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 Et la presse en parle... [P]

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Et la presse en parle... [P] Empty
Ξ Sujet: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyLun 4 Fév - 11:46

| Marine | : « Et la presse en parle comme d’un fou furieux, d’un menteur, d’un simulateur… »

| Lenalee | : « Vraiment ? Pourtant je trouve qu’il est super !! Il est beau, attachant, et célèbre !! »

| Hainie |: « La célébrité ne fait pas le personne, comme l’habit ne fait pas le moine. Hitler, par exemple, était célèbre. Et pourtant, il était comparable à celui que vous appelez communément ‘Tu-Sais-Qui’ »

| June | : « Qui est Hitler ? Et tu sais au moins, de qui on parle ? »

Hainoa releva le nez un instant de l’ouvrage qu’elle était en train de lire, s’intitulant « Comment élever les Fourmis de Patagonie en dix leçons » et porta ses grands yeux bleus sur sa camarade, dénommée June. Un petit moment distraite par la conversation qui faisait rage tandis qu’elle, elle s’intéressait à la manière dont ces fameuses fourmis se reproduisaient, lors des pleines lunes du mois de Mai, la jeune Gryffondor soupira, consternée par le manque de culture générale de ses amies. Amies, c’était un bien grand mot. Disons plutôt les « personnes » avec qui elle restait habituellement. Mais passons outre ce détail.
Fermant le livre d’un coup sec, en ayant bien pris soin de plier un petit bout de la page à laquelle elle avait interrompu sa lecture, la première année recala une mèche de ses longs cheveux blonds, simplement retenus par un serre tête noir ce jour ci, derrière son oreille, tout en poursuivant de sa voix trainante.


| Hainie | : « Bien sûr, vous parlez de Barny Harper. »

Sitôt dit, la gamine rouvrit le bouquin pour reprendre sa lecture, là où elle l’avait laissée, sans porter d’attention aux regards consternés que lui jetaient ses trois camarades rouge & or.
C’était connu, Hainoa Stewart était une jeune fille qui n’entendait et ne retenait que ce qui l’intéressait. Elle confondait donc très souvent l’Armoise avec l’Ambroise, le Professeur Binns avec le professeur Pin’s, Dumbledore avec Dambledure. Ses camarades de chambrée en avaient l’habitude. Mais apparemment, confondre le nom de THE célébrité du château de Poudlard avec un nom complètement loufoque, était comme laisser son chien faire ses besoins sur la Statue de la Liberté.


| Marine | : « C’est HARRY POTTER !! Pas Barny je ne sais quoi !! Et puis je trouve que la Gazette du Sorcier est injuste avec lui » , poursuivit la jeune brune du groupe. « Dire qu’il est fou et qu’il devrait séjourner à St Mangouste, c’est un peu fort et méchant !! »

Vague d’approbation dans l’audience, tandis qu’ Hainoa émettait un petit grognement, signe qui montrait là qu’elle se retenait de pouffer de rire.
Elle avait bien envie de dire quelque chose pour contredire Marine. Que si la presse le disait, c’était sûrement qu’il y avait des raisons. Il n’y a pas de fumées sans feu. Après, si les sources étaient erronées, peu importait. Mais ce type ne devait pas être très saint d’esprit, pour qu’on dise des choses pareilles. Hainie en était convaincue. Mais de toute manière, elle s’en fichait complètement : le fait que les fourmis de Patagonie ne se reproduisent que les Pleines Lunes de Mai soulevaient une vague d’interrogations de sa part. Ca au moins, c’était un sujet intéressant, digne des plus grands débats. Pauvres petites choses, pouvoir se faire plaisir seulement un petit mois par an. Alors là, c’était vraiment bizarre. Des erreurs de la nature ? Peut être bien.
Comme pour s’esquiver, la petite répondit d’un ton toujours aussi vague :


| Hainie | : « Moui, moui.. Barry Gueuleur. Celui qui a détruit Celui dont on a oublié le nom. »

Une personne extérieure aurait bien vu que Marine, Lenalee et June étaient sur le point de s’arracher les cheveux. Celui dont on a oublié le nom !! Quelle ineptie !! Et Hainoa qui était toujours plongée dans sa stupide lecture, l’air totalement indifférent à ce qu’on pouvait bien lui raconter. Elle était comme ça, toujours. Depuis le début de l’année. Mais c’était comme ça que certaines personnes l’aimaient, la gamine… …

| June | : « Mais on t’a dit que.. OH !! Regarde, regarde Hainie !! C’est lui, là bas !! Hiii, il est beau !! Regarde »

Secouée, agitée dans tous les sens par l’hystérie passagère de l’Américaine, la première année ne trouva rien d’autre à faire que de laisser un instant les raisons de la reproduction des fourmis de Patagonie uniquement lors des périodes de Pleine Lune, pour lever ses grands yeux océans vers Jerry Berneur. Bah. Il n’avait rien de spécial. Il était de taille normale, soit, assez grand par rapport à Hainie, et avait une chevelure rebelle brune. Des lunettes étaient posées sur son nez qui, visiblement, s’était pris beaucoup de coup de poings dans sa vie passée, et une cicatrice en forme d’éclair prenait place en plein milieu de son front..
Remuée de spasmes affreux avec les trois appareils vibromassages qui se tenaient près d’elle, la Gryffondor tenta de rester debout de manière convenable, alors que l’Aberrant était à quelques mètres d’eux.. Encore trois petites minutes, et il serait juste en face. Apparemment, cette pensée émoustilla grandement la clique des premières années au sang bouillant, qui fit volte face, en gloussant comme des merles empalés.
Hainoa, qui n’avait pas pu prévoir le coup, était restée toute seule dans le couloir, sans vraiment s’étonner de la situation : chouette, elle allait pouvoir savoir la suite de son livre.
Elle s’écarta cependant, les couloirs étaient assez petits, ne voulant pas se faire percuter par l’idole de Poudlard. D’ailleurs, en allant se coller contre le mur, la demoiselle remarqua qu’il n’y avait que très peu de personnes présentes : Harny Peteur, et un groupe de Serpentard qui discutait près des escaliers.

