« T'aurais dû voir la tête qu'il a faite quand il a appris que je m'étais retrouvé seul à seul avec Nicole dans les cachots, parce que crois-moi que c'était pas pour jouer au Scrabble et ça il s'en doutait ! Il est devenu tout rouge ! J'ai cru qu'il allait me mettre une droite mais il a juste fait demi-tour et il est parti sans rien dire. Pauvre Michael… Je savais pas moi, après tout ! » expliqua Alfie, en vivant vraiment son histoire. Il n'était pas rentré dans les détails mais il ajoutait des gestes à chaque passage important comme pour appuyer ses propos. « Décidément, t'es incorrigible ! T'en as pas assez de briser des cœurs, tu brises aussi les espoirs des garçons de l'école ! » commenta Derek, un sourire aux lèvres. « Boh, tu sais, la vie est trop courte pour que je me préoccupe de mecs que je connais même pas ! Si je dois commencer à éviter Nicole parce que tel ou tel mec est tombé sous son charme, je m'en sortirai jamais ! Elle a trop de mecs à ses pieds. » Et il se garda bien d'ajouter « Mais c'est moi qu'elle a choisi ! » Il ne fallait pas non plus que son interlocuteur soit lassé de l'entendre se vanter.
Les deux Serpentard étaient en train de jouer à une partie d'échecs version sorcier dans la Salle Commune et cela faisait un petit moment que le blondinet exposait ses conquêtes à son ami et capitaine. Cela ne le dérangeait pas tant que ça et il commençait à se demander si ce n'était pas une tactique pour le déconcentrer dans le choix des placements de ses pions. « Chevalier en F6. » déclara-t-il en observant le plateau de jeu, avant de reprendre. « Je vois ce que tu veux dire, il y avait beaucoup de mecs qui tournaient autour de Candys avant que je me mette avec mais bizarrement, aucun d'eux n'est venu me trouver par la suite. Tu crois que j'en impose ? » Demanda-t-il en galbant son biceps. Avec l'adolescence, les entrainements de quidditch et ses séances de musculation maison, l'Américain avait pris du bibi, comme on dit dans le jargon non, personne ne dit jamais ça. Alfie s'esclaffa à cette remarque. Lui-même, étant assez fin, aurait de quoi être jaloux de son ainé mais il n'en était rien. Il avait - presque - toutes les filles qu'il voulait il ne manquait plus que McConnell. « C'est sûr que si Michael revient me chercher des noises, c'est toi que j'appellerai en premier ! » affirma-t-il. Léopold était également plutôt bien bâti et Noé était presque en train de le rattraper. La puberté était décidément accompagnée de son lot de changements.
Leur partie continua et ni l'un ni l'autre ne semblait prendre l'avantage deux cervelles de moineau dans un match d'échecs, c'était voué à l'échec lol. Seulement, sans en comprendre vraiment la raison, Derek se mit à sentir des bourdonnements à l'intérieur de son ventre. Il se tint l'estomac et se leva brusquement, renversant sa chaise au passage. « Ca va ? » l'interrogea Alfie, inquiet, mais le septième année ne fut pas capable de répondre. Les lumières autour de lui commençaient à vaciller et des images floues apparaissaient à intervalles irréguliers dans son esprit. Il fallait absolument qu'il sorte de cette Salle Commune remplie d'élèves.
Sans plus attendre, il fonça vers la porte d'entrée en courant et continua son chemin, priant pour arriver dans un endroit relativement isolé lorsque sa transformation aboutirait. Car oui, il avait compris ce qui lui arrivait et c'est pour cette raison qu'il fallait absolument que personne ne le voit. Seulement, le désavantage avec la salle commune de Serpentard, c'est qu'elle était située dans les cachots et que dans cet endroit, ben, à part des cachots, il n'y avait pas grand chose. Le jeune homme aurait très bien pu tenter la salle de cours de potions ou bien le bureau du professeur Gibson mais premièrement, il était quasiment persuadé qu'un simple Alohomora ne serait pas suffisant pour lui garantir l'accès à ces pièces et deuxièmement, il ne se sentait pas capable de formuler un sortilège ni même de garder sa baguette en main. Il pénétra alors dans un cachot libre et s'écroula par terre, tout en se tenant le ventre. La fréquence des hallucinations avait doublé et la sensation désagréable qu'il ressentait dans tout son corps s'était intensifiée. Ce n'était plus qu'une histoire de secondes maintenant avant qu'un renard ne remplace son corps de