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 PV • Des centaines de flèches dans le coeur.

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Peony Lloyd
Peony Lloyd
Préfete de Serpentard

Parchemins : 1339
Âge : 17 ans - 16/09/1999
Actuellement : 7ème année
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Ξ Sujet: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptySam 17 Oct - 12:10

Peony & Alfie.
Je suis si sage, sage, d'habitude, mon chéri comme une image-mage de lassitude dans la vie. Mais tu m'as braqué, je crois ce soir-là et j'ai trouvé la flamme dans tes pas. Et tu m'as sauvée de l'ennui, c'est sûr et j'ai fondu sous tes yeux d'azur. Ta gueule d'ange, ange coiffée de lueur tout d'un coup. Sourire étrange, ange, et la lumière devient floue. Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur et j'ai des millions d'envie de te plaire.
Depuis le bal de Noël, Peony était bien moins pétillante qu’avant. Elle faisait ce qu’on lui demandait sans trop râler. La soudaine révélation que son amour pour son frère était voué à la faire souffrir plus qu’autre chose passait difficilement. Elle avait passé son temps à réfléchir sur tout le reste, son coeur se serrant à chaque fois qu’elle en revenait à la même conclusion. Quelque chose n’allait pas chez elle. Elle avait seize ans passé, n’avait toujours pas embrassé de garçon alors que même sa soeur, qui n’était pourtant pas un exemple de sociabilité, avait un petit-ami. Elle ne parlait même pas des histoires qu’il se passait entre Viska et Jensen, bien qu’elle ressentait moins de désir de ce que côté-là, ce qui rassurerait probablement Leopold s’il le savait. Être intime avec un garçon n’était pas ce qu’elle attendait. Elle voulait juste aimer et se sentir aimer. Le problème majeur dans tout cela, c’est qu’elle avait l’impression de ne pas être assez bien pour quiconque. Preuve en était, Lucas l’aimait et le lui avait clairement dit l’été dernier, et pourtant, Peony bloquait. Ce n’était pas qu’elle ne le trouvait pas à son goût, qu’elle ne l’aimait pas ou quoi que ce soit d’autre, mais elle pensait sincèrement qu’elle n’était pas à la hauteur du poufsouffle. Lucas avait cet air de prince charmant, d’homme et amant parfait, qui, sans aucun doute, saurait prendre soin de Peony et la rassurer de son mal être. Et pourtant… Plus le temps passait, plus la rousse s’éloignait de lui. Elle lui avait préféré son propre frère au bal -pour une bonne raison, certes, mais Lucas ne connaissait pas les sentiments qui tiraillaient la rouquine- et, si elle n’en n’était pas à l’éviter dès qu’elle l’apercevait, elle tentait d’éviter de se retrouver seule avec lui. Elle n’avait peur de Lucas ni de son prochain geste envers elle -il s’agissait de Lucas, il était irréprochable- mais elle avait peur d’elle-même.

Sa discussion avec Viska un peu plus tôt cette semaine n’avait pas aidé. Si même Viska et Jensen réussissait à trouver un terrain d’entente -certes, cela avait commencé sous les couvertures, mais au final, ils étaient en couple, ce n’était pas rien !- pourquoi pas elle ? Sa discussion avec la blonde avait eut comme l’effet d’un électrochoc pour Peony. Peut-être était-elle trop centrée sur elle-même et sur ses petits problèmes pour s’ouvrir au monde qui l’entourait. Pourtant, comparée à Dahlia, Peony était la jumelle la plus sociable de leur duo. Si, à l’aube d’une nouvelle année, elle était toujours aussi innocente, probablement que le problème venait d’elle. Dans son lit, sans réussir à dormir après les révélations de son amie, elle avait réfléchi. Etait-elle normale ? Avait-elle un problème ? Peut-être qu’elle devait, une fois pour toute, oublier son frère et vivre sa vie. Depuis qu’Alfie était préfet, elle avait d'ailleurs eu la possibilité de passer beaucoup plus de temps seule avec lui et avait légèrement flirté avec le septième année à cette occasion. Rien de bien poussé, l’ombre de Leo pesant sur elle comme une épée de Damoclès. Mais peut-être qu’elle devait juste se laisser aller et céder à la tentation. Peut-être, juste peut-être, que si elle embrassait l’anglais, son monde s’éclairerait. Elle savait pertinemment qu’Alfie n’était pas l’homme de sa vie, elle n’était pas idiote à ce point non plus. Mais l’attirance qu’elle avait pour lui depuis quelques temps maintenant voulait forcément dire quelque chose. Après tout, si elle ne ressentait réellement rien pour lui, pourquoi aurait-elle été aussi blessée quand sa propre amie s’était jetée à son cou ? Elle en voulait encore énormément à Victoire, même si leur dernière discussion n’avait pas été si mauvaise -c’est surtout qu’elle est pas finie haha.

En ce premier samedi soir depuis le retour des élèves à l’école, Peony avait, enfin, une ronde prévue avec son camarade de maison. Elle avait déjà pu avoir une ronde avec Ash et Dahlia dans la semaine, avait sciemment évité d’être seule avec Lucas avec un « Aller Vanellope, s’il te plait ? Je me sens pas spécialement à l’aise, s’il te plaiiiiit, je ferais tout ce que tu veux. ». V avait finalement accepté, non sans sa petite remarque bien sentie. Peony aurait aimé pouvoir lui dire ce qu’elle ressentait, mais elle était encore bien trop coincée de ce côté là. « Alfie ! On y va ? Il est l’heure… » lança-t-elle dans la salle commune, au nez et à la barbe de son frère, toujours pas spécialement convaincu et rassuré que sa soeur passe du temps avec son meilleur ami, plus connu pour ses mains baladeuses que pour son sens de la retenue. Cela étant, le comportement de Peony dernièrement le tendait bien moins. Elle ne haussait pas la voix, ne le provoquait pas, et plus étrange encore, se changeait sans sourciller à la moindre remarque. Leo se demandait, bien sûr, si sa soeur allait bien, mais elle ne semblait pas spécialement dépressive donc il laissait couler pour le moment. Une fois sortis de la salle commune, les deux vipères commencèrent par rejoindre l’endroit où ils devaient faire leur ronde. Même s’ils étaient habitués aux cachots, ils ne passaient pas tous leur temps ici et avaient droit à de jolies surprises, comme ce soir, avec le troisième étage et la tour de l’horloge. Peony adorait cet endroit presque tout autant que la tour d’astronomie. Le ciel étoilé avait la particularité de l’apaiser lorsqu’elle se perdait dans la contemplation des étoiles. « Alors, tu as passé de bonnes vacances ? Il y avait des matchs de foot ou pas ? » Ignorer la passion d’Alfie pour le foot était comme ne pas connaître du tout le blond. Preuve en était, le foot avait failli mettre à mal sa participation au stage du Ministère. « J’adore cet endroit, pas toi ? Même s’il fait froid, c’est tellement paisible… » Elle posa son regard noisette sur celui bleu klein du jeune homme. Fut un temps, son rêve était de se perdre dans les yeux bleus d’Alfie, d’être en vie, d’être amoureuse. Maintenant, elle voulait juste voir si elle était encore un minimum vivante. Elle espérait sincèrement que, si elle se trouvait le courage d’embrasser Alfie ce soir, une étincelle rallumerait son coeur, mais elle n’était sûre de rien.
acidbrain
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Alfie Hartley
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyDim 18 Oct - 17:58

