Le mal aimé [PV]

Adrien s’entraînait à danser et tentait une figure particulièrement difficile quand sa mère chérie vint l’interrompre en plein milieu et qu’il se casse littéralement la figure le nez en avant. C’était douloureux, et humiliant. Il observa sa mère d’un air désespéré quand elle s’approcha de lui à toute vitesse en le fusillant de question pour vérifier qu’il allait bien, qu’il n’était pas blessé, que tout ses membres étaient bien en place… Sa mère était la seule à l’aimer vraiment dans sa famille mais parfois elle était un peu trop stressante même pour lui. Il ne montra cependant aucun agacement, se contenta de sourire timidement pour lui montrer que seul son orgueil de danseur avait souffert.

Maman : Il faut que tu ailles acheter un cadeau pour ton père mon chéri, Adam va venir avec toi pour que tu ne te perdes pas.

*C’est le plus sûr moyen pour que je me perde* pensa Adrien tout en gardant son charmant sourire. Cependant, une part de lui était très heureuse que sa mère impose cette corvée à Adam car lui, il aimait beaucoup son frère ! Il voulait même passer ses vacances entière avec lui ! Mais ne rêvons pas trop, une demi heure pour acheter un cadeau à leur père ce sera déjà bien…

Apparemment leur mère avait choisie de prendre une antiquité, ils n’avaient plus qu’à aller sur le chemin de traverse et l’acheter…

Maman : Va chercher ton frère, il est déjà prévenu.
Adrien : Oui maman.
Maman : Et ne parle pas aux moldus !
Adrien : Non maman.

*Aucun risque avec Adam… Je ne veux pas le dégoûter de moi définitivement* Car Adrien faisait toujours tout en fonction des autres et jamais rien pour lui. Ainsi, il faisait toujours bien attention à ne pas froisser ou gêner son grand frère en lui imposant ses goûts et ses fréquentions. Autant dire qu’à Poudlard ils ne se parlaient pour ainsi dire jamais et ils auraient tout aussi bien pu ne pas avoir le même sang dans les veines.

Une fois devant le chambre d’Adam, il frappa et ouvrit un peu « Adam… Maman veut qu’on aille chercher le cadeau de papa. » Et il attendit son frère pour partir par poudre de cheminette au chemin de Traverse. Il espérait que son frère décrocherait plus de deux mots lors de leur ballade… Ce n’était pas gagné mais l’espoir fait vivre et Adrien était rempli d’espoir ! Il avait beau se faire rejeter depuis très longtemps par son père et Adam, il continuait à rester d’humeur égale pour qu’un jour ils se tournent vers lui comme si de rien n’était et lui sourient.

Sa quatrième année à Poudlard s’était achevée sur des notes plutôt joyeuses. Adam, qui avait toujours été bon élève, avait eut tous ses examens avec de très bons résultats. Cependant, même si l’arrêt temporaire des cours le réjouissait quelque peu, le fait de rester cloitré chez lui avec pour seule compagnie ses parents et le stupide machin qui lui servait de frère, ne l’enchantait guère.
Depuis qu’il était tout petit, Adrien avait toujours eut le don d’énerver son aîné. Tant par ses manières et ses sourires niais, que par ses sujets de conversations, ou ses goûts. Même si ce n’était pas vraiment le cas, Adam avait toujours trouvé son frère très collant. Comme un emplâtre à une verrue. Désagréable. Et pire que tout, il avait été envoyé à Poufsouffle.
Le jeune Sallers n’avait jamais aimé les jaunes et noirs. Pour tout dire, il les trouvait ignobles, et indigne de faire leurs études dans une école aussi noble que Poudlard. Ce sentiment de dégoût avait été renforcé l’année précédente, lors du dernier match de Quidditch de la saison, où Adam avait remplacé le batteur titulaire. Evidemment, il s’en était très bien sortit, et Serpentard menait de loin. Cependant, Kostovak s’était faite doublée par Chandlers, et ils avaient donc perdus. Contre des Poufsouffles. Quelle honte…

Assis à son bureau, en train de lire un livre sur le droit, Adam grinça des dents. Et puis quoi encore… l’année prochaine, ils leurs montrerait à tous. Il frapperait Harris, encore et encore. Cette stupide pimbêche qui avait réussit à resserrer l’écart des points, confortablement assuré par Heaven lors des premières minutes du match. Maigre consolation, il avait réussit à la faire tomber de son balai vers la fin. Certes, l’action aurai été plus bénéfique si ça avait été au début, mais bon. Elle ne s’était pas fait trop mal. Dommage… soupir.

