~ Bal de Nowel ~ Bienvenue à tous !!!

Comment Shawn avait-il pu passer à côté d'une telle fille les années précédentes ? Il était vrai qu'avant, il fallait avouer que les seules filles qu'il fréquentait étaient ses soeurs, et encore, quand elles voulaient bien de lui, car elles avaient appris à se méfier quand il venait les voir la bouche en coeur, en général c'était qu'il avait une idée derrière la tête, et ce n'était sûrement pas de très bon augure pour elles... Mais bon, au moins, eux, ils avaient une famille soudée, unie, qui s'aimait... Pas comme ces autres Montgomery qui se croyaient les rois du monde alors qu'ils n'étaient même pas capable de faire régner la paix au sein de leur propre famille. Nan mais j'vous jure, y'en a des fois... Et évidemment, il avait fallu que sa soeur choisisse l'un d'entre eux, et pas le meilleur. Mais bon, à quoi bon ressasser toujours les mêmes histoires, c'était la vie, et Maera se rendrait sûrement compte toute seule de son erreur, Shawn était persuadé que ni lui ni Megara n'avaient besoin de le lui montrer pour qu'elle cesse d'être hypnotisée par ce...
Non, on a dit qu'on arrêtait ! D'ailleurs, en ce moment, notre jeune garçon était à miles lieues de se soucier de ses soeurs, non pas qu'il ne les aimait pas, mais là, son coeur était entièrement occupé à autre chose. En réalité, il était carrément en transe, et cela paraissait presque normal puisque notre jeune garçon était en train d'échanger un magnifique baiser avec sa belle cavalière, au milieu de la piste de danse. Et il était encore plus heureux car il sentait que Lili ne le repoussait pas... Eux qui avaient vécu leur relation le plus discrètement possible jusqu'à présent, elle aurait pu le repousser gentiment pour l'inciter à la discrétion. D'autant plus que l'attitude de Shawn était vraiment paradoxale, c'était lui qui faisait tout pour être le plus discret possible depuis le début de la soirée, et depuis que Megara était venue les voir le plus naturellement possible (si on oublie le fait qu'elle soit bouleversée à cause de Maera et Christian) il semblait que l'envie d'être discret du jeune Poufsouffle s'était subitement envolée. Même si le baiser fut relativement court, il fut passionné, et tous ceux qui les regardaient à ce moment-là ne pouvaient vraiment plus avoir de doutes...
Alors que leurs lèvres s'étaient séparé dans une extrême douceur et qu'ils se regardaient intensément tout en continuant de danser (wah, qu'est-ce-qu'ils sont forts, ils arrivent à tout faire en même temps ! ) Klaralye ôta sa main de l'épaule de Shawn pour venir poser ses doigts sur les lèvres de celui-ci, en rigolant d'avoir à lui enlever le gloss qu'il avait dessus.

"Du gloss ?" répéta-t-il avec un grand sourire amusé, "Oooh, mais c'est un complot contre moi, ça ! Sauf si tu ne te doutais pas de ce qui allait se passer..." rajouta-t-il sur un ton qui se voulait mystérieux, tout en serrant un peu plus Lili contre lui.

Peut-être était-ce le fait que Shawn se soit encore plus rapproché de la jeune fille, ou alors tout simplement parce que la musique venait de s'arrêter, en tout cas il y eut un petit gargouillement venant du ventre de la jeune lionne qui put se faire entendre distinctement. Et étrangement, le ventre de Shawn se mit subitement à répondre à cet appel. Il n'avait pas spécialement remarqué qu'il avait faim, mais c'était peut-être parce que son esprit était trop occupé avec autre chose. Le jeune garçon éclata de rire, et lorsque Lili proposa d'aller manger quelque chose, il s'exclama :

"Héééééé, copieuuuuuse ! J'allais le direee ! Allez viens, j't'embarque au pays des goinfres, miss !"

Il pouvait exactement deviner que les filles n'appréciaient pas spécialement qu'on les traite de goinfres, mais bon, après tout, Lili n'était pas comme les autres filles... Si elle avait été comme les autres, elle aurait sûrement préféré mourir que d'avouer que c'était son ventre qui avait fait ce bruit-là... Mais c'était justement parce qu'elle l'assumait entièrement (après tout, c'est normal d'avoir faim !) que Shawn l'adorait, en fait, ils étaient pareils, ces deux-là. Mais bon, au cas où, il rajouta :

"Mais il n'y a pas de honte à être goinfre, hein ? Moi, j'suis goinfre, je l'assume entièrement, et toi, tu peux aussi te permettre de manger comme quatre, vu comment tu joues au Quidditch..."

