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 La Bataille Finale.

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Ξ Sujet: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyMer 20 Mai - 14:31

Ils l’avaient craint, le voilà arriver… ce moment où la confrontation directe commençait. Toutefois, c’était aussi un moment d’espoir pour tous les Aurors de ce pays et pour tous ceux qui vivaient dans la crainte d’être pourchassé depuis le retour de celui-dont… non, pardon, de Voldemort. Les noms n’ont pas de pouvoir, craindre un nom, c’est justement lui donner de la force. Il se battrait jusqu’au bout pour les siens mais aussi pour lui, lui qui avait souffert plus qu’un autre des discriminations, avant et après Voldemort, pour lui, ça n’avait pas changé grand chose…

Qui il ? Remus Lupin. Ancien Professeur de défense contre les forces du mal en ces lieux, il y revenait pour une ultime bataille dont il ignorait encore qu’il y laisserait la vie. Pour le moment, il se battait encore non sans un certain acharnement en pensant à son fils, Teddy, et à sa femme qui se battait non loin de lui. Et Harry ? Où était-il ? Il ne le voyait plus dans cette tourmente… Il devait pourtant être quelque part… Il était le Survivant, il devait sortir indemne de cette bataille car c’était sur lui que reposait tous leurs espoirs.

Le regard malheureusement toujours un peu terne et fatigué de Remus se posa sur Neville Longdubat qui se défendait très bien. Son ancien professeur avait toujours su qu’il n’était pas l’incapable que décrivait Rogue… Rogue ! Ce traître ! Les phalanges de loup-garou blanchirent douloureusement sur sa baguette tandis qu’il renvoyait un nouveau sortilège sur les mangemorts. Dire que Dumbledore avait confiance en lui… en eux… Dumbledore faisait toujours confiance à tout le monde, c’était son talon d’Achille. Même les plus grands héros ont des faiblesses disent les sages…

Certains tombés mais il n’y avait pas le temps de se laisser aller au sentimentalisme. Pleurer les morts attendrait. Voilà, c’était presque la fin… plus que quelques minutes et la mort le prendrait, lui et tant d’autres.

Venez donc malheureux, venez assister à cette Grande Bataille. Elle marquera à la fois la fin…

Et le commencement.

[Rappel des règles pour ce topic :
- Les Septièmes années de Gryffondor, Poufsouffle & Serdaigles peuvent participer à la bataille s’ils le désirent.
- Idem pour les aurors et les mangemorts du forum.
- Les Sixièmes & Cinquièmes années sont tolérés. Merci de ne pas en abuser.
- Certains Serpentards seront tolérés aussi seulement, et seulement si, ils ont une bonne raison d’être là et qu’ils font mine de partir au début de la bataille (cf le tome 7, tous les Serpentards partent !).
- Les petites années ne sont acceptés que si c’est pour faire mourir le personnage en question.

Pour toute question, merci d’envoyer un MP à Albus Dumbledore ou à moi-même.]

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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyMer 20 Mai - 19:24

Sophie était vraiment terrifiée jusqu'au plus profond de son âme. Elle avait l'impression que les dernières heures s'étaient écoulées comme dans un brouillard et que, bien que cohérentes, avaient été vraiment terrifiantes. Elle était en train de rêver à sa chère licorne. Elle l'avait prise sur son dos et emmenée à travers la forêt pour échapper un brouillard noir qui enveloppait tout. Elle avait très peur et son cœur battait à tout rompre. Et elle se réveilla en sursaut au moment où des cris retentissaient dans la pièce. La jolie préfète Susan Bones criait qu'il fallait se réveiller et rejoindre la Grande Salle. Là, le professeur Minerva McGonagall leur annonça que l'école était attaquée par les Mangemorts et qu'ils devaient s'enfuir. Elle les orienta alors vers la Salle sur Demande, mais annonça que les Sixième et Septième Année pouvaient se battre en faveur de l'école. Néanmoins, tous les Serpentards devaient quitter le château. Elle n'était pas une Serpentard et faisait partie de l'AD mais n'avait, néanmoins, pas l'âge requis par McGonagall. Certains de son âge tentèrent de se révolter contre l'ordre de McGonagall, mais voyant qu'il n'y avait aucun résultat à attendre de sa part, elle suivit le groupe jusqu'à la Salle sur Demande et rejoignit la Tête de Sanglier. Une fois là-bas, un Portoloin la ramena à Londres où des dizaines de parents attendaient leurs enfants pour les ramener à la maison. Parmi eux, se trouvaient Alicia et les parents des deux fillettes. Sophie rejoignit sa famille en priant pour que Poudlard soit enfin libéré.
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyJeu 21 Mai - 14:52

Drago avait été mis au courant de la bataille finale bien avant que la voix de Lord Voldemort ne retentisse au travers des murs de l’école afin de réclamer qu’on vienne lui livrer Harry Potter… Il avait appris quand celle-ci aurait lieux grâce à la marque des Ténèbres qui ornait son bras gauche et qui lui permettait de communiquer avec les autres Mangemorts.

Le grand moment était pour ce soir ; le moment de livrer Harry Potter à son maître et de laver par la même occasion l’honneur de sa famille. Après avoir dressé un rapide bilan de la situation, Drago était tiraillé par deux options. Option 1 : répondre à l’appel du Lord et rejoindre les rangs des Mangemorts pour se battre à leurs côtés. Option 2 : esquiver la bataille et fondre le premier sur Harry Potter. Le bloquer, l’empêcher de nuire d’avantage, mais surtout le neutraliser et le livrer vivant au Lord. Si il réussissait dans cette voie, le Lord lui en serait forcément reconnaissant.

Après de longues minutes de réflexion, Drago opta donc pour l’option 2. Il informa rapidement Crabbe et Goyle de ses intentions et tous trois quittèrent les autres Serpentard afin de se retrouver libres de leurs mouvements lorsque le Lord et ses sbires envahiraient l’école.

Ainsi, lorsque le Seigneur des Ténèbres intervint pour menacer les élèves, Drago et ses deux comparses avaient déjà atteint le couloir du 7ème étage du château. Ils furent surpris de croiser autant de monde sur leur chemin et durent ruser pour ne pas se faire repérer. Ce n’est qu’une fois arrivés à la salle sur demande que le blondinet comprit enfin que Potter et ses amis se servaient de la Salle sur Demande comme d’une passerelle vers le monde extérieur (comme lui l’année précédente aucune originalité).

De nombreuses personnes sortirent encore de la salle et Drago, Crabbe et Goyle restèrent soigneusement hors de portée de vue. Lorsque le flot de personne s’arrêta, les trois Serpentard s’approchèrent de la salle et pratiquèrent chacun des sortilèges de Désillusion afin de pouvoir rester à une distance très proche de la salle, mais sans se faire voir.

