Bal de Noël 2000

Soyons bien clair, si Camille avait proposer de danser, c’était plus par goût des convenances que de celui de la danse, le jeune homme était de ceux qui trouvent ridicule l’activité que représentait se trémousser sur la piste comme des idiots, mais en même temps, il avait l’impression que c’était le genre de règle social auquel il fallait se plier. La danse était quelque chose d’aussi vieux que l’humanité et avait toujours représenté un rite important dans toutes les sociétés, même primitive. C’était comme un reste de l’époque où on dansait pour appeler les dieux ou faire tomber la pluie, on dansait maintenant parce qu’on se sentait obligé de le faire ! Parce que c’était ainsi qu’on s’intégrait ! Après, il y avait toujours des imbéciles heureux de l’être qui aimaient ça, genre Maiden et sa clique, mais quoi qu’il arrive, Camille n’en ferait jamais parti. Il pouvait améliorer ses mouvements, faire des progrès techniques, mais il continuerait à trouver ça bête… si, si, même quand il aurait trouvé le grand amour ! Qu’il n’espérait pas trouver au demeurant, mais on s’éloigne du sujet après.

De fait, Camille était sincère lorsqu’il proposait à sa sœur adoptive de danser, à défaut d’être une proposition enthousiaste, elle était sincère. En effet, Camille se fichait comme d’une guigne des autres, mais pas de Nina, pas de leur image quand ils étaient tous les deux… Il ne voulait la priver de rien alors qu’elle avait déjà accepté de venir avec lui (et il devait bien admettre qu’il lui avait un peu forcé la main).

« Ce n’est pas mon activité préféré, mais on peut essayer. » Il lui tendit la main pour qu’elle la prenne et il fit signe à un membre du club journal de l’école de s’approcher, il lui chuchota « Prends une photo s’il te plaît, je te la paye. » Et il conduisit Nina sur la piste. « On enverra la photo à maman, ça lui fera plaisir. » Il fit quelques pas, faisant bien attention au rythme plus qu’à la musique et aussi (surtout) à ne pas marcher sur les pieds de sa sœur. Ils évoluèrent ainsi le temps d’une valse sorcière et Camille trouva que de son côté il ne s’en était pas trop mal tiré, il s’améliorait dans les mondanités ! Il alla ensuite cherché la photo, la payant (ne jamais sortir sans son argent ~~ne pas faire comme moi~~, ça sert toujours) et retournant vers sa sœur pour la lui montrer. Dès qu’elle prit la photo, il lui prit une assiette avec un assortiment de petits canapés (dans l’esprit de Camille, Nina a toujours faim, on ignore pourquoi !) et un verre de boisson fraîche. Il observa ensuite le cliché qui était très bien pris mais lui causa un léger pincement au cœur… La photo était très bien et ils étaient tous les deux très élègants, mais ils se ressemblaient si peu tous les deux qu’on voyait qu’ils n’étaient pas réellement frère et sœur… tout le drame de la vie de Camille sur une seule photo… Il s’abstint toutefois de le dire, se contentant d’un « Tiens, je t’ai apporté à manger. » Qui valait ce qu’il valait, soit pas grand-chose, si ce n’est une information inutile.

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[ Zeno Rowle - Hope Madrown ]

" La blonde typique pailletée et à froufrous roses ? Et ben ! C'est de l'insulte ça dis donc ! Non, mais franchement, tu croies que j'aurais pris n'importe qui comme ça dans mes bras ? Voyons, tu es la seule qui as le droit à cela. "

Un compliment ? Où ça ? Où ça ? Non, mais vous êtes jalouses ! Comme si cela pouvait être de ma faute si Zeno était tout gentil avec Hope (c'est pas comme s'il avait peur d'elle, ni comme si c'était moi qui écrivait ...), vous voulez que ce soit vous qui soit complimentée ? Mais, cela ne risque pas d'être facile, en fait, cela sera sûrement impossible, ce n'est pas que je veux casser vos délires ou quelque chose du genre, hein ... Mais avec Hope super possessive, cela va se révéler très très très difficile pour vous, c'est peut-être un peu trop "gros" pour vous, mais je vous assure, personne, ou pas grand monde, ne peux approcher notre jeune Zeno tant que Hope est dans les parages. C'est plutôt une scène assez comique lorsqu'une fille vient voir Zeno, Hope arrive comme une furie et fait en sorte de rester très proche, voir carrément collée à lui, pour bien montrer qu'il ne vaux mieux pas tenter une approche un peu trop 'romantique' à son goût. Personne ne doit piquer son cher Zeno. Mais bon, revenons au notre histoire de bal. Sinon nous risquerons d'y rester des heures sur ce sujet ...

