~ Bal de Nowel ~ Bienvenue à tous !!!

Megara attendait toujours la réponse d’Alexander quand Christian de pointa le bout du nez. Le sourire qui éclairait le visage de belle blonde disparu rapidement pour laisser face à un visage dépourvu de toute expression. Elle se contenta de le regarder de haut, comme si ce n’était qu’un gros scarabée dégoûtant. En fait, c’était un gros scarabée dégoûtant ! Non mais, regardez le 30 secondes, sa laideur est à faire vous faire pousser des boutons dans le dos ! Meg’ ne comprenait vraiment pas ce qu’elle lui trouvait à cet imbécile. De 1) il avait été impoli avec elle quand elle avait essayé de sympathiser avec sa famille et de 2) il était laid ! Parce que oui, pour Meg’ la beauté joue un rôle important de le choix des garçons ! Mais, ce qui frustra encore plus notre belle Gryffondor fût sans doute le fait qu’il ne lui adresse pas la moindre salutation. Quand Alexander les quitta pour aller rejoindre une autre fille, Megara le salua chaleureusement, ayant subitement retrouvé son beau grand sourire. Mais, il retomba assez rapidement lorsqu’elle commença à inspecter de la tête au pied le Serpentard. Les sourcils arqués, elle décolla son regard de cette horreur avant de se retourner vers sa jumelle.

« J’vais aller voir Shawn, j’ai bien envie de connaître sa cavalière. Souhaite bonne chance à tes orteils de ma part ! »

Et sur ce, elle quitta Mae’ et Christian sans lui accorder le moindre regard. Monsieur voulait la snober ? Et bien, ça allait être pareil pour la belle Megara ! Ce petit insignifiant qui se permettait de détruire toute sa vie de la belle blonde … Argh ! Elle alla se chercher un verre de punch pour essayer de décompresser un peu. C’était le bal de Noël, elle devait rester heureuse et en forme ! Et puis, quand elle était fâchée, elle avait la mauvaise habitude de froncer les sourcils, ce qui lui donnait des petites rides au front qui n’était pas classe du tout ! Elle se dirigea alors près de son petit frère, qui lui fessait habilement dos. Elle arriva proche des deux tourtereaux justes à temps pour entendre Shawn proposer à sa cavalière si elle voulait danser ou boire quelque chose. Pas gêner pour 2 sous, Megara vint se planter à côté de son frère, prenant elle aussi son bras en soupirant. Elle fixa sa sœur et Christian qui maintenant était sur la piste de danse.

« Regarde les. C’est dégoûtant ! Cet affreux petit Serpentard la manipule, ça s’voit ! Et elle préfère l’écouter lui que moi, sa jumelle ! Faut faire quelque chose Shawn, j’vais craquer ! »

Et pour craquer, c’était le bon mot ! Les yeux de Megara commencèrent à lui picoter, ce qui la força à plisser des yeux de toute ses forces ! Et voilà, il arrivait même à presque toute gâcher des heures de maquillage ! Quel crétin, je vous jure ! Elle déposa son front sur l’épaule de son frère, de sorte à ce que personne ne puisse la voir essayer de ventiler ses yeux. Non, elle ne devait pas pleurer ! Pour son mascara, elle devait se retenir ! Mais, tandis qu’elle essayait de cligner le plus rapidement des yeux possible tout en regardant ses beaux sourcils parfaitement épiler, elle se souvint que, de l’autre côté de Shawn, il y avait sa cavalière ! Elle n’était quand même pas pour gâcher son bal de Noël à lui à cause que le sien était un vrai désastre ! Par chance, ses yeux reprirent une humidité normale et elle put relever la tête vers la Gryffondor accroché au bras de son frère.

« Tiens, bonsoir Jenny-Lee ! J’aime beaucoup ta robe, elle met en valeur tes beaux yeux ! »

Des beaux yeux ? Il était brun marron super ordinaire ses yeux... Mais bon, on fait des compliments ou on en fait pas ! Et puis, ça allait la rendre super heureuse la petite Jenny-Lee ! Sur ce, elle resta au bras de son frère, marmonnant des insultes au Serpentard qui avait la chance de danser avec sa jumelle. Ça jumelle qui méritait tellement mieux que cette ordure ! ALELUIA ! Megara venait d’avoir une idée du tonnerre ! Au diable le bal de Shawn et de sa copine, ils devaient agir et vite !

