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| [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] | |
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Invité
Ξ Sujet: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Lun 9 Juil - 0:36 | |
| Aujourd'hui, Félix avait les yeux péridot et si tu ne connais pas ce mot, Google sera toujours ton ami, ô oui.. Félix avait fait un rêve vous allez me dire que des rêves on en fait toutes les nuits mais qu'on ne s'en souvient que très rarement, certes, mais nous ne sommes pas en séance de psychanalyse avancée, môssieur. Le genre de rêve dont on se souvient pendant une journée, voire une semaine, qui ne veut pas sortir de la tête et qui fausse notre perception même de la réalité. Petit, Félix avait changé d'amoureuse simplement parce qu'il avait rêvé que sa prétendante cette garce se servait de lui pour faire ses exercices de math, hors, Félix détestait par dessous tout qu'on se paye sa tête et qu'on l'utilise à des fins maléfiques malhonnêtes. Cynthia était donc devenue sa numéro un, à l’instar de Chloé, qui s'était entiché du numéro deux de la classe un certains Matthieu Bettany, réputé pour ses lunettes-loupes et son sourire-voie-ferréePetit à petit, Félix avait vu son rêve prendre une place importante tout au long de ses journées au fur et à mesure que ses vacances prenaient fin, et pour cause : la rentrée des classes et par la même occasion la confrontation avec l'objet – le sujet même - de ses rêves, approchaient à grand pas. Il lui arrivait quelques fois de fermer les yeux et de voir un léger jet de cheveux ondulés au ralenti, tout en noir et blanc, puis une paire d’yeux le fixer intensément. Impossible pour lui de deviner de qui il s'agissait, il était trop proche de la personne pour discerner les traits de son visage, mais ce dont il était sûr c'était qu'il l'avait vue à Poudlard. Rien de plus normal en somme : tous les jeunes filles de son âge qu'il rencontrait au cours de l'année scolaire étaient forcément des élèves de Poudlard et Merlin savait qu'entre Serpentard, Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle, des jeunes filles, il y'en avait. Avec la rentrée des classes, les nouveaux élèves à gérer, les retrouvailles avec Laurell, Annagovia, Corey, Evan, Alek et les autres, les cours, les rondes dans le château et les BUSEs à préparer activement (oui, déjà si tôt, on ne lambine pas avec la réussite scolaire !) les nuits de Félix s'était révélées farouchement courtes et dénuées de toute attraction nébuleuse. Ce n'est qu'après 15 jours de cours, la nuit du samedi au dimanche 16 septembre 2004 pour être exact, que le rêve estival du petit français était revenu. « Annagovia ! »S'était écrié le jeune homme en plein dans la bibliothèque alors qu'il butait sur un exercice de métamorphose depuis bien dix minutes tout en piquant soigneusement du nez vers son parchemin à moitié rempli. Le nom lui était arrivé en tête presque au moment où il avait reconnu la chevelure rousse de sa meilleure amie et son regard noisette. « Tu viens de découvrir comment transformer une le chocolat au lait en or massif ? Non parce qu’au quel cas je te suggère de parler moins fort... »Félix planta son regard étincelant dans ceux de la rouquine et revint petit à petit à la réalité. Flûte, c'était bel et bien Annagovia dont il avait rêvé tout l'été et qui lui laissait cet agréable pincement continuel au cœur. Devant l'air hébété pour ne pas dire idiot du préfet, Annagovia ne put s'empêcher d'ajouter, à mi-voix. « Quoi ? J'ai Laurell derrière moi ? »Félix retrouva peu à peu sa contenance et hésitant franchement à avouer le pourquoi du comment à Annagovia, se contenta de bafouiller, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment : « Heu... non. Je rêvais... »Presque en même temps, les joues du préfet prirent une jolie teinte rosée que le jaune et noir tenta habilement de camoufler en éternuant sur Annagovia en baissant sa tête sur son parchemin. Il était bien clair que la belle rouquine allait le questionner sur cette intervention pour le moins inhabituelle (même pour Félix et ses nouvelles sautes d'humeurs surprenantes, depuis l'an passé, ça n'était pas normal) mais le français espérait très sincèrement qu'elle ne le ferait pas. « A d'autres. Qu'est-ce qu'il y'a ? »Félix ne savait pas s'il devait ou pas avouer son rêve à la Poufsouffle. D'un côté, il savait Anna son amie et pouvait tout lui raconter (ou presque), d'un autre, il ne savait pas vraiment ce que signifiait ce rêve – même pour lui – et surtout il ne savait pas comment la jeune fille pouvait l'interpréter. Après tout il ne la connaissait pas depuis si longtemps que ça et n'ayant pas de petite amie, elle pouvait (à tort ?) se poser des questions sur les véritables sentiments du jeune McFall à son égard. « Et bien, j'ai fait un rêve tout l'été et... pas moyen de savoir de qui s'était. Maintenant ça me reviens et je crois bien que c'était toi en fait. » Au moins jouer la franchement, il lui devait bien ça pour avoir rêvé de son jet de cheveux flamboyant et de ses magnifiques yeux noisette tout l'été. Puis, ce n'était pas tellement du genre de Félix de mentir à ses amis, même si c'était pour leur bien. Là, il ne savait pas très bien si sa franchise allait payer ou non mais jusqu'à preuve du contraire il ne savait pas déchiffrer les rêves, surtout les siens. A priori, ça pouvait vouloir dire qu'Anna lui avait vraiment manqué durant l'été (surtout qu'il avait eut pas mal de crises incompréhensibles, plus qu'à Poudlard) mais il n'était pas sur qu'un rêve soit si simple à déchiffrer que ça. A voir donc... « Chut, Pince arrive près de nous... » Félix replongea son nez dans son parchemin le temps que la responsable de bibliothèque s'éloigne d'eux et une fois qu'elle eut posé des sourcils froncés à l'extrême sur le préfet qui avait adopté un air tout à fait détaché puisque LUI il était préfet, ce ne pouvait donc pas être lui qui créé du désordre dans la bibliothèque, nonmého ! des jaunes et noirs, partit dans un autre coin de la pièce. (1023)
Dernière édition par Félix McFall le Lun 13 Aoû - 22:28, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Lun 9 Juil - 18:41 | |
| Or, en ce temps là, Poufsouffle disait à ses disciples : « Tu penses que tu vas pouvoir te la couler douce maintenant que tu as tes BUSE ? Aha, ne me fais pas rire, j’ai mal aux côtes… ». Quand elle avait reçu, au cours de l’été, les résultats de ses examens (« Non, je ne suis même pas stressée… Tiens, ouvre l’enveloppe pour moi, tu veux, j’ai les mains qui tremblent… Certainement le café. J’SUIS SUPER ZEN, J’TE DIS ! OUVRE CETTE SALOPERIE D’ENVELOPPE ! »), Annagovia s’était pavanée à en faire rougir de honte Helga. Certes, elle avait lamentablement échoué en divination (« Annagovia, T, ça correspond à quoi, déjà ? ») et sa note en arithmancie faisait tache sur son bulletin (« Mais papa, je te jure, c’est trop dur, on dirait des maths ! ») mais elle avait réussi dans l’ensemble des autres matières (« A en étude des runes ? Je savais que j’avais raison de glisser un galion dans ma copie… Non, non, je plaisante maman, je plaisante… ») ce qui lui laissait, à sa grande satisfaction, une certaine marge de manœuvre dans le choix de son emploi du temps.