L’œil vif, les réactions à fleur de peau, la blonde remarqua que l’un des verts & argent agitait le pied en s’esclaffant. Ma foi !! Il voulait faire un croche patte au pauvre cinquième année qui arrivait ? Mais.. Mais.. C’était..


| Hainie | : « ATTENTIONNNN !! C’EST UNE TENTATIVE DE MEURTRE !! »

Oui, c’était ce qu’elle avait cru… Dévalant une bonne moitié du couloir pour « sauver », « préserver » le garçon que ses amies idolâtrait tant, Hainoa se jeta sur Freddy, et le plaqua sur le sol ( oui, elle ne pouvait pas se contenter de simplement le dévier de sa trajectoire, ça ne lui était pas venu à l’esprit assez vite ), tournant la tête vers les Serpentards, juste à temps pour voir que le mouvement de pied de l’agresseur n’était.. Simplement dédié qu’à une boulette de papier qui trônait là, et qu’il voulait dégager. Huh ? O_o
POF !!
Avec un grand bruit, Harry et Hainie tombèrent sur le sol, la jeune fille à califourchon sur le ventre de son aîné ( prise de rugby !! ), tandis que les verts et argents riaient de plus belle, en disant d’un ton supérieur : « Pfff, n’importe quoi. »

Ils s’en allèrent cependant, sûrement craintifs de voir la petite blonde les plaquer comme elle l’avait fait pour Harry. Certes, elle était fine et légère, mais tout de même…
Les regardant d’un air nonchalant, Hainoa suivit leurs départs, sans remarquer que sa cravate multicolore –et non rouge et dorée, comme celle des autres Gryffondors- logeait en plein dans la face de Potter.
Six bonnes minutes furent nécessaires à la gamine pour remarquer que : de un, elle se retrouvait dans une position embarrassante, de deux, elle avait fait une action inutile et de trois, qu’elle allait se faire incendier par un Gryffondor très très mécontent. Prions pour ton salut.
Se relevant presque immédiatement grâce à un mouvement qui ferait pâlir tous les acteurs de Matrix, Hainie balbutia milles excuses ( d’accord, ça ne la perturbait pas, mais se faire traiter de tous les noms par un Karry Dupper énervé, ce n’était pas très cool ), tout en s’accroupissant, disant, dans son flot de paroles incompréhensibles, milles « pardon », « tu t’es fait mal » « j’suis désolée !! » « je l’ai pas fait exprès » -ou presque-.
Elle avait été stupide, et en plus, il allait sûrement l’engueuler pendant longtemps. Elle perdrait du temps pour sa lecture, fichtre alors !! Bon dans ce cas, elle attrapa son livre, et le rouvrit tout aussi sec, reprenant sa lecture, et disant de sa voix lente, une main dressée devant elle, comme pour empêcher le cinquième année de se rapprocher d’elle et de lui faire des bobos :


| Hainie | : « Heeeeeeeu. Avant de m’engueuler, attend que je finisse de lire ça, c’est très important. Ah, les femelles fourmis Patagoniennes ne peuvent générer une cellule œuf que le mois suivant celui de Mai, c’est pour cela qu’elles ne s’accouplent qu’à cette période. Mais la pleine Lune.. Ah oui, c’est marqué là. C’est une sorte de rituel. Ahhh, bon… »

L’air rêveur, laissant de côté sa séance d’excuse, la petite fille ferma l’ouvrage, tout en levant ses grands yeux bleus vers le plafond. Oh tiens, il y avait un chewing-gum collé là, d’ailleurs.
Reportant tout de même son attention sur le Gryffondor qu’elle avait renversée, elle tenta de le relever, mais baissa les bras bien vite : trop d’effort physique, tue l’effort physique.
Ouvrant cependant encore plus grands ses mirettes, la première année sembla s’apercevoir de quelque chose. Elle pointa alors un petit index vers sa victime, puis dit d’une voix mi étonnée mi molle :


| Hainie | : « Ooooh !! Mais tu es.. on parle beaucoup de toi.. Barry Roteur ? Le Fainéant ? Tu as vaincu celui dont on a oublié le nom. Je me souviens maintenant. Ah zut, j’ai fait un contre sens dans ma phrase. Boh, tant pis. »

Curieux animal que le Hainoa. Espérons simplement que le pauvre Harry Potter, car c’était là son nom, s’en sorte en un seul morceau…

[ 1665 mots ]
[ PV avec l'ami Potty Razz Désolée, c'est pas génial ]


§§§ Aurora said: Juste que Matrix en 95 c'est pas encore sorti ...LOL
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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyJeu 7 Fév - 20:46

Il était clair que cette année était la pire qu'Harry ait passé jusqu'à présent. Et ce n'était que le début vu qu'on était seulement fin octobre. Il venait encore de s'accrocher avec cette sale fouine de Malefoy, de croiser Alehandra sans oser faire quelque chose hormis éviter de la regarder et l'éviter le plus possible. Il avait une fois de plus essayé d'aller parler à Dumbledore, sans grand succès. Ce dernier semblait l'éviter à son tour, comme la plupart des élèves lorsqu'il passait dans les couloirs. C'était horriblement frustrant. Il avait l'impression de porter sur lui une maladie contagieuse qui faisait fuir tout le monde. Même Ron et Hermione s'éloignait progressivement de lui, du moins en avait-il la sensation. De toute manière, c'était ce qu'il cherchait. Avec son sale caractère de ces derniers temps, il était difficile de rester plus d'un quart d'heure à ses côtés...

Pour ne pas changer, alors qu'Harry, ayant terminé sa journée, marchait dans les couloirs, son sac sur l'épaule, tête baissée, marmonnant des paroles inaudibles et qu'on ne risquait pas d'entendre dans une conversation polie. C'était les charmants mots d'amour qu'Harry envoyait à cette vieille bique d'Ombrage qui l'avait une fois de plus fait passer pour un menteur perturbé aux yeux de toute sa classe. Résultat, une nouvelle semaine de retenues dans son bureau tous les soirs, à gratter avec une plume de torture. Sa main ne dérougissait même plus, et malgré les protestations d'Hermione, Harry ne voulait pas donner la satisfaction d'aller se plaindre à Dumbledore. S'il voulait parler à ce dernier, c'était simplement à cause de ses rêves, et au sujet de Sirius. Il savait que le Directeur possédait un moyen sûr de communiquer avec les membres de l'Ordre, et comme Harry avait eut la formelle interdiction d'utiliser l'envoi de lettre, il ne voyait plus que ça comme dernier recours pour parler à son parrain...

Le Gryffondor reçut un coup d'épaule qu'il devina bien volontaire de la part d'un grand gaillard de Serpentard qui se mit à rire comme un babouin, imité très vite par sa bande de débiles qui le collait. Habitué, Harry continua son chemin sans s'arrêter, se massant quelques secondes l'épaule car cet abruti y avait été quand même un peu fort. Il eut un tic bizarre au niveau de la nuque. Des fois, il s'imaginait avoir une réaction des plus violentes. Là, il se serait bien vu se retournant vers le gars, sortir sa baguette et lui lancer un Doloris bien puissant, avant de l'achever par un Avada Kedavra. Et il se voyait faire ça sur chaque crétins de la bande en rigolant, avant de continuer son chemin comme si de rien n'était, sourire machiavélique au lèvres. Oui, c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour maitriser ses excès de colère soudaine. Imaginer. C'était défoulant d'imaginer quatre serpentard agonisant sous sa baguette, rampant pour s'enfuir, demandant pitié.