« Shawn, je sais ce qu’on va faire ! Dès que la musique termine, tu fonces sur la piste de danse pour inviter Maera à danser ! Comme ça, Christian va bien être obliger daller s’occuper de Granger ! Pauvre fille quand même… »

Sur ce, elle déposa un baiser sur la joue de Shawn, toute souriante. Et elle, elle resterait avec Jenny-Lee pour qu’elle lui raconte comment lui et Shawn se sont rencontrée. Parce que c’était primordial dans la vie de Megara de connaître la vie amoureuse de son petit Shawn chéri ! Parce que lui au moins, il sortait avec des gens qui avait un minimum de classe !

Il voyait cette rage arriver à grand pas vers lui, il voyait la colère de la jeune fille devenir de plus en plus grande et imposante. Comment pouvait-il le nier ? Toutes ces mauvaises ondes venaient se répercuter sur lui, rien que sur lui. Le jeune Stanley restait malgré tout immobile, les dents serraient, à se poser des milliers de questions. Déjà, s'il avait réagit comme il l'avait pensé, comment aurait-elle réagit cette fois ? Ou encore, s'il avait été courser l'imbécile qui l'avait à peine bousculer, mais bousculer quand même. Ou peut être.. Qu'il aurait dû s'excuser tout simplement. C'était une solution en effet envisageable, mais qui n'avait qu'à peine effleuré l'esprit d'Enry. Bah quoi ? Lui aussi avait son caractère de chien ? Il sentait un peu de jus de citrouille couler le long de sa main, le liquide orangée était plus tombé sur sa cavalière que sur lui, mais, dans tous les cas, il se sentait mal à l'aise. C'était aussi étrange comme sensation, de se sentir mal à l'aise. Une sensation qu'il avait déjà presque oublier depuis qu'il avait décidé de se couper du monde. Ce noeu qu'il avait au fond de l'estomac, qui lui nouait les entrailles et l'empêcher d'avancer un autre argument qui pourrait sûrement être un peu plus convainquant.

Enry s'était légèrement pencher en avant, gardant toujours ce fichu vers en main. En fait, il était bien plus préoccuper par la réaction qu'allait avoir sa cavalière à cause de ça, que de son verre. Le jeune Serdy examina lentement, calmement les traits maintenant crispés de la pré-adolescente. Une folle envie de meurtre avait naquis dans le fond de ses pupilles, ce qui eut pour effet de peut être vraiment inquiéter le jeune Enry de la situation actuelle. Oh, il ne se serait pas étonné d'avoir la marque des mains de sa charmante cavalière. Et puis... Ah, si elle voulait le tuer, il comprendrait sûrement. Mais, était-ce de la faute du jeune Stanley ? Pas totalement, juste en partie. Lui qui n'avait jamais été très doué déjà pour accueillir une fille comme il se doit à un bal, lui qui ne sait même pas comment lui montrer ses sentiments, lui qui trouve normal de renverser un verre sur la robe de SA cavalière. Normal. C'était un peu un grand mot. Mais, il avait mit un temps à comprendre que son acte était, offensant pour la demoiselle. Un temps qui ne lui parut pas long à lui, mais qui l'était certainement pour son entourage.

Elle s'écria, comment il avait deviné ça tout seul. Puis, elle s'éloigna sans même le regarder. Enry plissa un instant les sourcils, presque en se demandant ; Ah ben tiens, il faudrait peut être que je réagisse ?
Peut être bien en effet. Enry resta encore un instant silencieux, sans prononcer un mot, regardant la jeune fille s'éloignait. Alors, dans ce genre de moment, il fallait peut être qu'il la poursuive... Enry plaqua sa main sur son front, mais qu'est-ce qu'il se disait ??? Il fallait qu'il la rattrape ! Même si c'était peine perdu d'avance, et qu'il risquait d'avaler la poussière pendant un bon bout de temps. Enfin bon... Enry finit par laisser tomber son bras le long de son corps, fixant rêveusement la foule, dont certaines personnes qui les observaient toujours.

"Un problème ?"

Avait-il dit d'une voix neutre.

Puis, finalement, ses pas suivirent la voie qu'avaient emprunter quelques minutes sa cavalière furax...

Zack était donc debout , devant la salle de bal , à attendre sa cavalière lorsqu'une fille surexcitée l'accosta . Le gamin sursauta . Il avait survécu à la crise cardiaque . Le blondinet n'eut aucun mal à reconnaître la jeune fille , en même temps y en avait pas trente six mille des comme ça . Il s'agissait d'une fille de sa maison , un peu plus âgée que lui . En cette soirée , elle était superbement vêtue d'une robe à la black & white qui lui allait à merveille .