Avoir été dupé le jour de son dernier bal de Noël avait légèrement saoulé Alfie sur le coup mais il était vite passé à autre chose. Si Maurren Gabble se sentait obligée d'avoir recours à un philtre d'amour pour qu'Alfie se ré-intéresse à elle, c'était une cause perdue. Lorsqu'il s'était rendu compte de la supercherie, le jeune homme était même allé demandé au professeur Gibson s'il pouvait retirer des points à cette insolente, histoire de profiter un minimum de son statut de préfet, après tout. L'autre facette de son nouveau poste était qu'il devait régulièrement effectuer des rondes dans le château, en général après le couvre-feu. À première vue, il s'entendait bien avec tous ses collègues préfet(e)s, même si Vanellope et lui n'étaient pas toujours sur la même longueur d'onde. Ce soir-là, la ronde du Serpentard était prévue avec nulle autre que Peony, très jolie rousse de cinquième année, mais qui s'avérait malheureusement être liée par le sang à Leopold. Seulement, comme ce dernier n'était pas là lors de ces patrouilles entre préfets, Alfie ne se gênait pas plus que ça pour flirter avec la demoiselle. L'épisode du bal de Noël n'avait en rien stoppé ses envies de ce côté-là, au contraire, ça les avait peut-être même renforcées. Rien de mieux qu'un jeu de séduction brut et naturel, sans foutus artifices magiques. Évidemment, comme il ne voulait pas s'attirer les foudres de son meilleur ami, l'Anglais se limitait à ça, mais ce n'était pas l'envie qui manquait.

Comme d'accoutumée, le batteur des vipères avait enfilé un training noir d'un quelconque club de foot anglais pour se sentir à l'aise. Ces robes de sorciers étaient si inconfortables ! Et puis, il n'était pas du genre à penser que son accoutrement puisse nuire à son charisme. Certes, il avait été forcément plus élégant lors du bal de Noël, mais à l'idée de faire une ronde, il n'avait aucune envie de revêtir ne serait-ce qu'une chemise. Il était affalé dans l'un des canapés de la sombre salle commune des vert et argent quand Peony vint le chercher pour qu'ils puissent démarrer leur tâche de préfets ensemble. Après tout, comme ils étaient dans la même maison, c'était plus logique de se retrouver là. Alfie accueillit la jeune fille avec un sourire et lui répondit : « Salut Peo ! Prête à débusquer les mauvais élèves qui se cachent dans le château ? » avant d'envoyer un clin d'œil provocateur à Leopold qui paraissait n'avoir qu'une envie en ce moment : refaire le portrait du grand blond. Heureusement que c'était l'un de ses potes les plus proches. Après tout, Noé, lui, ne se gênait pas pour poser ses mains sur Dahlia, l'autre sœur du grand brun - même s'il était connu que Noé était bien plus sage qu'Alfie. C'est sans doute ce qui suffisait à rassurer un tant soi peu l'aîné des Lloyd.

D'un pas décidé, le garçon se mit en route pour leur première destination qui était la tour de l'Horloge. Arrivé derrière le cadran géant, la rouquine interrogea son binôme sur ses vacances de Noël et sur sa passion notoire, le football moldu. Amusé qu'elle s'intéresse ainsi à ses hobbies, le septième année lui répondit : « Ouais, c'était cool, mais beaucoup trop court ! Et malheureusement, pendant les vacances de Noël, y a pas de matchs de foot… Soi-disant qu'il fait trop froid et que les étudiants doivent se reposer ou je ne sais quelle autre bêtise ! Ca craint à mort. » Qu'on le prive de sa passion pendant l'un des seuls moments où il revenait dans le monde moldu l'irritait mais ce n'est pas pour ça que ça l'empêchait de pratiquer le sport. « On a quand même fait du foot en salle avec des potes pour pas perdre la main - ou en l'occurence ici, le pied. » blagua-t-il, sans se rendre compte que Peony n'avait probablement aucune idée de ce qu'était le "foot en salle" et qu'elle allait probablement être très vite larguée sur le sujet. Au moins, elle avait fait l'effort de s'y intéresser. « Et toi, tes vacances ? » l'interrogea-t-il à son tour. Puis, elle commenta l'endroit où ils s'étaient arrêtés. « Ouais, c'est sympa ! » avoua-t-il, tout en ouvrant la tirette de sa veste de training Alfie Hartley, rarement habillé de la tête aux pieds. « Tiens, mets ça. » lui conseilla-t-il, en déposant son vêtement sur les épaules de sa cadette, sans vraiment lui demander la permission. Alfie connaissait les filles et il savait que lorsqu'elles mentionnaient avoir froid, il fallait faire un geste. Il lui sourit. Loin du regard de Leo, cet endroit avait quelque chose d'apaisant et il pouvait enfin être lui-même aux côtés de la jolie rousse.


Dernière édition par Alfie Hartley le Lun 19 Oct - 4:18, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyDim 18 Oct - 21:29

Pendant les vacances de Noël, Peony avait collé Dahlia comme jamais, restant avec sa soeur pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle avait même poussé jusque’à dormir avec sa soeur toutes les nuits, pour tenter de ne pas se morfondre dans son chagrin d’amour idiot. Elle savait que ça ne menait à rien d’être aussi mal, mais elle n’arrivait pas à s’en empêcher. Et pourtant, Dahlia redoublait d’effort pour lui remonter le moral. « On ne peut plus prête, oui ! » Elle adressa un sourire à son frère, qui bouillait son son apparence impénétrable. Si Peony s’était considérablement adoucie envers lui depuis le bal, il gardait malgré tout cette envie de protéger ses petites soeurs des vilaines mains baladeuses de ses amis coureurs de jupons. Dahlia sortant avec Noé -loin d’avoir la sulfureuse réputation de ses meilleurs amis- était relativement exemptée de la surprotection de son frère, mais Peony, libre comme l’air avec des sentiments avoués pour l’un des don juan de l’école était plus surveillée. Il se retint cependant de tout commentaire désobligeant. Après tout, la rouquine était en jupe en velours noirs, avec des collants opaques et un pull vert émeraude à manches longues. Seules ses bottines à talons pouvaient éventuellement lui déplaire, mais comme sa tenue était dans l’ensemble correcte, il ne pouvait pas dire grand chose.

Une fois arrivés au troisième étage, Peony fit un arrêt devant le cadran de l’horloge et entama la discussion des vacances. « Du foot en salle ? C’est quoi, du foot en intérieur ?! Quelle idée bizarre... » L’idée de faire un sport normalement dédié à l’extérieur aux terrains de pelouse dans une salle laissait Peony un poil perplexe. Elle imaginait désormais le Quidditch se dérouler dans la Grande Salle et se demandait bien avant combien de colonnes brisées par les cognards les professeurs décideraient que cela était une très mauvaise idée. « Les joueurs de quidditch s’entrainent et jouent par tous les temps, je ne vois vraiment pas le problème… » Et Alfie était un joueur de Quidditch, il devait bien le savoir ! Mais visiblement, le foot en salle n’avait pas eu l’air de le ravir -à moins que ça ne soit la fréquence qui ne lui avait pas plu, elle ne saurait pas dire exactement laquelle des deux options était la plus plausible. Quand il lui retourna la question, elle ancra son regard dans celui de l’anglais le temps d’un instant, un fin sourire étirant ses lèvres rouges. « Ca a été, on est restés à Cardiff et… » Elle prit une petite inspiration avant de continuer, son coeur se serrant avant même qu’elle n’ai pu parler. « On s’est réconciliés avec Leo. Ca va un peu mieux, mais ce n’est pas encore tout à fait ça. » Mais ça finirait bien par revenir. Peony tentait d’être moins jalouse, car cela ne servait absolument à rien. Mais tout cela l’avait rendue bien trop amorphe. Ou en tout cas, bien moins pétillante que ce qu’elle n’avait l’habitude d’être. La discussion avec Viska quelques jours plus tôt avait eu, le temps d’un instant, le mérite de lui faire penser à autre chose et de la faire rire et sourire. Même si elle ne déprimait pas complètement, son moral était clairement en berne.