jeune sorcier. Quoi qu'il en soit, il priait pour ne pas avoir été suivi et pour que personne ne choisisse de faire une promenade dans les cachots à ce moment-là. De toute façon, ces saloperies de grilles n'étaient pas le meilleur moyen de se camoufler. Il ne pouvait compter que sur l'obscurité du lieu. Une sensation familière s'empara alors de lui et la seule image qu'il visualisait alors était celle d'un renard au pelage roux et sacrément mignon, si vous voulez mon avis. Son corps commença alors à muter et le canidé n'était désormais plus une image mais sa nouvelle apparence. Il pouvait enfin respirer librement, car oui, se balader sous la forme d'un animal avait un parfum de liberté. Il ne lui restait plus qu'à trouver une bonne cachette en attendant de reprendre sa forme normale, histoire qu'il puisse finir sa partie d'échecs version sorcier et botter le cul à Alfie. Mais c'était sans compter sur la présence d'un petit fouineur…
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Ξ Sujet: Re: Liberté envolée [PV] Ven 17 Jan - 18:39
Les relations de Jensen étaient toutes relativement compliquées, encore que. Sa meilleure amie, Peony, lui courrait sur le haricot la moitié du temps, mais il l’aimait tout de même. Sa jumelle, Dahlia, était à l’opposé de sa jumelle et Jensen devait l’avouer, sa compagnie était plus qu’agréable. Avec Viska, même si la blonde était un peu une vraie casse-pieds, ils arrivaient à ne pas se hurler dessus toutes les trois secondes et pouvaient même partager de vrais moments. Et il devait l’avouer, Viska était très, très jolie. Puis il y avait Alan, l’un des seuls Poufsouffle qu’il appréciait –peut-être parce qu’il s’agissait aussi probablement du seul Poufsouffle avec lequel il avait discuté et lié une amitié, potentiellement…- ses camarades de Quidditch et bien entendu tous les membres de sa famille, aussi bien proche qu’éloignée –Candys et Noé, Lucas et Psychée, mais aussi Alexandre, tous entraient dans cette case. Puis il y avait tous les autres. Ceux à qui il ne parlait pas, parce qu’ils étaient plus vieux ou plus jeunes, ou tout simplement qui ne l’attirait pas spécialement. Mais le pire dans tout cela était probablement la dernière catégorie, les casses-pieds de première, bien pires que Viska et qu’il voyait comme, n’ayons pas peur des mots, des ennemis, tout simplement. La liste n’était pas si longue que cela, mais disons que les personnes dessus étaient tout de même sacrément reloues. En tête de liste, Derek Bradford, qui avait cru bon un jour de se prendre pour le roi de l’école, alors qu’il venait à peine d’arriver, et que, avouons-le, sa simple présence était un questionnement perpétuel pour tout le reste de l’école tant il descendait Poudlard à chaque occasion. Suivait de près Victoire Weasley, qui n’avait absolument rien pour elle. Un caractère a gifler, un nez qu’elle fourrait absolument partout, une suprémacie sur Poudlard qu’elle s’octroyait –quoi ? C’est Jensen en fille ? Ah, oops !-, franchement, Jensen ne pouvait pas la voir. Mais son passe-temps préféré étant également de la faire hurler, il en profitait dès qu’il le pouvait –à peine maso ce petit-.
Aussi, il y avait plusieurs choses qu’il ne comprenait pas du tout. Comment Candys, sa propre cousine, préfète, puis préfète-en-chef de Serpentard, amoureuse de Poudlard, avait pu tomber pour ce gros nigaud de Derek ? En plus, on ne pouvait pas dire qu’il brillait particulièrement. Il avait certes, obtenu le poste de Capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard, mais Serpentard était bonne dernière du classement. De l’avis de Jensen, tout était à cause de cet empôté d’américain et le plus vite il quitterait l’école, le mieux cela serait pour la maison de Salazar Serpentard. Comment, dans cette même optique d’être décérébré qu’était Derek, Noé, le plus intelligent de ses cousins, pouvait autant l’apprécier et en être si proche ? Toute cette histoire dépassait totalement Jensen, qui, pour le coup, était vraiment largué. Il soupçonnait Bradford de faire boire d’étranges potions aux membres de sa famille, et plus généralement à son entourage pour obtenir une meilleure réputation, mais quand il y repensait, les compétences de l’américain ne devaient sans doute pas dépasser celles d’un troisième année –et encore, Jensen était gentil.