Se tournant doucement lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit, le jeune Sallers leva un sourcil. Ah. C’était Adrien. Normal qu’il n’ait pas attendu qu’il lui réponde pour ouvrir, alors. Ce sale mioche manquait clairement de manière, c’était sûr.
Prenant tout son temps, Adam se leva, et ouvrit grand la porte, en passant devant son frère sans lui accorder un regard.

| Adam | : « Ok. »

Oh. Premiers mots adressés à Adrien. On faisait des efforts. Mais bon.
Sans attendre son frère, il se dirigea vers le salon, prit une pincée de poudre de cheminette – et pas une marque bon marché, s’il vous plaît -, la jeta dans les flammes, et entra dans l’âtre. Il se tourna ensuite, et déclara clairement :

| Adam | : « Chemin de Traverse »

Il se volatilisa ensuite dans une poignée de flamme. Il attendit ensuite qu’Adrien daigne venir, tout en espérant qu’il ne mettrait pas trop de temps. D’autant qu’il s’en souvienne, le Poufsouffle était tout à fait capable de voyager par poudre de cheminette sans se perdre. En tout cas, il y avait intérêt. Il serait vraiment entré dans une colère noire si Adrien s’était perdu. Pour lui, ça signifiait simplement une perte de temps…

Adrien avait pris la poudre de cheminette entre ses doigts et avait suivi son frère sans piper d'autres mots que "Chemin de Traverse" prononcé aussi clairement que possible et sans l'ombre d'un doute à l'encontre de la cheminée magique. Il arriva juste derrière son frère et retint une chute sur lui qui n'aurait fait qu'envenimer ses rapports avec lui. Avoir une famille comme la sienne n'était pas de tout repos... Avoir un frère qui vous prend pour un insecte encore moins. Il en vint au but principal de leur visite l'air de rien et surtout de ne pas y toucher pour être parfait dans le rôle de l'homme invisible. Tout le monde ne verrait qu'Adam et on l'oublierait lui, Adrien. C'était le lus simple et ça éviterait à son frère de se sentir honteux de se balader avec lui. C'est qu'il ne voulait pas lui faire honte vous voyez... Au contraire !

"L'objet se trouve chez l'antiquaire." Et après avoir fait cette remarque étonnamment pertinente, il se mit en retrait vis à vis d'Adam et attendit que celu ici marche devant. Il ne ferait pas ça pour n'importe qui mais son frère n'était pas n'importe qui, il méritait des égards dû à son droit d'ainesse. Il est évident, qu'aussi bonne poire fut il, Adrien ne se laisserait pas démonter aussi facilement devant quelqu'un d'autre. Son frère avait une place bien spécial dans le coeur et dans l'estime du jeune Poufsouffle... Nous ne doutons pas que ce soit partagé en un autre sens. Adrien avait lui aussi une existence à part aux yeux d'Adam mais la situation était complètement inversé.

Alors qu'il trottinait gaiement derrière son frère, Adrien se demandait ce qu'il pourrait faire contre ça... Mais il n'irait pas poser la question au concerné, il doutait que ça lui plaise !

