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| La Bataille commence... [Tous !!] | |
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Invité
Ξ Sujet: La Bataille commence... [Tous !!] Lun 2 Juin - 12:00 | |
| Côté Mages Noirs : "Préviens-les, Queudver...", avança le Lord. Il se tenait debout cette fois-ci dans une des pièces sombres de son manoir et contemplait le dehors mort et morne, paysage de désolation monotone et grise.
Le dénommé Queudver se courba de tout son long jusqu'à ce que son nez touche presque terre. Il n'ajouta aucun mot, seule la satisfaction qui se lisait sur ses lèvres étaient suffisante pour deviner ce qu'avait voulu signifier Voldemort."Et dans le hall principal. Ensuite, nous transplanerons..."."Bien, maître...", grinça la voix graveleuse du petit sous-fifre juste avant de disparaître.
L'ombre dévora sa misérable carcasse et le Lord ne put alors entendre que le grincement sinistre d'une porte qui s'ouvre et se referme aussitôt.
Il plongea dans ses pensées, se concentrant au maximum, rassemblant toutes ses forces afin d'achever un peu plus l'horrible vision qu'il avait préparé pour Harry Potter : elle de Sirius ployant sous la douleur atroce que lui infligeait ses tortures répétées.
Croyant son pauvre parrain en danger, l'enfant accourrait et viendrait se saisir de la Prophétie les concernant tous les deux. Ensuite, ses serviteurs n'auraient plus qu'à se charger de lui...
Tom s'en réjouissait. Pour la première fois depuis tant d'années il avait une réelle chance de prendre sa revanche sur celui qui l'avait par une fois défié. Un mince sourire s'étira le long de ses lèvres, faisant luir ses petites dents carnassières sous un rayon de lune.
En moins de temps qu'il ne lui fallut pour seulement espérer leur venue, les Mangemorts étaient là, en personne, au centre du grand hall d'entrée de sa demeure familiale. Qu'ils soient venus à la hâte ou se soient préparés durant des mois à cette offensive, il n'en était pas moins sûr de son succès.
Le Seigneur des Ténèbres contempla avec satisfaction son armée et ceux qui avaient enfin pu être présent pour ce grand jour. Il avait ses préférences, tout comme tout bon maître a les siennes."Mes amis ! Clama sa voix reptilienne, aujourd'hui est un grand jour ! Aujourd'hui, nous signons l'arrêt de mort de Fudge ainsi que de son administration ! Aujourd'hui débute la fin du règne des Mages Blancs ! Notre ascenssion est sur le point de se produire et elle ne se produira qu'avec vous, mes chers serviteurs !".Il évoluait à travers la pièce dans une grande robe de sorcier aussi légère et envoûtante que de la fumée. Chaque déplacement faisait fouetter l'étoffe sublime et magique dans les airs. Il se tourna à nouveau vers les siens :"Je ne demande pas d'être clément dans ce combat qui nous opposera à eux. Tout ce que je désire c'est qu'il n'y ait aucun prisonnier... mis à part Potter ! Si l'un d'entre vous l'intercepte avant moi, qu'il me le livre. J'en ferai mon affaire...
Le temps est venu pour nous d'asseoir définitivement notre autorité, et ce quelqu'en soit le prix... Vous devrez vous battre avec ruse et génie et me prouver votre valeur. Peut-être est-ce là une opportunité à saisir pour certains...".Il s'arrêta sur Lucius Malefoy, Sid Avery Junior et Archibald Waxler et son sourire s'élargit encore davantage. On eut dit une vipère prête à mordre, crochets sortis."Très bien, mes amis, très bien... Je vois avec délice que vous comprenez très vite !
Une dernière chose : je ne serai pas loin et vous suivrai par la pensée. J'interviendrai en temps voulu. D'ici là, vous avez toute ma sympathie !".Il se mit à ricaner, ses frêles épaules secouées par ce ris glabre et sinistre. Il s'arrêta néanmoins et lança sur un coin de sourire :"Maintenant tenez-vous prêts, le transplanage va avoir lieu...".Ils sortirent tous leur baguette et le lieu leur fut ainsi dicté à travers leurs esprits, comme s'il leur était apparut en image. Chacun, à présent, savait ce qu'il avait à faire et le piège était tendu. Harry Potter viendrait et il faudrait qu'ils se tiennent prêts aux éventuelles attaques des Mages Blancs venus pour lui prêter main forte.[HJ : vous vous situez tous au niveau 10 dans un des couloirs menant vers le niveau 9]*** Côté Mages Blancs : [HJ : pour les membres de l'Armée de Dumbledore, l'Ordre du Phénix ainsi que les Aurors et autres Mages Blancs, je vais me permettre d'inclure ici-même une brève introduction que notre Harry Potter pourra ensuite davantage détailler dans son prochain post afin de mieux prendre les choses en mains ! Considérez ainsi que tout ceci se déroule de la manière suivante : Les membres de l'Armée de Dumbledore sont à présent au courant du rêve sinistre que vient de faire Harry concernant Sirius Black. Il sont en route pour le Ministère de la Magie. De son côté l'Ordre a également été prévenu et est sur le point de les rejoindre. Maugrey jugeant qu'il leur faudrait tout le renfort possible, ce dernier a contacté Apophis Sykes afin qu'il se mette en relation avec tous les Mages Blancs et Auror qu'il pourrait trouver. Vous êtes donc tous déjà sur place au niveau 8, dans l'Atrium.N'oubliez pas qu'il est possible pour tout le monde de jouer aussi bien les adultes (contactés par Sykes) que les élèves de Poudlard n'ayant rien à voir avec l'AD (un élève de l'AD vous ayant fait confiance aura pu vous demander de venir... ou alors, vous savez, de bouches à oreilles...). N'hésitez donc pas à faire une petite introduction expliquant votre arrivée. J'arbitrerai les deux parties, aussi bien sous Voldemort que sous Apophis Sykes.Si jamais l'un d'entre vous souhaite, dans un camp comme dans l'autre, me poser une question ou me faire une remarque qu'il le fasse par [Spoiler]. Je vérifierai par la suite et répondrai par le même procédé ! A présent, c'est à vous de jouer !] |
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Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Lun 2 Juin - 20:52 | |
| L'obscurité est généreuse... Son premier cadeau est qu'elle masque tout...votre vrai visage est dans le noir, sous votre peau...votre vrai coeur reste dans l'ombre, tout au fond. Mais ce que l'obscurité masque le plus, ce n'est pas votre vérité secrète...c'est celle des autres. L'obscurité vous protège de ce que vous ne voulez surtout pas connaître... Son deuxième cadeau consiste à vous maintenir dans une illusion rassurante...c'est la douce étreinte du rêve dans l'abandon de la nuit...la beauté que l'imagination donne à ce qui serait repoussant dans la lumière crue du plein jour...mais le plus grand réconfort de l'obscurité est de vous faire croire qu'elle passera...que toute nuit amène un nouveau jour. Car, en réalité, c'est le jour qui est éphémère... Le jour est une illusion...
Le troisième cadeau de l'obscurité est la lumière elle-même...comme les jours sont définis par les nuits qui les séparent...comme les étoiles sont définies par les ténèbres insondables dans lesquelles elles tournoient... L'obscurité renferme la lumière, et la ramène de ses propres abîmes.... ...et à chaque victoire de la lumière c'est l'obscurité qui gagne. L'obscurité gagne parcequ'elle est partout...elle gagne toujours parcequ'elle est le fantôme invisible de votre coeur...la somme de mille contraste...le reflet de vos peur. Elle gagne toujours parceque tôt où tard elle finit par mettre fin aux illusions précaires de votre vie...et vous plonge dans une solitude sans nom...une douleur immuable bercée par les notes évanescentes du désespoir.
Enfin, l'obscurité gagne toujours parcequ'au final elle vous rend plus fort...et transforme la souffrance de votre coeur en un un brasier éternel qui jamais ne s'éteint...et finit par vous consumer tout entier pour vous rendre invincible...
Invincible est le mot juste pour définir concrètement la transparence que renvoyait votre regard brulant et sensuel...dans vos douces prunelles sanguines il n'y avait que des cendres chaudes, douchées par les paroles de Voldemort. Votre beau et fin visage d'albâtre reste détaché et gel quiconque tenterait de diséquer le masque nâcré que vous avez érigué autours de votre coeur tel une protection élimée que nul ne saurait franchir...votre beau visage reste braqué sur la face reptiliène du Lord et absorbe froidement ses douces paroles aussi charmeuses que tranchantes. Et dans le fond...dans le fond vous savez qu'elles sont bercées d'illusions. Vous savez qu'elle ne servent qu'à attiser la flamme de ce troisième cadeau que vous a offert l'obscurité...et vous enferme dans le piège naïf du fanatisme. Autour de vous il y a des "hooo" et des "haaa" muet...des exclamations passionnées que seule l'occlumencie, ce dont puissant que vous avez hérité, vous permet de déceler avec profondeur. Mais vous vous ne participez pas à cette orgie muette. Du haut de vos vingt ans, vous observez la scène avec le regard précoce d'un mage millénaire...et seul vos pupilles rougeoyantes trahissent votre maturitée. Étrangement fixe comme les prunelles d'une poupée que l'ont aurait transposé sur le visage d'un bel et ténèbreux archange.