Alors qu’il revenait avec Peony de la bibliothèque où les deux compères avaient révisé leur prochain devoir de métamorphose en compagnie de Dahlia, une ombre furtive passa dans un couloir parallèle. L’ombre s’était reflétée sur le mur, attirant l’œil de Jensen. « Je te retrouve dans la Salle Commune, je crois que j’ai oublié un truc à la bibliothèque. » mentit-il à Peony, qui elle, n’avait absolument rien remarqué. La rousse haussa les épaules et continua son chemin, retournant à la salle commune des vipères, laissant alors Jensen seul face à sa curiosité. Il se dépêcha de remonter le couloir, et aperçu brièvement une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien. Bradford. Mais pourquoi courait-il ainsi ? Avait-il quelque chose à cacher ? Si l’idée qu’il soit malade traversa rapidement l’esprit de Jensen, il se rendit bien vite compte qu’on n’irait probablement se cacher dans les dédales de couloirs des cachots juste pour une simple dragoncelle… Au pire, il aurait été à l’infirmerie, au mieux, il serait resté au fin fond de son lit dans son dortoir. Mais alors qu’il s’avançait vers le cachot où cet idiot de Bradford s’était dirigé, Jensen se trouva face à face à… Un renard roux ? Haussant un sourcil perplexe, Jensen jeta un coup d’œil dans le couloir. S’était-il trompé de cachot ? Non, il en était sûr, il était dans le bon. Mais à part le renard, personne d’autre ne se trouvait là. Un sourire carnassier s’étira sur le visage d’ange de l’écossais. Par Merlin, Bradford était-il un animagus ?! Jensen referma la porte derrière lui, dans un grincement habituel, empêchant à Bradofrd-le-renard d’aller se réfugier autre part. S’appuyant sur le mur, les bras croisés sur son torse, il fixa la boule de poils. Mais c’est qu’il est mignon le renardeau. Il veut des gratouilles le petit chou ?« Tiens tiens tiens, on a des choses à cacher, Bradford ? » Jensen, venant d’une famille de Sang-Pur, connaissait presque sur le bout des doigts toutes les règles régissant le monde magique. Le processus pour devenir un Animagus était extrêmement long, fastidieux et potentiellement dangereux si mal réalisé. Mais une fois Animagus, il y avait une chose que tout sorcier droit dans ses bottes se devait de faire : se déclarer comme tel auprès du Ministère de la Magie. Tout manquement à ce devoir pouvait entrainer de lourdes sanctions et Jensen était prêt à parier tout ce qu’il avait que Bradford avait oublié ce léger petit détail. Cela étant, face à un renard tout mignon soit-il, Jensen ne pouvait rien faire d’autre. « Et si je te ramenai à McGonagall ? Tu ne peux pas faire grand-chose sous cette forme, mais je donnerai tout pour voir la tête de la directrice quand tu te retransformera… » Il aurait, potentiellement, pu ramener Derek à sa sœur, mais celle-ci aurait sans doute tenté de faire en sorte d’arrondir les angles. Derek était sous sa responsabilité. Haven, potentiellement, aurait peut-être pu aider… Encore que, il s’agissait d’Haven… Mais franchement, avec un petit Stupefix, tout renard soit-il, Derek n’aurait pu lui faire grand-chose, sans baguette…
Ξ Sujet: Re: Liberté envolée [PV] Mar 28 Jan - 21:24
Derek, sous sa forme de renard, releva son museau vers l'intrus qui l'avait repéré. Enfer et damnation ! Parmi tous les élèves présents dans le château, il avait fallu que celui qui le prenne la main dans le sac soit ce crétin de McGowan, individu qu'il ne pouvait pas blairer et qu'il devait se coltiner dans l'équipe de quidditch parce que malgré qu'il soit si insupportable, le quatrième année était doué en quidditch. Le jeune garçon était connu pour être encore plus froid et prétentieux que son capitaine si c'est possible !. Fidèle à lui-même, Jensen se mit à sourire à pleine dents quand, en associant les évènements récents, il comprit l'identité de l'animal. C'était le genre de sourires qui n'auguraient rien de bon. En plus de ça, l'Anglais referma la porte du cachot derrière lui. Il confirma les craintes de son interlocuteur en prononçant son nom de famille. C'est à cet instant que l'Américain comprit qu'il était dans la merde. Il était foutu de chez foutu. McGowan l'avait reconnu et il allait forcément le dénoncer. Dans le meilleur des cas, il allait le faire chanter pendant le reste de sa vie. Derek allait devenir l'esclave personnel de son pire ennemi par peur de finir à Azkaban. La vie était tellement injuste. Il était aussi certain que McGowan, sang-pur par excellence, ne comprendrait pas ses intentions, même avec toutes les explications du monde.
Seulement, si le jeune Serpentard pouvait être quelqu'un de determiné, le septième année ne l'était pas moins. Il se mit sur ses gardes et se mit à glapir pour montrer sa rage. Il refusait de se laisser mener à la baguette par l'idiot qui lui barrait la route. Seulement, sous sa forme animale, Derek avait autant de chances de se tirer de cette situation désastreuse que de devenir BFF avec Ringo McConnell c'est-à-dire aucune, au cas où, aussi fallait-il qu'il se concentre très fort pour retrouver sa forme humaine. Il n'eut pas à faire beaucoup d'efforts car Jensen fit encore plus monter sa rage en menaçant de le rapporter à McGonagall. Ni une, ni deux, le renard bondit sur son ennemi et lors de son bond, se métamorphosa à nouveau en Derek Bradford, un air de rage bien incrusté sur le visage et les poings serrés, prêt à partir au moindre faux pas de McGowan. Le passage de la forme humaine vers celle de renard lui était plus compliqué que l'inverse, heureusement pour lui. Il bomba le torse et observa le quatrième année du haut de son maigre mètre septante - autrement dit, rien de bien imposant. Ses yeux semblaient lancer des éclairs mais il fallait qu'il joue la carte de la sécurité pour garantir le silence de son interlocuteur.
