Cours 1 - La Caducée de Mercure

La rentrée, oui, voilà, c’était la rentrée. Edric Harris, jeune professeur de botanique depuis un an connaissait désormais chaque moment clé d’une année scolaire et la rentrée campait incontestablement la pole position. Surtout lorsqu’on la célébrait aussi bien qu’à Poudlard : autour d’un diner convivial où se mélangeaient rires et discussions animées sur les vacances d’été des uns et des autres. Edric, pour sa part, avait eu la chance de voyager au mois d’Août aux Etats-Unis, un pays qu’il trouvait fort attrayant et qu’il redécouvrait à chaque fois qu’il s’y rendait. Il y avait notamment suivi un stage très intéressant sur la botanique sorcière et avait fait la connaissance de jeune gens sorciers qui, comme lui, débutaient dans le domaine du professorat. Mais il avait aussi profité de ces deux longs mois pour préparer à la perfection ces chères serres à accueillir les élèves, avec l’aide louable de cette incontournable Pomona Chourave. Entre autres, il s’était plu ~~(façon de parler)~~ à les nettoyer pour qu’elles retrouvent l’aspect chaleureux dont elles manquaient depuis déjà un bon moment. Ajoutez à ce grand nettoyage quelques sorties à siroter des verres entre collègues, et vous saurez en détail en quoi avait consisté l’été palpitant de ce cher Edric.
Nous étions Lundi, le banquet de rentrée de la veille s’était agréablement bien déroulé, comme toujours, et il était temps que les cours commencent. Edric, qui avait déposé une requête concernant ses horaires, était satisfait de voir que son emploi du temps avait subi d’importantes modifications : en l’occurrence, il commençait ses classes le lundi au lieu du jeudi, et finissait donc sa semaine plus tôt. Il n’y avait donc vraiment rien qui pouvait gâcher cette reprise, d’autant que le cours qu’il tiendrait aujourd’hui promettait d’être animé. Effectivement, en parcourant des yeux la serre numéro 8, on y voyait outre une propreté renversante de grandes plantes accrochées aux murs dont les fleurs parfumaient les lieux avec une agréable odeur de fraicheur. Celles-ci feraient l’objet du cours d’aujourd’hui et plairaient incontestablement même aux élèves les moins intéressés en herbologie.

*driiiiiiiiiiiiing*, la cloche sonna et ne tarda pas à faire vibrer les tympans de notre jeune professeur, qui était assis à son bureau, tout impatient d’accueillir ses futurs élèves. Comme toujours, sa seule angoisse venait du fait que les élèves puissent se perdre dans le jardin des serres, ce qui était parfaitement compréhensible lorsqu’on en connaissait la superficie du lieu – et croyez bien que même Edric pouvait s’y perdre. Heureusement, les années supérieures perpétuaient généralement la tradition et aidaient les nouveaux à trouver leur chemin comme leurs prédécesseurs l’avaient fait pour eux. Ainsi, les élèves ne tardèrent pas à rentrer et à s’installer dans la salle de classe, qui se remplit rapidement jusqu’à ce qu’un dernier élève ferme la porte derrière lui. Edric laissa les derniers bavardages se dissiper puis pris la parole comme à l’accoutumée pour se présenter.

« Bonjour à tous, je vous souhaite la bienvenue en classe de Botanique. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je m’appelle Edric Harris, j’ai vingt et un ans, et j’enseigne à Poudlard depuis un an. N’oubliez pas que même si je suis votre professeur, je n’en reste pas moins une personne qui est avant tout là pour vous apprendre et à surmonter la difficulté. N’ayez donc aucune gêne à venir me parler, à mes poser des questions, si futiles soient-elles, pendant les cours ou même n’importe quand, je reste à votre entière disposition. Sur ce, je vous souhaite à tous une agréable année scolaire qui, je l’espère, sera synonyme de réussite et de bonnes nouvelles pour vous tous. » Il acheva son discours d’une sourire qui fut, à sa surprise, partagé par la majorité des élèves. Il ne tarda pas à reprendre la parole : « Bien, je pense qu’il est temps de commencer le programme. Cette année, le thème porte sur ce que les herbologistes appellent les plantes célestes. Ce sont des plantes très rares aux fortes propriétés magiques, chacune étant prénommée selon une planète de notre système solaire. J’espère pouvoir vous convaincre de leur importance dans notre monde sorcier en testant nous-même l’étendue de leurs propriétés. Voilà, j’ai donc décidé de commencé par une plante amusante, qui se trouve juste derrière-vous. Elle s’appelle la Passiflore Bleue, mais on la trouve plus communément sous le nom de Caducée de Mercure, par analogie avec le symbole de la planète. C’est une plante qu’on pourrait qualifier de très protectrice, qui ne se laisse pas attaquer si facilement. C’est plutôt dur à croire, mais laissez-moi vous montrer »