C'était cruel. Malsain. Et jamais Harry n'aurait eut ce genre de pensées quelques mois plus tôt. Mais là il avait parfois l'impression de mélanger ses pensées avec celles de quelqu'un d'autre, et il refusait de comprendre qu'il ne pouvait sagir que de Voldemort. Il fit encore quelques mètres et entendit sans y prêter attention un groupe de filles glousser alors qu'il allait visiblement dans leur direction. Rire moqueur ou qui n'avait rien avoir avec lui ? Le Rouge & Or n'en savait rien et il s'en fichait royalement. Il traça sa route, fixant toujours le sol, complètement ailleurs. Puis soudain...


« ATTENTIONNNN !! C’EST UNE TENTATIVE DE MEURTRE !! »

En moins de temps qu'il n'en fallut pour dire Quidditch, Harry sentit tout à coup quelque chose qui le percuta assez brutalement et qu'il le fit s'écraser lourdement sur le sol. Il se cogna la tête mais pas très fort, il lui fallut juste une ou deux minutes pour que les étoiles dansant devant ses yeux émeraudes disparaissent enfin, lui laissant le temps de pousser une bonne trentaine de jurons. Mais, curieusement, il ne vit ensuite que du noir. Mais qu'est-ce que c'était encore que ce cirque ? Etait-il assomé ? Que s'était-il passé ? On l'avait agressé ou quoi ? Il ne comprit qu'une seconde plus tard qu'il avait en fait une cravate multicolore en pleine face, masquant totalement son champ de vision. Il souffla dessus pour l'enlever, et s'aperçut alors que c'était une jeune fille, de première ou deuxième année au premier coup d'oeil, qui avait sauté sur lui pour le faire tomber. Et elle était toujours sur son torse, soit dit en passant, et à califourchon en plus. Le Gryffondor eut un songe saugrenu, celui de se demander si toutes les filles s'étaient données le mots pour lui sauter dessus en quelques jours, car la veille, c'était Myrielle Symphonie qui avait été sur lui de la même manière, les trois quarts des vêtements en moins et avec des intentions beaucoup plus "sensuelles" à son égard...

Sonné, Harry attendit que la demoiselle se lève pour lui permettre de se redresser à son tour. Voilà que maintenant une première année lui sautait dessus en feignant une tentative de meurtre ! Franchement, ils redoublaient tous d'intelligence pour le faire ch*** ! Autant de péripéties en à peine quelques jours, c'était vraiment trop pour le jeune Gryffondor déjà à bout de nerfs. Agacé, il se redressa en se massant le crâne et en grimaçant, pour se mettre en position assise tout d'abord. Accroupis à ses côtés, la Rouge & Or aux cheveux blonds commença à bafouiller maladroitement milles excuses.


"C'est bon, c'est bon, ça va..." maugréa-t-il, irrité.

Encore une de ces gamines hyper timide qui répétait trente-six mille fois la même chose pour se faire pardonner, intimidées par les "grands" de Poudlard. Il épousseta le bas de son dos et se releva enfin. Il tomba en face de la jeune fille qui juste au même moment leva une main entre elle et lui pour fair ebarrage, comme par peur de représailles. Elle lisait un livre en même temps. Elle commença à lui parler de trucs qui n'avaient absolument rien à voir avec ce qui venait de se passer, parlant de fourmis, de lune ou il ne savait trop quoi, n'écoutant que d'une oreille. Une fille bizarre, pensa de suite Harry. N'ayant nullement envie d'écouter plus longtemps ce genre de sottises - il laissait le côté culture générale à Hermione ça suffisait amplement - le Gryffondor se baissa et ramassa son sac pour le rebalançer négligemment sur son épaule droite.

Il était sur le point de partir en lâchant un simple "ouais bon aller, salut" - super sympa dis donc le type XD - mais juste avant la jeune fille prit la parole. Barry Roteur ? Celui dont on a oublié le nom ? Elle se foutait de lui là ou quoi ? Elle enchaîna, et se fit à elle-même la remarque du contre-sens de sa phrase. Non mais sérieux, elle sortait d'où celle-là encore ? Complètement perchée. Il connaissait Luna Lovegood et pensait ne plus jamais être surpris par ce genre de chose, mais là franchement... Il eut une envie plutôt méchante de lui lancer "T'es sûr que tu te sens bien ?" mais s'en abstint, comprenant rapidement que c'était l'état "naturel" de la jeune Gryffy'. Pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe sur des énergumènes ?


"C'est HARRY POTTER, mon nom, et non pas Barry Roteur... Et on dit Lord Voldemort..."

Harry accentua son nom et celui de son ennemi volontairement, l'agacement pointant dans sa voix. En prononçant le nom taboo, il espérait lui faire peur pour qu'elle s'en aille d'elle-même, mais il se rendit compte que ce n'était pas très sympa de sa part, elle ne lui avait rien fait de mal à part lui sauter dessus comme une folle furieuse. Puis elle était de toute façon du genre à ne pas se rendre compte de la gravité des choses. Ca se voyait sur son visage, dans ses expressions, ça n'aurait sûrement pas grand effet sur elle, si ça se trouve elle ignorait même que Voldemort et écelui dont on a oublié le nom" n'était qu'une seule et même personne. Se calmant un peu, il reprit, d'une voix un peu plus neutre :

"Et toi, tu t'appelles comment ? Tu es en première année, j'me trompe ? Tu sais, tu devrais éviter de sauter comme ça sur les gens, tu m'as fait une de ces peurs..."

Il lui adressa un petit sourire histoire de détendre l'atmosphère. Enfin, la jeune fille ne semblait pas en avoir besoin, c'était plutôt lui. C'était toujours pareil lorsqu'il rencontrait de nouvelles personnes... Il fallait toujours qu'il soit coincé au possible, qu'il n'ait aucune idée de comment engager une conversation normale sans passer pour un ennuyeux de base. Mais en même temps, cette fois, il ne se voyait pas continuer la conversation sur les fourmis. Déjà, il n'y connaissait rien, et ensuite ça ne l'intéressait pas vraiment. Parler de fourmis du fin fond du monde à la capacité de reproduction limitée, en plein milieu d'un couloir, très peu pour lui...

