J'ai fait un cauchemar... [pv Sieg']

Hell avait appelé le jeune homme « grand frère Criquet » en pensant que cela allé énerver quelque peut le jeune homme. Mais, pas du tout, il ne releva même pas sa remarque ce qui agaça un peu la jeune fille qui ne montra toute fois aucun signe de son agacement. Alors qu’elle lui demanda si sa tenue était correcte car, la jeune fille savait qu’elle ne partait pas avec le jeune homme pour un rendez vous au clair de lune. Siegfried lui répondit qu’elle était très chic, ce qui fit soulever la commissure de ses lèvres en un léger sourire mais, celui-ci disparu bien vite. Le jeune homme lui demanda si elle savait où il allait l’emmener… Hell n’avait bien sûr aucune idée de l’endroit où le jeune homme allait l’entraîner tout ce qu’elle espérait c’est que cet endroit ne soit pas humide. Mais, le jeune homme lui dit que les bottes était un très bon choix qu’elle le verrait par la suite, Hell réprima alors un haut le cœur en s’imaginant affronter des rats dans les plus sordides endroit de l’école.

Le jeune homme partit ensuite en direction de la cheminée de la salle commune Hell le suivit et le vit jeter une carafe d’eau sur le feu mourant. Où avait-il trouvé la carafe d’eau ça Hell, l’ignorait mais, en tout cas elle le vit écarter le braises encore tièdes avec son pied. Hell lui avait demandé pourquoi il ne grossissait pas malgré le fait qu’il mange beaucoup de sucrerie. Le jeune homme lui répondit alors que si il gardait la ligne c’était grâce à un savant mélange de sport, de drogue et de Rock’n’roll. Puis il rajouta qu’il avait un corps qui refusait de grandit et de s’engraisser qu’il gardait donc ainsi un corps d’enfant innocent et parfait.

*Parfait ?*, se demanda-t-elle en scrutant le garçon devant elle, *faut pas exagérer… innocent non plus d’ailleurs… et puis il est comme tout le monde son corps est entrain de changer ! Mais, peut-être que lui ne veut pas justement qu’il change*, songea-t-elle en regardant le garçon qui donna quelques coups sur les briques pour qu’un passage s’ouvre.

Le jeune homme lui dit que c’était un passage pour les elfes de maison, il la prévient ensuite que le passage n’était pas très large.

*Il me prend pour un éléphant ?*, se demanda-t-elle en se regardant puis en essayant de regarder ses fesses.

Sans que le jeune homme ne la voie elle pausa ses mains de part et d’autre de ses hanches et leva pour en prendre en quelque sorte la mesure. Quand elle vit l’écart elle se mit à rougir et mit ses mains derrières sont dos.

*Bon une hippopotame… tout au plus*, se dit elle alors que le jeune homme se remit à parler en disant :

Qu’il n’y avait que des avantages à être un enfant qu’être adultes ce n’était pas vraiment nécessaire.

- Mais oui Peter, rétorqua-t-elle en le regardant se pencher un peu pour rentrer.

Le jeune homme lui demanda si elle le suivait, alors qu’Hell lui avait déjà emboîté le pas. Le jeune homme la prévint que ça allait leur prendre pas mal de temps et que ce n’était pas autorisé par le règlement ce qu’ils s’apprêtaient de faire. Alors si elle voulait reculer c’était le moment, la jeune fille poussa alors légèrement le jeune homme.

- Avances sinon quelqu’un serait capable de nous répérer alors qu’on n’a à peine commencé la visite, lui dit-elle avec un petit sourire en coin.

Hell avait le cœur qui battait la chamade rien qu’à songer que ce qu’ils étaient entrain de faire était interdit. A chaque fois qu’elle désobéissait à ses parents elle ressentait cela et ça lui plaisait. Hell savait aussi que cet état n’allait pas durer et qu’elle allait forcément se calmer.

- Tu vas me dire où tu m’entraînes ou c’est toujours un secret ? lui demanda-t-elle en le suivant à la trace.

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Elle montrait enfin un peu de curiosité. A force de le suivre sans poser de question, Siegfried commençait à se demander si elle ne manquait pas d’un rien de personnalité serpentard. Et puis finalement non. Il s’engageât un peu plus dans le passage, et la cheminée se referma sur eux. Il avança dans les passages d’elfes de maison, tout en faisant attention de ne pas se cogner, ni de se prendre le pied contre une pierre isolée. Il utilisa le sortilège de lumos pour éclairer leur route, il savait très biens où il voulait aller. Ses plans se développaient encore une fois dans sa tète.