Le jeune homme se leva puis se dirigea au fond de la salle. Il fit enfin signe au élèves de lui rejoindre, pour commencer la démonstration. Il reprit la parole « L’idéal serait que vous vous disposiez en rangée et que chacun tienne la main de ses voisins » Les élèves s’exécutèrent, Edric se place à gauche de la rangée et tendit sa main droite à une jeune fille qui la saisit, non sans gêne « Très bien, maintenant je vais vous montrer comment se défend cette petite chose. Je demande juste aux plus sensibles d’entre vous d’essayer de tenir le coup, je vais essayer d’être assez rapide. Prêts ? » Il se pencha pour voir comment les élèves réagissaient et tous semblaient plutôt prêts à découvrir ce qui les attendait. Edric attrapa sa baguette dans sa poche droite, et puis la brandit d’un geste vif vers la plante. On vit une large boule de feu sortir de la baguette se diriger vers la Passiflore, au plus grand étonnement de certains élèves. Puis, lorsque le projectile arriva à proximité de la plante, celle-ci se mit à bouger ce qui eut pour effet de renvoyer la balle à son propriétaire. Effectivement, la boule avait fait demi-tour et se dirigeait désormais vers la rangée d’élèves, à toute vitesse. « Pas de panique, vous ne craigniez rien » s’écria Edric en sentant la main qui tenait la sienne trembler. La boule finit par s’écraser violemment sur le sol et se changea en un immense mur de flammes qui encerclait Edric et ses élèves. « Voilà ce qu’on obtient quand on cherche du mal à cette petite chose. Maintenant, lâchez-vous les mains, et inclinez-vous. » Les élèves, partagés entre la peur et l’incompréhension, ne se firent pas prier, et s’inclinèrent devant le mur de flammes à l’exemple de leur enseignant. Soudain, tout s’arrêta. Le mûr avait disparu, les flammes s’étaient brutalement dissipées, sans que rien ne vienne les étouffer. Même si Edric s’y attendait, c’était toujours aussi étonnant d’en faire l’expérience.

« Vous l’avez donc sans doute compris, c’est la plante qui nous a ainsi piégés, nous qui avions essayé de troublé sa tranquillité. J’espère que cette expérience vous aura plu, car vous allez vous-même la refaire par groupe. Gardez le lien avec votre partenaire est le plus important. Maintenant à vous de trouver quelle arme utiliser contre la Caducée. Toutes les consignes sont expliquées dans les fascicules qui se trouvent sur vos tables. Voilà, à vos postes. »

Edric regagna sa place, tandis que les élèves, encore sous le choc, s’installaient par groupe pour commencer les manipulations…

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- Retrouvez le résumé de cours avec les consignes de TP dans le sujet « documents de cours »
- Le cours reste ouvert jusqu’au 12/02/11, vous avez donc jusqu’à cette date-là pour achever les manipulations
- Un QCM rapide a aussi été posté, libre à vous de le faire – même date limite que pour les TP, réponses à envoyer par MP.
- Un travail écrit sera sans doute ajouté entre temps (durée pour le faire = trois semaines/un mois), les participants au cours seront prévus en temps.
- Pour toute question, contactez-moi par MP.
- Bonne chance à tous !

Son sac sur l’épaule, Eva-Rose sortit du château en ce premier lundi de l’année encore ensoleillé pour se rendre à son premier cours de botanique, matière qui, si elle n’était pas des plus importantes pour tout le monde, l’intéressait beaucoup, et d’autant plus que la demoiselle ne savait pas du tout ce qu’elle voulait faire une fois qu’elle serait sortie de Poudlard, bien qu’elle soit sûre qu’il n’y avait que peu de chances que cela ait à voir avec les plantes, non qu’elle ne les aimât pas, mais plutôt parce que la rouquine ne se voyait pas botaniste. Encore que, si jamais elle se lançait dans l’invention de potions magiques, ce qu’il lui arrivait parfois de souhaiter, la connaissance parfaite des plantes et de leurs effets ne pourrait que l’aider. De toute façon, elle n’en était pas là, puisqu’il lui restait encore deux ans à étudier au collège de sorcellerie, ce qui n’était pas rien, même si le temps passait parfois incroyablement vite. Dire qu’elle se souvenait encore du moment où elle avait posé le Choixpeau sur sa tête, et qu’elle avait été envoyée à Poufsouffle, maison dont elle était désormais l’une des préfètes, ce qui ne manquait pas de l’effrayer un peu, la demoiselle n’était toujours pas sûre d’avoir bien fait d’accepter le poste.

C’est donc pleine de questions qu’Eva-Rose se dirigeait vers les serres où devait avoir ce premier cours de botanique, dispensé par le professeur Harris, qui était d’ailleurs incroyablement jeune et beau garçon, ce qui était plutôt rare dans le corps professoral, même si celui-ci avait considérablement rajeunis depuis la chute de Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom, avec l’arrivée des professeurs Broome, Bergamote, Rowle (celle-ci avait-elle un lien de parenté avec Zeno ? Il faudrait que la rouquine pense à lui demander !) et Harris, justement, et seuls restaient de la vieille génération, celle en place quand la Poufsouffle entrait en première année, Septima Vector à l’arithmancie et Flitwick aux sortilèges, ainsi que, bien sûr, McGonagall, qui gardait la métamorphose en même temps que son poste de directrice, du moins en attendant de trouver une remplaçante digne du meilleur collège de sorcellerie de Grande Bretagne, ainsi que l’affirmait la réputation que Poudlard avait su maintenir au cours des siècles, et même durant les terribles évènements qu’avait traversé le monde de la sorcellerie, et dont plusieurs élèves de l’école avaient eu à souffrir. Combien parmi ses camarades, ou parmi les premières années qui venaient d’arriver, avaient perdu un frère, une sœur, voire des parents sous les attaques horribles des serviteurs du mage noir ? Tout cela commençait à sembler loin, trois ans déjà étaient passés, mais ceux qui avaient vu mourir des membres de leur famille ne l’oublieraient sans doute jamais.

Enfin, Eva-Rose arriva au serres, ou aucun autre élève n’était encore arrivé, et cela bien qu’elle n’eût pas particulièrement accéléré le pas : la jeune sorcière ne s’était pas pressée, sachant qu’elle n’était bien entendu pas en retard, aussi avait-elle pensé qu’elle ne serait pas la première, mais enfin, cela ne la gênait pas. Il suffisait d’attendre que les autres arrivent, ce qui ne tarderait sans doute pas, puisqu’aucun professeur n’aimait que ses élèves soient en retard, ce qui était somme toute logique. Toujours aussi timide – encore plus avec Harris qui, comme je l’ai dit, était sacrément beau, du moins, à son avis, Eva-Rose baissa la tête après avoir marmonné un faible mais audible « Bonjour », puis alla s’asseoir, pas tout devant, ni au fond, mais juste au milieu, histoire qu’elle ne se fasse pas plus remarquer que par le fait d’être arrivée la première ce qui, notons le, n’était déjà pas si mal. Pourtant, la rouquine, détestait cela, pour la raison que je viens d’évoquer. Pour ce qui était de l’image qu’elle avait auprès des professeurs grâce à ça, elle s’en fichait un peu, préférant compter sur ses résultats lors des contrôles et examens, rarement sanctionnés par une mauvaise note.