" Mais dis donc, c'est que tu prendrais l'habitude, n'espère pas non plus que je t'emmène dans le château à bout de bras tous les jours, juste ce soir alors profites bien ... Et ne t'inquiètes pas, je ferait très attention à toi, tu ne risques pas de tomber, tant que je te tiendrais tu ne risquera rien. "

Evitant le sujet 'des groupies' avec soin, Zeno savait très bien que c'était le sujet qui fâchait et qu'il valait mieux ne même pas y faire allusion ne serait-ce qu'une seule fois, même un sous-entendu pouvait plomber l'ambiance. Prudence ... Toujours avec le sourire aux lèvres, il entra dans la Grande Salle, portant Hope dans ses bras tel un trésor fabuleux qu'il ne fallait pas abîmer, déjà plusieurs élèves se trouvaient là, certains au buffet en train de s'engloutir de la nourriture comme des goinfres et d'autres sur la piste de danse, mais ils étaient en retard ? Non, pourtant certains devaient être tellement pressés qu'ils étaient venus très tôt, voir beaucoup trop. S'approchant d'une table à deux chaises, Zeno annonça que c'était la fin du trajet, non qu'Hope était lourde, mais il n'était pas non plus Robocop capable de porter quelqu'un pendant des heures.

" Terminus ! Tout le monde descend ! "

Et voilà ! En deux, trois mouvements Zeno avait déposé Hope sur une des deux chaises et ne prit même pas la peine de s'asseoir en face d'elle pour le moment, il devait encore aller chercher de quoi manger et boire. Il valait mieux attendre pour aller danser, un mauvais pressentiment sur les attentions de la Lionne pour la partie "danse" de la soirée. Ben quoi ? Elles étaient bien propres les chaussures du Gryffondor, il ne fallait pas les abîmer ...

" Je vais chercher de quoi boire et manger, tu veux quelque chose en particulier ou je te prends un truc au pif ? "

[ Mots : 570 ]

SIBELLE

Sibelle n’avait pas de compagnon pour la fête de Noël mais elle devait y aller quand même puisque ça rapportait des points pour Serdaigle. Elle n’avait pas envie d’assister et surtout être belle en robe et bien coiffée. Mais quand il s’agit de points, elle allait quand même faire de bonne figure! Elle s’était levée de bonne heure le matin et déjà l’agitation était au comble dans le dortoir ou les filles s’arrachaient de la salle de bain. Elle se disait qu’elle attendrait le moment ou il aurait moins de monde.

Elle avait passé sa journée à se promener et à dessiner ce qu’elle vit autour d’elle, les feuilles mortes, les amoureux qui s’embrassent et autre qui lui semblait intéressant. Puis, quand elle trouva que le froid lui rongeait de partout décida de rentrer. Elle vit alors que certaines filles du matin était partie, elle en profita pour se doucher et se vêtir sa robe. Elle était en décolleté et bleu comme le ciel. Ça lui cachait les défauts et la robe modulait bien à son corps. Elle s’occupa par la suite de ses cheveux. Elle se mit à faire des frisous et une frange du côté. Elle se trouvait qu’elle avait réussie alors que c’était la première fois qu’elle se faisait faire. Elle mit alors ses souliers pour aller en parfaite harmonie avec sa robe. Elle était magnifique, surtout quand elle se mit à se maquiller pour ressembler en magnifique princesse. Elle se trouvait belle et en était heureuse.