Siegfried : « Ah ah ! Très bien, enfin un peu de méfiance ! Tu as commencé à me suivre sans poser de question, or les bons serpentard ne font confiance à personne. Le meilleur de tous les serpentard ne faisait confiance à personne, pas même à ceux qui l’ont suivit dans son ascension. Alors, lorsque quelqu’un te demande de le suivre, ne lui obéis pas les yeux fermés. Cherche déjà à savoir ce qu’on cherche à faire de toi. »

Il parla sans s’arrêter de marcher. Il repensa une seconde à l’ascension et à la chute de Tom jedusor. Quel enfant exceptionnel! Tout son pouvoir, tous ses projets, toutes ses influences, il avait commencé à les cumuler avant de quitter l’école. Aucun sorcier n’était allé aussi loin que lui sur la voie du pouvoir et de la manipulation. Un exemple pour chacun des serpentard… C’était à se demander comment des gens comme crabe et Goyle pouvaient faire partie de la même maison que ce personnage illustre. En fait, la seule erreur que Voldemort avait fait durant son formidable parcours, ce fut de devenir adulte, de devenir voyant, de devenir clairement inquiétant aux yeux de tous plutôt que de rester dans l’ombre et dans le secret. Au lieu de chercher le secret de la vie éternelle, il aurait mieux fait de chercher le secret de la jeunesse éternelle.

Siegfried : « Au fait, évite de m’appeler Peter, ce n’est pas drôle… Je préfère grand frère Criquet… Je déteste les adultes, mais c’est justifié. Les adultes contrôlent les enfants sans nous demander notre avis. Ce sont des êtres néfastes… »

Et oui, il avait tres bien entendu le sobriquet dont l’avait affublé sa petite camarade. Il sentait qu’il devrait s’en arranger comme il pourrait. Apres avoir fait plusieurs mètres, ils débouchèrent dans une pièce qui sentait bon les casseroles chaudes et bouillantes.

Siegfried : « Tres bien, première étape, la cuisine des elfes de maison. Mais à cette heure ci, ils dorment, un peu… Je te rassure ce n’est que la première étape. Si tu as un petit creux, sers-toi dans les armoires, moi je dois prendre quelques petites choses. »

Inutile de préciser qu’il espérait quelle ferait le moins de bruit possible. Les elfes de maison avaient le sommeille léger, treeees léger… Ces petites bestioles ne savaient qui vivre pour le bien être des sorciers, et ne savaient jamais se détendre vraiment…

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Le jeune homme avança dans le passage pour les elfes de maison, Hell ne les avait vue qu’une fois et elle trouvait ses bestioles étranges. Siegfried avait l’air de faire attention de ne pas se cogner, ni de se prendre le pied contre une pierre isolée. Hell essaya alors de faire de même plus pour ne pas tomber sur le jeune homme et ainsi se ridiculiser devant lui.

*Une Serpentard ne doit pas se ridiculiser devant un autre élève même de sa propre maison*, pensa-t-elle en regardant le dos du jeune homme.

Celui-ci utilisa le sortilège de lumos pour éclairer leur route, Hell avait déjà vue son frère s’exercer à la maison en face de son père qui lui disait comment tenir correctement sa baguette. Aidan n’aimait pas trop ça d’ailleurs mais, il faisait contre mauvaise fortune bon cœur car, il savait que ça ferait plaisir à son père. Alors, qu’Hell était partie dans un souvenir nostalgique le jeune homme la coupa dans ceux-ci et lui dit qu’elle avait enfin un peu de méfiance alors qu’elle avait commencé à le suivre sans se poser de questions. Hors, il lui expliqua que les bons Serpentards ne faisaient jamais confiance à personne.

- Je ne fais confiance en personne…, c’est juste parce que l’idée me semblait attrayante que je t’ai suivit, murmura-t-elle pour en pensant que le jeune homme ne l’entendrait pas.

Le jeune homme lui dit ensuite que le meilleur de tous les Serpentards ne faisait confiance à personne, pas même à ceux qui l’ont suivit dans son ascension. Alors, il la prévint que lorsque quelqu’un lui demandera de le suivre il ne fallait pas qu’elle lui obéisse les yeux fermés.

