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| Auteur | Message |
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Invité 
 Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre  Mer 6 Fév - 21:08 | |
| Studieusement, mais sans aucune motivation sérieuse, Rowen et Siegfried s’étaient attachés à leurs devoirs respectifs avec le peu d’informations qu’ils avaient réussi à collecter. L’histoire de la magie ennuyait profondément Siegfried, surtout lorsqu’il s’agissait d’énumérer des listes et des listes d’inconnus morts depuis plusieurs année, et dont l’existence avait, apparemment, plus d’importance que la sienne.
Siegfried : « Pff, franchement, des dates… des dates… C’est pas mon truc ça les dates. Je préfère les pruneaux.~~>[] Je préfère les matières plus concrètes, les potions, les sortilèges, la botanique… Je suis un sorcier de terrain moi, pas un rat de bibliothèque. »
L’histoire était surtout la seule matière qui ne lui rappelait rien. Sans qu’il sache pourquoi, tout ce qu’il apprenait depuis son ‘éveil ‘ à 8 ans, il l’intégrait avec une grande facilité. Il lui semblait ne faire que réactiver des souvenirs oubliés, et l’histoire en générale faisait exception à cette règle. Du coup, l’apprentissage était plus laborieux, il fallait y passer plus de temps.
Siegfried : « Dit Rowen, je me demandais, est ce qu’il y a des gens connus dans ta famille, quelqu’un que je pourrais trouver dans ce bouquin ? »
La question avait de quoi surprendre autant par sa nature, que par les raison qui la motivait. Voulait il un autographe ? Voulait il faire une autobiographie sur la famille Lone ? Etait ce une nouvelle technique de drague développé par les garçons de son age, ou avait il toujours été un fan caché ? Voyant que la camarade se posait des questions de plus en plus tordues (du moins, c’est ce qu’il imagina) il précisa sa question.
Siegfried : « Tu vois moi, il n’y a personne qui porte mon nom. C’est à croire que je suis le premier des Léthé. Ca ferrais un bon titre de roman ça hein ? Le premier Léthé… Un truc du genre le dernier des mohicans, ou alors comme le dernier samouraï… Enfin, pour l’instant, j’aurais pas beaucoup de choses à raconter. Je sais que les griffondor ne font pas autant attention au origines sociales que les Serpentard, mais du coup, je me demandais si un de tes ancêtres avait laissé son nom dans l’histoire. Est-ce que les Lone sont une famille de notable ? »
Son existence chez les serpentard était compliquée par son absence d’origine célèbre. Il l’avait bien senti, même au sein de l’équipe de Quiditch, même en étant capitaine. Il ne se rappelait pas si c’était Dawn, ou bien Myrielle qui avait fait un commentaire a ce sujet. Il avait de l’affection pour ses amis serpentard, et il ne reniait pas sa maison. Au contraire même, les subterfuges et les ruses des vipères lui convenaient tout a fait. Seulement, l’orphelinat lui avait donné l’habitude de vivre avec des enfants sans attaches comme lui. Sa nouvelle communauté réclamait au contraire des lignées remarquables pour se distinguer. Il compensait ce manque en se montrant comme le plus malin, le plus perfide, et le plus rusé. Mais il n’y avait pas toujours de combats à mener pour montrer ses talents.
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506 sans le jeu de mot naze…
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| | | | | Rowen Lone 
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Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
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| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Mer 6 Fév - 22:10 | |
| Assise sur une table, ayant posé bien comme il le fallait, sa paperasse, ses gros bouquins empruntés et une plume accompagnée de son encrier, la demoiselle commençait à s’atteler à ses devoirs. Première exécution de Gwendoline la Fantasque. La sorcière est attrapée aux portes de la ville, et amenée de force au bûcher, où elle lance un sortilège pour ressentir une unique sensation de chatouillis. Les moldus qui l’on capturée lisent des textes en faveur du ciel, et sons drapés de noir. La Fantasque feint sa mort, puis se déguise en une vieille femme pour être brûlée une seconde fois. Elle est attrapée aux portes de la ville, et amenée de force au bûcher, où elle jette un sortilège pour annuler les effets du feu, et ainsi, ne sentir qu’une sensation de chatouillis. Les moldus sont habillés tout en noir, et la Fantasque feint sa mort, puis se déguise en une blonde bien portante, pour être une nouvelle fois capturée aux portes de la ville et… Hein ? mais c’était toujours la même chose !
Rowen lu rapidement la page qu’elle venait de recopier sur son devoir, et manqua de s’arracher les cheveux : Gwendoline, attrapée, brûlée, feint sa mort, chatouilles, déguise, attrapée, brûlée… Bref, la lionne sentait qu’elle devenait folle, et parut relire la même phrase une même fois. Bref, la lionne sentait qu’elle devenait folle, et parut relire la même phrase une même fois. Bref, la lio…#SBAFF# Bon d’accord.
Posant sa plume dans son encrier, la Gryffondor porta ses yeux sur la feuille de Siegfried, qui était, à vrai dire, presque aussi remplie que la sienne –hum-.