Une fois que la classe se fut remplie, le professeur fit les présentations – surtout pour les premières années – et commis ce qui sembla à Eva-Rose être une grosse erreur, lorsqu’il donna son âge, il était très jeune, je l’ai déjà dit, et précisa que ce n’était que sa deuxième année en tant que professeur. Cela n’était pas méconnu, les élèves sachant quand même qui ils avaient en face d’eux, mais la rouquine pensait que le crier haut et fort n’était pas forcément bon pour s’attirer la confiance des élèves les plus vieux, bien qu’Harris ne semblât pas avoir de problèmes de ce côté. Et puis, après tout, ce n’était pas son affaire, puisqu’elle n’était pas professeur, et s’il était là, c’est qu’on avait jugé qu’il était apte à l’enseignement. D’ailleurs, Eva-Rose n’avait rien à lui reprocher, et ses cours excellents comptaient pour une bonne part dans la note tout aussi excellente qu’elle avait reçus aux BUSEs dans cette matière. La leçon du jour semblait d’ailleurs fort intéressante : si la demoiselle avait déjà lu quelques trucs sur les plantes célestes, elle n’avait jamais pu les étudier, ce serait donc sa première fois, et elle n’allait pas s’en plaindre. Elle écouta donc avec attention les instructions du professeur Harris, saisit la main des élèves qui l’encadraient, et assista comme les autres au mur de feu qui se matérialisa devant eux après l’attaque du professeur contre la plante. Impressionnant, ça l’était, à n’en pas douter, malgré tout ce qu’il avait été donné de voir à la jeune sorcière depuis le début de sa scolarité. Il était indéniable qu’elle avait encore beaucoup à apprendre.

Il fallut ensuite se mettre par groupe, ce qui était plus gênant : Eva-Rose ne savait pas vers qui se tourner, et comme elle-même ne ferait sans doute pas le premier pas – à moins qu’une de ses proches amies se trouve seule, ou une première année, elle n’avait pas peur de leur parler, à ceux-là. En retrait, elle attendit donc que les binômes se forment, se plaisant à aviser une fois que ceux qui se connaissaient se soient retrouvés, la meilleure solution pour ne pas essuyer de refus. Non que la rouquine eût particulièrement peur de se voir dire « non », mais plutôt, elle ne voulait pas parler pour rien, c'est-à-dire pour rester finalement seule. Et puis, aller seule demander à quelqu’un de travailler avec elle, ce serait quand même faire le premier pas, et il est bien connu que ce n’était pas le fort de la Poufsouffle.

C’était une magnifique journée pour avoir son premier cours de botanique. La jeune adolescente était enthousiaste à l’idée être avec des nouvelles plantes. C’était pour elle une véritable passion. Sa mère lui avait montré rapidement comment s’occupé de plante. Bon c’était généralement, des plantes non magique puisqu’à l’époque elle vivait parmi les moldus. Lorsqu’en première année, elle avait découvert un autre aspect des plantes, elle était devenue intenable. Elle était comme un enfant énervé à la vieille d’une tempête de neige. Donc ce matin là, la jeune lionne prit le temps de se faire une natte. Vu qu’elle avait les cheveux très long, c’était une certaine sécurité. Elle faisait souvent une tresse avec ses cheveux. Lorsqu’elle arriva tout heureuse et enjoué, elle réalisa qu’elle était la deuxième. Étant son cours préféré, elle aimait arriver d’avance. La jeune fille qui était déjà arrivé, elle l’avait déjà vu quelque part. La toute première fois qu’elle l’avait rencontré c’était lorsqu’elle c’était rendu à la bibliothèque pour y faire un devoir sur les adventices (les mauvaises herbes ^^). Bref c’était Eva-Rose qui avait le livre dont elle avait besoin. Sans Maybel qu’elle venait de rencontré, ça lui aurait pris un temps fou. Donc en toute politesse, elle salua le professeur. Qu’elle reconnue facilement puisqu’il ne portait pas le même uniforme.

- Bonjour Monsieur.

Par chance, Estelle était encore trop jeune pour être attiré par le physique des garçons, sinon elle aurait le béguin comme bien d’autre jeune fille. Car, il était mignon le nouveau professeur. Enfin, c’était un professeur dans la catégorie des ‘’ Tout Frais’, tout neuf ‘’. En gros, c’était toujours amusant d’avoir un nouveau professeur – pas qu’elle n’aimait pas le professeur Chourave. (Elle l’adorait en fait) Lorsqu’elle apprit le sujet du cours, jamais elle n’avait entendu parler de plante céleste. « Mais c’est quoi une plante céleste » pensa la future botanique. Car, il était presque certain qu’aille dans cette voix pour son futur. En gros, elle écouta attentivement pour ne rien manqué. Lors que le charmant professeur (car il était sympathique jusqu’à maintenant) la petite lionne apprit que c’était une Passiflore Bleue, communément appelé la Caducée de Mercure. Il y avait plein de question que circulait en elle « Quel est le nom latin, son genre, qu’elle famille… »
Bon elle en avait des genre de question pour une enfant de treize ans, mais c’était a cause de sa mère qui lui avait parlé des familles des plantes, des noms latins etc. Lorsqu’il demanda de prendre la main des autres élèves, Estelle n’hésita aucunement. La fillette prit la main d’élève qu’elle ne connaissait pas et lorsque début l’expérience, elle sursauta lorsque les flammes les entourèrent. Il y avait de quoi! Puis la voix du professeur rassura le groupe et ordonna de se lâché les mains et de s’incliné. Malgré tout son incertitude, la lionne obéie au professeur de botanique. Puis aussi rapidement que c’était apparu, tout disparu. Ensuite, Estelle se devait de se mettre en équipe. Pourquoi pas, la jeune fille qui avait prêté le livre sur les adventices? Elle s’approcha de la rouquine puis :

- Bonjour, est-ce que nous pouvons faire équipe?

