|
| PV l It's about you, your brother & I | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Mar 9 Oct - 15:15 | |
| Maïlie se doutait bien que Moïshe l'appréciait et qu'il aimait passer du temps avec elle, qu'elle ne l'ennuyait pas et qu'elle était la seule qui l'avait vu jouer et l'avait entendu chanter. Elle en était très fière, bien évidement, mais entre être la meilleure amie de quelqu'un et être sa petite amie, il y avait tout un monde, et la jeune fille n'avait pas vraiment envie de se faire des films si cela ne menait à rien a final. C'était sans doute stupide, parce qu'en soit, elle ne risquait pas grand chose en lui disant ce qu'elle ressentait pour lui, bien sûr, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur. Elle avait perdu ses parents, si maintenant elle perdait son meilleur ami, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle deviendrait, si ce n'est une artiste déprimée.
« Être sa meilleure amie et être plus que cela, ce n'est pas vraiment la même chose. »
Bon, elle se doutait bien que Jules devait le savoir tout autant qu'elle, mais autant le préciser. Quant au fait qu'elle souhaitait changer de sujet, c'était tout simplement pour éviter le carnage. Elle n'allait pas engueuler Jules, ni même lever la main ou la baguette sur la jeune fille, mais elle n'avait pas trop envie de s'entendre dire qu'elle devait absolument se lancer et arrêter de tourner sept fois la langue dans sa bouche, voilà tout.
« Je ne sais faire que des plats américains, et je n'utilise pas la magie non plus, je n'aime pas trop cela. »
Maïlie était texane, rappelons le. Et sa mère, lorsqu'elle vivait encore, adorait faire la cuisine. Et il fallait bien avouer qu'elle savait cuisiner comme un chef, toutes les spécialités américaines, et même pas mal de plats venus directement d'Europe, et à chaque fois, elle répétait à sa fille que le plus important dans la cuisine, c'était qu'il fallait y mettre tout son cœur, se donner à fond et toujours tout faire dans les règles de l'art. Du coup, elle n'utilisait jamais la magie. Sauf pour faire la vaisselle, mais bon, cela pouvait être une vraie corvée ! En tout cas, en discutant avec Jules, Maïlie se rendait compte qu'elles avaient plusieurs points communs, malgré le fait que Jules soit sans doute bien plus prétentieuse qu'elle.
« Je ne t'oblige à rien, ne t'en fait pas. Mais si jamais tu as envie de venir, sache que tu es la bienvenue. Tu sais, je n'aime pas trop l'Angleterre moi aussi, je suis arrivée ici sans vraiment le choisir. Mais je n'ai pas vraiment d'autre choix, donc je prend sur moi. »
Maïlie n'essayait absolument pas de se vendre à Jules, loin de là. Elle voulait juste que la demoiselle sache qu'elle n'était pas la seule à ne pas forcément apprécier le pays dans lequel elle vivait actuellement. Si Maïlie n'avait pas eut d'autre choix que de venir ici, puisqu'elle était maintenant sous la tutelle d'Indiana -encore qu'elle ne vivait pas avec lui, mais chez une tutrice, en attendant que la copine de son cousin accepte le fait que de pauvres orphelins puissent avoir besoin d'une maison et d'un peu d'amour après ce qu'ils avaient traversé- mais comme elle n'avait pas le choix, elle faisait avec et tentait tant bien que mal d'oublier tout le reste. Ce n'était pas évident, bien sûr, mais elle ne pouvait pas faire autrement.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Ven 19 Oct - 19:46 | |
| De toute manière, Jules ne mentait pas, elle savait même les sentiments de son frère à l’égard de la Texane, et donc si celle-ci ne voulait pas la croire, au bout d’un moment elle n’allait pas la forcer quand même.
« Être sa meilleure amie et être plus que cela, ce n'est pas vraiment la même chose. »
Oui, ça, il fallait vraiment être sotte pour ne pas s’en rendre compte, mais la mexicaine fit une petite moue et dit, un peu exaspérée.