La quatrième année acquiesça d’un signe de tête, lorsque le Serpentard marmonna qu’il était un sorcier de terrain, et non un rat de bibliothèque. Pour elle aussi, c’état le cas. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait mis de côté le projet de devenir rédactrice pour devenir journaliste. Courir partout ( et se faire courir après ), c’était bien plus amusant, ça oui.
S’étirant tout de même, parce que son cou lui faisait mal, à force de rester dans une position courbée et très inconfortable, la demoiselle murmura :
« Mouais, mouais, t’as raison. Vraiment, on se sent trop à l’étroit ici… J’aurai préféré être sur le terrain de quidditch… »
Ah ! Quidditch. Il fallait dire que la Gryffondor y jouait aussi, et plutôt pas mal. Même si, dernièrement, elle avait eut quelques ratés, dut à son manque de pratique total l’année précédente. Tournant cependant la page qu’elle était en train de lire, lire, lire et relire, la gamine répondit à Siegfried, quelque peu étonnée par sa question sur ses ancêtres.
Elle se pencha vers le livre du jeune vert et argent – et non, pas de décolletés plongeants, merci #SBAFF# - et répondit au tac au tac :
« Heu… pas que je sache. »
Le deuxième année se justifia ensuite, en disant que lui, personne ne portait son nom : et c’était vrai, Léthé, Rowen n’avait pratiquement jamais entendu.
Il projeta de publier un livre du nom de « Le premier Léthé », ce qui manqua de faire exploser de rire la préfète ( il en faut peu :p ). Elle fit cependant mine de réfléchir, et finit par dire :
« Huum… Je ne sais pas trop, les Lones sont une assez longue lignée, comme les Stewers –c’est l’nom d’ma mère ça-. Pour les gens notables, je ne m’y suis pas vraiment intéressée. Mais l’arrière arrière arrière ( x 15121510415 fois ) grand oncle de mon père a été quelque chose comme directeur du secteur de recherche de Ste Mangouste. Ou je ne me souviens plus trop quoi, mais quelqu’un d’assez connu chez les guérisseurs et autres. »
Certes, elle n’avait aucun ancêtre affiché sur les cartes de Chocogrenouilles, mais c’était la seule chose qui lui venait à l’esprit. Les Lones avaient tous étés de brillants élèves, et avaient réussit à décrocher de bons métiers, mais jamais personne n’avait réussit à réellement s’imprimer dans l’histoire. Et il en était de même, du côté des Stewers.
« Le premier Léthé ? Mais tes parents, ils s’appellent pas comment ça ? »
Cruelle erreur, sûrement. Mais la jeune fille n’en savait pour le moment rien… Et c’était tout là le problème.
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Jeu 7 Fév - 0:10 | |
| Face à ce genre de réponse, plusieurs cas de figures peuvent être envisagés. Vous trouverez les sentimentaux, des spécialistes du drame, ceux qui vous répondent en sanglotant, en versant un larme, puis en s’effondrant sur leur table, en cachant leur visage dans leurs bras. Ils attirent sur eux la pitié, et l’agacement. Personne ne supporte longtemps des gens qui sanglotent pour un rien.
Vous trouverez aussi ceux qui se cachent derrière une fausse fierté. Ceux là répondent en se dressant, en affichant un regard fière, une façon de dire « même pas mal », mais dès qu’il sont seul, ils sanglotent sur leur oreiller.
Si vous avez de la chance, vous trouverez ceux qui répondent d’un air gêné. Ils bafouillent, craignant la réaction de leur interlocuteur, et articulent avec difficulté une réponse aussi pathétique que déprimante.
Siegfried ne correspondait à aucun de ces clichés. Le problème avec les orphelins, c’est qu’ils traînent derrière eux des années de solitudes, sans personne, sans adulte à qui s’accrocher. La solitude de Siegfried n’avait que 3 ans d’age. Depuis ses 8 ans... Et avant ça… Avant ça… Rien… Le trou noir… Un vide effrayant dans son esprit, c’était comme si il s’était réveillé un matin dos à un précipice, n’ayant d’autre choix que celui d’avancer. Aucun souvenir, aucun regret, aucune histoire, juste des mots et des connaissances dont lui-même ne saisissait pas le sens, et une brûlure au bras gauche. Les psy résumaient tous ces symptômes sous le nom « d’amnésie ». Toutes ces choses faisaient que Siegfried n’avait pas développé les traumatismes dont pouvaient souffrir les autres Orphelins, il s’était découvert orphelin à un age assez avancé et sans trop d’attache pour se faire une raison, et se détacher complètement de son propre malheur. Il répondit donc d’un ton parfaitement neutre, passablement jovial.
Siegfried : « Aucune idée, je leur demanderais si je les rencontre un jour... Je pensais que tout le monde etait au courant...»