Ce jour là, Carole-Anne s'était levée bien à l'heure (n'oubliant pas de régler son réveil magique et se réveillant même trois fois pour vérifier que le sortilège était bien enclenché...).
Elle se réveilla encore une fois avant son réveil et fut donc d'excellente humeur!
Elle descendit dans la grande salle, son horaire dans une main et les bouquins servant aux premiers cours de la journée dans l'autre. Elle alla s'installer à la table des Serdaigles. Il y avait très peu d'élèves et la plupart était assez jeunes (sa mère lui avait raconté que les ados mangeaient généralement moins le matin ce qui n'était pas une bonne chose pour leur croissance... Carole-Anne préférait donc suivre les conseils de sa mère, vu sa petite taille, et puis de toute façon, le petit-déjeuner était le repas qu'elle n'aurait manqué pour rien au monde!)
Elle regarda son horaire. Aujourd'hui, elle commencerait par le cours de Botanique. Elle avait hâte d'y être: d'après la grande majorité des filles, le nouveau prof était atrocement sexy. Cette nouvelle la mit d'encore meilleur humeur et elle décida même de se resservir une grande tasse de thé pour être en forme (à la place de son habituel jus d'orange).
Après avoir lu le chapitre qu'elle avait déjà étudié la veille pour le cours de défense contre les forces du mal qu'elle aurait après botanique, la petite Serdaigle se leva pour aller prendre une douche (après tout, elle était encore en pyjama) puis alla en classe bien à l'heure.
Elle décida de se mettre au ton premier rang pour pouvoir bien voir le prof (et au passage être attentive au cours). En effet, ce type n'était pas un sorcier banal: les autres sorcières avaient raison de faire courir cette rumeur...

Ensuite, le prof demanda à tous les élèves de se donner la main (et il expliqua au passage quelques formalités à propos de plantes célestes... mais Carole-Anne était un peu trop absorbée par la beauté du prof que pour écouter vraiment). Par chance, elle se retrouva juste à côté du prof et elle lui donna la main sans se faire prier.
Toujours dans sa rêverie, regardant un peu dans le vide, elle ne comprit pas tout de suite ce qui lui arriva, ou plutôt ce qui leur arrivait à tous.
Une grosse boule de feu s'attaquait à eux... puis se transforma en mur de feu.
Carole-Anne tremblait comme une feuille morte et avait complètement oublié la main du prof qu'elle serrait de toutes ses forces, tremblante.

"Je vais mourir" se dit-elle un instant. Puis le prof leur dit qu'il ne fallait pas s'inquiéter... elle se rappela alors sa présence et se dit qu'après tout elle ne risquait rien tant qu'il était là!
Il n'empêche que lorsque tout fut fini, elle était encore un peu sous le choc et ne daignait pas lâcher la main du prof. Finalement, lorsque les élèves s'agitèrent pour trouver un coéquipier, Carole-Anne lui lâcha enfin la main et regarda la classe perplexe. Puis elle chercha quelqu'un mais tout le monde était déjà avec un camarade. Elle alla donc vers le prof.

"Euh, excusez moi... mais je suis toute seule"

On le savait, depuis que son professeur préféré était passée directrice de l'école, Roman Jones avait imaginé dans sa petite tête fertile de Poufsouffle, le plus grand complot de tous les temps (et son instinct de journaliste le trompait ~~tout le temps~~ rarement). Il ne fallait pas être sortit du département de la justice magique du ministère pour comprendre que depuis toutes ses années, Minerva McGonagall avait attendu dans l'ombre du professeur Dumbledore un évènement tragique qui lui aurait permis de prendre sa place – de préférence la mort du dis directeur. C'était à présent chose faite et maintenant qu'elle avait le pouvoir, elle n'hésitait pas à favoriser l'ancienne maison dont elle était directrice, à savoir Gryffondor. A y être, autant utiliser les pouvoirs qu'on possédait, n'est-ce pas ?

Roman avait donc transferré tout son respect aux vrais professeurs de Poudlard – ceux qui le méritaient - ceux qui ne favorisaient personne et qui n'avaient pas peur de donner des cours extraordinaires tout en récompensant généreusement les 4 maisons en parts égales. Le professeur Chourave, Flitwick et Harris faisaient partis de ses professeurs là.

Ce jour là, Roman avait cours de botanique et comme à chaque fois, il était plus impatient que jamais. La botanique, de base, il adorait, mais alors avec un professeur révolutionnaire comme Edric Harris, les cours dépotaient vraiment. Le peu de choses qu'on aurait pu reprocher au professeur Chourave, le professeur Harris l'avait arrangé, mais en mille fois mieux. Dire qu'il avait donné un coup de neuf à la matière aurait été un euphémisme, il l'avait littéralement transformée. Et si on en jugeait par l'apparence des locaux d'herbologie, les serres aussi, avaient été transformées...

« Ah oui ! Effectivement, on m'avait parlé d'un changement, mais c'était au-délà de ça, là... Whaw ! Bonjour professeur Harris ! »

Roman gratifia son ~~nouveau professeur préféré~~ enseignant tout en admirant la luminosité des lieux. Franchement, Roman n'avait jamais vu les serres ainsi et il n'aurait en réalité même jamais cru les voir un jour comme ça. Du grand art, c'était du grand art ! Les lieux retrouvaient toutes leur beauté d'antant, et pourtant croyez bien que le préfet des Poufsouffle adorait déjà les lieux avant.

