Ennui quand tu nous tiens... [PV]

Si elle venait de choquer Siegfried avec ses propos, tant pis, il fallait qu’il s’y fasse elle était comme ça. Elle se fichait bien des sentiments que pouvait avoir les autres, et de ce que les gens pensaient d’elle. Elle était elle-même, avec son caractère, ses répliques cinglantes et blessantes, et elle en était fière. Et puis, si ce Serdaigle s’était attaché à elle, tant pis pour lui, il n’avait qu’à savoir qu’elle se fichait pas mal de lui, bien qu’elle lui avait donner de beaux espoirs. Mais au final, combien de cœurs avait-elle brisé en agissant ainsi ? Oh, des dizaines sans aucun doute, elle ne comptait plus, elle n’en avait plus envie, et surtout, ça ne tenait plus sur ses dix doigts.

Faire la une du journal de l’école des sorciers ? Pour des potins ? Non, elle préférait de loin être mentionnée pour son talent, qu’elle était sûre de posséder, ou pour une relation beaucoup plus, comment dire, avantageuse. Un piaf issu d’une famille de banals moldus, ni nobles ni reconnus, très peu pour la petite écossaise. Elle méritait mieux, elle le savait, et le rappelait à ceux qui l’avait oublié.

Il la compara à Myrielle, une des perfects de Serpentard, et batteuse au sein de l’équipe de Quidditch de la noble maison de Salazard. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait remarquer qu’elle ressemblait aux perfects. Une perfect en miniature, un condensé des trois. Physiquement, car elle ressemblait à Dawn Kostovak, jolie poupée russe, agressive comme Myrielle, la rousse aux poignards aiguisés, quand à Elea, elle n’avait pas vraiment de point commun avec elle. Cela la flattait, car les perfects étaient presque adulées dans la maison des Vipères.

- Les Clarks sont une très noble, puissante et longue lignée et famille de Sang-Pur, donc tu ne te trompes pas Siegy.

Et encore une fois, toute la fierté, l’honneur, et la dignité qu’elle pouvait avoir remonta dans sa gorge, lorsqu’elle cita son nom et son statut de sang. Il est vrai que les Clarks étaient très influents dans ce monde qu’était le monde de la sorcellerie. Siegfried lui, n’était ni Sang-pur, ni issu d’une famille de noble, mais le fait qu’il ai atterri à Serpentard signifiait obligatoirement quelque chose.

- Je ne pense pas que tu sois le seul.

Il était vraiment que Myrielle montrait souvent qu’elle ne supportait pas Siegfried. Au match, elle avait même failli lui envoyé sa batte en pleine figure pour qu’il arrête de faire le fou. Et bien que Heaven était en première année, on lui avait rapidement dit de faire attention à Myrielle et ses petites dagues acérées. Quelqu’un aurait pu la dénoncer, mais non, la belle rousse de trio des perfects était habilitée à les porter.

Siegfried n’avait certes, pas de statut de sang aussi prestigieux que tous les autres Serpentard, et en plus, il n’était ni noble, ni un minimum riche puisqu’il était orphelin, mais tout le monde le respectait au moins un peu, même si les railleries fusaient dans son dos. Quant à Heaven, elle, elle bénéficiait d’un respect énorme malgré le fait qu’elle soit en première année. Son nom, son sang et son statut y étaient pour beaucoup certes, mais elle savait aussi comment se faire respecter.

- Je déteste les Sang-de-Bourbe, et les Sang-mêlés, bah ça, je m’en fiche un peu. Mais, même si, oui, le fait que tu n’ai rien de prestigieux et que tu mènes la danse me plait à moitié, tu n’est pas méchant. Tu ne me déranges pas plus que ça.

Orgueil, dignité, fierté, prestige, tous ces mots représentaient clairement les Serpentard, mais si on arrivait dans cette noble maison sans être un Sang-Pur, c’est que le mental était là. Après tout, Le Seigneur des Ténèbres était passé à Serpentard lui aussi, non ? Et pourtant, il était lui aussi un orphelin, et de sang-mêlé… Et voyez-vous ce qu’il est devenu aujourd’hui ? Vraiment, vous croyez que tous les Serpentard sont de puissants sorciers de Sang-Pur après cela ?