De l’ironie, c’était signe de bonne santé. Mentale bien sure…
Siegfried : « En fait, je n’ai jamais eu de parents. Euh… Pas que je me souvienne en tout cas. Tu vois, il y a un grand trou dans ma caboche, et je suis incapable de me souvenir de ma vie avant mes 8 ans. Toute mon existence est planifiée depuis 1 ans par Sir Lloyd MC Doyle, sombre et taciturne agent du ministère. Oh je sais à quoi tu penses, mais je l’ai déjà fait, j’ai déjà épluché les listes des élèves qui ont fréquenté cette école par le passer, mais il n’y a jamais eu de Léthé. »
Il y avait d’autres éléments en jeu bien sur depuis quelques semaines. Des coïncidences étranges avec un mangemort nommé Evan Hardlex, et une Chatiel Proudness. Siegfried n’en avait parlé qu’à Jack, et encore, il l’avait fait parce qu’il savait qu’il pourrait en tirer un profit. Il décida de ne pas empêtrer Rowen dans un malaise légitime en relançant la conversation sur sa famille.
Siegfried : « Alors comme ça, tu as un… Euh… Grand père guérisseur ? C’est très bien ça. Une sorte de Dr Carter des sorciers c’est ça ? Euh… Non laisse tomber, je tiens ça d’une série Moldue stupide… Alors dis moi, c’est une sorte de hobby la guérison dans ta famille ? C’est ça qui te branche aussi ? »
Siegfried ne pouvait pas se douter qu’il était probablement a des années lumières de la vérité quand aux souhaits de Rowen pour l’avenir^^.
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| | | | | Rowen Lone
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| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Jeu 7 Fév - 15:58 | |
| Rowen regarda un moment Siegfried les yeux ronds ( imitation très ressemblante de ceci : O_O ), sans vraiment comprendre. Après quelques minutes de réflexion ( oui, le temps que le cerveau chauffe, qu’il se mette en marche et que.. #SBAFF# okay d’accord, je me tais ), la fillette se tapa la tête avec la paume de sa main, mais sans dire quoi que ce soit : elle allait s’enfoncer encore plus, c’était sûr.
Et puis, le Serpentard n’était sûrement pas le genre de personne qui voulait qu’on s’apitoie sur son sort, sinon il l’aurait déjà dit ( belle manière de penser Rowynienne ). Apparemment, Siegfried était un amnésique. Ah bon ? La lionne n’avait jamais entendu parler de ça. Fallait dire que si elle se mettait à vouloir connaître tous les problèmes des élèves de Poudlard, elle n’en finirait pas : elle était juste au courant de quelques cas : les cas d’aveugles, puisque ne pas les remarquer était assez dur, et le cas de Roze Maiden, puisqu’elle avait dut faire le voyage au Japon en sa compagnie. Ah, et le sien aussi, qui était d’être complètement givrée. Aucun rapport ? Si vous le dites…
Le jeune homme continua donc sur sa lancée, en disant qu’il avait déjà épluché toutes les listes d’élèves pour voir s’il n’y avait pas un Léthé dedans… A ce moment, la rouge et or tenta une fois de plus de fouiller au fin fond de sa mémoire pour voir si elle n’avait vraiment jamais lu ce nom quelque part, mais c’était peine perdue : si elle ne s’en souvenait pas du premier coup, elle ne s’en souviendrait pas par la suite. Et puis elle en entendait tellement, des noms. Tous les retenir, c’était impossible.
Siegfried refocalisa doucement la conversation sur les origines de la Gryffondor. Grand père ? Ce n’était pas le terme approprié. Ancêtre, qu’elle aurait plutôt dit. Mais le pauvre arrière arrière ( bis bis bis ) grand oncle de son père n’était plus de ce monde : pas la peine de salir sa mémoire encore plus. M’enfin passons.
Dr Carter ? Gugnu ? C’était quoi ça, ça s’mangeait ? Boh, ça devait avoir rapport avec la médecine, sûrement, mais le nom ne lui disait rien. C’était normal après tout, c’était moldu.
Arrêtant de faire sa mine « j’comprend pas ce que tu me baragouine », la fillette répondit au Capitaine de l’équipe de Quidditch, en éclatant d’un grand petit moyen rire plus ou moins sonore, sous les agaçants « chuuut » des autres élèves :
« Tu rigoles ? Ce genre de truc de m’intéresse pas du tout. Avoir sur la conscience des millions de patients, ça doit être l’enfer. J’préfèrerais un truc un petit peu plus libre. Je n’ai pas tellement envie de rester clouée dans un hôpital, c’est lugubre. J’aimerais bien devenir Journaliste… comme ça au moins, je voyagerais beaucoup. »
Elle l’avait déjà dit à Alexander Shinku lors de leur première rencontre : elle était passionnée par les voyages. Mais à cette époque, elle ne savait pas exactement ce qu’elle voulait faire : elle était partagée entre l’envie de devenir Professeur de Métamorphose comme son père, et auror. Autant dire que sa vocation avait largement changé depuis ce temps ci… Après tout, peut être que son projet d’avenir changerait aussi, l’année prochaine… et encore l’année suivante. A la fin, elle finirait peut être vieille fonctionnaire fripée dans une bibliothèque, comme madame Pince.