« Mais... Oh ! C'est une Passiflore bleue ! C'est bien une Passiflore bleue, professeur ?! »

Non, Roman n'était pas le genre d'élève qui adorait fayoter, à vrai dire, il était d'ordinaire plutôt réservé en cours. Mais la botanique, c'était sa passion, à tel point qu'il pouvait plonger dans un livre de plantes amérindiennes et y rester de longues minutes dedans. Ce n'était pas pour rien si depuis sa 3ème année il passait son temps libre à s'occuper d'un Voltiflor (et depuis l'an dernier, d'un Figuier Abyssinien), après tout...

Subjugué par la beauté de la plante, Roman ne put s'empêcher de rester quelques secondes admiratif de ce superbe végétal qui englobait presque toute la serre. Franchement, oser faire venir une Passiflore bleue dans une serre de Poudlard, c'était osé ! Roman était presque sûr que le professeur Chourave ne l'aurait pas fait, du temps où elle était professeur de botanique (elle devait craindre ce qui pourrait arriver à ses élèves), mais à vrai dire, elle ne l'avait pas fait. Les faits étaient là. La nouvelle génération, n'avait pas que du mauvais, loin de là.

Les élèves arrivèrent ensuite au fur et à mesure et le cours put commencer. Le professeur Harris décida de débuter le cours par une démonstration, démonstration que Roman trouva remarquable. Franchement, comment ne pouvait-on pas aimer les plantes quand on voyait de quoi elles étaient capables ? Enfin, à lui du moins, ça lui paraissait incompréhensible d'entendre des "Oh non, la botanique c'est nul". Ça leur était pas venu à l'esprit, que les nuls, c'étaient eux ? Tss, franchement !

Vint ensuite le tour de se mettre en binôme pour éxécuter l'expérience. Roman aurait pu choisir Annagovia qui n'était pas très loin de lui, ou même Kayliah et Ophélia qui le touchaient presque (mais il évitait généralement ses camarades les plus proches, parce qu'il les voyait assez en dehors des cours), mais il vit qu'une petite première année – une des siennes, une à lui – Louise, n'en menait pas large. Et connaissant le personnage, il savait que son stress ne se calmerait pas si elle n'était pas mise en confiance. Qui mieux que Roman pouvait mettre quelqu'un en confiance en cours de botanique ? Je vous le demande ! Le préfet s'approcha donc de la petite fille, bien décidé à la prendre sous son aile.

Tout-premier-cours-du-monde-entier-de-botanique-de-Pandore-McAllister ! Aha ! The D-day, c'était aujourd'hui ! Pandore attendait la botanique avec un peu plus d'impatience que pour les autres cours, à vrai dire. D'un parce qu'il était de réputation que le Poufsouffle aimait la botanique, et ce en dehors du fait que la directrice de sa maison en soit le professeur. C'était la matière préférée de son père, aussi. Et en plus de ça, Noreen lui avait tellement monté le haricot pour qu'elle soit la meilleure dans la matière que Pandore avait finit par croire que la matière était soit, super facile, ou bien que les bonnes dispositions à l'herbologie étaient génétiques. Dans les deux cas, elle n'avait pas le choix : elle devait être bonne. Dans les deux cas Pandore devait aimer la botanique.

Par chance, la jeune fille (à qui l'on forçait beaucoup la main, décidément !), avait ouvert son livre de botanique bien avant la rentrée et avait été estomaquée de ce qu'elle y avait lu. Pourquoi chez eux ils n'avaient que de simples géraniums ordinaires, hein ?! Non parce que les plantes du livres étaient vraiment trop cools quoi ! Elles avaient plein de propriétés magiques extraordinaires, étaient parfois dangereuses, mais étaient surtout tout le temps, incroyablement originales. Il lui tardait de les rencontrer ! Vous l'aurez compris, même sans qu'on la force, Pandore adorait déjà la botanique.

Quand elle arriva dans les serres, elle ne put remarquer le changement que les années supérieures furent enchantés de voir. Non pour elle, une serre en verre à travers lesquels on voyait, c'était tout à fait normal. Les lieux en tout cas étaient très lumineux, très fleuris, très verts et très chaleureux. Elle se voyait dans la serre de son grand-père, et elle aimait ça. C'était convivial et on s'y sentait immédiatement bien, elle n'en demandait pas plus pour un cours qui n'avait pas lieu dans une salle de classe habituelle.

Quand Pandore vit le professeur, elle fut dans un premier temps surprise de voir qu'il était très jeune, presque comme un des plus vieux élèves de l'école. Ça sautait bien évidemment aux yeux quand on avait vu auparavant le professeur McGonagall, Flitwick ou encore carrément le professeur Binns qui lui était tellement vieux que son fantôme trainait encore dans l'école. Mais il avait l'air plutôt sympathique, ce qui rassura bien la jeune Irlandaise. Son préfet lui avait dit la veille que le professeur Chourave ne donnait plus de cours de botanique, ainsi Pandore n'avait pas été surprise de ne pas voir sa directrice de maison dans les serres, dont ses proches lui parlaient depuis qu'elle était toute petite.

