Pique-nique dans la neige [PV]

Fredericke courait vite. Depuis sa plus tendre enfance, courir était un moyen pour elle de dépenser le trop plein d’énergie qui l’étouffait. En Allemagne, elle était obligée de suivre des cours de maintien, d’apprendre le piano, le chant, de porter uniquement des robes longues à froufrous… La vie dans son pays n’était pas facile pour elle. Pourtant, elle adorait sa patrie, ce qu’elle ne supportait pas, c’était l’attitude de ses parents. Elle respectait leur désir, mais elle n’aimait pas le fait qu’ils la forcent à devenir une parfaite lady alors qu’elle n’en avait pas envie dans l’immédiat. Et puis, il y avait les disputes, elle et son frère pris dans la tourmente, Fried’ qui se mettait à pleurer et elle qui cassait tout ce qui pouvait lui tomber sous la main. Alors, elle courait, de toutes ses forces, jusqu’à tomber d’épuisement.

C’est pourquoi, elle était aussi rapide. Mais à ce petit jeu, Vincent n’était pas mauvais non plus. Elle se cachait entre les arbres et tout à coup, il apparaissait. Elle riait et repartait en détalant comme un lapin. Finalement, elle grimpa à un arbre à toute vitesse et quand Vincent passa au dessous (il l’avait perdu de vu), elle se laissa tomber. Elle avait bien prévu son coup alors ils ne se firent pas mal mais ils roulèrent tout de même dans la neige. Fred’ aimait cette sensation de liberté. Elle avait toujours passé le plus clair de son temps à jouer quand elle était à Poudlard, mais elle le faisait souvent seule. Avec quelqu’un d’autre, c’était beaucoup mieux, surtout quand c’était un ami très cher.

« J’ai gagné ! Mais je suis magnanime, je te laisse la part de gâteau. »

Elle était sur Vincent, les bras levé en signe de Victoire (et oui, avec un grand V) et elle riait, sa bonne humeur et sa joie se lisant sur son visage . Peut-être qu’une fille un peu plus… et bien un peu plus fille justement, aurait été gênée, mais pas Fred’. Elle était un garçon manqué et puis elle avait la mentalité propre à son âge, filles ou garçons, peut lui importait. Elle se leva cependant (plus parce qu’elle se croyait lourde qu’autre chose) et aida Vincent à faire de même.

« Tu manques d’entraînement à chat Kaiser. » lui lança-t-elle sur le ton de la taquinerie. Kaiser voulait dire empereur, elle l’appelait comme ça parce que c’était la carte qui symbolisait Vincent au tarot. Ce n’était pas un surnom très affectueux mais Fredericke l’était pourtant par la pensée, parce que le tarot, c’était un truc entre eux, quelque chose qu’elle ne partageait avec personne d’autre et qu’il n’y avait que lui qui puisse comprendre.

Ils retournèrent à leur pique nique et Fredericke servit le gâteau (une énorme part pour Vincent) avec du thé bien chaud pour qu’ils n’attrapent pas froid à s’être roulés dans la neige. Ensuite il faudrait qu’ils rentrent mais ils avaient encore un peu de temps devant eux et Fred’ en profitait parce que chaque minute de liberté avec son ami était précieuse.

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Tout compté / AAA par A.S. 20.10.08

Pfff, elle aussi quand elle le voulait, elle étaot capable d'être une parfaite petite Serpentarde ! Non mais c'était vrai quoi, c'était quand même un coup assez nul tout ça ! Monter à un arbre là et lui sauter dessus... Encore heureux qu'il y avait de la neige hein ! Ben oui quoi, il avait beau ne pas être douillé, il n'était pas non plus du genre à aimer s'écraser sur le sol comme un idiot ! Pis bon, qui pouvait bien aimer la douleur, se faire mal ou ce genre de chose. Lui ? Certainement pas ! Il n'était peut être pas douillet mais il n'aimait pas du tout la douleur. Personne n'aimait ça... Normal quoi !