[ 1516 mots ! (sans la citation) Mais si tu veux rire, c'est super ^^ Moi par contre j'avais pas trop d'idées pour lancer la conversation XD Me rattraperai au prochain post ^^ ]

§§§
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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyVen 8 Fév - 17:44

Lorsqu’Hainie s’était jetée sur Harry Potter, celui-ci s’était levé, apparemment énervé. Aïe, elle en était sûre ! Elle allait se faire incendier comme par permis, c’était clair comme de l’eau de roche ! Pitié, pas de fessées, pitié pas de fessées, pitié pas de… ah, mais de toute manière, il n’y avait que son papa qui lui frappait les fesses. Bon ok, il n’y avait rien à craindre de ce côté-là, dans ce cas.
S’éloignant quand même un petit peu du Survivant, les mains mises en arrières comme pour parer toute attaque par fessées, la fillette le regarda remettre son sac sur les épaules, et exploser, rectifiant son nom. Bon ça va hein ? C’était qu’un nom ! Elle confondait les appellations de tout le monde, de toute façon, il n’allait pas non plus réclamer un traitement de faveur. Quoique, même si ça ne l’aurai pas dérangé de se faire appeler par autre chose que « Hainoa », « Hainie » ou « Stewart », en se mettant à la place de Bar… Harry Potter, la petite blonde remarqua qu’il avait toutes ses raisons de se mettre en colère. Après tout, il était célèbre. Se faire pratiquement insulter par un autre nom que le sien, ça devait le mettre dans tous les états.
Se demandant d’ailleurs si toutes les célébrités étaient aussi pointilleuses sur leurs noms, la gamine releva ses grands yeux bleus vers le cinquième année, pas du tout d’accord avec la dernier mot qu’il avait dit.
Sortant donc son livre et retrouvant rapidement la page qu’elle avait lu, elle répéta bien distinctement :


| Hainoa | : « Ah oui, tu dois avoir raison… Mais je ne suis pas d’accord. Ils disent là que les fourmis de Patagonie sont terrestres. Donc elles ne volent pas ! Lors du vol de dehors. C’est pas très logique ce que t’as dit. De toute manière elles sont toujours dehors, si elles sont pas dans la terre. Enfin je comprends que tu t’intéresses à ces fourmis, moi aussi, si j’étais à ta place, je lancerais mon cri de guerre si quelqu’un osait dire quelque chose d’incorrect. Mais le livre le dit, les fourmis ne… »

Jetant un nouveau coup d’œil à Potter, qui était devenu touuuut rouge, la première année ne capta même pas qu’il parlait de Lord Voldemort, et non d’un quelconque « vol dehors ». Sacré Hainie.
Non seulement elle pigeait que dalle, mais en plus, elle entendait la moitié des mots. De quoi s’arracher les cheveux, vous dis-je…
Attendant donc sans finir sa phrase que le cinquième année sorte du mode « j’suis énervé et le premier qui m’parle eh ben j’li pète la gueule », la petite blonde referma son livre, et le re glissa sous ses épaules : apparemment, vu sa tête de constipé à la recherche du pruneau caché, Harry n’avait plus très envie de parler des fourmis de Patagonie. Etais-ce sa phrase qui l’avait contrariée et qui avait jeté un froid ? Dommage, elle aurait bien voulut discuter d’un sujet comme celui-ci avec quelqu’un. Mais apparemment, c’était peut être méchant d’avoir dit à Harry qu’il avait tord. Vilaine Hainie, vilaine Hainie !

Admirant le cinquième année qui semblait reprendre son état normal ( ça veut dire sale gueule, pas de sourire, mais pas énervé non plus. Ach ! ) la petite blonde se dépêcha de répondre à sa question. Hésiter sur une question aussi facile, n’était pas digne de sa personne, ça oui. Si on lui avait demandé sa maison, elle aurait été incapable de répondre, mais son prénom, encore heureux ! Son année aussi. Bah.


| Hainoa | : « J’m’appelle Hainoa Stewart, M’sieur B…Harry Potter. Et voui, j’suis en première année. Par contre, je saurais pas te dire dans quelle maison, j’arrive toujours pas à retenir le nom… »

Elle pencha ensuite sa tête sur le côté, avec sur le visage, un air de totale incompréhension :

| Hainoa | : « Pourquoi qu’il faut pas que je saute dessus sur les gens ? J’ai cru que les types là bas » -elle montra les escaliers par lesquels le groupe de Serpentards avait disparut- « voulaient te faire un croche patte, alors je t’ai sauvé la vie ! Bon, c’était pas exactement ça, mais si jamais tu t’étais fait très très mal en tombant par terre à cause d’eux, je m’en serai voulue. Et puis ils se seraient encore plus moqués de toi. Mais t’inquiètes pas, la prochaine fois je te laisserais t’étaler sur le carreau tout seul. »

Croisant les bras, feignant une mine fâchée, la petite première année se retourna. Elle boudait, parce qu’il l’engueulait alors qu’elle avait voulut faire une bonne action ( SA bonne action de la journée. C’était sacré. ) Attendant quand même cinq petites secondes pour qu’il s’excuse de l’avoir froissée ( perfide, Hainie, perfide… ) la fillette, n’y tenant plus, se retourna tout de même, demandant, une pointe d’excitation dans la voix :

| Hainoa | : « Et pis heu… Tu t’intéresses aux fourmis de Patagonie ? »

LA question qui tue. Un point pour Hainie, yahoo !!
Bon, elle pensait qu’il y connaissait quelque chose, vu qu’il avait parlé de « vol de dehors ». Mais il faisait fausse route, en tout cas ! Et la petite blonde allait bien se charger de le remettre sur le droit chemin, comme on disait. Elle ne voulait pas qu’il continue à étaler sa culture générale plus que piteuse à ses amis, alors qu’il aurait faux. Oh non, pauvre petite Barny Roteur. Ah zut, c’était Harry Potter.