Dans le fond, vous avez conscience des mensonges du Lord...vous savez qu'il n'y a devant vous qu'un homme...un homme seul que les décénies de votre siècle en phase terminale ont finalement réussis à rendre fou...subjugué par cet égoïsme familier d'assoir sa réputation sur un pouvoir infinie...ce même égoïsme dont faisait preuve votre propre famille que vous haïssiez tellement...cet égoïsme que vous exécriez tant et qui vous à poussé à mettre un terme au reigne des Schwarzebene... Et cet égoïsme vous le retrouvez là...devant vous...immuable...inchangé...vous rappellant allègrement le faciès hideux d'un vieille ennemi que vous connaissez bien... Et pourtant vous...vous... ...vous restez muet...étrangement calme devant ce vous avez jadis aboré...et qui désormais ne vous apporte qu'une pâle indifférence... Vos yeux sont braqués comme deux rubis scintillants sur cet homme...si le mot "homme" convient encore à la créature à sang froid qu'il est devenu... Vous êtes calme...presque serein, et pourtant...vous affichez une aura subtile, une aura d'intrigue que nul artefacte...nul sortilège ne saurait déceller.
L'occlumencie vous protège...transformant votre esprit en une forteresse imprenable...un mur d'acier trempé dans cette douche froide et brulante à la fois...aussi glacé et tétanisante que le regard fendu du seigneur des ténèbres... Vous, vous êtes plus fort...vous avez confiance en vous et vous dissimulez votre talents, vos pensées...votre essence. Vous vous savez différent...vous n'êtes pas doté du fanatisme alliénant de Bellatrix...vous ne possédez pas l'arrogance des Malfoy...et n'avait jamais été pourvu du respect craintif de Pettigrow. Vous étiez...autre chose. Et vous ne le saviez pas vous-même... Qui êtes vous...qui êtes vous donc...? Peut être êtes-vous le plus mystérieux des mangemorts...sans doutes êtes vous le plus froid...le plus puissant...le plus dangereux... Mais tout cela...ce ne sont que des supposition...et vous ne voulez rien savoir de plus...car vous savez que votre puissance est une lame a double tranchant...un fardeau dont la principale cause se traduit par votre jeunesse insultante pour la renommé dont vous avez hérité...une renommé presque incroyable pour le sale petit parvenu...l'objet de convoitise que vous êtes...
Parfois...un ou deux mages noirs vous observent...vous ne les voyez pas...vous ne prenez pas la peine de croiser leur regard, mais vous les "sentez". Vous sentez le rayon mortel de la jalousie tenter de transpercer le mur infranchissable que vous avez érigué. Et lorsque qu'enfin "ils" réalisent qu'ils ne peuvent pas lire à travers votre barrière et n'y font que s'y casser les dents, vous percevez leur haine...le colère et leur frustration. Des sentiments qui ne font qu'accroitre le brasier que vous avez dans le coeur. Parcequ'ils ignorent le prix du pouvoir...ils croient savoir, mais en fait...ils ne savent rien du tout. Ils ne font que rêver et tenter d'accèder à un monde qu'il ne connaissent pas. Ils ne savent pas que le pouvoir apporte la souffrance et le détachement...ils ne savent pas que le pouvoir est un enfer...un purgatoire malsain qui vous consume de l'interieur et sape tous ces souvenirs au-quels vous vous accrochiez. Parfois vous repensiez à votre vie d'entant...vous resongiez à votre passé. Mais la douleur vous empêche de vous immerger plus loin, dans les miasmes d'un bonheur perdu. Et finalement, vous ne survivez qu'à travers un éternel qui-vive et une méfiance omniprésente...vous survivez, votre baguette à la main...parceque vous êtes forcé de vous assoir sur les faibles pour les faire taire.
Mais jamais vous ne souillez vos propres principe...parceque vous savez que si une telle chose se produit un jour...vous ne serez plus Elseus Schwarzebene...
L'ordre est donné...autours de vous les silhouettes commencent à transplaner. Vous tenez un masque dans votre main de chaire...gardant ce bras d'acier, presque immatériel...ce cadeau de Voldemort serré sur votre baguette d'ébène...vous observez ce visage métalique, une profondeur insondable se lisant à travers l'éclat solaire de vos magnifique prunelle sanguine. Et finalement...lorsqu'il ne reste plus que vous et le Lord dans la pièce, vous laissez tomber cette pâle copie de visage et levez votre joli minois pour croiser le regard de votre tyranique compagnie.Elseus : "Je n'en n'aurais plus besoin..."Finissez-vous par déclarer de votre douce et belle voix mélodieuse...bercée par les accents teuton d'une douceur stoïque. Et dans l'éclat acéré de vos rouges pupilles, Voldemort y sent une étrange profondeur...peut être voit-t-il qu'Elseus n'est pas quelqu'un d'ordinaire...peut être y voit-t-il une étrange aversion envers la peur qui sait...? Mais le message est clair..."Je n'ai plus besoin d'un masque pour me cacher...parcequ'Elseus Schwarzebene est un fantôme...une étoile morte...un souvenirs. Et les souvenirs font tellement mal quand ils refont surface...".
Les yeux d'Elseus se plissent avec mélancolisme...ses mains se lèvent vers son visage à la pureté angelique et finissent par rabattre cette capuche couleur minuit en arrière, libérant de fines mèches aussi noires que les ailes d'un corbeaux.
Et après s'être incliné une ultime fois...notre bel avatar disparait à travers les volutes de milles soupirs...laissant un "Crac" sonor derrière lui... Retentissant comme le glas sinistre d'une cloche indistincte...
Dernière édition par Elseus Schwarzebene le Dim 8 Juin - 14:16, édité 2 fois |
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Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Jeu 5 Juin - 15:12 | |
| Maugrey repoussa toutes les portes qui se trouvaient en travers de son chemin... ainsi que toutes les personnes qui essayaient seulement de lui barrer la route. Il descendait les étages, passant d'ascenseurs en escaliers, d'escaliers en cheminée, longeant couloirs sur couloirs d'un pas des plus rapides et des plus précipités. Jamais une telle verve ne l'avait mis dans cet état et l'on crut bien entendre à travers tout le Ministère les bruits réguliers et secs, fermes et décidés du bâton qui le précédait.
Il traversa un dernier couloir, pris un troisième embranchement et arriva devant les portes de locaux qu'il connaissait pour y avoir longtemps travaillé... Il projeta ses gros bras de butor en avant et les ouvrit à la volée. Les personnes présentes sursautèrent et certaines firent immédiatement place lorsqu'il pénétra dans la salle. Il semblait chercher activement quelque chose du regard, enfin, de son oeil si spécial, si bien qu'il ne remarquait même pas les regards incongrus qu'on lui lançait."Sykes !!! Appela-t-il de sa voix de baryton, Auror Apophis Sykes !!".Il vit alors passer par-delà la balustrade propre à tous leurs bureaux une tête blonde et hérissée dont les yeux de serpent se posèrent un instant sur lui. Le visage mauvais et colérique de l'ancien Auror se mua bientôt en une mine perplexe et attristée. Il articula d'une voix blanche :"On a un sérieux problème...".*** Apophis observa un instant ses mains, songeur et amusé de les voir aussi potelées et massives. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres d'enfant tandis qu'il était traversé par l'idée qu'il pouvait certainement pulvériser le crâne d'un homme s'il en avait vraiment l'envie... ne lui manquait plus que l'entraînement. Au loin il entendit le bruit chuintant d'une porte que l'on ouvre. Il releva immédiatement la tête vers le rai de lumière qui venait de se faire dans la pièce et détailla un peu plus le nouveau venu. Il s'agissait là d'une jeune recrue, membre de la Brigade depuis un an déjà, un petit bonhomme maigrichon, oui, aussi épais qu'une allumette. Sykes en revint à sa contemplation sans attendre ce qu'il avait à lui dire."Auror Sykes... les dernières missives ont été envoyées et tous les membres de la Brigade ainsi que les Aurors en poste aujourd'hui ont été regroupés dans l'Atrium".Sa voix était tremblante, menue, presque fluette comme s'il manquait de souffle pour seulement lui faire l'annonce de cette nouvelle. Celle, grave et rauque de Sykes reprit aussitôt :"Combien de combattants y a-t-il actuellement ?".Le petit Brigadier sembla chercher dans sa mémoire et, un peu agacé par le temps qu'il mettait à répondre, l'Auror lui jeta un regard circonspect. C'était incroyable ! Ce mec comptait même sur ses doigts pour savoir !"Tr... une... une trentaine... ou vingtaine je... je ne sais plus... je... -il baissa les bras- pardon...".Encore un qui passerait à la casserole facilement..."Une trentaine ou une vingtaine ? C'est large comme moyenne..."."Je sais...".Il tremblait comme une feuille en pleine hiver. Il pouvait voir ses mains, chétives, minuscules, s'agiter comme s'il était atteint d'une furieuse maladie. Stoïque et impénétrable, Apophis annonça d'une voix ferme :"Reprenez votre poste, Agent Layfield. Allez rejoindre les vôtres et dites-leur de se tenir prêts".Le petit homme hocha plusieurs fois la tête d'un air décidé sur des "très bien" à peine murmurés tandis que lentement il reculait vers la porte pour mieux la fermer derrière lui. Sykes jeta un regard de dépit à son reflet dans la glace des toilettes.