« Je sais bien, ne me prend pas pour une idiote. »
Même si bien sûr, elle savait bien que Maïlie ne la prenait pas pour une abrutie, elle voulait, une fois mettre les choses au clair. C’était aussi une manière de pouvoir dominer la conversation, certainement même. Jules n’accepterait jamais que quiconque lui marche sur les pieds ou puisse insinuer qu’elle ne savait pas réfléchir plus loin que le bout de son nez, même si, bon, on pouvait dire d’elle qu’elle avait le sang chaud et qu’elle se contentait de répondre du tac-au-tac quand on voulait la provoquer, ou, simplement lui parler.
« Mais à défaut d’avoir l’un, t’auras toujours l’autre. Eli ne veut pas te perdre, alors tu peux bien lui dire c’que t’éprouves pour lui, il te restera toujours son amitié. »
Et de ça, Jules en était sûre également. Il serait sans doute gêné vis-à-vis de la vipère mais ne risquerait pas de perdre sa meilleure-amie pour ‘si peu’ quoi. Depuis qu’il l’avait retrouvé, la mexicaine voyait bien que son frère appréhendait beaucoup moins le fait de venir ici, surtout qu’il croyait ne plus jamais la revoir alors bon. De toute manière, la question ne se posait pas. Maïlie Stocker était amoureuse de Moïshe Cameron et c’était réciproque, point à la ligne.
Puis, la discussion dériva dune manière soudaine de la part de la quatrième année vers le fait que sa cadette savait cuisiner. Ce qui oui, était vrai. Et Jules était loin d’être modeste.
« Je ne sais faire que des plats américains, et je n'utilise pas la magie non plus, je n'aime pas trop cela. »
« Moi je touche à tout hein. Mais bon, ma spécialité ce sont les plats de mon pays, le Mexique, bien sûr. »
Ho oui, bon, elle n’était pas obligé de rajouter que son pays était le Mexique, mais le seul fait de prononcer ce mot la rendait nostalgique et en même temps, elle se sentait proche de son pays natal, alors non, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Même si parfois, cela saoulait les gens qu’elle le répète sans cesse, mais de ça, elle en avait bien rien à faire, son pays et son frère sont sa vie, alors oui, elle en parle tout le temps, n’en déplaisent aux autres. Et que Maïlie n’utilise pas la magie elle non plus, elle en fut agréablement surprise. Elle ouvrit ses yeux d’intérêt. Néanmoins, elle ne dit rien, mais cela faisait un bon point pour la future petite-copine de son frère. C’est vrai que la magie pour faire de la cuisine elle trouvait ça nulle. Pour la mexicaine, il n’y avait rien de mieux que de sentir les aliments, surtout quand elle faisait des gâteaux, elle adorait ça !
« Je ne t'oblige à rien, ne t'en fait pas. Mais si jamais tu as envie de venir, sache que tu es la bienvenue. Tu sais, je n'aime pas trop l'Angleterre moi aussi, je suis arrivée ici sans vraiment le choisir. Mais je n'ai pas vraiment d'autre choix, donc je prend sur moi. »
Bon, si en plus les deux jeunes filles partageaient le fait qu’elle n’aimait pas le pays, ça les rapprocheraient encore plus -même si le mexicaine doutait qu’on puisse détester le pays autant qu’elle, elle le détestait-.
« Heureusement que tu ne m’obliges pas. Mais comme je t’ai dis, je vais réfléchir. »
On aurait pu prendre ces propos pour méchants, et en fin de compte, oui, ils l’étaient, mais dans la bouche de Jules, c’était plutôt normal en fait. Ouais, limite sympa, parce qu’elle venait de dire à Maïlie qu’elle réfléchirait à sa proposition d’aller chez elle. Ce qui était énorme en soit. Donc, non, la texane ne devait pas du tout se sentir offensé par cela.
Suite à ça, Jules bailla, ostensiblement, mais avait quand même mit la main devant sa bouche. Parce que oui, elle voulait faire comprendre à Maïlie qu’elle voulait aller à son dortoir –même cette conversation avait été très enrichissante-, mais non, elle n’était pas impolie. La grande brune se leva alors d’un bond de son fauteuil.