¤ Potter va forcément passer par là… Qu’il accompagne quelqu’un ou qu’il vienne y chercher quelque chose… Il ne peut pas déjà avoir toutes les cartes en main et il repassera par ici ¤ essayait de se convaincre Drago alors que Crabbe commençait déjà à grogner et à dire qu’ils seraient mieux en bas à se battre.

Tous trois attendirent pendant de longues minutes et virent passer plusieurs groupes d’élèves, accompagnés par quelques professeurs. Les Serpentard furent les premiers à quitter l’école et Drago serra les dents lorsqu’il vit s’éloigner dans le groupe son amie de toujours Pansy Parkinson. Vint ensuite le tour des Serdaigle, puis des Poufsouffle, et enfin quelques Gryffondor quittèrent les lieux.

Drago resta immobile, le visage impassible mais le cœur battant. Il serra fort contre son cœur la baguette magique de sa mère et attendit patiemment la suite des évènements et le début de la grande bataille finale.
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyJeu 21 Mai - 18:24

[HJ : que le spectacle commence Cool !].


September laissa un sourire en coin se tracer sur son visage émacié en contemplant les hautes cheminées et toits de Pré-au-Lard. Les échos des tambours de guerre raisonnaient à travers ses oreilles et même s'il fut encore loin de Poudlard, lieu bientôt en proie à la bataille la plus éclatante de l'histoire, il en percevait déjà les prémices. Ses poils se redressèrent sur sa peau tandis qu'il marchait droit vers une direction que chacun semblait s'évertuer d'éviter : la route menant vers le château. Le ciel se noyait d'encre, les ténèbres avalant sur leur passage ce qui restait d'infini, faisant crouler le monde sous une chape grise de plomb. L'ancien Mangemort était revenu non sans grande conviction et surtout pour régler un vieux compte avec celui qui avait osé faire de lui son esclave...

Près d'une année passée à se cacher, bénéficiant de temps à autre du soutien d'amis sorciers qui avaient encore confiance en lui. Il resta même quelques semaines chez son ex beau-frère de chez qui il revenait et à qui il avait exposé ses desseins : à force de fuir il en avait assez de courir contre ses vieux démons et aspirait à un peu de paix quoiqu'il en coûte. L'apogée du Lord toute proche, les ambitions de ce dernier pour faire ployer Poudlard et capturer Harry Potter achevèrent de briser ses doutes. Il était tant d'agir.

Il gravit le sentier non sans mal, pas non plus comme un homme savourant une promenade mais cela n'en n'était pas loin. September n'avait plus rien à perdre et il se moquait bien d'être frappé maintenant par un sort égaré que plus tard face à un Mangemort. La marque sur son bras brûlait sa peau comme si mille aiguilles s'évertuaient à l'égratigner un peu plus encore. A présent, il pouvait apercevoir les hautes flèches de la somptueuse école.

C'était comme s'il n'y était pas retourné depuis des années. Comme s'il n'y était jamais revenu depuis sa sortie, fraîchement diplômé. Et pourtant Dieu sait qu'il était réapparu dans le monde sorcier, à 32 ans, dans l'espoir d'écrire un "faux" livre sur Poudlard -rapport qu'il remettrait au Lord quelques années plus tard. Il y avait même été Professeur d'Etudes des Moldus avant que les choses ne basculent à jamais et ne fassent de lui un Mage Noir. Quint se haïssait probablement plus que n'importe qui d'autre. Il aurait volontiers mis sa tête à prix pour le coup...

Mais par-dessus tout, il chérissait cette école et les bons moments qu'il y avait passé... surtout les derniers ! Il y avait rencontré des personnes formidables, appris à nouer des liens et à passer du temps avec ceux qui autrefois ne le considéraient pas d'un si bon oeil. Il espérait seulement que ses petits élèves qui comptaient tant pour lui seraient à l'abri, chez eux, loin d'ici et non là à se battre au milieu des Mages Blancs et des Mages Noirs. Mais c'était en partie pour cette raison qu'il était revenu : afin de sauver le plus d'âmes possibles, de protéger et d'avacuer le plus de personnes afin de minimiser les pertes. Il s'était ainsi juré de ne défendre qu'autrui et de ne se battre contre personne. Il ne lutterait même pas pour sa propre vie. Autant laisser faire le Destin !

La Forêt Interdite vomissait tout ce qu'elle avait de plus horrible à offrir en matière de créatures des ténèbres, tandis que le glas sinistre lancé par le Lord retentissait aussi bien que le ciel se tordait sous le signe du Morsmordre. September déglutit, resserra sa main sur sa baguette, et traversa le parc déjà bien envahi et grouillant de partout. Déjà il approchait des portes et les sorts fusaient aussi vite que la lumière ! Il entendait des cris, de jeunes cris, et priait intérieurement pour quelqu'un élève n'ait eu à succomper à cet instant. Il se réfugia contre les ramparts, s'efforçant de les longer jusqu'aux portes principales.

Il y parvint, rampant, s'accrochant, rassemblant à chaque fois un peu plus ses forces tandis que des cortèges d'élèves et de professeurs désertaient Poudlard. September les regarda passer puis monta les marches sans plus se retourner. Il se rehaussa, cherchant un visage connu, évita de peu deux élèves de Poufsouffle dans leur fuite, fit quelques pas de plus, manqua tomber sous l'effet d'un sort explosif arrivant sur sa gauche pour finalement relever la tête et discerner derrière un écran de fumée une silhouette familière.


"Remus, murmura-t-il le souffle coupé, REMUS !!".

Manifestement, le loup-garou ne l'entendait pas. Sept' ne savait si l'Ordre du Phoenix était présent et s'il risquait de tomber nez-à-nez avec d'autres Défenseurs du Bien. Il aurait bien aimé éviter tout spécialement Millers et Sykes... Il n'aurait eu aucune chance face à eux. Aaron, trop ivre, n'aurait certainement pas fait la différence entre ses alliés et ses ennemis et Apophis se serait sûrement remémoré le "bon vieux temps" où ils étaient ennemis. Il était une cible ambulante pour les deux Aurors et il ne souhaitait pas non plus périr de leur main.

Il s'approcha de Remus, tâchant de faire corps, tournant de tout côté pour évaluer la menace. Il aperçut un groupe d'élève un peu perdu et lança à leur attention :


"Passez par là !!! C'est plus court vers le parc !! Allez !!".

Il se retourna vers le combat, prêt à agir à tout moment...
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyJeu 21 Mai - 18:41

Sous un ciel tâché d’un noir d’encre, de nombreuses silhouettes s’échappaient du château de Poudlard. Tapies dans l’ombre, comme un long reptile, elles semblaient s’éparpiller dans la nuit. Parmi elles, on pouvait sentir une multitude de sentiments, plus divers les uns que les autres. Désespoir, haine, indifférence, inquiétude… Parmi ces silhouettes, une, à l’arrière, traînait.