Néanmoins, il était souvent difficile de contrôler sa colère et parfois, dire le fond de ses pensées ne faisait pas de mal. « Essaye seulement, et je m'assurerai que tu puisses plus jamais tenir une baguette en main. » menaça-t-il, choisissant d'abord la solution agressive. Lui briser les deux mains paraissait quand même la solution la plus adaptée. Il aurait pu aussi l'exclure de l'équipe de quidditch mais c'était certainement pousser encore plus le jeune garçon à révéler à tout le monde le secret de son aîné. Finalement, au lieu d'abattre son poing sur la figure de ce crétin de McGowan, l'Américain l'envoya dans le mur le plus proche. « Putain ! » rugit-il. Il aurait préféré que n'importe qui d'autre que lui, même McConnell - c'est dire !, le chope sur le fait. Jensen n'était pas à Serpentard pour rien et il n'était pas réputé pour être le plus tolérant de l'école. Le septième année se demandait jusqu'où il devrait aller pour acheter son silence. Se retournant vers l'intrus, il le fusilla à nouveau du regard et lui demanda : « Bon. Tu veux quoi ? » Le batteur des vipères n'était pas con j'espère et il devait se douter de ce dont son capitaine parlait. La balle était dans son camp en revanche, Derek avait désormais une nouvelle raison de se retrouver à Azkaban : le meurtre de Jensen McGowan.
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Ξ Sujet: Re: Liberté envolée [PV] Dim 29 Mar - 15:41
Jensen était l’insupportable petit riche Sang-Pur par excellence. Il avait été éduquer comme cela, choyé comme un fils unique -alors qu’il était le quatrième, mais la différence d’âge avec ses aînés avait largement contribué à faire de lui un fils unique- et dans un milieu social plus que satisfaisant. Ses parents venaient tous les deux de vieilles familles de Sang-Pur richissimes, et même s’il se sentait plus écossais qu’américain ou anglais, et qu’il avait une très grande famille, le côté enfant unique était malheureusement pour certains, bien trop présent chez le jeune Serpentard. Et on pouvait dire qu’il était un vrai Serpentard, dont Salazar pourrait être fier. Enfin bref. Trouver Bradford en renard, c’était tout simplement la cerise sur le gâteau. L’animosité qui régnait entre les deux Serpentard avait été palpable dès le premier instant où ils s’étaient croisés et adressés la parole. S’ils arrivaient à passer outre sur le terrain de Quidditch -encore que, Jensen ne pensait pas grand chose des capacités de l’américain sur un terrain- pour le reste du temps, ils s’évitaient un maximum. Mais là, Jensen devait l’avouer, il jubilait.
Ses mots eurent le loisir de faire réagir le renardeau, qui se mit à glapir, toutes dents dehors. « J’espère que tu n’as pas la rage sous cette forme… Ca serait vraiment dommage qu’on doive t’enfermer à jamais… » Car même s’il ne connaissait pas spécialement le monde moldu, Jensen en connaissait tout de même un peu, et il savait pertinemment que la rage était transmissible de l’animal a l’humain. Et la fin n’était jamais bien heureuse pour l’humain qui avait la malchance de contracter cette maladie. Ca serait tellement dommage de devoir se séparer de Bradford ! Quoi ? Il n’était absolument pas crédible ? Dommage ! Sa baguette en main, qu’il faisait tourner entre ses doigts, il s’arrêta brusquement et serra son poing sur cette dernière quand le renard bondit en sa direction. Laissant place à Derek, il se retrouva à quelques centimètres de son capitaine, visiblement énervé. Il devait l’avouer, pendant un instant, il avait eu peur. Il avait cependant tenté de ne rien laisser passer. S’il lui arrivait quoi que ce soit, Bradford pouvait être sûr et certain que Jensen allait cafter à toute l’école, Candys et Heaven les premières, blessure à l’appui pour prouver son point.