*Au moins, avait-elle songé à plusieurs reprises au cours des semaines qui avaient précédé la rentrée, je ne me ferme aucune voie pour la suite…* Certes, la jeune fille ne pourrait jamais rejoindre l’association « Madame Irma a votre avenir entre ses mains » (une appellation qui, soit dit en passant, comportait plus d’une contradiction mais Annagovia, habituée aux délires sibyllins de sa – non moins sibylline – enseignante, n’était plus à un paradoxe près) mais comme les chemins enfumés de l’avenir ne l’avaient jamais vraiment passionnée, elle n’avait pas le sentiment que sa vie était fichue : bien au contraire, c’était plutôt un soulagement, à ses yeux, de pouvoir enfin abandonner cette matière barbante au possible (« Alors, qu’est-ce que je vais découvrir aujourd’hui dans ma boule de cristal ? Voyons, voyons… Oh, ben tiens, rien du tout. Comme d’habitude… Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, le futur est bouché, circulez, y’a rien à voir et ça fera dix galions, merci ! »).
Mais s’il était facile d’écarter avec dédain une voie dans laquelle la rouquine ne se serait, de toute manière, pas lancée, restait à déterminer celle pour laquelle elle se sentait une attirance prononcée. Qu’Anna ne se sentît pas vouée à un métier particulier ne venait pourtant pas d’un désintérêt total de ce qu’elle apprenait à l’école : dans son cas, le problème était plutôt inversé. Toujours très enthousiaste dans ses différentes classes – parfois même trop (combien de béchers, par exemple, n’avait-elle pas, dans sa hâte de commencer une potion, brisé ?) – elle éprouvait du chagrin à devoir en abandonner la plupart après sa septième année pour se spécialiser dans un domaine précis. Certes, certains métiers, comme celui des Aurors, proposaient une formation assez large, mais la rouquine n’avait aucune envie d’embrasser la carrière des Aurors qui, dans son esprit amoureux de la finesse détective à la Hercule Poirot, avait un petit côté « chevalier bourrin » qui lui déplaisait fortement. Petite, la Poufsouffle jurait par tous les Saints qu’elle serait détective privée. Malheureusement, cette branche semblait carrément inexistante (c’est une sandale un scandale) dans le monde sorcier, où le Ministère avait le monopole officieux des services d’investigation, et Anna n’était pas sûre de vouloir être une pionnière en la matière si c’était pour mourir de faim faute de gain. Bien entendu, à défaut d’être une vraie détective privée avec la pipe et le chapeau (elle avait, de toute façon, fait son deuil de la petite moustache d’Hercule… Allez savoir pourquoi…), elle pouvait toujours devenir journaliste d’investigation, mais, là encore, la motivation lui manquait au vu de la médiocrité des quotidiens sorciers. Son amour pour les recherches pouvait également l’amener sur des routes plus intellectuelles : les Langues-de-Plomb, par exemple, semblaient consacrer leur temps à explorer les mystères insondables de l’univers magique, mais, une fois de plus, Anna avait quelques réticences : la tradition voulait que les Langues-de-Plomb fussent d’incorrigibles taciturnes or, la jeune fille, bavarde impénitente, doutait d’avoir le pré-requis nécessaire pour entrer dans la profession… Sans compter qu’elle se voyait mal passer ses journées avec des collègues incapables de lâcher plus de deux mots à la suite (quatre s’ils ont besoin du sel à la cantine du Ministère. Admettons).
Bref, la question de son orientation commençait à travailler sérieusement la jeune sorcière. Dans le doute, elle avait conservé sur son emploi du temps toutes les matières dans lesquelles elle avait obtenues des notes suffisantes pour suivre l’enseignement dispensé (ce qui nous ramène directement à la sentence de Poufsouffle à ses disciples. ORC, la loi du post : Organisation, Réflexion, Construction. Ou pas) et avait demandé un rendez-vous à son directeur de maison afin de profiter de ses conseils éclairés (du moins osait-elle l’espérer). En attendant, et bien que la rentrée fût encore toute fraîche, la jeune fille, déjà surchargée de travail, avait retrouvé le chemin de la bibliothèque, accompagnée, la plupart du temps, par Félix, très soucieux de travailler pour ses propres BUSE (« Pardon ? Quand est-ce que j’ai commencé à réviser les examens ? Non mais la veille de l’épreuve, c’est largement suffisant pour revoir cinq ans de programme ! »).
Et justement, les palanqués de dissertations que le jeune homme avaient à rendre chaque semaine semblaient lui monter à la tête puisqu’il se permettait désormais de crier dans la bibliothèque. *Bon Dieu… ça y est… Il craque… C’est les nerfs, ça… Il paraît que Rosamonde Greymouth aussi avait des envies suicidaires l’an dernier…* Avait-elle pensé en gratifiant son ami d’un regard désolé. Car quiconque osait hausser le ton dans la bibliothèque s’exposait à l’ire de Madame Pince. Annagovia le savait bien, elle qui avait été persona non grata en ces lieux tout au long de sa première année. Il avait même fallu l’intervention du Professeur MacGonagall pour que l’irascible bibliothécaire consentît à laisser la rouquine étudier entre ses murs en deuxième année. L’inquiétude d’Anna sur la santé mentale du Poufsouffle monta encore d’un cran quand il eut fini d’évoquer son rêve estival. Ben dites donc, s’il commençait à rêver à Poudlard même pendant les vacances, c’est qu’il était drôlement angoissé. Comment ça, « psychologie, zéro » ?
- Tu sais, c’est marrant, chuchota-t-elle finalement d’un ton presque inaudible, car elle craignait que l’ouïe surdéveloppée de Madame Pince ne surprenne leur conversation (« Je vous préviens, j’entends une gomme tomber sur la moquette à dix kilomètres à la ronde ! »), je me suis toujours demandé dans quelle mesure on ne pouvait pas réclamer des droits d’auteur à quelqu’un qui rêverait de nous. Je veux dire, techniquement, il n’a jamais demandé l’autorisation de nous introduire dans son rêve. C’est limite de l’usurpation d’identité si tu veux mon avis. Imagine que tu rêves que ton voisin de chambrée est en train de manger du poisson alors qu’il déteste le poisson, bon, ben, tu trahis un peu sa personnalité, non ? Merlin ! Ce vide législatif était tout bonnement aberrant ! Franchement, on se demandait ce que fabriquait le Ministère depuis tout de temps… Anna se promis d’écrire au cabinet de Shacklebolt à la première occasion et renchérit : - Elles ont été si ennuyeuses que ça, tes vacances ?