« Et toi, que veux tu faire plus tard ? »
Finit par demander la jeune lionne, souhaitant à tout prix chasser de sa tête, son image future, avec exactement les mêmes traits que la bibliothécaire.
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Jeu 7 Fév - 22:09 | |
| Ah, ces griffondor… Toujours à s’inquiéter pour les autres, toujours à se sentir concernés de pres ou de loin par les petites contrariétés de leur voisin… Les instants de réflexion successifs de Rowen n’avaient pas échappé à Siegfried. Il lui était venu l’idée de rajouter des éléments encore plus sordides à son histoire du genre… Des sévices corporels, des blessures mentales irréversibles, des minutes entières à regarder la star académie de force… Quoi que… Non, le coup de la star académie c’était trop terrible, ça relevait presque du sadisme inhumain, ça ne serait jamais crédible. Et de toute façon, Siegfried n’avait pas tellement envie de passer pour un malheureux.
Hum… Et en plus, cette fille venait de gagner un point. Ne pas faire comme les grands, parce que ce que si il avait une chose qui mettait Siegfried hors de lui, c’était bien les enfants qui disaient « je veux être docteur comme papa », « aurore comme maman », « facteur comme l’autre papa avec maman ». Beurk, la c’était sordide… Il prenait ce genre de comportement comme un signe de faiblesse, alors qu’en vérité, sans s’en rendre compte, il s’agissait simplement de la manifestation d’un de ses propres travers. L’orphelin sans passer était handicapé du cœur. Incapable d’aimer sincèrement, incapable de faire confiance aveuglément, et surtout, incapable de ressentir de l’admiration pour un adulte. Mais tout ça, il lui faudrait beaucoup de temps pour s’en rendre compte.
Lorsqu’il avait fait dériver la conversation sur le sujet de leurs envies pour l’avenir, Rowen s’y était laissé dirigée sans résistance, ce que le serpentard interpréta comme un signe de gêne, elle préférait fuir le sujet relatif à l’amnésie, l’absence de parents, et tout le tremblement, tout ça… Par contre, là encore elle le surprit, elle lui retourna la question. Un point de plus pour la grygry, elle n’était pas de ces filles qui ne se regardaient qu’elle-même. Intéressant… Sauf que… Siegfried ne su pas quoi répondre dans l'immediat. Il se pencha en arrière sur sa chaise, et englouti une sucette tirée nonchalamment de sa veste comme une cigarette sucrée.
Siegfried : « Hum… En tout cas… Je ne serais pas comme mon tuteur. Etre aurore ça l’a bouffé avant l’age. Et puis je ne sais pas pourquoi… Je ne me sens pas l’âme d’un chevalier héroïque prêt à donner sa vie pour la veuve et surtout l’orphelin, non, moi je serais plutôt du genre chevalier errant. »
Ca ne répondait pas du tout à la question en fait. Non, mais, s’était il jamais demandé ce qu’il voulait faire plus tard ? Pas vraiment non… Et puis… penser a plus tard impliquait d'envisager la possibilité d’un Siegfried adulte… Or…
Siegfried : « En fait… Je pense que je voudrais être peter pan… Roo, mais arrête ces yeux rond, j’te jure, tu me fais peur à chaque fois, on croirait que tu fais un malaise. Je veux dire que si c’était possible. J’aimerais rester enfant toute ma vie. Bon, je me sens un peu à l’étroit avec ce corps androgyne, et ma voix fluette. Mais tu vois… Les adultes sont des manipulateurs, des menteurs… Tient, regarde toi par exemple. Si tu deviens journaliste, tu pourrais devenir comme Rita Skeeter. Tout le monde sait que ses articles sont bidons, et truffés de mensonges. Ah non pardon, juste des « tournure » de la vérité. C'est-à-dire, faire une juxtaposition de petits mensonges pour rendre l’article plus sexy. Et le pire, c’est qu’il y a trop de personnes qui aiment ça ! Tu aimes ça d’ailleurs peut être ? »
Blessant, méchant, perfide, indélicat, injuste… N’importe qui aurait dit ces mots pour décrire Siegfried après ce qu’il venait de dire à Rowen. Pourtant, il n’y avait en lui aucune véhémence à l’encontre de la griffondor. Sa question ainsi que la remarque qui la précédait étaient parfaitement innocentes. La délicatesse n’était simplement pas le fort de Siegfried, mais Rowen saurait elle le comprendre ?
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| | | | | Rowen Lone
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| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Jeu 7 Fév - 23:02 | |
| A dire vrai, le Serpentard avait raison : être auror, c’était se faire bouffer avant l’âge. Il n’y avait qu’à regarder le Professeur Maugrey, l’année dernière. Taré, paranoïaque, lynché de partout, et avec une gueule à faire peur. En plus de ses méthodes assez expéditives – on se rappellera tous de l’épisode avec Malefoy transformé en fouine, ce qui n’avait pas été pour déplaire à la Gryffondor -. Le deuxième année continua : il voulait sortir du quotidien métro boulot dodo, et être « chevalier errant », comme il disait. En fait, c’était cet aspect du journaliste que Rowen avait bien aimé : pouvoir aller partout et nulle part, avoir un logis sans vraiment le posséder, et être libre comme l’air lorsqu’on n’avait pas des ennemis sur le dos aux quatre coins du monde. Mais le genre d’avenir qu’envisageait la petite rouge et or était bien loin de ce que Siegfried imaginait.