Cependant, c’est à ce moment là que Jensen remarqua que Bradford n’avait de menaçant que l’air. Il n’était pas si costaud -toujours plus que Jensen c’est sûr, mais il était également plus âgé- par contre, niveau taille, il n’était pas si grand que cela. Au final, rien de bien menaçant donc. Toujours adossé au mur, bloquant la porte du cachot, Jensen gardait son sourire mauvais aux lèvres. « Et risquer de perdre Candys pour avoir blessé volontairement son cher cousin ? Elle t’importe donc si peu ? » Oui, il savait appuyer là où cela faisait mal. C’était un super-pouvoir qu’il avait depuis son plus jeune âge. Sa mère lui avait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds, Nathaniel et Heaven n’étant pas en reste non plus. Quand le poing de Derek frôla son visage et s’abattu sur le mur à côté de lui, suivit d’un juron, Jensen soupira. Quelle vulgarité ! Cela étant, la suite le réjouit encore plus. Derek était à sa merci, jusqu’à la fin des temps. Un seul mot de sa part, et il pouvait se retrouver à Azkaban, ou au moins bien suivi par le Ministère de la magie. Serait-il possible qu’il soit même banni du monde des sorciers, si le Ministère venait à savoir qu’il ne s’était jamais déclaré ? « Oh, aurais-tu peur pour ton avenir, Bradford ? » Un sourire carnassier aux lèvres, Jensen se remit à faire tourner sa baguette entre ses doigts. « Voyons voyons… » Il se devait de réfléchir, bien évidement. Si Bradford était endetté, il devait en tirer le meilleur. Lui demander de laisser le poste de capitaine était finalement peu intéressant. Bradford devait partir à la fin de l’année, le poste serait donc libre, à un moment ou à un autre… Il aimait trop Candys pour que Bradford s’éloigne de sa famille, malgré le fait qu’il ne comprenait pas ce qu’elle lui trouvait. Finalement, l’idée parfaite était là, juste sous ses yeux. « Tu vas m’apprendre. Et avant de partir de l’école, bien entendu. » Et qu’il n’essaye pas de la lui faire à l’envers, il le regretterait amèrement !
Ξ Sujet: Re: Liberté envolée [PV] Mar 31 Mar - 16:28
De toutes les raclures présentes à Poudlard, il avait fallu que ce soit la pire d'entre elles, autrement dit Jensen McGowan, jeune Serpentard prétentieux, qui tombe sur Derek en pleine transformation. Clairement, le capitaine venait de donner à son cadet carte blanche pour qu'il puisse faire ce qu'il veut de lui pour le reste de l'année. En plus de ça, il était au courant que ce crétin convoitait le poste de capitaine de l'équipe de Serpentard, présentement occupée par l'Américain. La vie était terriblement mal faite. Jensen continua de narguer son ennemi tant que celui-ci était sous sa forme animale. Il avait de la chance que son animal n'ait pas été un lion ou un ours, sinon il n'aurait probablement fait qu'une bouchée du garçon. Il n'y avait plus une seconde à perdre : Derek devait retrouver sa forme humaine, objectif qu'il atteint sans grande difficulté.
Fidèle à lui-même, le septième année menaça son coéquipier, ce à quoi ce dernier eut la réponse toute préparée. Ce sale mioche osait amener Candys dans l'équation. C'était tellement lache. « Candys n'a rien à voir là-dedans. » répondit Derek sèchement. Le fait que Jensen soit le cousin de sa petite amie n'avait évidemment pas échappé à l'Américain et il devait dire que ça avait toujours joué en sa faveur jusque là, pour ne pas qu'il lui pète les dents, car ce n'est pas l'envie qui manquait. Seulement, en ce moment-même, Derek était à deux doigts de céder à ses pulsions meurtrières. Doté d'un minimum de cerveau, il se rétracta et choisit le mur comme point d'impact plutôt que la mâchoire de son interlocuteur. Il choisit également de ne pas réagir aux nouvelles piques du jeune batteur des vipères.
Il le laissa réfléchir pendant quelques secondes qui lui parurent une éternité. Le cœur de Derek battait à mille à l'heure et il s'en voulait de s'être lui-même retrouvé dans cette merde. Il aurait mieux fait de courir jusqu'à son dortoir lorsque sa vision était devenu trouble, quitte à se faire prendre par l'un de ses camarades de chambrée. Ca aurait carrément été moins grave que la situation présente. Dans tous les cas, que les témoins de son si gros secret appartiennent à la maison de Salazar Serpentard ne pouvait rien apporter de bon. Le jeune homme était foutu de chez foutu. Il se dit que, finalement, il aurait dû commencer le processus de transformation une fois sorti de Poudlard, loin des regards indiscrets mais pour ne pas changer, il avait réfléchi avec ses poings plutôt qu'avec son cerveau et pensait que la haine qu'il avait développé pour Magicis Sacra ne pourrait s'apaiser que s'il se dressait face à eux armé d'une botte secrète incroyable.