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Jeu 12 Juil - 23:13 | |
| Alors que Pince Pince, Crabbe, un lien de parenté peut être ? Un nouveau complot souterrain de Serpentard infiltrés dans la bibliothèque dans le but de détourner des ouvrages de magie noire avancée ? Oui je sors. passait à proximité du Félix son long nez busqué frôlant imperceptiblement la nuque de Félix, brrr, le jeune homme fit mine d'être plongé dans son travail. La réputation des Poufsouffle aidant, Pince ne soupçonna même pas la table d'Anna et du préfet d'être à l’origine du bruit et pourtant, méfiez-vous de l'eau qui dort madame, l'habit ne fait pas le moine et si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes et tant mieux pour eux.
« Ne t'inquiètes pas, je ne manquerai pas de te demander les dommages et intérêts quand tu rêveras de moi, également... Et puis je ne suis pas sur à 100% que c'était toi, en plus. Pour ce que tu faisais hein juste la danse du ventre en jupe et petit haut de soie et visage masqué par un foulard... Je pense que le marchant de sable t'es resté fidèle jusqu'au bout, dans ce rêve : tu te contentais de tourner la tête et de me regarder avec ton habituel regard de merlan frit...»
Félix adressa un sourire radieux à son amie qui n'allait surement pas tarder à le menacer avec son non-moins dangereux regard de la mort qui tue, alias le regard qui a vu périr de nombreux petits êtres téméraires ô combien innocents. Des Serpentard entre autres rétorquer avec une vanne cinglante ou un coup d’œil cette petite communique décidément beaucoup avec le regard, dites-moi éloquent Moi j'ai un regard de poisson ? Moi ?.
« Ennuyeuses, on ne peut pas dire tant que ça. J'ai vu mes cousins Andreas et Ambrosius qui sont revenus de Grèce pour l'été. Je ne les avaient pas vus depuis très longtemps : ils sont en mission pour le département de la coopération magique internationale, ils négocient je ne sais quels accords diplomatiques sorciers, bref, ils y sont depuis un an. Quand à ma cousine de 22 ans, Ariane, elle s'est trouvé un fiancé apparemment, un certains Adam Overstreet qui est briseur de sorts chez Gringotts – un ancien Serdaigle d'après ce que m'a dit ma maman – et elle a voulu nous le présenter. Ariane est guérisseuse à Ste Mangouste depuis 2 ans, elle... »
Partie un de la réponse : check. Félix avait répondu en partie, puisque dans la question d'Annagovia, on voulait savoir si ses vacances avaient été ennuyeuses, certes, mais la jeune Poufsouffle voulait également apprendre – de façon plus sous-entendue – dans le cas où les vacances du jeune homme ne se seraient pas révélées si embêtantes que ça, pourquoi il avait eut l'occasion de faire ce rêve.
« En fait, j'ai été très mal dès l'instant où j'ai quitté King's Cross, en juin. Ça a duré les deux mois en fait : un mal être... indéfinissable. Les médicomages n'ont pas pu me dire de quoi il s'agissait, mais selon eux – qu'il soit maléfiquement enchanté ou pas – ce serait lié au bracelet que je n'ai toujours pas réussi à retirer. Dans tous les cas ils ne voient pas pourquoi ça m'a prit juste après avoir quitté Poudlard, même si des dizaines d'hypothèses toutes plus invraisemblables les unes que les autres semblent plausibles. La première étant que j'ai trouvé le bracelet à Poudlard et qu'il aurait très bien pu être conçu au château pour forcer son porteur à ne jamais s'en éloigner, c'est ce que je vois de plus logique. Tu noteras quand même que mon état s'est nettement amélioré à l'instant même où j'ai mis les pieds à King's Cross, à la rentrée. »
Coïncidence pour le moins parlante, il faut le reconnaître. Félix était bien loin de s'imaginer qu'il était reliée à une autre personne, une personne qui était aussi isolée que lui et qui se doutait peut être moins encore que lui de l’existence d'une autre victime de bracelet enchanté si vous avez tout compris c'est que vous n'êtes vraiment pas fatigué, vous.
« Enfin, tu me diras, ça n'explique pas pourquoi j'ai rêvé de toi toi aussi tu trouves que je parle beaucoup, hein ?... Mon inconscient devait vouloir me dire fuis cette fille, fuis-là ! que tu me manquais peut être j'ai bien dit peut-être. Ne commence pas à te faire des films.. Ou alors j'avais juste envie d'avoir les yeux noisettes, ces nuits-là... tu sais le subconscient hein, c'est assez indéchiffrable un peu comme la divination, en fait. ! »
Félix plongea ses yeux péridot dans ceux noisettes de la jeune fille, réalisant soudain qu'elle ne lui avait jamais fait remarquer qu'il avait les yeux qui changeaient de couleur mais bon avec Anna hein, on s'attendait à tout ! à plus ou moins grande fréquence. Il ne lui avait d'ailleurs jamais non plus parlé de ses origines métamorphomages. A vrai dire, Félix était tellement persuadé que personne ne s'intéressait à lui et encore moins à ses yeux qu'on ne pouvait pas lui en parler. Et pour lui, les rares personnes qui le remarquaient sans oser de lui dire devaient être ou bien gênés de cette 'malformation' ou bien trop poli pour oser en parler. Dans tous les cas, le préfet des Poufsouffle voyait mal sans mauvais jeu de mots comment une jeune fille avec la tête remplie de nuages qui voyait une coccinelle se poser sur une fleur avant de voir un Norvégien à crêtes qui virevoltaient au dessus de sa tête en crachant des flammes, pouvait remarquer un détail aussi insignifiant. Mais Anna était tellement surprenante qu'elle pouvait tout aussi bien avoir écrit à sa mère pour lui demander des détails sur cette malformation génétique particulièrement gênante à regarder.
« Il te reste de l'encre ? »
La bouteille de Félix criait famine et rédiger un devoir sans encre était quand même sacrément moins pratique admirez la tactique Serpentardienne du 'je fais croire que je n'ai plus d'encre alors que j'en ai plein le sac dans le but d'en économiser un maximum', il fallait le reconnaître.
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Ven 13 Juil - 18:06 | |
| Une fois n'est pas coutume, ce n'était pas Annagovia qui monopolisait la conversation avec un débit digne d'un speaker de course équestre ("Et c'est Carré d'As qui remonte la piste par l'extérieur, Carré d'As qui double Joli Diamant, qui continue sur sa lancée, qui est maintenant au coude-à-coude avec Petit Scarabée des Montagnes... Halàlà, quelle course mes aïeux, quelle course ! Mais... mais oui, c'est bien Crinière au Vent qui vient créer la surprise en se détachant subitement du peloton de tête, elle semble invincible, elle creuse la distance, elle accélère encore eeeeeeet elle franchit la ligne d'arrivée, d'ici on peut voir la mine dépitée du jockey de Carré d'As qui n'arrivera qu'en deuxième position..."). La rouquine avait bien essayé d'ouvrir la bouche pour en placer une de temps à autre, mais la logorrhée de Félix, toujours plus féconde, avait impitoyablement étouffé ses pâles tentatives. Même la "vanne cinglante" censée laver l'honneur de son regard, ignominieusement insulté par Félix, qui avait osé transformer ses yeux de biche en ode à la vie marine, lui resta coincée dans la gorge.