Après être sortit de la cheminée, il entendit le bruit caractéristique d’une flamme qui se rallumait. Ce qui voulait certainement signifier qu’Adrien était sortit à sa suite. Bon. Au moins il ne l’avait pas perdu en chemin, c’était déjà ça. Quoi qu’il en soit, Adam avait déjà commencé à s’avancer à travers la rue principale, et regardait droit devant lui, les mains dans les poches, l’air profondément ennuyé. Il jetait un regard noir aux gens qui osaient ne serai-ce qu’un petit peu ( et sans le faire exprès ) le bousculer, et ignora superbement un groupe de jeunes sorcières qui passèrent près de lui en gloussant. Ah… Que les filles pouvaient être dérangeantes. Il n’en connaissait qu’une seule qui ne soit pas de cette basse catégorie là : sa jolie Lydia. Encore que, la jeune Flora Darkflower se démarquait bien elle aussi. Avec ses jolis cheveux blonds – il avait toujours aimé les cheveux clairs – et son air digne et noble. Elle était parfaite en tout point. Mais était-elle de sang pur ? Il lui semblait qu’il ne lui avait pas demandé, au cours de l’année précédente. Jamais très bavard, il ne se serait pas non plus risqué à dire quelque chose qui aurait froissé la Serpentard. Après tout, avec les gens qui lui semblaient intéressants, il se montrait toujours très diplomatique. Pour la réputation de son père, des Sallers, et de lui, le futur héritier de la famille – bah oui, la demi fiente qui trottait derrière lui n’était bon qu’à faire décoration… et encore -.

| Adrien | : "L'objet se trouve chez l'antiquaire."

Adam se retourna, et jeta un regard menaçant à son frère. Eh quoi. Sa mère le lui avait déjà dit, non ? D’ailleurs, en parlant de seules personnes du sexe opposé qui n’étaient pas dérangeantes, il n’incluait évidemment pas sa mère. Toujours à lui lancer des regards humides lorsqu’il disait quelque chose de désagréable à Adrien. Toujours à lui dire de faire ci ou ça… Et puis surtout, elle adorait son second fils. Comme si c’était lui, le préféré. Pfff.
Le Serpentard enfonça un peu plus ses mains dans ses poches, se demandant s’il devait répondre. Cependant, il se souvenait bien de ce que Madame Sallers avait dit, avant qu’ils ne partent.

| Maman | : « Soit gentil avec ton frère, d’accord ? »

… Une perte de temps, plutôt. Allons bon…

Se forçant à tourne sa tête vers Adrien une seconde fois – waaah, dur dur xD -, Adam acquiesça lentement et répondit, en serrant les mâchoires, comme si cette simple phrase lui demandait un effort monstrueux :

| Adam | : « D’accord. »

C’était quand même un petit peu trop optimiste de parler de phrases. Bon au moins, il avait dit un mot. Et puis ce mot là n’avait rien de très méchant, hein ? D’accord. C’était pas comme s’il avait dit « je sais » ou « à ton avis, pourquoi je me dirige vers l’antiquaire ?! ». Certes, c’était plus long, mais bon…
S’arrêtant devant un stand qui vendait des boules de glaces, Adam tourna ses yeux vers le bac qui était situé sur la première ligne, et à la troisième colonne ( comme quoi, à force d’étudier des livres et des tableaux de calculs, on devenait un sacré expert en bataille navale #SBAF# ). « Glace à l’abricot. » Arrrrghhhh ! Dieu seul savait à quel point Adam AIMAIT les abricots sous toutes leurs formes. En particulier les abricots ambrés. Heu attention Adam, tu vires vers le ridicule là. Non, stop !

| Adam | : « Une glace à l’abricot. »

Et voilà. La gourmandise de notre jeune était revenue au galop. Comme quoi certaines fois, son estomac passait avant sa réputation. Qui l’aurait cru… M’enfin. La vendeuse le regarda d’un air légèrement perplexe, se demandant si elle devait répliquer un « et s’il te plaît, tu connais pas ? » mais devant sa face bien peu engageante, elle s’abstint. Elle lui indiqua le prix, et Adam sortit sa bourse.

| Maman | : « Soit gentil avec ton frère, d’accord ? »

Se retournant lentement vers Adrien, le regardant toujours comme s’il n’avait été qu’une vulgaire tâche sur un meuble particulièrement propre, il demanda :

| Adam | : « T’en veux une ? »