Il avait revêtu une armoire de combat, sorte de combinaison que le Ministère fournissait en cas d'attaque mais qu'il avait pris soin d'améliorer. Elle ressemblait à s'y méprendre à celles que l'on utilise en duel, mis à part le fait qu'elles sont enchantées et donc plus résistantes. La plupart peuvent être glyphées et Apophis, qui ne voyait jamais les choses à la légère, s'était permis ce luxe.
Une longue cape noire brodée de fil cuivre et or était rattachée sous son aisselle gauche par deux cordelettes et atterrissait à ses pieds, flottant avec aisance au gré de ses mouvements. Le buste était fait dans un cuir sombre parcouru de runes antiques et d'arabesques légères et fuyantes, serrant ses hanches de prêt et terminant par une ceinture en cuir noire où pendait un holster placé sur sa gauche pour y déposer sa baguette.
Sa gorge était soigneusement protégée par un foulard de soie blanche tandis que celui du plastron montait jusqu'à hauteur de sa mâchoire, soigneusement fermé à la pointe de ses salières. En dessous il avait opté pour une chemise blanche et légère dont les poignets s'arrêtaient à la base de ses mains pour continuer sur des gants de cuir rouge sombre et noir dont les runes cisellées allaient jusqu'à l'extrémité de ses doigts. La peau était souple, presque comme du tissu, comme si elle avait été vivante, imprimant chacun de ses mouvements.
Son plastron se terminait en pointe et laissait ensuite place à un pantalon du même cuir, parcouru par les mêmes runes et se terminant sur des bottes lourdes et noires, cloutées aux semelles et ferrées sur le dessus, luisantes car dernièrement cirées à la perfection. Apophis Sykes resserra une dernière sangle contre sa cuisse et une autre contre son ventre. S'assurant que l'armure tenait solidement en place il en vérifia les derniers détails tandis que des éclats de la conversation qu'il venait d'avoir avec Alastor lui revenait en mémoire. Les deux hommes étaient sortis du bureau. Il l'avait saisi par le bras :"Sykes, on est dans une panade noire, si j'ose m'exprimer ainsi. Tu n'imagines pas à quel point !".D'autres personnes étaient passées à cet instant dans le couloir et l'Auror blond s'était resserré un peu plus contre son compatriote, prenant un ton plus bas."Peut-être que si tu me disais ce qui t'inquiète vraiment je finirais par trouver une solution, hmm ?".Maugrey avait alors plongé ses deux yeux dans les siens -le plus "agité" se figeant sur le visage d'albâtre du jeune blond. Il le saisit par les épaules, soufflant d'une voix rauque et tendue :"Le Survivant, Sykes, a eu des révélations pour le moins... préoccupantes. Il a dit avoir vu Voldemort pénétrer dans le Ministère et torturer l'un d'entre nous... son parrain en l'occurrence ! Il est formel ! C'est une vision qu'il a eu pendant qu'il était à l'école ! Et, inutile de te dire que, depuis le meurtre de Diggory on..."."Vous le croyez, je sais".L'autre poussa un profond soupir."Ouais, on le croit. Je sais pas si TOI tu le crois, Sykes. Je sais pas si TON boss ou TON Ministère le croit mais, une chose est sûre : l'Ordre du Phénix est en route, Harry Potter et les siens aussi et ils débarqueront d'ici moins d'une minute !"."Vous n'avez pas fait les choses à moitié à ce que je voie..."."Non, ça tu peux en être certain ! On a vraiment pris ce gosse au sérieux..."."Et si c'était une blague ?".Maugrey, à cette phrase, ne put retenir un petit ricanement sec sur un sourire de connivence. Il reprit :"Une blague, Sykes ? Plaisanterie ou pas s'il y a bien quelqu'un à croire ici c'est ce gosse ! Mince ! Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom lui a laissé une marque sur le front avant de mourir, ça te suffit pas ?"."Si, ça me suffit. Ca me suffit même pour avançer l'hypothèse que cette cicatrice marche aussi bien que s'il avait tatoué sa Marque sur son bras..."."Tu ne le crois pas fiable ?".Et cette fois-ci se fut à Apophis de ricaner. Ce gros balourd... aussi tétu et fonceur qu'un bélier fou... soit."Si, je le crois fiable. Je le crois fiable depuis le jour où les Aurors se sont fait la malle d'Azkaban ! Je le crois fiable depuis que j'ai revu certains d'entre eux que ce soit le fils Avery, Elseus Schwarzebene, Waxler et tant d'autres... de la vermine ! Je le crois fiable depuis qu'il y a toute cette effervescence autour de la mort de ce Poufsouffle justement et depuis que Quint a été arrêté par Millers ! Voila pourquoi, moi, je crois en lui !"."Tu te bases toujours sur des preuves, Apophis, c'est bien. On dirait Callagher..."."Callagher est mort...", ajouta l'autre d'un air crane.Et Alastor n'ajouta rien, desserrant l'emprise qu'il avait sur lui presque comme s'il venait de recevoir un soufflet en pleine figure de la part de ce sale bourgeois de Sang-Pur. Il lui lança un dernier regard transcendant et de toute sa hauteur déclara :"Peu importe qui l'est ou ne l'est pas. Tout ce que je te demande, c'est de ramener le plus de combattants à notre cause, c'est tout"."Ca sera fait"."Très bien".Le vieil Auror hocha la tête d'un air convaincu puis commença à s'éloigner de quelques pas, trainant derrière lui son informe manteau de cuir tout rapé. Il s'arrêta néanmoins et fit volte-face, pointant un doigt crispé dans sa direction."Et replonge pas, ok ?".Apophis esquissa un léger sourire puis fourra les mains dans ses poches d'un air blasé.
"Mais Alastor, qui te parle de "replonger" ?".Et, comme pour être fidèle au nom qu'il porte, Maugrey ronchonna en lui tournant le dos, boîtant péniblement vers le fond du couloir là où un ascenseur attendait patiemment qu'il prenne place. Le visage de l'Auror blond s'était alors durci et il avait baissé les yeux, plongeant dans ses pensées... Le glas sonnait et l'heure suivante serait rude... Plus que rude...
Dernière édition par Apophis Sykes le Jeu 5 Juin - 15:16, édité 2 fois |
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Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Jeu 5 Juin - 15:13 | |
| Après avoir repensé brièvement à ce brillant échange entre collègues, Apophis prit finalement une grand inspiration et poussa la porte des toilettes, se retrouvant bien vite au milieu d'un gigantesque hall de dalles noires et luisantes allant jusqu'au plafond. Les colonnades de marbre luisant dominaient de toute leur hauteur les quelques volontaires, Auror ou pas, qui étaient désormais présent dans cette vaste salle appelée Atrium.
Certains d'entre eux, nerveux au possible, gardaient les mains jointes et priaient près de la Fontaine de la Fraternité diffusant en jets d'eau clairs les quelques goutelettes d'espérance et de courage qui leur faisaient tant de bien. La porte claque lourdement derrière Sykes et certains se retournèrent vivement dans sa direction. Il maintint un regard dur et ferme, presque mauvais lorsqu'il atteignit la fontaine et ses quelques pleureuses agenouillées. Il en saisit d'ailleurs un par le collet et le força à se relever, imité bientôt par les autres échappant à leur méditation.
Ses iris d'acier passèrent de Mages Blancs en Mages Blancs, tandis qu'une légère pointe amère commençait à percer dans son esprit : un fils de Mangemort conduisant une armée de Chasseur de Mages Noirs et de Défenseurs du Bien. Soudain bien mal à l'aise il se râcla la gorge pour briser ce silence :
"Il n'est plus le temps de prier, ajouta-t-il, c'est fini tout ça. Maintenant nous sommes engagés dans la bataille !".
Il relâcha le malheureux qui, pour le coup, s'éloigna un peu plus vers ses camarades tandis que l'Auror aux cheveux blonds péroxydés s'avançait vers l'assemblée.