* Hé bien dites donc, il doit en avoir lourd sur la conscience pour se lâcher comme ça... Ah ces Français... Qu'est-ce qu'ils parlent ! * Songea la jeune fille, un peu étourdie par la verve du Poufsouffle. Tandis que ce dernier continuait à évoquer son été ("Oh, Félix, je t'arrête tout de suite, je ne t'ai pas demandé de me raconter ta vie, merci !"), Annagovia le gratifia d'un coup d'oeil en biais, comme pour chercher à déterminer s'il n'avait pas été atteint par un mal mystérieux ou un maléfice de discours intarissable car Félix l'avait, jusqu'à présent, habituée à plus de réserve. * Il faudrait peut-être aller à l'infirmerie ? Ou s'arranger pour emprunter discrètement un livre sur les maladies magiques rares ? Il est loin, le rayon consacré aux maléfices ? * Poursuivit-elle en son for intérieur, tout en jetant un regard discret à la ronde. * Enfin, de toute façon, si c'est un truc insolite, à tous les coups, ce sera classé dans la réserve, et alors là, bon courage pour y accéder... * Réalisa-t-elle subitement, avec une grimace découragée. Son regard croisa alors celui, chargé d'animosité, de Madame Pince, et elle s'empressa de piquer du nez en direction de sa dissertation de botanique, l'air soudain fasciné par le schéma de mandragore qu'elle était occupée à réaliser lorsque Félix l'avait interrompue. Elle demeura ainsi, sagement muette et immobile, une longue minute, de crainte que la haine farouche que la bibliothécaire n'éprouvât à son égard ne la poussât à la virer de la bibliothèque sous un prétexte fallacieux, sans espoir de retour, cette fois-ci.
Fort heureusement, au moment même où Anna commençait sérieusement à craindre pour sa vie son avenir d'apprentie sorcière ("Ah, Professeur, il faut que je vous dise, je ne vais pas pouvoir faire ce devoir... Ni le suivant, d'ailleurs... En fait, je crois que je ne vais pas pouvoir faire un seul devoir pendant les deux prochaines années... ça ne pose pas problème, j'espère ? Pour toute réclamation, voyez avec Madame Pince."), le son caractéristique d'une encyclopédie tombant sur le sol s'éleva, à l'autre bout de la pièce : Madame Pince tourna brusquement la tête en direction du boucan crac les cervicales et, fila, plus vite qu'un chien de chasse ayant repéré sa proie, ventre à terre, réprimander l'élève maladroit qui avait eu l'outrecuidance de maltraiter un ouvrage. Quand elle passa devant la table des deux Poufsouffles, la rouquine l'entendit marmonner entre ses dents : "Bande de jeunes délinquants... On devrait tous les enfermer... M'en vais leur coller deux paires de claques, ça va pas être long...", et elle ne put s'empêcher de plaindre l'infortuné qui allait essuyer l'ire de ce véritable Cerbère. - Charmante femme... Railla-t-elle, mais pas trop fort tout de même, en la regardant s'éloigner à travers les rayons.
Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle réalisa que son ami s'était tu "Ben ? Félix ? Tu n'as plus de voix ? Allélu... Euh... Je veux dire... Holàlà, quel dommage ! Tu veux une pastille pour la gorge ?" et que, par conséquent, elle avait probablement raté toute la fin de son discours. Madame Pince avait un pouvoir de fascination insoupçonné. * Euh... Alors attends, de quoi on parlait déjà ? * S'efforça-t-elle de résumer fébrilement, * Ah oui ! Les vacances, les cousins, les euh... Bracelets enchantés... Ah si, en fait, j'ai tout bien suivi ! * Se congratula-t-elle. C'était bien la preuve irréfutable que les cours de Binns, alias "j'écoute vaguement d'une oreille en trafiquant autre chose à côté" étaient sous-estimés : de toute évidence, ils permettaient de développer des compétences vitales en société. - Ou alors, tu te disais que ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu de mes nouvelles et que ce serait franchement sympa de m'envoyer une boîte de chocolats, pour reprendre contact avant la rentrée... Suggéra-t-elle à son tour, avec le large sourire de celle qui ne doute de rien. Le hibou s'est perdu en chemin, c'est ça ? En tout cas, poursuivit sans transition la rouquine, si j'avais ton don, je ne le gaspillerais pas à vouloir avoir les yeux noisette adjectif de couleeeeur ! Je crois que j'essayerais plutôt des couleurs un peu amusantes... Comme turquoise... Ou alors fuchsia... Tiens... Tu n'as jamais tenté le fuschia ? Demanda-t-elle d'un ton surpris, comme s'il lui paraissait totalement improbable que quelqu'un pût ne pas aimer le fuchsia. Je suis sûre que ce serait du meilleur effet avec ton teint ! Finit-elle par assurer, après avoir jaugé Félix d'un oeil inquisiteur, d'un air tellement sincère qu'il était difficile de dire si elle plaisantait ou non. Parce que tu comprends, les yeux verts, c'est très joli, mais c'est dommage de ne pas profiter de tes capacités pour faire plus original... Précisa-t-elle, avec la délicatesse d'un rouleau compresseur, parce que, pour la nulle en arts plastiques qu'elle avait toujours été, entre "vert", "pérudot" et "caca d'oie", la nuance était inexistante.
Certes, au cours de l'année passée, Annagovia n'avait jamais abordé le sujet des yeux de Félix : non qu'il ne l'intéressât pas, quoique, mais plutôt parce qu'elle avait appris, notamment en fréquentant Taliesin lors de la courte existence de l'école, que la question des dons pouvait, chez les sorciers, se révéler un sujet extrêmement sensible, même si, dans le cas de Félix, les chances pour qu'un changement de coloration des prunelles entraînassent des conflits familiaux inextricables ou des violences quotidiennes, étaient maigres. Elle même n'évoquait jamais son talent en animorphie c'est marqué sous l'avatar qui, quoi que balbutiant faute d'encadrement ("Et sinon, je peux me faire pousser des oreilles de chien... C'est bien, non ?") depuis la fermeture de Taliesin, augmentait indubitablement ses capacités en métamorphose, sa matière phare depuis sa première année. Elle avait respecté le mutisme de Félix mais semblait, à présent, s'en donner à coeur joie, comme si ce silence lui avait pesé. - Enfin, je dis ça... Tu fais ce que tu veux, hein ! Conclut-elle en lui passant sa bouteille d'encre ça fera cinq galions merci Si tu préfères rêver d'yeux noisette, libre à toi !
Elle adressa un grand sourire à son ami avant de reprendre, toujours sans grand souci de la transition, recouvrant peu à peu son sérieux : - En tout cas, cette histoire de bracelet, c'est vraiment bizarre... Tu as cherché dans la section DCFM de la bibliothèque ? Ou en sorts en enchantements ? Peut-être qu'on pourrait demander un accès à la réserve à un professeur ? Suggéra-t-elle. Après tout, c'est presque un cas de force majeure si tu ne peux pas quitter Poudlard sans déprimer ! Imagine quand tu auras passé tes ASPIC, qu'est-ce qui se passera ? Merlin, Félix... Je crois que tu es condamné à être prof ! Réalisa-t-elle soudain, en écarquillant les yeux avec effarement. Devenir enseignant ? Quelle sinécure franchement !