*Il me donne des conseils maintenant, j’ai l’impression d’avoir Aidan en face de moi*, dit-elle en le regardant son dos.

Siegfried lui dit de chercher à savoir ce qu’on cherchait à faire d’elle avant de suivre les personnes aveuglement.

*C’est vrai je n’aurais pas du le suivre aussi vite… Pourquoi je l’ai suivit aussi vite ?*, se demanda-t-elle en plissant les yeux comme si elle pouvait voir en lui.

Le jeune homme qui continuait toujours à avancer dans l’étroit chemin, lui dit d’éviter de l’appeler Peter que ce n’était pas drôle. Enfin, elle avait réussit à l’énerver un tant soit peu, elle eut alors un petit sourire en coin. Il lui dit qu’il préférait nettement plus grand frère Criquet, ce qui la surpris un peu, il lui dit ensuite qu’il détestait les adultes mais, que c’était justifié. Que les adultes contrôlent les enfants sans leur demander leur avis, qu’ils étaient des être néfastes.

- Dommage que tu n’aimes pas Peter, je t’aurais bien vue en collants verts, dit-elle tout à fait sérieusement.

*Je me demande qui est Clochette*, se dit-elle en examinant encore une fois le jeune homme.

- En fait, toi tu n’as pas de Capitaine Crochet particuliers tous les adultes sont à mettre dans le même panier. Plus sérieusement, je ne suis pas tellement d’accord avec toi, je suis sûr qu’il y a des adultes gentils et qui gardent leurs âmes d’enfants… Je n’ai pas hâte de grandir non plus et très franchement la perspective d’avoir un emploi plus tard ne m’enchante guère et pourtant c’est notre lot à tous… Qu’est ce que tu pourrais y faire toi, un enfant de 13 ans à peine c’est ça ? lui demanda-t-elle en baissant les yeux en évitant une pierre de justesse.

Ils étaient enfin arrivés dans les cuisines, Hell avait songé que peut-être ils tomberaient dans un autre endroit mais, non.

- Ah oui et sinon, il n’y a pas de passage secret à Poudlard, hum ? lui murmura-t-elle en sentant les restes de nourriture.

Hell n’avait pas très faim vue qu’il y a deux heures environs elle avait mangé dans cette pièce avec un Poufsouffle. Le jeune homme lui dit que la première étape était la cuisine des elfes de maison. Mais, qu’à cette heure-ci, ils dormaient un peu. Il la rassura en lui disant que ce n’était que la première étape et que si elle avait un petit creux, qu’elle n’avait qu’à se servir dans les armoires et que lui devait prendre quelques petites choses.

- Je suis déjà venue ici à minuit avec un dénommé Jack Chandlers, lui murmura-t-elle en faisant attention à ne pas faire de bruit tout en le suivant. Au fait, tu es venu chercher quoi ? lui demanda-t-elle toujours à mi-voix.

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Dans la cuisine, il faisait bon vivre, s’ils l’avaient pu, de nombreux élèves auraient certainement passé beaucoup de temps dans cette pièce. Des heures entières à grignoter, et à chiper des provisions pour les après midi de libertés dans le parc de l’école. Hell semblait ne pas être étonnée de se trouver ici. Etrange, Siegfried s’était attendu à un minimum de surprise de sa part. Il était un peu déçu, mais bon, il ferait avec. Hell évoqua brièvement son âge. Il se pu réprimer un sourire furtif, et il ferma les yeux d’un air pensif.

Siegfried : « 13 ans… Oui… C’est drôle l’importance que les gens donnent à l’âge. 13 ans… 27 février 1983est la date de naissance qui est dans mon état civil. Sais-tu à quoi cela correspond ? Lorsqu’on m’a déposé à l’orphelinat, on a déclaré que j’avais 8 ans, et donc, on en a déduit mon année de naissance mathématiquement, 1983.Et il se trouve que j’ai été déposé dans cet orphelinat le 27 février, donc… Cette date de prise en charge à servi de date de naissance. Tu vois où je veux en venir ? Ma date de naissance ne veut rien dire pour moi. Elle repose sur un évènement arbitraire de ma vie causé par les adultes, et sur les déclarations d’un adulte. Si ca se trouve, je n’ai pas vraiment 13 peut être que je suis un peu plus vieux, ou un peu plus jeune… »