"Vous croyez quoi ? Que quelqu'un viendra sauver nos âmes une fois la partie terminée ? Que ceux qui se sont bravement conduits finiront hors d'atteinte des griffes des Ténèbres et de la Mort ?
Ce qui vous attend, ce ne sont pas les Enfers ! Ce qui vous attend, tous autant que vous êtes, c'est le Néant !".
Un long silence succéda à cette phrase dite avec force et conviction. Apophis reprit :
"Vous êtes là, ici-même, volontaire ou pas, pour défendre une cause qui vous apparaît comme juste ! Pour qu'enfin des innocents n'ait plus à souffrir, que des familles ne soient plus décimées, que des enfants ne deviennent plus orphelins par l'une ou les actions de personnages représentant le Mal dans tout ce qu'il a d'atroce ! Et tant pis si vous mourrez pour cela, tant pis si vous disparaissez... au moins vous l'aurez fait pour un but ! Et la seule personne capable de le réaliser cet idéal, c'est vous-même !".
Il fit un pas de côté, se plantant face à eux, les poings serrés le long de son corps, raide comme un seul homme.
"Il n'y a pas de dieu... il n'y a pas d'esprit pour vous protéger... il n'y a que votre propre personne.
Et maintenant, je vous demanderai d'être très attentifs".
Il marque une pause puis enchaina d'une voix plus clair, plus haute afin d'être correctement entendu :
"Les Sorciers que nous auront à combattre aujourd'hui sont des représentants de Voldemort, anciens ou non. Ils sont parmis les plus entraînés tandis que certains d'entre eux viennent directement d'Azkaban afin de seconder leur maître !
Nous ne savons qu'elle est la raison précise de leur venue jusqu'ici mais une chose est sûre ils vous faudra être prêts et vigilants !
Le temps est venu de ne plus se faire aucune illusion quant à l'arrivée au pouvoir du Seigneur des Ténèbres. Il est là, bien présent et ses suivants sont prêts, eux aussi, définitivement prêts à pénétrer nos défenses et à les briser ! à mettre à feu et à sang tout ce que nous chérissons le plus afin d'installer la puissance suprême de leur maître. Ces Sorciers-là sont prêts à tout et n'ont rien à perdre !
Maintenant, la seule personne que vous devez croire plus que quiconque, c'est ce jeune homme !".
Et il pointa un doigt ganté en direction d'Harry Potter.
"Parce qu'il est bien le seul à savoir depuis le début ce qui se trame par ici".
La plupart des Aurors, Brigadiers et volontaires se penchèrent alors sur le jeune Gryffondor et l'observèrent de près, comme s'il le voyait pour la première fois et qu'il venait d'apparaître au milieu de la foule par l'opération de Merlin Tout Puissant. Sykes les laissa faire, le regard dur, une boule grimpant doucement depuis le fond de sa gorge :
"Fini les messes basses et les accusations, poursuivit-il de sa voix sombre, fini les complots, les rumeurs et les médisances ! Fini les procès ridicules et accélérés pour rechercher le coupable parfait ! Fini de se rejeter la faute et de se voiler la face !
La réalité est toute autre. Elle est présente, en nous !
Gravez cela dans vos mémoire :
Le Seigneur des Ténèbres est revenu".
Un instant de silence se fit, lourd et pesant comme une chape de plomb. Apophis Sykes les considérait tous un par un, son coeur battant la chamade dans sa poitrine tandis qu'il s'efforçait de ne rien laisser transparaître.
"Une dernière chose...
Je ne veux aucun prisonnier".
Une rumeur s'éleva aussitôt et un vieux sorcier se dégagea de la foule perplexe et agitée, se dirigeant vers lui pour accrocher son attention.
"Mais, Auror Sykes ?! C'est tout à fait impossible !! Ces hommes et ces femmes doivent être jugés. Ils doivent...".
"J'ai dit : AUCUN prisonnier !".
Ses yeux de rapace se posèrent sur le vieillard puis s'arrêtèrent sur l'homme placé à côté de lui, un Auror lui aussi à la mine revêche et brouillonne et au visage peu réveillé. C'était un peu comme si ce grand blond tâchait de faire passer un message à ce curieux Sorcier au regard vert et profond... et à la barbe mal rasée.
"Pas de quartier...", souffla Sykes pour finir.
Et il fit volte-face en direction des ascenseurs. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Sam 7 Juin - 1:59 | |
| Elle se rappelait alors de ce jour... un jour funeste en perspective où le grand Voldemort avait décidé de jouer un grand coup de maître dans ses plans ténébreux, celui de frapper fort dans l'univers de la magie, d'ébranler les idéaux des mages blancs, ébranler leur foi, leur conviction, faire naître la peur à nouveau. Qui était l'impudent qui pourrait prétendre ne pas craindre celui dont on n'osait à peine prononcer le nom? Personne. D'ailleurs c'était peut-être cette même crainte qui avait valu à ce grand sorcier d'avoir dans ces rangs autant d'hommes et de femmes. Alena s'était toujours posée la question. Finalement, qu'est-ce qui l'avait elle-même poussé à se battre à ses côtés? Etait-ce les influences de sa famille scandinave? Ses propres désirs? Une peur inconsciente? Celui peut-être de ne désirer aucune autorité si ce n'était celle de son maître? Peu importait alors....
Avant même la grande réunion qui mènerait la jeune demoiselle russe à connaître plus en détail la mission, celle-ci s'en était perdue dans les rues tristes de Londres. Elle n'aimait vraiment pas cette ville. Elle était à l'image des gens qui la cotoyaient, moldus ou sorciers, peu importait alors. Tout était fade, morose. Il n'y avait aucune grâce qui venait animait les environs, avec ses toits abimés, ses pavés cabossés, les voitures bruyantes.... Londres étaient une ville qui n'avait rien pour elle, vraiment, si ce n'est que son pathétique décor rustique. Certes, il y eut de grands hommes qui vinrent ici et ces préférés étaient des musiciens aux moeurs assez tordus. Néanmoins, on leur comptait de bons écrivains... c'était déjà cela de gagné. Cependant, le héros londonien que la jeune russe préférait était un sanguinaire, un bien triste sanguinaire, un fou qui fut connu pour avoir créer son mythe en seulement cind actes? D'ailleurs, c'était dans les environs de ces anciens méfaits que la sorcière flânait à cet instant....
La russie lui manquait. Son pays, sa patrie, un lieu où plus rien ne l'y attendait pourtant. Finalement, elle était quelqu'un comme les autres cette mangemort. Comme les autres? Peut-être pas finalement... On ne pouvait accepter une personne "comme les autres" aux côtés de Voldemort. La jeune femme aux prunelles obsidiennes cachaient bien son jeu. Ses cartes à elle, elle ne les abattrait pas encore, mais en temps voulu. Rien ne pressait... Il fallait être patient.
En attendant, Alena se trouvait dans le secteur que l'on nommait White Chapel. Il était assez ironique que de savoir qu'autrefois, c'était un lieu de débauche, où les prostituées étaient aussi nombreuses que les mégots de cigarettes que l'on jettait sur le trottoir, où les policiers passaient leur temps à faire leur ronde et où l'insalubrité dépassait l'entendement. Maintenant, tout cela avait été effacé. Dommage. Un temps que la curieuse scandinave aurait aimé observé. Elle avait un epsrit malsain? Possible.
Le corps voluptueux de la gothique donzelle était avachie inconfortablement près d'une cheminée à ce moment là, musique aux oreilles, cigarette à la bouche. Son regard était viré sur la lune et elle se plaisait à cracher de la fumée avec laquelle elle dessinait dans le vent. Elle attendait le signal, l'appel.... et celui-ci se fit entendre.....~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Alena se trouvait présentement dans la maison familiale de son maître, Voldemort en personne donnait ses instructions. Tous les mangemorts avaient été conviés et aucun ne semblait manquer à l'appel. Le pouvoir du maître était grand, et ses sous-fifres semblaient près à le suivre jusque dans la mort. La russe en désirait-elle autant? Elle cherchait encore certaine réponse.
Malgré l'importance des propos du grand chef, la jeune femme ne put s'empêcher d'être déconcentrée par la présence d'un autre être, un être qu'elle avait perdu de vue depuis bien des années, un être qui l'avait abandonné sans explication. Qu'il fallait être fou d'aimer! Voldemort avait bien raison à ce sujet. C'était se perdre dans des illusions dignes du folklore, un mythe utopique qui ne devrait avoir d'importance que pour les misérables moldus... Pourtant... elle n'était pas capable de se dégager de cette pensée, de ses présences, de ses souvenirs, de cette chaleur d'autrefois... Elseus Schwarzebene. Ce même garçon avec lequel elle fit ses classes à Durmstrang. Il était présent.... bien évidemment qu'il était présent. Lui.... Elle n'avait jamais réussi à le haïr, de telle façon qu'elle se détestait elle-même pour cela.