Alors que le blond retirait sa veste pour la lui poser sur les épaules, Peony s’anima : « Mais non, Alfie, ce n’était pas du tout… Enfin, tu vas avoir froid, toi… Jensen me tuerait si tu attrapais un rhume! » Car elle connaissait son meilleur ami, et si l’on mettait à mal ses joueurs, il n’allait pas être des plus ravis. Surtout si sa frustration exacerbait ses réactions… « Merci. » finit-elle par glisser au septième année, capitulant. Pourquoi devait-il être aussi charmant ?! Peony savait qu’elle jouait à un jeu dangereux avec Alfie lorsque Leo n’était pas là, mais elle n’y pouvait rien, son coeur et son corps étaient indéniablement attirés par son compère. Elle glissa rapidement sa main dans celle d’Alfie pour l’amener près de la rambarde, puis se retourna pour lui faire face. « Il ne peut pas nous voir ici… » Peony étant grande, elle passait facilement pour plus âgée. Le fait qu’elle soit née en fin d’année aidait aussi, car du haut de ses seize ans, elle n’avait pas un si grand écart avec Leopold. Avec Alfie un peu plus, mais le fait qu’il soit né en décembre jouait beaucoup. Arrêtant de se triturer l’esprit, Peony approcha son visage de celui de l’anglais, ses yeux noisettes ancrés dans les yeux bleus de ce dernier. Puis, alors que seuls quelques millimètres les séparaient encore, Peony déposa ses lèvres sur celles d’Alfie, passant une main dans le cou du jeune homme, sans prévenir, sans savoir s’il la repousserait et lui dirait qu’elle était complètement folle ou s’il accepterait ce baiser. Elle avait besoin de ce baiser, besoin de savoir ce que cela faisait, et surtout, elle avait besoin de penser à autre chose que son amour perdu pour Leopold. Et comme son coeur et son esprits étaient tournés vers Alfie, autant embrasser le principal intéressé, non ?
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyLun 19 Oct - 4:56

Qu'on se le dise : Alfie n'était pas le préfet le plus exemplaire en même temps, quand tu vois ceux de Serdaigle, tu te dis que c'est difficile d'arriver à leur niveau qui soit. Pouvoir retirer des points aux sales garnements qui grouillaient à Poudlard coucou Quino, coucou Leith avait quelque chose de satisfaisant parce qu'il est bien connu qu'Alfie ne fait pas partie des sales garnements…. Le sentiment de supériorité que l'Anglais ressentait, en particulier quand il trainait avec sa bande de Serpentard, n'en avait été que décuplé « Hé toi, le mioche, refais mes lacets ou bien je retire 500 points à Poufsouffle. Merci, tu es bien urbain. ». Heureusement que la plupart de ses collègues ne se gênaient pas pour le guider - voire le réprimander - sur le bon fonctionnement de son rôle, Candys la première, sinon, Poudlard aurait déjà fermé ses portes. L'autre tâche des préfets, un peu plus ennuyante, était les tours de ronde le soir, mais la plupart du temps, le grand blond se retrouvait en compagnie de jolies filles, aussi ne s'en plaignait-il pas vraiment.

Lorsque sa patrouille devait s'effectuer avec Peony, Alfie pouvait enfin être libre de ses paroles, voire de ses mouvements, loin du regard inquisiteur de Leopold, qui commençait sérieusement à l'inquiéter tellement son emprise sur ses sœurs pouvait être pesante. Évidemment, Alfie n'avait pas de sœur, aussi ne pouvait-il pas comprendre ce que ressentait son ami, mais quand même, il exagérait clairement. Du coup, c'est l'air enjoué que le batteur des vipères avait accueilli l'arrivée de sa collègue de ronde, avant de sortir de la salle commune avec elle pour aller remplir leur devoir.

Les deux étudiants s'arrêtèrent à la tour de l'Horloge qui, sans se mentir, avait tout d'un endroit romantique. Le Serpentard ne savait pas si c'était fait exprès mais il n'allait pas tarder à le découvrir après tout, ils devaient de toute façon passer par là. Lancé sur le sujet du football, Alfie semblait déjà avoir largué son interlocutrice qui n'avait, apparemment, pas de grandes connaissances des sports moldus. Cependant, elle ne manquait pas de jugeote et elle sut déchiffrer le langage étranger de son aîné « J'ai mis un but en faisant le coup du ciseau au gardien mais l'arbitre a dit que j'étais hors-jeu… J'avais même pas atteint la surface de réparation, c'est n'importe quoi. ». Il acquiesça avant de lui expliquer comment ça fonctionnait. « Ouais, exactement ! Le terrain est plus petit et on joue sur du parquet. Les matchs aussi sont plus courts. » Il décida de s'arrêter là histoire de ne pas perdre Peony. Il approuva les dires suivants de la rouquine, en hochant à nouveau la tête de haut en bas. « Carrément, c'est ça qui est génial avec le Quidditch. » Après, tout le monde n'avait pas la même définition de "génial". Le climat écossais n'était pas spécialement connu pour être le plus clément et les élèves passaient la majeure partie de l'année dans un froid certain.

Le septième année retourna la question des vacances à la préfète qui prit son temps pour lui avouer qu'elle s'était, en quelque sorte, réconciliée avec Leo. « Ah ben tant mieux, si c'est sur la bonne voie. Je comprends même pas pourquoi vous vous êtes pris la tête… » commenta-t-il, étant donné que lui était plutôt du genre à vivre à la cool, loin des tracas usuels. En revanche, il ne savait pas si s'aventurer sur ce sujet était la meilleure idée. Après tout, parler de Leopold pendant l'un des seuls moments où il n'était pas sur leur dos, c'était comme lui donner trop d'importance, et les deux vert et argent voulaient surtout décompresser le temps d'une ronde.

Le blondinet s'était attendu à ce que Peony proteste quand il lui offrit sa veste de training pour qu'elle ait moins froid. À la mention de Jensen, Alfie ne put s'empêcher de rigoler brièvement c'est fou comme Derek lui manquait au poste de capitaine, y a pas à dire. « T'inquiète, j'ai l'habitude de me balader à moitié à poil dans le château ! je suis résistant ! » assura-t-il, en tapant fièrement son poing sur son torse, dans le but de rassurer la jeune fille. « Et puis, Jensen pourrait pas se passer de moi dans l'équipe. » ajouta-t-il, histoire de se la péter un peu - ce n'était certainement pas un rhume qui allait empêcher l'Anglais de disputer une rencontre ! Désormais en dernière année, le batteur avait eu le temps de peaufiner sa technique et il n'était pas rare qu'il envoie plusieurs joueurs adverses à l'infirmerie grâce à son swing du droit sur les cognards. Le Quidditch était un sport violent, et il fallait savoir à quoi s'attendre une fois qu'on montait sur son balai - surtout pour affronter Serpentard. « Y a pas de quoi. » ajouta-t-il quand elle le remercia. Pour lui, c'était naturel : le mec devait se sacrifier pour la sécurité de la fille, tout simplement - surtout quand elle est aussi jolie !

Puis, sans prévenir, la jolie rousse attrapa la main de son camarade pour l'emmener contre la rambarde, avant de le surprendre par ses paroles. Évidemment, Alfie avait compris de qui elle parlait - c'était quand même le seul obstacle qui l'avait empêché de pécho la cinquième année jusqu'à présent. Ce qui le surprit encore plus, ce fut la proximité de la vipère face à lui. Le jeune homme n'avait même pas songé à retirer sa main de la sienne, ce qui favorisait encore plus le contact. D'un coup, le coureur de jupons était perdu : il ne fallait pas être Einstein pour comprendre ce que Peony s'apprêtait à faire, pourtant, Alfie n'arrivait pas à la repousser. Il avait un faible pour les jolies filles et, en cet instant, ses pensées zigzaguaient entre son envie d'embrasser la préfète et la fidélité qu'il vouait envers son meilleur ami, Leo. « Peo, qu'est-ce que… » parvint-il à balbutier, tourmenté, avant que la distance qui séparait leur deux visages ne se réduise complètement. Dès que leurs lèvres se rencontrèrent, Alfie capitula et décida de chasser de son esprit la vision de Leopold qui le regardait d'un air énervé. Comme elle l'avait précisé, il ne pouvait pas les voir, à cet endroit. Ils étaient seuls sauf si on prenait en compte la présence de mademoiselle la Plume Empoisonnée qui trainait pas loin, à vrai dire. Toute cette tension qui s'était créée autour d'eux depuis un bon moment semblait s'évaporer enfin. Le septième année attrapa la hanche de la jeune fille de sa main libre et répondit au baiser, se laissant aller. Il allait sûrement regretter ce geste mais, après tout, c'était Peony qui avait fait le premier pas, non ? Alfie n'avait simplement pas pu résister. Lorsque leurs lèvres se séparèrent après de longues secondes - qui lui parurent trop courtes - le préfet afficha un sourire mi-satisfait, mi-paniqué. « Leo va me tuer. » déclara-t-il simplement. Certes, l'aîné des Lloyd n'était pas obligé de le savoir, mais prendre ce sentier là signifiait surtout briser un bon nombre de règles du bro code que la bande de Serpentard de septième année de Serpentard avaient établi entre eux. Mais bon, Alfie n'était pas le premier à avoir fait une entorse à leur règlement : Noé était le plus coupable, en fait Tiens Nono, c'est cadeau.
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Peony Lloyd
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyLun 19 Oct - 10:31

Peony avait toujours aimé passer du temps avec l’anglais. Elle le connaissait depuis longtemps, mais elle l’avait longtemps vu comme « l’ami de Leo » avant de se rendre compte que, peut-être, il y avait plus que cela. Et elle avait toujours apprécier discuter avec lui, même si, lorsqu’elle était plus jeune, elle l’écoutait surtout parler. Elle devait cependant avouer que le sang-mêlé était très portés moldus, là où Peony, si elle avait des bases tout de même solides, ne connaissait pas tout. Elle appréciait Disney, connaissait quelques groupes et chanteurs moldus -Fiona et Vanellope la briefait à intervalles réguliers depuis qu’elles étaient plus proches grâce à Magic Mix- mais pour ce qui était du foot, elle n’y connaissait absolument rien. L’explication d’Alfie fut donc bienvenue, parce qu’elle voyait vraiment mal un sport d’extérieur pratiqué en intérieur. « Oh d’accord... Tu me diras, c’est tout de même une option mais je vois mal le Quidditch en intérieur. Il faudrait des sortilèges de protection très puissant pour éviter que le plafond ne tombe sur la tête des joueurs. » Et il était hors de question qu’elle ne se mette en danger dans ce genre de situation. Si le Quidditch ne l’a dérangeait pas outre mesure, elle n’assistait cependant pas aux matchs, préférant être avec Dahlia, qui était la proie d’un savant mélange d’agoraphobie et de vertige. Rien qui n’aille avec le Quidditch donc.

Pour ce qui était de sa dispute avec son frère, Peony aurait aimé voir la tête qu’Alfie si elle lui avait répondu « À cause de toi. » mais ce n’aurait été là qu’une mauvaise plaisanterie. « Oh, des histoires de frère et sœur... Il a du mal à comprendre qu’on a qu’un an de moins que lui, et qu’on n’est plus des bébés... » Et pourtant, il laissait bien Dahlia fricoter avec Noé ! Parfois, Peony ne comprenait pas son frère. Puis il la surpris en lui offrant sa veste, Peony n’avait pas du tout eu d’arrières pensées quand elle avait dit que l’endroit était frais, mais Alfie savait y faire avec les filles, elle le savait. Elle espérait sincèrement qu’il ne prendrait pas froid par sa faute, encore que, cela pourrait peut-être lui donner une bonne raison de se coller à lui. Elle ne pouvait décemment pas le laisser mourir d’hypothermie, pas vrai ?

Désormais enveloppée dans la veste d’Alfie, la rousse profitait du moment. Elle sentait le parfum du jeune homme autour d’elle et, étrangement, cela faisait du bien. Aussi, il ne lui fallut pas longtemps pour décider de réduire à néant la distance qui les séparaient. Les balbutiements d’Alfie lui arrachèrent un sourire avant que leurs lèvres ne se touchent. Elle ne connaissait pas le blond ainsi, probablement n’était-il jamais pris de cours par une demoiselle -par contre l’inverse, ça... Aussi, Peony fut ravie de voir qu’il abandonna bien vite ses principes, sentant sa main sur sa hanche et sa langue dans sa bouche. Lorsqu’ils se séparèrent, Alfie semblait à la fois ravie par la situation et à la fois complètement terrorisé. Comme s’il signait son arrêt de mort par ce baiser. « Eh bien... Si toi tu ne lui dis pas, et que moi je ne lui dis pas... » Elle esquissa un petit sourire malin, presque provocateur. Elle ne faisait pas cela contre Leopold, comme ça aurait pu être le cas depuis le printemps dernier. C’était en parti pour cela également qu’elle n’avait toujours pas embrassé Alfie depuis la rentrée de Septembre et les rondes qu’ils partageaient, malgré l’envie qu’elle ressentait. Elle ne voulait pas jouer avec l’anglais. Elle ne s’attendait clairement pas à ce qu’il envoie balader ses habitudes et qu’il se pose sérieusement, loin de là, mais elle avait contrairement à Victoire, envie que ce baiser soit innocent, tout du moins dans son esprit. Et il l’était. Elle l’avait finalement embrassé parce qu’elle en avait envie, parce qu’elle en avait besoin et qu’elle n’avait plus l’ombre de son amour transi pour son frère aîné sur le dos. Elle devait, bien entendu, encore se remettre de ce râteau -qui j’en n’était pas vraiment un puisqu’elle n’avait jamais avoué à son frère ce qu’elle avait pu ressentir pour lui- mais elle avait au moins le droit de vouloir penser à autre chose.

Toujours son petit sourire aux lèvres, elle posa un doigt sur les lèvres du septième année, avant de pianoter doucement sur son torse. « Ça pourrait être notre petit secret, non? » Peony ne faisait généralement pas dans la provocation, elle laissait cela à Viska, même si avec son frère, elle avait poussé et repoussé ses limites. Mais le contexte avait été différent. Là... Elle avait juste envie de se sentir désirée, à défaut d’être réellement aimée. « Après, si tu préfères Gabble... c’est toi qui vois... » Une petite moue moqueuse, Peony taquinait Alfie plus qu’elle ne se moquait de lui. Elle avait entendu Léopold parler de cette histoire au téléphone avec elle ne savait qui, elle n’épluchait plus son historique d’appels, et avait levé les yeux au ciel. Il fallait être vraiment désespéré pour en arriver à une combine pareille, si vous vouliez son avis.
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyMar 3 Nov - 1:13

Bien qu'étant sang-mêlé, Alfie avait vécu avec son père dans un environnement complètement moldu. Même s'il s'était facilement accoutumé à la vie magique, il ne perdait pas pour autant ses habitudes, telles que le foot, qui était carrément une passion. Au final, Fiona restait l'une des seules élèves à Poudlard capable de le suivre dans ses monologues au sujet du football, étant donné que celle-ci y accordait aussi un certain intérêt. Peony évoqua naturellement le Quidditch, qui était indéniablement le sport principal chez les sorciers. Le batteur des vipères sourit une nouvelle fois à sa camarade de ronde, amusé. « Laisse tomber, t'imagines un match dans la Grande Salle ? Le carnage que ce serait. » opina-t-il. Les cognards auraient bien vite fait de détruire la porte d'entrée pour finir par aller briser les sabliers de toutes les maisons sauf celle de Serpentard, les obligeant à repartir à zéro, quel dommage ! ou tout autre objet environnant.

Le grand blond était au courant que Leopold avait tendance à s'énerver pour un oui ou pour un non par rapport à ses deux petites sœurs mais pour l'instant, lui n'avait pas de raison de s'en vouloir. Il n'avait encore rien fait avec Peony ! Du coup, l'idée qu'il puisse être à l'origine des disputes entre les deux Lloyd ne lui avait pas traversé l'esprit. « Du Leo classique, en fait. » observa-t-il, s'attendant un peu à cette réponse. « Il va devenir fou l'année prochaine quand il pourra plus être sur votre dos.» commenta-t-il ensuite. Seulement, Alfie aussi devrait quitter l'école l'année suivante mais il va doubler parce qu'il est vraiment pas fute-fute'.

Désormais sans sa veste de jogging, le septième année avait forcément plus froid - mais nettement moins que la fois où il s'était baladé dans le château torse-nu avec un taux assez élevé d'alcool dans le sang - mais il refusait de le montrer. Selon lui, un homme, un vrai, ne devait pas montrer de telle faiblesse. Toutefois, la température monta d'un cran quand la jolie rousse vint poser ses lèvres sur celle de son aîné. D'un coup, Alfie ne pensait plus au froid, ni à la potentielle réaction de Leo. Pour le moment, il voulait profiter de ce baiser, qui pouvait bien être le dernier avant une mort douloureuse. Comment aurait-il pu résister ? Peony était une très jolie fille et ce simple critère s'avérait être son point faible. Après ça, les paroles de la jeune fille lui firent hausser les sourcils et il se retint de rire. Jamais il n'aurait pu se douter que la préfète pouvait être si provocatrice. Alors oui, Alfie aimait prendre des risques et il adorait les défis, mais là, c'en était un de taille : passer le reste de sa scolarité à redouter que Leo lui lance un Avada Kedavra dans le dos après avoir appris ses agissements. Reprenant contenance, le garçon répondit « Je vais pas aller lui dire, je suis pas suicidaire. » En effet, ce secret ne concernait, pour le moment, que les deux préfets. Pour l'instant, il n'y avait rien à craindre, n'est-ce pas ?

Cependant, Peony devait être restée sur sa faim, car elle suggéra qu'ils réitèrent l'opération à l'avenir. Alors oui, cela était et devait rester leur secret mais Alfie avait les méninges qui travaillaient à toute allure et il ne put s'empêcher de penser qu'il pourrait, peut-être, parler de ce petit dérapage à Noé. Après tout, jusqu'à maintenant, son meilleur ami avait réussi à esquiver à un assassinat de la part de l'aîné des Lloyd, cela voulait forcément dire qu'il avait en sa possession les outils pour l'amadouer, non ? De toute façon, si Leo devait trucider Alfie parce qu'il avait embrassé l'une de ses petites sœurs, Noé devrait y passer aussi, et tuer ses deux meilleurs amis pour ne devoir supporter plus qu'Harvey était carrément un mauvais plan. Le problème, c'était si Alfie et Peony décidaient de passer à la vitesse supérieure : là, le préfet pouvait bien changer d'identité et de continent s'il voulait espérer survivre. Enfin, pour l'instant, le sujet n'était pas sur le tapis mais le Serpentard arrivait à un âge où les simples bisous commençaient à ne plus lui suffire les hormones, tout ça, demandez à Jensen et Viska, ils connaissent bien. Toujours collé à la rouquine, il poussa un long soupir avant d'afficher un sourire énigmatique. « C'est risqué, mais je sais que je vais avoir du mal à me retenir de t'embrasser quand on sera que tous les deux. » Car il était hors de question qu'il s'affiche en public avec la sœur de son meilleur ami. Sur le coup, Alfie était clairement parcouru de pensées divergentes mais il essayait de se concentrer sur le moment présent après tout, il ne verrait peut-être pas la lumière du jour le lendemain, mort étouffé dans son sommeil. Il allait peut-être regretter ce genre de décision mais bon, il aurait le temps d'y réfléchir après la ronde. Un sourire toujours au coin des lèvres, le jeune homme leva les yeux au ciel quand sa collègue mentionna Maureen. « Me parle pas de cette timbrée, j'en ai eu ma dose. » Il préférait oublier tout ce qu'il s'était passé au bal de Noël avant d'être guérie par la maitresse des potions, et même tout ce qui touchait à cette blonde écervelée "Tu hors de ma vue.". Tout au long de cette conversation, la main d'Alfie n'avait pas quitté la hanche de Peony mais en même temps, il ne voyait pas encore de raison de la retirer de là.

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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyMar 3 Nov - 17:07

Peony avait énormément de mal à imaginer du Quidditch joué en intérieur. Même si elle n’assistait pas aux matchs, elle savait que les joueurs s’envolaient très haut dans le ciel. Et que parfois, ils passaient derrière les gradins -voir même sous le terrain!- pour aller récupérer le Vif d’or. Elle n’osait pas imaginer ce que cela pourrait donner s’ils décidaient, d’un coup, de le pratiquer en intérieur. A moins de la faire dans la Salle sur Demande, et encore, la galloise se demandait si la salle avait la capacité d’accueillir un match, s’étendant assez pour avec une hauteur sous plafond considérable, mais tout en permettant aux élèves d’avoir des sièges depuis lesquels assister au match et surtout, surtout, si les murs de la salle seraient assez puissants pour supporter une telle violence. Elle se permettait d’en douter. La salle sur demande était plutôt le lieu de réunions de groupuscules de l’école, d’amoureux en effervescence coucou Jenska ou même d’élèves en recherche désespérée d’un placard à balais où pouvoir s’éclipser sans avoir à affronter Rusard ou un préfet... « C’est sans aucun doute une très mauvaise idée, pour le Quidditch. Mais visiblement, pour le foot ça va. Je crois que mon père aime ça et qu’il supporte l’équipe de Cardiff... Mais je t’avoue que chez nous, à Cardiff, le rugby est plus important. » Elle esquissa un sourire, ravie de pouvoir parler de sa ville natale. Peony adorait Cardiff, et en connaissait les ruelles du centre-ville presque par coeur. Et le Millenium Stadium était un endroit qu’on ne pouvait pas éviter. Réunissant le rugby et le football, le stade était souvent plein à craquer les soirs de match. Pour tout avouer, la jeune sorcière préférait de loin traîner sur la baie et se perdre au Millenium Centre, le musée d’arts, mais bon, tout le monde avait des occupations différentes. Elle était cependant certaine que l’anglais aurait adoré le stade de Cardiff. « Tu devrais venir voir un match au Millenium Stadium une fois, je suis sure que tu serais ravi! » Et même qu’elle pourrait peut-être faire l’effort de l’y accompagner, s’il était gentil!

Les bras toujours autour du cou du septième année, Peony sourit quand il lui confirma qu’il n’irait rien dire à son frère. Tant mieux, car si lui n’était pas suicidaire, son frère aîné par contre, pouvait clairement avoir des envies de meurtres. « Eh bien, alors comme ça, c’est réglé. » De toute manière, ce qu’ignorait Léopold Lloyd ne pouvait pas lui faire de mal. A des lieux de penser que la Plume Empoisonnée pourrait éventuellement les épier, Peony savourait le moment. Alfie semblait s’apaiser également, par Merlin merci. Qu’il se rassure, la rouquine n’avait rien d’une veuve noire, elle ne comptait pas l’embrasser pour après l’envoyer à l’abattoir. Quoi que... Certes, son frère représentait un problème majeur, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui déclare sa flamme, comme s’il était transi d’amour pour elle depuis des années, n’attendant que le premier geste qu’elle ferait à son encontre. Elle avait une certaine connaissance de la personnalité d’Alfie Hartley et ne s’attendait à rien de sérieux. Et à dire vrai, elle n’avait pas vraiment envie de quelque chose de sérieux. Elle avait juste envie de se sentir vivante, et heureusement -ou malheureusement, ça dépendait du point de vue- Alfie ne semblait pas insensible à son charme.

Sa main désormais immobile sur le torse du jeune homme, Peony le dévorait littéralement des yeux. Ses prunelles noisettes brillaient d’un sentiment qui lui était encore inconnu, ravie de voir que son baiser avait fait son petit effet sur le blond. « Tu n’as pas besoin de te retenir, si ce n’est que ça qui te pose souci... » souffla-t-elle, un petit sourire en coin au bord des lèvres et les yeux pétillants. « Et puis, je suis une grande fille, quoi qu’il en pense. Je fais ce que je veux. » Preuve en était, pendant longtemps elle s’était butée et bornée à porter des vêtements qu’il n’aimait pas, juste pour le plaisir de le rendre complètement fou. Elle avait toujours ses vêtements là, mais faisait un poil plus attention quand son frère était dans les parages. Comme elle faisait partie de Magic Mix, il ne pouvait pas trop lui reprocher ses costumes de scène. Par contre, depuis le bal, elle était plus sage, comme aujourd’hui avec ses collants opaques et ses manches longues. Certes, son pull était moulant, mais elle n’allait pas s’habiller comme un sac à patates juste pour le bon plaisir de Leo. La fashion victime en elle en mourait sans aucun doute.

Bien évidemment, sa réaction à la mention de Maureen Gabble était légitime et Peony laissa un petit rire cristallin s’échapper d’entre ses lèvres. « Désolée, c’était plus fort que moi, elle doit être désespérée. » Certes, Peony n’était pas forcément mieux, ou tout du moins, elle n’était pas spécialement mieux que cette blonde écervelée, elle aussi désirant Alfie, alors qu’il était clairement hors limite d’après son frère, mais à la différence de la blonde, Peony avait préféré agir plutôt que de se rabattre sur un philtre d’amour. « Je me demande bien qui a pu la fournir, cela dit... » À peine eut-elle finit sa phrase que l’image de Joaquín s’imposa à son esprit et elle pouffa de rire. C’était fort possible en effet que Quino soit de mèche dans toute cette sordide histoire, quand bien même cela soit contre son gré. « Mais je sais comment te la faire oublier. Et sans potion ou sortilège. » Pour accompagner ses paroles, elle posa sa main sur la joue de l’anglais et l’embrassa à nouveau, plus doucement, plus sensuellement, laissant une de ses mains se perdre dans la blondeur de ses cheveux, se pressant toujours plus contre lui. Elle tentait le diable, elle le savait parfaitement, mais elle en avait assez d’être la jumelle mise de côté. Celle que Leopold ne laissait rien faire du tout. Et pour quoi, hein? Parce qu’elle était moins asociale que Dahlia ? Cela ne voulait rien dire pour elle, surtout qu’au final, Alfie était le premier garçon qu’elle embrassait. Mieux encore, le premier être humain. On ne pouvait pas dire qu’elle soit vraiment dans la provocation, si vous vouliez son avis !
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyVen 6 Nov - 14:34

Le grand blond acquiesça en écoutant le raisonnement de sa cadette par rapport à l'éventualité d'un match de Quidditch se déroulant en intérieur. Puis, quand celle-ci reprit sur le sujet du foot, le visage d'Alfie s'illumina. Même si ce sujet de conversation allait probablement être limité au vu des connaissances de la rousse, elle faisait tout de même l'effort de puiser dans tout ce qu'elle connaissait de ce sport moldu. «  Ah, génial ! Après, je suis sûr que ton père a des super goûts dans certains domaines mais… l'équipe de foot de Cardiff dans le championnat d'Angleterre, c'est un peu comme Gryffondor dans la coupe de quidditch cette année : ils ont aucune chance de gagner ! » la comparaison, c'est gratuit ! expliqua-t-il, histoire de taquiner Peony. Elle ne suivait certainement pas les résultats des matchs et du coup, Alfie aurait très bien pu inventer ce qu'il voulait mais c'était la vérité et la jeune fille l'avait souligné : Cardiff brillait certainement plus au rugby qu'au football. Quant à la proposition d'aller voir un match de rugby au stade de la capitale du Pays de Galles, c'était une idée fantastique. Même s'il était fan de foot, le septième année s'intéressait aussi aux autres formes de sport et assister à une rencontre dans un stade, c'était quand même quelque chose. «  Ouais, bonne idée ! » répondit-il, pas encore sûr que ce fut une invitation officielle. De toute façon, si c'était le cas, cette sortie n'aurait rien de romantique : Alfie serait probablement accompagné de toute la famille Lloyd et du coup, il ne manquerait pas de s'enfiler le maximum de bières possible à la mi-temps avec son meilleur pote Léo.

Sans surprise, l'aîné des Lloyd se retrouvait au cœur du problème : pendant des années, il avait été la barrière qui avait empêché Alfie Hartley de pécho Peony Lloyd mais, ce jour-là, c'était elle qui avait réduit cette distance à néant en l'absence de Leopold sur leur dos. La jolie rouquine semblait prendre le sujet bien plus à la légère que son collègue préfet. « C'était réglé ? » Malheureusement, du point de vue de l'Anglais, il n'y avait rien de réglé, bien au contraire, c'était le début de nombreux problèmes et surtout, un rapprochement certain vers une mort soi-disant accidentelle. Il détacha la main qui était encore posée sur la joue de la préfète pour se la passer dans les cheveux, l'air inquiet. « Mouais… Ca me parait pas si facile. » Si le vert et argent ne comptait rien raconter à Léo, en revanche, Noé pourrait être un confident de taille : il était le mieux placé pour écouter son récit, étant donné qu'il sortait avec la sœur jumelle de Peony. « Peut-être que je me prends trop la tête… » ajouta-t-il en haussant les épaules, pour rassurer la demoiselle. Pour le moment, il était perdu dans l'instant présent, aussi lui semblait-il logique qu'il ait forcément bien plus envie de continuer ce flirt avec la cinquième année que de révéler son faux pas à l'un de ses meilleurs amis.

De ce qu'il en savait, ce baiser devait être le premier de Peony - mais après tout, il n'avait pas observé ses moindres faits et gestes, à l'inverse de Léopold - et elle paraissait bien plus à l'aise que ce qu'il aurait pu penser. Loin de lui déplaire, son attirance pour la Serpentard ne faisait qu'augmenter en voyant la malice dont elle pouvait faire preuve. Chassant de son esprit toute pensée reliée à l'aîné des Lloyd, Alfie sourit à son interlocutrice avant de répondre « Très bien, je te prendrai au mot. » Il fallait comprendre par là qu'il multiplierait probablement les moments seuls à seuls avec la rouquine, aussi brefs soient-ils, histoire de lui voler un baiser ou deux. Pendant tout un temps, le garçon avait eu l'impression que le grand frère de Peony empêchait cette dernière de vivre librement mais soit, il s'était trompé, soit, ce temps était révolu.

Taquine - ce qui était de bonne guerre face à Alfie Hartley - elle choisit de ramener l'épisode du Bal de Noël sur le tapis. Vu le bazar que ça avait été, aucun doute que ça avait fait le tour de l'école. Quand bien même ce ne fut pas le cas, la grande majorité des étudiants étaient présents à la soirée et avaient donc pu être aux premières loges de ce spectacle absurde. « C'est clair… » commenta-t-il à mi-voix au sujet de Maureen Gabble. Avec le charisme qu'il avait, lui n'aurait jamais pensé avoir recours à de l'Amortentia ! Le rire soudain de la vert et argent arracha un autre sourire à Alfie accompagné d'un haussement de sourcils. Peony avait-elle réellement une idée de qui aurait pu refourguer un philtre d'amour à cette cruche de Maureen ? « Quoi ?! T'as une idée de qui ça pourrait être ? » s'étonna-t-il. Près d'un mois après cet incident, le préfet n'avait toujours pas compris comment il avait réussi à se faire duper et malgré ses efforts, il n'avait toujours pas trouvé le ou la coupable. Par dessus tout, il se demandait comment il avait pu baisser la garde à un moment aussi fatidique de l'année : à la base, il voulait juste passer une soirée sans se prendre la tête en compagnie de Joséphine. Il aurait pourtant dû se douter qu'il allait être la cible de greluches folles furieuses.

Puis, la diablesse qui sommeillait en Peony se réveilla et elle embrassa à nouveau Alfie, promettant de lui faire oublier cette histoire avec Gabble. Ce baiser, plus intense, plus sensuel, faisait frémir le batteur des vipères : ça avait le don de faire augmenter son désir pour la jeune fille. Sur le coup, il n'avait qu'une envie : attraper Peony, la transporter comme un sac à patates jusqu'à la Salle sur Demande pour partager un moment d'intimité rempli de passion. Seulement, il ne pouvait pas. Il devait contrôler ses pulsions. Après tout, la sorcière était plus jeune que lui et elle n'avait pas encore goûté au péché charnel. Pour couronner le tout, elle venait à peine d'échanger son premier baiser avec lui. Chaque chose en son temps. D'abord hésitant, Alfie décida finalement de se perdre dans ce baiser et de montrer ce que la jolie rousse réveillait chez lui. Une main sur sa nuque, l'autre dans le bas de son dos, les deux élèves étaient à présent serrés l'un contre l'autre et la température semblait carrément être montée d'un cran. Luttant contre son désir, le jeune homme se détacha finalement de sa collègue et s'appuya sur la rambarde derrière lui pour souffler. « Tu vas me rendre fou… » avoua-t-il, tandis qu'il ne ressentait plus une once de froid. Peu importe qu'il se retrouve en t-shirt pendant une nuit de janvier si Peony se trouvait à ses côtés.

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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptySam 7 Nov - 20:51

A la remarque de son camarade et collègue sur l’équipe de foot de Cardiff, Peony éclata de rire. « Vous n’avez pas encore gagné le match, Alfie, tout peux encore arriver… Je t’avoue que pour la survie de toute notre maison, j’aimerais beaucoup que vous gagnez… Tu n’as pas envie d’avoir un Jensen enragé pour tout le reste de l’année » Ou une Victoire encore plus insupportable que d’habitude. Déjà qu’elle avait été réélue Miss Poudlard lors du bal de Noël, la rouquine osait à peine imaginer la tête du château, si, en plus de cela, Gryffondor l’emportait sur Serpentard dans une semaine. Non, vraiment, très très mauvaise idée. Mais comme elle n’assistait de toute façon pas aux matchs, elle ne savait pas trop comment les deux équipes se débrouillaient sur le terrain. Nul doute que Jensen ne laisserait rien passer. Pour ce qui était de l’invitation au Millenium Stadium, comme cela n’arriverait pas avant encore plusieurs mois, Peony accepta la réponse du Serpentard et nota dans un coin de sa tête de le lui reproposer lorsqu’ils auraient quitté l’école.

« Il a bien laissé Noé sortir avec ma soeur, tout le monde fait des progrès, tu vois… » Et puis, comme déjà précisé, elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’il lui dise qu’il était fou d’elle et qu’il voulait l’épouser et qu’elle soit la mère de ses enfants. De toute façon, elle venait de l’embrasser pour la première fois, ce n’était pas comme s’ils étaient du coup destinés à vivre toute leur vie ensemble ! Elle avait juste envie de s’amuser un peu, de vivre tout simple, et Alfie, qu’elle avait toujours beaucoup apprécié, avant même de tomber amoureuse de lui, avait ce côté très je-m’en-foutiste, préférant vivre sa vie à fond que se poser. Bien entendu, Peony ne savait pas trop ce à quoi elle devait s’attendre. Elle avait seize ans, Alfie en avait dix huit depuis peu et une expérience bien plus importante pour tout ce qui était relations humaines. La jalousie de la jeune fille et sa tendance à l’exclusivité étaient peut-être ce qui l’avait empêchée de s’ouvrir au reste du monde, préférant la présence rassurante de sa fratrie -et surtout de sa jumelle- à ses côtés, plutôt que les premiers inconnus croisés. A moins que l’importance de son frère dans sa vie n’ait été le vrai problème. C’était fort possible, elle ne pouvait pas le nier, mais là, Leo n’existait plus vraiment, il n’y avait qu’elle et l’anglais, et une tension palpable entre les deux.

Peony avait rapidement l’image de son ami et cancre de Poufsouffle Joaquín Kostas qui s’était imprimée dans son esprit. Elle savait bien qu’il s’était lancé dans un commerce de farces et attrapes, voire peut-être d’autres choses dont elle n’était pas au courant, depuis quelques mois, mais elle avait un peu d’espoir, malgré tout, que ce cher Quino ne trempe pas dans les philtres d’amour. Car si ces derniers étaient mal préparés, qui pouvait en prédire les effets? Pire encore, n’agissant que sur une très courte durée, il en faudrait en grande quantité pour réussir à garder l'être aimé sous le charme. « Non, pas vraiment. Je pense qu’elle a du se fournir chez Zonko, ou alors chez les Weasley cet été ? Peut-être qu’elle planifiait son coup depuis longtemps. Mais bon, ce n’était vraiment pas très intelligent. » Peony, elle ne s’abaisserait jamais à quelque chose d’aussi idiot et stupide. Par contre, elle se demandait bien comme la blonde avait réussit à atteindre le Serpentard, alors qu’elle n’était même pas dans leur maison. « Tu sais comment elle a pu réussir à te l’administrer ? Tu as eu des cadeaux avant ? Ton anniversaire était juste avant, je me doute que tu as été plus que gâté, mais bon… Quelque chose qui se mange ? Ou qui se boit ? » Après tout, l’amour d’Alfie pour le Whisky Pur Feu était de notoriété public ! Il était le premier à ramener de l’alcool durant les soirées des Serpentards, Elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie, mais il devait bien y avoir quelque chose qui avait amené à ce philtre d’amour. Peony elle, pour l’anniversaire du blond, avait opté pour une écharpe en laine, épaisse et moelleuse, d’un vert d’eau tirant sur le gris. Rien de bien dangereux donc, sauf si Leo se mettait à l’ensorceler pour qu’elle étrangle son ami pendant son sommeil… Et de toute manière, elle ne savait pas vraiment si son cadeau lui avait plu, car elle n’avait pas vraiment pu lui parler seule à seul depuis son anniversaire. Mais bon, en comparaison à un filtre d’amour, elle ne pouvait que réussit son coup, non ? Eh bah non, loupé !