Bon, elle avait gagné. La vilaine ! Elle aurait quand même pu le laisser gagner ! Il était son ami non ? Oui, bon, mauvaise excuse parce que lui, il n'aurait pas hésité à la battre à plate couture. Mais non, il était tellement nul que... Ah non hein ! N'allons tout de même pas dire qu'il était nul hein ! Il ne l'était pas mais là, il devait tout de même signaler qu'elle était un poil plus rapide que lui. Là, il devait bien le confirmer. Mais il ne put s'empêcher de sourire quand elle lui dit qu'elle lui laissait la part de gâteau. Ah, ouf, il préférait ça ! Non mais c'était vrai quoi, le gâteau avait vraiment l'air bon ! Non mais c'était vrai quoi, oui, Vincent aimait le chocolat, oui c'était probablement un péché. Mais bon, allez quoi, c'était un gentil péché non ?

- Cool ! Merci Fredericke ! Je t'adore tu sais !

Et oui, Vincent pouvait vraiment se montrer super gentil, tout ça pour un peu de gateau. Elle se leva alors (oui parce qu'elle était sur lui hein). Non pas qu'elle soit lourde hein ! Alors là, il ne fallait pas se faire avoir bien sûr. Non, c'était juste que ben... La neige, c'était froid et il ne pourrait que se sentir mieux debout. Il faisait trop froid là ! Enfin, la neige était trop froid quoi ! Elle l'aida alors à se relever et il le fit. Elle lui dit alors qu'il manquait d'entraînement. Hum... Il devait bien avouer qu'il était un peu feignant sur les bords. Vraiment très feignant. Bah... Allez quoi, soit. De toute façon, c'était comme ça hein. Il n'aimait pas le sport ! En quoi est-ce que ça pouvait bien poser un problème ? Il vivait très bien comme ça !

- J'avoue. Bah... Je suis un vrai feignant alors...

Ils retournèrent alors s'asseoir et Fredericke servit le gâteau. Vincent ne put alors s'empêcher de rire quand il vit sa part à lui. Elle était énorme !

- Ouah ! Ca c'est de la part !

Mais quand il le goûta, il se dit que cette part n'était peut être pas si grosse que ça. Parce que le gâteau était vraiment bon.

- Très bon gâteau ! Good game Fredericke !

Lorsque Vincent lui dit qu’il l’adorait, Fred’ eu un petit sourire en coin. *Rectification : tu adores le chocolat* pensa-t-elle pour elle même sans en dire un mot. Il y avait quand même un fond de vrai, elle était sa meilleure amie alors il devait bien l’aimer un peu. Mais pas autant que elle, parce que Fred’ était entière et absolue, en amitié comme ailleurs.

« Oui, oui, moi aussi. » se contenta-t-elle de répondre. Vint ensuite le gâteau. Elle n’était pas très sucre, c’était pour ça qu’elle lui avait laissé la plus grosse part d’ailleurs, mais elle en mangea quand même un bout parce qu’elle l’avait fait alors il fallait qu’elle sache ce qu’il valait. Bon, c’était pas de la tarte au citron, mais ça allait quand même.

« Je prenais des cours de cuisine en Allemagne. » précisa-t-elle quand Vincent la félicita, et elle continua « Et pas que de cuisine, de piano, de chant, de maintien, de danse, d’anglais, de français… Et l’été prochain ça va recommencer. Je me demande si je ne devrais pas aller m’exiler ailleurs. » Dit-elle d’un air pensif. Si Roze allait chez les Montgomery, elle trouverait peut-être le moyen de squatter un peu… sinon, elle pouvait aussi aller chez une de ses amies de dortoir mais elles n’étaient pas très proches alors ce serait peut-être un peu bizarre. Ou chez Roman, faire du squatte chez Roman, ce devait être faisable, elle s’entendait bien avec sa sœur et puis, il vivait pas très loin de chez Adrien. Heu… et Vincent dans tout ça ? Bonne question. Elle n’y pensait pas en réalité, pas parce qu’elle ne voulait pas le voir cet été (allons, allons, quelle idée !) mais parce que ses parents étaient moldus et qu’elle ne savait pas comment ça se passait chez les moldus. Elle était une sang pur elle, d’ailleurs, sur certains points, elle était peut-être plus Serpentard que son camarade… haute noblesse oblige. Ceci dit, elle était loin de se la jouer princesse. La preuve, c’est qu’elle tapa dans ses mains pour enlever les miettes. Sa mère en aurait fait une syncope… d’ailleurs sa mère tomberait raide morte si elle croisait un jour sa fille dans Poudlard.