Dis comme ça, on aurait pu croire qu’Adrien avait fait une énorme bêtise, et qu’Adam voulait lui foutre une gicle. Mais devant un stand de glaces, il était évident qu’il ne s’agissait pas de ça…

Adrien s’était contenté de suivre sagement son grand frère. Il avait entendu les bruits d’un groupe de jeunes danseurs dans un coin mais résista à l’envie de les rejoindre. Il ne ferait pas honte à Adam, jamais ! Du moins pas consciemment. Il voulait être un bon petit frère et un bon Sallers. Ce n’était pas évident. Il n’avait jamais été en phase avec son père et son frère… Encore moins lors de ses périodes de mutisme où on le prenait pour un fou.

Là, il était plutôt content, pour le moment tout allait bien. Sa joie ne fit que grandir quand Adam lui demanda ce qu’il voulait comme glace. Aboyer aurait été plus correct que demander mais dans la vie il n’y avait pas beaucoup plus positif qu’Adrien ! Il regarda la liste des parfums, un petit sourire discret mais gourmand sur les lèvres. Il y avait tant de choix… Mais c’est sans surprise qu’il commanda une glace au chocolat. Adrien aimait le chocolat sous toutes ses formes mais pas le chocolat blanc ou le chocolat au lait… non ! Il aime le chocolat noir !

Pendant qu’on le servait, il s’adressa à son frère.

« Merci ! »

Il commença à la savourer et dit au bout d’un moment « La tienne est bonne ? » avant de réaliser qu’il aurait mieux fait de se taire. Il regretta d’avoir ouvert la bouche mais s’abstint de tout commentaire supplémentaire ou d’excuse pour ses paroles. Il ne voulait pas aggraver son cas. Il prit un peu plus de glace, détournant le regard. Il faisait beau, les oiseaux chantaient et pour une raison inconnu son frère se retrouvait obligé de s’occuper de lui. C’était parfait. Un peu de break danse dans la soirée et ce sera encore mieux. Pour ça, il faudrait qu’il trouve un moyen de s’éclipser discrètement sans que son frère ou son père ne le sache. C’était toujours un défi car même si ils ne lui parlaient jamais, ils arrivaient toujours à se souvenir de sa présence quand il ne le voulait pas. Enfin… il trouverait bien quelque chose. Il trouvait toujours quand ça concernait sa passion. Notons que le jeune garçon ne se sentait absolument pas apeuré à l’idée des persécutions contre les amis des moldus. Il ne se rendait pas compte de tout ça… Il se disait que ça ne le concernait pas. Il était trop insignifiant pour qu’on s’occupe de ses fréquentations… Après tout, on se souciait déjà à peine de lui !

Adam commença à entamer sa glace, lorsque son jeune frère commanda la sienne. Chocolat. Eh bien. Le jeune Sallers fut agréablement surpris. En effet, même s’il était étonnamment gourmand, Adam avait ce qu’on appelait une sorte d’échelle de goûts, qui allait du plus au moins noble. Comme il aimait les abricots ambrés, cet aliment entrait en première catégorie, bien sûr. Avec le chocolat, le caramel, le foie gras et la menthe, qu’il considérait comme nourriture « digne du nom des Sallers ». Les trucs bizarroïdes comme parfum fraise, chewing-gum ou hamburger… C’était à rayer de la liste. Son frère avait l’air d’avoir bon goût, au moins. Ce qui était bien l’une des seules qualités qu’il aurait pu lui trouver. Qui plus est, du chocolat noir… Bah. Le Serpentard jeta quelques pièces sur le comptoir de la vendeuse, qui parut assez outrée par ce comportement hautain. Elle ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, mais déjà, Adam avait tourné les talons et reprit sa route. Il n’avait rien répondu lorsqu’Adrien l’avait remercié. Après tout, il n’allait pas être content d’entendre cette demi-fiente de hiboux faire preuve de politesse. L’éducation même des Sallers les portait à toujours dire quelque chose ( de plus ou moins ) agréable à leurs aînés. Cependant, il ne pu lui foutre un second vent lorsque le Poufsouffle lui demanda si sa glace était bonne.
Après avoir engloutit une bonne partie de son sorbet parfum abricot, même Adam ne pouvait prétendre que ce n’était pas bon.