Finalement, Jensen opta pour une idée à la hauteur de son machiavélisme. Derek ouvrit grand les yeux. Alors comme ça, cette petite peste voulait marcher sur ses traces. Le poste de capitaine ne lui suffisait apparemment pas, il voulait bien plus. L'Américain imagina les mois de calvaire qui se profilaient devant lui. Parce qu'en plus de devoir enseigner une discipline magique extrêmement complexe, il fallait supporter le caractère insupportable de Jensen McGowan. Seulement, le septième année n'avait pas le choix. Il risquait une peine à Azkaban et il n'était pas sûr que son entourage puisse s'en remettre, encore moins que lui puisse y survivre. Il relâcha ses poings qui étaient toujours crispés et regarda le mur en face de lui d'un air menaçant. « Putain… Ok. » Quitte à avoir Jensen comme élève pour les mois à venir, autant lui faire vivre un enfer dont il se souviendrait toute sa vie. En plus des centaines de moments difficiles que l'Écossais allait devoir traverser pour parvenir à maîtriser l'animagie, Derek n'allait certainement pas se gêner pour lui rendre la vie dure, quitte à inventer des phases non nécessaires à la transformation, juste pour le plaisir de le voir souffrir. « De toute façon, je suis sûr que si jamais tu arrives au bout de la transformation, ta forme animale ne sera qu'une larve ou un autre insecte de ce genre. » Et pour voir ça, le capitaine des vipères était même prêt à payer. Même si le quatrième année l'avait maintenant à sa merci, il n'allait pas se gêner pour continuer de lui parler comme il l'avait toujours fait jusqu'à maintenant. Ils s'embarquaient désormais dans cette folle aventure ensemble. Qui l'eut cru ?
Jensen jubilait. Dire le contraire aurait été un vrai mensonge. Il avait tout pour faire passer à son capitaine la pire des fins de scolarité et un été franchement singulier. Il savait que Derek se ferait un plaisir de lui faire des crasses, aussi prévoyait-il déjà de trouver un livre expliquant la transformation avec précision, avec les différentes étapes. Mais savoir qu’il tenait ainsi Derek Bradford était bien trop jouissif pour que Jensen ne laisse l’occasion s’échapper. Nul doute que si Peony lui était tombé dessus, il s’en serait sorti avec juste un « A plus Derek. ». On est d’accord pour dire que cela était totalement nul, pas vrai ? Le faire suer et lui filer la frousse pour sa liberté, c’était bien plus marrant ! Surtout du point de de vue de Jensen, puisqu’il détestait foncièrement Derek depuis presque la seconde où il était arrivé à Poudlard. « Tu crois ça ? Elle est préfète-en-chef, tu risquerais de te la mettre à dos, de faire perdre des points à notre maison et en plus tu mettrais ton poste en danger… Ca serait franchement bête non ? Mais en même temps… Tu n’es pas des plus intelligents de base… » N’était-ce pas lui qui avait été complètement chiant à son arrivée en voulant absolument voir son meilleur ami, alors que ce dernier n’était même pas chez Serpentard, mais chez Serdaigle ? A l’époque, Candys avait rabattu les oreilles de tout le monde tellement Derek l’avait énervée quand elle l’avait rencontré…
Les attaques de Derek firent encore plus plaisir à Jensen -hello maso. Il était tellement à côté de la plaque que s’en était presque hilarant… « Ca se voit que tu n’as jamais vu mon Patronus… Rien à voir avec un vulgaire renard… » Le rictus sur le visage du quatrième année ne disparaissait pas. Il savait pertinemment qu’il n’arriverait à rien durant le mois qu’il restait à Poudlard ni même pendant les vacances d’été. Il n’était pas idiot et se doutait bien que Derek n’y mettrait en plus pas du sien, malgré le fait que Jensen puisse être sa perte. Il connaissait l’énergumène et ne lui faisait absolument pas confiance. Mais il avait de la ressource et savait parfaitement qui serait en mesure de l’aider à arriver à ses fins et à clouer le bec de cet abruti de Bradford. Nul doute que cet idiot n’y avait pas pensé, puisqu’il n’avait de toute façon même pas pensé à s’enregistrer au Ministère de la Magie… Il était vraiment bête, que voulez-vous, tout le monde ne pouvait pas avoir l’intelligence et la splendeur de Jensen. Surtout pas ce benêt de Bradford. « Un renard… C’est l’amour de Candys qui t’as influencé ? C’est tellement… Pathétique. Enfin, je suppose qu’elle serait touchée, elle doit bien te trouver quelque chose pour être toujours avec toi… Même si je ne sais pas quoi… » Jensen connaissant ses cousins, il savait bien évidement que Candys et Noé partageaient un Patronus de canidé. Si Noé, fidèle à lui-même, arborait un renard polaire comme Patronus, Candys elle, affichait un renard roux, plus fidèle à son caractère et à sa tendance pile électrique. Et vraiment, si la forme d’animagus de Bradford avait quoi que ce soit à voir avec le patronus de sa cousine, il n’allait pas louper l’américain -rappelons que Jensen était lui-même à moitié américain, mais il préférait éviter de penser qu’il avait quoi que ce soit en commun avec ce rustre mal élevé en face de lui.
