~ Bal de Nowel ~ Bienvenue à tous !!!

Megan avait pris son verre, accompagnant son geste d'un sourire aimable et d'un "Merci Ernie, ce sera parfait." tout à fait de bon goût. Finalement, peut être que si elle n'avait pas été si timide, elle aurait été dans son élèment dans les soirées mondaines. Mais vous savez, on dit que les personnes ayant perdu un sens sur-devellope l'un de ceux qui restent voir tous pour compenser. L'inverse est peut être vrai, Megan perçoit tellement bien ce qui l'entoure qu'elle en a presque perdu la capacité à se faire remarquer et à profiter des avantages de mère nature. Il ne faut pas lui répéter mais en réalité c'est tout le sujet des constantes disputes entre sa soeur et elle. Jenny est certes populaire mais elle envie à sa soeur son physique mature et son jolie visage ainsi que ses yeux vairons et ça l'énerve profondément que Megan n'en profite pas du tout et préfère de terrer sous ses cahiers de croquis. Le complexe étant réciproque puisque notre cinquième année aimerait ressembler à son aînée d'un an, on peut comprendre que cela soit un conflit sans fin.

Cependant, il semblerait que pour une fois Megan soit suffisament sûre d'elle et mise en valeur pour attirer les regards, même ceux dont elle ne veut pas en fait. C'était vraiment pas de veine car justement Ernie lui proposait d'aller danser, ce qu'elle voulait vraiment après s'être donné tant de mal pour se perfectionner. Enfin... La soirée ne faisait que commencer après tout.

"Heu... Non, pas que je sache. Je me serais plutôt débarassé de toutes mes connaissances ce soir." Souffla-t-elle en réponse à son ami, car oui, Chris s'était trouvé une cavalière et Jenny ne venait pas au bal, donc normalement elle aurait dû être tranquille. Comme quoi... On est jamais sûr de rien.

Crabbe s'avança avec son air idiot habituel sur le visage. Il dévisageait Megan et plus particulièrement son décolleté et ses jolies jambes. La petite Poufsouffle en aurait probablement rougi si ça avait été n'importe qui mais ce type là était tellement bête que cela lui fit seulement un peu peur. Posant son verre sur un coin de table libre, elle passa son bras sous celui d'Ernie pour se rassurer. Elle avait un cavalier, quoi que veuille Crabbe, elle devrait pouvoir facilement le rembarrer.

Megan s'imaginait en fait que Crabbe venait se moquer d'elle, en réalité ce n'était pas tout à fait dans les intentions du lourdeau qui bien qu'ayant suivit les conseils de ses amis plus populaire était quand même Sans Cavalière Fixe (le pauvre, Meg' l'aurait presque plaint). Considérant le fait qu'il comparait allégrement les filles et les gâteaux, il pensait que le plus simple quand il n'en avait pas c'était de frapper quelqu'un pour lui en piquer. Non seulement Meg' était plutôt jolie mais en plus Ernie n'était pas réputé pour son courage (n'est pas Gryffondor qui veut), les deux ensembles faisait de notre couple d'amis une cible parfaite.

Megan aurait préféré qu'il se moque d'elle car quand il ouvrit enfin la bouche, elle déchanta "Jones, danse avec moi." Elle réfléchit rapidement à la situation et finalement prit le partie de faire un sourire colgate pour répondre "Heu... non, désolé Vincent, mais là tu vois je suis déjà avec quelqu'un." mais il semblait que pour Crabbe, être avec Ernie ne soit pas une bonne excuse. Il attrapa le le poignet de la jolie blonde et la tira à lui, évidemment il ne controlla pas sa force de mastodonte et lui fit mal, elle eu un petit couinement de douleur mais par réaction instinctive, écrasa le pied du malotru avec ses chaussures à talons et rejoignit bien vite Ernie. Ses yeux vairons lançaient des éclairs, que Crabbe la remarque, très bien, mais quand on était un garçon convenable on ne faisait pas mal aux filles ! Dire qu'elle avait presque eu pitié de lui ! Pour être gentille, elle lui aurait peut être même accordé une danse (là encore, c'est très Poufsouffle d'avoir pitié d'un serpentard méchant et laid), mais s'il le prenait comme ça, qu'il aille se faire voir ailleurs !