Lançant une mine dégoutée à sa plume qui venait de s’assécher avec un crissement très désagréable, la demoiselle la replanta dans l’encrier, et écrivit quelques notes sur son devoirs : Gwendoline la Fantasque, en plus d’être siphonnée, barge, moche et complètement inintéressante, était impatiente. Le comble !!
Levant la tête vers le vert et argent parce qu’il venait de lui faire une remarque sur ses yeux globuleux qui imitaient à la perfection une Ombrage en vadrouille, la demoiselle éclata de rire – sans trop gêner les petits Serdaigles studieux -.
Le point de vue de Siegfried était d’ailleurs intéressant : rester jeune toute sa vie. En fait, c’était bien ce qu’elle aimerait, la Rowen : pour le moment, ils vivaient tous dans la plus totale insouciance, les fonds financés par papa et maman, bien peu craintif des problèmes que l’infortune mettait sur leurs routes. Une fois passé au stade adulte, on ne pouvait compter sur soi même. Ce n’était pas une mauvaise chose dans le fait qu’être indépendant était plutôt « cool », comme l’avaient dit ses camarades. Mais bon, mieux valait retarder le moment aussi. Tout allait bien comme ça, alors pourquoi changer ?
La jeune lionne arrêta tout de même de faire tourner machinalement sa plume entre ses doigts, surprise par la remarque sur Rita Skeeter. Oh non alors, elle ne voulait surtout pas devenir comme cette espèce de babouin coiffé d’une perruque blonde. Elle avait souvent lu ses articles, et franchement… le style ne volait pas très haut. La critique était aussi bien trop méchante, des fois. Ne pas savoir rester neutre et se modérer, c’était le gros défaut des journalistes… défaut qu’elle ne voulait pas imiter bêtement. Et puis raconter des ragots sur tel ou tel ministre, sur Potter – c’était lui qui était à l’affiche, ben oui – et sur les derniers déboires amoureux d’une célébrité de la radio, ça ne l’intéressait pas. Ce genre de truc c’était bon pour Parvati et Lavande, qui étaient dans sa maison. Elle, elle serait plutôt…
« Bah tu sais, les journalistes ne tournent pas forcément autours des ragots et des potins sans importance. Je n’aime pas tellement ce qui se dit dans les journaux. Au lieu de parler des dernières amourettes de Potter, j’aimerai plutôt écrire des trucs sur la découverte d’un nouveau vaccin contre une maladie, ou sur les propriétés des… »
Elle laissa sa phrase en suspend, voyant bien qu’elle avait un petit peu débordé sur le sujet. Elle arrêta donc de parler, et fit juste un :
« Bon en fait, tout ça pour dire que non, je n’aime pas les trucs de Skeeter. C’est fou ce qu’elle peut piétiner l’image des journalistes. Tout le monde n’aime pas parler de choses qui ne les regardes pas et qui ne sont pas susceptible d’apporter quelque chose aux gens. »
Tout prendre à la légère sans directement sauter sur Siegfried après qu’il ait critiqué les journalistes. Bah, c’était Rowen Lone, tout simplement…
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Ven 8 Fév - 9:47 | |
| Au moins, la griffondor ne témoignait aucune affection envers la pseudo journaliste nommé Rita Skeeter. Ses articles étaient largement diffusés, et médiatisés, chacune de ses interventions était un véritable spectacle, un show qu’elle organisait avec l’aisance, et la délicatesse d’une tarentule. Elle savait réellement donner du goûts aux informations qu’elle rapportait, mais elle le faisait au dépend de la vérité et de la raison. Harry poster avait du en subir les frasques l’an dernier. Siegfried n’avait pas de sympathie particulière pour lui, mais l’idée même qu’un adulte profite de sa position pour se jouer d’un enfant le contrariait violement. C’était étrange comme sentiment de la part d’un menteur et d’un manipulateur invétéré. Siegfried aimait joueur de son apparence innocente, de sa faiblesse apparente, et de son jeune age pour obtenir tout ce qu’il voulait d’une façon détournée. C’était un travers poussé à l’extrême chez lui, même pour demander le sel à table il cherchait un pretexte bidon. Une façon de faire très… Serpentard… Apres tout, le plus illustre, le plus réputé, et le plus funestes des serpentard mise part Salazar lui-même, avait été un manipulateur, et un menteur de haut vol. Même Dumbledord avait été floué par ses talents, et ses ruses. Du moins, c’est ce que racontaient les livres d’adultes (rien a voir avec des trucs pas net hein… Les livres d’adultes…).