Pourtant, elle eut bien du temps à ruminer lorsqu'elle fut prisonnière d'Azkaban, elle avait eu tant d'occasion pour imaginer comme chercher à se venger après s'être senti trahie et baffouée. Mais non... cela la guida seulement dans les filets de Voldemort. Pour Alena, il ne lui restait plus que cela...
Se montrait alors indifférente au mieux de ses capacités face à la présence Elseus, ne lui prêtant alors aucun regard, ni attention d'aucune sorte, Alena se fit néanmoins muette, enregistrant comme un robot chaque information. Capturer Harry si celui-ci se mettait sur notre passage et ne pas lui faire de mal. Il n'y avait que ce jeune garçon là qui pourrait avoir le privilège de prisonnier. Quant aux autres, leur vie se verrait interrompue prématurément. Soit. Si tel était les plans du maître, alors la mangemort n'y verrait strictement aucune objection.
Depuis maintenant quelques années, la vision de la jeune slave était ainsi, aussi noir que les désirs de Voldemort. Elle ne se permettait plus de penser réellement car elle n'avait plus alors que les objectifs du sorcier sus-nommé. Sa destinée.... était d'être dans l'ombre, d'être un fantôme parmi les fantômes. Alena était d'ailleurs peut-être la plus discrète, la plus muette et la plus lointaine des mangemorts. Elle ne se faisait pas remarquer mais n'en était pas moins efficace. Personne ne pouvait prétendre la connaître, personne ne la côtoyait mais elle était pourtant toujours là, présente, aux alentours. La jeune femme était comme le corbeau de la mort, toujours présente quand la Faucheuse se faisait sentir comme pour prévenir que quelque chose allait se produire. Elle planait toujours, elle attirait la méfiance et le mauvais sort. Elle apportait des malédictions pour ceux qui entraveraient sa route, elle était l'oiseau noir du maître. Elle existait comme elle n'existait pas. Alena Dostoïevskaïa, une mangemort, un spectre, une muette sombre, une mystérieuse....
Ce fut alors qu'elle se revêtit calmement de l'accoutrement des hommes de l'ombre, de cette image que l'on avait d'eux avec leur masque argenté et leur grande cape. Elle oubliait son identité pour en plus être qu'un unique serviteur qui allait agir bientôt. Elle se fondait dans la masse parmi tous ses autres confrères.
Sortant alors avec lenteur sa baguette, elle se prépara au transplanage.... et la voilà aux Ministères de la magie. L'endroit lui paraissait si familier... endroit même où elle fut condamnée à Azkaban. Néanmoins, le moment n'était pas venu pour les souvenirs, maintenant il fallait agir.... Arpantant les couloirs, la jeune femme devait descendre au niveau suivant.... Il y avait tant à faire.... |
| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Sam 7 Juin - 5:12 | |
| " Dépêchez vous ! " Murmura Harry à la petite troupe qui le suivait. Ron, Luna, Neville ainsi que Hermione suivaient le jeune Gryffondor dans la Forêt Interdite afin de se rendre à Londres. Quelques minutes plus tôt, Harry s'était réveillé en sueur et avait annoncé au groupe qu'il venait de voir Sirius, son parain, prisonnier de Vous-savez-qui qui le torturait. Il n'avait même pas prit la peine de réfléchir trois petite secondes et c'était élancé vers l'extérieur afin de trouver une solution pour se rendre au Ministère de la Magie le plus rapidement possible. Hermione avait peur. Elle savait que Harry voyait juste, mais que se passerait-il si ce que son compagnon avait vu était une illusion ? Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait sans aucun doute appris, à travers les années, comment créer une illusion dans l'esprit des gens. Il était excessivement fort en magie noire, alors pourquoi ne pouvait-il pas avoir créé une illusion, dans le seul but de faire venir Harry à Londres, pour le torturer ? Cette idée rongeait la Gryffondor de l'intérieur, surtout depuis qu'elle s'était risquer à l'avouer à Harry. Ce dernier lui avait répondu sèchement qu'il savait de quoi il parlait. Bien sûr... La brunette n'avait donc pas rouspeté et avait suivit Ron et Harry. Ces deux derniers allaient continuer tout droit lorsque Hermione avait dû les arrêter car elle avait entendu des bruits de pas. C'était ainsi que Luna et Neville c'étaient joint à eux. Au début, Harry n'avait pas voulu que personne ne le suive, mais ce dernier avait rapidement fini par comprendre que peu importe où il irait, Hermione - pour sa part du moins - le suivrait à la vie à la mort. Depuis la première année, la jeune lionne avait affronté les mêmes épreuves que son meilleur ami, alors elle ne voyait aucunement pourquoi aujourd'hui elle ne le ferait pas. C'est donc ainsi que tout le petit groupe c'était dirigé vers la Forêt Interdite. Luna avait une idée de comment se rendre à Londres, alors tout le monde la suivait, Harry la secondant. " Stop, ils sont tous prêts... " Hermione fit signe à Neville et à Ron de s'arrêter. Ces derniers retinrent leur souffle et Luna leur pointa le vide. Mais qu'est-ce qu'il y avait ? Pour sa part, la rouge et or ne voyait rien. Il devait bel et bien rien y avoir, puisqu'elle avait une vision parfaite. Toutefois, Luna ne semblait pas avoir tort... " Vous les voyez ? " Demanda t-elle, un sourire aux lèvres. Cette fois, ce fut Harry qui prit la parole. " Non, bien sûr. Ceux qui les voyent sont seulement ceux qui ont connu la mort. " Puis, le sorcier se tourna vers Ron, Neville et Hermione. Soudain, Neville s'avança. " Je les vois, moi. " Hermione fit les yeux ronds. Tout le monde voyait des créatures imaginaires sauf Ron et elle ! Alors là, tout allait vraiment bien... " Ce sont des sombrals. " Expliqua Luna. " Des chevaux volants, si on veut. Alors, embarquez ! " S'exclama t-elle en rigolant. Quoi ? Hermione allait embarquer sur un cheval invisible pour se laisser transporter à Londres. Alors là, il n'en était pas question. Mais d'un autre côté, elle n'avait pas le choix, parce que si Harry y allait, elle devait le suivre... Morte de peur, la Gryffondor prit place sur le sombral en compagnie de Ronald. D'un coup de sabot, il s'éleva dans les airs et tout le petit groupe s'envola, direction Londres. Le trajet ne fut pas très long. En assez peu de temps, Hermione aperçu le centre ville de Londres, ainsi que tous les immeubles éclairés par le clair de lune. Son sombral suivit celui de Luna et Harry, pour finalement atterir dans une ruelle, à côté de ce qui semblait un hôpital ou un édifice à bureau. La jeune fille descendit grâce à l'aide de Ron Oh, quel gentleman ! puis se dirigea vers Harry. " On va où, maintenant ? " Murmura t-elle à son ami. " Suivez moi. " Répondit ce dernier. Puis, il s'élança dans la rue et obliqua sur une série d'avenues avant d'entrer dans une cabine téléphonique. Hermione l'y suivit, sachant pertinement que cette « cabine » était l'entrée du Ministère de la Magie. Tous les autres et elle-même y entrèrent donc, coincés les uns par dessus les autres, puis attendirent de descendre. Le temps passa et bientôt des portes s'ouvrirent. Au même moment, Hermione fut bouche bée. Dans l'Atrium, soit le hall d'entrée du Ministère, se trouvait une tonne d'Auror, prêts à combattre. Ainsi donc ils avaient été informés par l'Ordre... À sa grande surprise, Hermione vit Harry se ruer vers un Auror et lui raconter son rêve. Ce dernier allait parler à un autre Auror et pour finir, ce dernier Auror annonça à tous les autres la vision d'Harry. Maintenant, Hermione était véritablement effrayée. Voldemort se trouvait au Ministère. Dans un bruit sonore, on entendit les ascenceurs s'ouvrir. D'un bond, Hermione sortit sa baguette magique et fit volte face. La bataille allait commencer... [ J'espère que je respecte approximativement ce qui est décrit dans vos posts ! Si c'est pas le cas, un MP && J'édite ! =) ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Sam 7 Juin - 18:06 | |
| Peu après Harry Potter et ses amis, Goeffrey sortit de l'ascenseur et jeta un regard autour de lui. Un groupe d'aurors semblaient attendre quelque chose...mais quoi ? Après tout, Geoffrey ne savait pourquoi Harry Potter s'était rendu au ministère et si il avait suivi le petit groupe de loin, c'était plus par curiosité qu'autre chose. Quand Potter et Granger s'étaient rendus dans la forêt accompagné du Professeur Ombrage, une heure plus tôt, Geoffrey avait suivi ce trio improbable à travers la forêt et avait assisté impuissant au combat du géant et des centaures. Puis il avait reussi à monter un sombral afin de ne pas rester en arrière quand Potter et son groupe avaient pris la direction de Londres... Maintenant, il se trouvait au ministère en compagnie d'un petit groupe d'élèves et de plusieurs aurors qui semblaient être sur le point de livrer bataille. Geoffrey frisonna à cette pensée. Contre qui allaient-ils se battre ? Il s'approcha d'Hermione et lui posa une main sur l'épaule.