"Je suis avec Ernie, va voir ailleurs si j'y suis Vincent !" Et prenant la main de son camarade, elle leva les yeux vers lui "Tu viens Ernie chéri, je crois qu'on était parti pour aller danser avant qu'on ne nous dérange." Pour être bien vexante, elle en rajoutait un peu et avait bien insisté sur le "chéri". Elle était presque sûre qu'avec sa grande galanterie, Ernie se prêterait au jeu, de toute façon même à eux deux, ils ne pouvaient pas lutter contre un balourd comme Crabbe, la seule solution restait de le faire abandonner par les bonnes vieilles méthodes avant qu'il ne lui détruise vraiment les poignets !

Dites, il n'y a pas de jolies Serpentards à ennuyer ? Pourquoi les verts et argents se comportent-ils toujours comme des hommes des cavernes avec les autres maisons !

Alexander secoua la tête d'un air défaitiste "Je n'ai pas de cavalière mademoiselle Montgomery, aucune jeune fille ne m'a invitée et je n'ai moi même pas cherché." Il mentait un peu car l'une de ses fans (une amie de Merryl) l'avait invité mais voilà, lui avait refusé. Puis bon, pour quelqu'un d'aussi populaire que lui, une seule invitation ça équivalait à n'en avoir reçu aucune. Du moins il préférait voir ça sous cet angle. Il se disait que de toute manière, la population masculine étant moins nombreuses que la population féminine, il avait ses chances pour toujours trouver quelqu'un avec qui danser. Au pire il y avait toujours Myrielle aussi et il espérait de tout son coeur que Jade ferait son apparition comme par magie et qu'il pourrait l'accaparer toute la soirée.

Cependant, comme pour le moment ce n'était pas à l'ordre du jour et que son amie d'enfance tentait d'allumer son petit ami (ce n'est pas parce qu'on aime les gens qu'on est aveugle sur leurs défauts), Alex se contentait pour le moment de la compagnie - fort agréable par ailleurs - des cousines de ses cousins. Tiens au fait, où ils étaient ceux là ?

"Au fait mesdemoiselles, saviez vous que nous avions plus ou moins par alliance un lointain lien de parenté ?" le par alliance était des plus approprié puisqu'en fait la grand mère des Montgomery pure souche étaient sa grand tante et son mari était le grand père des deux demoiselles. Il n'était pas certains que les demoiselles fassent le rapprochement donc il préféra laisser un flou artistique sur le sujet, elles s'imagineraient ce qu'elles voulaient sur le pourquoi du comment ou elles demanderaient. Cela ne lui posait pas de problèmes particuliers.

Il trouva finalement ses cousins, quatre en fait, Anabelle (brave Poufsouffle), Quentin, Christian et Edward. Il détourna pourtant les yeux d'eux pour se préoccuper à nouveau des belles demoiselles. Alexander apellant tout le monde par leur nom de famille ne se retrouvait pas face au problème épineux de savoir quelle jumelle s'apellait comment. C'était assez rassurant pour lui car il détestait se ridiculiser. Avoir un ego aussi gros qu'une montagne ça peut vraiment être fatiguant... c'est pas les jumelles qui diront le contraire !

La belle Myrielle passa ses doigts fins sur la nuque de son petit ami, lissant légèrement une mèche blonde avec un sourire aussi charmant que charmeur. "Alors dansons mon prince, j'ai envie de montrer mon superbe petit ami à tout poudlard !" Et sur ces mots, elle embrassa Alexis tendrement mais sans aucune pudeur. Bon à savoir : elle n'en a aucune. Alexis était bien placé pour le savoir puisqu'elle n'hésitait pas même avant qu'ils soient ensemble à se montrer devant lui avec un minimum de tissus. Au début c'était plus ou moins un jeu mais plus maintenant, elle tenait vraiment à lui et le lui disait tant qu'elle pouvait. Il faut dire qu'avec son histoire d'un moment avec Harry, elle se sentait un peu coupable et compensait autant que possible.