Dennis avait passé un très long moment à se poser des questions. Ce moment fatidique, de l’affrontement entre les deux camps, s’était avéré contraignant. La fuite des Serpentard lui avait donné une occasion de se dérober, mais au fond de lui, il ne savait pas tellement si c’était une bonne chose de partir ainsi. Il n’était pas prêt à se battre… mourir, non plus. Il était trop jeune pour cela ! Cette voie qu’il avait choisie lui semblait mauvaise. Mais il était avant tout un Serpentard, il savait qu’il ne devait pas s’étonner de ces agissements… Assumer lui était pourtant difficile. Comme si son propre comportement le répugnait… Il savait que beaucoup d’entre ceux qu’il avait quitté risquaient d’y passer, et que lui, il avait choisi la voie de la facilité… Dur d’y repenser. Très dur. Il ne voulait pas imaginer une seule seconde qu’il était un lâche. Etait-ce un comportement de lâche que de ne pas vouloir mourir ? Pouvait-on le lui reprocher ? Là-bas, il y allait sûrement avoir des Mangemorts, qui n’hésiteraient pas à abattre de sang froid… Quelle lâcheté y avait-il à ne pas vouloir se faire tuer ? Ah ! Ces moments de pur bonheur à Poudlard semblaient révolus. Il ne savait lequel des deux camps l’emportait… et que son sort à lui, était jeté, loin de cette bataille.

Ils étaient à présent loin du château. Dennis ne tenait plus. Il en avait assez d’agir comme eux. Il ne voulait pas être comme eux. Le simple fait de suivre le même chemin qu’eux le répugnait. Tout ce qu’il espérait, c’était s’enfuir, loin d’ici, loin de tout combat, loin de tout affrontement, loin de tout questionnement. Aussi, il ralentit l’allure, et se baissa, feignant de refaire son lacet de chaussure, pendant que le reste de la file avançait… Puis, discrètement, furtivement, il emprunta un autre chemin. Lorsqu’il fut suffisamment loin du reste du groupe, il se mit à courir, pour, finalement, ne plus le voir du tout. Essoufflé, il ralentit un peu, pour reprendre son souffle. Il chercha des yeux où il était. Il n’était plus dans Poudlard, mais dans une partie inconnue de Pré-au-Lard. Il n’y avait pas d’habitations, et ce que la faible lueur de la lune lui permettait simplement de voir, c’était quelques arbres, qui longeaient un chemin. Dennis ne savait pas où il allait. A quoi bon se le demander. Rentrer chez lui lui semblait impossible, en tous cas, ça n’était pas avec les Serpentard qui s’enfuyaient qu’il se sentait à l’aise, et en sécurité. Il marcha tranquillement, pendant une dizaine de minutes. Il avait quitté le chemin, et marchait au milieu d’une sorte de prairie. Aucun vent… tout semblait calme.

Dennis ne savait plus du tout où il était, et commençait à douter de l’intérêt d’avoir quitté le reste du groupe qui fuyait le château. Il s’était arrêté de marcher, cherchant des yeux un point de repère, qui lui indiquerait où il était… en vain. Il sortit sa baguette magique, et prononça le sortilège de Lumière. Au point où il en était, il doutait qu’il risquait grand-chose pour avoir lancé un sortilège en dehors du château à ce moment là. Quelque chose clochait. La température ambiante semblait devenir de plus en plus basse… Une petite brise de vent commençait à se lever. Il s’entait l’herbe, à côté de lui, se plier, bouger au rythme d’un vent d’origine inconnue. Le sang de Dennis commençait à se glacer. On aurait dit qu’un étau invisible le serrait. On aurait dit que… tout se glaçait… son cœur se mit à battre rapidement, et il observa avec horreur le sol, sous ses pieds, qui commençait à geler lui aussi, tandis que l’herbe, elle, se glaçait. En quelques secondes, l’air était devenu très très froid. Dennis avait compris ce qui se passait. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas été dans cette situation… ça ne lui était arrivé qu’une fois, et il s’en souvenait, comme si c’était la veille. Ce moment de pure aventure qu’il avait vécu, dans un couloir, avec Juliet… d’ailleurs, où était-elle ? Il n’eut pas le temps de se poser une autre question.

Une gigantesque silhouette surgit du néant. Grande, prisonnière d’un voile grisâtre, un souffle dantesque émanait d’elle. Des mains décomposées dépassaient du voile, et son visage restait cloîtré dans une espèce de capuche. Oh, Dennis ne connaissait que trop bien cette créature, pour en avoir entendu parler tant et tant de fois. Mais, malheureusement, il n’avait jamais appris à se défendre contre elles. A cet instant, il était paralysé par la peur. Ses mains tremblaient, ainsi que ses jambes. Sous l’effet de la surprise, il avait lâché sa baguette, qui était tombée sur le sol, le plongeant ainsi dans l’obscurité la plus totale. Il ouvrait et fermait les yeux, comme s’il avait voulu vérifier qu’il ne s’agissait pas d’une illusion. Non, la créature, se tenait bien là, devant lui. Il était bien face à la plus immonde des espèces magiques dont il ait pu entendre parler. Il était bien face à un Détraqueur.

Lentement, il sentit le souffle du monstre, qui aspirait quelque chose… Et il pouvait percevoir en lui des souvenirs douloureux, d’un passé lointain, tandis que lentement, toute sensation de bonheur, de joie, ces sensations qui lui étaient familières, disparaissaient. Son père qui était tombé du toit de sa maison, chute qui avait failli s’avérer fatale, l’annonce de la mort de son meilleur ami, lorsqu’il n’était encore qu’en petite école… Tout ceci lui revenait, tandis que de, délicatement, le Détraqueur s’était approché de son visage, à quelques millimètres de ses lèvres, et lui volait, avec un appétit monstrueux, tout espoir de vivre. Il se sentait affaibli, à mesure que les secondes passaient, à mesure que le Détraqueur prenait en lui de plus en plus de sensations chaleureuses. Cette torture morale et physique dura cinq bonnes minutes. Il semblait que Dennis avait en lui énormément de joie de vivre, de quoi rassasier pleinement le Détraqueur, ce qui expliquait sans doute qu’il ait été attiré par Dennis. Ce fut l’instant le plus long de sa jeune vie : des souvenirs qui remontaient de très loin avaient surgi, fantomatiques. A la fin, lorsque le Détraqueur se décida enfin à relâcher prise, les yeux de Dennis, d’habitude, verts, s’étaient vidés de toute couleur. Son regard était devenu inexpressif, et ses lèvres s’étaient figées. Le Détraqueur finit par le laisser là, s’éloignant de sa proie, et disparaissant enfin, s’envolant vers le ciel.

