Ξ Sujet: PV l It's about you, your brother & I Mar 28 Aoû - 19:02
Jules Cameron
Le bal approchait. Maïlie s’y rendait avec son meilleur ami, Moïshe. Il avait finit par la croire, avec toute cette histoire de couple, et ils s’étaient entendu pour aller au bal ensemble. Roy s’était de toute façon trouvé une copine, ce qui permettait de complètement démentir la rumeur de la Plume Empoisonnée. La Texane ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait été la cible d’une telle rumeur, surtout qu’elle n’avait absolument rien demandé, et que son but ultime, cette année, était de passé la plus inaperçue possible. Bien sûr, avec les excentricités dont elle faisait preuve, aussi bien vestimentairement parlant que capillairement parlant, ce n’était pas facile, mais tant qu’elle n’était pas la source d’une explosion de chaudron, ou de farces et attrapes en tout genre, elle pouvait s’estimer assez proche de la remarque zéro. Sauf avec cette annonce qui avait chamboulé le tout Poudlard. Enfin, surtout les quatrième année et les proches des deux protagonistes ! Mais comme tout était faux, il avait simplement fallu s’expliquer avec chacune des personnes plus ou moins liées, et tout était plus ou moins rentré dans l’ordre.
Aujourd’hui, Maïlie était sortie de cours relativement tôt. Elle n’avait pas eut envie de faire ses devoirs tout de suite, alors elle avait profité du fait que la salle commune des Vipères était vide pour pouvoir jouer du violon. Généralement, elle s’enfermait dans son dortoir ou se rendait dans la salle sur demande -où avaient lieux les répétitions du groupe de Sally et de William- ou en encore dans la salle de musique que laissait ouverte le professeur Friedrich Maiden. Mais comme là, les divans, les fauteuils et les chaises étaient vides, elle n’en voyait pas trop l'intérêt. Parfois, un élève surgissait, elle s’arrêtait, le saluait, et quand il repartait, elle reprenait. Loin d’elle l’envie de gêner les gens. Surtout que comme il était encore tôt, elle avait encore un peu de temps devant elle, pour être tranquille.
Le temps passa plus vite qu’elle ne le pensait cela dit, puisque rapidement, une foule d’élèves apparue dans l’ouverture de la porte. Les cours devaient être désormais finis pour toutes les classes. Dans la foule, Maïlie ne reconnut que quelques têtes, ses préfets notamment, et des joueurs de l’équipe de Quidditch de sa maison. Quelques camarades de classe également mais pour le reste, c’était tout. Posant son violon à côté d’elle, elle resta donc silencieuse, et s’affaira finalement à lire des partitions et à imaginer sa prochaine musique. C’était une musique qu’elle avait déjà travaillé dans le train, un petit peu, mais qu’elle n’avait pas encore eut l’occasion de terminer. Elle avait doucement car elle la voulait parfaite, et comme son oreille absolue lui signifiait toutes les petites fautes, elle se reprenait souvent. Malencontreusement, elle laissa tomber son archet, qui alla rouler jusqu’au pieds d’un élève. Maïlie se leva de suite pour aller le récupérer.
«Je suis désolée, je n’ai pas fait attention !»
En levant les yeux sur l’élève en face d’elle, elle reconnut Jules, la soeur de Moïshe, mexicaine elle aussi. Elle n’avait encore jamais eut l’occasion de lui parler, et en soit, elle se demandait si cela était vraiment une bonne chose. Non pas que Jules lui fasse peur, mais bon... Elle savait que cette dernière n’était pas franchement commode.
«Oh, Jules... Bonsoir.»
Maïlie était néanmoins polie. De toute façon, ce n’était pas un bonjour qui allait la tuer, n’est-ce pas ?! Et puis, peut-être qu’elle était super sympa en fait, cette petite Jules !
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Mar 28 Aoû - 21:00
Jules n’aimait pas particulièrement la période de l’année qui était en train de se dérouler. Enfin, ce qu’il lui faisait plus peur c’était le bal de Noël. Oui parce qu’elle avait beau avoir découvert la neige pour de vrai à 12ans, cela ne lui faisait ni chaud ni froid, et c’était le cas de le dire… Mais le bal c’était différent, et en ce moment la mexicaine faisait beaucoup moins la fière. En effet, en temps normal elle aurait dit qu’elle avait horreur des bals, de voir toutes ses filles roucouler dans les coins parce que leurs cavaliers leurs avaient adressés un compliment sur leurs robes et tout ça. Ce qui était vrai bien sûr, elle n’aimait pas toutes ces minauderies à droite et à gauche, mais c’était année cela allait être différent parce qu’elle avait été invitée par un garçon. Et par n’importe lequel, ce garçon c’était Arlan, de sa maison, et elle l’aimait beaucoup alors il fallait bien qu’elle avoue que cela lui avait fait tout drôle quand il l’avait invité, elle, le garçon manqué. Bon, elle avait dit oui parce qu’elle était contente d’y aller avec lui, c’était vrai, mais elle avait peur de se mettre en robe en fait. Ca, pour elle, ça allait être un sacré défis !
Mais bon, elle avait encore un peu de temps pour se préparer alors elle haussa les épaules pour elle-même et sentit au même moment quelque chose venir au près de ses pieds. Un archer apparemment… Ha, elle savait à qui il appartenait, la jeune-fille n’avait même pas besoin de se présenter.
« Je suis désolée, je n’ai pas fait attention ! »
Bon par contre, elle, l’autre vipère n’avait pas de suite fait attention à qui elle venait de s’excuser, ce qui fit sourire Jules, qui bien sûr, attendit que Maïlie la reconnaisse.