Siegfried : « C’est honorable comme ambition, vraiment… Si si, je le pense, mais… Je crois pas qu’on puisse grandir est rester honnête à 100%. Le temps ça corrompt l’esprit, c’est moche… Et en plus si tu ajoutes ça aux rides, à l’arthrite, et à la baisse de la vision… Ouais… C’est vraiment moche de vieillir. Et puis en plus, quand on voit la tronche de MC Gonagall et Dumbledor… Brrr, sérieux… Ca te fout pas l’angoisse à toi ? De vieillir ? »
On peut dire que Siegfried savait mêler les arguments profonds et les arguments superficiels. Il jeta un coup d’œil autour de lui pour s’assurer que ni Dumbledor ni mc Gonagal ne se trouvaient dans le secteur. Surtout Dumbledor… Il avait le chic pour être toujours là où on ne l’attendait pas. Pour toujours entendre et savoir ce qu’il n’aurait jamais pu entendre ni savoir…
Siegfried : « En parlant de vieilles peaux d’ailleurs, on en a une belle cette année, Doloresse ombrage est particulièrement exécrable à mon goût. J’ai de la chance, elle n’a pas daigné commencer les cours pour les années de bas niveau… Les gens qui débarquent avec pour mission de… Comment dit elle déjà ? Relever le niveau et Poudlard et rétablir la discipline c’est ça ? Discipline, j’aime pas trop ce mot la, je l’ai encore vu corriger les petits tords des élèves par ci par là. Je fais en général assez attention pour éviter de la croiser. Elle supporterait pas ma cravate desserrée je pense. J’ai jamais été très à l’aise avec les uniformes. Je donnerais chère pour infiltrer les bureaux du ministère et fouiller son dossier personnel… Trouver une bavure et… L’humilier publiquement. Ca te ferait un chouette article pour lancer ta carrière non ?! Imagine le titre en gros ! Rowen Lone vous présente les déboires de la grande inquisitrices de Poudlard. Ses vices cachés, ses comptes offshores, et ses pratiques douteuses."
Bien entendu, dans cette eventualité, Siegfried resterait dans l'ombre. Que les serpents s'inflitrent et restent discrets, les griffondor eux savaient se mettre au premier rand et briller pour les autres . C'est bien cela qui les rendaient vulnerables.
555(pas tout a fait vrai, mais je voulais faire genre)
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| | | | | Rowen Lone
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| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Ven 8 Fév - 16:53 | |
| Rowen grimaça lorsque Siegfried lui parla de vieillir : Dumbledore, à la rigueur, ça ne la gênait pas. Sa barbe blanche et ses yeux fatigués cachés derrière ses lunettes en demi lune lui allaient à ravir ( disons qu’elle avait énormément de mal à l’imaginer plus jeune ). Par contre, concernant McGonagall… Certes, elle avait dut être plutôt jolie dans son enfance, et tenter de se faire une image d’elle adolescente n’était pas si compliqué ( une femme grande, stricte, aux cheveux châtains attachés en un chignon, les rides en moins ), mais à présent, il ne restait d’elle qu’une vieille peau toute fripée. Oh non, ça ne lui faisait pas du tout envie, l’âge avancé.
La fillette n’était pas tout à fait d’accord ( même si, une fois de plus, le Serpentard disait vrai ) avec le fait qu’un adulte ne puisse pas rester à 100% honnête. En fait, ce qui était plus juste à dire, c’était qu’un enfant n’était pas forcément blanc comme neige. A la base. Donc une fois adulte… Rowen aussi, avait souvent menti, pour se sortir d’affaire, pour ne pas se faire incendier, ou tout simplement pour s’amuser. De ce fait, était-elle elle aussi une enfant honnête ? Quiconque la connaissait assez aurait dit que non.
Et pourtant, elle était encore –plus ou moins-, jeune. Prenant une mèche de ses cheveux entre son pouce et son index, la quatrième année répondit :
« C’est sûr qu’on est plus vraiment dans nos beaux jours, une fois vieux… »
Elle se tourna légèrement vers l’arrière, pour voir si Madame Pince n’était pas la. Elle continua ensuite à voix basse, tout en montrant un coin de la bibliothèque, où le rapace pouvait être :
« Il n’y a qu’à voir cette vieille pie de Pince. Elle est peut être honnête, mais en tout cas, ce n’est pas ce qu’il y a de plus aimable. Non, ça ne me tarde pas du tout. Devenir fripée et tout ça, brrr… »
Bien qu’elle n’attachait pas énormément d’importance à son physique ( ça se voyait de loin, fringues négligées, à peine coiffée, et une horreur des magasines de mode ), rien que le fait de s’imaginer aussi charmante que madame Pince lui donnait envie de vomir.
Dans cinquante ans, peut être serait-elle aussi assise derrière un bureau poussiéreux, une paire de vieilles lunettes sur le nez, en train d’indiquer aux élèves perdus des rayons et des étages qui n’auraient pour utilité que de les paumer encore plus.
Entendant cependant que la conversation s’était dérivée sur Ombrage, la fillette se réintéressa à Siegfried. Tiens, c’était un bon sujet ça, le crapaud rose.