Emmenant son bel amour sur la piste, elle commença à valser avec lui. Elle aimait bien la valse même si ce n'était pas vraiment ce qu'elle préférait. Elle aimait les danses un peu plus sensuel... Elle trouva néanmoins agréable se sentir les mains de son petit ami sur elle, il était si doux, si tendre... A la réflexion, même si physiquement ils avaient quelques points communs, il était tout l'opposé de son ex-petit ami, Isaac Irving. Myrielle était d'ailleurs plutôt contente que celui ait encore décidé de s'exiler pour Noël, au moins elle ne verrait pas sa sale tronche embrassé sa meilleure amie >.< (on est rancunnière ou on ne l'est pas, n'est ce pas ?)

En revanche, elle regrettait un peu qu'Harry ne soit pas là, avait il décidé de ne pas venir parce qu'il broyait encore du noir ? Elle se faisait du souci pour lui, il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il n'était pas très... bien dans sa peau. Evidemment, même si elle le pensa un instant en constatant son absence, elle n'en dit rien à son petit ami. Elle préféra d'ailleurs se concentrer sur lui parce que finalement ce n'était pas souvent qu'elle l'avait entièrement pour elle. Ils n'étaient pas dans la même classe et en plus les camarades du jeune homme semblaient avoir décidés de leur mettre des batons dans les roues. Pure jalousie, la rousse en était persuadé. Ils faudraient qu'ils s'y fassent, n'est pas digne d'une Perfect qui veut !

La valse se poursuivit, elle se serra un peu plus contre Alexis, elle voulait sentir son coeur battre et se rassurer en se disant qu'il ne battait que pour elle. Elle s'était lancé dans une nouvelle relation mais de temps en temps elle stressait, elle avait peur qu'il ne l'aime pas ou qu'une autre le lui vole. Il y avait peu de filles aussi bien qu'elle certes mais imaginez qu'Elea se lasse de Damian et jette son dévolu sur son homme à elle, hein ? Bon, c'était juste de la parano, elle se raisonnait, pourtant, ses mains crispés sur le tissu du jeune Montgomery montrait à quel point elle avait peur... Elle avait tout enfermé dans son coeur et avait jeté la clef mais quand on est si fragile et qu'on se relance dans une nouvelle aventure, on craint que les vieilles blessures se rouvre... Myrielle ne faisait pas exception même si elle gardait un certain contrôle d'elle même.

Susan pénétra dans la Grande Salle un bon quart d'heure après l'ouverture des Portes. Seule. Non pas qu'elle n'était pas parvenue à dégotter un cavalier dans les temps - en réalité, elle avait même failli accepter d'y aller avec Zacharias Smith, tant les assauts répétés du jeune garçon, qui était, pour le coup, en manque cruel de cavalière, s'étaient révélés pénibles - mais elle avait tout simplement d'autres euh... Projets, pour la soirée. Des projets (dont elle ignorait d'ailleurs la teneur profonde. Bravo Susan, pas très prudent tout ça !) qui nécessitaient qu'elle s'éclipse rapidement du bal. Or, faire faux-bond à un cavalier n'était pas chose aisée. Surtout quand il était aussi collant et suspicieux que Zacharias Smith.
La rouquine se glissa discrétement dans la pièce, espérant passer inaperçue. Elle n'était d'ailleurs pas très inquiète à ce sujet : pour se cacher, une foule fébrile compressée dans une seule pièce valait tout autant qu'un parc solitaire.
Elle ne fut pas longue à repérer un renfoncement de fenêtre à partir duquel il lui serait facile de regarder les autres sans attirer leur attention. La pauvre Susan ne s'était jamais sentie très à l'aise, dans les bals, et l'idée de devoir jacasser toute la soirée en faisant comme si tout le monde il [était] beau, tout le monde il [était] gentil, la rebutait terriblement. L'hypocrisie n'avait jamais été son fort. La dissimulation non plus. Quoique... Elle apprenait vite, ces derniers temps.