« Oh, Jules... Bonsoir. »
Au moins elle était polie c’était déjà ca de pris hein. Bref, Jules ne connaissait pas la meilleure-amie de son frère, mais elle aussi était dans la Grande Salle quand la plume empoisonnée était venue g*euler que sa collègue sortait avec un blaireau. Elle avait aussi vu son frère complètement perdu à cette annonce, parce qu’elle le savait naïf, et cela lui avait fait du mal à elle aussi, à Jules, que son frère souffre de ça, parce que oui, elle l’avait vu dans ces yeux quand il était parti précipitamment de la Grande Salle pour retrouver l’américaine. Elle ne savait pas comment ça c’était passé, son frère ne le lui avait pas dit, mais elle le connaissait tellement par cœur qu’elle n’avait même pas besoin d’avoir une conversation avec lui pour connaître ses sentiments envers la vipère qu’était Maïlie, même si lui bien sûr, ne voulait pas se l’avouer. Enfin, tout ça pour dire qu’ayant fait du mal à Moïshe, même si ce n’était évidemment pas intentionnel de la part de la violoniste de Salem, et bien Jules se méfiait d’elle c’est tout.
« Ha, la fameuse Maïlie Stocker. Tu devrais dire à Eli’ ce que tu ressens pour lui, ça lui aurais évité de souffrir pour rien. »
Pas de bonsoir non, elle voulait tout de suite rentrer dans le vif du sujet. Pour ce qui est de l’emploi du surnom de Moïshe, Jules ne se formalisa pas, elle savait très bien que la quatrième année savait également de qui elle parlait, cela ne pouvait être que de lui. Bon, elle n’avait pas été très aimable et était parti s’asseoir en haussant les sourcils, mesquine, dans un fauteuil de leur salle commune, dos à Maïlie. Celle-ci viendrait la rejoindre de toute façon, c’était impoli de na pas réponde à une question, de quelque manière qu’elle soit posée. Et puis c’est vrai quoi, elle savait bien qu’elle avait raison, elle aurait du lui dire cette Maïlie à son frère pour la nature de ses sentiments, tout aurait été largement plus simple quoi. Pourquoi faut-il toujours se cacher, avoir peur de ses sentiments ? Jules ne comprenait pas ça, mais bon après tout, elle n’avait jamais été amoureuse. Seulement elle voulait tester l’autre Serpentard, voir si elle était ‘à la hauteur’ de son frère, comme elle faisait pour chacune de ses copines, parce qu’elle avait beau dire la mexicaine, mais son frère comptait plus que tout pour elle et quiconque lui faisait du mal avait affaire à sa sœur.
Dernière édition par Jules Cameron le Mar 28 Aoû - 23:05, édité 3 fois
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Mar 28 Aoû - 22:17
Maïlie ne connaissait pas Jules. Elle savait simplement qu’elle était la petite soeur de Moïshe, qu’elle était en deuxième année à Serpentard et qu’elle était à Poudlard de sa toute première année, contrairement à son grand frère et à la Texane. De ce que son meilleur ami lui avait dit, Jules était également un genre de petite peste, que leurs parents voulaient surveiller, et que c’était la raison pour laquelle Moïshe avait été lui aussi scolarisé à Poudlard en Septembre. Elle n’avait d’ailleurs aucun doute sur le fait que les frères et soeurs s’entendaient très bien, mais pour le reste, elle ne pouvait pas deviner comment était la petite brune. De ce fait, elle avait un petit peu peur de se confronter à elle. D’autant plus que ses premières paroles ne la rassurèrent absolument pas. Jules la connaissait, Moïshe avait du lui en parler une fois peut-être, ou alors elle se souvenait du nom qu’avait lancé la Plume Empoisonnée, mais ce qui effraya le plus Maïlie, ce fut le reste de ses dires. Dire à Moïshe ce qu’elle ressentait pour lui ? Oui, parce qu’elle connaissait les autres prénoms du jeune homme, mais qu’elle avait elle-même un peu de mal à les employer en tant que surnoms. Le faire souffrir pour rien ? Elle ne pouvait pas s’y résigner. Elle ne voulait pas qu’il souffre, pas du tout même.
« Pardon ?!»
Jules ne resta cependant pas bien longtemps à sa place, et elle alla même s’asseoir relativement loin de Maïlie. Cette dernière était restée planté à l’endroit même où elle avait ramassé son archet, avant de se réveiller d’un coup. Elle alla poser son archet avec son violon, dans le fauteuil qu’elle occupait un peu plus tôt, pour rejoindre presque en courant la petite Serpentard qui était assise, dos à elle.
«Jules, attends ! Qu’est-ce que... Pourquoi tu as dit ça ?»
En réalité, Maïlie aurait rêvé demandé à Jules «Comment tu sais ?» mais elle ne pouvait absolument pas s’y résigner. Elle ne niait aucunement le fait d’être complètement amoureuse de Moïshe, de n’avoir que lui en tête et de ne voir que lui quand il était dans les parages, mais elle ne pouvait pas laisser le château entier le savoir. Tout simplement parce que Moïshe lui même ne le savait pas et qu’il ne fallait mieux pas qu’il soit au courant. Parce que la brune était sûre et certaine que Moïshe n’en n’avait de toute façon rien à faire. Oh, elle avait vu qu’il n’avait pas trop apprécié ce que la Plume Empoisonnée avait pu balancer sur elle, comme quoi elle était soit disant en couple, mais elle était loin de s’imaginer qu’il pourrait éventuellement ressentir plus qu’une simple amitié envers la Texane. Alors qu’elle posait son regard bleu azur sur la petite Jules, elle se demanda si Moîshe avait dit quelque chose à Jules qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille. Comme «Essaye de savoir si elle est vraiment avec lui» ou quelque chose dans ce genre... Bon, elle se faisait peut-être pas mal de films, mais bon... Elle ne connaissait pas Jules !
« Moïshe t’as... Il t’as parlé de quelque chose ?»
Mieux valait demander non ? Parce que si Moïshe avait remarqué quelque chose, ou qu’il voulait être sûr de quelque chose, Maïlie voulait le savoir. Elle se doutait bien qu’elle ne devait pas forcément être discrète, et que peut-être, le mexicain l’avait-il grillée depuis plusieurs mois, elle n’en savait absolument rien... Mais elle ne pouvait s’empêcher d’espérer que Jules la fasse marcher... Ou courir plutôt, mais bon...