- Tu sais Siegy, Tu-sais-qui était aussi orphelin et de sang-mêlé… Et pourtant, il était dans notre maison…

Elle lui adressa un sourire en coin. Après tout, qui sait ce que le petit orphelin de sang-mêlé qu'il était deviendrait lorsqu'il serait en âge de pratiquer librement la magie ? Il se pourrait qu'il finisse Ministre de la Magie, et tout ça, sans être un Sang-Pur...

Tout en acquiesçant les paroles du capitaine et batteur des vert et argent de hochement de tête successifs, entrecoupés parfois de quelques petits « oui, tu as raison », la petite poupée de porcelaine repensait à tout ce qu’elle avait pu lire dans la Gazette du Sorcier avant d’entrer à Poudlard, à ce que ses chers et nobles parents lui avaient racontés, et aux rumeurs qu’elle avait entendu. Le Seigneur des Ténèbres avait fait une prestigieuse scolarité au sein de l’école de Sorcellerie, bien vu par tout le monde, recevant même un prix, pour avoir aider l’école. Tout le monde ne recevait pas de prix, il fallait s’être démarqué, et il l’avait fait. Après cela, il s’était plongé dans les Forces du Mal, se forgeant son nom, mais évitant de s’approcher de Poudlard. Paraîtrait-il qu’il craigne l’actuel directeur, Dumbledore. Enfin, ce qui avait fait de lui une âme errante, sa tentative d’assassinat de Potter, le Saint-Potter ami des sang-de-bourbe. Que disais la Gazette ces derniers temps déjà ? Ah oui, que Potter était devenu à moitié fou – bien que beaucoup de gens le pense fou depuis un certain temps déjà – que tout son baratin sur le retour du Lord n’était que foutaise et qu’il racontait ça pour être encore plus médiatisé. Coupant Siegfried dans ses explications, elle lui dit :

- Tu sais, si il avait entraîné Potter dans sa chute, ça n’aurait pas été plus mal…

Elle se tut à nouveau, laissant son ami et capitaine reprendre ses élucubrations sur le pouvoirs, la force et tout ce qui s’en suivait. Il avait reprit son discours, et cette fois, il expliquait à Heaven comment le Seigneur des Ténèbres avait fait pour s’en tirer aussi bien. Oui, bon, elle s’en serait bien passé, mais si cela faisait plaisir à Siegy de montrer qu’il avait décrypté –ou peut-être l’avait-il tout simplement lu dans un journal ou un livre, cela était aussi très plausible- comment le Lord c’était débrouillé, autant lui faire plaisir et ne pas le couper. Bien qu’elle se jurait intérieurement que la prochaine fois, elle éviterait de parler de sujet qui délierait autant la langue du serpent à ses côtés. Ainsi, lorsqu’il eu finit son explication, il affirma qu’il était en désaccord avec les actions qu’avaient menées le Lord, et que lui, il aurait préféré, être un genre, de second ? Oui, mais là, c’était complètement l’opposé de ce que voulait le Lord non ? Le Lord voulait être le plus populaire, le plus adulé, le plus craint de tous les sorciers, ainsi, si il avait mené ses actions dans l’ombre, agit en tant que second, toute la gloire serait revenue à quelqu’un d’autre, et le Lord n’aurait pas eu l’effet escompté…

Ainsi, il désirait rester un enfant ? N’y avait-il pas un quelconque sort, ou une quelconque potion qui permettait cela ? Peut-être devrait-il se renseigner, il finirait sûrement par trouver quelque chose, ou par abandonner son idée. Enfin, il lui demanda si elle était intéresser par le pouvoir… Etait-il idiot ou le faisait-il exprès , La gamine avait toujours montrer une certaine forme de domination, en étant hautaine avec les autres. Si le pouvoir ne l’intéressait pas, alors ne savait pas ce qui pourrait l’intéresser !

- Oh, mais Siegy, tu ne savais pas ? Je suis la prochaine Maîtresse du Monde ! lui lança-t-elle, d’une voix railleuse, se moquant un peu de lui.