Il ne portait jamais d’importance à l’âge. Même le passage à l’âge adulte ne dépendait pas vraiment de l’âge pour lui. Il y avait autre chose. Il y avait des conditions à la fois physiques et mentales qui différenciaient les adultes des enfants. L’âge ne faisait pas tout… Pour rester un enfant toute sa vie, Siegfried devait préserver sa condition physique, et aussi, un petit quelque chose dans sa tète. Il ne savait pas encore quoi, mais il y avait une part de mentale à préserver. Hell se moqua en lui rappelant qu’il lui avait dit que les passages secrets n’existaient pas.

Siegfried : « Hey, Ca ne sert à rien de se vanter de ce que tu sais, ou de ce dont tu es capable. C’est même très dangereux d’ailleurs. En jouant les innocents, en jouant les inoffensifs, je suis imprévisible, et insoupçonnable. Tu n’es pas d’accord ? »

Tout en se servant dans les placards, Hell lui expliqua qu’elle était déjà venu ici avec Jack, quelle surprise ! Siegfried n’aurait jamais pu penser une telle chose de la part du poufsoufle.

Siegfried : « Pardon, tu es venu ici avec Jack ? Ca alors ! Ce Poufsoufle n’est pas aussi innocent que ce que je pensais alors. J’aime bien Jack, il est plus aventureux et plus courageux que la plus part des Poufsoufle… Mais je ne le croyais pas assez spécial pour explorer les passages secrets. Dis-moi, c’est lui qui t’a entrainé ici, ou alors tu l’as juste rencontré par hasard ? Parce que j’aimerais vraiment l’embêter avec a la prochaine fois que nous nous rencontrerons. »

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Siegfried dit qu’il avait en effet 13 ans mais, que c’était drôle l’importance que les personnes donnaient à l’âge. Il avait 13 ans… Le 27 février 1983, c’était sa date de naissance sur son état civil. Il demanda alors à la jeune fille si elle savait à quoi ça correspondait, évidement Hell ne savait pas ce que ça pouvait vouloir dire. Mais, elle écoutait désormais le jeune homme avec la plus grande attention. Celui-ci lui expliqua alors que c’était lorsqu’on l’avait déposé à l’orphelinat, ils avaient alors déclaré qu’il avait 8 ans pas plus et donc ils en avaient déduit mathématiquement que son année de naissance devait être 1983. Et comme il se trouvait, qu’il avait été déposé dans cet orphelinat le 27 février. Cette date fut prise en compte dans l’état civil, le jeune homme lui demanda ensuite si elle savait où il avait voulu en venir.

Hell hocha alors timidement la tête oui elle avait compris que pour lui sa date de naissance n’avait pas le moindre sens. Mais, le jeune homme le précisa quand même en rajoutant que cette date reposait sur un évènement arbitraire de sa vie causé par des adultes et sur des déclarations d’adultes. Et que si ça se trouvait, il n’avait pas vraiment 13 ans peut-être qu’il était plus vieux ou plus jeune.

- Je ne pense pas que tu sois plus jeune, lui dit-elle en le regardant. Nous sommes inscrits à Poudlard même bien avant notre naissance, lui dit-elle en parlant de ce que son père lui avait dit. A 11 ans nous entrons dans cette école alors, si quelqu’un doit savoir ta date de naissance c’est le directeur de cette école, lui dit-elle en baissant les yeux.

Evidement la jeune fille ne pouvait pas savoir à cent pour cent si ce que lui avait dit son père était vrai ou non. La jeune fille c’était moquée gentiment du jeune homme en lui disant qu’elle pensait qu’il ne savait pas où se trouvait les passages secrets de Poudlard, celui-ci lui répondit alors qu’il ne servait à rien de se vanter de ce qu’elle savait ou de ce dont elle est capable. C’était même dangereux d’ailleurs. En jouant les innocents, en jouant les inoffensifs, il était imprévisible et insoupçonnable. Il lui demanda si elle n’était pas d’accord avec ça, Hell hocha une fois de plus la tête pour marquer son accord envers le jeune homme. Hell lui dit qu’elle était déjà venue dans la cuisine avec un dénommé JackChandlers ce qu’elle ignorait c’est que Siegfried connaissait le jeune homme en question. Il lui demanda si elle était venue ici avec Jack.