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Dim 15 Juil - 15:06 | |
| Pince passée par la porte posée perpendiculairement à la poutre plate du placard de Patricia. C'est bon je sors, Félix et Annagovia purent reprendre leur discussion comme bon leur semblait BON ALORS. QU'EST-CE QU'ON DISAIT DEJA ?. « Je ne choisis pas la couleur de mes yeux, ils changent un peu comme ils veulent en fait sinon ce serait trop facile, ils seraient jaune et noir tout le temps. Rose si, j'ai déjà eut rose l'an dernier, c'était pendant un cours de Potions je me souviens, une fille de Gryffondor m'avait fait la reflexion. Elle croyait que j'étais amoureux d'elle ou quelque chose du genre ils sont vraiment nuls ces Gryffondor. »Rares étaient les personnes qui assistaient au changement de couleur des pupilles de Félix, la cause étant principalement que la plupart de ces changements se produisaient la nuit, ou du moins quand le Français avait les yeux fermés autrement dit la nuit. Félix avait déjà émis l'hypothèse que les teintes de ses iris variaient en fonction de ses propres rêves, lui étant arrivé plusieurs fois de se réveiller les yeux très clairs après le souvenir d'un rêve agréable et les yeux rouges écarlates après d'un rêve assez violent ou sanglant Oui Félix rêve souvent qu'il décapite des gens ou qu'il est égorge des bébés chatons pendant leur sommeil. « Le vert, c'est la couleur avec laquelle je suis né... C'est d'ailleurs la teinte qu'ils prennent le plus souvent. Mes deux parents ont les yeux verts, ça doit jouer je pense... »Félix adressa son sourire typiquement français charmant à Annagovia sans en avoir conscience il était beau, que voulez-vous ? et porta ensuite son regard vers une des rangées de livres qui se dressait devant eux. La bibliothèque était un endroit tout à fait immense, on y trouvait des milliers de livres traitant de tout et de rien. Mais surtout de tout en fait, c'était pour cela qu'il était difficile de trouver précisément ce qu'on cherchait. « J'ai cherché dans toutes les sections de la bibliothèque, j'ai vu tous les médicomages possibles et même des briseurs de sorts spécialisés dans les artefacts maléfiques. Rien. Il est impossible de savoir quel sortilège a été jeté dans la mesure où plusieurs peuvent très bien convenir à mes symptômes. Je veux dire que le bracelet m'affaiblit quand je m'éloigne de Poudlard, ça on est d'accord, mais qui dit que ce n'est pas dès que je m'éloigne d'un objet situé dans la forêt interdite, ou que je m'éloigne d'un rassemblement sorciers pas encore majeurs, ou même d'un concentration importante de magie ? Sans compter que plusieurs sorts peuvent avoir été jetés simultanément, tu les expliques comment toi, mes brusques changements d'humeur ? Il va arriver un jour où je vais sauter à la gorge de McGonagall le jour où elle me rendra une bonne note ou un truc dans le genre. Ça va bien le faire... »Ça, ça tracassait en fait plus Félix que le reste : autant être mal tout au long d'une journée ça pouvait aisément passer inaperçu s'il y mettait de la bonne volonté (du moins en apparence) mais une forte explosion de joie comme il en avait déjà il, il ne savait pas encore trop comment gérer. Ça lui tombait généralement dessus au moment où il s'y attendait le moins et c'était toujours assez... excessif. « Oui tiens, je vais passer ma vie à Poudlard, j'allais justement t'en parler... Avec tout le monde que j'ai mobilisé si je n'ai rien trouvé d'ici là c'est que franchement mon cas est désespéré. De toute façon si ça s'aggrave je pourrais toujours me faire amputer le bras. Hein. Un manchot comme ami, ça t'irai ? »Félix songea tout à coup que l'éventualité énoncée par Annagovia était plausible : qui disait que les effets du bracelet n'allaient pas aller en empirant et que Félix serait dans un état tellement critique dès qu'il quitterait Poudlard qu'il serait obligé d'y rester constamment. Peut être même qu'un jour alors qu'il se serait un peu trop éloigné du château il serait victime d'un choc foudroyant, d'une attaque ou d'une crise cardiaque qui mettrait fin à ses douleurs. Comment le savoir ? D'un seul coup, le jeune préfet des Poufsouffle réalisa combien il était bien ici et que peut être, ses vacances prochaines, il les passerait tranquillement au chaud dans sa salle commune et rien à faire de la famille, ma vie vaut plus que d'agréables moments de partages au coin d'un cassoulet. « Non mais honnêtement, je suis le seul à penser qu'il va tomber tout seul ? Après tout si j'avais du mourir, ça serait déjà arrivé non ? »Félix montra à Annagovia le bracelet d'argent à son poignet comme si parler de lui allait provoquer des illuminations magiques ou une explosion à petite échelle pitiééé, dégage de mon poignet, j'ai toujours eut horreur de l'argent en plus !!. Il aurait aimé. Quitte à perdre temporairement l'usage de sa main, il n'aurait pas constamment la phobie de se mettre à danser la cucarracha en plein milieu d'un couloir. Lui qui était depuis toujours parfaitement mettre de ses mouvements et qui releguait allègrement au second plan l'avis des autres se mettait à stresser dès qu'il quittait la salle commune. D'ailleurs, depuis tout à l'heure, Félix n'était pas pleinement serrein dans la bibliothèque. Depuis qu'il avait crié le nom d'Anna malgré lui, sa tension nerveuse n'avait cessé de croitre. Ce qu'on se sentait prisonnier ici, à ne rien pouvoir dire ni faire ! Mieux vallait encore se caler contre le mur d'un couloir désert pour faire ses devoirs, on était bien plus tranquille ! « On y va ? Je me sens pas super à l'aise ici... »Félix essaya un pellicule de sueur sur son front d'un revers de la main et baissa ses yeux noisette sur la table. Il eut une absence de quelques secondes et voyant que ça n'allait pas trop et rangea ses affaires en moins de temps qu'il ne falait pour dire 'Speedy Gonzales'. Qu'elle le suive ou pas, Félix ne resterait pas plus dans cette antre du diable bibliothèque, sous peine de faire encore un truc idiot. C'était clair ! (1032) |
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Dim 15 Juil - 22:47 | |
| - Ah… D’accord… Répondit la rouquine, l’air un peu perplexe, quand Félix lui expliqua qu’il ne contrôlait pas son don comme il le souhaitait. Mais elle était pourrie, cette particularité ! *Peut-on encore seulement appeler ça un don ? Honnêtement, moi, je trouve que c’est plutôt une malédiction : je n’aimerais pas avoir à me promener toute la journée avec un œil indigo et l’autre pourpre et jaune fluo uniquement parce que mon corps en a décidé ainsi !* Songea-t-elle, pour une fois bien contente d’avoir hérité de ses parents de prunelles d’un noisette des plus communs. Certes, personne ne s’extasierait jamais devant ses beaux yeux mais, au moins, elle n’avait pas non plus à subir les regards inquisiteurs ou les interrogations curieuses de ses camarades. - ça ne te fait pas un peu bizarre de ne jamais savoir à l’avance quelle couleur tu as avant de te regarder dans un miroir ? Moi, je crois que j’aurais l’impression d’être dépossédée d’une partie de mon identité… Expliqua-t-elle, avant de rajouter, enfin, je suppose que tu as l’habitude si c’est comme ça depuis ta naissance ! Mais je sais que ça me pèserait de ne rien pouvoir maîtriser du tout !