Salut Hermione...
Geoffrey avait toujours trouvé qu'Hermione était une fille extraordinaire et il avait toujours manifesté beaucoup de respect à son égard. Contrairement à Potter, Hermione était une fille qui ne se faisait pas trop remarquer et malgrè ses implications dans toutes les aventures de son meilleur ami, elle n'en tirait jamais aucune gloire. Elle agissait pour le bien commun, point final. Geoffrey s'était souvent imaginé en couple avec cette jeune femme radieuse et au fond de lui, il avait toujours ressenti des sentiments profonds pour la Gryffy...des sentiments qu'il detestait ressentir en général. Il fallait dire que Geoffrey n'était pas un grand romantique et chaque fois qu'une fille lui plaisait, il attendait que les sentiments passent au lieu de parler à celle qui lui plaisait. Une certaine forme de lacheté ? Probablement...Son regard s'arreta sur Harru Potter, l'élève qu'il aimait le moins de toute l'école. Il ne supportait pas l'attitude de cette élève de GRyffondor qui devait toujours se faire remarquer...bien que souvent il ne le faisait pas exprès. Il chassa ses pensées parisites de son esprit et reporta son attention sur Hermione qui semblait ne pas avoir remarqué sa précense.
Hermione, que se passe t-il ? POurquoi tout ses aurors ? |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Lun 9 Juin - 20:34 | |
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Non pas que sa journée fut désagréable, mais Leandrà était fichtrement contente qu'elle s'achève. Elle n'avait rien fait de palpitant, et ses jambes étaient engourdies du fait qu'elle soit resté assise toute la journée. La jeune femme passa son manteau et commença à le fermer quand un Auror vint à elle, visiblement affolé.
- Il faut rester ici, Auror LadyLys!
Étonnée et troublée par son comportement et sa détresse, elle reposa son sac.
- Et pourquoi? Que se passe t-il?? - Il va venir, ici, au Ministère. Il faut se battre, sinon, partez. Ou alors, rejoignez l'atrium.
Le ton de sa voix était suppliante, pas tout le monde aurait comprit qui se cachait derrière ce "il" appuyé, mais pour la Brune, cela ne fit aucun doute, et son choix était fait. Leandrà ne rentrerait pas à l'appartement ce soir. Son visage d'habitude si doux, montrait à présent des traits durs, consciente du danger qui la guettait, elle et les autres.
Elle n'était pas au courant des raisons qui poussaient le Dark Lord à se pointer alors que beaucoup ne croyaient pas à son retour, elle ne savait pas non plus combien de Mangemorts allaient débarquer et encore moins qui était venu pour défendre le Ministère, mais rester se battre était tombé sous le sens, c'était une Auror, et elle venait de la maison de Godric!
La jeune femme fit un hochement de tête alors que l'auror attendait fébrilement une réponse, et , satisfait, il la quitta, certainement en quête d'autres combattants. Elle resta là, elle avait besoin de mettre ses idées en place, de se préparer psychologiquement. D'un geste lent, elle retira son manteau noir, le pliant délicatement sur son bureau. Ce jour fut un des rares ou la Belle était habillée entièrement en noir, un col roulé cachait son cou fin et blanc, et un slim soulignait sa silhouette svelte, au moins, on ne la voyait pas autant que si elle était en rose, une chance, c'était un avantage dans cette bataille. Elle tira sa baguette et murmura.
- Spero... Patronum.
Une panthère argentée apparut alors, et après lui avoir susurré quelques mots, elle quitta la pièce en même temps que la sorcière. A mesure qu'elle longeait les couloirs, elle se vidait la tête de tout ce qui pourrait la perturber et la rendre alors moins efficace : Lilith, Aaron, Sykes, sa mort probable... Elle fut enfin dans l'Atrium, alors que son patronus était certainement arrivé à destination, disant alors à Lilith qu'elle ne rentrerait pas ce soir, une bataille sanglante s'annonçait, mais il ne fallait pas qu'elle s'inquiète...
Un amas de gens se tenait à côté de la fontaine de la Fraternité, et LadyLys se joint au groupe. Elle se posta devant un Sykes en plein discours sur le fait que prier était inutile, personne n'allait les sauver à part eux même, et il n'avait pas tord. La jeune Brune se redressa, aussi droite que son dos le pouvait, la tête haute. Ses cheveux attachés en une queue de cheval dégageaient son visage qui semblait plus adulte, plus responsable, à cet instant. Le courage Gryffondorien, donc stupide, était visible dans chacun de ses traits, dans chacune de ses inspirations. Mais à mesure qu'Apophis parlait, le courage s'amplifiât, mais une peur terrible lui tordait les entrailles. Quoi de plus normal...
D'après Sykes, il fallait faire confiance à Potter, et elle n'y voyait aucune objection, sauf le fait qu'il lui donne des ordres, c'était un gosse de quinze ans! " Le Seigneur des Ténèbres est revenu", un frisson d'horreur lui parcourut l'échine. LadyLys le savait déjà, elle avait cru le récit du Balafré, mais venant de la bouche d'un Auror tel qu'Apophis, cela était plus tranchant, plus pénétrant, plus dévastateur, et sa peur grandissait.
Elle baissa les yeux, elle allait sûrement mourir ce soir, elle devait se préparer à cela. "Je ne veux aucun prisonnier" et son regard se releva instantanément, le posant sur le Blond. Un Auror quitta les rangs et protesta, mais Sykes avait raison, encore. Pourquoi vouloir les juger? Aucune punition n'était à la hauteur de ce qu'ils avaient fait, et puis, les mages noirs n'allaient pas hésiter une seule seconde à les tuer.
La Belle sentait la réticence des autres de devoir tuer des sorciers, mais Leandrà se conforta à l'idée qu'elle pouvait mettre fin à la vie d'un homme si il attentait à la sienne. Et Sykes les laissa là, baignant dans le doute et l'appréhension, seul certains semblaient sur de sois, inconscience.
Ses prunelles se posèrent de parts et d'autres de l'atrium, et elles s'arrêtèrent sur Harry. Un sourire étira ses lèvres, offrant un peu de réconfort à ce jeune garçon. La réponse était là, le Lord venait pour finir son travail : achever le Survivant. Trop de questions l'asseyaient tout à coup, il ne devait pas venir que pour décimer un tas d'Aurors, d'étudiants et de membre de l'Ordre, c'était sûrement autres choses... La Brune s'assît à même le sol glacé, adossé contre le rebord de la fontaine, prenant son visage dans ses mains. C'était de la pure folie, elle ne s'était jamais vraiment battu en duel avec un Mage Noir.
Leandrà LadyLys allait sortir du Ministère dans une boite en bois, et les pieds en avant.
Ainsi soit-il, elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle n'était pas lâche! Quitte à mourir, il fallait mourir dignement, en plein combat. Et la jeune femme comptait bien entraîner un maximum de Mangemorts dans sa chute.
Il y eut un vacarme assourdissant, les ascenseurs, et l'ancienne Gryffondor se leva d'un bond, avançant d'un pas assuré, passant alors devant Granger et Potter, ainsi que les autres élèves & Aurors. La voilà en première ligne... Elle pointa d'un geste sec sa baguette. LadyLys ne savait pas encore si c'était des alliés ou des ennemis, mais elle était prête, guettant alors le moindre reflet d'un masque les représentant si bien, ou si mal... [ HJ :: J'crois pas être passé à coté de quelques choses, si il manque un truc, ou quelque chose de travers, n'hésitez pas à me mptiser et je réparerais ma bourde =D
Héhé, que la bataille commence, va y avoir du steak sur les murs, celui de Leandrà peut être? x)
Allez mon tit Sid, viens tâter de ma baguette =P ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Jeu 12 Juin - 22:16 | |
| "Qu'est-ce que gné vais faire maintenant ?".
Sid venait d'atterrir dans le couloir en même temps que ses compatriotes. Certains étaient encore à la traîne mais ils ne tarderaient pas à bientôt se manifester. Déjà il voyait dans le coin d'une alcôve la robe longue et satiné, si précieuse de Lucius Malefoy, fervant représentant de leur famille et aussi ardant défenseur de la Cause. Avery, quant à lui, était bien le seul venu au nom de sa famille et il y avait fort à parier qu'aujourd'hui le Lord ainsi que certains de ses hauts dignitaires comptaient sur lui et sa prestation. Qu'à cela ne tienne ! Ils seraient pas déçus, pour sûr !
"On va casser de l'Auror !! Couinait-il à qui voulait l'entendre, on va bousiller du Mage Blanc !".