- Pas tout à fait…

Le jeune homme lui coupa la parole alors pour lui dire que le Poufousouffle n’était pas aussi innocent qu’il le pensait alors. Il lui confia qu’il aimait bien Jack car, il était plus aventureux et plus courageux que la plus part des Poufsouffle. Mais, qu’il ne le croyait pas assez spécial pour explorer les passages secrets.

- C’était juste le passage pour la cuisine pas de quoi en faire un…

Mais, le jeune homme la coupa encore en lui demandant si c’était Jack qui l’avait entraîné ici ou alors si elle l’avait juste rencontré par hasard.

- Par hasard mais, il semblait connaître les lieux, dit-elle en regardant les placards que Siegfried avait ouvert.

Le jeune Serpentard lui dit que c’était parce qu’il aimerait bien l’embêter avec ça la prochaine fois qu’il le rencontrerait.

- C’était à minuit, il venait pour des bonbons et nous avons juste à peine discuté, lui confia-t-elle en le regardant. Alors comme ça tu aimes les garçons, intéressant…, je ne pensais pas ça d’un garçon tel que toi, lui dit-elle en réprimant un sourire qui voulait se dessiner sur ses lèvres.

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Siegfried se retourna vers elle brusquement en dressant un doigt qu’il agitait calmement de droite à gauche en signe de dénégation.

Siegfried : « Non non non non non… C’est pas ce que tu crois. Jack m’intéresse parce que c’est un tres bon joueur de Quiditch. C’est un très bon attrapeur, et je l’ai su avant tout le monde. Je dirais même que je l’ai su, avant lui, je crois… »

Siegfried faisait allusion à leur petit jeu dans le train qui les avait mener à, poudlard l’an dernier. Jack était n’était pas encore vraiment élève à poudlard. Siegfried l’avait mit au défi et il s’en était suivit une course effrénée à travers les wagons du poudlard express, une course à laquelle Halloween s’était mêlée en cours de route. Ils avaient du se frayer un chemin à travers les compartiments, par-dessus et par-dessous la vendeuse ambulante, ça avait été un jeu de course poursuite tellement palpitant. Jack y avait démontré des capacités d’attrapeur incroyablement développé. Siegfried avait tellement déçu lors de la répartition de voir qu’il avait été envoyé chez les poufsoufles. Ce prodige avait fait une saison exemplaire. Même Dawn s’était faite avoir…
Jack avait aussi cette caractéristique d’avoir une personnalité à l’opposée de celle de Siegfried, ce qui augmentait grandement l’intérêt de Siegfried pour ce garçon… Oui, entre ces deux là, il y avait une admiration inavouée.

Siegfried : « Je suis heureux d’apprendre qu’il fait lui aussi ce petit genre d’excusions à des heures tardives. Ca prouve qu’il à plus de caractère que ce que je pense. Il sait bien cacher ses compétences lui aussi. Ca mérite tout mon respect. »

Siegfried s’était emparé d’une boite dans un des placards, une boite qu’il avait gardé contre lui, Hell n’avait pas pu voir ce qu’il y avait dedans. Mais avant de repartir dans les passages secrets, il médita ce qu’elle lui avait dit concernant son age.

Siegfried : « Oauis… ouais… Tu as pas tord tu sais… Concernant mon age… Le directeur doit être au courant… Le problème, c’est que c’est un adulte, et rien ne me dit que mon tuteur ne s’est pas entendu avec lui pour l’aider à semer la confusion dans les origines. Sans vouloir entrer dans les détails, mon tuteur semble avoir toutes les raisons du monde pour créer en permanence des doutes concernant mon passer. Comment faire confiance aux adultes… Même à Dumbledor… »

Le vieux sorcier avait une réputation des plus honorables, mais Siegfried ne pouvait pas lui faire confiance. Si seulement Siegfried connaissait sa date de naissance réelle, il pourrait peut être situer sa naissance sur le calendrier des agissements des mange morts Chatiel Proudness et Evan Hardlex du temps de leur fuite. Et alors, peut être, comprendrait il quelque chose de plus concernant son passer… Là encore son tuteur, Lloyd MC Doyle se montrait particulièrement obscure concernant ce détail.