Sortant donc son sac qu’elle portait sur son dos, la fillette rangea le livre ( non non, elle ne lui demandait pas d’autographes ), demandant aussi :


| Hainoa | : « Ah et au fait, t’es en qu’elle année toi ? T’es grannnnd. »

Grand par rapport à la petite blonde, ça c’était sûr. Elle savait qu’il s’appelait Harry Potter ( même si elle avait plus ou moins écorché son prénom ) et qu’il était célèbre. Mais quant au reste, elle séchait complètement : sa culture générale à elle aussi, laissait à désirer…

[ 1024 mots ]
[ Encore un p'tit post, pardon Razz. Et désolée pour la p'tite erreur de dates xD ]


§§§
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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyDim 10 Fév - 21:51

Patience, tel était le mot qui passait en fluo rouge dans la tête d'Harry, qui attendait que la jeune fille lui réponde. Il espérait qu'elle le fasse au moins, parce qu'il avait été un peu... brutal. Pas très sympa sur le coup. Et maintenant qu'il s'était à peu près calmé, il espérait se rattraper, même si, dans son nouvel égoïsme grandissant, il se disait qu'il n'avait pas que ça à faire. Quoi qu'en y réfléchissant, si, il n'avait que ça à faire. Pas de devoirs, pas d'entraînements de Quidditch - merci Ombrage -_-' - donc du temps libre. Le Gryffondor ne vit pas vraiment le "danger" arriver en la voyant réouvrir son livre supeeeer intéressant. C'est pour cela qu'il tomba de haut en l'écoutant soudainement, et sans rien comprendre à son charabia, établir toute une mini-thèse sur les fourmis de Patagonie. Déjà, la Patagonie, c'était où ? *SBAF*

Comment ça, pas d'accord ? Lord Voldemort s'appelait Voldemort, y avait pas à discuter ça ! Voilà qu'il défendait le nom de son pire ennemi du coup... C'était le monde à l'envers ! "Lors du vol de dehors" ? Non mais de quoi elle parlait là ? Harry était largué, et ça se voyait clairement sur son visage qui exprimait à la fois une confusion totale et une exaspération qu'il voulait contenue. Visiblement, elle s'en rendit compte et s'arrêta d'un coup de parler de ses insectes d'il ne savait trop d'où. Hainoa Stewart. Ok, il savait qui éviter maintenant. *SBAF* Noooon, c'est méchant ! Elle a l'air gentille... et complètement folle, mais gentilleeeee. Il fut tenté de lui rappeler que c'était Gryffondor sa maison, mais il préféra s'en abstenir. Il était quasiment sûr qu'elle l'oublierait en suivant. Elle était du genre très tête-en-l'air, ça se devinait illico.

Néanmoins, le Gryffondor vit un petit peu plus clair en ce qui concernait les intentions de la première année. Bon, au moins, ça n'était aps une feinte pour lui foutre la honte ou pour tenter de l'aborder. C'était déjà un soulagement. Aaaah c'était à cause des Serpentard de tout à l'heure. Il comprenait mieux. Cependant, Harry eut subitement une envie étrange d'éclater de rire. A vrai dire, ce fut la dernière phrase de la jeune fille qui lui donna cette drôle d'envie. La mnière dont elle avait lâché ça. Le laisser s'étaler sur le carreau... Soit c'était ses nerfs qui commençaient à lâcher, soit ce qu'elle venait de dire était vraiment marrant, dans tous les cas, le Rouge & Or se fit violence pour se retenir. C'était débile. Rire rien qu'en s'imaginant soi-même s'éclater la face sur le sol. Oui, très très con. La voyant lui tourner le dos en faisant mine de bouder - en fait c'était surtout ça qui lui donnait envie de rire - Harry lui dit alors d'une voix beaucoup plus chaleureuse que précédemment, même plutôt amusée :


"Hey, c'est bon, je m'excuse. Je pensais pas que tes intentions étaient si... louables. Alors, merci."

Une seconde et demi plus tard, la dénommée Hainoa était de nouveau face à lui, les yeux pétillants d'excitation. Sa question le surprit, ça c'était le moins qu'on puisse dire, mais au lieu de s'exaspérer comme il était parti pour le faire, Harry prit sur lui, plus qu'amadoué par l'innocence de la jeune Rouge & Or. Il lui adressa donc un sourire plutôt rieur, préférant prendre ça à la rigolade et ne pas se mettre les nerfs en pelote.

"Les Fourmis de Patagonie ? Pas vraiment, par contre j'ai fais un sujet d'étude sur celles d'Amazonie tu sais, tout comme les Pingouins d'Alaska. Tu savais qu'ils se déplaçaient tous en très grand nombre lors des périodes de reproduction ? Parfois jusqu'à plusieurs milliers !"

Gné ? D'où il sortait ça lui ? Ah ah c'était sorti tout seul ! Il avait sorti ça sans réfléchir, totalement au hasard, histoire de s'amuser. D'après de vagues souvenirs de documentaires qu'il avait vu à la télé chez les Dursleys lorsque ces derniers s'absentaient et le laissaient seuls. Ce n'était pas du tout méchant envers la première année, loin de là, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. L'imaginer faire un sujet sur des pingouins, ça le faisait rire rien que d'y penser. Déjà, y avait-il des pingouins en Alaska ? C'était même pas sûr et il s'en fichait quelque peu à vrai dire. Curieusement, il commençait à bien aimer cette petite - ouais parce que lui c'est un grannnnd n'est-ce pas ? XD. Elle lui faisait penser à Luna Lovegood en quatre fois pire mais quelle importance, c'était presque reposant. Elle lui demanda son année, et ça l'étonna presque que sa question soit normale.

"Je suis en cinquième année. Et oui, je suis grand. Essaie la soupe, ça aide."

Double-gné ? Là, c'était clair, il avait ses nerfs qui lâchaient. S'il commençait à raconter n'importe quoi comme ça, c'était qu'il jouait gravement de la cafetière. Mais en même temps, c'était pas sa faute hein. Pourquoi tombait-il toujours sur des personnes bizarres comme elle ? Ca l'incitait à entretenir des conversations toutes aussi bizarre ! Harry avait envie de rentrer dans son jeu. Même s'il était clair que ce n'était pas un jeu et qu'elle était comme ça naturellement. En fait c'était surtout que ça le réconfortait de voir que quelqu'un au moins dans ce château n'avait pas peur de lui parler. Et que cette personne ne savait même pas qui il était. Oui, c'était, comme dit plus haut, très reposant.

"Et sinon, à tout hasard, est-ce que tu t'intéresses aux Ronflax Cornus ?"