Les comparaisons qu’il avait faites ne plaisaient pas à la jeune écossaise. Un Ministre de la Magie raté ? Un bonbon rose fou ? Non mais franchement, pour qui la prenait-il ? Elle valait beaucoup plus que ça, et si elle devait régner en maître sur le monde de la magie, elle serait une Ministre exemplaire !

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Visiblement, elle ne tenait pas Potter dans son cœur. Siegfried non plus, le bon esprit, et la candeur du célèbre Gryffondor l’horripilait à un point qu’on se saurait dire. Mais au moins, lui, il reconnaissait le talent de l’autre orphelin. Ils ne se tomberaient pas dans les bras évidemment, mais qui sait… Peut être accepterait il de faire équipe pour… Pour quoi que ce soit… On pouvait s’associer à quelqu’un sans pour autant l’aimer. Du moins, c’était ce que Siegfried pensait. On pouvait s’associer à n’importe qui du moment qu’on ne lui faisait pas trop confiance.

Siegfried : « Oh, ne soit pas trop dure avec Potter. Si il n’avait pas fait chuter Voldemort, tu n’aurais pas le champ libre pour la future maîtresse du monde des sorciers. Comment va-t-il falloir qu’on t’appelle ? Lord volderounette ? Miss sombrale ? Tu vas devoir y penser, faut trouver un nom qui pete, c’est aussi comme ça qu’on devient célèbre, avec un bon slogan. Un nom qui fait froid dans le dos»

Ils rirent de bon cœur, Siegfried n’était pas sérieux, mais il ne se moquait pas des ambitions de Heaven pour autant. Il manifestait juste son désintérêt pour cette voie. Tom jedusort avait eu de la chance de pouvoir faire une anagramme aussi intéressante avec son nom. Mais avec heaven… Siegfried ne voyait pas quel genre d’anagramme ça pourrait donner. Il n’avait pas bien cherché peut être. Bon, après avoir donné ces 2 surnoms parfaitement ridicules à heaven, il fallait réussir à lui trouver un sobriquet plus fringant.

Siegfried : « Au moins, si tu deviens notre futur maîtresse, je sais que j’aurais mes entrées auprès de toi. Je peux devenir ton éminence grise ? Compte sur moi pour glaner les informations dans l’ombre, et pour voir ce que tu ne peux pas voir. Moi, je te laisserais gouverner. Oh, et puis tu as un avantage sur tom tu es beaucoup plus sexy, les hommes hésiteront avant de te renverser, ils chercheront plutôt à devenir tes amants. »

En fait, Tom jedusort avait été un homme séduisant dans sa jeunesse, mais ses pratiques delà magie noire l’avait ravagé avant l’heure. Les magies violentes et obscures… Etait ce la seule voie menant au pouvoir ? Certainement pas, Dumbledor était parvenu à se hisser au sommet de Poudlard sans toucher à ce genre de choses. Non, une fois encore, on en revenait à la même conclusion. La magie noire permettait de faire peur, de dominer, mais pas de manipuler. Le contraire de ce que voulait faire Siegfried. Oh, pas la peine pour lui de devenir le maître du monde, de gouverner, ni même de se faire connaître. Non, juste, gagner de l’influence, rester discret, mener une vie normale et… Manipuler tous ceux qu’il jugera nécessaire.

Siegfried : « La dame de l’ombre, ça sonnerait bien non ? Non… tu ne trouves pas ? … Ah, laisse tomber… »

Non, décidément, la recherche de slogan n’était pas le fort de Siegfried. La carrière publicitaire ou marketing n’étaient vraiment pas conseillées pour le jeune serpentard. Peut être agent secret… Peut être…

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Qu’évoquait le nom de Harry Potter à Heaven… Hum, très simple, un garçon stupide qui fait semblant de ne pas être fier d’avoir vécu, par combien de fois déjà ? Oui, bon, on s’en fiche après tout, donc qui à vécu x fois le Seigneur des Ténèbres… Qui se liait d’amitié avec tous les Sang-de-Bourbes, les traîtres à leur Sang… En somme, c’était un de ces gens que Heaven ne supportait pas de voir, en chair et en os, et même en peinture. Non, vraiment, Potter… Saint Potter… Quelle vénération idiote que certains lui vouaient… Pas qu’elle déteste Potter, après tout il ne lui a rien fait, quoique…, mais Potter ceci, Potter cela… Entendre tout le monde en parler lui avait passer l’envie de le rencontrer peut-être un jour…