Dans son esprit, la particularité physique de Félix rejoignait le bouton d’acné qu’on sent sur le point de germer sur le bout de son nez (de préférence la veille d’un rendez-vous galant ou d’un oral d’examen, sinon où était l’intérêt ?) sans pouvoir faire grand-chose pour l’empêcher de mûrir, si ce n’est l’asperger d’un produit miracle généralement décevant… Quand il n’augmentait pas carrément la taille de la pustule ! Votre seule chance pour sauver votre rancard était alors de vous déguiser en fée Carabosse de manière à ce que le bouton passe pour the accessoire ultime de votre panoplie d’Halloween. Malheureusement, l’astuce « Carabosse » n’était guère utile en-dehors du 31 Octobre, ce qui laissait 264 jours à l’odieuse pustulette pour ruiner votre vie sentimentale. Et en parlant d’amourettes, justement… - Alors ? Tu lui avais répondu quoi, à la fille de Gryffondor ? Qu’en réalité, tu n’avais d’yeux que pour le prof et que tu espérais ainsi attirer subtilement son attention ? Demanda-t-elle, avec un grand sourire amusé. La jeune fille aurait été bien en peine de dire ce qu’elle aurait elle-même fait, si elle avait été à la place de Félix. Son goût de la dérision lui eût peut-être permis de se tirer d’affaire grâce à une de ces pirouettes verbales qui sortaient avant même qu’on ait eu le temps d’y penser, mais elle eût aussi bien pu devenir rouge pivoine. Malgré ses seize ans, Annagovia était une pure novice quand il était question de flirt. Oh ! Elle n’était pas naïve ou fleur bleue pour autant : elle avait compris deux ou trois règles élémentaires, à force d’écouter les confidences de ses camarades, plus dégourdis qu’elle en la matière, mais le fait était qu’elle n’avait jamais eu de copain, ni même de prétendant et qu’il y avait fort à parier que, si elle ne s’intéressait à personne actuellement, personne ne s’intéressait non plus à elle. Il était un peu désolant de penser que son dernier « amoureux » (car c’était ainsi qu’on les appelait, à l’époque) en date s’appelait Herbert Beaver et que leur idylle remontait à sa troisième année d’école primaire (une sombre histoire de boule de neige qui aurait été, volontairement ou non – tout dépendait du point de vue adopté –, lancée en plein dans les lunettes de l’un par l’autre était, de toute façon, venue mettre un terme à leur romance et Herbert s’était, par la suite, fait un devoir de dresser un tableau bien sombre du caractère d’Annagovia). Depuis, c’était le vide intersidéral, si bien qu’Anna aurait certainement été bien mal à l’aise si quelqu’un était soudain venu lui faire du rentre-dedans.
Brutalement tirée de ces préoccupations bien triviales par les remarques de Félix sur le bracelet, elle fronça les sourcils et ordonna d’un ton sec que Madame Pince elle-même n’eût pas renié : - Arrête de dire des choses pareilles. Ce n’est pas drôle du tout. Si ça se trouve, ce… Machin… est en train de te pomper toute ton énergie. Déclara-t-elle rassurante la fille, en lançant un coup d’œil assassin au poignet de Félix « Euh, Annagovia, tu ne regardes pas le bon bras, en fait… ». Ou alors, poursuivit-elle, car le sujet semblait lui tenir à cœur et, même, la plonger dans une anxiété sincère, il va essayer de contrôler petit à petit ton esprit… C’est certainement un artefact lié à de la magie noire, tu ne crois pas ? Tu n’as pas de trous de mémoire, au moins ? Demanda-t-elle subitement. Elle scruta Félix d’un œil perçant et ses pires appréhensions semblèrent se confirmer lorsque le jeune garçon lui avoua ne pas se sentir au mieux de sa forme tu m’étonnes, avec toutes les perspectives d’avenir qu’elle venait de lui souffler…. -On s’en va. Approuva-t-elle, sans cesser de fixer Félix d’un œil rond de chouette pensive. Le temps de voler deux ou trois livres à la bibliothèque fourrer ses affaires dans sa besace, et elle suivait son ami vers la sortie.
- ça va ? S’enquit-elle d’un ton pressant, dès qu’ils furent dans le couloir. Tu veux que je t’emmène à l’infirmerie ? Proposa-t-elle, déjà prête à l’y traîner et s’attendant, d’ailleurs, à ce que le Poufsouffle défaille à tout moment. - Enfin, c’est insensé, tout de même ! Renchérit-elle aussitôt, avec colère, comment est-ce qu’un bidule pareil a pu être introduit dans Poudlard sans être détecté ? Je croyais que l’école était l’endroit le plus sûr du monde sorcier ! Ah ! Elle est drôlement surfaite, sa réputation ! S’exclama-t-elle, en avançant d’un pas rageur dans le couloir. Et toi, continua-t-elle, dardant un œil furieux sur Félix, qu’est-ce qui t’a pris de l’essayer sans l’avoir fait vérifier par un professeur ? On t’en offre souvent, des bracelets ? Tu n’aurais pas pu te méfier, franchement ?
Elle adressa à Félix un regard où la réprobation se mêlait au courroux. Le pauvre Poufsouffle devait commencer à regretter l’atmosphère feutrée de la bibliothèque car, en cet instant, Madame Pince était certainement moins redoutable qu’Annagovia.
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Dim 15 Juil - 23:38 | |
| « Et bien, c'est, mon identité. Je veux dire que je suis le seul à avoir les yeux qui changent de couleurs. Certains peuvent dire que leurs yeux éclaircissent au soleil, moi je peux dire qu'ils changent quand je mange mon assiette de porridge. Puis c'est un peu la classe aussi, attends, qui dans le monde peut se vanter d'avoir des yeux orange, rouge ou violet, hein, Je te le demande ?! »
Félix adressa un sourire à son amie : sans jamais spécialement aimer ses teintes d’œil extravagantes, Félix trouvait agréable de changer plus ou moins régulièrement de couleur d’œil. Il fallait dire qu'on ne pouvait pas s'en lasser et c'était d'ailleurs toujours très marrant de deviner quelle teinte ils allaient prendre. Il lui arrivait souvent, d'après son humeur de réveil ou des souvenirs de rêve qu'il avait, de deviner avant de voir son reflet dans un miroir quelles couleurs de pupilles il aurait. Et le plus fort était qu'il avait peu de chance d'avoir juste étant donné le nombre de couleur qu'il existait. Quand quelqu'un avait les yeux bleu, Félix pouvait se vanter de les avoir bleu ciel, bleu marine, bleu turquoise, bleu foncé ou même bleu sarcelle et électrique. Bref, Félix était mal-foutu il avait une large gamme à sa disposition.