« Hey , salut Serena ! » Fit-il .

Sous les regard amusé d'autres élèves qui se demandaient qui était cette folle , la jeune fille lui demanda s'il attendait quelqu'un . Le garçon lui répondit avec un sourire : « Oui , ma cavalière . Et toi , t'as quelqu'un ? » Il lui retourna la question pour faire la conversation . Puis Sere' commença à regarder un peu partout aux alentours . Zack pensa tout d'abord que oui , elle avait quelqu'un , et qu'elle était à la recherche du dit quelqu'un , jusqu'à ce qu'elle lui demande s'il avait vu sa cousine . Sa cousine ?

« Euh non ... 'fin je sais pas elle ressemble à quoi ta cousine en fait ? »

Ben , en même temps , il était pas censé connaître tout le monde le p'tit . En fait , il y avait sûrement plus de gens qui le connaissaient que lui en connaissait . Pour ça , être cap'tain de Quidditch , ça aide . Les deux jeunes gens furent ensuite rejoint par une fille de Gryffondor , qui était de la même année que Serena s'il se souvenait bien . Elle était vêtue d'une robe rose assez space , qui était plutôt pour attirer l'attention sur elle , mais bon , elle était mignonne avec .

« Salut Keira ! Originale la robe ! »

C'était plus un compliment qu'une moquerie . La rousse demanda ensuite Zack & Serena étaient ensemble pour le bal , en amoureux . Manquant de s'étouffer exprès , Zack toussa : « Keufff keuuuf !! » pendant que Sere' se chargea de dire qu'ils étaient juste ami . Le gamin fronça les sourcils et la regarda l'air de dire : « Ah bon ? On est ami depuis quand déjà ?! » quand arriva cette fois ci tadadaamm , un elfe de maison Elizabeth . Ce n'était pas une surprise , sa cavalière était magnifique , habillée avec une robe jaune simple mais très jolie .

« Bonsoir Elizabeth . Merci , toi aussi tu es magnifique ce soir , comme d'habitude . »

Il lui sourit . Puis Serena le complimenta à son tour et le garçon la remercia , jusqu'à ce qu'elle reparte en coup de vent pour revenir trente secondes plus tard . Elle avait trouvé sa cousine . Génial ! La Gryffondor lui demanda alors , ou plutôt bafouilla quelque chose qui ressemblait à une demande de danse . Oh misère ! Le gamin soupira . Keira partit , le garçon se tourna vers sa cavalière .

« Oulah , ' fait chaud ! Viens , tu veux boire quelque chose ? »

Zack se passa la main sur le front dans le but d'essuyer de la sueur imaginaire puis lança un : « A tout à l'heure Sere' ! » avant de prendre la main d'Elizabeth pour l'entraîner vers une table où il se servit deux verres : un qu'il donna à Elizabeth , et autre pour lui même qu'il avala d'un trait . Le garçon profita de ce moment de répit pour jeter un coup d'oeil aux personnes présentes , s'attardant sur des visages connus . Il reporta ensuite son attention sur sa cavalière , et lui dit , en parlant de sa robe .

« Ça te va bien le jaune , tu sais . »

Puis voyant qu'elle avait terminé son verre , il demanda :

« Mademoiselle daignerait m'accorder une danse ? »

[560 mots =)]

Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit de Juliette ; Cody Andersen était un danseur accompli ! Les deux jeunes Aigles revenaient de leur troisième danse et Juliette ne se sentait pas du tout fatiguée ! Au contraire, elle voulait continuer de s’amuser. En fait, c’était sans aucun doute le Bal le plus génial que la brunette avait eu jusqu’à présent. De un, elle observait ses amies et voyait bien qu’elles s’amusaient. Cela la remplissait de joie, puisque le bien être de ses compagnes l’importaient grandement. De deux, Juliette se sentait bien dans sa peau. Ce soir, elle voulait ne pas penser à Liam. Juste relaxer en bonne compagnie, et s’éclater ! De trois, elle avait une super tenue qu’elle aimait. Sa mère l’avait fait faire sur mesure et la lui avait envoyé il n’y avait pas si longtemps que cela. De quatre, elle avait un super cavalier ! Franchement, Cody était vraiment doué !
Sortant de la piste de danse pour la troisième fois, Juliette éclata de rire en voyait Cody déconner. Il était trop marrant.