« Bon, je te dis salut, je suis crevée moi. Mais n’oublie pas ce que je t’ai dis. A plus. »
Oui bon, digne de la mexicaine, il fallait quand même en remettre une couche pour que Maïlie se décide à parler à son frère. Dos à la quatrième année, Jules lui envoya quand même un signe de la main en montant dans son dortoir et elle soupira en s’asseyant sur son lit. Elle ne savait pas réellement si ces deux-là se bougeraient, mais au moins, elle aurait dit ce qu’elle avait à dire hein.
Enfin, une chose était sûre c’est que la Jules, prise par cette conversation, et bien elle n’avait encore pas fait ces devoirs. Bref, merci Maïlie ! –enfin, des devoirs, Jules s’en foutait, c’est de l’ironie, elle en avait bien plus apprit en parlant avec son aînée !-
[~Terminé pour Jules.~]
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I Ven 26 Oct - 13:54 | |
| Jules était une petite peste, Maïlie le savait, ou du moins, elle s'en doutait, vu que Moïshe lui avait dit qu'il était venu uniquement pour la surveiller. Mais à côté de ça, Maïlie ne trouvait pas qu'elle était si méchante que cela. Elle était un peu spéciale, certes, et il fallait avoir sûrement le cœur bien accroché et des nerfs en béton pour pouvoir la supporter toute la journée, mais pour l'instant, elle ne l'agressait pas, donc c'était relativement cool.
« Je sais qu'il n'est pas le genre de garçon à couper les ponts pour ça. »
Mais quand même, elle flippait. Elle avait le droit non ? Ce n'était tout de même pas rien, ce qu'elle voulait -ou pas- dire à Moïshe ! Cela pouvait sceller un avenir commun, mais cela pouvait le détruire également, et malgré tout l'optimisme dont pouvait éventuellement faire preuve la Texane, elle était tout de même plus attiré par « il va me lâcher comme une vieille chaussette » que par « il est merveilleux -même si elle le pensait- et va prendre cela comme une chose tout à fait normal, et vivra avec comme si de rien n'était ». Bon, bien sûr, elle forçait un peu trop la chose peut-être, et si Jules se voulait rassurante -dans un sens, car la Mexicaine restait tout de même très vague et Maïlie n'arrivait pas à dire si elle faisait cela pour l'aider ou juste pour qu'elle se prenne un râteau phénoménal- et il était assez compliqué également de savoir ce que Moïshe ressentait, puisqu'ils n'en parlaient pas, de ce genre de choses. Même si la brune n'avait jamais contester une seule petite amie du brun, elle n'en n'était pas ravie pour autant, même si elle en donnait parfois l'impression.
« C'est cool ça ! J'espère que tu pourras m'apprendre quelques petites choses une fois. Il paraît que la cuisine est relativement libre d'accès. »
Après, c'était ce qu'elle avait entendu, elle n'avait pas été vérifier... Peut-être devrait-elle demandé à Roy, sa salle commune n'était pas loin des cuisines, si elle avait bien compris le plan plus ou moins précis qu'il lui avait fait un jour. En tout cas, quand Jules lui précisa qu'elle réfléchirait à sa proposition, la brune esquissa un sourire. Certes, elle n'avait pas dit oui, mais sait-on jamais, si elles venaient à se reparler plus longuement, à se connaître mieux, elle accepterait peut-être ! Et si ce n'était pas cette année, peut-être l'an prochain ?
« Bonne nuit Jules, à la prochaine fois. »
Sur ce, Maïlie la regarda filer vers les dortoirs. Elle en fit de même, retrouvant son lit douillet et son violon. Comme personne de son dortoir n'était là pour le moment, la brune n'hésita pas bien longtemps et se mit à jouer une mélodie familière. C'était la berceuse que sa mère lui chantait, quand elle était petite. Versant une larme, la brune finit par reposer son violon. Elle se mit ensuite en pyjama, passa dans la salle de bains du dortoir puis s'enfouit sous sa couette, laissant à peine le haut de son crâne dépasser. Elle n'était pas bien. Trop d'émotions, trop de sentiments. C'était trop dur de gérer tout cela, et elle était décidément trop jeune.
Terminé |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: PV l It's about you, your brother & I | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |