Ξ Sujet: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Jeu 8 Avr - 0:23
Post scolarité, début de liberté?Jensen 1er Juillet La gare la plus proche de l'école était envahie par les élèves de Poudlard. C'était la seconde fois que j'arpentais le quai en quelques mois. Une étrange sensation me revenait en mémoire. Candys m'avait accompagnée jusqu'au départ du train, je n'avais eu qu'une seule crainte: apprendre à mon arrivée que mon renvois était définitif. Un frisson me parcourait alors que je montais les marches en regardant du coin de l'œil ceux qui discutaient, grattant les derniers instant proche de leur seconde maison. Mes yeux remarquèrent sans mal Viska, je m'attardais encore un moment, remarquant qu'il n'y avait pas Jensen tout près d'elle. Je ne supposais rien, la voyant de dos, je ne pouvais qu'avoir un petit doute étrange, d'autant en constatant les expressions des personnes autour d'elle. Une agitation commune, de l'incompréhension et peut-être même de la colère, mais pourquoi? Je ne voulais pas m'imposer, malgré l'envie de demander ce qu'il se passait. Je ne m'attendais en rien à ce qui était déjà joué.
Calmement, alors que la majorité était pratiquement dehors, je profitais de l'opportunité pour me trouver un endroit calme. Le plus souvent, c'était dans le fond du train qu'il y avait le moins de monde, alors d'un pas presque décidé, je m'y rendais tout en vérifiant, qu'hormis ma valise, j'avais rien oubliée. Il fallait bien dire que j'avais surtout chargé mon sac des lettres que j'avais reçue et de deux livres, juste pour m'occuper si personne ne venait à sa joindre à moi. J'en doutais fort, Quino parviendrait certainement à me trouver, tout comme Cannelle. Peut-être que Viska et Vanellope se joindront à moi? L'idée était un peu trop fantasque, puisque je n'avais pas ce type de relation avec la blonde. On se comprenait et se sentait très proche. Même trop de ma part, la dernière lettre de Magnus tournait en boucle dans mon esprit depuis la fin des examens. Les avoirs réussi avaient permis à toutes sortes d'idées et de questions d'immerger et de m'envahir.
Mes pas s'arrêtèrent alors que je venais de dépasser une des nombreuses portes en verre. Je reculais alors pour remarquer quelqu'un de familier. Son regard tourné vers l'extérieur, je soupirais de soulagement qu'il ne m'ait pas vu, avant de percuter un détail sans la moindre logique. "Qu'est-ce que tu fou tout seul?" Avais-je demandé après avoir ouvert la dite porte. Mon cerveau n'avait pas réfléchit. Il fallait bien avouer que notre dernière discussion avait été des plus haute en rebondissement émotionnelle. La raison me dictait de faire demi-tour et de le laisser là, mais son expression, le parfum omniprésent de la douleur, me forçait à entrer pour m'asseoir face à lui. Est-ce qu'il n'avait pas les yeux rougis en plus? Je devais me faire des films, mais avant même qu'il réponde je pâlis. "Ho putain! T'as pas fait ça?!" Ma voix choquée était montée dans les aigus, je m'étonnais même d'avoir fait une si belle note sans le vouloir. Certes je chantais en fourchelangue, étrangement très bien, mais pas en anglais. Ce n'était pas le moment de m'étonner pour si peu, mais j'avais du mal à croire que je pouvais penser qu'il avait gueuler sur Viska. L'impossible me paraissant parfaitement logique et pardonnable, ne devait pas être la raison de sa tête de six pieds de long. Sinon je me faisais des films et la dispute n'était pas grand chose. Toujours était-il que je craignais secrètement, autant que je m'en réjouissais, le pire. Pourquoi m'en réjouissais-je? L'idée seule me dépassait et énervait aussitôt mon passager devenu silencieux.
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Ven 9 Avr - 19:35
Jensen & Ivalyana.
Joueur je suis, douleur je fuis, je fus, j'étais et si tu revenais ? Joueur j'étais, douleur j'essuie, je fuis, je tais, et je réponds plus. C'est qu'après la fin que j'ai ouvert ma garde, faut-il ce genre de destin pour qu'on se regarde ? Joueur je suis, douleur je fuis, joueur je fus, douleur remue.
Jensen était complètement dépassé. Il avait pris une décision qu’il trouvait tout à fait juste et logique à la mi-juin, une fois les examens de leurs BUSEs passés, même s’il ne pouvait nier que cela lui avait briser le coeur. Rompre avec Viska était la seule chose qu’il avait trouvé à faire avant de partir pendant un mois et demi pour Montrose et son stage de Quidditch. Pourquoi ? Parce qu’il ne serait pas capable de veiller sur la blonde et de la protéger à des centaines de kilomètres d’elle. Six semaines loin d’elle serait sûrement ce qui le mènerait à la folie, ne sachant pas où elle était, ni avec qui. Il savait pourtant bien qu’elle était censée passer la plupart de son temps à Pré-au-Lard, chez sa tante Myrielle, et qu’elle irait normalement quelque part avec Prudence, ce qui, en soit, ne l’enchantait pas plus que cela. Mais à être envoyé contre son gré à un stage loin de la verte et argent, il avait du se résigner et accepter le fait que Viska prévoit d’autres choses pendant ses vacances que de l’attendre. Et, sournoisement, l’idée qu’il ne valait rien s’il n’était pas avec elle s’insinua dans son esprit. C’est pour cela qu’au fur et à mesure de ses réflexions, il avait fait son choix. Sans lui, elle serait plus libre. Sans lui, d’autres pourraient la protéger. Sans lui…
La nouvelle avait claqué dans l’air sans prévenir. Jensen avait pris Viska à part un soir, dans la salle commune, et lui avait tout simplement dit que c’était fini, que c’était mieux ainsi puis était parti vers le terrain de Quidditch. Il n’avait pas pu se résigner à lui dire pourquoi, à lui dire que son coeur était sur le point d’exploser alors qu’il prononçait ses mots. Puis elle l’avait ignoré pendant toute une semaine, séchant les cours et restant enfermée dans son dortoir. Jensen lui, s’était prit une soufflante de Peony, qui lui avait volé dans les plumes sans prendre des gants, et à qui il avait finalement tout balancé, la rage et la colère le prenant à la gorge. Les deux cinquièmes années s’étaient disputés pour la première fois depuis leur première année. Puis il s’était presque pris une batte de Quidditch en pleine tête pour son anniversaire, cadeau de Viska qu’elle était descendue lui balancer, avant de remonter dans le dortoir. Autant dire que l’ambiance, chez les Serpentards, n’était pas au beau fixe.
Le premier juillet, alors que le retour à King’s Cross s’annonçait, Jensen était parti plus tôt que les filles pour éviter de croiser Peony, Viska, Victoire et probablement Vanellope. A la gare de Pré-au-Lard, il chargea rapidement sa malle dans un wagon vide, puis s’installa près de la fenêtre, les yeux dans le vide, regardant le paysage extérieur, un pied sur la banquette d’en face. Il s’était dit que, peut-être, Karen le retrouverait plus tard, si elle n’avait pas mieux à faire. Mais ce fut une toute autre voix, pourtant presque aussi familière, qui le sortit de sa rêverie. « Salut Iva’. » laissa-t-il entendre, d’une voix presque trop monotone. « Peony et Dahlia doivent sûrement être avec les autres préfets. » répondit-il à sa question, évitant sciemment le sujet Viska. Il ne savait pas vraiment si la brune était au courant ou non, mais il préférait éviter de se lamenter sur son sort. Il l’avait cherché. L’aiglonne finit par entrer dans le wagon, et s’assit en face de lui, forçant le capitaine des Serpentards à enlever son pied de la banquette. « Pas fait quoi ? » demanda-t-il, en fronçant les sourcils. La voix de la demoiselle était partie dans les aigus et Jensen tenta de comprendre ce qu’elle voulait dire. Parlait-elle de la rupture ? D’autre chose ? Il n’en savait rien. « Si tu parles de Viska, on a rompu il y a deux semaines. » finit-il par lâcher, sans plus d’énergie dans la voix, ses yeux bleu acier plongés dans ceux d’Iva. Et même si cela faisait déjà deux semaines, et que pourtant, pratiquement tout le château était au courant, il avait du mal à savoir si Ivalyana elle, l’était. Après tout, elle l’ignorait tout autant qu’à son retour en mars…
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Dernière édition par Jensen McGowan le Jeu 15 Avr - 10:49, édité 1 fois
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Mar 13 Avr - 2:21
Post scolarité, début de liberté?Jensen 1er Juillet Les odeurs mélangées dans la gare n'agressaient plus autant mon nez. Seul un parfum de nettoyage rapide et magique persistait, une petite senteur parfumée du propre, dans le train. Le fait que tout le monde s'efforçait de gagner du temps, alors que d'autres s'empressaient de trouver une place, me rendit la tâche plus naturelle. J'avais besoin d'air, changer de milieu, rentrer chez moi, voir Magnus pour avoir plus d'informations sur mon oncle et en même temps, mettre de la distance entre moi, Jensen, ainsi que Viska. D'abord parce que m'engueuler la dernière fois avec le vert et argent m'avait suffit. Ensuite, parce que je ne parvenais pas à digérer l'effet blondie sur le basilic. Je ne le prenais pas mal, mais je ne parvenais pas à y croire. Une tonne de questions sans réponses trituraient mon esprit dans touts les sens.
Quand mon attention remarqua le solitaire inattendu, que j'aurai plus logiquement fuit si je ne trouvais pas étrange de le trouver là en la sachant dehors, je me permis de m'installer. Il vira son pied en me regardant, me scrutant avec cet air étrange. Son expression ne collait pas avec le parfum ambiant, ni même avec son regard. Ma question, il y répondit avec détachement. Je ne reconnaissais pas le Jensen qui m'avait pratiquement secouée comme une prunier pour obtenir des réponses. Je me demandais même, si j'essayais de partir, me retiendrait-il encore? Et pourtant, ce fut une autre question, bien montée dans les aigus qui quitta mes lèvres. Je pensais à une dispute, mais je compris vite que le pire était à craindre. Son froncement de sourcils me le disait, son souffle répondit alors. Je n'étais au courant de rien, mais je comprenais mieux les regards sombres de certaines personnes. Est-ce qu'on me jugeait responsable de la rupture? Des gens peu dégourdies le croyaient, tout comme moi en fixant ses yeux claires. J'inspirais brusquement en levant les sourcils, me figeant totalement, sans trop savoir quoi penser.
Les choses auraient peu en rester là. Me lever, sortir du compartiment pour me trouver une autre place et ne plus rien ajouter, ni même laisser la moindre pensée prendre place. Hors, bien entendu, il n'en fut rien. Le prédateur en moi siffla, avant même que je le sente, il était là derrière mes yeux. Si ce garçon n'était pas l'ami de Viska, il était donc une menace, un problème à résoudre. La fureur coula dans mes veines en une seconde. Je baissais les yeux, vérifiant de la sorte que j'avais toujours forme humaine, avec un grand soulagement.
Brusquement, sans un mot, je me levais, posais une main contre la vitre, me penchais vers le Serpentard, appuyait l'autre main contre le siège à côté de sa tête avant de me stopper, mon nez touchant presque le sien. Mon corps avait bougé, je me rendais bien compte que ce n'était pas moi qui l'avait fait bouger! La panique aurait du me faire reculer, mais elle ne vient même pas. Les yeux dans les yeux, j'humais l'air en ouvrant doucement la bouche. "Pourquoi blessser sssette persssonne? Qu'elles sssont tes raisssons pour un tel acte?" Les mots sifflèrent entre anglais et fourche langue. J'avais du mal à croire que ma propre voix pouvait prendre un ton si grave, si menaçant envers quelqu'un que j'apprécie. C'était, justement, à cause de mon amour pour Jensen que le Basilic en moi était d'autant plus furieux. Il n'avait jamais approuvé mon choix, comme si il avait eu son mot à dire jusqu'ici? Je pouvais bien ne pas approuver le sien non plus, mais il ne m'écouterai pas! Pas plus qu'à cet instant, l'envie de sortir grondait, mais il tenait parole et gardait ses écailles loin de la vue de tous. Même si le plus choquant était cette position étrange, je réalisais seulement qu'en ayant bouger j'avais aussi poser un genou à côté des jambes du vert et argent. Il voulait lui sauter dessus avec mon corps, mon apparence? N'était-ce pas trop exagérée? Certes, j'étais aussi furieuse que Jensen ait plaqué Viska, mais ce n'était pas une raison pour sauter sur les gens! Même si l'envie de l'embrasser était aussi forte que celle de lui coller un poing, ce n'était aucunement tolérable, d'agir d'une manière ou d'une autre! Le mieux était simplement de continuer à garder mes distances, alors pourquoi étais-je entrée dans le compartiment?
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Jeu 15 Avr - 10:48
Le capitaine des verts et argents ne savait pas vraiment comment la brune réussissait à être aussi à côté de la plaque la plupart du temps. Elle semblait être totalement sous le choc suite à l’annonce de la rupture et pourtant, Viska avait manqué une semaine de cours, et ils n’étaient plus ensemble, physiquement. Sa place avait été prise par Victoire, Peony et Alex. Et contrairement à d’autres, il ne forçait pas la blonde à lui parler, ni même a le comprendre. « Ça ne va pas ? » demanda-t-il, alors que la brune venait de se lever, sans piper un mot. Était-ce si choquant que cela ? Allait-Elle lui mettre une baffe ? Il le méritait, il le savait, mais il ne pensait pas que sa rupture pouvait autant affecter des personnes extérieures à son couple... Pourtant, au lieu de partir en furie du wagon, la brune se rapprocha de lui. Un peu trop, peut-être, contrairement à ce dont elle avait l’habitude. « Iva’, qu’est-ce que tu fais ? » Mais sa question trouva vite une réponse. Réponse à laquelle il ne s’attendait pas, à dire vrai. Pourtant, il aurait du s’en douter. La dernière fois déjà, il avait cru comprendre que sa simple présence, voire le fait qu’il se soucie de la brune posait problème pour le basilic qui vivait en son sein. Cependant, il ne s’était pas attendu à ce qu’il lui parle. Pourquoi ? Pourquoi posait-il des questions et comment réussissait-il a prendre possession du corps de l’aiglonne, sans pour autant entamer une transformation ?
Le plus dérangeant dans toute cette histoire était peut-être la position de la bleue et bronze. Si proche de lui, Jensen devait bien admettre que cela pouvait prêter à confusion. Il n’avait pas rompu avec Viska pour qu’on le surprenne aussi proche d’Ivalyana Van Cress -ou de n’importe quelle autre fille, d’ailleurs- à peine deux semaines plus tard. Nul doute que si la blonde passait par là, tous les efforts de Jensen pour qu’elle se reconstruise au mieux sans lui dans les parages seraient vains, ou à défaut, fortement retardés. Cela étant, Jensen devait admettre qu’il ne comprenait pas pourquoi le basilic s’exprimait et lui demandait des comptes. Il ne lui devait absolument rien, et, fronçant les sourcils, Jensen réfléchit à toute allure. Le basilic ne semblait pas l’aimer lui, il l’avait bien compris la dernière fois qu’il avait vu la brune. Était-ce parce qu’elle l’avait à un moment aimé ? Pourtant, elle lui avait bien dit que tout cela était terminé, non ? Par Merlin, elle avait même été se pavaner devant son frère pour lui montrer qu’elle n’avait plus besoin de lui ! Mais lors de l’incident du lac, ce n’était à lui qu’elle s’était désespérément accrochée. C’était à Viska... Se pouvait-il que... ? Un rire incontrôlable prit le jeune homme, alors qu’une de ses mains se posait sur la joue de la brune. Il plongea ses yeux bleu aciers dans les siens, se reprenant, un sourire mauvais aux lèvres. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Elle déteste les serpents... » Loin de se douter qu’il avait compris les quelques mots en fourchelangue qui avaient été prononcés parmi ceux en anglais, Jensen, lui, avait répondu dans sa langue habituelle, ponctuée de son accent écossais. « Iva’, ne te laisse pas faire, reviens... » Son autre main passa sur la taille de la jeune femme, cherchant toujours sa présence de ses yeux. Il était clairement dans la merde. Mais il ne pouvait pas se résigner à laisser le basilic l’emporter sur son amie, il le lui avait déjà dit une fois, il le lui redirait autant de fois qu’il le fallait. Il n’avait pas peur du reptile, quoi qu’elle puisse en penser, et s’il ne comprenait pas tout à fait pourquoi il s’en était attiré les foudres, il refusait de tourner les talons sans essayer.
L’idée, sans doute complètement idiote, d’embrasser Ivalyana lui traversa l’esprit. Peut-être était-ce le fait de sentir son corps si proche du sien, son souffle sur ses lèvres, ou encore l’envie de rendre le basilic fou, mais Jensen n’était lui-même pas assez fou pour lui faire risquer une transformation soudaine dans le Poudlard Express. S’il n’avait pas peur pour lui, il savait que cela signerait probablement la fin de la scolarité de la jeune femme, et il se refusait d’en être la source. Peut-être qu’au final, c’était cela que le basilic cherchait ? Un moyen de le placer en porte-à-faux dans toute cette histoire et que on amour qu’avait une fois ressenti Iva’ se change en haine ? La main qu’il avait posé sur la taille de la jeune femme exerça une pression, la rapprochant de lui malgré tout, les ses lèvres s’approchèrent de son oreille plus que de ses lèvres. « Tu es plus forte que lui, Iva’. Ne le laisse pas te contrôler. » Car si tout le monde perdait foi en la jeune sorcière, que lui resterait-il pour se raccrocher à sa vie humaine ? Il était hors de question que Jensen, lui, baisse les bras.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Ven 16 Avr - 1:02
Post scolarité, début de liberté?Jensen Bien sûr que j'étais choquée. L'absence de Viska m'avait tout de même étonnée, mais je n'avais pas demandé pourquoi elle n'était pas présente. Je m'étais simplement dit qu'une dispute en avait été la raison, ou qu'elle avait été malade. N'étant pas si proche d'elle, je me sentais tout de même mal à l'aise de demander après elle. Et puis après coup, je n'avais cessé de penser, de réfléchir, d'essayer de comprendre Pourquoi il avait prit conscience à cause d'elle. Grace à elle? Pour elle? Etait-ce seulement pour Viska en particulier? Car les basilics répondent plus à la lignée de sang qu'un individu en particulier. Cette évidence m'avait glacée le sang et elle ne cessait de me torturer silencieusement.
La voix de Jensen, ses questions, son incertitude, je les sentais plus que je ne les entendais. La vibration de l'air sous les sons et mouvements. L'odeur de la surprise, du doute, y avait-il aussi un peu de peur? Je me sentais au second plan, spectatrice depuis mon propre corps. Quelqu'un m'aurait pétrifié que je me serais sentit dans la même position. Hors, lui, bien maître de ce corps qu'il n'avait jamais contrôlé, savait parfaitement comment l'utiliser. Je repensais à tous ces rêves étranges qui ne cessaient de me revenir. La similitude dans les mouvements, ce n'était pas des rêve en fait! Ce n'était pas la première fois! Une vague de rage monta en moins, un écho loin de la surface qui la troubla tout de même. Peine perdue, mon passager écailleux avait déjà un ressentiment bien plus fort. Je ne m'étais, jusqu'alors, pas rendu compte de l'importance qu'avait la blonde pour lui. Comment avais-je pu être si aveugle?! Bien sûr qu'elle comptait plus que n'importe qui d'autre! C'était elle qui lui avait fait avoir une conscience, une raison, des sentiments et des désirs.
Le rire de la proie -Foutu reptile de Jensen!- glissa sur la peau tiède de mon corps, comme une douce pluie d'été. Le geste de la main attira le regard avant que nos yeux se plongent à nouveau dans les plus bleus que la glace. Un sifflement de menace s'échappa avant de se couper net sous la remarque? Etait-ce même des paroles raisonnées? "A quoi... je resssemble ssselon toi à ssset inssstant?" Reprit le serpent avec cette langue entre anglais et fourchelangue. De moins coin sombre, je réalisais que ce crétin de Jensen n'avait pas remarqué qu'il comprenait parfaitement. Je lui en dirais deux mots, si je parvenais à reprendre le contrôle. Impossible pour le moment, la rage qui parcourait mon, notre, nos, le corps rendait sa prise si ferme que je frappais un mur. L'appel du Serpentard ne m'aidait pas. Plus ma panique montait et moins ma force suffisait. Je le sentais s'amuser, je sentais ce basilic prendre plaisir à voir les efforts et sentir mes réponses.
Le second contact me donna un encrage. Comme si, un courant infime pouvait passer dans mon corps qui fermait le circuit. Un sifflement furieux s'échappa de ses lèvres. Le touché ne lui plaisait un rien. "SSS'est asssez amusssant de voir comme tu luttes pour sssette enveloppe." Ces mots me choquèrent. SI aux yeux du basilic je n'étais qu'une marionnette, alors les chances pour que je trouve un terrain d'entente avec lui tombait presque à zéro. Je n'y croyais pas beaucoup au début, mais bien assez pour avoir l'espoir d'avoir une vie plus ou moins normale. La douleur que j'en éprouvais, de ces mots qu'il disait surement pour me blesser et me troubler, plus que par vérité, me mirent en colère. "Je ne suis pas qu'un pantin!" Grondais-je depuis ma maigre place. Alors que Jensen me tirait à lui pour approcher son visage du mien et parler à mon oreille. Je n'entendis rien, seul le souffle sur ma peau, les vibrations me disaient qu'il parlait. Aucun son ne me parvenait, j'étais prisonnière de ce corps.
Un sourire glissa sur ces lèvres qui étaient miennes. La main qui était appuyée contre la vitre alla doucement se poser sur l'épaule du jeune homme. Je sue alors ce qu'il allait faire, mais tout comme de hurler, de bouger, je ne pouvais l'arrêter. Dans un mouvement brusque, les doigts tirèrent sur l'habit pour dégager la peau et mordre la chair. Le goût du sang fut l'électrochoc qu'il me manquait. J'inspirais en me poussant pour tomber au sol Même pas sûr le siège quoi! les jambes tremblantes et le cœur battant si fort que mon torse me faisait mal. Mon regard se tournait dans tous les sens, je peinais à croire ce qu'il venait de se passer. Le goût sur mes lèvres me fit paniquer de plus belle, je frottais ma bouche de mes mains. Je me serais arrachée le visage s'il le fallait, mais ça ne servait à rien. "Pardon... pardon..." Répétais-je comme un mantra. Par miracle, je ne m'étais pas transformée, pas une seule seconde. Dans mon crâne, je pouvais l'entendre rire en sifflant. Il se délectait de son acte en se tapissant à nouveau dans le silence et le sommeil.
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Ven 16 Avr - 21:56
Jensen s’était attendu à à peu très tout, sauf à se retrouver en pleine conversation -ou dispute- avec le basilic qui vivait à l’intérieur d’une de ses amies. Encore que, pouvait-il encore l’appeler ainsi ? Il en avait envie, mais ne savait pas trop ce que la jeune femme, elle, en pensait. Par contre, il avait bien compris que son reptile le détestait, pour des raisons qu’il ignorait. « Tu crois que ça change beaucoup de choses ? Que ça va la berner longtemps ? » gronda-t-il. On sentait la colère dans sa voix, et il sentait la colère le prendre à la gorge également. Pour qui ce foutu serpent se prenait-il ? Pensait-il vraiment qu’il avait, quoi, une chance avec Viska, juste parce qu’il était sous les traits -certes forts attirants- de la jeune bleue et bronze ? Alors certes, sa petite amie, son ex-petite amie était bisexuelle, une notion avec laquelle Jensen avait toujours un peu de mal, sans doute de par sa jalousie latente, mais même s’il s’agissait du corps d’Ivalyana, l’entité éveillée et qui, quoi, la désirait ?! restait ce foutu reptile. Et Viska, aux dernières nouvelles, détestait toujours avec force les reptiles. Les prochains mots du serpent finir de l’énerver et sa main se crispa sur la taille de la brune. « Ce n’est pas qu’une enveloppe, c’est une amie, que tu le veuilles ou non. Pas un jouet. » grondant toujours, Jensen dardait ses yeux bleus dans ceux d’Ivalyana, tentant de faire comprendre au basilic qu’il ne gagnerait pas avec lui. La plus importante dans cette histoire, c’était la brune qu’il martyrisait. Jensen tenta de la ramener à lui, ne sachant pas vraiment s’il y arriverait ou pas. Son basilic semblait plus imprévisible dans ses faits et gestes -somme toute limités- que jamais.
En sentant la main d’Ivalyana sur son épaule, Jensen cru qu’elle était revenue. Grand mal lui en prit, car en baissant sa garde, il sentit rapidement les dents de la demoiselle dans sa chair, son épaule étant la cible du basilic. Il grogna, étouffant un cri, alors qu’Iva s’écartait elle-même de lui avant qu’il ne puisse l’éloigner. « Par Merlin. » La surprise était lisible dans ses yeux, qu’il posa sur la jeune fille. Iva semblait être de retour, et assise par terre, comme si le monde s’était dérobé sous ses pieds. Jensen glissa une main dans sa poche pour en sortir un mouchoir en tissu propre, qu’il tendit à la brune, alors que sa main libre allait tâter le résultat de la morsure. Du sang tachait ses doigts, probablement son haut aussi. Heureusement que le basilic n’était pas transformé, il évitait probablement la mort de peu. « Iva’, ça va ? Iva, regarde moi. » Se laissant glisser de la banquette, il s’accroupit à ses côtés, tentant de reprendre une certaine contenance. Il devait bien l’avouer, il ne s’était pas attendu à cela. Mais alors que la jeune femme se confondait en excuse, il posa une main sur son épaule, tentant, tant bien que mal de capter son attention. Son épaule le lançait, mais il était plus fort que cela. « Tu veux boire quelque chose ? J’ai de l’eau et du jus de citrouille. Iva’, regarde moi, ce n’est rien, ce n’était pas toi. » Il n’était pas sûr de ce qu’il devait faire ou pas. Aller en parler aux préfets lui semblait complètement stupide. Qu’allait-il dire ? [v]« Iva m’a mordue, je saigne, au secours »[/b] ? Nul doute que toute cette histoire passerait pour encore plus étrange qu’elle ne l’était déjà. Et elle risquerait l’expulsion, pure et simple. Et le basilic n’aurait pas cela de la part du serpentard.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Mar 20 Avr - 2:20
Post scolarité, début de liberté?Jensen L'animal montrait les crocs, je voulais hurler à mon ami, car tel était sa position, malgré tous les sentiments qui j'éprouvais pour lui et que je me refusais d'avouer, de me repousser. Fuir le danger, ne lui avais-je pas dit que le Basilic lui ferait du mal s'il le pouvait? Alors pourquoi?! Pourquoi par l'alchimie primordiale (attention je jure comme mon oncle maintenant!), il parlait avec ce calme presque surhumain? Presque, sa voix vibra, je le sentais, sur ma peau, cette odeur de colère. Délicieuse! C'était donc ça! Ce censure des milles noms de repiles de reptile aimait l'odeur des émotions! Pas étonnant qu'il me face fulminer à la première occasion, ou bien il y avait une autre raison? Le fait que Jensen ait blessé Viska ne semblait pas être tout. Toujours était-il, qu'un fin sourire vicieux se glissait sur mon visage. "Elle ne m'a pas fuit... pas en apprenant mon esssissstenssse." Certes, la verte et argent n'avait pas prit ses jambes à son cou ou fait une crise d'angoisse en hurlant ou perdant connaissance. Je doutais sérieusement, néanmoins, que les vertiges et la peur qu'elle avait éprouvé n'étaient pas rien. Quand bien même, elle n'aurait pas peur des reptiles, en parfaite sorcière cultivée, elle ne serait pas restée émerveillée par un monstre aux yeux d'ambres dorés! Les seuls fous à ne pas avoir pris la fuite étaient au courant que je contrôlais le corps. Un point d'honneur qui n'était plus. Ridiculement plus...
Me faire insulté n'était pas nouveau. Même si jusqu'ici, le ronchonneur de première, ne m'avait jamais rabaissé autant, il se contentait de siffler avec cet air sombre. Je parvenais à peine à comprendre comment les choses pouvaient empirer, ni même comment elles en étaient déjà arriver à tel stade! Certes, je n'avais pas été clémente en utilisant des potions pour le réprimer, mais était-ce une raison pour être aussi cruel? Les paroles de Jensen amusèrent le cèleras en moi. "Bien sssûr que sss. Plus tu ssseras gentil avec elle. Plus il me sssera fasssile d'utilissser sssette faiblessse..." Le regard acide qui me fixait, cette voix sifflante qui grondait. Je ne savais quoi penser, normal, le basilic venait de dire à voix haute, fourchelangue ou non, que Jensen était ma faiblesse! J'aurai viré au rouge pomme, si je contrôlais quoi que ce soit. J'aurai profité de ce visage qui approchait du mien pour voler un fragment impensable, mais non. Tout empira comme je ne pouvais que le craindre. Le souffle, les vibrations, le geste rapide, la morsure violente.
Le cœur au bord des lèvres, je retrouvais mes sens. Assise au sol, paniquée, déboussolée, comme si je venais soudainement d'avoir la tête plongée dans une eau glacé sans explication. Mon cerveau ne parvenait à penser qu'à une chose, le goût du sang sur mes lèvres. Le monde extérieur n'était rien sous le tambourinement de mon cœur. Pas même le juron du capitaine de Quidditch des Serpentards Quelqu'un aurait peu entrer dans le compartiment que tout ce qui j'aurai fait, aurait été de continuer à frotter le sang sur mes lèvres. La saveur collée à mes dents, le mélange du cuivre et du fer qui collait à mon palet. Ne dit-on pas que quand un chien goût le sang humain, il faut l'abattre? je me sentais comme un clébard venant de mordre son maître par accident.
Une main se tendis vers moi, un mouvement de recule me prit par réflexe. Mes yeux se posèrent sur le bout de tissus sans comprendre ce que c'était. Un mouchoir, une main, un poignet, une manche,, mon regard continua de remonter lentement pour voir le sang sur les doigts. Je baissais aussitôt les yeux. Impossible! Ce n'était pas un rêve? Cela ne pouvait-il pas en devenir un? Si seulement je pouvais tout effacer, tout faire disparaitre? Hors, ce n'était pas aussi simple, une part de moi savait que même en jetant un sort, je ne résoudrais pas le problème tapis en moi. Je ne parvenais déjà pas à réaliser que je répétais le même mot en boucle. Le mouvement reprit près de moi. Je ne pouvais reculer, mon dos était déjà coincé contre quelque chose. Un son me parvient, quelqu'un parlait? Jensen, je parvenait à me focaliser sur... les boutons de sa chemise. Pourquoi je faisais une fixette sur ça? Le touché d'une main sur mon épaule me provoqua un nouveau sursaut. Mes yeux rencontrèrent les siens avec cette incertitude. Mon regard capta le sang sur son épaule. J'avais envie de hurler, de lui hurler dessus "Pourquoi tu ne m'as pas pétrifier?!". C'était idiot... Il n'y était pour rien. La seule personne en cause, c'était moi. "Tu saignes..." Sortit de ma bouche. la plus brillante expertise au monde! Bravo, mon cerveau était en panne, comme la plus part du temps depuis que j'avais bossé avec Viska sur ce devoir atroce concernant les Inferius. Ma maladresse me rattrapait sans cesse. Je parlais trop sans raison ou presque pas correctement. Je... tombais!
"J'ai..." Démarrage en cours, je sortais enfin une idée parfaite. Les mains tremblantes, je parviens à trouver la pochette que m'avait envoyé Magnus après que je lui ai dit me casser la figure tous les jours. Vraiment tous les jours! Un sort d'extension sur l'objet rendait le petit porte monnaies assez grand pour continuer plusieurs cataplasmes cicatrisants à effet ultra-rapide. Autant dire qu'il ne devait pas rester beaucoup de pots encore remplis. Je sortais le contenant de ma poche avant d'ouvrir le clipsage pour entrer ma petite main dans l'objet. "Magnus m'a envoyé... c'est un... pour cicatrisé." Les mots ne me venaient plus. Je tirais hors du mini-sac un récipient encore fermé. Le flacon entre les doigts, je le tendais en arrêtant enfin de fixer la blessure pour croiser à nouveau ses yeux avant de les baisser. "Pardon... j'savais pas... qu'il pouvait faire ça." Ma gorge nouée rendait ma voix à peine audible. Je n'avais aucune envie de me répéter, mais j'allais sûrement le faire.
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Dim 25 Avr - 19:36
Jensen fronça les sourcils aux mots du basilic. Il ne voyait pas ce que le serpent pouvait vouloir à Viska, et pas quelqu’un d’autre. Même s’il avait rompu avec la blonde, il ne niait pas qu’elle était tout à fait sublime et attirante, mais aux yeux d’un serpent ? En plus, nul doute que la vipère ferait une syncope dès qu’elle verrait le basilic sous sa vraie forme. « Comme si ça faisait tout. » murmura-t-il plus pour lui-même que pour le basilic. Il ne comprenait pas pourquoi le serpent en avait autant après lui. Il n’avait jamais été hostile envers lui, avait toujours été honnête avec Ivalyana, et n’avait jamais pris peur. Etait-ce cela qui posait problème ? Le basilic avait-il envie de lui faire peur ? Pourquoi ? Pour l’éloigner de la brune ? Il fronça les sourcils, son esprit bouillonnant, réfléchissant à toute vitesse. Il devait bien y avoir une raison à tout cela, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. « Une faiblesse ?! » Il ne comprenait plus rien. En plus, il ne s’était toujours pas rendu compte qu’il comprenait le fourchelangue. L’accent prononcé du serpent par contre, il l’avait bien saisit.
Si le capitaine des verts et argents ne s’était pas attendu à ce que les dents de la brune s’ancrent dans sa chair, clairement, il en était de même pour la jeune fille. Iva s’était éloignée de lui comme s’il avait la dragoncelle et se frottait la bouche avec vigueur. La douleur qui le lançait dans son épaule droite lui arracha une grimace alors qu’il tentait de récupérer l’attention de la brune. Heureusement, dans un sens, qu’il s’était s’agit de l’épaule droite. Nul doute que si les crocs du basilic avaient percé son épaule gauche, il pouvait, sans doute, faire une croix sur son stage de Quidditch, et qu’il passerait son été coincé entre les murs du manoir de Lairg, à se lamenter sur son sort. Et surtout, il aurait laissé tombé Viska pour absolument rien, puisqu’il aurait été là… « Et bien… Il n’y a pas été tendrement, en effet. » souffla-t-il, quand Iva’ fit remarquer qu’il saignait. Il l’avait en effet remarqué, le bout de ses doigts étant taché de sang.
Alors que la brune tentait de reprendre contenance, tout autant que lui, elle approcha une main tremblante de sa pochette, d’où elle en sortit, particulièrement difficilement, un petit pot, qu’elle lui tendit. Il haussa un sourcil, se demandant comment cela se faisait qu’elle avait un tel pot en sa possession, et si elle en avait utilisé souvent. « Merci. » Il essuya sa main tachée de sang sur son pantalon, avant d’ouvrir le pot et de prendre un peu d’onguent. Il fronça les sourcils, et reposa ses yeux sur la brune, alors qu’il passait la crème doucement sur la blessure. Le contact lui arracha un nouveau grognement et une grimace. « Depuis quand il peut… Prendre possession de ton corps, comme ça ? Quelqu’un est au courant ? » La crème appliquée, il referma le pot, qu’il retendit à la jeune femme. Il sentait la blessure picoter, et y lança un regard rapide. « Iva… » il souffla, une nouvelle grimace barrant son visage. « De quoi il parlait ? Pour moi et… Et Viska ? » Il n’était pas sûr d’obtenir des réponses, Iva avait tenté de tout éviter un long moment la dernière fois, et il n’était toujours pas sûr de tout savoir, mais il pouvait au moins essayer, non ?
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Ven 14 Mai - 7:04
Post scolarité, début de liberté?Jensen La malice du reptile fut de ne répondre à rien de plus. Il n'en avait pas envie, laisser des questions en suspend, faire naitre milles interrogations, c'était trop amusant. Tout ce mystère qu'il ne voulait pas spécialement montrer, après tout, il disait la vérité: Ma faiblesse était sous mes yeux. La personne qui, de mon unique volonté d'humaine, pouvait me faire faire pratiquement tout, c'était ce garçon. Le pire n'était pas que le basilic le disait à voix haute, mais qu'il n'avait aucune honte de savoir que cela me faisait mal. Je ne voulais pas que Jensen sache, je n'avais pas envie de le croiser dans les couloirs et de lui imposer mes sentiments. Je ne les voulais même pas! Effacer les vagues souvenirs des émotions que j'avais éprouvé, balayer le passer avant ce voyage. Celle que j'étais n'avait pas de raison de continuer à vivre! Elle devait disparaitre. C'était là, la raison même qui rendait cet autre moi plus fort, plus féroce. Le faisait-il pour que j'affronte mes sentiments?
Le murmure de ma voix, affirmant l'évidence. Mon incapacité a réfléchir correctement aurait pu être drôle, dans d'autre circonstance que celle-ci. Néanmoins, Jensen ne manquait pas de lancer une petite pique ou était-ce un peu d'humour? Impossible de savoir a quoi il pensait en s'approchant. Tout en moi hurlait de partir, de fuir, alors que lui ignorait encore le danger. Le plus choquant aurait peut-être été qu'ils aient communiqués à la perfection, malgré le fourchelangue. J'aurai bien demandé au blessé depuis quand il le parlait, mais je doutais même qu'il en ait eu conscience. Tout comme moi avec ces étranges rêves si réelles qu'ils s'avéraient l'être.
Le flacon quitta mes doigts tremblant. Impossible de quitter du regard ses mains s'efforçant de se soigner. Son merci résonnait dans mon crâne avec incompréhension. Je l'avais blessé, il n'avait pas à me remercier. J'aurai pu le tuer, en avait-il conscience? Le parfum du sang saturait rapidement mon odorat, une saveur désagréable qui donnait l'impression qu'elle s'imprégnait dans ma peau. Un frisson secoua mon corps avec un dégout sans nom. Mes yeux tombèrent sur mes mains, si pâle malgré ma peau mâte. La question me fit lever le regard. Je cherchais la réponse, fouillant ma mémoire, depuis quand ces rêves avaient-ils commencer? Impossible de donner une date précise, parce qu'au fond, cela n'avait-il pas été le cas après l'incident du lac? N'avais-je pas pénétré la Forêt Interdit pour répondre à ce besoin qui ne m'appartenait pas?
Les idées en vracs, le regard perdu dans le néant, mon surnom me fit revenir dans le train. Je penchais la tête avec l'étonnement d'une question pareille, alors que pour moi c'était l'évidence. "Parce que je t'..." Je me mordis la langue, un éclaire de lucidité me coupa court avant de reprendre aussitôt. "Parce que je t'apprécie et que tu es idiot." Complétement stupide même! Je ne pensais pas avoir dit à voix haute la seconde partie de ma phrase, pas plus que la suite. "C'est au contact de Viska qu'il s'est éveillé.... elle est...mon maître." Que venais-je de dire? Ce n'était pas ma voix, pas vraiment, ni même de l'anglais. Je le pensais partit, retourné se tapir dans l'ombre, je ne m'attendais pas un instant à ce qu'il réponde avec moi. Hors, au lieu d'être surprise, je me contentais d'approuver d'un hochement de tête avec un detachment improbable. "Elle est mon sang." Ajoutais-je naturellement sans réaliser le poids de mes mots. Pas plus que la lourdeur de mon regard se posant sur mon ami. Que passait-il dans mon esprit?
Bien que je ne pouvais affirmer que j'étais bien maîtresse de mon corps, je me penchais pour m'approcher un peu de Jensen. "Pourquoi as-tu rompu?" N'était-ce pas la question qui aurait du être posée bien avant cette réaction violente? Une part de moi sifflait, tout aussi fort qu'une autre s'illuminait d'une joie interdite. Je retenais mon souffle en attendant cette réponse si importante.
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○ Ven 14 Mai - 20:54
Jensen détestait lorsqu’on ne lui répondait pas, encore plus quand cela concernait Viska, quand bien même il avait rompu avec la blonde presque quinze jours plus tôt. Il fronça les sourcils, avant de grimacer suite à la douleur de la morsure. Il ne s’était pas attendu à une telle situation, il devait bien l’avouer. Et en même temps, ne l’avait-il pas un peu chercher, en provocant ainsi le basilic ? Que lui était-il passé par la tête ? Bien entendu, tant qu’Ivalyana était toujours la personne qu’il avait en face de lui, il ne risquait pas grand chose, pas vrai ? Il aurait fallu que la brune ait une sacrée force dans la mâchoire et qu’elle vise la jugulaire pour que le brun ait quelques soucis à se faire. Là, la douleur était certes, lancinante, mais il ne risquait pas grand chose, pas vrai ? Surtout si l’onguent que lui avait donner la brune faisait effet.
La crème appliquée sur la plaie, la douce brûlure qu’elle provoquait lui tira une nouvelle grimace. Jensen ne savait pas trop ce qu’il avait envie d’entendre de la part de la bleue et bronze. Qu’elle l’aimait encore ? Que tout ce qu’elle lui avait dit la dernière fois était un mensonge, qu’elle n’avait pas réussit à l’oublier ? Et si tel était le cas, pourquoi voulait-il entendre cela ? Est-ce que la rupture avait quelque chose à voir là-dedans ? Possible. Il s’était fait hurler dessus par Peony, jusqu’à ce qu’il craque et lui dise les raisons de cette rupture, qu’il n’avait même pas tout a fait dites à Viska. C’était stupide de penser ainsi. Il avait pris la décision pour deux, n’avait pas laisser de choix à Viska, pourquoi chercher à ce qu’on l’aime ? Ca n’avait aucun sens. Pourtant, Ivalyana finit par reprendre la parole, et il lui sembla qu’elle allait lui dire ces petits mots qu’il n’arrivait lui-même pas à prononcer. Elle se reprit rapidement, pour lui dire qu’elle l’appréciait et… La fin de sa phrase lui fit froncer les sourcils. « Idiot, vraiment ? Merci. » railla-t-il, pas spécialement ravi d’entendre un tel qualificatif pour sa propre personne. Il ne se pensait pas idiot. Pas doué, éventuellement, de temps à autre, notamment lorsqu’on parlait de sentiments, mais quand même… Idiot ?!
Ses sourcils se froncèrent à la révélation d’Ivalyana. Le reptile s’était réveillé au contact de Viska ? Voulait-elle dire… Lors de l’épisode du lac ? C’était… Incompréhensible, décidément compliqué et absolument perturbant. « Quoi ? » Il avait écarquillé les yeux en entendant à nouveau la voix du basilic, cet accent plus prononcé, cette tactique plus grave. N’était-il pas censé être reparti se tapir au fond de l’être de la bleue et bronze ? La suite, bel et bien prononcée par Ivalyana cette fois, le laissa interdit un instant, avant qu’il ne se mette une gifle mentale. Il ne pouvait clairement pas ne pas réagir à tout cela. « Son maître ? Ton sang ? Qu’est-ce que tu racontes ? » Il n’y comprenais plus rien.
Puis, finalement, la question la plus redoutée par Jensen perça dans la conversation. Pourquoi avait-il rompu avec Viska… La brune se rapprochant de lui, Jensen posa ses yeux bleu-gris dans ses prunelles brunes, un voile triste passant au fond de ses yeux. Il n’était pas ravi, contrairement à ce que Viska voulait bien croire, d’avoir rompu. Il ne l’avait pas non plus fait pour pouvoir sortir avec la première fille qui se présenterait au stage. « Je pars dimanche pour un mois et demi à Montrose. Elle… Elle sera plus en sécurité avec sa tante et sans moi… » Parce qu’au sinon, quoi ? Il l’aurait emmenée avec lui ? Non, il ne le pouvait pas. « Je ne supporterais pas de ne pas pouvoir la protéger, c’était la meilleure chose à faire. » Pour qui ? Pour lui ? Pas vraiment, car même s’ils n’étaient plus ensemble, cela ne voulait pas dire qu’il ne se soucierait pas de son bien être. Il savait déjà qu’il harcèlerait Peony pour avoir des nouvelles de la blonde. Pour elle ? Le croyait-il seulement ? La rousse lui avait dit que c’était complètement stupide, mais il n’avait pas pu s’y résoudre. C’était comme ça, voilà tout.
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Ξ Sujet: Re: Post scolarité, début de liberté? ○Jensen○