« Enfin bon… j’ai encore le temps d’y penser. Peut-être que ma cousine pourra me prêter de l’argent pour que je vienne passer un week end sur le chemin de traverse… quoi que non… mon crétin de frère me vendrait c’est sûr. »

Tendant le reste de gâteau (dans sa boite isolante) à Vincent, elle lui fit signe de le prendre. « Garde le reste, tu le mangeras plus tard quand tu auras un creux. Toi au moins tu as de l’appétit. Quand j’étais petite je m’échinais à faire des gâteaux et toutes sortes de choses et mon frère croyait toujours que je les avais empoisonné… Tu ne le connais pas, mais Fried’ est un idiot. »

Ce n’était pas la première fois qu’elle parlait à Vincent de sa famille mais elle ne savait presque rien de la sienne. D’ailleurs, en règle générale, elle monologuait souvent. Il faut dire qu’elle était plus bavarde que son ami et surtout, elle avait toujours quelque chose à raconter… que cela soit sérieux ou non d’ailleurs.

Vincent sourit lorsqu'elle lui dit qu'elle l'adorait aussi. Cool ! Après tout, s'il l'adorait et que elle non, ça n'autait pas franchement était si drôle que ça. Non mais c'était vrai quoi, ça craignait si... Bon, allez quoi, il se mettait vraiment à raconter n'importe quoi là ! Surement la fatigue de la course. Ben oui, il voyait mal ce que ça aurait pu être d'autres ! Bon, en même temps, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait courru des kilomètres hein ! Mais pour un feignant dans son genre... Et bien, on pouvait dire qu'il s'était drôlement fatigué. Oui bon, il avait également très souvent tendance tout exagérer hein !

Elle lui dit alors tout ce qu'elle apprenait quand elle était chez elle, que ça allait probablement recommencer pendant les vacances qui allaient suivre. Mais pouvait-on réellement appeler ça des vacances ? C'était incroyable quoi ! Les vacances, c'était fait pour ne rien faire justement !

- Pouah, la rage quoi ! C'est plus des vacances ça ! C'est des cours supplémentaires ! Tu viendras chez moi au moins une semaine pour te détendre hein ! Sinon, y a de quoi se tuer. Enfin... Euh...

Pour des vannes, il était toujours gêné maintenant. Disons que la mort était devenue une espèce de phobie pour lui. Le simple fait d'en parler, d'y penser... Pouah non, le mieux, c'était d'arrêter tout de suite. Il n'aimait pas du tout la tête qu'il pouvait faire quand il y pensait. Pourquoi ? Parce qu'il avant tendance à faire apparaître une certaine lueur dans les yeux, effrayante à cause de la sombreur de la chause, à cause de la tristesse qui apparaissait. Bien souvent, il devenait tout pâle et aimait être seul un moment. Non, le mieux était de ne plus y penser.

Il sourit lorsqu'elle lui dit de garder le reste, oui, c'était drôlement sympa ça dis donc ! Et c'était une idée fort intéressante aussi !

- Bah, c'est ton petit frère, il est fait pour t'embêter non ? Moi je suis fils unique. T'sais, ça gêne un peu dans le sens où ben... Personne ne me dérange et je ne peux dérange personne.

Mis à part ses parents, quand ils se souvenaient de son existence... Chose qui malheureusement, était bien rare...

Fredericke ne ressentit pas la gêne de Vincent lorsqu’il lança sa boutade sur la mort. Elle fut juste contente qu’il l’invite et surtout – surtout ! – qu’il soit d’accord avec elle : les vacances n’étaient pas faites pour apprendre le français. Elle lui fit un bisou sur la joue et lui fit un de ces immenses sourires propre à sa famille, un sourire à la fois innocent et charmant.