Comme elle n’avait pas de partenaire, elle alla sans attendre à la grande salle. Elle descendit les marches tranquillement. Elle ne voulait pas se péter sa gueule dans les marches menant à la réception. Puis elle vit se faire poser une fleur sur sa robe. Elle sentait très bonne, ce qui annonça la soirée merveilleuse même sans accompagner. Elle avança et franchissait la porte. La vue de la grande salle était plus que magnifique, décorée pour l’occasion pour le temps des fêtes, on dirait que ce n’était pas la grande salle de tous les jours. Elle vit alors des tonnes de tables décoré avec les confettis de Noël. Une Orchestres avec les airs de Noël embaumait la pièce. Elle se dirigea alors vers une des tables libre et vit alors Zeno au loin avec une fille. Elle se dit alors que ça doit être elle sa petite amie. Elle trouvait alors très jolie et Zeno comme à l’habitude alla goinfrer à la table pour se prendre une assiette et une boisson. Elle prit une chaise et alla s’asseoir pour reposer ses jambes et elle tendit l’oreille sur la musique sur l’air de casse noisette. Elle se rappelait alors sa mère qui mettait cette chanson. Elle l’aimait beaucoup et lui rappelait beaucoup de souvenirs. Ce soir, ses pensés était pour sa mère qui est malade. Elle espérait qu’elle va un peu mieux aujourd’hui. Elle avait trainé sa sacoche qu’elle avait inséré un appareil photo. Elle voulait prendre un souvenir de cette soirée. Au moment même qu’elle avait sortie son kodak, elle vit Zeno revenir à sa place qu’elle le prit en photo. Il avait l’air sexy… Au moins, elle avait un souvenir de lui. Elle sourit en voyant son sourire. Déjà 3 mois qu’il lui avait aidé à sortir de son mutisme. Elle avait encore du chemin à faire mais elle allait réussir. Elle le savait très bien au fond d’elle.

Elle profitait pour écouter la musique, et vit les élèves et les professeurs sous un autre jour. Surtout pour les professeurs dont ils étaient magnifiques. Elle se laissait languir par cette douce mélodie et l’air joyeux du temps des fêtes pour apprécier la vie.

[614 Mots]

A sa grande surprise – qui n’en n’aurait pas été une, si Nina n’avait pas été si excitée par le bal, le monde, la musique et tout le reste – la demoiselle se vit proposer d’aller danser par Camille, alors qu’elle pensait qu’il n’aimait pas ça. Du reste, c’était sans doute vrai – elle pensait le lui avoir entendu dire plusieurs fois depuis qu’ils étaient à Poudlard, et le sous-entendait bien en ce moment même – mais les actes de son frère adoptif ne s’expliquaient pas seulement par le fait qu’il aimait ou non quelque chose. C’était bien plus complexe et la blonde avait depuis longtemps arrêté de chercher seule les raisons qui pouvaient le pousser à agir. Loin de moi l’envie de dire qu’elle le considérait comme fou, ce qui est évidemment faux : elle acceptait juste le fait qu’ils n’avaient pas les mêmes façons de penser et d’agir. En tout cas, la lionne ne pouvait refuser la main et la danse que lui proposait son frère.

Un journaliste du Hibou Bavard s’approcha et les prit en photo, ce qui serait effectivement un beau souvenir pour elle et quelque chose qui ferait plaisir à leur mère. Puis les deux jeunes gens se dirigèrent effectivement sur la piste de danse. Nina n’avait plus dansé depuis un an, du moins pas comme ça, pas dans un contexte de bal, mais elle pensait bien pouvoir se débrouiller pour donner la mesure à Camille, à qui tout réussissait de toute façon. Elle n’avait qu’à faire ce qu’elle pouvait pour qu’ils ne paraissent pas ridicules, ce qui était largement à sa hauteur. Il faut aussi préciser que dans certains domaines – et quand elle devait se comparer à son frère – Nina manquait parfois de confiance en elle. Même si cela n’apparaissait pas au grand jour, la demoiselle sentait ce vide, caché et ressortant de temps en temps aux frontières de son cœur.

Et effectivement, les deux Moreau s’en tirèrent bien, vu leur peu d’expérience, au moins une chose qu’ils partageaient en dehors de leur famille. Une fois la valse terminée, Nina se laissa encore guidée par Camille jusqu’aux tables. Il l’abandonna quelques secondes, le temps d’aller chercher la photo, qu’il lui présenta ensuite. La demoiselle s’en saisit, toute émerveillée qu’elle était. Cela faisait longtemps qu’on avait plus prit un aussi beau clichés d’eux deux. Inutile donc de dire qu’elle en était très contente.