Toutes ces paroles étaient bien évidemment prononcées avec ce petit air que nous connaissons si bien à Shawn, et celui-ci avait maintenant pris une assiette pour sa jolie brune et s'apprêtait à prendre tout ce qui était sur le buffet.

"Bon, maintenant, va pas me dire que t'as plus faim, j'te croierais pas. De toute façon, j'te met un peu de tout, hein ? On va vexer les elfes de maison, sinon.... Et si tu refuses, ça sera moi qui serai vexé !" dit-il joyeusement avant de faire un petit bisou sur la joue de Lili, et de lui déposer dans son assiette toute sorte de mets fabuleux...

Lethe écouta patiemment Théophile s’excuser. Se forçant pour arborer une figure la plus neutre possible, malgré le grand sourire qui illuminait son visage, afin que le Gryffondor ne lui fasse plus jamais ce coup là. Mais son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, ses mains devenaient moites et son visages prenait des teintes cramoisies. Théophile ne semblait pas l’avoir remarqué car ses yeux étaient plongés dans ceux de Lethe et rien à par eux ne semblait exister.

"Si tu le veux bien, pour me faire pardonner, m'accorderais-tu quelques pas de danse ?"

_ Si cela pouvait être plus que quelques pas ça serait avec grand plaisir.

Son sourire s’élargit et en créa un sur le visage de Théophile. Celui-ci se leva et Lethe put enfin voir comment il était habillé, il avait une chemise blanche assez longue et ornée de motifs celtiques. Bien qu’un peu grande elle lui allait à ravir. Soudain Lethe sentit une vague de bonheur l’envahir. Non seulement la fête se déroulait pour le mieux mais en plus elle était au bras d’un cavalier magnifique. Théophile l’invita à se lever et à danser. Le slow n’était pas fini lorsqu’ils se joignirent à la foule. Théophile passa nerveusement ses mains sur les hanches de la jeune fille qui elle entoura la nuque du jeune homme. Leurs premiers pas furent hésitant mais plus le temps passait plus ils prenaient de l’assurance. De plus en plus de couples se massaient sur la piste et ils furent bientôt obligé de danser un peu plus serré l’un contre l’autre. Lethe n’osait pas quitter des yeux son cavalier et Théophile en faisait de même. La foule autours d’eux " disparut " les laissant seuls tous les deux. Plus rien ne semblait exister à par lui, même les meubles qui ornaient la salle de fête s’étaient " envolés ". Lethe souhaitait le plus fort possible que ce moment magique ne s’arrête jamais. Mais des bruits de mains qui s’entrechoquent la ramenèrent à la réalité. La chanson s’était finie durant sa rêverie. Elle s’éloigna de Théophile mais prit garde que leurs mains de se lâchent pas. Pas maintenant. Ils étaient toujours sur la piste lorsque la musique recommença mais ni l’un ni l’autre n’y faisaient attention.
Lethe se rappela de la promesse faite quelques jours auparavant, aussi fit-elle un tout petit pas hésitant vers Théophile. Le garçon ne la quittait pas des yeux et une lueur d’espoir était apparu lorsqu’il remarqua que la jeune fille avait fait un nouveau mouvement en avant...

Cherise semblait douter des paroles de son cavalier, ce qui vexa un tout petit peu ce dernier. Bien sur qu’elle méritait un respect considérable ! Bon, d’accord, elle n’était peut-être pas une Sang-pur, d’accord, elle était amnésique… Et alors ? Haven s’en fichait bien ! Cherise dansait avec lui, pas avec sa Serpentard de sœur qui ne jugeait que par le sang, l’apparence et tout le tralala… Elle s’excusait aussi de ne pas se conduire de la même manière que lui… Peut-être que cela n’était pas plus mal, puisque Haven, lui, répétait tout cela machinalement, il avait formaté en quelque sorte.