« J’essaierais de venir si mutty veut bien me lâcher plus de trente secondes pour que je le lui demande. Sinon, tu pourrais venir au château Maiden toi. L’Allemagne c’est jolie l’été et le château est très grand, il a aussi l’avantage que mes parents n’y vivent pas. »

Le château appartenait à la famille de Roze, donc à l’oncle et la tante de la jeune fille. Si elle recevait Vincent, il était hors de question que le séjour ait lieu au manoir. Ses parents étaient trop… trop certain de savoir ce qui devait faire le bonheur de leur fille… Et Fred’ était intimement persuadé que sa mère n’aimerais pas beaucoup Vincent. Pas pour lui même, non, non, Vincent est parfait, mais pour ses origines. Même dans son pays il y avait des préjugés… bien qu’elle n’y adhère pas plus que ça (ou alors seulement lorsque ça l’arrangeait).

Puis, ils parlèrent de son frère…

« Nein, Fried’ est vraiment idiot… Quand on était petit et que papa disputait maman, il se mettait à trembler comme une feuille et à pleurer. Est ce que tu m’imagines réagir comme ça moi ? Non, bien sûr que non. Mon frère est une femmelette qui craint tous le monde y comprit sa propre sœur, petite sœur qui plus est, et qui passe la majeur partie de son temps de vacance à me casser les oreilles avec sa musique. »

Il est vrai que la Gryffondor pensait souvent qu’il y avait eu de gros problèmes dans la répartition des traits de caractère de son frère et elle. Sans être tout à fait masculine, elle était bien plus énergique et courageuse que son grand frère, elle était même une vraie tornade quand elle s’y mettait, alors que le garçon, Fried’, passait la majeure partie de son temps à pleurnicher sur sa musique. Attention ! Elle n’avait rien contre la musique en tant que tel, au contraire, mais c’était le fait que ça serve d’échappatoire à son frère qui la mettait en rogne. Rien ne valait mieux que de suivre son propre chemin et de surmonter les obstacles. Se voiler la face et se cacher dans un trou pour oublier les problèmes… pour faire comme s’ils n’existaient pas… Très peu pour Fredericke.

« C’est vrai que être enfant unique ça peut être ennuyeux… je ne connais pas ça. Même si j’entends pas [elle veut dire « je m’entends pas »] avec mon frère, mes cousines ont toujours été comme des grandes sœurs pour moi. Mais bon, tu ne voudrais pas d’un frère comme Friedrich junior. Peut-être qu’il est né pour me déranger mais il pourrait au moins essayer de… je sais pas… d’être un homme de temps en temps. »

Elle ouvrit un paquet de bonbon au citron et en prit un. Elle regarda Vincent, eu un petit sourire qu’elle n’expliqua pas et regarda le ciel sans rien dire pendant quelques secondes.

« Je préfère les vrais garçons. » Finit-elle par dire. C’est vrai quoi… ses amis garçons (Roman compris) n’étaient pas tous très matures mais au moins ils étaient plus masculin qu’elle. Être l’homme de la fratrie quand on est une fille, ça peut rapidement devenir frustrant.

Que lui, il vienne au château Maiden ? Hum... Il devait bien avouer que ça le tentait puisque bon, il passerait du temps avec Fredericke et qu'en plus, il ne serait pas chez lui... Mais d'un côté, ce n'était pas une si bonne idée parce que ben... Qu'allaient donc penser les parents de Fredericke s'ils le voyaient débarquer ? Non mais c'était vrai quoi, il falait tout de même bien penser au fait que ben... Fredericke était censée se marier avec un garçon s'il avait tout bien compris. Alors si déjà à douze ans, elle se mettait à en ramener à la maison, n'allait-elle pas avoir des ennuis ? Lui, qu'il ramène des gens à la maison, ses parents s'en moquaient puisqu'ils trouvaient que seul son fils était un enfant insupportable... Donc... Mais le problème sembla régler lorsqu'elle dit que ses parents n'y vivaient pas. Mais qui y vivait alors ?