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Ven 31 Aoû - 12:06
Même si Jules n’avait jamais parlé à la meilleure-amie de son frère, elle savait qu’elle tomberait juste en rentrant dans le vif du sujet directement. Elle n’avait pas beaucoup parlé d’elle avec Moïshe, c’était certain, il ne l’employait que pour dire que c’était sa meilleure-amie qu’elle était extraordinairement douée au violon, mais fouineuse comme elle était, toutes les filles qui étaient susceptibles de plaire à son frère (quasiment toutes pour ainsi dire) et de qui il était proche faisaient l’objet d’une enquête auprès de la vipère qu’était Jules. Oh, elle laissait son frère sortir avec qui il voulait, mais c’était rare qu’elle se trompe sur la durée de la relation. La mexicaine connaissait en effet son frère par cœur, et même si elle ne parlait pas beaucoup, elle avait un ‘pouvoir’ de déduction et d’analyse énorme. Elle savait alors si vraiment la fille correspondrait à son frère. C’était peut-être débile, mais elle ne s’était jamais trompée jusque là, et cela faisait 12 ans qu’elle connaissait son frère, ce n’était quand même pas négligeable.
« Pardon ?! »
Donc oui, elle avait visé pile au milieu de la cible, et elle n’en était pas peu fière. Même si elle s’était éclipsée pour faire dos à Maïlie, elle attendait le moment de sa réaction et en fut ravie, elle ne s’attendait pas à meilleure réaction si bien que même si l’autre vipère ne la voyait pas, elle sourit malicieusement dans son fauteuil. La violoniste qu’était Maïlie ne mit d’ailleurs pas longtemps à venir rejoindre Jules et elle adorait ça elle, être le centre de l’attention, parce qu’elle savait que quoi qu’elle dirait Maïlie la croirait et donc, par conséquent elle pouvait dire n’importe quoi.
« Jules, attends ! Qu’est-ce que... Pourquoi tu as dit ça ? »
Bon, comme la mexicaine savait que la Texane plaisait à son frère, même carrément beaucoup, elle ne voulait pas trop être méchante avec celle-ci, parce que ce ne serait certainement pas elle, Jules Cameron qui ferait du mal à son frère. Donc, la vérité serait de mise. Mais une vérité brutale et franche hein, il ne fallait pas s’attendre à ce que la mexicaine devienne douce comme un agneau non plus. Enfin, pour bien la narguer et faire patienter Maïlie, Jules s’installa confortablement dans son fauteuil, se mettant de profil, sa tête sur un accoudoir et se longues jambes ballotant dans le vide de l’autre accoudoir. Bref, une fois installée, elle sourit malicieusement encore une fois et regarda Maïlie d’un seul œil.
« Te moques pas de moi. Tu crois que je n’ai pas vu comment tu regardais mon frère ? Arrêtes un peu. Tu peux bien lui faire croire n’importe quoi à lui, mais pas à moi. Moi, on me dupe pas. »
Moi, moi et moi, oui, Jules était comme ça. Mais elle savait, elle n’était que trop consciente que les mots qu’elle sortait de sa bouche était d’une importance considérable pour Maïlie Stocker même si elle n’avait clairement pas dit que cette dernière était amoureuse de son frère, alors bon, comment elle le disait, elle s’en fichait totalement. Mais elle en rajouta sur la naïveté de son frère en faisant balloter négligemment ses jambes dans le vide.
« Eli’ à été assez stupide et naïf pour croire cette rumeur tout aussi stupide. »
En effet, elle ne croyait que ce qu’elle voyait, en gros, et comme elle était depuis un an déjà, elle savait que la plume n’était là que pour raconter des c*nneries. Cependant, elle ne l’avait pas dit à son frère parce qu’elle ne penserait pas qu’il serait directement touché par ses rumeurs. Il était doux, clame, timide et réservé alors il ne pouvait souffrir à cause de ça. Mais bon, apparemment la vipère qu’était la mexicaine n’avait vu juste donc bon, elle faisait tout pour rattraper ça, parce que c’était de sa faute si elle ne l’avait prévenu qu’il ne fallait pas croire à tout ça.
« Moïshe t’as... Il t’as parlé de quelque chose ? »
Elle rouvrit les yeux et se tourna vers Maïlie parce qu’en fin de compte, plutôt que de faire celle qui était complètement indifférente, elle préférait voir les réactions de la meilleure-amie de son frère. Cela pourrait l’aider à mieux la cerner.
« Bien sûr que oui on se parle ! Et crois moi quil a été beaucoup affecté par cette rumeur de toi sortant soi-disant avec ce Poufsouffle ! »
Bon, là, Jules en avait rajouté un peu, avait parlé vite et fort, presque en simulant l'indignation devant les propos de Maïlie comme quoi soi-disant ils ne se parlaient pas, parce qu’elle n’avait pas conversé avec son frère de ce qui c’était passé, mais son regard lui en avait appris beaucoup alors bon, elle ne considérait pas comme grave le fait de mentir sur ce sujet. Et puis si un petit mensonge pouvait les faire se bouger un peu tout les deux là, ce n’était pas plus mal. Elle trouvait ça trop planplan, trop long., même si elle savait Moïshe comme quelqu’un de long à la détente. Enfin, quoiqu’il en soit, elle ne dirait pas de tout de suite à Maïlie que son frère était amoureux d’elle… D’une parce que lui-même ne le savait ou tout du moins, ne se l’avouait et de deux parce qu’elle ne connaissait pas encore assez bien la violoniste à l’oreille absolue pour lui dire quelque chose de si important. Mais si ça pouvait aider à son frère à se bouger les fesses, elle le lui dirait, même si c’était bientôt le bal de Noël !