Excité comme une puce, il sautillait de Mages Noirs en Mages Noirs, allant de l'un à l'autre sans se préoccuper d'être rabroué ou sévèrement réprimandé, répondant à la réflexion d'une comère par "casse-toi si t'es pas contente, c***asse !!". Tout en nuance le Sidney, visiblement... Le Seigneur des Ténèbres, leur Maître Absolu n'était pas encore arrivé. Où alors il se cachait peut-être ? Allez ! Qui compterait jusqu'à cent pour ensuite partir à sa recherche, hein ?
Le jeune homme ébouriffa ses cheveux courts et blonds puis fit le tour du propriétaire comme un nouvel acheteur en quête de l'objet rare, les mains derirère le dos. Tandis qu'ils étaient tous sur le qui-vive, que certains se préparaient avec entrain il ne pouvait s'empêcher de les regarder -voire si une pointe de nervosité ne viendrait pas à percer à travers leurs yeux sans vie ou leurs masques opalins. Tiens, l'avait pas emmené le sien d'ailleurs ! Ah c'est vrai ! Il l'avait lâché dans la Tamise deux ans auparavant et... enfin, il n'avait plus refait surface !
Les yeux du petit crapaud s'attardèrent un peu plus sur une divine et voluptueuse créature aux traits anguleux et fins. On eut dit une petite poupée de porcelaine, et sa chair était si blanche ! de la neige ! La demoiselle ne paraissait même pas le voir, l'ignorant royalement de toute sa superbe stature. Elle était comme aérienne, céleste, intouchable... Bien loin du p'tit Avery !
Un peu déconcerté par la jolie demoiselle aux yeux de givre, Sidney n'entendit que trop tard le petit gloussement qui venait juste derrière lui, ne pouvant ainsi prévenir de la petite caloche qu'on lui infligea derrière le crâne.
"Imbécile ! Murmura la petite sorcière, petit imbécile de Junior ! Junior, Junior, Juuniiooorr !".
Elle passa devant lui, se campant fièrement les poings sur ses hanches étroites. Longue et irréelle, séduisante malgré ses cheveux frissotés et en bataille au-dessus de sa tête Bellatrix Lestrange ne faisait en rien oublier qu'elle était une grande dame... et surtout l'épouse de Rodolphus. Son regard sombre vint caresser la joue pâle et lunaire de Sid et elle posa à nouveau sa main afin d'étouffer un rire.
"Ooohh... Junior, Junior, Junior ! Tu vas participer au combat ? Tu vas jouer le méchant Mangemort, pas vrai ?".
Elle replaça sa coiffure, laissant un peu plus entrevoir de son visage amaigri et taillé au couteau. Dans un coulissement d'épaule sensuel elle se détourna de lui sans même en attendre la réponse.
"Petit Avery Junior va jouer dans la cour des grands ! Pas vrai, mon Serviteur du Mal ?".
L'homme à qui elle s'adressait -un sorcier robuste, à la barbe légère et cisaillée- n'y fit aucune attention. La belle poussa un soupir et laissa ainsi le temps à Sid de riposter :
"Espèce de vieille rombière ! Ton couple se barre en loques !".
"J't'ai pas sonné, crapaud baveux ! Vilain gosse affreux !! Boooouhh... que tu es laid ! Que tu es laid, Sidney Junior ! Tu te verrais, on dirait un pantin que l'on a sorti de sa boîte. Tu t'es pas arrangé depuis ces années !".
"Ca t'va mal de dire ça...".
La divine corneille lui jeta un regard courroucé par-dessus son épaule et releva dignement le nez, comme une Black sait si bien le faire. Un sourire se tailla dans le visage jouflu de son interlocuteur et celui-ci se détâcha du mur où il s'était adossé. Les couloirs étaient glacials, sombres, vides. Pas un chat à l'horizon et le temps s'étirait si bien qu'il commençait à le trouver long...
Lucius Malefoy fut le premier à se manifester. Sa canne à la main il passa en tête du peloton et ajouta d'une voix mièvre et sans couleur :
"Le temps est venu de nous y rendre, mes chers amis. La prophétie ne s'accomplira pas seule...
Gardez à l'esprit que plus de têtes tomberont mieux ce sera".
Il venait d'annoncer cela comme l'on pourrait très bien dire "je vous propose de passer au salon. Si vous voulez bien me suivre...". Tous les Mangemorts présents l'observèrent puis opinèrent gravement du chef juste avant de se mettre en route, suivant la voie qu'il traçait. Sid resta un peu en retrait, les mains sur les hanches, contemplant ce funèbre cortège et finalement peu décidé à entrer lui aussi en jeu.
Ils n'étaient pas loin de leur but et bientôt les attentes du Seigneur des Ténèbres s'accompliraient comme il les avait prédites. Bellatrix était, elle aussi, restée en arrière. Un léger clin d'oeil à son compère et elle suivit le reste de l'assemblée -ombres noires et fuyantes se dirigeant droit vers les cheminées conduisant toutes vers le niveau 9 : Département des Mystères.
"Hey les mecs ! Soyez donc pas trop pressés à vouloir tâter de leur épée !".
Personne ne lui répondit, la distance les séparant doucement.
"Les mecs !! Hey !!!".
Puis, résigné, Sidney Avery Junior se prit à les suivre, clopinant juste derrière d'un pas de chien suivant son maître. Lucius et quelques uns d'entre eux -dont Dolohov, Macnair et Crabbe Senior- venaient déjà de disparaître à travers la brume opaque et verdâtre de l'âtre d'obsidienne...
[HJ : pour les Mangemorts : vous vous dirigez à présent vers l'Atrium
Pour les Mages Blancs : vous commencez à voir apparaître de la fumée verte provenant des cheminées sur votre droite. Tenez-vous prêts !]. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille commence... [Tous !!] Ven 13 Juin - 18:39 | |
| Quelque part, quelque part au fond de lui, Aaron avait toujours été persuadé que ce jour arriverait. Le jour où, en quelque sorte, il ne pourrait plus fuir dans l'alcool. Où il devait enfin faire face à ses responsabilités et faire... des choix. LE choix. Embrumé. Assourdissant. Comme si un obus venait d'éclater à trente centimètres de lui, Aaron n'entendait que quelques bruits de fond, rapidement étouffés. Malgré lui, les souvenirs remontaient lourdement, puissament, et l'obligeait à revivre le moment qu'il avait redouté depuis qu'il était Auror, et surtout depuis que Voldemort était soit disant éteint. Il remplissait les rapports de mission dont personne ne voulait. Comme d'habitude. Toutes les minutes, il levait le nez sur la grande horloge de la salle des Aurors dans l'espoir incensé que sa journée se finirait plus vite. Malheureusement, un supérieur lui avait rapidement dit que s'il n'avait pas fini à 6h, il resterait toute la nuit s'il le fallait. Grumpf. Il avait entr'aperçu Leandrà, un peu avant. Habillée tout en noir. Prodigieusement séduisante, elle avait captivé son regard mais ils n'avaient pas parlé. Aaron adorait cette situation. Faire semblant d'être de parfaits inconnus toute la journée, et une fois le travail terminé, passer parfois chez elle... Elle était devenue sa drogue, son besoin. Elle le savait. Voila pourquoi chaque jour, se disait-il, elle avait l'air de l'appâter physiquement un peu plus comme si sa seule et unique présence n'avait pas suffit. Ding, dong... La pendule sonnait le glas - mais il ne le savait pas encore. Fatigué de cette journée harassante et surtout ennuyeuse, dans la triste chaleur de ce faux été, Aaron avait décidé de filer à l'Anglaise (et c'était le cas de le dire). Sans faire montre de discrétion, il avait passé sa veste, avait fourré sa baguette dans sa poche et caché les rapports dans son tiroir de bureau, à côté de sa bouteille de whisky de secours. Et il était parti. Sans se douter de rien, sans savoir ce qui se tramait dans les couloirs inférieurs du Ministère, sans arquer ses pensées maladives sur le pauvre Survivant auquel il n'avait jamais vraiment compati, fort de ses propres soucis, Aaron se dirigeait tranquillement vers la sortie, persuadé de pouvoir rentrer chez lui, de subir les reproches d'Amanda, absente du Ministère aujourd'hui, et de revenir le lendemain. Tout était comme d'habitude, la routine suivait son cours, rien ne changeait, rien ne changerait jamais et personne ne troublait ce quotidien... C'est devant les portes des Ascenseurs qu'on le cueillit. Il avait bien vu courir Apophis cinq secondes auparavant mais ne s'était pas posé de questions, pensant simplement que le blond avait oublié un chou à la crème quelque part. Il ne se souvenait même plus de qui l'avait interpellé. Un jeunot, un Auror certainement, encore boutonneux, encore fuyant, qui ne le regardait pas dans les yeux. Bégayant, il avait