dit que non ! Bon, Billie n’allait pas non plus dire quelque chose, elle s’était presque invitée dans le compartiment ! Alors bon ! Mais après s’il voulait qu’elle le laisse, il n’y avait pas de soucis bien sûr ! C’était comme il voulait quoi. Elle n’allait pas s’imposer ça allait de soi ! Mais un sourire se glissa doucement sur ses lèvres, c’était le chariot de friandises ! Ça c’était cool ! Elle qui raffolait des Chocogrenouilles ! Et en plus, Zeno insistait pour lui acheter un truc et ce n’était pas vraiment la chose la plus chère qui soit, fort heureusement !

« Oh t’es sûr ? Je veux bien une Chocogrenouille alors ! Mais j’ai des sous ! »

[ 894 ]

"Ah non ! Jamais je n'oserait insinuer que tu est de mauvaise compagnie et je suis sérieux là ! C'est toujours un plaisir d'être avec toi, sinon je ne t'aurais jamais laissé rentrer dans ce compartiment, logique ... Mais je rêve ! La petite préfète de Gryffondor serait prête à retirer des points à sa propre maison, à un de ses camarades qui en plus, se casse la tête pour gagner le maximum de points, tu me déçoit Billie, non, tu ne me déçoit pas, mais me choque. Moi ? Quelqu'un de très gentil ... "

Zeno fit semblant de pleurer en se frottant les yeux, c'était une sorte de comédie qui se déroulait dans ce wagon. Non, mais c'est vrai ! Si vous veniez à pénétrer dans la pièce ambulante de seulement quelques mètres carré, alors vous vous retrouveriez face à une scène comique et vous serez là, à vous dire: "Non, mais quels gamins !" C'était un courant, quelque chose d'unique qui se déployait entre les deux jeunes à chaque fois qu'ils se voyaient à nouveau. Plus qu'un feeling, une liaison, quelque chose que l'on ressent de l'intérieur. En tout cas, c'était comme cela que Zeno ressentait la chose.

" Non ça ira, je préférerais m'abstenir de ce genre d' "expériences", si tu voie ce que je veux dire. Mais t'inquiètes, tes pieds doivent sûrement sentir bons, ou au moins devraient pour éviter que je me fasse tuer sur place par ma grande 'sauveuse'. "


Zeno illustrait ce qu'il disait par des gestes, par exemple, pour le mot: "expériences" il avait dessiné des guillemets dans les airs autour de lui, pour ainsi bien faire passer sa pensée. Billie lui répondit en tirant la langue, non mais voilà ! Comme je vous avez dit, de vrais gamins !

"Ah ouais, je suis mal maintenant ... Que le sincère . Non, mais ce n'est pas un problème pour moi voyons, je suis toujours sincère, pas vrai ? "

Soulignant sa question, l'Italien regarda sa camarade d'un œil moqueur et complice. Il avait même un léger sourire en coin.

"Pfff, laisse tomber ! Tes parents ne savent pas ce qu'ils ratent, une si gentille fille. Et ben s'ils n'en veulent pas, tant mieux ! Comme ça, nous on peux te garder rien que pour nous. "


Zeno marqua une légère pause sur un ton pensif et réfléchit avant de reprendre la parole.

"Hé ! Mais , c'est pas un compliment ça, par hasard ? "

Le sourire victorieux, le jeune homme était fier de son coup. Comment ça il n'y a pas de quoi être fier de si peu ? Peut-être, mais il l'a quand même fait !

"Heureusement que j'avais bien précisé le fait que tu avais le temps avant de donner ta réponse, dis donc. Donc, ça c'est dit, maintenant t'as intérêt à venir ! Je compte sur toi ! Et puis tu sais, ce n'est pas très grave que tu sois chiante puisque je le suis aussi et si ça se trouve encore plus que toi, alors bon. "

Le Rouge et Or fut étonné de la vitesse à laquelle Billie avait répondu à son invitation, elle aurait put réfléchir, et bien non ! Ah mais ne vous inquiétez pas, Zeno ne s'en plaindra sûrement pas, au contraire !

"Ok vas pour une Choco-grenouille ! "

Zeno prit la dernière commande et fit repartir le chariot de friandises aussi vite qu'il était venu.

"Et hop la ! Pour toi ! Par contre laisse-moi tes sous à leur place, je ne veux même pas les apercevoir ! "

Prête à retirer des points à sa propre raison ? Pas du tout. Billie cherchait à être une préfète juste et droite, elle faisait tout pour qu'on la respecte, mais il y avait des limites tout de même ! Elle n'allait pas volontairement faire perdre sa maison. Bien sûr que si une chose grave venait à se passer, elle n'aurait pas d'autres possibilités, mais pour l'heure, ça n'était encore jamais arrivé et elle espérait que ça n'arriverait jamais d'ailleurs. Ce n'était jamais bien facile de s'imaginer en train de retirer des points à sa propre maison ! Non mais c'était vrai quoi, combien de préfets l'avaient déjà fait ? Pour elle, aucun. Bon bien sûr qu'elle ne pouvait pas en être sûr, il devait bien y avoir des élèves se prenant trop au sérieux pour le faire non ? En tout cas, ce n'était pas son genre mais elle n'était pas non plus du genre à jouer l'aveugle, à faire comme si elle ne voyait rien et tout ça. Loin de là d'ailleurs. Mais elle aimait être comme elle était, elle n'avait pas vraiment à se prendre la tête, les élèves de sa maison n'avaient rien de bien spectaculaires quoi. Ils étaient gentils, pas non plus tous tout tendre, mais ils ne montraient pas de réels ambitions à vouloir faire perdre des points à leurs maisons donc comme ça, c'était pareil, oui voilà.