Ou comment savoir si elle faisait partie de la famille à Luna Lovegood... Ouais, vous saviez pas, Harry est très con quand il veut. (Pas que là d'ailleurs... *SBAF*)

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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyDim 10 Fév - 22:52

Les bras croisés, dans l’attitude de la parfaite boudeuse, Hainie n’avait pas attendu qu’il s’excuse pour lui adresser la parole de nouveau. Mais apparemment, il l’avait fait, ce qui eut pour effet de lui décrocher un énorme sourire. Ah ! Finalement il était très gentil, ce Barny Harper ! Il faudrait qu’elle le dise à Marine, Lenalee et June ça… Que malgré le fait qu’il soit grand bête et moche, il était quand même assez sympathique.
M’enfin bon, passons ce détail… Les fourmis de Patagonie, il ne connaissait pas. Ah, zut alors. C’était dommage tout ça, ils auraient pu discuter dessus. Et éventuellement, la petite blonde aurait pu lui montrer que sa culture était vraiment très étendue. Elle aurait pu étaler ses connaissances scientifiques, en lui apprenant des choses. Ah ! Comme elle aimait briller de cette manière, la petite première année. Surtout devant des personnes qui visiblement, n’avaient pas pour centre d’intérêt la mode et les garçons ( quoique, ça se discutait… xD ). D’un certain point de vue, Harry était bien plus accessible que ses copines à elle. Il ne lui mettait pas un vent lorsqu’elle parlait des sujets qui allaient révolutionner notre très chère planète terre, et s’y intéressait même ( du moins, il faisait de gros efforts pour avoir l’air intéressé ).

Feignant donc une petite mine déçue, la première année reprit tout de même immédiatement du poil de la bête, lorsqu’il commença à parler des fourmis d’Amazonie et des Pingouins d’Alaska. Ah ? Ca, elle ne connaissait pas.
Fouillant rapidement dans un coin de sa mémoire pour essayer de se souvenir de ces charmants oiseaux blancs et noirs, la Gryffondor dut malheureusement se faire à cette idée : elle n’y connaissait rien en Pingouins. Et encore moins à ceux d’Alaska. C’était bête ça, vraiment. De cette manière, elle ne pourrait pas frimer avec sa culture générale plus que large. Zut. Prochain livre à emprunter à la bibliothèque donc : « Les vie si palpitante des Pingouins d’Alaska ». Ainsi, elle serait parée, au cas où elle sauverait un autre Barny Potter d’une tentative de meurtre dans les couloirs, et qu’il la remercie de ses services en lançant un sujet amusant. Existait t-il seulement un ouvrage de ce genre dans la collection de Madame Pince ? Ca, elle n’en avait aucune idée. Mais, piquée par la curiosité, Hainie finit par demander :


| Hainoa | : « C’est vrai, c’est vrai ? Mais comment ils font dans ce cas, sur leurs banquises ? Ils ne se rentrent pas dedans des fois ? Tu crois que c’est assez grand ? Les pauvres, ça se trouvent, ils se bousculent et se font marcher dessus avec leurs petites pattes comme celles des canards. Hein, c’est bien ça un pingouin hein ? Ils ont des pieds un peu palmés, comme ça. »

Elle leva sa chaussure, pour bien montrer à Potter ce qu’était un pied plus ou moins palmé. D’un point de vue extérieur, ça ne ressemblait pas du tout. Mais une fois qu’on était bien intégré dans le sujet, et qu’on avait un petit peu d’imagination, tout était possible. En tout cas, Hainie, les pieds palmés des Pingouins, elle les voyait…
D’ordinaire, elle se serait complètement désintéressée d’un sujet qu’elle ne connaissait pas et qu’on lui soumettait par voix différente que celle des libres. Elle préférait découvrir toute seule, et refusait qu’on lui apprenne quelque chose. C’était d’ailleurs peu être pour ça qu’elle n’avait jamais eut de bonnes notes à l’école : trop bornée pour retenir ce que le professeur disait…
Cependant, il fallait admettre que cette histoire de pingouin avait suscité beaucoup d’intérêt chez la petite rouge et or. Il était fantastique ce Barny Harper, ça alors !

Sautillant sur place lorsqu’il répondit à sa question, elle essaya de s’imaginer en cinquième année. La même tête, mais avec quelques centimètres en place, voire un bon mètre. Oh non, ça faisait trop bizarre ! C’était comme coller au Professeur Rogue un corps d’enfant ou de bébé, c’était complètement écœurant… Laissant donc de côté cette image d’elle-même qu’elle n’arrivait pas à se visionner de manière convenable, la fillette joignit ses deux mains derrière son dos, l’air penseur…


| Hainoa | : « Huuum… Mais j’aime pas beaucoup la soupe… Ca va être un petit peu dur. Enfin bon, je tenterais de goûter celle de Poudlard, ça doit être bon ! Pas comme celle de papa où il oublie toujours de couper les patates comme il faut. Ah, et tu sais qui c’est qui fait à manger ici ? C’est une fille ou un garçon ? Tu crois qu’il a mangé beaucoup de soupe comme toi et qu’il est grand ? J’espère quand même qu’il est pas gros comme le Professeur Ombrage. Le pauvre, sinon. »

L’air lointain, la fillette tentait de se faire une nouvelle image du cuisinier de Poudlard. Etais-ce un gros Italien à Moustache noire en forme de guidon, et au gros bedon, qui faisait des « Oh Oh Oh » géant vert à tout bout de champ dans son uniforme blanc ? Ou bien un jeune monsieur qui gardait toujours sa toque sur la tête en répétant : « Huuum, délichious », comme le faisait le présentateur de « Bon appétit bien sûr » ? Aucune idée.
Tournant vivement la tête lorsqu’Harry parla des Ronflax Cornu, les yeux bleus de la première année s’ouvrirent tout grand. Hein ? C’était quoi que cette bête là ? Encore, les Pingouins d’Alaska, elle n’en savait pas un rayon, mais elle savait tout de même grosso modo à quoi ressemblait un pingouin. Mais les Ronflax Cornu… Impossible de se souvenir où elle avait bien pu en entendre parler, ou même en voir un.
Visiblement, la bête devait avoir une corne sur la tête… donc ça ressemblait peut être à une sorte de gros scarabée tout luisant. Mais Ronflax… Ca ressemblait un petit peu à un nom de Pokémon ça non ? Mais elle n’y avait jamais joué, alors elle ne pouvait pas visionner l’animal. Il faudrait qu’elle s’y mette, bientôt. Tiens c’était une bonne idée ça, demander à son papa chéri de lui acheter un gameboy et des cartouches Pokémon pour élargir sa culture.

Avide donc de connaître cette espèce là, la petite blonde s’approcha en sautillant du cinquième année, tout en demandant de sa petite voix fluette, rendue bien plus vive par la soif d’apprendre :


| Hainoa | : « Non je sais même pas ce que c’est. Tu peux me dire à quoi ça ressemble un Ronflax ? J’arrive vraiment pas à me faire une image dans la tête, alors c’est dur. »

Elle fronça les sourcils, comme pour se mettre en mode « je suis intelligente alors je réfléchis une nouvelle fois avant de poser une question bête ». Mais visiblement, ça aussi, c’était une tache trop compliquée.