Doucement, la température redevint normale, tandis que le sol reprenait une teinte chaleureuse. Mais Dennis, lui, ne bougeait plus. Dans son esprit, il revivait les pires moments de sa vie. Il n’y avait plus rien, ni joie, ni bonheur, ni espoir, ni amour, ni tendresse, ni amitié. Seulement la peur, la violence, la haine. Dennis, doucement, se baissa pour ramasser sa baguette, en tâtonnant dans l’obscurité. Il ne cherchait même plus avec les yeux, mais avec sa main. Il la trouva, et la ramassa. Pourtant, il lui semblait qu’il restait encore en lui une petite parcelle qui résistait, qui persistait… Il était impuissant, face à l’obscurité. Il avait peur du noir, il se sentait vulnérable. Il eut envie que ça change… Sa baguette à la main, il se sentait faible, il se sentait bête d’avoir été aussi inefficace contre l’ennemi. Il n’avait opposé aucune résistance… Il était faible. Il ne voyait en lui que faiblesses, malheurs, discordes. Le simple fait de réfléchir, d’avoir ce raisonnement, lui paraissait difficile, alors que ses souvenirs douloureux les plus profonds surgissaient à mesure que le temps passait. Le Détraqueur avait accompli à merveille son travail.

Il ne pouvait plus supporter tout ce malheur. Il n’avait jamais ressenti autant de douleurs, il ne pouvait plus le supporter… Il y avait sûrement un sort, ou quelque chose qui pourrait l’en débarrasser… Il pointa sa baguette vers lui, et, sans réfléchir, murmura la première incantation qui lui vint à l’esprit, sachant que la moindre hésitation pouvait tout compromettre, en espérant qu’elle lui permettrait de retrouver son état initial, usant des maigres forces qu’il lui restait pour lancer son sortilège... Le son qui sortit de sa bouche, fut un son indistinct, trouble.


- Epp…a’o.

Il était évident que le sortilège qu’il avait voulu formulé ne correspondait pas au son qu’il avait prononcé, confus, et faible. « Epao », visiblement, ne semblait pas correspondre à une incantation très spécifique, et pourtant, timidement, une petite étincelle jaillit de la baguette, puis, un rai de lumière en sortit pour atteindre de plein fouet Dennis. D’une puissance impressionnante, stupéfiante comparée au faible son de sa voix, qui avait été faible, et indistinct, il vint toucher précisément sa poitrine, et, sous l’effet du choc, son cœur s’emballa. Il sentait ses bras s’engourdir, ses jambes se raidir, puis, soudain, son cœur, cessa de battre. Ses yeux convulsèrent, sa main lâcha sa baguette, qui tomba au sol, tandis que son corps, lui, doucement, avec une certaine grâce, tomba de même, au côté de sa baguette. Curieusement, son visage avait repris quelques couleurs, tandis que ses lèvres avaient formé un très léger sourire, sourire qui resterait désormais, éternel, sur son visage.

Les arbres, eux, remuaient doucement, sans grande agitation, tandis que l’atmosphère semblait se charger d’une tension de guerre. Au loin, on ne pouvait l’entendre, mais une bataille décisive avait lieu.

On ne trouva le corps de Dennis que quelques jours plus tard. Il fut enterré dans le cimetière de sa ville, où il habitait. Sur sa tombe, on peut lire, gravé en lettre sombres :
« Sois heureux, où que tu sois ! »
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Edward Montgomery
Edward Montgomery
Sport & Culture

Parchemins : 771
Âge : 31 ans
Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: Aucun
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyJeu 21 Mai - 20:19

Il était prêt. Ses forces étaient là, toutes rassemblées, son énergie, prête à se déchaîner. Ila bataille venait de commencer, et la mort semblait s’acharner, virulente, dans un zèle qui lui était désagréable. Il semblait que la fin était proche, mais il ne savait dire pour lequel des deux camps. Dumbledore leur avait laissé beaucoup de questions. Rogue était absent, et Edward se demandait où ce traître avait pu se réfugier. Des sortilèges volaient dans tous les sens. Pas question de mourir, il en avait fait la promesse à Roze ! Il serait là, debout, droit et fier pour leur mariage. Il le jurait. Si Voldemort avait cru qu’on lui livrerait Harry, il se trompait. Edward lança un Stupéfix sur un Mangemort qui allait s’en prendre, de dos, à une autre Gryffondor, et celui-ci tomba à la renverse. Quel traître ! Quelle façon déloyale de combattre ! Si le Lord avait de l’estime pour ses Mangemorts, il aurait au moins pu leur apprendre à combattre à la loyale.

Edward traversa un couloir encombré, où de nombreuses personnes combattaient. Il reconnu quelques Mangemorts célèbres, pour avoir vu leur photo dans le journal, mais il préféra ne pas s’y attaquer. Pour le moment. Il y avait des Mangemorts partout. Un sortilège mortel passa à quelques centimètres de l’oreille d’Edward, qui sentit son cœur s’accélérer. Il aurait tourné à gauche quelques secondes plus tôt, et il serait mort… Il se retourna, pour voir d’où le sortilège venait, et aperçut un Mangemort, qui, de loin, l’avait visé. Dommage pour lui, il avait raté sa cible. Edward sentit ses yeux se plisser, tandis qu’un rictus de démence apparaissait sur le visage de son ennemi. Il s’approcha de lui, l’invitant à combattre. Il leva sa baguette, l’autre faisant de même. Il n’avait presque jamais combattu. Il avait déjà assisté à des séances de l’ordre, et ne se débrouillait pas trop mal. L’occasion était venue de faire ses preuves. Edward formula un sortilège d’Oubli, qu’il n’avait jamais réalisé. Il s’était juré de ne jamais lancer un sortilège Impardonnable de sa vie.

Son sortilège rate sa cible, celui du Mangemort, lui, lui atterrit en plein dans le nez. Il sentit que celui-ci se bouchait, tandis qu’il ne parvenait plus à respirer. Un sortilège d’Etouffement, rien que ça ? Mais l’heure n’était pas à la dérision et au mépris, il sentait qu’il Etouffait réellement. Il avait lâché sa baguette, tandis que son visage prenait une teinte violacée. Mais soudain, un sortilège de la mort, qui venait de l’autre extrémité du couloir, fonça et s’écrasa sur le visage du Mangemort, qui tomba, inerte, au sol. Mort, son sortilège s’arrêta de faire effet, et Edward put reprendre, à temps, sa respiration. Quelle chance il avait eu de nouveau ! Ou, du moins, si on négligeait qu’il avait raté sa cible. Quel maladroit !

Il ne devait pas rester immobile, des sortilèges dangereux ricochaient dans tous les sens. Le risque d’en recevoir un était élevé… Il changea de direction. La tour de Gryffondor était un terrain de combat très violent. Il voulait être sûr qu’il pouvait protéger ses camarades. C’était son devoir. Ce qu’il voyait lui provoquait une rage sans nom. De nombreux Mangemorts essayaient de s’en prendre à des élèves qui combattaient dans le dos.


