Ξ Sujet: Re: Une douce brise d'hiver [PV Heaven] Lun 31 Mar - 21:45
Imaginez à quel point cela peut-être douloureux pour un homme ou même jeune homme, voir un jeune garçon, d'être blessé dans son intimité, dans son ego, dans son lui intérieur, au niveau le plus bas juste en dessous de la ceinture...au niveau de « là-où-tu-touches-ça-fait-super-mal » ! Elle avait joué fourbe, garce et pleines de petits noms qu'on donne aux filles quand elles tapent là où il ne faut pas. Mais le jeune Poufsouffle était courageux et très fort, il n'avait fait que maintenir une certaine pression au niveau de la douleur tout en se mordant la lèvre inférieure. C'était un homme...quel courage. Vous qui êtes un homme, vous pouvez comprendre sa douleur, vous savez ce que cela fait. Alors, pour Jack, contre l'acte de Heaven et les jeux olympiques de Pékin, pour les sardines libres et contre la famine des crapauds végétariens, je vous demanderai de faire une minute de silence qui se résumera, dans ce poste à un simple point.
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Le point a donc été fait, nous pouvons revenir au moment où Jack se trouvait allongé par terre, tel un ver qui gigotait contre la douleur. En un mot...mot ! En deux mots...verbe algébrique ? Certes cela n'a ni queue ni tête, mais derrière cette apparence de fouillis de mots et de termes techniques qui ne veulent rien dire se cache en réalité la pensée de Jack. Explication ! Il était à terre, souffrant, pleurant, suffocant et pleins de mots en « ant », il avait tellement mal qu'il ne savait plus quoi penser si ce n'était aux premières choses qui lui passaient à l'esprit dont des débilités incroyables. Et pourtant, à travers tout ce foutoir une pensée se détachait des autres : son livre. Il le voulait et il allait le récupérer. Il fit donc un demi-tour sur lui-même avant de ramper difficilement vers Heaven avec une main qui tentait de maintenir quelque chose qui semblait tomber soudainement, il avait tellement peur de ne plus avoir de progéniture qu'il était capable du pire...ou pas. En tout cas il se rapprochait petit à petit de la Serpentard, il finit même par se relever...à moitié. Il marchait belle et bien sûr ses deux jambes, mais il était plié en deux vers l'avant. Il titubait légèrement, son visage étant passé au rouge.
Jack : Géronimoooooooo !!!
Un petit cri de guerre pour le jeune garçon, mais un combat de bravoure pour la communauté masculine des castrés. Il finit par rencontrer le ventre de la jeune fille avec sa tête, bien sûr ce ne fut pas un choc violent, cela ressemblait plus à un acte doux qu'autre chose. Néanmoins, sa main libre était désormais posée sur son bouquin que tenait la Serpentarde.
Jack : Tu as quelque chose à moi !
Il était peut-être kamikaze, mais pas suicidaire ! Ou bien c’est l’inverse. En tout cas, le jeune Poufsouffle avait beau être essoufflé, fatigué et blessé, il tenta tant bien que mal de se redresser un maximum pour regarder Heaven dans les yeux. Malgré toute la situation qui se déroulait en ce moment même, malgré toute la souffrance qu’il avait, malgré la pitié qu’il amenait à lui, il gardait le sourire. Le visage de Jack Chandlers était couronné d’un grand sourire fier et heureux, un sourire défiant toutes les lois de la stupidité et de la raison. Masochiste ? Sûrement ! Dingue ? Peut-être ! Poufsouffle ? A fond !
[560 mots]
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Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Heaven regardait le Poufsouffle débile plié en deux à cinq mètres d’elle essayer de se relever. Il souffrait… Bon, en même temps, cela était logique, vu qu’elle avait frappé là où ça fait mal, alors qu’il ne s’y attendait pas. « Frapper l’ennemi à son point faible, sans qu’il sache que c’est ce que vous souhaitez faire », cela était aussi un trait de caractère des Serpentard… Sournois, vils… Et Heaven une Serpentard miniature et modèle. Dans sa main gauche, le livre d’Histoire de la magie du jeune et noir était ouvert, et elle le feuilletait, regardant rapidement les intitulés des chapitres. Les cours d’Histoire de la magie était d’un ennui mortel, et personne n’écoutait le professeur fantôme raconter toutes les péripéties qui s’étaient produites il y a de-cela des milliers d’années.
L’imbécile qui lui faisait face se releva finalement, tant bien que mal. Oh, il n’était pas aussi droit que ce qu’il avait été il y a quelques minutes de cela, non, il était plutôt… réduit à être plié en deux comme un de ces bossus, ou une de ces personnes âgées qui ne peuvent plus se tenir droite sous peine de souffrir atrocement de leur arthrose ou de n’importe quelle autre scoliose. Un cri bizarre sortit de sa gorge. En plus de suffoquer, de pleurer à moitié, il avait décidé de crier… Cela n’avait pas vraiment rendu super bien, et en plus, son cri avait était incompréhensible.