Lors de son processus de transformation, Derek n'avait pas pu cacher à sa copine la feuille de Mandragore qu'il avait dû garder plusieurs semaines dans la bouche pas franchement utile pour rouler des pelles. Dès lors, il avait bien été obligé de la mettre dans la confidentialité bien qu'il aurait préféré laisser Candys en dehors de tout ça. Choisir de maîtriser cette forme de magie n'était pas la pire des idées possibles dans ce monde magique, seulement, ne pas se déclarer au Ministère l'était, mais cette action aurait carrément fait foiré toute la tactique de l'Américain. Il soupçonnait que des espions de Magicis Sacra opéraient au sein du Ministère anglais, aussi préférait-il garder ses propres secrets pour lui et Julian, Candys et maintenant Jensen… Ben bravo la discrétion, Bradford ! « Mais qu'est-ce que tu racontes, toi ? » répliqua-t-il face aux menaces de Jensen. Sans surprise, Derek commençait à perdre patience devant ce petit voyou. « Tu veux prendre mon poste mais tu vas pleurer dans les jupes de ta cousine dès que l'occasion se présente ? Je plains les Serpentard l'année prochaine… » Il se sentait désolé pour ses fidèles coéquipiers mais il ne pouvait pas se permettre de redoubler juste pour empêcher McGowan d'endosser son titre.
Derek était persuadé que si Jensen parvenait au bout du processus d'animagie - ce qui était peu probable - le karma s'abattrait sur lui et sa forme animale serait aussi naze que lui. Peut-être un rat ou un cafard pour que ça reflète bien son caractère aussi désagréable ? Le capitaine des vipères avait appris que la forme animale d'un Animagus était liée à sa personnalité. Or, il ne voyait en Jensen McGowan aucune qualité morale. Selon l'Américain, la seule utilité du quatrième année à Poudlard était de se débrouiller sur un balai et de réussir parfois à toucher un adversaire avec un cognard lors d'un match de quidditch - le plus souvent grâce au beau jeu d'Alfie Hartley. « Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ton Patronus ? Je te suis pas partout vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! » Les échanges entre les deux sorciers n'avaient jamais été cordiaux et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer, même si Jensen tenait désormais Derek par le bout de la baguette. « T'en as pas marre de parler de Candys ? Je ne suis avec ta cousine que pour l'argent » À vrai dire, il ne connaissait pas la forme du patronus corporel de sa petite amie ; ce n'était pas forcément un sujet qui revenait dans leurs conversations mais maintenant que Jensen avait fait allusion à ça, Derek se dit qu'il devrait lui en toucher en mot. « Dommage que tu ne puisses jamais trouver l'amour de ton côté… Avec une gueule pareille, je te souhaite bonne chance. » ajouta-t-il, avec un sourire sarcastique. Il n'y avait pas que le visage de Jensen qui clochait, sa personnalité aussi était exécrable. Franchement, que quelqu'un ait pitié de ce pauvre enfant !
Petite mise au point s’il vous plait : Jensen n’allait pas pleurer dans les jupes de Candys. Il allait juste lui dire que son « petit ami » -il manqua de grimacer à cette idée- était un animagus, non déclaré et qu’il lui avait pété le nez juste pour le plaisir. Oui, il détournait un temps soit peu la vérité, mais le plus important dans tout ça était le « animagus non déclaré ». Et comme Jensen ne faisait pas les choses à moitié, il irait, peut-être en prétextant être à moitié mourant, chez sa soeur et chez McGonagall. Non, il n’avait honte de rien. Oui, il était un petit con. « C’est qu’à l’inverse de toi, je sais utiliser mes cartes. Chose que tu ne sais visiblement toujours pas faire… Je me demande vraiment ce que le Choixpeau a pu voir en toi pour te coller chez nous… » Et qu’il n’avait pas honte d’utiliser sa famille s’il le fallait. Après tout, sa propre cousine était Préfète-en-chef, et sa soeur et son frère étaient tous les deux directeurs de maison dans cette école. Il aurait été bien bête de ne pas en profiter. Et certes, il pouvait être ce mec ultra-chiant parce qu’il savait qu’il valait mieux que tout le monde dans cette école, mais que voulez-vous, tout le monde n’avait pas la chance d’être un Sang-Pur, encore moins un Serpentard Sang-Pur. Prenez Weasmoche par exemple. Elle qui se targuait d’avoir un seizième ou il ne savait plus quoi de sang de vélane, elle n’était qu’une Sang-Mêlée. Et en plus de cela, une Gryffondor. Et elle ne brillait clairement pas par son intelligence, Jensen se rappelait parfaitement la confrontation qu’ils avaient eu sur le terrain de Quidditch.