En écoutant Siegfried lui proposer divers sobriquets aussi stupides les uns que les autres, elle y réfléchit elle même, jusqu’au « Miss Sombral ». Les Sombrals, c’était des chevaux… Des chevaux que l’on ne peut voir que si l’on a vu quelqu’un mourir, mais des chevaux quand même. Pressant deux doigts contre sa bouche, elle vérifia sa dentition, pour voir si elle était parfaite, et non avancée comme les dents d’un cheval. Maniaque ? Paranoïaque ? Oh, oui, sûrement, après tout, elle souhaite être parfaite, non ?

Une fois que la capitaine eut finit de faire ses propositions, les deux jeunes sorciers commencèrent à rire. Elle savait très bien que Siegfried ne se moquait pas d’elle, mais elle doutait sur le fait qu’il ai, ou non, compris que ce qu’elle lui avait dit n’était pas réel, qu’elle n’avait en aucun cas envie de devenir la prochaine Miss Sombral, ou elle ne savait quel autre surnom idiot qu’il avait pu trouver.

Il aurait ses entrées auprès d’elle ? Hum, oui, peut-être, ou peut-être plus, après tout, il était mignon le capitaine… Oui, bon, on va se taire pour le moment et le laisser continuer ses élucubrations. Visiblement, il était complètement parti dans son trip, et ne voulait plus en sortir. Il la complimenta légèrement, ce qui arracha un petit sourire à la vipère. Les hommes hésiteraient pour renverser la petite écossaise ? Chercheraient à être son amant ? La situation serait drôle si cela devait vraiment se passer…

- Imagines un peu, Potter essayant de devenir mon amant… Oh mon dieu, je crois que tu vas me rendre malade Siegy !

Elle plaqua le dos de sa main sur son front et fit semblant de défaillir. L’image qu’elle avait eu de cette situation était comique, certes, car voir Potter finir par ramper aux pieds d’un nouveau Seigneur des Ténèbres, féminin certes, mais Seigneur des ténèbres quand même, c’était assez drôle, mais imaginer Potter être son amant… Oh, non, non il valait mieux ne pas y penser, sinon, elle irait tout droit à l’infirmerie. Il valait mieux oublier cette image le plus vite possible.

- La dame de l’ombre ? Et pourquoi pas la Comtesse des Ténèbres aussi, non ?! Mais, il y en a qui ont peur de moi rien qu’en m’appelant Heaven Clarks…

Comme quoi, une famille noble, riche, influente et puissante, ça peut toujours instaurer la peur…


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C’était vrai, les Clarks faisaient peur. Elle avait le sang pure, comme la grande majorité des serpentards, et on pouvait la considérer comme faisant parti d’une famille noble. Siegfried enviait passablement la jeune fille pour le bagage familiale qu’elle portait avec elle. Elle avait beau être issue d’une forme d’aristocratie, elle n’était pas ramollie comme l’étaient Drago, ou alors ses 2 amis Crabe et Goyle.

Siegfried : « Ouais… Je suis certain que tes parents sont même fiers de leur gamine. Tu as du caractère, de la tenue, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds… Une vraie tigresse. Si tu ressembles à ta mère je plains ton père. »

Et encore plus si le père ressemblait au fils. Haven était particulièrement gentil comme garçon. Un vrai griffondor… C’était drôle même de voir comme le frère et la sœur étaient parfaitement dissemblables. Heaven était du genre à écraser ses proies avec les talons, à rabaisser les « nazes », à jeter des cailloux aux Serdaigles et à manger le cœur de ses ex au petit déjeuner. Haven lui était plutôt du genre à parler aux oiseau, à aimer ses ennemis le cœur léger comme des plumes des papillon (je sais ça veut rien dire) et à s’excuser d’avoir fait perdre leur temps aux filles qui l’avait jeté. Une bonne poire en somme. Siegfried s’imagina comment devaient être les rapport frère et sœurs chez eux. Ils avaient sûrement un lit superposé… Heaven dormait au dessus… Elle devait toujours passer la première dans la salle de bain… Elle devait toujours choisir ce qu’ils regardaient à la télé… Elle devait toujours… Bref, l’enfer… Siegfried se demanda d’ailleurs quel genre d’homme serait capable de tenir Heaven tranquille dans un mariage…