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Lun 3 Sep - 0:27
Maïlie était amoureuse de Moïshe, cela ne faisait aucun doute, la jeune fille l’acceptait pleinement, là n’était pas le soucis, mais elle avait tellement peur de la réaction que pourrait avoir son meilleur ami qu’elle se refusait tout simplement de lui dire le fond de sa pensée, l’ampleur de ses sentiments, et qu’au final, ça la tuait à petit feu que de le voir aller de fille en fille sans jamais s’arrêter à elle. Bien sûr, si jamais Moïshe s’arrêtait un jour à ses côtés, et qu’ils faisaient un bout de chemin ensemble, Maïlie serait alors la plus heureuse des filles, elle n’en doutait pas un seul instant. Elle se donnerait corps et âme dans cette relation. Mais elle savait également que si un jour, il venait à la laisser tomber, pour aller vers une autre, elle serait à jamais détruite. Parce qu’il était son premier amour, celui pour qui son coeur battait la chamade à chaque fois, celui qui la faisait respirer, celui qui la faisait rire et sourire. Elle savait que, sans lui à ses côtés, elle ne serait plus qu’une loque humaine. Alors c’était pour cela qu’elle se refusait de dire à Moïshe ce qu’elle ressentait. Parce que, même si elle en souffrait, elle préférait souffrir ainsi plutôt que de voir son existence réduite au néant. Malgré tout, elle n’avait pas envie de mourir, pas envie de déprimer au point de ne plus vouloir faire quoi que ce soit. Elle devait continuer à vivre, quoi qu’il arrive, elle le savait. Parce que même si Moïshe ne voulait pas d’elle comme elle avait envie de lui, elle devait se battre. Pour Dwayne, avant tout. Parce qu’il était désormais sa seule famille et qu’elle ne voulait pas l’abandonner. Il était son petit frère chéri, qu’elle aimait de tout son coeur. Donc si, pour se battre pour son frère, elle devait renoncer à son amour, elle était prête.
Bien sûr, elle était à mille lieux d’imaginer que Moïshe pouvait également l’aimer, elle. Voyez-vous, Maïlie avait beau avoir pleinement confiance en elle, quand il s’agissait de jouer du violon, du piano ou de la guitare, elle n’avait absolument pas confiance en elle lorsqu’il s’agissait d’amour. Ouais. En amour, elle était à côté de la plaque, ne pensait pas une seule seconde qu’un garçon puisse s’intéresser à elle, et même si elle en rêvait depuis des lustres pour Moïshe, elle avait finit par se faire une raison. Alors forcément, le débarquement de Jules dans sa vie affective était troublante. Elle avait ces mots, acérés comme des lames, tranchants de vérité, et honnêtement, cela faisait peur à Maïlie.
« Je... Je le regarde tout à fait normalement.»
Bien évidement, elle mentait comme elle respirait. Cependant, elle ne pouvait pas se dire que cette petite fille de deux ans sa cadette avait compris en quoi, à peine quatre mois ? Le fait que Maïlie soit complètement folle de son frère. C’était assez perturbant comme situation, puisqu’elle s’efforçait de ne rien montrer, justement pour ne pas souffrir pour rien. Oh, elle savait bien qu’elle avait du mal à se retenir, après tout, elle ne pouvait pas être un mur de pierre tous les jours, et ses envies d’embrasser le mexicain étaient parfois bien plus fortes que sa raison, qu’elle serait presque prête à lui sauter au cou... Cela dit, elle ne trouvait pas Moïshe stupide d’avoir cru à la rumeur. Naïf, sans aucun doute, mais de là à dire qu’il était stupide...
«Si la situation avait été l’inverse, je l’aurais sans doute crue également... Il n’est pas stupide pour autant.»
Elle le défendait, oui, encore et toujours. Déjà quand lui disait qu’il était un bon à rien, un trouillard, elle lui répétait que non. Mais aux yeux de la Texane, le Serdaigle était la perfection incarnée. Il était son idéal, et même s’il avait des défauts qu’elle lui connaissait et reconnaissait, elle ne pouvait s’empêcher de le trouver simplement parfait. Oui, Moïshe Cameron était, pour Maïlie, l’homme parfait. Malheureusement pour elle, cet homme parfait ne serait jamais son homme parfait... La vie était franchement mal faite !
«Je ne sors absolument pas avec Roy Bradley ! Ce sont des bêtises, un tissu de mensonges !»
Elle se défendait comme elle le pouvait. Elle connaissait la vérité, mais elle voulait que le plus grand nombre la sache également. Parce que justement, elle savait qu’elle avait blessé son meilleur ami, qu’il avait cru qu’elle lui avait caché une telle histoire, pourtant si importante pour une jeune fille. Et Maïlie s’en voulait, bien évidement. Elle n’avait jamais voulu le blesser, et s’était toujours appliquée à le rendre heureux, à le mettre en confiance, lorsqu’il était avec elle... C’était d’ailleurs la raison pour laquelle Moïshe acceptait de jouer de la musique devant elle...
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Invité
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Lun 3 Sep - 18:01
« Je... Je le regarde tout à fait normalement. »
Jules se mit à rire suite à cette remarque de l’autre vipère., pas aux éclats bien sûr, non, c’était plutôt un petit rire moqueur en fait, oui, c’était même exactement ça. Maïlie avait beau dire n’importe quoi, Jules était sûre de ce qu’elle avançait. Et s’il y avait bien quelque chose grâce à laquelle on pouvait dire que les Cameron était frère et sœur, outre le physique, c’était bien qu’ils étaient tout les deux têtus comme des bourriques. La Texane pouvait affirmer qu’elle n’était pas amoureuse du mexicain par a+b, ça ne prenait pas avec Jules. Et puis, elle avait bien remarqué qu’elle était troublée au propos qu’elle lui avait dit, alors non, vraiment, elle avait raison, c’était tout. Cependant, elle soupira ostensiblement.