Taquine, plus ou moins libérée de l’oppression de son frère, la jeune sorcière embrassa à nouveau son collègue et aîné, sans vraiment se poser de question. Elle devait l’avouer, elle ne savait pas vraiment comment Alfie réagirait après tout cela. Est-ce qu’elle allait trop loin, trop vite ? Elle ne comptait pas s’offrir à lui, pas maintenant en tout cas, mais au final, n’était-ce pas mieux qu’elle passe à l’acte avec quelqu’un dont elle avait envie ? Si elle arrêtait de se prendre la tête avec tout cela, peut-être qu’elle serait alors capable de voir un peu autre chose. De faire ce dont, elle, elle avait envie, et non pas ce que Leopold attendait d’elle. Les mains du blond la collèrent encore plus à lui si cela était possible, et elle sentait dans son baiser et ses gestes tout le désir qui bouillonnait dans son corps. Qu’il se rassure, la jeune fille n’était pas en reste, mais elle avait certaines limites malgré tout. Alors que leur baiser touchait à sa fin, Alfie se sépara de la rousse, et lui tourna le dos, s’appuyant à la rambarde. Debout derrière lui, Peony posa deux doigts sur ses lèvres, brûlantes, esquissant un léger sourire. Elle posa une main sur l’épaule du jeune homme, l’autre se posant sur son bras, s’appuyant tout contre son dos. « Ah oui ? Et moi qui pensait que tu étais le grand Alfie, briseur de coeur et casanova de Serpentard… » Un léger rire s’échappa d’entre ses lèvres, tandis qu’elle se mettait à côté du blond, le fixant de ses prunelles noisettes. « On continue la ronde, si tu préfères… Promis je ne te sauterai plus dessus… Enfin… Peut-être. » Une moue malicieuse, ses yeux pétillaient, enfin, à nouveau. Elle n’attendait rien de sérieux de tout cela, mais Alfie avait sans doute besoin de penser à autre chose que cette barge de Gabble, et Peony lui offrait sa personne comme divertissement sur un plateau d’argent… Il n’allait pas se plaindre, pas vrai ?
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Ξ Sujet: Re: PV • Des centaines de flèches dans le coeur.   PV • Des centaines de flèches dans le coeur. EmptyDim 15 Nov - 1:13

Si, en tant que capitaine, Derek avait pu se relever être un très gros mauvais perdant, Jensen semblait être bien pire eh oui, c'est possible. En outre, l'inimitié qui s'était installée entre le capitaine de Serpentard et la capitaine de Gryffondor devait être connue de tout le château. Avec deux fortes personnalités à ces postes, il n'était pas étonnant que leurs altercations provoquent des étincelles. De son côté, Alfie détestait tout autant perdre un match, mais en général, il oubliait facilement ses tracas dans les bras voire sous la jupe d'une jolie demoiselle. « Boh, cette année, c'est notre année : je peux pas quitter Poudlard sans avoir eu au moins une fois la coupe en main. » avança-t-il avec ferveur. Gagner des matchs ne faisait pas tout : plusieurs années, la coupe s'était jouée aux points. Hélas, de son poste principal, il ne pouvait que tenter d'entraver les joueurs adverses à défaut d'apporter des points à son équipe.

Après le baiser, Peony mentionna inévitablement sa sœur qui sortait avec Noé Montgomery depuis le stage au Ministère de la magie. Il est vrai que le Serpentard avait accompli un certain exploit en convainquant Léopold de le laisser fréquenter Dahlia. Un élément qui avait forcément dû jouer en sa faveur était que Noé n'était pas un coureur de jupons comme ses deux meilleurs amis. De nature plus posé, il paraissait plus digne de confiance qu'Alfie ce qui ne l'a pas empêché d'avoir des mains très baladeuses avec Dada. Et puis, au vu de ses capacités intellectuelles, il semblait plus apte à apporter les bons arguments auprès de l'ainé des Lloyd le discours d'Alfie se serait probablement résumé à « Wesh, laisse-moi pécho ta reuss, elle est fraîche comme un Mentos ». « J'ai quand même l'impression que Léo tire toujours la gueule à chaque fois qu'il les voit ensemble. » commenta le préfet. Détacher Léopold de son côté surprotecteur était probablement mission impossible.

Ensuite, Peony évoqua des souvenirs dont Alfie aurait volontiers oublié l'existence. Heureusement, il était de bonne humeur, aussi cela ne le dérangeait-il pas plus que ça de revenir sur cette soirée. En plus, si la préfète avait des informations sur la mise en œuvre du plan de Gabble, c'était toujours à prendre. La lueur d'espoir qui avait brillé dans les yeux de l'Anglais disparut bien vite quand sa collègue ne lui révéla aucun nom, simplement l'origine du produit. Il acquiesça à ses paroles, conscient que, de leurs jours, il était facile de se procurer ce genre de potions. « Ouais, c'est sûr que c'est facile de choper de l'Amortentia mais je me demande comment j'ai pu avaler cette merde… » expliqua-t-il. Puis, Peony s'improvisa enquêtrice et elle décida d'analyser en profondeur quand tout avait pu démarrer. « Aucune idée. J'ai ouvert tous mes cadeaux le jour de mon annif, et j'ai pas touché à ce qui se mangeait ou ce qui se buvait. C'est sûr que ça a dû arriver le jour du bal, vu que la potion dure que vingt-quatre heures max'. Et puis, j'étais avec les gars toute la journée… mais je t'avoue que j'ai pas inspecté toutes les boissons que j'ai bues à chaque gorgée et Merlin sait que je bois beaucoup !. » se souvint-il. Vraiment, cette journée du vingt-quatre décembre était carrément floue pour lui. Impossible de pointer le moment précis où il s'était fait ensorcelé.

Le baiser qui suivit parut bien plus intense aux yeux d'Alfie et à d'autres parties de son corps. Comment une jeune fille, de prime abord inexpérimentée, pouvait-elle réveiller en lui cette fougue ? Peut-être était-ce dû à des années de répression par rapport à Léopold, ou encore au danger qui planait désormais sur eux lors de leurs contacts "interdits". Le préfet n'était pas tout-à-fait certain d'être aussi à l'aise qu'auparavant la prochaine fois qu'il croiserait son meilleur ami, or, cela allait inévitablement arriver le soir-même, étant donné qu'ils partageaient le même dortoir. Enfin, pour le moment, il était impératif de chasser cette image de sa tête s'il voulait continuer à passer une ronde aussi agréable. Pour le moment, ce n'était que Peony et lui, personne d'autre. « Ouais, ça reste toujours d'actu. » répondit-il, un sourire en coin sur le visage, en regardant le parc de Poudlard, tandis que la rousse se couchait presque sur son dos. Même dans ce genre de situations, Alfie Hartley ne se départait pas de sa grande fierté. Lorsqu'elle prit place à côté de lui, le grand blond lui offrit un nouveau sourire et essaya tant bien que mal de garder ses mains près de lui. « Bonne idée. Il fait bien trop chaud par ici. » fit-il remarquer en se relevant, avant de lui adresser son plus beau clin d'œil. Ils pouvaient clairement être deux à jouer ce jeu de séduction. Alors qu'ils se remirent en route, le jeune homme décida de revenir sur les dernières paroles de la vipère. « Après, j'ai jamais dit que tu devais arrêter de me sauter dessus… » affirma-t-il d'un ton malicieux. Néanmoins, s'ils voulaient arriver au bout de leur ronde, ils n'avaient pas d'autre choix que de se maîtriser un minimum.
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