- Tu sais Cherise…J’ai été… conditionné, élevé comme ça… Alors, ce n’est pas plus mal que toi, tu sois…naturelle… Je veux dire, je trouve ça… charmant… Moi, je me contente de répéter ce que l’on m’a apprit depuis que je suis tout gamin…

La franchise du gamin, sa timidité, sa gentillesse… Il était complètement différent de sa sœur, et tout le monde le reconnaissait. Identiques, ou presque, sur un point physique, leurs caractères étaient totalement opposés… Beaucoup se demandait comment ils faisaient pour s’entendre aussi bien, mais après tout, ils se complétaient, donc forcément…

Alors qu’il avait emmené sa belle demoiselle sur la piste, ses pensées se concentraient uniquement sur sa jolie cavalière. Il oubliait petit à petit sa sœur, et prenait un grand plaisir à danser avec sa petite cerise préférée. A un moment, il remarqua quand même que ce n’était plus lui, mais bien elle qui menait la danse… Cela était un peu balo, mais elle ne semblait pas le remarquer, lorsque tout d’un coup elle s’arrêta en babillant des excuses, toute confuse.

- C’est pas grave, t’excuses pas pour ça…

Et ils repartirent de plus belle. Ils enchaînaient les danses, du slow au musiques plus rapides, plus rythmées… Cherise s’amusait comme une folle, elle avait son joli sourire brillant suspendu constamment à son joli petit visage, ce qui mettait le petit lion en confiance. La musique continuait à résonner dans cette immense pièce, où la lumière changeait en fonction de la mélodie. C’était limite un rêve, et Haven était content que tout se passe bien.

Au bout de plusieurs dizaines de danses, ils finirent par s’arrêter et rejoindre le bar, où ils retrouvèrent leur amie Orla, en compagnie de son habituel crapaud, Spaghetti, lui aussi sur son 31.

- Salut Orla ! Tu vas bien ? Tu te joins à nous ?

Il servit à boire aux deux demoiselles qui l’entourait, et se servit en dernier. Ils partirent dans une grande conversation parsemée de sourires et d’éclats de rires, passant d’un sujet à un autre en une seconde, buvant une gorgée de rafraîchissement entre quelques paroles… Puis Haven eut chaud d’un coup, et, proposant son bras aux demoiselles qui l’accompagnait, il leur dit :

- Les filles, ça vous dit pas un petit tour dehors , Je vais mourir de chaud sinon !

{ J’ai un peu beaucoup contrôlé Haven et Cherise mais, j’crois qu’on s’était un peu entendue sur le comment c’était supposer ce déroulé et Haven en parle brièvement dans son post au parc donc, j’espère que ça cause pas d'problème à personne … Si y’a quoi que se soit, j’édite illico presto ! =) }

Orla était toujours assise en compagnie de Luna près du buffet. Les deux Serdaigles parlaient du pays pour lequel Luna se dévouait tant ; la Zimbabwe. Un pays africain que Luna semblait aimer autant qu’Orla pouvait aimer son crapaud ! Elle lui racontait tout plein d’anecdote sur ce qui s’y passait, des drôles comme des tristounettes. Mais, les deux jeunes filles ne discutèrent pas bien longtemps, que deux des bons amis à Orla se pointèrent dans le décor ; Haven et Cherise. Haven l’invita respectueusement à se joindre à eux, au plus grand plaisir de la rouquine. Elle acquiesça avec grand plaisir avant de se retourner vers Luna, toute souriante.

« J’vais rejoindre mes 2 amis ! J’ai été super contente de t’raconter, j’espère qu’on va s’reparler un d’ces jours ! Zimbabwe au pouvoir ! »

Sur ce, elle laissa la blondinette enveloppée de son drapeau en plan pour aller rejoindre ses deux copains. Ils étaient beaux comme des cœurs et Orla était enchantée de pouvoir se montrer en leur compagnie. Haven était habillé d’un beau veston cravate qui lui donnait l’air d’un vrai gentleman tandis que Cherise avec une petite robe à carreau hyper mignonne. Mais, ce qui frappa le plus la petite rouquine, c’était les mèches roses de Cherise. Devinez qui lui avait montrée comment faire ! Vous avez besoin d’un indice ? Son nom commence par « Or » et termine par « la » ! Ouiiiiiiiii, c’est bel et bien notre Orla national ! Celle que tout le monde aime et vénère ! #Sbaf#