« Stop. Arrêtes avec ça. Tu aimes mon frère c’est tout. Ne me ment pas. »
Jules aimait jouer, en quelques sortes, avec ça. Enfin, elle savait dans l’instant qu’elle avait l’avantage et elle ne comptait le donner à l’américaine avec de si tôt, alors elle profitait, chipie comme elle était, et elle ne voyait pas du tout ou était le mal là-dedans. Il faut dire aussi qu’elle ne comprenait pas pourquoi Maïlie lui niait, à elle, qu’elle était amoureuse de Moïshe. C’est vrai, s’il y en avait bien une qui était muette comme une tombe, n’aurait rien dit à son frère, et au contraire, se sentait même d’aider la violoniste, et bien c’était elle, Jules Cameron. Il ne fallait vraiment donc pas que la meilleure-amie de son frère la prenne pour une cruche trop longtemps, sinon Jules commencerait à en avoir et elle couperait cours très rapidement à la conversation.
« Si la situation avait été l’inverse, je l’aurais sans doute crue également... Il n’est pas stupide pour autant. »
Encore une fois, butée, Jules n’apprécia pas que la texane la contredise sur le fait que son frère est été stupide. Elle se redressa dans le fauteuil et regarda Maïlie en haussant les sourcils. Il ne fallait vraiment pas que l’autre vipère aille à son encontre parce que Jules avait les arguments en main pour tout faire capoter de la relation de l’américaine avec son frère alors qu’au départ de leur conversation, elle voulait plutôt les aider en quelque sortes, de manière brutale, mais aider néanmoins son frère et Maïlie à enfin s’avouer ce qu’ils ressentaient l’un envers l’autre. Et même si, en soit, Maïlie pouvait bien penser ce qu’elle voulait de l’attitude du mexicain, comme quoi justement, il n’avait pas été stupide, Jules était assez crue et connaissait suffisamment son frère pour affirmer que si, il n’avait pas réfléchi plus loin que le bout de son nez. C’était un garçon curieux et très bavard, contrairement à elle, alors il aurait mieux fait d’attendre un peu que tout ça se tasse pour aller parler à sa meilleure-amie, et non pas péter un câble comme Jules l’imaginait et le savait très bien. Le trop plein d’émotions n’était pas bon pour son frère, pas du tout.
« Que toi, à sa place tu l’aurais crue n’est pas le problème, tu ne peux même pas en être sûre, puisque justement, ce n’est pas dans se sens là que cela s’est produit. Eli’ aurait du réfléchir. »
Madame donneuse de leçons ayant fini de dire ce qu’elle pensait à la Lili de son frère, son expression du visage redevint moins méchante. Elle ne voulait vraiment pas s’eng*euler maintenant avec la future copine de son frère (Ouioui, elle comptait bien les voir ensemble un jour ou l’autre), mais préférait plutôt mettre les point sur les –i- en appuyant bien sur le fait que jamais, Maïlie Stocker n’apprendrait quelque chose à Jules sur son frère, même si bien sûr, elle venait de le traiter d’abruti, elle le pensait et savait que dans le fond, elle n’avait pas tord. Elle se mit d’ailleurs à penser qu’il fallait qu’elle bouge son frère pour l’être moins à l’avenir, si cela ce reproduisait quoi.
« Je ne sors absolument pas avec Roy Bradley ! Ce sont des bêtises, un tissu de mensonges ! »
« Ohlala mais arrêtes de tourner en boucle, Stocker ! »
Sur ces mots, elle se laissa retomber dans son fauteuil, exaspérée par le fait que Maïlie lui parle encore de ça. La mexicaine ne voulait en effet pas parler de ce blaireau, mais de son frère et de l’américaine ! Surtout qu’elle savait bien que c’était des c*nneries tout ça, elle venait par plusieurs fois de le dire. Au cas où la quatrième année ne le savait, ‘soi-disant’ veut dire que ce n’est pas vrai, qu’il n’y a rien, que ce n’est qu’un ragot débile… Bien sûr, Jules pouvait comprendre que Maïlie soit perturbée que tout le monde la croit avec Roy alors qu’elle était amoureuse de Moïshe, mais de là à se défendre tout le temps c’était lassant.
« Je le sais bien que t’es pas avec Roy puisque t’es amoureuse de mon frère, écoute-moi un peu. »
Oui elle était brusque dans ses paroles, mais ce n’était pas pour être consciemment méchante avec la meilleure-amie de son frère, non, elle voulait plus la faire réagir en fait. Et puis, c'était aussi voulu rassurant, pour l'autre Serpentard de savoir que quelqu'un la croyait. Et s'il fallait qu’elle soit crue et dise la vérité purement et simplement, et bien elle en passerait par là, même si Maïlie ne l’aimait pas après. Après tout elle ne voulait que le bonheur de son frère et à première vue, la ‘Lili’ avait l’air vraiment amoureuse du mexicain puisqu’elle était prête à tout pour démentir cette rumeur. Mais Jules voulait juste passer aux choses plus ‘sérieuses’ et arrêter de radoter là-dessus quoi. Elle décida donc de parler du bal de Noël, se redressant une fois de plus.
« Et… Tu comptes le lui dire quand ? Au bal de Noël ? »
La mexicaine regarda négligemment ses ongles, regardant en coin la réaction de l’autre vipère. Néanmoins, elle ne doutait pas que cette dernière savait qu’elle voulait parler de ses sentiments envers son frère, même si elle ne l’avait pas clairement dit, cela était clair comme de l’eau de roche.
« Ne me mens pas s’il-te-plait, ne me dis pas que ce n’est pas vrai, que tu n’aimes pas mon frère, sinon je te jure, je vais m’énerver. »
Et elle comptait vraiment le faire si Maïlie niait encore et toujours. Ou lors peut-être partirait-elle simplement dans son dortoir ? C’était aussi une possibilité à envisagée, parce que elle au moins, contrairement à son frère, savait assez bien se maitriser pour ne jamais regretter quelques gestes inopportun que sa main aurait faite pour lancer un sort. On ne sait jamais. Enfin, là, la mexicaine ne comptait pas aller jusque là, se servir de sa baguette était extrême, et puis, elle savait que c’était interdit et qu’elle était face à une aînée donc à une plus expérimentée… Bref, il fallait juste attendre la réaction de l’autre vipère.