bavé un flot de paroles qu'Aaron avait chassé d'un geste sec de la main. - " Si les agents du département des Mystères ont des difficultés avec le personnel, ce n'est pas mon problème..." avait appuyé Aaron sans le regarder en écrasant littéralement le bouton d'appel de l'ascenseur doré. "Alors tu es gentil, mais tu vas plutôt chercher les agents de la maintenance." Avec un bruit métallique, l'ascenseur bringuebalait des étages d'en bas pour venir le chercher, l'emmener loin d'ici. Mais le petit jeune lui avait tenu la jambe et s'était placé devant lui, dans la volonté évidente de le retenir. - " Tous les Aurors sont demandés dans le Hall... Il faut vraiment y aller... V... Vous-Savez-Qui... Il... Il va venir, il... a envoyé... ses Mange... ses... compagnons..." Les portes s'ouvrirent devant eux. L'ascenseur était totalement désert, un silence horrible suivit la déclaration de la voix impersonnelle qui annonçait le niveau 9. Aaron s'était figé. Il observait la petite cage jaune, celle qui pouvait l'emmener vers la sortie, qui pouvait le sauver d'office. L'empêcher de faire ce choix qu'il redoutait, ce choix... qu'il ne voyait que d'un oeil perverti. Le jeune homme s'agitait à côté de lui. - " Harry Potter va nous guider!" lança-t-il d'une voix beaucoup plus forte (personnellement, il ne voyait rien de rassurant là-dedans, mais bon...). "Il est là, avec nous! Il l'a vu, il... Il faut l'écouter et... Monsieur... Si vous voulez partir... faites le maintenant, mais dépêchez-vous! Décidez-vous!" Il paniquait. Pas Aaron, le petit. Là, à se dandiner à côté de lui comme si la Mort lui collait le train. Aaron ne le regardait toujours pas, mais il sentait peser sur lui ses yeux de merlans frits qui faisaient de lui l'inquisition parfaite. Rester, partir, fuir, se battre...? Ce combat avait l'air de faire rage autant dans son esprit que dans le sien. Mais Aaron restait bloqué, totalement immobile. Ses prunelles restaient appuyées dans le fond de la cage d'ascenseur, pendant que le jeunot le harenguait pour qu'il se décide. Voyant qu'Aaron ne se bougeait toujours pas, il marmonna un juron et s'enfuit en courant par une autre porte. Il semblait à Aaron que le Q.G des Aurors s'était vidé entre temps. Ses oreilles captaient toujours des bruits lointains, extrêmement lointains, mais dans un périmètre assez large, tout était étouffé, turbulent. Il tremblait. Non, il ne tremblait pas... Si... Sa tête tournait, il se tint au mur, mais il glissa légèrement sur le côté. Avant d'avoir réfléchi, d'avoir tenté d'assimiler ses sentiments, il s'était détourné, et s'était engouffré dans l'autre ascenseur, celui qui montait à l'Atrium, pas ce lui qui descendait. C'était son devoir qui le guidait, il le savait. Aaron était certain que seule sa condition d'Auror le faisait marcher comme un automat vers cette destination qu'il savait fatale. Létale. Mortelle. Tous les synonymes étaient bons pour désigner cet attrape-couillon de débutant, cet envoi à l'abattoir dégueulasse. Il n'était pas en état... Jamais en état. Dans l'ascenseur, Aaron s'observa dans le petit miroir fixé sur une paroi brillante. Son teint était cireux, presque cadavérique. Des cernes violaçaient ses yeux sanguins, sa barbe grisonnante lui faisait prendre soudain vingt ans de plus. Il se pencha en avant. Le décor autour de lui tremblait, se déplaçait, s'harnachait sur lui-même en un tourbillon plutôt rectiligne. Seul lui restait immobile dans cette étendu embrumée. Embrumée. Embrumée. Comme si une tempête s'était déclenchée simplement au-dessus de lui. Embrumée. A chaque étage, la voix résonnait, et à chaque étage, des dizaines de personnes s'entassaient avec lui, certaines surexcitées, certaines aussi pâles et immobiles que lui. Ils allaient au même endroit, tous, il le savait. Un troupeau qu'on envoyait à l'abattoir. Et il faisait partie de ce bétail idiot qui suivait les règles appliquées, qui suivaient les directives du courage, de la force, du Bien... Ce choix, encore, qui lui sautait dans la tête, qui lui faisait mal, parce qu'il ne savait pas quoi en faire. Fuir, rester, partir, se battre... Il avait encore le temps de décider... Atrium. Terminus, tout le monde descend. Il resta un certain temps au fond de la cage d'ascenseur, pétri de peur, ou plutôt d'angoisse, effrayé de l'être à l'avance. Sa baguette lui faisait mal dans sa poche intérieure. Sa veste était trop lourde sur ses épaules. Sa ceinture coupait sa respiration par saccade. Quelqu'un lui tira le bras et il le suivit de sa démarche de condamné. Il allait partir. Courir vers l'extérieur, s'enfoncer dans une cheminée, jeter la poudre verte et disparaître dans l'explosion jusqu'à chez lui. Merde à la fin. On allait pas le forcer à se faire tuer comme un malpropre. La voix de Sykes lui fit tourner la tête subitement. Il était là, il s'adressait au tas de Mages Blancs compact comme s'il était leur chef, prenant la tête des opérations. Ca ne l'étonnait guère, mais c'était assez gênant. Lui, il restait. Il était Auror... Normal... Devant la Cheminée, il n'eut pas honte, d'autres faisaient comme lui, mais surtout des femmes qui l'observaient avec pitié. Et là, Aaron eut un gros doute qui le cloua sur place pendant que des bruits inquiétants résonnaient derrière lui, vers le lieu futur des combats. Leandrà. Où était Leandrà. C'était forcé, elle était présente, elle était Auror... Elle n'aurait jamais fui, pas elle... Il se retourna, dans un bond. Sa baguette était dégainée. Bousculant les gens qui chialaient sur son passage, Aaron chercha du regard la silhouette élégante dans sa tenue de deuil. Un deuil anticipé, peut-être son propre deuil... Qu'importe. Enflammé, embrumé, Aaron la remarqua en tête de ligne, de celles qui seraient les premières à tomber. Il se surprit à courir, direction les combats, suivi du regard parfois admiratif de femmes qui louaient son courage. Si elles savaient... Trop saoul pour s'en rendre compte, trop saoul pour s'en sortir sans elle. Les portes allaient s'ouvrir, ça se sentait. Le temps était finalement venu, celui de la grande bataille qui lui coûterait fatalement la vie. Il n'était pas de ceux qui s'en sortiraient, il n'était pas dans le camp des batteurs et des gagnants. Plutôt de ceux qui crèveraient seuls dans un couloir et qui se feraient piétiner, agonisants lentement... Les bruits se rapprochaient. Ils devaient être là, juste devant. Sans un mot, arrivé près d'elle, Aaron repoussa Leandrà sur le côté, sortant de cette masse qui était prête à se battre. Il la poussa vers la fontaine de la fraternité magique, lui tenant le bras comme un étau. Il penserait plus tard à son attitude idiote et machiste, trop protective. Aaron savait qu'il n'avait pas son mot à dire dans l'histoire, qu'elle prendrait son geste pour un attachement trop fort qu'il ne ressentait pas. C'était par pur et simple égoïsme. S'il survivait (keuf keuf), il ne fallait pas qu'elle, elle meurre. Il ne le supporterait pas. Retomber dans le cercle vicieux de la cruelle solitude. Etre seul, à nouveau... - " Qu'est-ce que tu fous encore là, toi?? Rentre chez toi!" beugla sa voix rocailleuse, quand il s'arrêta près de la fontaine dont les doux clapotis brisaient la gravité de la situation. "Leandrà, bouge de là! Va te cacher!" Ses doigts se desserrent, son regard se rapprocha. Il s'avança, mais ses yeux se mirent à fuir comme il avait lui-même tenté de le faire. Il ne pourrait jamais lui avouer qu'il avait failli s'en aller, lui aussi... Non. Mais elle, elle ne pouvait pas prendre un tel risque, pas pour ça, pas aussi bêtement! Mourir pour une telle connerie alors qu'il avait tellement besoin d'elle! - " Allez!" il la poussa légèrement. "Voldemort et Potter n'ont pas besoin de ton stupide sacrifice!" Un frisson parcourut le dos en sueur d'Aaron. Brrr, il avait prononcé son nom? Whah. Il s'impressionnait. Un regard en arrière et un rictus aux lèvres; Aaron avait toujours ce défaut de vision qui lui faisait tout voir en mouvement, et ce qu'il voyait immédiatement, c'était la Mort qui fonçait vers lui, cavalière. [Bouuuh, comme c'est nul xD Bon, désolé, mais j'avais plus le temps là ^^ MAIS JE PARTICIPE A LA BATAILLE, BWAHAHAHA!] |
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