Siegfried : « J’ai trouvé ce que je voulais, on retourne dans les passages secrets, et nous nous dirigeons vers les sous sol. En route pour l’étape deux ! »

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Alors qu’elle lui parlait de sa relation avec le Poufsouffle le jeune homme se retourna en agitant calmement son index de droite à gauche en signe de dénégation.

- Ah… je croyais que…

Le jeune homme lui coupa la parole en lui disant que non, ce n’était pas ce qu’elle croyait. Il lui expliqua que Jack l’intéressait juste parce que c’était un bon joueur de Quidditch.

- Oh, tu aimes le Quidditch, dit-elle en regardant le jeune homme. Tu y joues ? lui demanda-t-elle en le regardant.

Alors que le jeune homme continuait de parler de Jack en disant que c’était un très bon attrapeur et qu’il l’avait su avant tout le monde et même peut-être avant Jack lui-même.

- Jack a l’air gentil en tout cas, un peu curieux mais, vraiment intéressant comme garçon… Enfin, vous êtes tous intéressant dans votre genre et puis tellement différent de mon frère…, lui confia-t-elle en regardant les armoires ouvertes.

Le jeune homme lui dit qu’il était heureux d’apprendre que le jeune Poufousouffle faisait lui aussi ce genre d’excursions à des heures tardives. Ca lui prouvait qu’il avait plus de caractère que ce qu’il avait pensé et qu’il savait bien cacher ses compétences lui aussi et que cela méritait tout son respect.

- Et bien tu es vite fasciné par quelqu’un que tu connais à peine, lui dit-elle en essayant d’entendre si il y avait des bruits de pas à l’extérieur de la cuisine. Enfin, je peux bien parler moi c’est Myrielle Symphonie qui me fascine… Elle est tellement féminine et en même temps elle n’a pas peur de se salir les mains… Je n’aimerais pas être comme elle plus grande mais, il y a quelque chose chez elle qui me pousse à l’admirer, lui confia la jeune Serpentard.

Le jeune Serpentard s’empara d’une boîte dans l’un des placards, la jeune fille n’avait pas pu voir l’étiquette de celle-ci. Siegfried lui dit ensuite qu’elle n’avait pas tord concernant son âge que le directeur devait être au courant. Le problème, c’est que celui-ci est un adulte et que rien ne lui disait que son tuteur ne c’était pas entendu avec lui pour l’aider à semer la confusion dans ses origines. Le jeune homme lui confia que son tuteur semblait avoir toutes les raisons du monde pour créer en permanence des doutes concernant son passé. Il lui demanda ensuite comment on pouvait faire confiance aux adultes et même à Dumbledore.

- Je ne connais pas Dumbeldore personnellement, lui dit-elle en baissant les yeux. Alors, je ne sais pas comment il peut être, lui dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure.

Le jeune homme lui dit qu’il avait trouvé ce qu’il voulait et que maintenant ils retournaient dans les passages secrets et qu’ils se dirigeraient vers les sous sols.

- Les sous sols ? On n’en vient pas ? lui demanda-t-elle en regardant le jeune vert et argent.

Celui-ci lui répondit que c’était la route vers l’étape deux.

*L’étape deux ?*, se demanda-t-elle en le regardant.

- Et combien comptes-tu me faire subir d’étapes ? lui demanda-t-elle au bout d’un petit moment de réflexion.

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Siegfried se retourna brusquement vers elle en lui lançant un sourire espiègle. Elle apprenait vite. Elle se montrait enfin curieuse et suspicieuse. Sa véritable nature de serpentard commençait enfin à se révéler. Dans quelques semaines, son frère ne la reconnaîtrait plus. Terminé l’innocence et l’inconscience. Un serpentard était toujours en éveil.

Siegfried : « Il y en aura trois, enfin, il ne reste plus que 2 étapes avant qu’on retourne dans notre salle commune. J’ai une idée assez net de ce que je veux faire en bas, je ne te trimbale pas dans ces dédales, juste pour mon bon plaisir, quoi que… »

Oui, quoi que… Siegfried ne faisait jamais rien qui ne soit pas amusant. Même cette petite excursion faisait parti de ses jeux. Rendre cette petite plus serpentard qu’elle ne l’était pour l’instant en faisait parti aussi.
Siegfried se rendit compte que Hell ne savait pas qu’il jouait au Quiditch. Sans pour autant se sentir vexé, il fut étonné de voir qu’elle n’était pas du tout au fait de son rang dans l’équipe de serpentard.