Siegfried : « D’ailleurs, à ce propos, si tu devenait la comtesse de ténèbres, tu laisserais une place pour ton frère ? Je veux dire… Tu le garderais comme conseiller ou comme animal de compagnie ? »

Peut être même s’opposerait il a sa sœur ? Oh oui, un fratricide !!! Comme ça serait palpitant, et intéressant a observer. Mais, non, il ne fallait pas y penser. La blague avait déjà été poussée assez loin, Heaven n’avait que 11 ans, elle ne pouvait pas penser sérieusement à devenir la régente de ce monde. Du moins, il était préférable pour elle qu’elle à d’autres préoccupations à son age. Siegfried persista dans ce délire néanmoins.

Siegfried : « En fait, peut être que tu as déjà une famille qui a goûté au pouvoir d’ailleurs. Peut être que tes parents ont vécu l’expérience Voldemort de près… aller… Dis moi, est ce que tes parents étaient des partisans du sombre seigneur ? »

Les enfants étaient rarement mis au courant si leurs parents étaient d’anciens malfaiteurs ayant décidé de vivre une vie plus tranquille après la chute de Tom jedusor pour survivre. Et les enfants qui étaient au courant de c genre de chose préféraient garder le silence plutôt que de risquer de se faire disputer par les dits parents. Siegfried espérait néanmoins une réponse intéressante.
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A qui ressemblait Heaven ? A sa mère, pour sur, car elle avait hérité du même caractère de cette dernière. Sa mère détestait les Sang-de-Bourbe, et sa fille ne pouvait pas les voir en peinture. Elle était donc bien la fille de sa mère, il n’y avait rien à redire là-dessus. Son frère, son cher petit jumeau adoré, avait hérité du caractère de son père. Un homme calme et posé, qui était pour l’amitié inter-sanguine dont le sang-froid ne partait pas aussi facilement que celui de sa femme. Un homme bon en somme. Quand à la fierté de Mr et Mrs Clarks pour leurs enfants, elle était haute, très haute. Leurs enfants étaient la crème des crèmes, et ils ne se gênaient pas de le signaler. Ils en étaient fiers, et les jumeaux portaient leur nom avec honneur et dignité.

- Oh, mais mon père s’en sort très bien…

Oui, après tout, son père était hautement placé au sein du Ministère de la Magie, et il voyait souvent monsieur le ministre. Les Malefoy aussi, et toutes ces autres familles de sang-pur, riches et influentes. Alors, comment ne pas s’en sortir ? Sa femme n’était pas non plus une horrible mégère, non, au contraire, c’était une femme douce et délicate, mais qui savait s’imposer, se faire respecter et écouter. Oui, Mrs Clarks était une femme que l’on appréciait et respectait, pleine de prestance, avec un caractère fort. Heaven était donc sa mère en miniature, et elle n’en était pas peu fière. Sa mère était un modèle de perfection, et Heaven souhaitait à tout prix être exactement comme elle, en mieux, si cela était possible.

Si elle était au pouvoir, que serait son frère ? Bien bonne question que lui posait son capitaine. Son frère… Hé bien, son frère serait sûrement à ses côtés, puisqu’ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre trop longtemps, donc forcément, il serait à ses côtés, bien qu’il soit pour l’amitié entre Sang-Pur et nés-moldus. Hum, à quelle place serait-il…

- Oh, animal de compagnie, c’est pas mal, mais je l’aime beaucoup trop pour ça, non, je pense qu’il serait sûrement un genre de bras droit, quelque chose comme ça.

Oui, bras droit, cela lui irait parfaitement, c’était toujours lui gagnait les jeux de logique et de tactiques, alors il serait sûrement un excellent conseiller pour la jeune Comtesse des Ténèbres. Pour sur, elle ne le laisserait pas lui filer entre les doigts trop facilement. Non, elle ne le permettrait pas, il était à elle, et elle ne le laisserait pas partir du côté de Saint Potter et de sa clique de justiciers du bien.