« Bonjour professeur ! »

Hormis ça, Pandore ne la ramènerait pas. Elle était un peu timide pour ce premier cours, ne sachant pas trop ce qu'il ne fallait pas toucher. Dans la doute, elle préféra se regrouper là où il y'avait le plus de monde. Le professeur ne mit pas longtemps à se présenter et Pandore en fut soulagée. Il les entraîna ensuite à la démonstration tant attendue. Pandore regarda, prit la main de ses voisins, observa, fut littéralement époustoufflée, salua la plante en se penchant vers l'avant et ne la quitta plus des yeux quand tout le monde s'éparpillait. Oh la la, vite, elle voulait recommencer ! La jeune fille n'osa toutefois pas aller vers quelqu'un et quand elle vut que Louise partait en duo avec Roman, elle se sentit un peu esseulée. Pitié, que quelqu'un de plus grand lui propose de se mettre en binôme avec elle, elle avait tellement hate de faire un essaie avec la Passiflore bleue, elle aussi !

Estelle toute énervé après la réponse favorable de la préfète de Poufsouffle, elle choisit un coin a part pour la pratique. La rousse la suivit timidement. La lionne ramassa le document laissé par le professeur, elle l’ouvrit pour en découvrir le contenu. Elle se sentait d’attaque et l’imagination de la Canadienne roulait à cent mille à heure. C’était une plante mystérieuse et se demandait si la Passiflore moldu et la Passiflore bleue était la même plante ou une cousine éloigné. Se devait de posé la question à son enseignant. Comme une première de classe, elle leva aussitôt la main. Eva-Rose qui probablement mal-à l’aile devant l’énergie de la lionne ne dit rien. « Monsieur Harris, est-ce que cette Passiflore est la même plante que celle qu’on retrouve souvent dans les serres des moldus. Est-ce que son nom latin est Passiflora? Quel est le genre et espèce de la Caducée de Mercure? » Il va s’en dire que le jeune professeur Harris répondit aux multiples questions botaniques de la jeune lionne. Une future passionnée en herbe? La future enseignante de botanique? Seule le temps répondra à ses nombreuses questions existentielles.

Bref, de nouveau seul avec mademoiselle Watter, l’expérience pouvait enfin commencé. Eva-Rose avec une voix remplis de douceur proposa d’attaqué la plante ensemble avec un sortilège de Pétrification. L’idée était donne selon la jeune lionne mais avant d’accepté haut là main, la lionne émis son hypothèse « Cette plante utilise l’illusion pour manipulé ses victimes et si nous en faisons autant, ou avec un sortilège de rêve? Ça pourrait-être une bonne idée non? » L’idée de la rouge et or, quoi que folle plus à Eva-Rose. Malheureusement, Estelle ne connaissait aucune formule de se genre. Par chance, elle était avec une sixième année. Toujours utile d’être avec quelqu’un de plus âge que soit. La Poufsouffle et la Gryffondor s’approcha de la plante. Estelle prit la main gauche d’Eva-Rose et à trois, les deux jeunes filles levèrent leur baguette magique. «1, 2, 3» La sixième année prononça la formule inconnue pour la troisième année. Malgré le grand courage qui sommeillait dans le cœur d’Estelle, la lionne tremblait de la tête jusqu’au pied. Elle avait se nœud au creux du ventre qui est typique lorsqu’on croire le garçon de notre vie ou était-ce plutôt celle de la peur? Ce qui se produit déboussola la jeune adolescente avec un mauvais souvenir à l’esprit…

***

… Il suffit de cessez d’y croire un seule seconde pour que le rêve se brise en mille morceaux …

Elle se tenait devant la forêt qui lui rappelait vaguement un lointain souvenir. Estelle regardait autour d’elle pour la détaillé avec attention. Les arbres qui l’entouraient étaient grands et larges. Selon la grosseur les feuillus et les conifères était mature ou proche de l’être. Elle leva ses yeux bleus vers la cime des arbres, elle fut automatiquement aveuglée par intensité des rayons. Probablement, les rayons du soleil. Les habits d’Estelle n’était plus ceux de sont uniforme de Poudlard. Elle portait une jupe de jean avec une camisole aux bretelles larges dans les tons de jaune-orangé. Le tout se termina par des sandales sport idéales pour les enfants, sportif pour jeune adolescente. Sans savoir pourquoi, elle était heureuse d’être en forêt. Estelle courait entre les arbres à la poursuite de chimère. À force de courir ainsi, le pied droite de la Canadienne s’accrocha dans la racine d’un arbre centenaire qui la força à se retrouvé face la première dans l’humus des feuilles mortes de l’année précédente. Sa cheville était douloureuse ? Elle ne serait le dire. Elle se retourna pour mieux s’accroupi près du pied supposément endolorie. Les chants d’oiseau c’était arrêté. La lumière diminua tranquillement pour laissait place aux ténèbres qui annonça la nuit. La jeune fille se releva difficilement. Elle jeta un regard inquiet à la forêt qui s’assombrissait. « Je dois rentrer… maman et papa vont s’inquiétés. » dit-elle. Pourquoi pensait-elle à son père et sa mère, il n’était plus ensemble non? Elle reprit sa route en sens inverse dans un calme relative. Le temps s’écoulait, la route de la jeune adolescente s’allongeait. Étrange ? La forêt était-elle contre elle? La lumière avait complètement laissé place aux ténèbres. La panique se faufilait dans le cœur de la jeune adolescente. Fatigué de sa marche, la jeune Gryffondor s’arrêta dans un endroit dégagé. Enfin, si c’était réellement de la fatigue qu’elle ressentait. Soudainement, le sol sous ses pieds s’écroula…