Siegfried : « Oh la la, sais tu à qui tu parles ? Je suis le capitaine de l’équipe de serpentard ! Nous avons la meilleure équipe depuis l’an dernier d’ailleurs, mais la chance a joué contre nous. Cette année, nous ne nous laisserons pas faire. D'ailleurs avec des joueuses comme Heaven ou Myrielle, la victoire ne devrait pas pouvoir nous échapper. »

Hell manifesta une certaine admiration pour Myrielle. Siegfried songeât à quel pont cette fille pouvait être dangereuse. Elle aurait pu lui arracher la tête comme un rien si elle l’avait voulu. Lui aussi avait une certaine admiration pour elle. Elle faisait preuve de plus de virilité que lui, de la même façon qu’il faisait preuve de plus de féminité qu’elle parfois. Cela révélait également quelque chose de plus sur Hell. En admirant quelqu’un comme Myrielle, elle prouvait qu’elle n’était pas si innocente que ça. Elle n’était pas si gentille que ça. Les gentilles petites filles innocentes admirent les grandes filles innocentes, de la même façon que les cœurs vont avec les cœurs, et les trèfles avec les trèfles.

Siegfried : « C’est vrai que nous somme déjà passé par les sous sol, mais là, nous allons, en dessus, vers les égouts. On peut toujours aller plus loin dans les ténèbres. J’espère que tu n’auras pas trop peur de me suivre si bas. De toute façon, nous finirons bien par remonter. »

Ils s'enfoncèrent de plus en plus dans les profondeurs du château, il faisait de plus en plus noir, il faisait de plus en plus humide, mais Siegfried savait où il voulait aller.

Siegfried : « Je trouve drôle que tu sois si impressionnée par Myrielle. Tu voudrais être comme elle plus tard ? Et pourquoi tu n’es pas allé la rejoindre elle a cause de ton cauchemar. Elle serait plus à même que moi de te protéger tu sais. C’est une sacrée nana cette Myrielle. Les plupart des mecs passent pour des fillettes à coter d’elle. »

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Le jeune homme lui avait dit qu’il avait trouvé ce qu’il voulait et que maintenant ils retournaient dans les passages secrets et qu’ils se dirigeraient vers les sous sols. La jeune fille en fut alors surprise et lui demanda pourquoi les sous-sols vu qu’ils en venaient mais, le jeune homme lui rétorqua, qu’il s’agissait de l’étape deux. Hell lui demanda alors combien d’étape, il y avait et ce qu’il comptait lui faire subir. Le jeune homme lui dit alors, qu’il y en aurait trois donc qu’il ne restait que 2 étapes avant qu’ils retournent dans leur salle commune. Il rajouta qu’il avait une idée assez net de ce qu’il voulait faire en bas et qu’il ne la trimbalait pas dans ces dédales juste pour son bon plaisir. Puis, il laissa un quoi que s’insinuer dans sa phrase laissant sous-entendre que peut-être ce n’était pas si innocent qu’il voulait bien le faire croire.

- C’est quoi ce quoi que ?, lui demanda-t-elle soupçonneuse.

Le jeune homme ne lui répondit pas en lui disant que c’était vrai qu’ils étaient déjà passé par les sous-sols mais là, qu’ils allaient en dessous en direction des égouts.

- C’est pour ça que tu m’as dit que j’avais bien fait de mettre mes bottes, lui dit-elle en lui donnant une petite tape derrière la tête.

Siegfried lui dit alors qu’ils pouvaient toujours aller plus loin dans les ténèbres. Qu’il espérait qu’elle n’aurait pas trop peur de le suivre si bas et que de toute façon ils finiraient bien par remonter.

- Je n’ai pas peur du noir !!! Ce qui m’effraie se sont les rats c’est tout, dit-elle en le suivant dans les profondeurs du château.

Il faisait de plus en plus noir et de plus en plus humide, ce n’était pas ça qui effrayait Hell loin de là, elle aimait l’obscurité.

*C’est quoi encore la formule qu’il a utilisée ? Luminus ? Lumos ? Oui, lumos*, se dit-elle en sortant sa baguette.