« Bande de LÂCHES ! »

Il courut vers l’un d’entre eux, enfonça sa baguette dans son dos, et lui lança un Stupéfix. Cette position d’attaque, qui semblait efficace, ne le protégea pourtant pas des autres Mangemorts attroupés autour de sa victime, qui s’effondrait, stupéfiée. Furtivement, il se coucha à plat ventre, évitant de justesse un sortilège d’une couleur verte dangereuse. Il fit une roulade avant, se releva, et, avec une énergie qui lui était surprenante, flanqua un coup de pied dans le ventre du Mangemort de gauche. Mais celui de droite, tandis que l’autre se tordait de douleur, lui lança un Stupéfix. Le sortilège aurait pu atteindre Edward si jamais il n’avait pas rebondi sur un pan de mur qui s’effondrait. La chance était décidément bien avec Edward… Ne voulant pas tenter le diable, il se dégagea du mur, monta sur le pan de mur effondré, et regarda le Mangemort droit dans les yeux.

« Cette école n’est pas à vous, vous m’entendez ? PAS A VOUS ! »

Avec une rage monstrueuse, il attrapa une pierre, qui s’était détachée du mur effondré, et la lança sur le pied de son adversaire. Observant avec satisfaction ce dernier hurler de douleur, imitant l’autre Mangemort qu’il avait touché précédemment, Edward leur lança un Stupéfix à tous deux, plus par pitié de les voir souffrir que par méchanceté. Il lui restait encore beaucoup à faire… Il avait plusieurs fois évité de se faire tuer, mais il n’aurait peut-être pas autant de chance la prochaine fois. Où était Harry ? Où était Voldemort ? Deux questions qu’il se posait, mais, au fond, peu lui importait. Il se battrait, que ça soit pour gagner, ou pour perdre.

*Tu es Edward Montgomery. Tu es Préfet de Gryffondor, et ton devoir et de défendre les tiens. Bats-toi !*

Oui, il l’entendait, cette petite voix, au fond de sa tête, qui lui donnait du courage. Où était Quentin ? Avait-il fui avec les autres Serpentard ? Et Isabelle ? Et Anabelle ? Etait-elle en sécurité ? Il craignait plus pour Isabelle que pour cette dernière. Anabelle avait dû faire comme les autres, se réfugier ailleurs, tandis qu’Isabelle devait combattre avec les Serdaigle, avec Flitwick. Le combat faisait rage… Tout bougeait, s’agitait, dans un tourment de rayons de lumière. La bataille se déchaînait…
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyVen 22 Mai - 17:57

Par chance, Daniel n’avait pas encore eu le temps de se mettre en pyjama lorsque les préfets déboulèrent dans la salle commune et dans les dortoirs pour exiger un rassemblement général dans la Grande Salle. Il repassa donc en hâte sa cape sur ses épaules et suivit le mouvement des Serpentard jusqu’à se retrouver avec tous les élèves de Poudlard.

La plupart des personnes présentes semblaient visiblement très inquiètes, [size]et il y avait de quoi[/size] ! Une bataille féroce allait avoir lieu ici à minuit très exactement.

Les évènements s’enchainaient beaucoup trop vite pour que les élèves aient vraiment le temps de réfléchir mais Daniel apprécia toutefois le bon sens des professeurs qui semblaient fermement décidés à faire évacuer le plus de monde possible.

Quelques questions fusèrent auxquelles MacGonagall répondit très succinctement, leur apprenant que seuls les élèves majeurs devaient rester combattre (sage décision, de toutes façons Daniel ne serait pas resté), et que le professeur Rogue était désormais introuvable (ça par contre c’était plus curieux).

Arquant un sourcil à cette nouvelle, Daniel chercha des yeux sa meilleure amie et pria de tout son être pour qu’elle suive bien sagement le reste des Poufsouffle vers l’extérieur du château. Il ne la vit que de dos et elle semblait plutôt agitée, ce qui n’était pas pour tranquilliser le Serpentard.

Pansy Parkinson évoqua alors la possibilité de livrer Potter ce qui fit sourire Daniel, mais cela n’eut pour seul effet que de dresser Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle contre Serpentard.

¤ Alors on commence le bain de sang sans les Mangemorts ? ¤ songea-t-il un peu amer d’être soudain rattaché au groupe des Serpentard, et donc au groupe de « ceux qui pensent différemment des autres ».

MacGonagall mit fin à ce face à face en remerciant sèchement Pansy pour son intervention, et engagea tous les Serpentard à quitter le château. Partir dans le premier groupe ne convenait pas du tout à Daniel qui s’était juré de ne quitter le château qu’une fois qu’Elizabeth serait en lieu sûr.

“Eli” prononça-t-il faiblement en cherchant à se dégager du flot d’élèves qui se mit à suivre Montgomery et Zabini vers le point de ralliement.

Il venait juste de trouver le regard de la jeune fille et allait courir vers elle quand il percuta de plein fouet son cousin qui le houspilla et qui se chargea de le remettre dans les rangs. Adam poussa d’ailleurs Daniel avec tant de force que d’autres virent son geste et se chargèrent de faire avancer le rouquin en lui donnant maints coups d’épaules.

Daniel n’opposa plus de résistance et se laissa guider vers la sortie. Tout en marchant, ses mains s’étaient jointes et il pria de toutes ses forces pour qu’Eli soit raisonnable et se joigne au convoi des Poufsouffle qui allait sûrement bientôt partir…


[Terminé pour Daniel]
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyVen 22 Mai - 22:13

Severus Rogue, sa cape virevoltant, avec grâce, au rythme de l’air qui vrombissait brutalement, volait. Oh, il ne volait comme on pourrait le penser textuellement. Il n’avait aucune aile, aucune machine, il ne volait simplement que par la magie. Ce sort, que Voldemort lui avait appris peu de temps auparavant, il ne l’avait jamais utilisé par sa propre initiative, jusqu’à maintenant. La perspective de donner un sens à l’apprentissage de ce monstre lui était particulièrement grinçante. Pourtant, il s’était avérer qu’utiliser ce sortilège était la seule et unique solution pour échapper à une Minerva McGonagall et un Filius Flitwick plus puissants que jamais. Ah, il se sentait seul ! Si seulement il avait pu, il leur aurait tout expliqué. Il n’aurait pas eu à sauter, comme un lâche, à briser cette fenêtre… Il jouait ce rôle qu’il avait toujours détesté, ce rôle lâche et infâme du sbire favori du plus grand mage noir de tous les temps.

Quelques minutes plus tard, il était à terre. Il savait qu’il serait dangereux, avec ce qui se préparait, de rejoindre Poudlard. Potter était quelque part, il le sentait… Ce garçon n’était peut-être pas aussi stupide qu’il avait cru. La foi de Dumbledore en Harry Potter n’avait sans doute jamais été déraisonnable. Quoiqu’il en soi, si Harry Potter était dans les parages, alors, tout ce qu’il avait fait jusque là n’aurait jamais été en vain. La mort ne lui faisait plus peur désormais. Il s’était dirigé machinalement, dans un recoin sombre, se dissimulant du reste du monde, attendant que la tournure des évènements prenne une position favorable pour qu’il puisse surgir dans le camp qu’il avait toujours servi… celui d’Albus Dumbledore. Il le savait, s’il y avait un moment où il devait montrer qui il était véritablement, il était bien arrivé.