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NEIGE

C’était le tout premier cours de botanique et le jeune Spencer était de bonne humeur avec un esquive sourire sur le visage. Il arriva de bonne heure au cours. Enfin pas trop tôt non plus, pour ne pas être pris pour le petit (quoique, il était grand pour son âge) favoris du professeur. Cette année c’était un dénommé Edric Harris qui leur enseignait le cours. Il avait tout même une petite déception car il adorait madame Chourave. Mais comme le disait si bien son amie Estelle, on ne peut tout avoir dans la vie, être beau, être fin et rester au village. Enfin, le garçon ne savait pas d’où lui venait cette drôle expression. Surement pas anglaise comme expression. Logan écouta attentivement le discours type de la rentré scolaire. Après tout il commençait sa troisième année donc le garçon savait parfaitement en quoi s’en tenir comme discours de premier cours. Il apprit rapidement qu’elle allait être le sujet du cours, la Caducée de Mercure. C’était une plante qu’il ne connaissait pas. Il avait déjà vu une passiflore dans un des livres de sa mère mais il se doutait bien que celle-ci était bien différence des plantes moldus. Cette plante avait des fleurs très spectaculaires enfin si on se fiait aux images du livre de plante de sa mère. Mais jamais, au grand jamais, il n’avait pensée que cette plante avait une équivalence magique. Lorsque tout le groupe se mit en ligne en se tenant la main, Logan prit celle d’une jeune Serdaigle, probablement une première année puis que son visage ne lui disait rien. Le professeur attaqua la plante avec une boule de feu qui se retourna aussitôt sur son agresseur et ses disciples, il laissa échapper un « Oh! » de surprise. Monsieur Harris, rassura le groupe avec des paroles bien simple, efficace mais simple. Puis, il proposa de se lâché les mains et de s’incliné comme avec l’hippogriffe? Incertain, il suivit tout même les recommandations de son professeur. Il lâcha la main des deux élèves puis il s’inclina. Puis le professeur leur expliqua se qu’il devait faire. Tout d’abord, il chercha Estelle dès yeux. Malheureusement, elle était déjà placée avec une préfète de Poufsouffle. Selon c’est souvenir, elle se prénommait Eva-Rose Watter mais bon, il pouvait se tromper. L’erreur était humaine non? Roman Jones s’était placé avec une première année donc le visage de la fillette l’avait marqué. Elle ressemblait à sa petite sœur sauf qu’elle était blonde au lieu de brune. Les duos étaient pas mal formés lors qu’une élève s’approcha du professeur pour se plaindre qu’elle était seule. Pourtant, il y en avait d’autre qui était seul, la preuve c’est qu’il n’avait personne pour le moment. Puis, parmi la foule (trop de monde pour le jeune Serdaigle), il remarqua une autre élève de la maison de Poufsouffle avec les cheveux presque noirs. Bon pourquoi pas. Avec tranquillité, il s’approcha d’elle. Il ne l’avait jamais vu, enfin peut-être… Le troisième année arriva près de la Poufsouffle que jetait des regards un peu partout dans l’espoir d’avoir un partenaire pour le cours puis il dit :

« J’aimerais bien voir la plante se défendre contre un rictusempra, sa pourrait être drôle non? Je suis Logan Spencer, on fait équipe »parla le jeune garçon d’une voix calme, alors que son cœur se débâta comme un fou par le stresse qui ne laissa pas paraître à la jaune et noir.

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NEIGE

En classe, la vrai Estelle était debout en tenant toujours la main de son aînée. Un observateur extérieur pourrait facilement penser que les deux filles seraient sous l’emprise d’un sortilège X de mobilisation. A plusieurs repris des paroles illogiques sortirent d’entre les lèves de la rouge et or ainsi que de la jaune et noir qui était chacune dans leur monde irréel. Une dizaine de minute c’était écoulé lorsque des larmes glissèrent sur les joues d’Estelle. Elle cria en français « PAPA, PAPA » « aide –moi, stp aide moi papa … » sanglota la lionne. On pouvait voir, les yeux bleus de la lionne ouvert comme si elle était somnambule. Peut-être qu’elle l’était en quelque sorte. Bref, la lionne et la blairette étaient debout le regard vide qui semblait fixé la Passiflora bleue. Certains élèves qui était sorti de sous l’emprise de la Caducée de Mercure ou pas encore, se retournaient devant l’étrange duo.

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Estelle se réveilla lorsque la nuit était maîtresse de la mystérieuse forêt. Seule la lune lui donnait un peu d’espoir. Sa cheville lui faisait terrible mal sa tête aussi. Malgré tout, était-ce de réelle douleur ou était-ce son esprit qui les créait. La brune essaya de se levé sans succès. Deuxième essais, elle essaya de convaincre son esprit que la douleur était supportable, elle échoua. Troisième tentative, elle se leva. Des ses mains, elle chercha une prise pour sortir du trou. La douleur s’envola. « Étrange » pensa la jeune fille. Elle agrippa une racine qui céda sous son poids. Les larmes se déversèrent sans gênes. Des bruits de pas brisait le calme de la nuit, la fillette avait de nouveau l’espoir. « PAPA, PAPA» cria la fillette dans sa langue maternel. L’homme arriva en bordure du trou, le cœur de la fillette bondi de joie lorsqu’elle reconnu la voix paternel. « Aide –moi, stp aide moi papa … » Sanglota la lionne. L’homme fit non d’un signe de la tête sous la panique elle recommença à l’appelé à l’aide. Toujours en larme, Estelle avait un drôle de sentiment dans son ventre… un doute. Est-ce que ce tragique évènement c’était produit comme ça? Mais ou était donc la lumière ? Cette fameuse lumière qui avait guidée ses parentes jusqu’à elle. « Sortez-moi de se cauchemar » cria t-elle Lorsque le doute de la véracité de se qu’elle voyait s’empara d’elle, une lumière s’alluma dans tout l’être de la fille. Cette lumière personne à part elle ne pouvait la voir. Cette lumière brisa l’enchantement dans laquelle cette plante l’avait plongé