| Juu’ | « Tu sais que tu es vraiment marrant, Cody ? M’enfin ! Je vais chercher du punch, je reviens ! Tu peux te rendre à la table, je vais venir t’y retrouver… »

La fillette fit un clin d’œil à son cavalier et fila vers les buffets. Elle y arriva quelques instants plus tard. D’un geste tranquille, la brunette prit deux verres et les remplit à l’aide de la cuillère à punch du liquide divin. Elle ajouta quelques pommes, ananas et framboises dans son verre et fit de même pour celui de son compagnon. Avant de retourner à sa place, Juliette observa un peu les gens dans la salle. De son côté, Olyye’ semblait assez heureuse avec Siegfried. C’était quand même surprenant de voir à quel point Sieg’ pouvait être gentil quand il voulait ! Juliette avait entendu le Serpentard faire au moins trois compliments sur la tenue de sa meilleure amie… La preuve qu’il pouvait être charmant quand il le voulait !

Retournant tranquillement à la table où se trouvait Cody, Juliette observa les autres personnes qu’elle connaissait. Alors qu’elle regardait Aelita et Miles, son regard s’arrêta sur… lui. Ah non. Juliette figea brutalement. Liam était là, mais pas seul. Il était avec… Elle. Keira venait de mettre ses deux mains sur ses yeux, et Liam se dégageait de ses mains avec un regard qui voulait tout dire. La fillette les regarda se parler pendant un moment, avant qu’elle voit Keira prendre Liam par la main et qu’ils quittent ensemble la Grande Salle. La brunette présuma donc qu’ils allaient se rendre dans le Parc, afin de parler entre amoureux… C’était fini pour elle, c’était clair…
Mais la jeune bleue et bronze n’allait pas se laisser abattre. Elle retourna donc voir Cody, un sourire sur les lèvres, avec ses deux verres de Punch. Elle prit place en déposant les deux verres, et s’assit sur la même chaise qu’elle avait tout à l’heure.

| Juu’ | « Navrée si j’ai mis du temps, je ne trouvais pas de bol contenant du punch ! Tu sais, à la vitesse à laquelle tout le monde se sert, les tonneaux que les Elfes de Maisons ont préparés seront bientôt tous vides ! »

{ Je sais que tu es absent Cody, mais je me suis permis de faire avancer la soirée, parce que sinon on perd vraiment du temps xD J'espère que tu m'en veut pas =) }


{ 550 Mots }

Que ceux qui en doutent encore se fustigent de honte ! Oui, le chaton est un animal au romantisme aussi éculé d’une paire de souliers d’Hagrid. Ô infâme discrimination féline ! Ô malheureuse tradition ! Car un «Darling» autrement plus classique aurait également été la preuve d’un manque cruel d’originalité. Ceci étant – puisqu’il faut tout avouer – il nous faut bien reconnaître qu’Ernie n’avait absolument pas réfléchi avant de lâcher son «Chaton» tant il se sentait bouillir face à l’outrecuidance de Crabbe et tant la réaction de Megan l’avait pris par surprise (une soirée calme et sans enjeu, avait-il eu la naïveté de penser, un peu plus tôt. C’était compter sans Serpentard). Mais que Megan ne se plaigne toutefois pas ! Elle avait eu bien de la chance d’écoper d’un surnom aussi mignon que «Chaton», car dans l’état second dans lequel avançait Ernie, il aurait tout aussi bien pu sortir «Flamant rose», «ornithorynque» voire même «caïman». Reconnaissez au moins que «Tu viens, mon petit blaireau ?» était nettement moins enviable. Même si, bien entendu, une telle assertion aurait été plus juste étant donnée la condition de Megan.

Bref, chaton ou pas, Ernie s’était retrouvé, sans trop savoir comment, les bras autour de la taille de Megan, dans un slow qui n’en finissait pas. Le pauvre garçon n’avait jamais été bien à l’aise avec cette danse (ou plutôt, avec cette caricature de danse qui n’était en réalité rien d’autre qu’un bon prétexte pour permettre aux cavalières des mauvais valseurs, de se reposer un peu les orteils. Sans parler de tout ce que la morale réprouve et que d’aucuns n’hésitent pourtant pas à pratiquer quand un slow se présente. Voire même sans le slow. Passons). Il la trouvait affreusement lente et dépourvue d’intérêt, ce qui lui conférait toujours des airs de manche à balai endimanché quand il se trouvait contraint de la danser. Faire du surplace pendant cinq minutes manquait cruellement de dignité. Bienvenue à Potiche-Land.