Ce qui était compréhensible par contre, c’est que ce Poufsouffle n’avait pas compris que la jeune écossaise au teint de porcelaine refusait catégoriquement qu’un sous-être la touche. Or, depuis le début de leur rencontre, il s’était carrément allongé de tout son long sur la demoiselle, lui avait trituré les joues, et maintenant, il avait plaquer le haut de sa tête contre le ventre de la gamine. Non, sérieusement, il était kamikaze et suicidaire celui-là ? Sa vie, il s’en fichait tant que ça ? Il a tellement envie de retourner à son état de poussière avant l’heure lui…
- Ne me touches pas, sale blaireau…
Une voix froide et dure, comme toujours… C’était toujours avec cette voix là qu’elle parlait à ceux qui n’en valait pas la peine. Une manière, en quelque sorte, de leur faire comprendre… Si leur cerveau était assez évolué pour le comprendre du moins…
Elle dégagea le bouquin de la main du poussin, et l’envoya valser quelques mètres plus loin. Il atterrit environ à une demi-douzaine de mètres des deux élèves, fermé. Au moins, il ne serrait pas abîmé… Le Poufsouffle pourrait être content. Quant à Heaven, elle se recula et fusilla le garçon du regard. Une façon de lui redire « tu me touches, t’es mort ».
Comme quoi, cela n'avait pas été aussi difficile. Elle avait beau être froide et cinglante, avoir un air de dégoût envers lui ou le considérer comme un imbécile, il avait eu ce qu'il voulait : elle lui avait rendu son livre. Certes, ce n'était pas la meilleure des façon que de rendre à un bouquin à son propriétaire, mais c'était mieux que rien, en plus de cela il fallait croire que la chance était de son côté puisqu'il était retombé par terre tout en restant fermé. Alors que le jeune Poufsouffle, après avoir observé l'envolé sauvage de son livre sur l'histoire de la magie à travers les âges et les époques, tournait son regard vers la jeune fille tout en se redressant lentement. Il avait encore un peu mal, mais cela commençait à s'estomper et la meilleure façon de ne plus avoir mal était de ne plus y penser. Néanmoins, son immense sourire était toujours présent sur son visage, un sourire heureux qui, malgré ce qui c'était passé, ne voulait pas s'en aller. Cela aurait pu être considéré comme une sorte de défi envers Heaven, elle s'était sûrement attendu à le voir se lamenter sur le sol en pleurant à chaude larme, elle se serait contente de pouvoir l'enfoncer un peu plus dans le désespoir dans lequel il se serait trouvé, mais pas Jack. Il continuait de sourire et il n'hésitait pas à aller plus loin.
Jack : Merci, très chère.
Il venait de la remercier d'une voix fine et délicate comme si ce geste était plus que naturel, il se tenait désormais droit ou du moins plus droit que quelques secondes auparavant. Il finit par tourner le dos à la Serpentard pour se diriger vers son livre d'un pas lent, mais décidé. Il arriva enfin devant le bouquin et se baissa pour le ramasser avant d'essuyer lentement avec douceur la couverture du livre. Il le regarda un instant avant de se diriger vers ses affaires qu'il avait laissé un peu avant pour pouvoir ranger, à l'intérieur de son sac, son bouquin avec les autres. Il n'avait plus fait attention à Haeven jusqu'au moment où il se redressa de nouveau, mais avec son sac sur son épaule cette fois-ci. Il lui adressa un délicat remplit de sympathie malgré le coup de genoux (nombreux serait les garçons qui auraient eu envie de se venger dans ce genre de cas) dont le souvenir lui faisait de nouveau mal.
Jack finit par prendre la direction de la porte du château, après une tel aventure il valait mieux prendre du repos et il devait admettre que le parc n'était, finalement, pas le meilleur endroit pour faire ses devoirs, la salle commune était donc préférable. Il passa près de la jeune fille et s'arrêta à ses côtés avant de croiser son regard, son grand sourire toujours présent sur ses lèvres. Elle devait le trouver énervant, mais ce n'était pas grave, après tout il avait en quelque sorte gagnée.
Jack : Tu vois, il n’était pas difficile de me rendre mon livre. Comme quoi, je suis peut-être un sale blaireau, mais je finis par obtenir ce que je veux.
Il y avait des jours comme celui-ci où Jack parlait un peu trop, il avait peut-être de quoi être fier dans son esprit et dans sa tête, mais il y avait des choses qu’il était préférable de ne pas dire, surtout devant une jeune fille de Serpentard.
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: Une douce brise d'hiver [PV Heaven] Mar 29 Avr - 21:16
Heaven s’était placée assez loin de ce jaune et noir qu’elle voyait comme stupide, idiot, complètement dérangé et kamikaze. Inférieur à elle aussi, mais de qui ne pense-t-elle pas cela ?! Pas grand monde et Jack ne faisait pas parti de ces personnes privilégiées de toute évidence. Enfin, bref, il se dirigeait maintenant vers son stupide bouquin d’Histoire de la magie, que la demoiselle avait balancé à quelques mètres d’elle. Pas très grande performance pour une poursuiveuse, mais si elle avait lancé ce livre avec autant de force qu’un souaffle qui se doit de traverser les anneaux dorés, hum, elle ne donnait pas cher de l’état actuel du manuscrit.