| Adam | : « Bien sûr. »

Il avait dit ça d’une voix pratiquement aussi glacée que le met. Sans se retourner pour regarder son frère en face. Après tout, il n’en valait vraiment pas la peine…
Continuant de marcher, Adam entama enfin le cornet, et s’arrêta devant une boutique : Tissard et Brodette. Hum. Bizarre. Il était pourtant sûr que la Brocanterie se trouvait dans ces environs. Se grattant vaguement la tête en réfléchissant intensément, le jeune Sallers se demanda si, au final, le magasin qu’il cherchait ne se trouvait pas à l’opposé. Ah non. Ce n’était pas possible. Il l’aurait vu, sinon. Perdu ? Sens de l’orientation piteux, devrions nous plutôt dire.
Se tournant donc en dernier recours vers son adorable petit frère, Adam demanda, en fronçant les sourcils :

| Adam | : « C’est où, déjà ? »

Ben ouais. On avait beau être de sang pur, doué partout… Il n’empêche qu’un sens de l’orientation, on l’avait, ou pas. Et dans le cas d’Adam… Il aurait été capable de se perdre dans son propre manoir.
M’enfin. Laissant la tâche à son déchet de faire le chemin à sa place ( après tout, autant qu’il serve à quelque chose ), le jeune homme resta un peu en retrait. Quelle journée pourrie.

Adrien savoura sa glace en silence. La réponse aussi froide qu’un iceberg de son grand frère lui avait largement suffit dans l’immédiat. En attendant de repartir pour leur commission, le jeune Sallers pensa à sa famille. Elle était assez grande tout de même… Il y avait Adam bien sûr, mais aussi ses cousins Daniel et Lydia et aussi Cherise qu’il connaissait mal.

Il n’était proche d’aucun et rejeté de tous. Dans cette famille, il était le mal aimé. On aurait pu croire que ça le rendait triste… en réalité pas du tout. Il s’en moquait. Il se voulait positif et se rassurait en se disant un jour tout s’arrangerait. Bien sûr, il avait des moments de faiblesse, des moments de doutes mais dans ces cas là, il s’enfermait en lui-même jusqu’à ce que ça aille mieux.

La glace terminée, son frère lui demanda où ils devaient aller. Adrien le guida alors sans un mot jusqu’à la boutique d’antiquité qui n’était pas très loin du marchand de glace. Il montra ensuite le bon pour le cadeau de leur père qu’il avait dans sa poche et le tendit au vendeur.

Vendeur : Oh, mais bien sûr mes jeunes messieurs. Un instant s’il vous plaît.

Et l’homme disparu derrière un rideau pour se rendre dans l’arrière boutique. Pendant ce temps, comme Adrien ne pouvait décemment pas faire la conversation à son frère pour s’occuper, il observa la boutique à la place. Ce n’était qu’un entassement de vieilleries toutes plus originales les unes que les autres. Il y avait des théières siffleuses, des bougies « feu d’artifice » et toute une collection de montres en tout genre. Il y avait même un rayon « objet moldus » mais Adrien ne s’en approcha pas.

Le vendeur revint avec l’objet pour leur père, le jeune garçon laissa le soin à son frère de prendre le paquet et de payer et ils se rendirent ensuite à la cheminée la plus proche pour rentrer chez eux. Adrien se permit tout de même un petit commentaire « Papa sera sûrement content. » avant d’arriver devant le lieu du départ où il prit une bonne poignet de poudre de cheminette. Etre avec son frère avait quelque chose de stressant, finalement il était bien content de rentrer chez lui et de retourner à la solitude de sa cabane au fond du jardin où il pourrait faire autant de break danse qu’il en aurait envie.

[Terminé pour moi, je te laisse clôturer, faudra se refaire ça sans limite de temps XD]