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Sortez-moi de se cauchemar, cria la jeune fille. Des paroles que plusieurs avait pu entendre. Quelque seconde avant qu’elle sorte de l’illusion, la jambe de la lionne céda sous son poids la forçant ainsi a lâché la main de son aînée. Lorsqu’elle comprit que tout était du à la plante, ses larmes arrêtèrent de couler. Eva-Rose sorti de sous l’hypnose de la plante au moment ou la fillette était tombée. Estelle regardait la plante. Lorsqu’Estelle avait crié de mettre fin au cauchemar c’était comme une sorte de demande de pardonné qu’elle avait fait à la Caducée de Mercure. Elle regarda Eva-Rose qui était aussi pâle qu’elle et une question persistait dans l’esprit de la jeune lionne : est-ce qu’Eva-Rose était plongé dans son cauchemar ou dans un des siens. D’ailleurs la lionne tremblait encore du au événement. « Est-ce que nous avons vécut la même chose dans la forêt» demanda la jeune lionne à son aînée. Monsieur Harris s’approcha des deux filles pour vois si tout allait bien. Se que la jeune fille fit en répondant tout simplement que « maintenant ça va mieux… »

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NEIGE

Tout ce qui pouvait toucher les cours avec des travaux pratiques et se déroulant à l’extérieur étaient certainement les préférés de la demoiselle. En effet, les cours de vol, celui du soin aux créatures magiques, l’astronomie ou encore la botanique étaient surement les cours qui attiraient le plus son attention. Bien sur, elle était toujours très sérieuse et studieuse en classe, mais elle avait bien le droit d’avoir ses matières préférées non ? Le cours se déroulait en début de journée, pas trop tôt, ni trop tard parce qu’Elyna avait horreur d’être perturbée par son estomac qui lui réclamée à manger. Bon d’accord, il réclamait toujours à manger, mais parfois plus bruyamment que d’autre et quelques heures avant de passer à table, imaginez un peu les grognements… En tout cas elle se dirigea donc vers la serre ou avait lieu le cours, guidant de temps à autres les élèves qui cherchaient leur route pour se rendre à leur différents cours. Elle guida une jeune fille qui se dirigeait en botanique alors qu’elle devait aller en cours de vol, pourtant le parc était bien indiqué mais avec la peur d’arrivée en retard, certain on plus de mal que d’autre à trouver leur route. L’élève remercia la préfète, puis elle continua sa recherche de la huitième serre, très jolie d’ailleurs, puisqu’il y avait de magnifiques fleurs accrochées tout autour de l’entrée. Avec un peu de chance, ils allaient l’étudier aujourd’hui, ou au moins apprendre ce qui dégageait un parfum si particulier. La cloche sonna, les élèves entrèrent les uns à la suite des autres, puis lorsque tout le monde fut présent, le professeur Harris commença son cours. Il débuta par l’habituel présentation, Elyna l’avait déjà eu comme prof l’année précédente, et était toujours troublée par le sourire du professeur, mais bref, la encore, elle ne faisait que regarder parce que 1) c’était son prof, 2) elle était en couple et 3) bah c’était son prof et ne voulait pas perdre Seth ! Donc oui, elle regardait et c’était tout, ne faisant que rendre le cours plus agréable quoi.

« Bonjour Professeur Harris. »

A l’annonce du programme, Elyna était toute excitée d’en apprendre d’avantage sur les plantes célestes. Elle ne connaissait pas grand-chose à leur sujet, sauf ce qui était dit partout en faite, mais les apprendre un peu plus en profondeur ne pouvait être qu’une bonne chose. En plus, avec son père qui est médecin, fin qui l’était avant de changer de voie pour la restauration, elle pourrait lui faire par de ses découvertes et des propriétés magiques de ces merveilleuses plantes. Le professeur expliqua donc un peu pourquoi étudier ces plantes durant l’année, et introduit alors la première plante qu’il verrait aujourd’hui. Le caducée de Mercure ou passiflore bleue. Elyna n’en avait jamais à sa connaissance, mais en tout cas c’était une plante très particulière, jolie, mais particulière oui. L’enseignant décida de montrer que la plante n’était pas aussi inoffensive qu’il n’y paraissait. Il demanda aux élèves de le rejoindre, de se donner la main et d’encercler la plante. Bon, Elyna aimait les démonstrations mais n’était pas vraiment rassurée non plus. En même temps, si c’était dangereux, le professeur ne l’aurait pas montré devant les élèves non ? Ce n’était pas Fol’œil non plus. Il pointa alors sa baguette sur la plante et l’attaqua, Elyna n’en revenait pas ses yeux, le professeur allait vraiment tirer sur la plante, elle failli lâcher la main de l’élève juste à coté d’elle, mais résista, l’élève lui broyant limite la main. Ce qu’il se passa ensuite était pour le moins surprenant, la jeune fille vit alors un mur de flamme les encercler, pourquoi ? Comment ? Voila des questions qui se bousculaient à présent dans sa tête. Elle suivit les consignes du professeur et s’inclina comme les autres élèves et tout reprit alors le cours normal des choses, comme si rien ne s’était passé… Etrange, très étrange même… Certains élèves semblaient un peu pâle, Elyna était encore sous le choc mais allait bien. Elle déchanta rapidement lorsqu’il leur annonça qu’il allait devoir reproduire l’expérience en groupe. Bon… Dans un premier temps, il lui faudrait trouver quelqu’un avec qui se mettre en équipe. Elyna chercha du regard une personne seule et s’arrêta sur un blondinet de Poufsouffle, tout naturellement elle se dirigea vers lui et lui demanda un demi-sourire aux lèvres.

« Salut Roman, ça te dit de te mettre en binôme avec moi ? »

Si il était d’accord, elle pourrait ensuite passer à la partie pratique du cours, qui, au gout de l’aiglonne ne semblait pas sans risque non plus…

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NEIGE

» Cours pour les deuxième annèe et divers (1er cours)
» Cours pour les premières années (1er cours)
» [Cours d'Histoire de la magie] Premier cours
» [INSCRIPTION ] Cours de musique et cours d'arts.
» [Cours commun] Premier cours : les épouvantards