[Sans les citations de Maïlie: 1125 mots.]
Invité
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Lun 3 Sep - 20:44
Jules ne semblait pas vraiment apprécier qu’on lui tienne tête, ou qu’on dise le contraire de ce qu’elle pensait, et elle le fit comprendre à Maïlie. Soit, elle trouvait peut-être son frère stupide, pensait que c’était un abruti, mais cela ne concernait qu’elle, et Maïlie elle, préférait camper sur ses positions. Elle éviterait simplement de remettre la parole de Jules en doute, parce que même si elle n’était pas du genre à se faire marcher sur les pieds, Jules n’était pas n’importe qui. Elle était la soeur de Moïshe, et si elle voulait anéantir toute la joie de Maïlie, il lui suffisait d’aller tout raconter à son grand frère, chose que Maïlie ne voulait pas.
« Oui, je l’aime.»
Elle l’avait dit. Maïlie avait finalement clairement dit ce qu’elle ressentait pour Moïshe. Bon, bien évidement, il aurait été préférable qu’elle le dise à l’intéresser, qu’elle se jette à l’eau une bonne fois pour toute, mais au final, n’était-il pas bon également, qu’elle l’avoue à haute voix ? Elle ne l’avait jamais fait, elle n’en n’avait d’ailleurs jamais parlé à ses meilleures amies, à Salem, et ce n’était pas pour rien. La Texane n’avait pas envie qu’on l’ennuie avec ça, parce qu’elle ne pouvait simplement pas maitriser ses sentiments et choisir de qui elle devait être amoureuse. Alors du coup, elle n’avait pas dit qu’elle avait succombé aux charmes de Moïshe, pour ne pas être embêter, et pour que lui ne soit pas embêter non plus. Les rumeurs allaient vite à Salem, mais Maïlie avait pu remarquer qu’elles allaient encore plus vite ici, à Poudlard. Alors que Jules semblait s’adoucir, et cherchait à savoir quand Maïlie comptait avouer sa flamme à son frère, en glissant le bal de Noël, où ils s’y rendaient ensemble, Maïlie hocha négativement la tête.
«Je ne lui dirais pas. Je ne veux pas le perdre pour une stupide histoire de coeur...»
Maïlie baissa les yeux. Elle avait un peu honte de ce qu’elle disait, parce qu’elle savait bien qu’il n’était pas vraiment bon de garder ses sentiments pour soi, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Moïshe était tout pour elle, et vraiment, elle le considérait comme l’homme idéal, quoi que puisse bien en penser Jules. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à le perdre, juste parce qu’elle était amoureuse de lui. Cela aurait être bien vantard que de penser qu’elle avait toutes ses chances avec lui, qu’elle pouvait lui plaire et l’intéresser. Surtout qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux. Si ce n’est les envies qu’avait Maïlie d’embrasser Moïshe, bien évidement. Mais il n’y avait jamais eut de situation prêtant à confusion, ou alors Maïlie était bien aveugle. Finalement, le Choixpeau avait peut-être bien fait de l’envoyer à Serpentard plutôt qu’à Serdaigle, car au final, elle n’était rien d’autre qu’une lâche.
«Ne lui dis pas, s’il te plait, Jules... Je ne veux pas qu’il se détourne de moi à cause de cela.»
Maïlie pouvait paraître un peu égoïste, et elle comprendrait tout à fait que Jules pense cela d’elle. Elle ne pensait qu’à son propre bonheur, encore que, en restant muette, elle souffrait bien plus qu’on ne pouvait bien le croire. Mais elle était sûre et certaine que sa relation avec le Mexicain en prendrait un sacré coup si jamais il venait à savoir que sa meilleure amie était amoureuse depuis des lustres. Mais elle n’y pouvait absolument rien elle, elle n’avait pas voulu tomber amoureuse de lui. Ca s’était comme imposé comme une évidence, lors de sa deuxième année. Et depuis, elle n’arrivait pas à se détourner de lui. Et quand bien même cela lui faisait mal, elle préférait nettement cette situation, quitte à voir celui qu’elle aimait avec d’autres filles, plutôt que de ne plus pouvoir lui parler, le regarder ou l’écouter jouer de la musique !
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Sam 8 Sep - 22:16
« Oui, je l’aime. »
Jules sourit narquoisement suite à cette remarque. Elle avait gagné, elle avait réussi la meilleure-amie à avouer ses sentiments pour lui justement. Toujours souriante, elle se tourna quelque peu vers Maïlie.
« Hé bhein merci, c’est pas trop tôt. »
Ok, ce n’était pas très sympathique de sa part, mais elle n’aimait décidément pas qu’on lui tienne tête, surtout quand elle savait qu’elle avait pertinemment raison. Oui parce que, même quand elle avait tord, et qu’elle le savait bien sûr, elle n’aimait pas qu’on la contredise tout de même, alors il ne fallait même pas imaginer le degré d’irritation que pouvait atteindre la mexicaine quand elle savait qu’elle avait raison. Et encore, elle se trouvait plutôt indulgente envers la Texane, parce que justement elle continuais de lui parler, alors que l’autre avait nié en bloc quelque chose dont Jules était persuadée, à savoir qu’elle était amoureuse de son grand frère.