Le jeune garçon lança un coup d’œil scandalisé à la blessure que Megan lui montrait. Non mais quel gorille, ce Crabbe (sans jeu de mots aucun, ça va de soi !). Ernie lança un coup d’œil furibond dans sa direction mais manque sa cible : car à l’endroit où s’était tenu Crabbe, il n’y avait plus personne d’autre qu’une petite seconde année de Poufsouffle qui se pétrifia de terreur quand elle croisa le regard d’Ernie. Caramba, encore raté ! Avec un peu de malchance, la seconde année allait raconter ça à son cavalier qui le provoquerait en duel. Mais que diable allait-il donc faire dans cette galère ?

Le Poufsouffle n’était cependant pas au bout de ses peines. En fait, son petit doigt lui soufflait qu’il n’avait encore rien vu. Et pourtant, il n’était pas un adepte des divinations à la Trelawney («Un grand malheur vous guette, mon pauvre chéri !»). Il tourna si vivement la tête, quand Megan lui souffla que Crabbe les observait, que ses cervicales craquèrent. Aïe. Désapprobateur, il haussa les sourcils. Non mais vraiment, quelle plaie, ce type !

*Vincent ? Elle l’appelle Vincent ? Non attends, elle fréquente ce type ?! Ce mou du bulbe ? Ce ralenti du cerveau ? Cet handicapé de la communication ?* réalisa-t-il soudain en gratifiant sa cavalière d’un regard perplexe.

Il croyait Megan plus fine que cela quand il s’agissait de se choisir des amis. Remarquez, elle ne l’avait pas nécessairement choisi, Crabbe. Il avait plutôt l’air d’être du genre à s’imposer. Sa carrure le lui permettait d’ailleurs parfaitement. Sans parler de ses poings, de nature à décourager les plus récalcitrants :

- Crois-tu ? dit-il d’un ton faussement détaché, c’est certainement que son cerveau n’a pas encore intégré que tu n’avais pas envie de danser avec lui… Laisse le temps à ses synapses de se connecter. D’ici une demi-heure, peut-être…

Ce qui n’était guère charitable pour le Vert et Argent. Ernie n’eut toutefois pas le temps d’approfondir sa pensée sur l’incapacité de Crabbe : Megan mettait son plan à exécution… Et quel plan !

Oh Merlin ! Ernie se sentit rosir de gêne. Son premier contact avec une fille et il fallait que ce soit Megan ! Bouh ! Il n’avait vraiment pas de chance ! Non pas que Megan soit repoussante, loin s’en faut, seulement, il n’éprouvait rien d’autre pour elle que des sentiments purement amicaux, ce qui rendait l’affaire nettement moins euh… Emoustillante ? Sans compter que «l’intégrité physique» du gentil cavalier était en grand péril, maintenant. Crabbe ne laisserait jamais passer un tel affront sans exiger réparation… Il allait être obligé de se promener entouré de gardes du corps pendant le reste de sa vie. Bouh !

- Pas de problème, coassa-t-il toutefois d’un ton peu convaincant avant de lancer un regard défiant à Crabbe.

Au point où il en était…

(799 mots)

Si Megan ne pouvait bien évidemment pas suivre le fil des pensées de son cavalier, nous pouvons néanmoins expliquer pourquoi elle apellait Crabbe par son prénom. Cela avait deux raisons, la première c'est qu'elle trouvait très insultant d'appeler qui que ce soit par son nom de famille sans mettre un "monsieur" devant, la seconde que dans son quartier de Londres, tout le monde se parlait familièrement. Elle ne supportait pas qu'on l'appelle Jones, elle n'appellait donc personne par son nom de famille... Mais évidemment, Ernie ignorait presque tout de la petite blonde. Elle était plutôt du genre discrète. On l'aimait bien pour ça à Poufsouffle mais à tout prendre ça avait ses inconvénients. Devenir invisible aux yeux de tous par exemple.

"Je crains effectivement qu'il n'ait pas bien compris... Mais si il nous ennuie trop j'irais chercher Christian, mon meilleur ami. Je suis contre la violence mais j'ai pas vraiment envie de me faire taper dessus le soir de Noel." Personne n'en aurait envie d'ailleurs. "Ah au fait, en parlant de Noel, quand il sera minuit je te donnerais ton cadeau." Ba oui, à noël, on offre des cadeaux non ? Celui de Megan était des plus modestes, elle avait fait le portrait d'Ernie et l'avait encadré pour le lui offrir. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a comme dirait l'autre. Elle aurait bien fait le portrait d'un de ses amis mais elle n'avait pas suivit suffisamment attentivement la vie d'Ernie pour savoir qui choisir. Monde cruel n'est ce pas ? Pauvre dessinatrice amatrice.