« Je lui ai répondu que quand j'étais amoureux mes yeux étaient bleu ciel et que le rose provenait certainement des effluves de l'infusion de têtard qui commençait sérieusement à me monter au nez. »
Félix sourit à Anna, loin de lui avouer que sous l'air détaché qu'il avait affiché ce jour-là, la question l'avait piqué au vif. Ce genre de Lavande jeune fille, franche et directe, était précisément le genre qui le mettait TRÈS mal à l'aise. Pourtant le jeune homme avait depuis longtemps appris à gérer son stress, son angoisse et à se montrer maitre de ses émotions enfin ça, c'était avant. Il arrivait à gérer des conflits importants, à régler des litiges graves, à tempérer des conversations entre élèves animées, alors répondre à une fille qui lui faisait du charme, c'était du pipi d'hyppogriffe.
« Non, pas de trous de mémoire... Mais relaxes toi, je vais très bien depuis que je suis à Poudlard ! Tu m'aurais vu cet été tu aurais compris que... hum, bref. Non mais je vais bien, je te dis. »
Félix essayait de paraître le plus convainquant possible c'était qu'il mentait bien, le bougre !. Félix disait vrai sur un point : depuis qu'il était à Poudlard, son état générale était nettement meilleur, il n'y avait pas photo. En revanche, depuis qu'il était arrivé au château, ses bonnes vieilles habitudes de l'an passé étaient revenues au grand galop ! Des fou-rires involontaires et surtout infondés arrivaient en plein milieu d'une conversation qui n'avait rien de drôle et de sombre crise de déprime qui le prenait d'un seul coup alors que quelques instants auparavant le Français se réjouissait d'une excellente note. Bref, son arrivée à l'école était à double-tranchant, à croire que jamais il ne pourrait avoir et la santé et les émotions qui marchaient normalement.
« Oui, oui, ça va... J'ai tellement peur de faire un truc insensé devant tout le monde ! »
Félix était sorti de la bibliothèque plus vite que son ombre et Annagovia plus rapide que Tornado l'avait suivi tellement une alliée fidèle dans son désarroi. Nom d'un chien, ça recommençait ! A croire qu'il était condamné à ne jamais vivre normalement. Adressant un regard lourd de sous-entendus à la belle rousse qui le regardait avec inquiétude, Félix ne fut que trop heureux d'être enfin à l'écart du monde. Qu'il s'y sentait bien, à présent ! Maintenant il pouvait casser tous les murs du monde ou rire comme un fou à travers le couloir, il s'en fichait, il était seul et on ne pouvait lui tenir rigueur de rien. Un jour allait arriver qu'on allait lui retirer son insigne pour agir aussi inconsciemment qu'une fillette prébubère devant un concert des Bizzar's Sisters. Ce serait bien là la pire des choses qui pourrait lui arriver.
« C'était Noël, je suppose qu'un cadeau bien empaqueté n'a pas du attirer l'attention. De toute façon, volontairement ou non, il a forcément été apporté par un Poufsouffle. J'aurai bien mené ma petite enquête sur qui a laissé un cadeau sur mon lit mais je vois quand même mal un Poufsouffle vouloir me tendre un piège pareil. Et si le Poufsouffle en question n'était pas maitre de ses gestes, ça amplifie carrément le complot et ne présage rien du tout de bon. »
Félix n'avait pu se résigner à mener une enquête auprès de la population masculine et féminine de la maison d'Helga Poufsouffle, non, pour lui personne ne pouvait être coupable du mal dont il souffrait. Dans tous les cas, si quelqu'un avait fait ça, ou bien il avait été victime d'un mauvais sort et ne s'en souvenait donc pas, ou bien il avait trop honte pour avouer qu'il était l'auteur de l'état pitoyable de son préfet (état qui n'avait surement échappé à personne, étant donné que Félix s'était déjà couvert de ridicule devant les trois quarts de Poudlard) ou bien, il n'était pas assez bête pour avouer un crime qu'il reconnaissait et dont il était le seul investigateur (peu probable ceci dit, Félix doutait que ce genre de magie soit à la portée d'un élève de Poudlard et pareillement pour des mauvaises intentions dans ce genre là.
« Et non, pas d'infirmerie pour aujourd'hui, je pense que l'air frais me fera plus de bien. On monte à la tour d'astronomie, j'ai envie de me suicider toujours beaucoup aimé le point de vue qu'il y a. »
Félix emboita le pas à son amie qui était de toute manière résolue à le suivre partout où il irait, d'ici qu'il ait envie de faire une chose qu'il regretterait plus tard, comme tabasser un première année ou aller s'ouvrir les veines avec les restes d'une boule de cristal éclatée. Un parfait petit garde du corps, en somme, cette Annagovia ! Il allait songer à la garder, tiens !
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Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Dim 15 Juil - 23:53 | |
| Rappelons-le une fois encore, Anna était docteur ès complots. Toutefois, alors que, d’habitude, la plupart des machinations qu’elle croyait détecter se révélaient être le fruit de son imagination, il semblait bien que, cette fois-ci, elle était tombée sur un gros coup et, si elle était à ce point en colère, ce n’était pas tant contre Félix mais bel et bien contre elle-même, qui n’avait pas prêté attention plus tôt à toute cette histoire alors qu’elle durait depuis de longs mois déjà. Quelle idiote elle avait été, de ne pas comprendre plus vite que le bracelet risquait d’avoir des conséquences dramatiques sur la santé de Félix ! Etait-elle à ce point une si mauvaise amie pour ne pas l’avoir interrogé plus longuement sur le bijou ? Dire qu’elle ne l’avait même pas aidé à chercher des solutions à son problème ! Elle faisait décidément une Poufsouffle bien indigne des valeurs de sa maison !
*S’il lui arrive malheur, je ne me le pardonnerai jamais !* Se jura-t-elle farouchement. Certes, réviser pour les BUSE l’avait tellement accaparée qu’elle s’était repliée, peu à peu, sur sa petite personne, au cours de l’année écoulée mais, si l’on pouvait comprendre sa volonté de réussir et applaudir sa pugnacité, apanage des disciples d’Helga, les examens n’excusaient pas tout et ne justifiaient certainement pas ce qu’elle qualifiait volontiers « d’égoïsme primaire ». *Qu’est-ce qui serait arrivé, si j’avais pris le temps de l’aider ? Je n’aurais peut-être eu qu’un Effort Exceptionnel en Métamorphose ou un Acceptable en Histoire de la Magie ? La belle affaire ! Je veux bien voir mes notes baisser si c’est au nom de l’amitié !* Songea-t-elle en un vœu pieu car, hélas, venu trop tard.