Parcourant la salle d'un regard rêveur, elle s'arrêta à peine quelques secondes à la vue d'une fillette de sa maison, solidement accrochée à un garçon nettement plus grand qu'elle, et fixa son regard sur un groupe de Serdaigle qui riait bruyamment en lorgnant d'un air hilare quelque chose que Susan ne pouvait distinguer, près du buffet.
La rouquine retint un soupir exaspéré. Merlin ! Que le bal lui pesait. Et en plus, elle n'avait personne pour ouvrir la danse...

*Oups ! L'ouverture de la danse... Je fais quoi ? Je fais quoi ? J'ai le droit de la sauter ? Non, j'ai pas le droit... C'est dans nos devoirs de préfet, ça, non ? Ohlàlà... Je fais quoi, je fais quoi ? Zacharias ? Ou est Zacharias ?*

Très agité à l'idée de se retrouver toute seule comme une grosse niaise sur la piste de danse, Susan fouilla d'un oeil paniqué la Grande Salle. Pas de Zacharias à côté du sapin. Pas de Zacharias près de la porte. Pas de Zacharias près des Poufsouffle de cinquième années... Oh Merlin ! Comment allait-elle faire si jamais il avait renoncé à venir au bal ? Susan n'aimait pas beaucoup l'idée d'utiliser le pauvre garçon pour sauver la face, mais elle devait bien admettre que c'était un cas de force majeure.
Pas de Zacharias près des fenêtres, pas de Zacharias avec Justin et Hannah... Ah ! Un Zacharias près du buffet... Mais visiblement en fort mauvaise posture : le malheureux avait renversé une partie du contenu de son assiette sur la veste d'un septième année incroyablement costaud et qui, selon toute vraisemblance, n'était pas ravi de l'incident.
Susan grimaça. Mais tant pis ! Ce n'était pas exactement comme si elle avait le choix !

Abandonnant son poste d'observation, elle fendit la foule (voire même les groupes) d'un pas déterminé pour rallier le buffet où Zacharias tentait (visiblement en vain), d'expliquer à sa victime qu'il était vraiment, vraiment désolé et qu'il ne l'avait pas fait exprès.
Susan lui saisit le bras sans lui laisser le temps de finir sa (très longue) phrase d'excuses et souffla d'un air autoritaire : "Là, j'ai absolument besoin de ton aide !"

Et de traîner jusqu'à la piste de danse un Zacharias passablement hébété.

Bon, visiblement, il n’en avait rien à faire qu’elle soit là ou pas. Bien, elle pouvait toujours le planter là, aller à la recherche de son cher jumeau, et rester avec lui tout au long de la soirée, ou encore, elle pouvait aller s’enfermer dans son dortoir, à potasser n’importe quel livre qui lui tomberait sous la main, ou écrire une lettre à ses adorables jumeaux de cousins. Eux au moins ne l’aurait pas laissée sans réponse pendant dix bonnes minutes, et ne l’aurait pas laissée chercher où ils étaient. En bref, ils auraient été des cavaliers parfaits, et cela sans l’ombre d’un doute aux yeux de la petite écossaise. Fusillant du regard la blonde qui intéressait tellement Enry, elle hésita à s’en aller lorsque finalement Monsieur se décida à lui attraper le bras. Hé ho gamin, on t’as jamais dit d’être plus délicat ? Non mais vraiment, il y en à qui devrait revoir leurs manières. Heaven était prête à parier que même Crabbe et Goyle, les deux chiens de garde de Malefoy pouvaient se tenir plus décemment que cela. Quoique, cela restait à prouver. Il lui accorda un demi sourire, avant de se terrer à nouveau dans un silence insupportable.

Lorsqu’il émit quelques sons qui ressemblaient vaguement à une phrase, cela avait été juste pour signaler que Heaven était plus grande que lui. En même temps, la demoiselle le dépassait facilement, mais cela même sans talons. Et il avait commit une nouvelle faute, faire une remarque sur la taille, et donc la tenue de la demoiselle. Des talons, bien sur qu’elle avait des talons ! Oh, très petits certes, ils ne devait pas faire plus de deux centimètres, après tout, elle n’avait que onze ans, mais faire une remarque sur cela, avait été… maladroit, bien maladroit. Bien, si le moineau voulait jouait sur ce terrain là, il allait être servi.