La musique changea, du monde arriva sur la piste qui devint rapidement bondé. Ils passaient maintenant de la musique un peu plus "jeune", de la musique un peu zouk, du style de ce que dansait Megan quand elle faisait du modern-jazz ou qu'elle s'amusait dans la rue avec ses amis moldus. Quartier populaire sous entend souvent mélange des peuples, celui de Megan ne faisait pas exception et elle avait appris plein de choses au contact d'autres cultures... à danser autre chose que la valse et bien mieux avec ça. Se séparant d'Ernie (et elle était sûre que ça le rassurait), elle battit des mains.

"J'adore cette musique !" Et elle commença à danser d'un très jolie déhanché qui n'était pas vulgaire, juste souple et délié, au rythme de la musique. "ça me rappelle chez moi ! C'est génial !" Dit elle en riant à Ernie. Crabbe était passé bien loin dans les pensées de la jolie blonde, d'ailleurs avec tout le monde qu'il y avait maintenant sur la piste, aucune chance qu'il ne vienne les rejoindre. Megan prit la main d'Ernie, elle savait que c'était de la musique un peu plus moldu mais un futur ministre de la magie se devait d'être ouvert, il fallait absolument qu'elle lui montre comment on danse là dessus !

"Tu sais danser ça ? Ou tu veux que je te montre ?" Elle avait les yeux pétillants et les joues rouges, cette fois la fête commençait pour de bon.

[501 mots]

Elle venait de poser une question, et s’attendait à avoir une réponse… Mais à priori les choses ne devaient pas se passer de la sorte. Un peu décontenancée que le préfet lance un sujet duquel il ne voulait pas parler, la blonde jumelle fut bel et bien étonnée qu’il leur fausse compagnie de la sorte, comme s’il voulait éluder la question. Mais qu’avait donc cette famille comme problème avec ses liens généalogiques pour les trouver si fascinants et si tabous à la fois ?
Le préfet parti, c’est exactement le sujet de conversation avorté qui était venu se planter devant les filles. Christian Montgomery, à la manière d’un gentleman oublié dans la jungle pendant des lustres vint proposer une danse à Maera. Bon, d’accord c’est vrai, elle le lui avait promise, cette danse… Mais pour le moment, c’était surtout lui qui était venu avec une cavalière, les filles étaient libres toute la soirée pour danser avec qui voudrait ! Il ne fallait pas inverser les rôles, quoi !
Maera aurait voulu le lui rappeler, mais Megara décida qu’elle était de trop, ou qu’elle ne voulait pas qu’on la voie avec lui en fait, et s’éclipsa presque pas discrètement, snobant comme elle avait été snobée, en précisant qu’elle irait taquiner un peu Shawn.

« Je vous rejoints après cette danse ! » Avait répondu Maera, mais au vu de l’attitude de Megara, elle senti bien qu’elle ne l’avait même pas entendu… Pour une soirée qui avait bien démarrée, ça tournait au vinaigre… Si même Meg’ se mettait à l’ignorer, où allait-elle finir la soirée ? Ou plutôt comment, dans quel état ? Plus que vexant, c’était surtout déstabilisant, pour la jumelle. Elle soupira, c’était peut-être juste passager, elles iraient mieux tout à l’heure, avec Shawn et sa cavalière.