Siegfried était bien gentil, on pouvait rire avec lui, mais parfois le garçon posait des questions trop indiscrètes, comme en ce moment là. Si la famille Clarks était reliée au Seigneur des Ténèbres ? Heaven n’en savait rien, après tout, Potter lui avait déjà fait sa fête lorsque les jumeaux sont nés, de plus, ce n’est pas quelque chose dont on parle aux repas de famille… Surtout si des aurors sont dans la famille…

- Ma famille n’a pas besoin de se lier au Seigneur des Ténèbres pour être riche, puissante et influente Siegfried…

Heaven se l’était demandé quelques fois, mais il ne lui était jamais venu à l’idée de poser la question à ses parents. De toute manière, cela aurait sûrement aboutit à un « files dans ta chambre » ou quelque chose dans ce genre…

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Siegfried sourit largement, elle n’avait pas répondu clairement à sa question, peut être parce qu’elle voulait caché la vérité, ou peut être parce qu’elle n’en savait rien. Dans ce cas, inutile de persévérer dans cette voie.

Siegfried : « Heaven, je n’ai jamais dit ça. J’imagine bien que ta famille est bien assez puissante et influente comme ça. D’après ce que j’en sais, Voldemort n’a rendu puissant personne. Il a juste su s’attirer les bonnes grâces des puissants. Regarde les Malfoye. Tout le monde sait qu’ils ont été des pro-voldy depuis toujours. Ils étaient riches et puissant avant son ascension, et après sa chute, ils sont resté les même. C’est étonnant d’ailleurs… Etonnant que la justice du monde magique n'ait pas fait son travail d'ailleurs… C’est comme chez les moldus en fait. Les riches s’en sortent toujours. »

Siegfried n’avait apprit les frasques et les déboires de Voldemort que l’année dernière. C’était en arrivant à Poudlard, ses camarades n’avait que ce sujet à la bouche. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Depuis son orphelinat moldu, Siegfried n’avait rien su de toute cette histoire. Et avant l’orphelinat, comme il n’avait aucun souvenir… L’histoire de Tom Jedusor l’avait fasciné. Il lui manquait cependant quelque chose pour le comprendre totalement. Comme il n’avait apprit cette histoire qu’il y a un an, Siegfried n’avait pas développé la peur que tout le monde semblait dédier à Voldemort. Les moldus aussi avaient leurs tirants, leurs dictateurs, mais jamais aucun n’avait suscité suffisamment de peur pour qu’on n’ose pas prononcer son nom.

Siegfried : « J’aimerais justement que tu me raconte comment on parle de Voldemort aux enfants sorciers. Tu vois… Regarde les weasley, c’est à la limite si ils ne s’écroulent pas de peur quand on prononce le nom ‘Voldemort '. A l’opposé, tu as Parkinson, elle manque de se mettre au garde à vous lorsqu’on parle du sombre seigneur. Même les adultes suivent ce clivage, et, j’avoue que je ne comprends pas pourquoi. Le monde des sorciers, ça fait juste deux ans que je le connais, et j’ai bien compris que j’avais raté quelque chose d’important durant les deux année que j’ai passé à l’orphelinat avant ça. On vous fait quoi ? On vous dit que le grand méchant Voldemort viendra vous chercher si vous ne mangez pas vos betteraves ? »

La peur des adultes semblait s’être prolongée chez les enfants. Pas tous d’ailleurs… Pourquoi une telle phobie ? Voldemort s’était hissé au sommet du pouvoir, il avait acquis un niveau de puissance rarement égalé, et il avait contracté des alliances taboues pour le monde des sorciers. Mais enfin… Il fallait que tout le monde ait été profondément traumatisé pour qu’une telle paranoïa se développe au sujet d’un seul homme. Et si cet homme était bel et bien de retour comme le prétendait Harry potter… Les prochains mois promettaient d’être très intéressants à suivre, palpitants même. Il allait y avoir des la panique, de la peur, des émeutes, la guerre… Et le monde des moldus serait forcement influencé par tout ce chaos.

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@@@ tous comptés