Pour le peu qu’elle avait vu ou entendu de cette « grande Inquisitrice », la lionne la tenait en horreur. C’était sûr, cette cruche, il ne fallait pas s’en faire une ennemie. C’était trop risqué.
Lorsqu’il lui parla cependant d’un gros titre sur un journal, ayant pour but de descendre la nouvelle prof de défense contre les forces du mal, la gamine ne pu s’empêcher de rire de nouveau.
« Franchement, même si j’ai dit qu’écrire sur les ragots et les potins ne m’intéressait pas, rien que pour le plaisir de casser cette vieille truie, je le ferai. Quoique, je trouverais bien le moyen de refiler le travail que journal de l’école, ils s’en donneraient à cœur joie. Mais à mon avis, elle est tellement perfide qu’elle s’est déjà arrangée pour faire disparaître toute cette paperasse. Son casier doit être blanc comme neige. »
Oups, elle en avait peut être un peu trop dit, en présence d’un vert et argent, en plus. Bah, tant qu’elle ne critiquait pas ouvertement – ou presque – elle ne risquait pas grand-chose. Allons bon, laissons nous aller, pour une fois…
{ 624 Mots }
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| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Ven 8 Fév - 18:06 | |
| Un silence de quelques secondes s’installa entre eux. Rowen guettait les réactions de Siegfried, cherchant à percer à jour quelques perfidies qu’il voudrait élaborer suite à ses déclarations concernant Ombrage… Siegfried cherchait à ‘digérer’ la façon dont elle lui avait répondu si spontanément. Finalement, Siegfried rit à son tour. Un rire parfaitement sincère et amical. Entendre une griffondor balancer ainsi des vacheries sur la pseudo nouvelle maîtresse de l’école ! Les or/écarlates étaient toujours tellement polis, c’était incroyable de pouvoir surprendre de tels propos de leur part. Et de la part d’une prefette qui plus est !!!! Si il avait pu enregistrer cette conversation, il aurait pu retoucher les paroles, et… Peut être faire un enregistrement compromettant. Quelque chose qui lui aurait permis de la faire chanter ou de la faire tomber en cas de nécessité. Un stratagème du genre « laisse moi sortir après le couvre feu, ou je te dénonce ». Cependant… Il n’en ferait rien finalement. Si il fallait commencer à faire des dossiers sur tout le monde… L’esprit tordu de Siegfried ne serait jamais au repos. Et puis, cette griffondor n’avait pas l’air d’être intéressante à ficher. Non, mieux valait lui ficher la paix, tout simplement. Lui ficher la paix et se montrer courtois.
Siegfried : « Ah ah, tu vois tu commences déjà à envisager de faire des articles douteux ! C’est vrai que le ministère nous a pas fait de cadeau avec cette peau de vache. Elle a déjà puni plusieurs élèves. Pour rien en plus ! Et tu sais comment se passe ses colles ? Il parait qu’elle te fait écrire des lignes avec une plume qui te fait des entailles dans la main. Tu dois bien le savoir, il parait que Potter était sa première victime. Moi je n’ai accès qu’aux rumeurs, les serpentard lui fichent la paix en général… C’est une vraie sadique. »
Les punitions, les colles, les points en moins, les pertes des privilèges, tout ça faisait parti de la règle du jeu, c’était le système, Siegfried savait très bien ce qui l’attendait chaque fois qu’il côtoyait les frontières des règlements. Mais les sévices corporels… Non, ça c’était injuste, et démesuré comparé au préjudice concerné. Enfin… tout dépendait de qui infligeait les sévices… Siegfried aurait tué père et mère aurait tout donner pour se faire fouetter par Sarah Michel Gellar
!
Siegfried : « Remarque, ça aurait pu être pire, elle aurait pu hériter d’une des 4 maisons. Tu imagines ? La salle commune des griffondor recouverte de rose au lieu du rouge, et des assiettes à tasse a la place des armoiries. Enfin je dis ça… Je ne suis jamais allé chez les griffondor, alors… Je ne fais qu’imaginer comment c’est chez vous… si ça se trouve, tout est déjà rose, et… Recouvert d’assiettes à tasse… »
Oui… Et aussi les garçon portant des robes de chambres roses avec un ruban violet entouré et noué en papillon autour de la taille, et les filles portant des bigoudis toujours rose, assises sur les canapés en serrant très fort les cuisses, les bras contre le corps, prenant une dernière tasse de thé avant d’aller se coucher… Le gag… Bon, le fantasme (enfin fantasme…) était applicable a n’importe quelle maison, même aux serpentard, ça ne fit que le rendre plus amusant encore. Siegfried se retint du mieux qu’il pu de sourire pour ne pas vexer Rowen.
Siegfried : « Aller Rowen, dis moi la vérité… Est-ce que c’est vrai que les griffondor se lisent des comptes pour enfant avant d’aller se coucher pour s donner du courage ? »
Autant continuer sur cette lancée. Rowen avait l’air disposé a la plaisanterie, et a la dérision, et il accompagna sa question d’un rire malicieux, et en se tenant le menton comme un détective privé. En fait, voir ainsi un serpentard et une griffondor plaisanter pouvait être perçu comme une vision d’une horreur et d’une insanité sans précèdent pour nombre de témoins !!