Maera poussa un soupir, comme pour évacuer tout stress qui commençait à l’envahir, et se retourna avec un sourire vers son nouveau cavalier. « C’est vrai je t’ai réservé une danse. Alors allons-y ! » Elle lui tendit sa main blanche, dans les règles, c’est l’homme qui guide, et elle ne comptait vraiment pas l’aider sur ce plan là. Elle se laisserait porter par la musique et son cavalier, point final.
Une fois sur la piste, elle n’y tint plus et commença à le taquiner
« Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que tu as des penchants très remarquables pour les Gryffondor en ce moment. C’est juste passager, ou c’est pour le plaisir d’être source de rumeurs ? » C’est vrai que c’était trop tentant pour qu’elle se retienne, en même temps. Et puis, elle pourrait plus ou moins le tester comme ça, savoir ce qui avait cloché lors de leur dernière rencontre. Ca faisait un mois déjà, mais c’était toujours aussi confus et en surface pour la jumelle. Il aurait sûrement une attitude qui lui clarifierait les choses une bonne fois pour toutes ! « D’ailleurs, tu lui a aussi fait le coup du baiser à Hermione, où c’est juste pour une B.A de Noël ? » Elle avait beau être dans la même maison, pour Maera, les efforts vestimentaires inexistants d’Hermione étaient une insulte à la gente féminine. Quoique pour les bals en général, elle n’était pas si mal. Mais juste une soirée ne rattrape pas les autres jours de l’année, où elle ne ressemblait à rien. C’était incompréhensible pour la blonde qu’il soit possible d’être belle et de s’en fiche complètement chaque jour que Dieu faisait ! Il faudrait qu’elle organise un kidnapping et un lavage de cerveau pour améliorer le panel séducteur de cette brebis égarée ! Foi de Maera, elle ne s’en tirerait pas comme ça. Jamais de la vie il ne faudrait qu’on puisse un jour se permettre de la comparer avec elle. Plutôt mourir ! les Jumelles sont incomparables ! Et bien au-dessus du lot ! (Ndla : Maera ou comment se faire des films pour se faire mousser…)

[ six cent quarante mots ]

Daniel avait présenté sa cousine à Wendy. Elle ne put s’empêcher de pousser un ‘ooh’ d’admiration devant sa tenue si jolie ! C’est vrai que ça déteignait avec les tenues si lumineuses des autres personnes autour, mais ça avait son charme, d’après Wendy. Il avait aussi mentionné une sœur qui n’était pas là.
« Oooh, alors vous êtes sorciers depuis longtemps dans ta famille ? C’est chouette ça ! Moi Papa et Maman sont moldus, alors j’ai eu un peu de mal pour ma première année » Rigola-t-elle. Mais elle s’en était relativement bien sortie. Elle espérait faire encore un peu mieux pour cette seconde année, même si elle ne comptait toujours pas sur la métamorphose ni les sortilèges pour l’aider à remonter sa moyenne…
« Je n’ai pas de famille ici. Encore moins en angleterre. Je suis originaire d’inde, j’ai été adoptée. » Expliqua-t-elle avec un sourire. Elle avait l’impression qu’à force de le répéter, toute l’école finirait par être au courrant, mais finalement, non. Puis ça ne la gênait pas, elle, de se répéter. Tiens, d’ailleurs, ça lui faisait penser qu’elle n’avait toujours pas été adresser la parole aux jumelles en sari… Elles pourraient peut-être lui raconter plein de choses qu’elle ignorait sur son pays.
« La seule famille que j’aie ici, c’est Sean Barnaby. Il danse avec une amie à lui, là-bas. En fait, c’est le neveu et filleul de mon tuteur. Un peu compliqué non ? Comme lien familial, je veux dire. Si c’en est un… » Elle essayait de faire de l’humour, mais sentait bien que c’était totalement à coté de la plaque.
Elle fut toute heureuse qu’il accepte de danser avec elle, même si c’était juste une danse. C’était quand même le but du bal, de danser sur la musique, non ? Puis elle sentait bien qu’il n’avait pas vraiment envie de parler. Il semblait craindre quelque chose en plus, ou quelqu’un allez savoir. On le bizutait ? Wendy n’avait pas eu ce malheur lors de sa première année. Mais peut-être que dans les autres maisons, c’était différent. Il avait vraiment l’air ailleurs, en fait. Comme si Wendy avait beau agiter les bras d’un coté et qu’il regardait de l’autre. Elle parlait vraiment trop ? Elle était trop prise de tête peut-être ? D’habitude les gens lui disent de se taire, lorsqu’ils en ont marre, et elle le comprend bien. Il n’y a que Elizabeth Harris qui l’encourage à en dire toujours plus sur tous les sujets. Il faut dire que les deux filles ensemble, elles pouvaient papoter si longtemps qu’il n’était pas nécessaire de brancher une radio dans la salle commune, les filles savaient meubler le silence !
Tout en pensant à tout cela en même temps, Wendy ne prit pas garde à la musique et encore moins à ce qu’elle faisait sur la piste avec son cavalier. Par contre, lorsqu’il lui tomba dessus, elle redescendit sur terre, un peu brutalement d’ailleurs, il l’avait prise par surprise. C’était un coup monté, hein ?
« Mais que ? » Elle n’arrivait pas à exprimer quoique ce soit, assise par terre, Daniel entre les jambes emmêlées bizarrement, c’était un coup mémorable pour se payer une honte du tonnerre et durable. Partagée entre plusieurs émotions, Wendy regarda tristement son cavalier en lui demanda juste : « Tu vas bien, tu n’as rien de cassé ? »
Et en se relevant, elle épousseta sa robe, et lui sourit d’un air bizarre « Tu sais, on est pas obligé de rester ensemble toute la soirée, si tu préfères la passer avec quelqu’un d’autre, tu n’as qu’à y aller. » C’était si frustrant, alors que l’année dernière avec Sean elle s’était tellement amusée. C’était le jour et la nuit là. Pas de doutes de toutes façons qu’aucune alchimie ne passait entre les deux enfants ! Elle essuya une poussière qu’elle avait chopé dans l’œil (Ndla : Tiens, tiens… Une poussière, mais bien sûr) et s’en alla vers le buffet, pour se noyer dans un verre de jus de citrouille, probablement.