« Ouh, je vois que vous vous êtes mis sur votre 31 se soir ! Vous êtes beau comme des cœurs tout les deux ! »

La jeune première année manqua faire une remarque sur les cheveux de Cherise mais elle avait faite la promesse de ne pas glisser un seul mot sur le rôle dont elle avait joué dans la coupe de cheveux. Et, pour Orla, une promesse c’est sacré ! Elle avait même dit que si elle mentait elle allait en enfer ! Ça c’était du sérieux mesdames et messieurs ! Elle accueillit le verre de punch de Haven lui tendait aimablement et le trio commença à parler de tout et de rien. Au bout d’un moment, Haven leur proposa d’aller dehors, ce qui décrocha un franc sourire à Orla. Un franc sourire qui ne se distingua pas des 10 millions d’autres qu’elle avait faites depuis le début de la soirée.

« Excellente idée mon Haven ! Mais avant, j’avais promis à Spagh’ qu’il pourrait danser avec Cherise et toi ! Et j’respecte toujours mes promesses ! »

Et sur ce, elle fourra son cher et tendre crapaud dans les mains de Cherise avant de la pousser jusqu’à la piste de danse. Une belle chanson toute douce qui insistait les gens à se coller s’entama et Orla fut heureuse de voir que Cherise se prêtait au jeu. C’était tellement touchant, Orla en avait presque les larmes aux yeux ! Vous savez, c’est pas toujours évident pour un parent de laisser son enfant partir danser dans les bras de quelqu’un d’autre … La chanson se termina enfin et Orla récupéra son précieux Spaghettis ! Dommage qu’Orla n’ait pas pensé à apporter son appareil photo, ça aurait tellement été une belle photo souvenir pour Spaghettis quand il allait être plus grand !

« Bon, c’est à ton tour Haven ! »

Quand la Serdaigle tendit le crapaud au Gryffondor, celui-ci refusa poliment l’invitation. Déçue, Orla n’insista pas. Spagh’ lui avait confié qu’il avait beaucoup envie de danser avec son ami Haven mais, Orla ne pouvait quand même pas le forcer à aller se dandiner en compagnie de Spagh’ si il n’en avait pas envie ! Orla haussa les épaules mollement. C’est pas grave, elle retenterait sa chance l’année prochaine ! Après tout, mieux vaut tard que jamais ! Quand Haven lui tendit le bras, Orla refusa poliment, montra suptilement du regard son crapaud. Elle avait son propre cavalier, Cherise pouvait garder le sien ! Et sur ce, les 4 joyeux lurons quittèrent la Grande Salle pour aller prendre une bonne bouffée d’air à l’extérieur !

{ 693 mots }

[Désolée Miss . Chui impardonnable là >.<, j'ai clos notre 'soirée' comme tu vas le voir...]

Le jeune homme commençait à vraiment se demander à quoi il jouait exactement. Il avait rempli son contrat après tout ! Pourquoi devrait-il rester là ? Il se moquait bien de cette fille ! A tous les coups, elle arriverait à se trouver un compagnon pour le restant de la soirée. Elle devait être rusée. Non pas parce qu’elle était de Serpentard, mais plutôt parce qu’elle était… une fille. En gros, c’était le diable incarné. Elle pouvait avoir ce qu’elle désirait. Il n’avait plus rien à faire ici. Malgré tout, il restait sur cette piste, tenant doucement la jeune demoiselle et l’entraînant dans un slow… Un slow en plus ! Qu’il était niai ! Vraiment ! Le jeune homme fronça les sourcils. Comme si soudainement, il venait de sortir d’un rêve. S’arrêtant au milieu de la piste, il repoussa la sorcière… Sans vraiment être doux cette fois-ci. La regardant alors, les sourcils froncés, il finit par dire d’une voix qui ne lui ressemblait pas, brusque et saccadée :

« Je… Je m’en vais. Salut. »

Puis il s’en alla ainsi, plantant sa cavalière au beau milieu de la piste. S’il avait voulu être désagréable, il n’aurait pas pu faire pire. Au fond pourtant, il ne voulait pas blesser la jeune fille, mais quelque chose au fond de lui, lui avait murmuré qu’il devait partir là, maintenant. Il se fraya alors son chemin sur cette piste de danse, cette fichue sale de bal. Au passage, il bouscula deux ou trois élèves… il ne prit la peine de s’excuser, il ne les regarda même pas. Il devait juste partir. Vite.