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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyVen 15 Fév - 21:06

Harry ne mit pas longtemps à se rendre compte qu'il aurait du se la fermer au lieu de dire des con******, qu'il avait sorties il ne savait d'où. Non mais n'importe quoi ! Qu'est-ce qui lui avait pris ?! Maintenant il était coincé. Plus elle lui posait de question, plus son visage exprimait une exaspération envers lui-même refoulée. Il n'avait absolument rien contre elle, mais il enchaînait bêtises sur bêtises ces derniers temps et ça n'avait pas l'air de s'être amélioré. Bon, il allait devoir euh... dévié du sujet pour amener la jeune Rouge & Or sur une conversation plus accessible à sa faible culture générale. Il arqua un sourcil en voyant qu'elle lui montrait son pied pour s'assurer qu'ils les avaient bien palmés. Okay, Harry n'était pas d'une culture extrême, mais quand même ! Bon, il ne restait plus qu'à trouver un truc convenable à lui répondre sans la décevoir, parce qu'apparemment elle n'avait pas de nombreuses occasions de parler des pingouins d'Alaska avec beaucoup de monde, c'était à se demander pourquoi, vraiment...

"Euh... Ben en fait tu sais, y a que les femelles qui peuvent rester sur la banquise - et ouais sont aussi galants les Pingouins d'Alaska *SBAF* - mais seulement avec les mâles dominants, les autres ils s'exilent après avoir perdu leur combat, donc ça réduit vite le nombre, c'est comme ça, la loi de la nature est cruelle..." répondit-il en haussant les épaules, comme s'il voulait dire "on y peut rien" d'un air intéressé à ce qu'il disait, bien qu'en fait ça lui venait au fur et à mesure et c'était du gros n'importe quoi.

Heureusement que le sujet suivant était un peu plus normal. La soupe. Ouais, normal, enfin on fait ce qu'on peut hein. Mais au moins, Harry pouvait facilement répondre à sa question et ça, sans lui raconter des idioties sorties tout droit de son imagination ! Le Gryffondor émit un petit rire quand elle parla d'Ombrage, même si dans son cas il ne pouvait pas vraiment se permettre ça vu que ça lui rappela cette saleté de cicatrice qui décorait sa main depuis bientôt plusieurs semaines. Mais franchement, aujourd'hui, il s'en fichait. C'était comme si le fait de parler avec cette première année au comportement des plus curieux agissait comme un remède anti-dépression. Tous ses sourires - oui parce qu'il arrivait à sourire de nouveau apparemment - étaient sincères. Ca ne lui était pas arrivé depuis... depuis... *regarde le calendrier*... depuis le 24 juin dernier, date de la dernière tâche de ce maudit Tournoi. Grande nouvelle donc ! Et un nouvel espoir de revoir le Harry joyeux d'avant ! Mouais... on en était pas encore là, mais c'était en progrès !


"Oh, non ! Ne goûte surtout pas celle de Poudlard ! Depuis quelques temps, Fred & Georges y mettent des Piments Carnivores dans l'espoir qu'ils attérissent dans le bol d'Ombrage justement, alors tout le monde évite d'en prendre... Entre nous, j'espère qu'ils arriveront à leur fin un de ces quatre, hum, mais sinon, quant au cuisinier, je dirais plutôt qu'il y en a plusieurs. Beaucoup même. Et qu'ils sont trèèèès petits. Si tu veux tout savoir - et il se pencha un peu vers la fillette qui était rappelons-le plus courte sur pattes que lui (XD) et se mit à murmurer - ce sont des Elfes de Maison, mais chut, c'est un secret..."

Et il lui fit un petit clin d'oeil. Bon, certes, pas mal d'élèves connaissaient ce truc. Mais ils n'étaient pas une majorité loin de là. C'étaient surtout ceux des années supérieures qui le savaient, et ils évitaient souvent d'en parler aux plus jeunes par peur que leur immaturité ne les poussent à aller voir et à faire des bêtises très stupides. Mais là franchement, cette petite fille faisait vraiment rire Harry. Rien qu'avec ses grands yeux pleins de curiosité et de rêveries, ses mains croisées derrière son dos, à l'écoute du moindre truc concernant pingouins ou fourmis, ou soupe et autres machins du genre. Le Gryffondor était persuadé que s'il engageait une conversation sur un sujet un peu plus sérieux, du moins pour lui, il la perdrait en cours de route. (XD)

Mais pourquoi voudrait-il avoir une conversation sérieuse hein ? Sa vie était déjà trop sérieuse et l'obligeait à grandir trop vite dans sa tête ! Pour une fois qu'il avait un échappatoire... Même s'il s'agissait de Ronflax à présent, il était prêt à le prendre !


"Ben justement, j'en sais rien. Je pensais que tu saurais vu que tu as l'air de connaître beaucoup de choses. Mais il me semble que c'est un animal imaginaire en fait. Bref, ça te plairait de les voir les Elfes sinon ? Je peux t'y emmener si ça te dit, aujourd'hui ou une prochaine fois c'est comme tu veux... Je te présenterais à l'un d'eux, il est super sympa. Il collectionne les chaussettes."

Ouais, on sait, le "il me semble" n'était pas vraiment nécessaire pour les Ronflax Cornus. Ca n'existait pas, pas plus que les Nargols ou autres choses du style, c'était sûr et certain. Mais il ne se voyait pas lui expliquer dans quel but il lui avait véritablement posé cette question. Ce serait galère. Ses derniers mots non plus n'étaient pas non plus nécessaires. Comme si c'était parce qu'on collectionnait les chaussette qu'on était sympa ! Il ne disait vraiment que de la m**** aujourd'hui. En tout cas, maintenant qu'elle lui avait rappelé que c'était les Elfes les cuisiniers, Harry s'était rendu compte que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son sauveur - qui avait failli le tuer plusieurs fois - de deuxième année.
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Ξ Sujet: Re: Et la presse en parle... [P]   Et la presse en parle... [P] EmptyJeu 21 Fév - 21:11