[ six cent soixante-et-onze mots ]

Bien, bien, Megara faisait la mauvaise tête et Maera cherchait à le taquiner tout en faisant preuve (du moins du point de vu de Christian) d'un peu de jalousie mal placé. Est ce qu'il avait l'air de sortir avec Hermione franchement ? Bon, tant pis... Il l'avait emmené sur la piste et la tenait fermement par la taille. Il savait danser correctement, fort heureusement d'ailleurs car il connaissait le penchant de Maera pour la société mondaine. Il fallait briller un point c'est tout. Il se demandait quand même où elle voulait en venir avec toutes ses petites piques... mais entrons dans le jeu, il verrait bien à l'usage.

"Ni l'un, ni l'autre. Il se trouve juste qu'Hermione est à Gryffondor et toi aussi. Un hasard parmi d'autres. Mais je porte peu d'intérêt aux maisons. Faire la guerre à la tienne reviendrait à faire la guerre contre mon frère cadet et la famille c'est important à mes yeux." Le problème avec ce qu'il venait de dire c'est que, quoi qu'on en dise, Maera faisait plus ou moins partie de cette famille mais qu'il ne la voyait pas de cette façon. Il était alors prit entre l'envie de soulever l'ambiguïté et celle de se taire pour ne pas avoir à s'expliquer longuement. Comme Maera avait posé une deuxième question qu'il trouva particulièrement offensante, il décida d'opter pour le second choix.



"Hermione est juste une bonne amie. Nous avons un intérêt commun pour la lecture, ça s'arrête là." Il la fit tourner et la ramena à lui doucement. Il la tenait dans ses bras comme si elle était précieuse et pourtant, une part de lui était agacé. Elle était tellement... aveugle. Il était le seul à voir ce qui se passait entre eux, le seul à avoir vu la différence entre leur baiser et ceux que l'on peut donner d'habitude par réel défi. Elle lui plaisait et il savait aussi (sans fausse modestie) que c'était réciproque. Pourtant, d'eux deux, il avait été celui qui avait cherché à la connaître et à la comprendre discrètement. Il avait pris une décision, il comptait s'y tenir mais pas sans lui répondre quand elle le cherchait.

"D'ailleurs, pourquoi cette question ? Tu es jalouse ?" Lui demanda-t-il en approchant son visage du sien avant de faire la figure imposé par la danse qui les sépara presque aussitôt. Au jeu du "tu me cherches, je te rend la pareille" ils étaient très fort et attendez ! Cela ne fait que commencer.



Cette tristesse mélancolique qu'il avait ressenti durant un long mois s'évaporait parce qu'elle était là. Il ne savait pas bien ce que c'était comme sentiment, pas de l'amour, pas encore, mais ça l'avait troublé et il avait passé de longues soirée à lire Verlaine dans son lit tout en pensant à elle. Elle, avait elle pensé à lui ? Peut être pas. Mais en une danse, il ferait tout pour qu'après le bal, elle le fasse. Foi de Montgomery.

Il pressa sa taille et plongea son regard dans le sien. Il voulait et il fallait qu'il la trouble suffisamment pour que ça la fasse réfléchir, le tout sans l'embrasser. Histoire de faire ça bien pour une fois, en plus il y avait sûrement certaines de ses victimes dans la salle, ce n'était pas le moment de se faire remarquer. Il voulait juste créer entre elle et lui une ambiance intimiste... Pour évacuer ce sentiment ou pour le faire éclore.



[Sans le poème (de Verlaine) : 572 mots]