« Sérieusement Maïlie, tu te sens pas soulagée ? »
Voila, elle se radoucissait un peu parce qu’elle se rendait compte qu’en fin de compte elle avait un peut-être été dure avec la violoniste à l’oreille absolue et que la méthode de tout les deux les bousculés pour qu’il se bougent les fesses, n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Elle essaierait donc d’être plus aimable, moins catégorique, plus accessible sans doute. C’est vrai que si elle voulait que son frère sorte avec la fille que la mexicaine avait en face d’elle, si, justement, celle-ci était comme son frère, à savoir douce, timide avec Moïshe et très gentille, et bien, la prendre avec des pincettes était une meilleure possibilité. En revanche, elle ne s’attendait pas à ce que la Lili de son frère réponde un fois de plus négativement quand elle lui demanda quand est-ce qu’elle allait lui avouer ses sentiments. Parce que oui, même si Jules avait peu d’espoir, peut-être Maïlie lui aurait dit une date, précise ou pas.
« Je ne lui dirais pas. Je ne veux pas le perdre pour une stupide histoire de coeur... »
Ayant décidé à peine deux minutes avant d’être plus indulgente avec la jolie américaine, Jules se contenta de soupirer et de se rapprocher de Maïlie. Enfin, l’autre vipère n’avait toujours pas compris que si la mexicaine disait tout ce quelle disait justement, c’est quil y avait une raison justement ? Enfin, elle savait son frère amoureux de la quatrième année, même si celui-ci avec trop peur de ses sentiments pour se l’avouer. Non, décidément, Jules ne comprenait pas tout ça, elle devait tout faire dans cette histoire, c’est un monde quand même ! Cependant, elle n’eut pas le temps de répliquer quelle entendit la voix suppliante de Maïlie.
« Ne lui dis pas, s’il te plait, Jules... Je ne veux pas qu’il se détourne de moi à cause de cela. »
Bien sûr que non elle ne lui dirait pas. Elle avait beau être une peste parfois, elle savait bien qu’il y avait des limites et que ce n’était bien évidemment pas à elle de faire ça. Elle décida de se rapprocher encore plus de Maïlie, essayant le plus possible d’être convaincante dans le rôle de gentille sœur rassurante qu’elle voulait endosser.
« Je ne lui dirais pas, ne te fais pas de soucis pour ça. C’est à toi de lui dire. »
Oui, voila, c’était exactement ça. Elle voulait bien les aider à se décoincer mais de là à faire le hibou entre les deux amoureux éperdus, non merci ! Trop de minauderies pour la grande brune de douze ans, ça oui !
« En revanche, crois-moi, dis-lui toi. »
Jules ne voulait en effet pas clairement dire que son frère était amoureux d’elle parce que justement, si elle ne le disait pas à Moïshe, comme sa Lili venait de le lui demander, elle n’allait pas non plus agir dans l’autre sens. Vous me direz que c’était clairement suggéré dans ces propos, mais elle pourrait toujours jouer sur les mots auprès de son frère. Et puis, elle savait que ça ne pouvait déboucher que sur du mieux, une relation à deux, alors encore un petit mensonge, tout petit riquiqui, ne changerait rien du tout.
« Tu vois bien que j’ai raison. J’ai toujours raison. »
Ce qui était faux bien sûr, mais prétentieuse comme pas deux la mexicaine, il fallait bien qu’elle en rajoute pour que Maïlie profite de la soirée du Bal (parce que Jules était sûre et certaine qu’il y allait tout les deux, ‘en toute amitié bien sûr’) pour lui avouer son amour qui datait de mathusalem pour lui. Et puis, tout était dans le clin d’œil que lui fournissait la mexicaine, tout !
[Sans les citations de Maïlie: 735 mots]
Tous comptés CARTES
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Lun 24 Sep - 14:31
Si elle était soulagée ? Bof, pas vraiment. Bien évidemment, elle se sentait un peu bizarre d’avoir clairement énoncé ses sentiments -surtout qu’elle l’avait dit à la soeur de l’intéresser, pas à l’intéresser lui même !- mais de là à se sentir soulagée... Non, pas vraiment. Elle ne voyait pas ce que cela pouvait bien changer, qu’elle l’ait avoué à Jules, mais si cela suffisait à la petite mexicaine, tant mieux pour elle. En tout cas, comme elle poussait Maïlie à se confesser à Moïshe, la Texane se renfrogna légèrement.
« Je ne pense pas que ça en vaille la peine. Il y a toutes ces filles autour de lui... Il n’a pas besoin de s’ennuyer avec moi en plus. »
Elle resterait sa meilleure amie si elle n’avait pas d’autre choix. Parce qu’honnêtement, elle avait du mal à croire qu’il puisse éventuellement en avoir quelque chose à faire, qu’elle soit complètement raide dingue de lui. Elle donnerait tout pour que le contraire soit vrai, pour qu’il l’apprécie tout autant qu’elle, que ses sentiments reçoivent un retour positif, mais elle avait beaucoup de mal à l’imaginer. Et si elle avait déjà rêvé d’épouser le Serdaigle, de devenir une Cameron, elle n’osait même pas espérer que cela puisse réellement se réaliser. Après tout, il y avait tellement de filles qui lui courraient après... Et la Texane les comprenaient, elle-même mettait le mexicain sur un piédestal !
« Toujours raison, vraiment ? Et lui alors ? Il m’a dit que tu étais une excellente cuisinière, surtout pour les plats mexicains...»
Maïlie n’avait mangé qu’une fois Mexicain, et n’avait jamais mis ne serait-ce qu’un orteil dans ce pays. Aussi, elle ne demandait qu’une chose, découvrir pleinement la culture dans laquelle baignait son meilleur ami depuis sa naissance. Et si Jules était aussi douée que ne le prétendait son grand-frère, peut-être pourraient-elles s’entendre sur certains points ? Maïlie adorait cuisiner, bien qu’elle ne sache pas vraiment faire des merveilles digne d’un restaurant quatre étoiles. Elle se contentait de divers gâteaux et goûters américains, du traditionnel burger quoi qu’elle réussissait un chili con carne délicieux, aux dires de sa mère... Après tout, ce plat était typiquement texan, cela semblait donc parfaitement logique qu’elle le maitrise !