Après une heure de patience, de remords, d’amertume, de réflexions, et d’observation, Rogue entendit dans sa tête une voix, glacée. En bon occlumens, il avait réussi, pendant toutes ces années, à dissimuler dans son esprit la partie la plus secrète de son âme des yeux de Voldemort, mais, ce qui le rendait encore plus fier, c’était les images fausses qu’il parvenait à construire et à renvoyer aux yeux du Lord, lui faisant avaler des mensonges avec une facilité déconcertante grâce à sa seule position d’Occlumens. Pourtant, il se surprenait toujours à paniquer lorsque Voldemort intervenait dans son esprit pour lui parler, comme le font les Legilimens entre eux. Même s’il savait qu’il avait protégé très efficacement les barrières les plus dangereuses de son esprit, il avait toujours peur que Voldemort déjoue ses protections, et découvre sa véritable nature.


{Retrouve-moi dans la Cabane Hurlante. Ne perds pas de temps.}

Cette voix, glacée, qui n’envisageait aucune possibilité de répondre, le laissa de marbre. Il se demandait que lui voulait véritablement Voldemort, à ce moment précis du combat, qui faisait rage. Il se surprit à penser, avec honte, que c’était pour le récompenser. Il bannit aussitôt cette pensée de son esprit. Si Voldemort voulait le voir, hâtivement, il avait tout intérêt à y aller. Sans aucune hésitation, Rogue se dirigea vers le Saule Cogneur, et, avec agilité, se faufila, en ayant ensorcelé une brindille pour qu’elle vienne paralyser temporairement l’arbre en appuyant sur un point précis de son tronc, dans un passage secret, qui le conduisit tout droit à la Cabane Hurlante… où son locuteur l’attendait. Une pièce était éclairée, Rogue s’y dirigea, et y trouva son « maître », ou, plutôt, le maître du personnage qu’il jouait depuis bien longtemps.

« Maître… J’ai fait aussi vite que j’ai pu… »
« Bien… comme tu le vois, conformément à ce que j’avais prévu, Harry Potter ne ma toujours pas rejoint, en dépit de mon avertissement particulièrement… sonore. »

Une lueur de démence brillait dans les yeux de Lord Voldemort. Ceux de Rogue étaient fixés sur l’espèce de sphère contenant le serpent Nagini, qui ondulait de manière diabolique.

« Harry Potter a toujours su faire preuve de surestime envers ceux qui l’entourent. Je crois que tu es bien placé pour le savoir. N’est-ce-pas, Severus ? »
« … Oui, Maître… »

Rogue se demandait où Voldemort voulait en venir. Il avait peur, comme toujours lorsqu’il était face à Voldemort, même si, contrairement aux autres Mangemorts, la haine se mêlait à la peur.

« Mais je suis confiant… Harry Potter viendra à moi. Et je le tuerai… sans hésitation. Je le tuerai comme j’ai tué son père… comme j’ai tué sa mère, sans aucune pitié. »

Rogue sentit son cœur s’accélérer. En cet instant, il eut une bouffée de colère, et instinctivement, sa main vint serrer sa baguette, dans sa poche. Il faillit presque laisser sans protection son esprit, et révéler ses plus sombres secrets à Voldemort, comme toutes les fois où il se laissait contrôler par ses instincts les plus primaires. Les règles de l’Occlumancie étaient ainsi : contrôler son esprit devait être le fruit d’une concentration puissante, seconde après seconde.

« Cependant, je commence à trouver le temps long… et à me poser certaines questions. »
« …Maître, leur résistance s’effondre… »

Rogue fronça les sourcils. Il percevait dans la voix de Voldemort une once de doute. Que se passait-il ?

« …Et cela se produit sans ton aide. Si habile sorcier que tu sois, Severus, je ne pense pas que tu puisses changer grand-chose, maintenant. Nous sommes presque au but… presque. »

Quelle ironie ! Il lui reprochait donc son inactivité, alors, que, pendant tout ce temps, il était aux premières loges, face à l’Ordre du Phénix qui cherchait à lui mettre des bâtons dans les roues ? Il y avait une seule issue, pour ne pas que le sujet se dirige vers des ondes dangereuses. Rogue savait qu’il devait trouver Potter, qu’il devait tout lui révéler… qu’il comprendrait. C’était le moment. Il sentait que le garçon devait tout savoir. Où était-il d’ailleurs ?

« Laissez-moi retrouver ce garçon. Laissez-moi vous livrer Potter. Je sais que je peux le capturer, Maître. S’il vous plaît. »

S’ensuivit une longue discussion, qui divagua vers un sujet que Rogue redoutait tout particulièrement. Cette fameuse Baguette, dont Voldemort pensait qu’elle lui permettrait d’être suffisamment fort pour accomplir ses projets les plus divers. Quel naïf ! Les Reliques de la Mort, Dumbledore lui en avait parlé. Rien de plus excitant quand on est le plus grand mage noir de tous les temps… Mais quelle frustration quand on croit qu’on en détient une, lorsqu’on imagine que son pouvoir est entre ses mains… alors que la réalité est toute autre.

Voldemort, évidemment, pensait qu’il venait du combat, qu’il avait passé les minutes précédentes à participer à la bataille qui faisait rage dans Poudlard. Pauvre niais… Il ne voulait pas risque à un tel moment de prendre position trop tôt, et refusait, comme il l’avait déjà fait, de faire subir des dommages à son véritable camp. L’incident qu’il avait eu avec George Weasley, c’était malheureux à reconnaître, lui avait permis d’avoir un peu plus de crédit. Mais, à ce moment précis, il refusait de se risquer au combat. Il préférait attendre que Potter se montre… pour lui expliquer. Il continua de nier savoir quoique ce soit en ce qui concernait le Bâton de la Mort, donc Voldemort se plaignait, pour tenter de trouver une échappatoire. Potter…

Malheureusement, vint le moment où Voldemort refusa catégoriquement de le laisser partir à la recherche de Potter, ce qui mit fin à ses tentatives de fuir. Rogue sut que le moment devenait dangereux. La Baguette de Sureau ne devait plus avoir de propriétaire, et, ça, il s’était bien gardé de le dire à Voldemort. Ce dernier pensait qu’il avait suffit de la récupérer en violant la sépulture de Dumbledore pour posséder son pouvoir… Quel naïf…

Instinctivement, Rogue continua son raisonnement. Ainsi, Voldemort avait des doutes… Il avait peut-être compris que la Baguette n’obéirait plus à personne désormais. Mais, soudain, Rogue comprit. Son visage prit alors une teinte blanchâtre, et il sentit son cœur s’accélérer. Si Voldemort l’avait ainsi convoqué, s’il lui parlait de cette baguette… il pensait que c’était lui, lui qui avait simplement exécuté les souhaits de Dumbledore en le tuant, le légitime propriétaire de la Baguette de Sureau !