660, parceque 6 de plus, et c'etait le chiffre maudit...
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| | | | | Rowen Lone
Parchemins : 1363
Âge : Inavouable [18 Juillet 1981]
Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose
Points : 0
| Ξ Sujet: Re: L'enfer du livre Ven 8 Fév - 19:35 | |
| Grattant quelques mots sur sa feuille de devoir sur Gwendoline la Fantasque, la fillette en était bientôt à la 27ème exécution, décrite, à vrai dire, de la même manière que les autres. En dehors de l’apparence de la sorcière, c’était toujours la même scène. Ne s’en lassait-elle jamais ? Pfff…
Tout en écrivant, la jeune lionne écoutait très attentivement Siegfried, qui, après avoir laissé quelques minutes de silence s’installer dans la conversation, venait de donner son avis sur le Professeur Ombrage. Les colles de la grande inquisitrice, elle les connaissait bien : Potter, qui était aussi chez les Gryffondors, avait été le premier à « tester » les punitions d’Ombrage. Il avait fait silence sur la question, mais juste après, beaucoup de première année furent envoyés chez le professeur de défense contre les forces du mal. Et eux ne s’étaient pas gênés pour raconter les atrocités qu’elle leur faisait subir.
La préfète avait été assez choquée par ceux qu’ils disaient – c'est-à-dire, qu’ils avaient passé plus de trois heures à écrire des lignes avec leurs sangs, dans un bureau décoré de chatons, d’assiettes de porcelaine, et surtout, en compagnie d’Ombrage -, et avait pensé qu’il était judicieux de ne pas trop se faire mal voir par le crapaud rose.
Même si elle n’en pensait pas moins, elle n’osait jamais une remarque : elle se retenait, tout simplement. Mais tôt ou tard, elle savait que si jamais elle était blessée sur sa fierté, une réplique bien salée sortirait, sans qu’elle ne puisse se contrôler. Déjà que s’en prendre aux Gryffondors était une grave erreur comme le dirait Swcharzy, si en plus la vieille folle devait titiller Rowen. Sûre, elle ne s’en sortirait pas sans graves séquelles morales. Et même si la rouge et or ne lui ferait rien sur le coup ( en dehors d’une petite phrase balancée comme ça ), elle ferait de son mieux pour lui mener la vie dure juste après.
« Le ministère a été bien vache sur le coup. Mais Potter n’avait rien dit du tout quand il a été envoyé en retenue. Il pensait peut être que se plaindre publiquement était tout ce qu’elle attendait. Et il ne voulait pas lui donner ce plaisir là. Quoi qu’il en soit, j’ai bien eut vent de ce qui se passait. Ca m’énerve. »
Elle tourna la tête : ouep, ça la rendait folle de rage que Gryffondor soit prise comme tête de turc. Déjà que l’année dernière, avec le Tournoi des Trois Sorciers, ils s’en étaient pris pleins la gueule, mais avec Ombrage cette année… c’était l’coco, comme on dit.
La lionne fit un petit sourire en coin lorsque Siegfried fit sa remarque sur la salle commune des rouges et ors, décorée à la mode « Ombrage ».
C’était bien loin de l’aspect réel. En fait, la salle des Gryffondors était décorée de manière vraiment sobre : en dehors des tables, des fauteuils rouges et de la cheminée, il n’y avait rien de notable à dire. Ils n’avaient pas non plus de tasses et d’assiettes, encore heureux.
Bien que, dernièrement, les jumeaux Weasley s’arrangeaient pour piquer tout un tas de choses dans les cuisines. Mais généralement, ils avaient droit à des assiettes en plastique, et non de la porcelaine achetée dans le marché du coin.
Affichant un air hyper sérieux, la petite brune répondit à Siegfried, en le regardant droit dans les yeux :
« Oh oui M’sieur, les gryffondors ne PEUVENT pas dormir sans un conte pour enfant. Généralement, je dois aller border tous les premières années, en éteignant les bougies uniquement lorsqu’ils ont fermé les yeux, vu qu’ils ont tous peur du noir. Mais après je me retrouve comme une débile, vu que je n’ai personne pour me lire d’histoires, quand je ne m’endors pas sur le lit d’une de mes camarades. »
Elle fit un grand sourire, puis montra la feuille de devoir de Siegfried, tout en ajoutant :
« J’espère que tu notes tout ça, hein ? »
Nouvel éclat de rire, et petit sourire en coin : évidemment, que les Gryffondors ne vivaient pas dans ces conditions là. Mais, décidant de pousser la plaisanterie un peu plus loin, Rowen renvoya la question :
« Et vous les Serpentards ? Il paraît que Kostovak et Irving doivent vous changer les couches, puisque vous n’en êtes pas capable tout seul, non ? T’inquiètes, je noterais tout sur mon petit calepin. »
Elle prit ensuite une plume, la trempa dans son encrier, et fit semblant de s’apprêter à noter.
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