EN tout cas, il fit bien sourire Billie lorsqu'il en vînt à faire semblant de pleurer et tout ça. Très bon jeu de comédien mais très peu crédible par contre ! Mais bon justement, c'était pour cette raison que c'était bien plus drôle justement ! Sinon, s'il avait vraiment pleuré, bah il était clair que non, elle ne se serait pas moquée hein ! Elle n'était pas à ce point inhumaine ! Fallait pas pousser !

« Mais je rigole rho ! Tu te doutes bien que je ne vais pas me lancer là dedans ! Déjà qu'on ne gagne pas, si en plus je nous retire des points... On est un peu dans la merde hein ! »

Et voilà qu'il continuait encore et encore sur l'odeur de ses pieds non mais oh ! Elle allait les lui mettre sous le nez s'il continuait ! En espérant qu'ils ne sentaient pas mauvais tiens euh... Non ! Bien sûr qu'ils ne sentaient pas mauvais non mais oh ! Mais bon, mine de rien, parfois, il ne fallait pas non plus tout tenter quoi ! Bah quoi ? C'était vrai non ? Imaginez un peu qu'elle se mette d'un seul coup à retirer ses chaussures et que ça sentent le moisi hein ! Imaginez donc !

« Fais donc attention, l'idée de les mettre sous ton nez pourrait me prendre !  »

Enfin bon, ce n'était quand même pas au programme et il y avait vraiment très peu de chance qu'elle se mette d'un seul coup à lui mettre son pied sous le nez parce que de un, on n'est jamais sûr de rien, et de deux, bah un pied, c'est super moche ! Non mais c'était vrai quoi ! Elle n'était peut être pas la fille la plus jolie du monde, mais ce n'était pas maintenant qu'il fallait qu'elle montre la partie de son physique qu'elle aimait le moins hein ! Non mais oh ! Enfin bref, tout ça pour dire que ce n'était pas du tout son genre et puis imaginez que ça sente mauvais ! La honte ! Enfin bref, à continuer comme ça, elle allait s'auto écœurer !

Si ses parents ne savaient pas ce qu'ils rataient ? Non, c'était une manière à eux de l'accuser de la mort de son frère tout simplement. Mais disons qu'elle n'y pouvait rien hein, ce n'était pas non plus comme si elle avait fait quelque chose et comme si elle, elle n'avait pas essayer de l'en empêcher. Et puis bon, qu'on soit bien d'accord d'une chose et d'une seule, elle n'était pas non plus aveugle. La haine que ses parents éprouvaient à son égard, c'était la haine qu'ils avaient éprouvé pour son frère. Il n'était plus là alors il fallait s'en prendre à quelqu'un d'autre ? Ce n'était pas qu'ils ne savaient pas ce qu'ils rataient, c'était qu'ils ne voulaient même pas le savoir.

« Of, ils ne ratent pas grand chose non plus. Mais oui, heureusement que t'es là mon Zeno chéri ! Que ferais-je donc sans toi ! »

Elle lui tira doucement la langue. Parce que mine de rien, bah ce n'était pas tant un mensonge que ça ! Zeno faisait partie des personnes qui étaient vraiment importantes à ses yeux en faite. Donc bon, c'était quelque chose qu'il ne fallait surtout pas oublier, voilà tout. Et puis bon, de là à lui dire sincèrement qu'il comptait vraiment beaucoup pour elle, il pouvait y avoir tout un monde parce que ce n'était pas le genre de chose qu'elle disait, mais plutôt le genre de truc qui se sentait chez elle.

« Pour passer des vacances avec toi, je suis toujours partante voyons ! Je sens qu'on va bien s'amuser tu ne trouves pas ? »

Après tout, c'était des vacances avec un garçon qu'elle aimait beaucoup donc pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas bien se passer ? C'était ridicule ! Elle était sûre que ça allait être d'enfer et elle avait déjà une grande hâte d'y être, à coup sûr, ça allait être d'enfer, et elle n'allait pas voir le temps passer pour finir par être blasée que se soit déjà finie. Et bien ! Elle avait déjà hâte d'y être !

Un sourire se glissa sur les lèvres de la jeune fille lorsqu'il lui fit bien comprendre qu'elle n'avait pas intérêt à sortir sa monnaie. Elle ne le fit donc pas, elle ne voulait pas le blesser parce que lorsqu'on se fait offrir des trucs, la chose qui peut le plus blesser, c'est justement quand on insiste pour payer ! Elle attrapa donc la friandise.

« Merci beaucoup ! »