Rogue se mit à réfléchir en toute hâte. Voilà quelques temps qu’il ne cessait de répondre à Voldemort par des répliques brèves et hésitantes, faisant mine d’écouter, mais, au fond de lui, il paniquait. Le raisonnement de Voldemort, qui était logique étant donné qu’il ignorait totalement la vérité, ne lui laissait aucune option.


« Maître… Laissez-moi aller chercher ce garçon… »

Vaine tentative. Sans doute la dernière. Il savait que le moment était arrivé. Voldemort allait le tuer, pensant ainsi posséder le pouvoir de la Baguette de Sureau. Quelle ironie ! C’est par le plan de Dumbledore que, lui aussi allait y rester. Sans jamais pouvoir révéler sa véritable nature. D’immense regrets pénétrèrent son esprit.

« C’est toi qui as tué Albus Dumbledore et tant que tu vivras, la Baguette de Sureau ne pourra m’appartenir véritablement. »

Rogue se décida à agir, une ultime fois, pensant qu’il réussirait peut-être, à échapper à son destin.

« Maître ! »

Il avait brandit sa baguette magique, menaçante. Il n’y avait plus de respect dans sa voix, du moins, ce faux respect qu’il avait témoigné dans son rôle de Mangemort.

« Maîtriser la baguette pour maîtriser enfin Potter. »

Ces mots résonnèrent dans son esprit, tel un gong. Maîtriser la baguette pour maîtriser enfin Potter. Maîtriser la baguette pour maîtriser enfin Potter. Maîtriser la baguette pour maîtriser enfin Potter. Voldemort agita sa baguette dans le vide. Rien ne se produisit, visiblement. Pendant une fraction de seconde, Rogue eut la naïveté de se penser sain et sauf. Mais, en réalité, la cage sphérique du serpent se déplaçait sans qu’il n’ait pu le remarquer, pour entourer complètement sa tête. Voldemort murmura un mot incompréhensible. Rogue poussa un cri, tandis que son visage devenait plus pâle que jamais. Nagini enfonça ses crocs dans son cou, et Rogue sentit son venin brûler son corps, tandis que son rythme cardiaque battait de plus en plus faiblement. Puis, Voldemort, avec des excuses hypocrites, quitta la pièce, avec son serpent.

Severus sentit son regard devenir brumeux, tandis que son corps s’engourdissait au fur et à mesure que le venin se répandait dans son sang. Il allait mourir, emportant avec lui tous ses secrets… il mourait en passant pour un traître aux yeux du reste du monde, lui qui avait risqué sa vie plus que beaucoup d’autres… Du sang jaillissait en abondance de sa plaie. Il essaya de l’étancher avec ses doigts, mais, il le savait, son sort était déjà fixé.

Mais, soudain, quelqu’un qu’il n’attendait pas se présenta à ses yeux. Harry Potter surgit du vide. Rogue savait ce qu’il lui restait à faire. Il essaya de parler, et se rendit compte que les efforts à fournir pour cela étaient considérable. Il attrapa Harry et l’approcha de ses lèvres. Pendant ce temps, de son visage jaillissait tous ses secrets. Ses vœux étaient exaucés. Il avait enfin l’occasion de s’expliquer, de se révéler… Il vit celui qu’il avait souvent mépriser recueillir l’essence de toutes ses souffrances dans une fiole que lui avait tendue Hermione Granger, à ses côtés.


« Regardez-moi… »

Il avait réussi, faiblement, à prononcer son ultime volonté. Il voulait voir, une dernière fois, ses yeux, ce vert si beau, qui lui avait été tant familier… Sentir qu’elle était là, qu’il allait la rejoindre… Son regard plongea sur le vert des yeux d’Harry Potter, et, soudain, il ne sentit plus rien. Son cœur s’était arrêté de battre, alors que son âme s’était sentie libérée d’un grand fardeau. Il n’y eut ni lumière, ni images qui défilent.

Simplement la mort.
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptySam 23 Mai - 9:48

Calme, les bras croisés, droit comme un piquet, Gabriel attendait. Dans quelques minutes, la bataille ferait rage dans Poudlard, cette école qui avait depuis trop longtemps été infestée par cette caste inutile. Il sentait l’odeur du sang, et, dans son âme, il avait plus que jamais l’envie de tuer, sauvagement, sans demander son reste. A l’intérieur du château, ils étaient là, ses nièces et neveux. L perspective d’avoir enfin l’occasion de se venger, de leur faire subir le sort qu’ils méritaient le rendait plus euphorique que jamais. Ce soir, il allait soulager ses désirs les plus meurtriers, et peu importe s’il tombait sur ce Potter, dont il se fichait éperdument. Le Seigneur des Ténèbres voulait qu’on le lui ramène vivant, mais, au fond de lui, il ne tenait pas réellement rigueur de cette volonté, qui passait en dernier dans la liste de ses obligations actuelles. Le moment était venu. Furtivement, les Mangemorts avaient commencé à pénétrer dans le château, et on entendait déjà les premiers cris et les premiers sortilèges faire leurs effets. Mais Gabriel estima que, pour lui, le moment n’était pas encore venu de rejoindre les autres. Pas encore.

Après quelques minutes de patience, il décida que le moment était venu de passer à l’action. Il pénétra par une brèche dans le château, faite par d’autres Mangemorts, et se décida à rejoindre la partie du château la plus excitante : la tour de Gryffondor. Il se dirigea vers les escaliers, et se trouva face à un élève de septième année qui le regardait, l’air hésitant… trop hésitant. Sans hésitation aucune, il brandit sa baguette magique.


« Avada Kedavra !»

Un rayon de lumière verte jaillit de sa baguette, et frappa en pleine poitrine le garçon, qui tomba, mort. Avec un rire bruyant, Gabriel le fit glisser sur le côté avec son pied, pour dégager le passage, et rejoignit, en quelques minutes, l’une des tours les plus hautes du château. Il avait vu juste : le combat faisait aussi rage à cet étage. Gabriel évita de justesse un sortilège de couleur jaune vif, et se lança au combat. Soudain, au loin il aperçut quelqu’un qui lui fit changer sa trajectoire. Une bonne manière de déstabiliser ces morveux qui résistaient était sans doute de faire fort du premier coup en tuant… un préfet, par exemple. Il avait vu de loin scintiller l’insigne du garçon, et cette idée lui avait traversé l’esprit. Avec une vivacité déroutante, un sourire diabolique au coin des lèvres, il lança un sortilège mortel dans sa direction… Et le sortilège rate, de peu, sa cible.

Son sourire disparut de son visage. Le garçon, qui avait vu le sortilège passer à quelques centimètres de son oreille, s’était retourné, et l’avait remarqué. Il n’avait pas peur d’affronter ce gamin, qui mesurait quelques centimètres de moins que lui. Il s’approcha, et Gabriel comprit qu’il l’invitait à combattre. Ah, il voulait faire dans la grandeur ? Les Gryffondor avaient toujours été ainsi… Pensant que l’honneur était la seule issue, que le courage était l’Idéal universel… Des naïfs. Dans sa jeunesse, à Poudlard, lorsqu’il était à Poufsouffle, des Gryffondors lui en avaient fait baver, simplement parce qu’il avait osé les comparer à des lâches. La force des mots, décidément… Ce pauvre niais pensait de même, et il comptait lui donner une petite leçon.