Le jeune homme finit par atteindre enfin la porte… Et une fois le seuil franchi, pu de nouveau respirer. Plus personne ne pouvait le voir à présent, si ce n’est les quelques personnes hors de la pièce. Il se mit alors à courir, parcourant les couloirs du sous sol, puis passant dans les cachots. Il ne cherchait pas sa salle commune, non. Il cherchait la solitude. Courrant, encore et encore, il finit par s’arrêter lorsque son souffle se mit à lui manquer et se laissa tomber, appuyant son dos contre le mur de pierres froides. Inspirant bruyamment et profondément, il finit par se laisser glisser le long de ce dit mur pour finir par s’asseoir à terre, toujours pensif. Fermant les yeux, il tenta de retrouver son calme. Lui qui était si patient d’ordinaire ne se reconnaissait plus. Il n’avait jamais eu de pareils accès de colères jusque là. Et cette simple constatation l’agaçait d’avantage encore. Les yeux fermés, il ne semblait voir qu’une chose, et ça, il refusait de l’admettre… cette chose… C’était… Impossible.

Le cœur empli de rage, Theodore se releva alors et avec hargne hurla tout en frappant de toutes ses forces le mur sur lequel il s’était appuyé quelques minutes plus tôt. Le poing partit sans détour se heurter à la haute et rigide étendue de pierre. Il ne ressentit même pas la douleur tant sa colère était grande. Les larmes de colères glissaient sur ses joues tandis qu’il s’efforcer de faire le tri dans ses pensées, ses idées… son esprit.

Respirant de nouveau, il finit par prendre la direction de la salle commune des Serpentards, espérant bien ne pas croiser qui que ce soit. Il ne voulait parler à personne. Sa propre personne l’exaspérait. Alors qu’il faisait marche arrière, il laissa derrière lui une trace sombre sur les pierres froides du mur. Quelques gouttes tout aussi sombres suivirent son chemin. Indifférent, il ne voyait qu’une chose… Encore et toujours… Un visage, souriant bien qu’un peu réservé… Une sorcière… Une fille. Katy.

[604 mots]

La fin d'un tango, le début d'un autre, elle voulait juste l'embrasser dans un coin et finir la nuit dans ses bras. Eh Oh, je vous vois déjà esprits pervers ! Elle s'imaginait juste endormie entre ses bras, rien d'autre. Elle avait d'ailleurs l'intention de le lui proposer mais avant ça elle se fit basculer, l'attrapa par le cou et l'embrassa tendrement et langoureusement. Elle, elle s'en fichait des autres et elle voulait profiter de la motivation de son petit ami qui était généralement un peu plus réservé que ce soir. Quoi qu'en dise le blond sixième année, minuit approchait et avec cette heure fatidique la fin du bal. La belle rousse ressentit un pincement de tristesse... Brusquement, elle eu une idée géniale, une idée digne d'elle. Constatez.

"Mon amour, le bal touche à sa fin... mais... je pourrais peut être venir dormir avec toi... pour que la soirée semble durer plus longtemps..." Elle se mordit la lèvre inférieure avec un petit air malicieux peint sur son visage de poupée de porcelaine. Ses grand yeux bleus pâles étaient aussi fixes que d'habitude et sans émotion apparente mais on pouvait tout de même voir qu'elle était très motivée par cette idée. Se réveiller auprès de son amour, c'était si romantique !

Car oui, Myrielle est une grande romantique qui ne s'en cache pas. Elle est sulfureuse et très tactile mais les fleurs, la danse et les mots doux avaient leur importance dans son univers. Elle était d'ailleurs grande lectrice de roman à l'eau de rose. Alexis n'était pas un grand parleur mais il était toujours très tendre ce qui compensait son peu de paroles. La rousse savait aussi le faire parler de temps en temps... quand il fallait et quand elle en ressentait le besoin. Parler la première ne la dérangeait pas, d'ailleurs, elle s'était déclarée la première ce qui pouvait sembler étrange car Alexis l'aimait depuis bien plus longtemps qu'elle ne se l'imaginait.