Et là… Non, elle rêvait là, c’était clair… Il venait… De la remercier ? Il était vraiment complètement frappé celui là ? Il avait une araignée au plafond ? Et pas une petite, ça c’était clair… Ouais, complètement débile… Heaven le fixa avec un regard qui voulait en dire long sur ce qu’elle pensait, et ne cilla pas des yeux lorsqu’il s’approcha d’elle, la fixant de ses yeux marron. Comme si cet être inférieur pouvait lui faire peur… Bien sûr, il avait de l’espoir le petit blaireau ! Enfin bref…
Lorsqu’il fut face à elle, cet abruti aurait mieux fait de tenir sa langue. Mais comme dit plus haut, ce kamikaze de jaune et noir était tellement idiot que la seule chose qu’il trouva à faire fut de provoquer, ou du moins d’essayer de provoquer Heaven. Ou alors, peut-être essaye-t-il de lui montrer qu’il pouvait tenir tête à une Serpentard ? Il rêvait bien dis donc… Elle n’attendit pas plus longtemps et fit claquer sa main glacée contre la joue du jeune garçon. Fallait pas la chercher, or, c’est ce qu’il avait fait depuis le début… Oui, bon Heaven n’était pas non plus innocente dans l’histoire, mais bon, faut bien que ce soit la faute de quelqu’un non ?
- Comme si tu étais assez « puissant » pour me tenir tête… Dans tes rêves chéri…
Sur ces mots, elle fit demi-tour et se dirigea vers le château, où une fois la lourde porte poussée, elle fut hors de vue et hors de portée du Poufsouffle. Finalement, Enry n’était pas si mal en joujou… Et Jack lui… Bah, complètement inintéressant…
Invité
Ξ Sujet: Re: Une douce brise d'hiver [PV Heaven] Jeu 1 Mai - 17:04
Pas gentille. C'était ce qui qualifiait le mieux Heaven. Elle n'était pas gentille. Alors qu'il venait de terminer sa phrase il put sentir une drôle de sensation sur sa joue droite alors que la main froide de Heaven venait de la rencontrait. Il y avait eu un bruit du genre «Spaf ! » ou « Paf ! » qui était si caractéristique à une claque. La joue droite devint soudainement un antre de douleur lui faisant oublier sa douleur à l'entrejambe. Au fond, le cerveau était bien fait puisqu'il ne pouvait pas se concentrer sur deux douleurs à la fois. Enfin, si ça c'était génial, le fait de se prendre une claque de la part d'une Serpentarde l'était moins. Mais c'était la vie et il fallait reconnaître que Jack l'avait cherché aussi, cela était une façon de comprendre qu'il ne fallait pas jouer avec les Serpentards, car ils n'étaient pas tous aussi gentils que Siegfried...enfin gentil était peut-être un mot un peu trop...enfin gentil n'était pas vraiment le terme qui conviendrait le mieux pour son meilleur ami. Il l'était, c'était vrai, mais il était...particulier. Enfin, Siegfried était Siegfried. Elle n'était pas aussi gentille que Halloween qui...euuuh...en fait le mot gentil était à prendre avec des pincettes quand il s'agissait des Serpentards. Mais il fallait admettre que Heaven était plus méchante qu'eux et plus froide aussi...et plus antipathique...et plus cruelle...et plus moins marrante. Elle était plus, mais dans le négatif. Voilà quelque chose qui la qualifiait bien.
La jeune fille finit donc par partir après son acte violent qui avait fait du mal au jeune Jack qui faisait bouger sa mâchoire. En voyant les portes de l'entrée se refermaient, il avait été tenté de crier quelque chose du genre « même pas mal ! », mais il préférait se taire. Elle pouvait très bien revenir pour lui en coller une deuxième afin de ne pas rendre joue jalouse. Il était donc resté là, à regarder le parc vide (fort heureusement pour lui) avant de se décider à rentrer à son tour, car il ne faisait plus si chaud que ça en fin de compte. Il devait désormais l'admettre, il avait fait des choses incroyables cette année. Après les avoir affronté les monstres du cours de soin aux créatures magiques, après le centaure de la forêt, voilà qu'il venait d'affronter une fille de Serpentard. Certes, elle n'était que de première année et c'était la moins dangereuse, mais néanmoins cela était quelque chose. « Tout ce qui nous blesse, mais qui ne nous tue pas nous rends plus fort » disait le grand...euuh...philosophe russe ?
En tout cas, ce qui était sûr, c’était le fait qu’il se dirigeait désormais vers le château afin de retourner vers la chaleur de la salle commune de Poufsouffle. Il avait des devoirs à finir et voulait désormais sûr plus que tranquille, après tout il était fort possible qu’il retomberai un jour ou l’autre sur cette jeune fille qui l’avait si sauvagement agressé. Voilà donc qu’il rentrait à l’intérieur du château avec son sac sur l’épaule tout en jetant un dernier coup d’œil vers l’extérieur.