Un sourire mauvais toujours aux lèvres, Jensen ne doutait pas un seul instant que Derek n’avait aucune idée de son patronus. Et il avait sa petite idée sur la forme que prendrait son corps une fois l’animagie maitrisée. De quoi gober un renard d’une seule traite. Derek ferait mieux de faire attention à lui s’il ne voulait pas finir dans les entrailles d’un serpent au venin mortel. « Tu ne dois vraiment pas avoir grand chose dans le crâne si c’est pour partir sur ce sujet… Moi au moins je n’ai pas besoin d’avoir quelqu’un pour me sentir ici comme chez moi. » Contrairement à Derek qui, rappelons le, de un/ était venu à Poudlard pour retrouver son meilleur ami, qui n’était même pas dans la même maison que lui, de deux/ avait du commencer à sortir avec sa cousine pour être plus ou moins accepté au sein de l’école. Jensen n’avait aucun doute sur le fait que la vieille McGonagall lui avait donné le titre de capitaine pour aider à son intégration dans l’école. « Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai des choses à faire, et pas spécialement envie de rester avec toi. » Se décollant du mur, Jensen adressa un dernier regard à son capitaine, puis ajouta : « N’oublie pas, je ne suis pas un sang-mêlé. Si tu essayes de me la faire à l’envers, tu perdrais plus que ce que tu ne peux imaginer. » Menaçant, Jensen ? Peut-être, mais fallait-il rappeler que, l’un dans l’autre, il était moins puissant que Derek, que cela soit physiquement ou magiquement parlant ? Il avait beau être de Sang-Pur et doué dans plusieurs domaines, il n’en restait pas moins plus jeune et donc moins expérimenté que Derek. Il quitta le cachot, laissant Derek seul avec ses pensées, jouant avec sa baguette. Cette dernière avait frémis au creux de sa paume quand il avait prononcé ses dernières paroles. Elle était comme lui, prête à en découdre s’il le fallait, et sa baguette, tout comme lui, n’aimait pas les défaites.
À la nouvelle attaque de Jensen, Derek serra les dents et leva les yeux au ciel. Ce que ce petit pouvait être insupportable ! C'était incroyable. L'Américain se considérait déjà comme quelqu'un qui n'était pas forcément facile à vivre mais alors là, le quatrième année le dépassait largement ! Le capitaine des vipères se demandait vraiment comment ce morveux pouvait s'être dégoté des amis. Qui, en étant sain d'esprit, voudrait de sa compagnie ?! Même un Scroutt à Pétard avait l'air plus aimable. « Tu veux dire : profiter de ton statut ? Désolé si, personnellement, j'ai réussi à me faire ma place tout seul. » rétorqua-t-il avec un sourire sans joie, en parlant notamment de son poste de capitaine. Après seulement un an à Poudlard, Derek avait hérité de ce titre, sans que personne n'ait à le couvrir d'éloges auprès de McGonagall. Oui, décidément, l'équipe de Serpentard allait se retrouver bien dans le pétrin avec McGowan comme capitaine l'année prochaine.
La dernière pique lancée par Derek parut atteindre un tantinet son ennemi : ce dernier avait évidemment répondu mais sans vraiment être convaincant. Le septième année interpréta quand même cela comme une mini-victoire Weasley. Néanmoins, il ne put s'empêcher de laisser échapper un rire rempli d'ironie à la suite des paroles de Jensen. « Ah oui ? Et le professeur Clarks, alors ? Ou le professeur Gibson ? Je continue ? » répondit-il, omettant volontairement tous les membres de la famille Montgomery présents dans le château à quand leur propre équipe de football ?. Derek aurait bien payé pour voir la tête de la première copine de McGowan mais malheureusement, il ne fréquenterait plus le château quand cela arriverait, mais encore fallait-il que ça arrive un jour ! Il ne manquerait pas de demander des nouvelles à ce sujet par correspondance avec Alfie - car Noé restait son cousin.
Finalement, et l'Américain commençait sérieusement à penser que ce moment n'allait jamais arriver, cette petite peste de McGowan décida de le laisser tranquille, du moins pour le moment. Derek savait qu'il allait encore avoir affaire à lui dans les semaines qui suivent, notamment pour tenir sa parole. Il n'avait pas vraiment d'autre choix. « Oui c'est ça… Allez, bouge. » déclara-t-il, agacé mais ravi de se retrouver enfin seul. Le capitaine des vipères laissa finalement échapper un soupir et se laissa glisser le long du mur du cachot jusqu'à se retrouver assis. Il était décidément dans le pétrin pour être poli.