- Raison de plus ! Rétorqua-t-elle, refusant de décolérer, par peur de se laisser, sinon, envahir par un cuisant sentiment de culpabilité. Avec tous ces paquets qui arrivaient de tous les coins de l’Angleterre, l’administration aurait dû redoubler de vigilance ! Je suis vraiment étonnée que le Professeur MacGonagall ait pu laisser la voie ouverte à quelque chose d’aussi nuisible ! Poursuivit-elle, tournant à présent ses griefs contre la directrice. C’est à croire que tout le monde a déjà oublié que la magie noire contrôlait la communauté sorcière il y a seulement sept ans ! Acheva la rouquine, visiblement inquiète à l’idée d’un retour au pouvoir des adeptes de ce genre de pratique. Si Anna n’avait jamais eu à subir les rigueurs du régime mangemort, puisqu’elle n’avait pas encore rejoint le monde sorcier à l’époque où Voldemort oui maintenant on a le droit de dire son nom faisait régner la terreur d’un bout à l’autre du pays, elle en avait suffisamment entendu parler pour frissonner d’horreur quand cette sombre période de l’histoire contemporaine était évoquée, d’autant plus impressionnée par la cruauté des sbires de Vous-Savez-Qui ah ben non, tiens, qui ? que, en tant que fille de moldus, elle l’aurait subie de plein fouet.
-Ou alors, suggéra-t-elle sombrement, c’est quelqu’un qui s’est fait passer pour un Poufsouffle qui est venu l’apporter. Avec du polynectar, par exemple… Développa-t-elle, contentant difficilement un frisson d’horreur à l’idée qu’un mage noir puisse se promener en toute impunité dans leur salle commune. Bien entendu, tu as raison, un élève peut avoir été ensorcelé, mais je pense qu’on l’aurait remarqué… En général, à cette époque de l’année, on est tous dans la salle commune, les uns sur les autres, car il fait trop mauvais pour sortir. Ou alors, le cadeau a tout simplement été amené par une chouette… Après tout, elle peuvent aller et venir un peu comme elles le veulent…. Continua la jeune fille qui découvrait, au fur et à mesure qu’elle parlait, toute la complexité de l’affaire.
L’avantage pour Félix, c’était que plus elle réfléchissait et plus sa colère retombait : la preuve en était qu’elle parlait désormais d’un ton beaucoup plus posé bien qu’empreint de crainte. Elle interrompit un moment ses réflexions pour le jauger de la tête aux pieds. Monter à la tour d’astronomie ? Etait-ce bien raisonnable de grimper tous ces escaliers s’il se sentait défaillant ? Incertaine, Anna fronça les sourcils et plissa les yeux, comme si elle espérait entrer directement dans l’esprit de Félix legilimencie, plus dix points de force pour découvrir quel était son véritable état de santé. Elle finit cependant par hocher lentement la tête, estimant que les joues de son ami avaient retrouvé quelques couleurs. Après tout, s’il s’évanouissait pendant l’ascension sortez les crampons, la tour d’astronomie, c’est l’Everest du coin, il serait toujours temps d’alerter l’infirmier… Sans avoir à batailler contre le malade en plus ! (« Mais non, je te jure, je me sens très bi… Ouh Merlin, passe-moi la cuvette ! »). De toute façon, avec ou sans elle, Félix semblait bien décidé à aller s’aérer l’esprit dans les hauteurs de l’école (ah ces Français… Ils étaient beaucoup trop têtus pour leur propre sécurité !) aussi Anna préférait-elle encore l’accompagner : elle aurait l’air maligne, si elle retournait dans la salle commune et que Félix, pris d’un malaise, se brisait le cou dans les escaliers ! « Que faisais-je à l’heure du crime ? Mais votre honneur, je lisais tranquillement au coin du feu ! » La non-assistance à personne en danger existait aussi chez les sorciers, seulement, chez eux, le danger était plus souvent lié à de gros chaudrons bouillonnant de manière peu avenante ou à des bestioles, en apparence inoffensives mais qui dissimulaient des rangées de crocs bien acérés aux endroits les plus incongrus (« Oh, il est mignon… Minou, minou, mi… Aaaah ! Ma main ! Il m’a bouffé la main, la saloperie ! »).
- Je te suis, se contenta-t-elle donc de dire, en emboîtant le pas à son ami. Ils marchèrent un instant en silence puis Anna reprit, car la question la tracassait : - Félix ? Est-ce que tu penses que tu étais directement visé par le bracelet ? Je veux dire… Tu connais quelqu’un qui t’en voudrait au point de chercher à te nuire avec un bijou ensorcelé ? Rappelle-moi pourquoi tu as quitté la France, déjà ? Ce sont tes multiples conquêtes sur le continent qui t’en veulent, c’est ça ?
[1028 mots] TOUT COMPTÉ PORRIDGE |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [THEME] The Edge of Glory [TERMINÉ] Dim 22 Juil - 20:49 | |
| Félix ne savait trop que penser de toutes les théories énoncées par Annagovia. Il les avait toute pensées lui aussi à un moment où à un autre, après tout depuis janvier le français avait eut tout le temps pour réfléchir à ça, mais les avait également rejetées une par une. Ensorcellement d'un Poufsouffle ? Trop complot de mangemorts, et il n'était pas issu d'une famille de moldus (et n'avait de surcroit pas été tué ou torture, à ce qu'il sache)... Espion entré dans la salle commune ? Il aurait été immédiatement trempé au vinaigre, aucun Poufsouffle ne révèlerait l'entrée de la salle commune des blaireaux. Chouette ? Peu probable qu'elle soit entrée dans la chambre de Félix puisqu'il avait toujours ses volets fermés en hiver. Poufsouffle lui en voulant qui aurait demandé de l'aide d'un proche (expert en maléfice) ? Peu probable aussi, Poufsouffle n'enguirlandait jamais aucun élève, et un Poufsouffle encore moins.
« Non, je ne connais personne. En fait, je suis même pratiquement sûr de n'avoir jamais fait du tort à personne, c'est bien ce que j'évite de faire en général. Mes parents non plus, du moins je ne pense pas. Et depuis que je suis à Poudlard, je pense que si j'avais du avoir des représailles pour mon ignoble comportement en tant que préfet, ça n'aurait 4 mois après mon arrivée. Bref, je suis autant si ce n'est plus, dans le flou que toi. »
Une fois sortis de la bibliothèque, Félix et Anna prirent la décision de partir vers la tour d'astronomie. Félix prit la décision, à vrai dire et la jeune fille voulu bien le suivre.
« Tu crois que quelqu'un me veut du mal ? »
Félix partit dans la contemplation des murs et perdit son regard au loin, preuve qu'il réfléchissait ça lui arrivait parfois. Quelqu'un lui voulait du mal ? Peut être pas forcément, à vrai dire. Techniquement, ce bracelet avait des effets sur lui à des moments donnés, pas continuellement. C'était bien là le hic, pourquoi il ne souffrait pas au quotidien et n'avait pas des sautes d'humeur 24h sur 24 ? Le bracelet n'avait peut être pas pour but de lui faire du tort, il fonctionnait juste dans certaines circonstances, circonstances que Félix n'avait pas encore réussi à découvrir. Cet artefact avait peut être un but noble, après tout ? Ou du moins un but précis qui n'avait pas forcément de lien avec le porteur... Pas un lien direct...
« Au fond, tu sais, j'y réfléchis, j'y réfléchis : tout le croit que ce bracelet a pour but de me faire du mal. Si on se fit aux apparences, c'est vrai. Mais, au fond, peut être bien qu'il a un but tout autre... Non, tu ne crois pas ? Si je n'étais pas la cible, mais la flèche ? Je ne le saurai probablement jamais, mais je n'écarte pas la piste. »4
[TERMINÉ] |
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