- Lumos Maxima ! prononça-t-elle et une lueur au bout de sa baguette s’alluma, elle regarda au tour d’elle.

Les murs formaient comme des espèces de grands cylindres autour d’eux. Hell regardait ou vers les murs mais jamais à ses pieds de peur de voir un rat se glisser entre eux. Le jeune homme lui dit alors qu’il trouvait ça drôle qu’elle soit si impressionnée par Myrielle.

- Pas impressionnée mais, fascinée ce n’est pas la même chose…

Le jeune homme la coupa en lui demandant si elle voudrait être comme elle plus tard et pourquoi elle n’était pas allée la rejoindre elle à cause de son cauchemar.

- Je suis peut-être admirative mais, pas folle, lui rétorqua-t-elle en fixant son dos. Je sais quand quelqu’un ne m’aime pas ! Oh une épeire, dit-elle en regardant une araignée dans une toile. Dommage, elle est trop haute, pensa-t-elle à haute voix puis, elle remarqua que Siegfried était plus loin. Et le Criquet attends-moi ! dit-elle en courant et en éclaboussant ainsi son pantalon.

Car, les tunnels étaient bien sûr parsemés d’eau, elle finit par rejoindre le jeune homme toujours avec sa baguette en main. Elle n’entendit alors que la fin de ce qui lui disait et en conclus que la plupart des hommes à côté de Myrielle passaient pour des fillettes.

- Oui, c’est vrai qu’elle à l’air masculine mais, ses vêtements prouvent le contraire tu ne trouves pas ? lui demanda-t-elle en le regardant. Même si je trouve ça un peu osé… enfin c’est toujours mieux que ce que ma mère me force à porter, dit-elle en levant les yeux une fois de plus vers le plafond.

Plus ils descendaient, plus les murs se couvraient de tuyaux et de passages d’eau. Siegfried menait l’excursion d’un pas ferme et décidé. Un vrai petit guide, ou alors un éclaireur, puisque apparemment, Hell le rappela à son existence à un moment. Allait-il trop vite ? Il la laissa revenir à son niveau, et il encaissa encore une fois le sobriquet de Criquet. Quel surnom ridicule ! Il ne ressemblait pas à un criquet ! Enfin… pas selon ses critères…Finalement intrigué, désira en savoir plus sur les raison de ce surnom.

Siegfried : « Non mais… franchement Hell, ca sort d’où ca ? Criquet ? Je ne joue pas le chant des cigales dans la journée, et je ne saute pas par-dessus les murs du château pour aller en cours. Tu m’as appelé comme ca déjà tout à l’heure, j’imagine donc que tu as ce surnom en tete depuis pas mal de temps. »

Personne ne l’avait appelé comme ca, alors vraiment il voulait savoir… Pourquoi… C’est là qu’elle se mit à parler un peu plus de sa fascination pour Myrielle. Myrielle… Quoi de plus normale que d’être fascinée par une fille fascinante. Mais elle évoqua aussi une possible inimitié entre elles. Tient ?

Siegfried : « Hum… tu penses qu’elle ne t’aime pas… Je me demande bien ce que tu as pu faire pour quelle t’en veuille. Cela dit… Je sais que ca ne va pas avoir beaucoup de sens pour toi mais… Si tu t’étais vraiment fâchée avec elle, tu saurais déjà ce qu’elle porte sous ses vêtements. Ne va surtout pas t’imaginer des trucs pas nets, j’me comprends. »

Siegfried faisait alusions aux poignards cachés. Il avait déjà eu l’occasion de faire connaissance avec eux malheureusement, mais il avait survécu à cette rencontre. Il ne se considérait pas comme un ennemi de myrielle pourtant, ce jour là, il l’avait poussé à bout, volontairement d’ailleurs, il voulait voir la limite… et il souhaitait vraiment ne plus revivre cette expérience.

Siegfried : « Peut être que tu pourras t’habiller comme elle quand tu seras… plus grande… Oh non, j’ai une meilleure idée même ! demande directement à myrielle de te refaire une garde robe personnelle ! Je suis certain qu’elle trouverait le défi intéressant, et puis, à Poudlard, tes parents ne savent pas ce que tu portes. »

Echapper à l’autorité des parents, ca aussi, ca faisait parti des principes de vie de Siegfried. Echapper au contrôle des adultes.