S'amusant et jouant sur les mots, elle ajoutant d'un air de séductrice absolument sûre d'elle. Incendiaire, elle glissa ses mains dans le dos d'Alexis avec une passion non dissimulée.

"Je pourrais même... enlever ma robe." Lui dit elle en se mordant à nouveau la lèvre avec un sublime sourire amoureux. Elle savait bien que ce n’était pas tout à fait ce à quoi pensait le jeune homme quand il avait parler de sa robe (encore que…) mais elle aimait par-dessus tout le provoquer et lui faire tourner la tête. Elle était si amoureuse et ce n'était que les premiers temps un peu fou d'une relation. Elle se sentait tellement passionnée, elle avait envie de se serrer contre lui et qu'il n'y ait plus qu'eux. Présentement et même avec son idée géniale c'était impossible. Elle s'imaginait déjà se glissant furtivement dans le lit à baldaquin de son amour... hum... allons y tant que presque tout le monde était dans cette salle.

"Viens, il faut qu'on y aille avant qu'ils rentrent tous !" Et elle le pris par la main et l'entraîna en riant joyeusement. C'était le début d'une nouvelle histoire... très différente de la précédente.

[517 mots]

Une danse, un jeu. Qu'étais ce de plus ? Il ne savait guère. Il avait savouré ce baiser comme on le fait de ce qui est interdit... et il l'avait vu finir avec regret. Elle l'invita à quitter la salle, il la suivit de bonne grâce. Que pouvait il faire d'autre après tout ? Ils sortirent de la salle et il l'embrassa à son tour parce qu'après tout, le jeu du chat et de la souris c'était ça aussi. Il l'attrapait puis c'était son tour à elle et ainsi de suite. C'était une manière comme une autre de commencer une relation...

Alexander avait tout connu. Il avait eu une histoire d'enfance compliqué à la roméo et juliette, une autre un peu plus vieux à sens unique avec une serdaigle, il avait ensuite été tenté par son contraire presque parfait en la personne de Lavande Brown et maintenant... il s'agissait de quelqu'un qui lui ressemblait bien plus, quelqu'un de son monde. Car oui, malgré des insignes différents, ils avaient bien eu la même éducation et cela se ressentait dans leur attirance mutuelle qui vibrait lorsqu'ils étaient proches l'un de l'autre.

Elle portait son collier et un sentiment de possession intense s'infiltra dans les veines d'Alexander. Il ne savait pas s'il devait l'exprimer ou non et dans le doute il préféra le silence jusqu'à ce qu'ils soient tout les deux seuls dans un couloir, non loin de leurs salles communes respectives. Pile entre les deux en réalité. L'attrapant par la taille et l'amenant contre lui avec un mélange de douceur et de fermeté, il commença à lui murmurer quelques mots qui lui venait aux lèvres en la voyant.

"Tu es à moi ma belle, je ne te veux qu'admirable mais uniquement admirée de mon regard." C'était plein d'emphase et c'était voulu, il voulait lui dire qu'il la voulait pour lui seul. Bien entendu ni l'un, ni l'autre ne voyaient d'autres personnes à côté de leur relation mais... sait on jamais. Le problème des relations secrètes c'était justement qu'elles n'éliminaient pas les rivaux.

Pauvre Alexander, si il savait dans son amour égoïste qu'il faisait souffrir une autre jeune fille, une jolie brune de sa maison. Qu'en penserait il ? Il aurait probablement beaucoup de peine pour elle, parce qu'il est un poufsouffle et qu'il est bien élevé, mais... Il est aveuglé par la blondeur scintillante et la beauté subtile de Jade et il ne pense qu'à elle. Il l'embrasse encore... et ensuite, il la lâcha.

"Je te laisse ma princesse, je dois aller vérifier que tout le monde retourne bien dans son dortoir à la fin du bal..." Il se pencha lentement sur elle une dernière fois "Mais on se voit demain matin sur le chemin de la bibliothèque... si tu veux..." Les douzes coups de minuits sonnant la fin du bal sonnèrent et il sourit, s'éloignant à reculons pour continuer de regarder Jade jusqu'au croisement où il se permit enfin de la quitter des yeux pour aller faire son boulot de préfet. Les meilleurs n’ont jamais de repos, en plus Susan avait disparu…

[511 mots]

&&& Tous

Fin du bal de Nowelll...