Les deux combattants se préparèrent, et, soudain, leurs deux sortilèges jaillirent. Celui de Gabriel atteignit sa cible, celui du Gryffondor se perdit, ratant sa cible, pour la plus grande joie de Gabriel. Il avait formulé un sortilège d’Etouffement, afin que la mort du préfet soit lente, et la plus traumatisante possible. Son visage commençait déjà à prendre une teinte violette, tandis qu’il suffoquait. Il en avait terminé avec lui, il avait fait ce qu’il avait à faire… Il se délectait de voir la lueur de ses yeux diminuer en même temps que son souffle. Quel délice… Le courage l’avait perdu. Il avait cru bon de s’attaquer à lui, dans ce code qu’ils appelaient, ici-bas, l’honneur. Pauvre fou…

Mais, ce qu’il ne vit pas, c’est le sortilège d’un vert familier qui ricocha contre un mur, et fonça droit sur son visage. Concentré dans ses pensées, il ne le réalisa que trop tard. Le sortilège le frappa de plein fouet, et, instantanément, il fut mort. Sans hésitation, sans aucune pitié, le destin l’avait annihilé, comme il avait annihilé des dizaines de personnes, avec la même assurance. Sa victime, elle, par chance, reprit petit à petit son souffle, et s’éloigna rapidement. Plus personne ne prêta attention à lui. Son corps fut enterré avec celui des autres Mangemorts, sans aucune distinction.

Le destin avait fait son œuvre.
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale.   La Bataille Finale. EmptyDim 24 Mai - 19:03

C’était inadmissible. Oui, comment pouvait-on à ce point manquer de civisme ? Comment être aussi insolent, oser penser qu’il était plus facile de se battre contre des élèves de Poudlard que contre des Aurors ? Voilà qu’ils étaient dans une bataille, maintenant, contre ces maudis Mangemort, et ce Lord de malheurs. Soit. Sean avait bien l’intention d’exprimer son mécontentement. Cette journée avait commencé normalement, et elle se finirait de même. Ces incultes auraient ce qu’ils méritaient, et il serait là pour leur rappeler qu’il ne fallait pas s’en prendre à n’importe qui. Surtout pas à des élèves de Poudlard. Non mais ! Quelle abomination ! La bataille avait déjà commencé depuis un petit moment. Sean n’avait pas l’intention de se battre conventionnellement, dans la mesure où il ne voulait pas se servir de sa baguette. Il était un Serdaigle, un sage, c’était son esprit, le maître, pas sa baguette !

Il avait fait le choix de rester pour combattre, du moins, pour, dans un premier temps, avoir de quoi dire dans le prochain numéro du Hibou Bavard, et mener l’enquête sur le terrain, mais aussi, parce qu’il était révolté. Des Mangemorts attaquaient lâchement ses camarades, tandis que Sean, lui, s’était caché derrière une armure magique. Certes, il avait un peu peur… Mais il avait fait le choix de rester là. Vint le moment où un Mangemort l’aperçut. Il ferma les yeux, et, pendant une fraction de seconde, réfléchit à tout instant, afin de trouver de quoi se défendre. Il ne voulait pas infliger la mort, quelle preuvre de barbarie ! Mais il ne voulait pas non plus se montrer lâche. Aussi, il attrapa le casque de l’armure derrière laquelle il s’était caché, et l’envoya en direction de la tête du Mangemort. Il n’osa regarder si l’objet avait atteint sa cible. En fait, il fut tout de suite au courant que c’était le cas, car le bruit de craquement que fit le contact entre la tête et le casque ne fut pas très discret. Visiblement, le Mangemort, assommé, était tombé par terre.

Sean sortit de sa cachette, et décida de passer à l’action. Il se précipita pour chercher des informations quant à l’évolution de la bataille, mais il marcha sur la tête du Mangemort qu’il venait d’assommer, en voulant sortir de sa cachette.


« Aïe ! »
« Oups ! Désolé, je n’ai jamais été très doué dans la pratique. »

Il s’arrêta, dans son élan, et se retourna vers l’assommé, qu’il venait, à présent, de réveiller. Par précaution, il se baissa, attrapa sa baguette, qu’il dirigea, avec la sienne, sur la tête du Mangemort.

« Hé, sensation bizarre, hein ?! Ah, oui, j’avoue que j’aurais pu faire mieux, vous lancer un sortilège et vous regarder mourir, ou pire, souffrir. Mais bon, je suis un pauvre apprenti, après tout. Je ne suis pas capable de telles atrocités. »

Il haussa un sourcil, et, avec un sourire narquois, pendant qu’au loin, des sortilèges ricochaient en tous sens, il fit un clin d’œil au Mangemort.

« Vous savez quoi ? Je vais vous mettre dans le journal ! Attendez, ne bougez pas ! »

Il sortit de son sac son appareil photo, et chercha un bon angle pour la luminosité, tout en continuant de parler avec son nouvel « ami ».

« Ca peut le faire ! Vous pouvez faire mine d’avoir mal ? Attendez, je mets le flash ! Mmmhhhh… Oui, c’est bon ! Vous me pardonnez si je ne vous demande pas de dire « ouistiti », hein ! Vous avez passé l’âge, après tout, c’est pas comme nous ! »

Un petit éclair venant de l’appareil vint éclairer le visage profondément stupéfait du Mangemort, qui n’osait plus bouger. Sean, lui, ne le regardait même plus, tandis qu’il continuait de parler.

« Bien sûr, je ne pense pas qu’il y aura un quelconque droit d’image, vu les circonstances… Mais vous devriez être satisfait ! Avoir votre photo dans le journal, avec mon nom juste en bas de la page, dans la signature de l’article ! Il y a des gens qui mourraient, pour ça ! Et je ne parle pas qu’au sens figuré, hein ! »

Il replongea à nouveau son regard dans celui du Mangemort.

« Bon, c’est vrai que cette petite métaphore n’est pas tellement bien placée vu les circonstances, puisque vos amis sont en train de tuer les miens, mais je vous rassure : je pense que c’est réciproque, si je peux me permettre. »

Il fit au Mangemort l’un des plus grands sourires qu’il ait jamais fait dans sa vie.

« Bon, vous m’excuserez, mais j’ai du travail… Des photos à prendre, des mots à noter, des indices à récolter… Bref, des choses que mon petit cerveau de petit élève de Poudlard a à faire. Je vous laisse, au plaisir ! »

Et il s’éloigna du Mangemort, discrètement, brandissant, cette fois, sa baguette pour se défendre, à l’affût du moindre danger, dans l’attitude du véritable journaliste qu’il avait toujours voulu être.
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