- Hé bien tu n’as qu’à grandir, si cela ne te plaît pas.

Et vlan ! Dans les dents ! Il l’avait cherchée, il venait de la trouver ! Lui qui arborait un petit sourire, se vit remercier d’une réplique cinglante made in Heaven, importée tout droit du caractère des vipères. Malgré cela, il lui prit quand même une main, pour y déposer un baisé. Etait-il en train d’apprendre les bonnes manières ? Ca ne serait pas trop tôt, il venait de foirer tout le début de la soirée, ce qui allait en dire long sur le reste. Enfin… Il lui proposa une danse, cela devait sûrement tenir du miracle…

- Avec plaisir.

Ses mots étaient froids, elle n’avait toujours pas digéré le début de soirée catastrophique. Au final, elle aurait peut-être du dire oui à son capitaine, lui au moins, puisqu’il était chez les Serpentard, devait avec la classe, le charisme et les manières qu’il se devait… Enfin bref, elle avait dit oui à un moineau paumé, qui ne savait visiblement rien sur les coutumes et les manières des sorciers. A croire que les moldus n’étaient pas polis…Espérons au moins qu'il ne lui marche pas sur les pieds...

Alehandra avait cru que Ginny allait les rejoindre mais, apparemment la jeune fille ne vint pas, elle se trouva alors bien stupide d’avoir posé cette question à Lavande.

- Pour rien..., juste pour savoir, lui répondit-elle avant de reprendre une gorgée de son jus de citrouille.

Une jeune fille s’avança alors vers Lavande et lui demanda si elle était seule ou accompagnée pour le bal. Lavande lui répondit qu’elle était seul bien sûr mais, bien décidée à danser malgré tout et qu’elle cherchait des cavalière ce soir avant toute chose. Lavande lui demanda alors si la jeune fille souhaitait être sa cavalière. Alehandra n’était pas sûr d’avoir tout suivit, c’est alors que Clément arriva, il semblait tellement sous le charme de la demoiselle qu’il ne remarqua même pas la présence d’Alehandra.

Lavande s’écria alors que la jeune fille s’en allait au bras de Clément qu’elle n’oublie pas sa danse. La jeune fille confia alors ses chaussures à Lavande ce qui étonna encore plus Alehandra. Celle-ci les mit sous la banquette et dit avec un sourire malicieux qu’elle avait gagné une paire de chaussures mais, qu’elle était sûre d’en avoir d’autre. Elle demanda ensuite à Alehandra ce qu’elle devait faire maintenant. La jeune fille n’eut pas le temps de répondre que Lavande lui agrippa le poignet pour l’entraîner vers la piste de danse.

*Et bien moi qui n’avait pas envie de danser*, se dit-elle en abandonnant son verre sur la banquette.

- Oui…, oui je viens, dit-elle en souriant à Lavande.

Alehandra ne put s’empêcher de regarder dans la foule si elle ne voyait pas Harry mais, il n’y avait aucune trace de lui. La jeune fille avait pensé qu’il aurait invité Myrielle au bal mais, c’était un autre garçon qui se retrouvait à son bras. La jeune rouge et or était un peu perdue donc, un peu d’amusement ne lui ferait s’en doute pas de tord.

Halloween qui se trouvait en face de Malfoy et de Zabini, commençait sérieusement à s'ennuyer, elle attendait toujours la réponse des deux jeunes hommes, quand en regardant la salle discrètement, elle vit rentrer un garçon dans la grande salle, seul sans cavalière, Halloween dû prendre quelques minutes pour enfin le reconnaitre, c'était Jack .... elle l'avait connu dans le poudelard express en jouant au quidditch, un charmant garçon qui était allé à poufsouffle après la répartition.

Elle le fixa jusqu'il s'arrête devant le stand de boisson, son passage vu ironique, elle avait le sourire aux lèvres, elle fit dos à Malfoy et Zabini et dans un murmure, elle leur dit.

" Je vais saluer une connaissance" dit elle en s'éloignant sourire aux lèvres.

Arrivant à l'hauteur de Jack, elle se pencha et dit dans le creux de l'oreille du garçon.