«Je lui ai proposé de venir chez ma tutrice. Pas que lui, toi aussi, si tu le souhaite... J’aimerais bien apprendre à te connaître, tu sais.»
Maïlie ne tentait absolument pas de se rapprocher de Jules pour séduire Cameron, non, pas du tout. C’était d’ailleurs une hypothèse qui n’avait même pas germé dans son esprit. Cependant, elle savait que cette petite donnait du fil à retordre à Moïshe, mais qu’elle semblait comme cela uniquement parce qu’on avait osé la retirer de là d’où elle venait, qu’on la tenait loin de son pays. Et, qu’elle le veuille ou non, Maïlie subissait un peu la même chose. A cause de la mort de ses parents, on l’avait arrachée aux Etats-Unis. Elle n’y retrounerait sûrement pas de sitôt, et ne remettre sans aucun doute jamais les pieds à Salem... Et même si elle savait que cela avait été fait pour son bien, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine nostalgie pour son pays natal. Elle était Texane, le Texas coulait dans son sang, on ne pouvait pas le lui enlever comme cela !
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Mer 3 Oct - 19:54
Pour dire vrai, Jules ne savait pas si vraiment cela soulageait quelqu’un de dire qu’il aimait telle ou telle personne, surtout quand il s’agissait de filles. La mexicaine, bien qu’étant une fille, elle ne les comprenait pas tellement pour des choses comme ça. Après, elle n’avait jamais été clairement amoureuse elle, même si son cercle d’amis se composait principalement de garçons. Peut-être réagirait-elle différemment alors, peut-être cacherait-elle ses sentiments ? Elle n’en savait rien en fait, mais vraiment, elle trouvait ça débile de ne rien quoi. Oui, voila. Surtout que son frère n’allait pas bouffer sa meilleure-amie ou couper les ponts si la Texane lui avouait ses sentiments. Bon, la mexicaine ne cache pas que ce serait sans doute froid au début, mais il ne fallait pas abuser, Jules savait que Moïshe tenait bien de trop à Maïlie pour la perdre juste parce qu’elle l’aimait.
« Je ne pense pas que ça en vaille la peine. Il y a toutes ces filles autour de lui... Il n’a pas besoin de s’ennuyer avec moi en plus. »
La grande brune leva les yeux aux ciels. Allait-elle devoir dire à Stocker ce que même son frère ne savait pas, à savoir qu’il était amoureux d’elle ?
« Ok mon frère est mignon. Beau même. Ok, il a des filles autour de lui. Mais je peux t’assurer qu’il ne s’ennuie pas avec toi. T’es sa meilleure-amie, c’est juste logique. »
C’est vrai que là, Jules était exaspéré du manque de logique de la vipère en face d’elle. Si elle était sa meilleure-amie, c’était bien qu’il la préférait à toutes les autres, alors qu’elle ne dise pas qu’il s’ennuie quand il est avec elle, certainement pas. Son frère lui avait d’ailleurs bien dit qu’après elle, sa sœur, la seule à lavoir entendu jouer de la guitare et pousser la chansonnette c’était Maïlie. Mais est-ce que celle-ci se rendait alors compte de ce que cela signifiait pour le mexicain ou pas du tout ?
« Toujours raison, vraiment ? Et lui alors ? Il m’a dit que tu étais une excellente cuisinière, surtout pour les plats mexicains... »
« T’es certaine que tu veux changer de sujet comme ça ? »
Alors comme ça, Jules était chiante à vouloir tirer les vers du nez à la Texane et la forcer à parler à son frère ? Soit, mais la quatrième année ne devrait pas venir pleurer devant la mexicaine si jamais son frère ne l’avait pas attendu parce que Maïlie ne lui avait jamais rien dit.
« Je veux bien qu’on parle d’autre chose, mais je te préviens le sujet est définitivement clos dans ce cas. On me demande pas conseils après les avoir refusés. »
Prétentieuse oui, c’était tout à fait ça. Parce que Maïlie s’en fichait peut-être royalement des conseils de la mexicaine, surtout que celle-ci y allait fort. Mais Jules savait qu’elle connaissait son frère mieux que quiconque et donc qu’elle avait raison quand elle disait à Maïlie de se bouger… Son frère ne le ferait pas. Mais bon, peut-être aussi que Maïlie ne voulait pas tout laisser entendre qu’elle ne voulait plus entendre parler de ça ou que Jules était soulante. Seulement, ça, la brune ne le verrait jamais.
« Et donc oui, je sais cuisiner, il ne t’as pas menti. Mais je cuisine de la manière moldue moi. »
En effet, le mexicain avait raison comme venait de le dire Maïlie puis Jules. Elle savait très bien cuisiner, surtout les plats typiques de son pays. Et quant à la manière moldue, c’est que sa mère était elle-même une moldue, et la mexicaine avait appris à cuisiner depuis toute petite en admirant sa mère quand elle faisait des plats, alors c’était naturel pour elle de ne pas utiliser la magie, d’être en contact ‘réel’ avec les aliments quoi.
« Je lui ai proposé de venir chez ma tutrice. Pas que lui, toi aussi, si tu le souhaite... J’aimerais bien apprendre à te connaître, tu sais. »
La grande brune ouvrit de grands yeux ronds. Elle avait beau être froide et prendre de haut la Texane, celle-ci voulait quand même la connaître. Bon, c’était un bon point pour elle, Jules aimait bien qu’on la flatte ainsi. Mais quant à accepter de venir chez elle, c’était différent.
« Ouais, c’est sympa. Je vais réfléchir hein. »
Elle ne voulait pas être méchante parce qu’elle venait quand même de recevoir une invitation, et oui, elle était bien élevée la Jules. Enfin, elle verrait bien, les prochaines vacances n’étaient pas pour tout de suite, elle pourrait en parler avec son frère d’ici là, mais c’était… intéressant comme proposition. Ouais, c’est ça.
[Sans les citations de Maïlie: 693 mots.]
BLAGUE
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Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I