Ses grandes mirettes bleutées toujours fixées sur le curieux spécimen, Hainoa écouta attentivement ce qu’Harry avait à lui apprendre quant aux bousculades sur la banquise d’Alaska. Apparemment, il n’y avait que les femelles qui restaient sur la banquise, et ce qu’il appelait, les « mâles dominants ». Les autres pauvres pingouins devaient dégager les lieux, sous peine de se prendre des coups de pattes palmés dans la figure. Du moins, c’est ce qu’Hainie imaginait. Comme dans les petits dessins animés pour enfants sur la chaîne de la une, où les animaux avaient des pouvoirs extraordinaires, allant même jusqu’à pratiquer le kung-fu. Et sans notices, en plus. Bref, toujours très intriguée par cette histoire d’habitants bicolores des espaces polaires, la fillette fit mine de réfléchir un moment, se demandant clairement : mais où allaient les pingouins exilés ? S’ils ne pouvaient pas rester sur la banquise comme tous leurs semblables, devaient t-ils être adoptés par les organisations qui luttent contre les chats et les chiens errants ? Allaient t-ils dans le zoo en demandant au gardien « siouplaît m’sieur, vous avez de la place pour le pauvre petit abandonné que je suis dans votre enclos du fond ? » en priant pour pouvoir y rester ? S’incrustaient t-ils chez les gens, pour squatter dans leurs jardins, près de la piscine creusée ? Il semblait à la petite Gryffondor, qu’elle avait déjà vu une émission du genre, où un Pingouin était arrivé d’on ne savait où, marchant dans la ville et entrant par effraction dans le jardin d’une vieille mémé armée de sa canne. Elle l’en avait chassé très méchamment, alors qu’il barbotait dans le potager, tentant de déraciner les pommes de terre pour les couver. Sur le coup, Hainoa avait beaucoup rit –surtout à cause de la démarche ridicule de l’animal, en fait-, mais maintenant qu’elle y repensait, avec plus de recul, elle se disait qu’elle avait été abjecte. Se moquer d’un pauvre petit abandonné ! Quelle cruauté ! Elle ne s’en remettrait jamais. D’avoir été insultante envers le pingouin de la télévision. Pauvre, ô pauvre pingouin…
N’y tenant plus, elle demanda donc à Harry, avec une petite pointe de tristesse dans la voix, les yeux légèrement larmoyants :


| Hainoa | : « Mais… mais… Dans ce cas… Ils vont où les pingouins qui peuvent pas rester sur la banquise ? Tu crois qu’ils vont dans la banquise voisine ? Les pauvres, ils deviennent peut être SDF, comme Bob, le clochard de la rue du centre ville. Ô pauvres, pauvres petits pingouins… »

Bonjour les références, merci Hainie. Bob était un clochard qui mendiait dans la rue avec une petite tasse dépareillée, et qui avait souvent raconté à la petite blonde des histoires dont il était le héros. Il n’arrivait pas à trouver de travail, étant atteint d’une maladie le faisant constamment trembler. Mais il en avait vu, le vieux Bob, des choses. Il avait fait la guerre, s’était marié avec une belle femme actrice, et avait finit par tout quitter, par amour pour les pigeons du centre ville. Il lui avait dit ça, alors elle le croyait. Forcément…
Réajustant son serre tête sur sa petite tête blonde, la première année eut un petit hoquet en entendant que Fred et Georges minaient les soupes de l’école, depuis un certain temps.
Elle n’avait pas eut vent de cette histoire. Et pourtant ses amies étaient les pros des ragots. C’était curieux, donc. M’enfin bon, se demandant qu’est ce qui pouvait se passer lorsqu’on mangeait des piments carnivores, Hainoa fut bien rapidement déviée de ce sujet, distraite par les elfes de maisons.


| Hainoa | : « Plusieurs cuisiniers ? Oh la vache, il ne doit pas y avoir beaucoup de place pour eux dans les cuisines alors. Tu penses que les mâles dominants se battent aussi à coup de louche avec les autres pour qu’ils s’exilent ? »

Fixant Potter de ses grands yeux bleus, elle se hissa sur la pointe des pieds lorsqu’il essaya de lui murmurer quelque chose à l’oreille, allant même jusqu’à se tordre en deux pour atteindre sa petite taille. Des elfes de maisons ? Fichtre ! Quelle était cette race là, encore ? Faisant marcher son cerveau encore une fois, la gamine crut qu’il s’agissait là d’un code qui signifiait en fait autre chose. Et puis il avait ajouté le « c’est un secret », chose qui montrait bien que la phrase était déjà en elle-même, assez louche. Pensant donc qu’il s’agissait d’une expression Poudlarienne pour désigner les « fées du logis » ( ben oui, ça ressemble ! ), la petite sauta sur place, un petit sourire aux lèvres, apparemment contente qu’on lui confie un secret.
Elle mit donc son index devant sa bouche, puis répété après Harry :


| Hainoa | : « Oui oui, chuuut, c’est un secret ! »

Comme une petite gamine, elle tourna ensuite autours de son aîné, chose plutôt drôle, vu que, de loin, ils ressemblaient à un énorme manège. Harry faisait office de pilier, grand, tout droit, et Hainie faisait les petits chevaux qui tournaient autours. Hum, bref.
Un peu déçue par la réponse de Potter sur les Ronflax, elle fronça tout de même un petit sourcil. Huuuum, il faudrait qu’elle le demande à la madame de la bibliothèque, ça. Elle devait bien le savoir elle, non ?
Plutôt excitée à l’idée d’aller voir de près ces fameuses « fées du logis », la première année attrapa la main du survivant, puis le tira vers un des bouts du couloir d’un pas dansant.
Elle ne savait pas du tout où se trouvaient les cuisines, mais elle ne pouvait pas non plus tenir en place plus longtemps : fichtre, elle voulait les voir ! Lui disant donc de sa voix pressée un petit :


| Hainoa | : « Ah oui ? Vraiment ? j’veux aller les voir maintenant ! S’il te plaîîîîîîît ! Sinon ils vont peut être partir demain, je veux pas les rater ! On y va ? On y va ? » elle lui lança un regard suppliant...

Dès qu’il se serait mis en marche, elle lui aurait sûrement dit énormément de « on arrive quand ? », et ce, même s’ils venaient de faire un seul pas. La perspective de rencontrer ces elfes avait attisé une fois de plus, sa curiosité. Oh là là, il fallait le marquer d’une pierre blanche ça ! Hainie qui rencontre les cuisiniers. Oh ! C’était la première fois qu’elle en verrait des vrais de vrais. Devait-elle demander des autographes à ces grands chefs ? avait t-elle un stylo et un papier à portée de main ? Elle l’espérait. Sinon, c’était la catastrophe…
A deux doigt de poser son sac par terre pour vérifier, la gamine ne s’arrêta cependant pas en chemin.


| Hainoa | : « Ah ? Il collectionne les chaussettes ? Moi aussi, j’en ai des très jolis paires. On pourra peut être se les échanger… »

L’air rêveur, elle leva une nouvelle fois ses pieds, mettant bien en évidence ses longs collants rayés marrons et beige, avec un motif de petit lapin vers le bas –elle avait dut tirer dessus pour sortir le motif de ses chaussures-. Elles étaient jolies mes chaussettes, pas vrai Barny Harper ?
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