"Périlleux ce chemin jusqu'aux boissons"dit elle d'une voix ironique

Elle se redressa et dit sans le regarder, en prenant un verre de jus de citrouille.

" Tu as perdu ta cavalière ? où tu es venu sans ? " dit elle en se retournant et pour le regarder droit dans les yeux

Jack se servait sa boisson avec un regard quelque peu désespéré, enfin pas désespéré mais triste, non pas triste...ennuyé surtout...enfin on ne savait pas trop ce qu'il ressentait à ce moment précis particulièrement alors qu'il se servait un jus de citrouille, une boisson qu'il n'appréciait pas particulièrement, mais il n'y avait rien d'autre ce soir. Ce n'était pas le moment de faire son difficile. Il but une légère gorgée pour se rafraîchir la gorge, car elle était sa pauvre gorge et une gorge asséchée c'était triste...bon ok, ce que je dis ni queue ni tête, mais je vous jure j'ai cherché longtemps pour trouver quelque chose de bien afin de dire qu'il avait soif sans dire directement qu'il avait soif. Des heures d'efforts anéantis...ô tristesse, ô désespoir...bon j'arrête. Alors que le jeune Poufsouffle était dans ses pensées qu'une voix familière se glissa dans son oreille, il mit un certain temps avant de la reconnaître, mais en mettant le doigt dessus cela ne faisait plus aucun doute. Il se retourna alors vivement et faillit faire renverser son verre, par chance il n'y avait eu aucun dégât.

Jack : Wahou !

C'était dans ce genre de moment qu'on se rendait compte à quel point notre cher Jack Chandlers était un orateur de talent, malgré son jeune âge il avait le talent de trouver les mots qu'ils fallaient...mais jamais au bon moment. Certes son « wahou » était un double « wahou ». Il y avait un « wahou » qui disait « j'ai eu de la chance, j'ai faillit tout renverser et saloper mon beau costume tout neuf ce qui n'aurait pas plus à mes parents en plus de me mettre la honte devant tout le monde » (c'était donc un « wahou » qui en disait long) et il y avait également un « wahou » qui voulait dire cette fois « wahou ! ». Il était qu'il surprit de la revoir, après tout elle avait quand même tenté d'en faire son esclave dès le début de l'année, mais il fallait reconnaître que son ancienne hypothétique maîtresse dégageait une certaine beauté. Le jeune commença donc à rougir légèrement quand il comprit que la jeune femme s'intéressait à lui, cela empira quand elle lui posa la question sur sa cavalière.

Jack : Ma cavalière ? Bonne question...disons que...euh...j'ai eu un problème technique avec et que j'ai pas eu le temps de passer au service après-vente pour la récupérer. Bon, en fait, c'est simple, je n'en ai pas...

Le jeune garçon baissa légèrement la tête, honteux. Après tout il était l'un des rares garçons à ne pas avoir de cavalière, certes il s'était arrêté très vite dans ses recherches après deux échecs, mais il était comme ça, il se décourageait assez vite. Mais inversement proportionnel, il lui en fallait parfois peu pour retrouver tout son courage et reprendre sa quête de plus belle...ce qui ne fut pas le cas. Il fut néanmoins surprit que Halloween vienne lui adresser la parole, était-ce une nouvelle ruse pour s'acharner sur lui ? Peut-être...dans le doute, le jeune Poufsouffle jeta un oeil de tous les côtés pour être certains de ce qu'il allait dire.

Jack : Tu n'as pas de cavalier ? La belle Halloween Strue sans un charmant jeune homme pour l'inviter à danser, comment cela est-il possible ?

Il était réellement étonné. Après tout, les jolies étaient les plus demandées et il se demandait bien comment cette situation pouvait être possible pour Halloween. Après tout cela n'avait pas d'importance et les conséquences du geste qu'il allait faire n'en avaient également aucune pour lui. Soit il se plantait, soit il gagnait. Il n'avait rien à perdre. Sans attendre la moindre réponse de la jeune demoiselle à la question précédente, Jack tendit sa main vers elle.

Jack : Mademoiselle, voulez-vous m'accorder cette danse ?