- Ah, oui, ça me dirait bien. Mais si tes parents ne s'y trouvent pas, qui vit dans le château en dehors de ton frère et toi ?

Quand ils se mirent à parler du frère de Fredericke, Vincent ne put s'empêcher de rire. Effectivement, comme elle le décrivait, il n'avait pas l'iar d'être quelqu'un de très intéressant ! M'enfin bon, ça ne voulait rien dire, peut être qu'en faite, il était... Sympa. Enfin non, pas peut être, il devait être sympa, peut être un peu trop voilà tout. Oui, donc... Sans intérêt. Le frère de Fredericke était tout simplement sans intérêt.

Vincent sourit lorsqu'elle dit qu'elle préférait les vrais garçons. Et bien c'était parfait puisque lui, il était un vrai garçon ! Pas du tout du genre à se plaindre ou tout ce genre de chose. Enfin... Lui, il gardait tout pour lui et il se montrait fort mais tout ça pour dire qu'il restait un vrai garçon!

- Alors c'est parfait tu as devant toi un vrai garçon !

Regardant l'heure, le Serpentard ne put s'empêcher de grimacer. Il avait un devoir à faire et il ferait mieux de s'y mettre tout de suite. Il se tourna donc vers Fredericke.

- Désolé mais je vais devoir te laisser. J'ai un devoir à faire et il faudrait que je m'y mette tout de suite en faite.

Il allait partir comme ça, mais il s'approcha de Fredericke et posa ses lèvres sur ses joues.

- Merci pour le pique-nique.

Et il fila, avec dans les mains le dessert. Ah ben oui hein, il s'apellait Vincent Fayr et ça rimait presque avec chocolat pour lui ! Donc... Hors de question qu'on lui retire son dessert des mains ! Quitte à ce qu'il doive se battre ! Mour dire !

[ FIN POUR VINCENT ]

Fredericke regarda un instant le ciel avant de répondre. Elle s’était légèrement perdue dans ses pensées… Et surtout, elle était toujours étonnée que les Anglais ne connaissent pas la famille Maiden. Quoi que, Vincent avait une excuse, il n’était pas un sang pur, en fait, il n’avait même pas de parents sorciers. Du coup, il n’avait pas été obligé de se taper les noms de toutes les familles de sangs purs à apprendre lui… Il en avait de la chance (enfin sur ce point quoi).

« Le château est à mon oncle, les parents de Roze y vivent. Mais je peux y aller quand je veux et y inviter qui je veux. Ma tante est vraiment géniale. »

Voilà qui réglait ce problème là. Quant au fait que Vincent était un vrai garçon, bien qu’il s’en vanta, il faut dire qu’elle n’en avait jamais douté. Contrairement à son frère, quand elle était avec Vincent, personne ne pensait que c’était Fred’ qui avait le caractère le plus masculin ou tout au moins le plus dominant. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle faisait le chaton docile avec Vincent (sauf cas particulier) quand les autres garçons pouvaient toujours courir pour même simplement l’aborder si elle n’en avait pas envie. Cela ne l’empêchait pas de ne pas avoir sa langue dans sa poche, mais ça limitait fortement les réflexions désagréables puisqu’il n’y avait que deux types de garçons qu’elle n’aimait pas et que Vincent ne rentrait dans aucune des deux catégories.

Le pique nique touchait à sa fin et Vincent devait partir faire un devoir. Fredericke lui aurait bien proposer son aide (elle avait peut-être que huit mois de plus, mais elle était en deuxième année quand même !), mais elle avait tout à ranger. Elle répondit à sa bise par un léger sourire satisfait.

« Travailles bien Kaiser, à la prochaine ! »

Elle le regarda s’éloignait, et même lorsqu’il eut totalement disparu, elle fixait encore un point dans l’horizon. Elle ne pensait à rien de particulier, elle était juste contente de son pique nique, elle en savourait les derniers instants précédents le rangement (moment quand même moins amusant).

« Au travail ! » Lança-t-elle, car c’est ainsi que se termine son premier pique nique dans la neige avec son meilleur ami…

[Topic Terminé]