- Maman sera contente.

Camille, en véritable cavalier qu’il restait depuis tout à l’heure, lui présenta ensuite une assiette, contre laquelle elle échangea la photo :

- Merci. Garde-là, ça vaut mieux, je sais pas comment on la retrouvera demain, sinon.

Nina avait dit ça en riant, mais elle savait combien c’était vrai. Camille était bien plus soigneux qu’elle, qui était capable d’oublier où elle avait mis le précieux cliché, et donc de s’asseoir dessus, ce qui serait plus que dommageable. Bref, tout portait à penser que la photo serait mieux avec son frère qu’avec elle.

En attendant autre chose, Nina s’assit avec l’assiette dans une main, un canapé dans l’autre. Elle n’oublia cependant pas les bonnes manières qui évitent d’être la cible d’insulte les lendemains de grands évènements et prenait garde à ne pas se jeter comme une folle sur la nourriture, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Et puis elle tenait le plat à disposition de Camille, quand même.

- Hugh est ici, tu crois ?

Ce n’était peut être pas le moment d’évoque le sujet, d’autant qu’ils étaient là, tous les deux, mais ils étaient tous trois de la même famille, ça ne devrait donc pas étonner le jeune homme que Nina évoque le troisième membre de la famille présent à Poudlard. Ca n’était pas comme si Camille était son amoureux, ou même un ami : il était son frère, et donc ils se comprenaient mieux que personne.

[638 mots]

[CAVALERIE]
[TOUS COMPTES]

Damon n’était qu’à moitié convaincu par les dires de la belle demoiselle d’origine Russe… Elle-même valait assurément bien mieux qu’une tapisserie, mais pour son cas particulier à lui, il n’en n’était que guère convaincu (pour ne pas dire pas du tout convaincu en réalité, mais il préfrait ne pas vexer sa jeune amie *bien qu’en soit, il n’ait jamais vu la belle Charisma se vexer un jour !*). Bref, tout ça pour dire qu’il n’était pas vraiment dans le trip ‘je suis un super bon danseur’ ce soir là (et par extension, il n’avait jamais de trip mégalo, mais plutôt à tendance diminutif, mais ceci est une autre histoire que nous traitons progressivement ^^).

La remarque de sa jeune amie sur son costume le fit virer au rouge pivoine en moins de temps qu’il n’en faut pour dire : ‘attention, jus de fruit tâchant à une heure !’. C’est donc très embarrassé que le sorcier baissa les yeux sur sa tenue qui le mettait vraiment trèèèès mal à l’aise.

« Et bien, en fait… je… Mon costume noir que j’avais avant est maintenant trop petit… Et eu… ben Asher m’a donné le sien… mais ben… pour la taille… Il n’y avait que lui…. Donc voilà… mais je vais devoir éviter le buffet, c’est sûr ~~puisqu’on refuse toujours de m’apprendre à tenir une petite cuillère !~~ »

Finalement, les sorciers s’avancèrent sur la piste de danse (mais pas trop dans la lumière du côté de Damon, c’était en tout cas, ce qu’il préférait éviter (après avec Charisma on ne pouvait être sûr de rien, évidemment…). Le temps passa et les discussions s’enchaînèrent l’air de rien. Puis l’heure de clôture approcha et il fut temps pour tous les danseurs (et non danseurs optionnellement) de cesser d’occuper la Grande salle et de rejoindre leurs salles communes et (par extension) dortoirs respectifs.

Adressant un sourire à sa ~~cheftaine en chef *oui on accentue le tout avec pesanteur de préférence~~, Damon n’osa pas lui donner un baiser (pas même un baise main, cela semblait tellement déplacé (te il se sentirait tellement bête !), aussi se contenta-t-il d’un regard très doux et étincelant de bonheur, à l’égard de la belle sorcière :

« Bonne nuit, Carry. On se voit demain… »

Un dernier petit sourire et tous deux durent se séparer. La brune montant les escaliers menant à la tour, tandis que Damon bifurquait vers son tableau de grosse dame…

FIN POU DAMON

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