Coeur brisé... *Libre*

Le jeune homme lui dit qu’elle avait déduit cela toute seule qu’il ne comptait pas vraiment l’empoisonner juste faire une farce et que faire des farces ce n’était pas la même chose que le fait d’essayer d’empoissonner des gens.

- Empoisonner l’existence ! Voilà ce à quoi vous êtes bons vous les Gryffondor, marmonna-t-elle pour elle-même.

Hell n’avouerait jamais qu’elle avait tord surtout en face d’un Gryffondor. En fait, en y réfléchissant bien tout ce qu’elle était en train de faire c’est Siegfried qui lui avait appris, comment se comporter avec les personnes qui l’entourait mais, devait elle encore suivre ce qu’il lui avait inculqué ou bien devait-elle faire ses propres choix ? Voilà ce qu’elle était entrain de se demander tout en détournant les yeux du jeune homme.

- L’amour est vraiment un sentiment complètement inutile, songea-t-elle encore une fois à haute voix.

*Alors, pourquoi est-ce que je me sens complètement perdue quand il ne fait pas partie de mon quotidien ?*, se demanda-t-elle en regardant vers le château.

C’était comme si elle attendait une réponse venant de la part du Criquet même si elle savait que c’était impossible. Elle entendit alors le jeune homme lui dire qu’il n’avait pas l’intention de partir mais, que si elle voulait vraiment qu’il parte elle n’avait qu’à lui dire.

- Je n’ai que onze ans, logiquement c’est à cet âge qu’on peut avoir notre premier béguin non ?, lui demanda-t-elle les yeux complètement perdu dans le vague. Soit pour quelqu’un de sa famille soit pour quelqu’un d’un peu plus proche… C’est presque logique, dit-elle en se retournant vers le jeune homme. Tu comptes le dire à tout le château n’est-ce pas ? lui demanda-t-elle en baissant les yeux. C’est tellement marrant de voir un Serpentard souffrir et de découvrir qu’ils peuvent aussi avoir un cœur, dit-elle en regardant vers le château.

*Il n’y a que les Gryffondor et les Poufsouffle qui peuvent ressentir ce genre de chose*, songea-t-elle en repensant à ce que lui avait dit Siegfried.

Le jeune homme lui dit alors que ça ne le dérangeait pas d’être attaché à elle que ça avait été drôle. Hell se retourna alors, vers lui pencha la tête légèrement sur le côté et lui demanda :

- Qu’est ce qu’on ressent vraiment quand on est amoureux ? Tu dois le savoir non ? Tu es un Gryffondor après tout ! A moins que je devrais le demander à un Poufsouffle ? Si ça s’trouve je pense que je le suis mais c’est juste parce que je suis malade ou que j’ai une mauvaise digestion ! Oui, si ça s’trouve c’est ça !, se dit-elle pour se rassurer à haute voix.

Pourquoi les gryffondor empoisonnaient-ils l'existance ? C'était plus le dada des serpentards ça. D'aller voir les autres pour les remballer, pour envoyer des stupidités dans la figure de gens. Mais bien entendu, le garçon ne voyait pas l'intérêt de dire cela à la jeune fille aux cheveux de jais. Elle ne l'écouterait pas. Car, ces mots ne parviendront jamais à la toucher, ils disparaîtraient aussitôt pronconcés.

Puis soudain, il y eut un changement d'émotion. Le visage de la jeune fille devint incompréhensible. Elle était perdue dans ses pensées, ailleurs. Sur un nuage qui s'évapora dès l'instant où elle parla. C'était donc ça. Elle avait un chagrin d'amour. Les mots qu'elle venait de lui dire était plus pour elle que pour lui, il le sentait. Parce qu'elle souffrait intérieurement, et ces souffrances lui déchirer le coeur. Son visage montrait sa douleur, et Joshua ne savait pas trop quoi dire à cet instant. Si, une chose quand même. " L'amour ? Inutile ? Je ne crois pas non. " Le jeune garçon aux cheveux bruns n'alla pas jusqu'au fond de ses pensées. Cela s'avérer trop inutile. Il préféra contempler ses pieds qui danser dans le vide.

Dès lors qu'elle prononça une autre phrase, il comprit qu'elle était peu à peu en train de se vider de ses émotions. À lui. Un gryffondor. Les serpentards étaient sensé les reniers non ? De plus, elle savait pertinemment que le jeune Rhys était capable d'aller le répéter. Il était capable, peut être. Mais, pas sur un coup de tête. Si Hell l'insultait, où encore, qu'elle lui faisait une crasse. Il utilisait toujours ce qu'il avait sous la main pour faire souffrir ceux qui le faisait souffrir. Ou même, si Hell s'attaquait à un de ses amis. Là. On pouvait dire qu'il serait capable. Joshua plongea ses prunelles noirs dans celles de l'adolescente, il haussa un sourcil puis rétorqua d'une voix assez ferme cette fois :

" Tu me connais vraiment bien toi. Je m'amuse pas du malheur des autres. Et, j'ai d'autres choses à faire, beaucoup plus tripente, que d'aller hurler ça sur les toits. Bien sur, si tu me fais un sale coup, je ne ferais que te rendre la pareil. " Il poussa un profond soupire et poursuivit : " Mais ça, c'est différent. Pour l'instant, tu n'as rien fait de mal. " Tout en faisant danser ses jambes dans le vide, il continua : " Et, un serpentard qui a un coeur, c'est un signe d'espoir. Du moins. Pour moi. Ca prouve que vous n'êtes pas aussi stupide que je le pensais. "

Hell se tourna à nouveau vers lui, mais cette fois, pour le bombarder de questions dont il n'avait pas la réponse. Il la regarda pendant quelques secondes, interloquer. Puis, il secoua frénétiquement la tête. " Je sais ce que c'est l'amour fraternel, tout ce qui touche à ce domaine. Après, je ne suis jamais tomber amoureux. Je me trouve un peu trop jeune pour penser à ça. Et puis, l'amour, il faut l'attendre. C'est plus facile que de le chercher... "

Le jeune homme lui dit que l’amour n’était pas inutile, elle ne crut pas bon de répondre après tout elle se parlait à elle-même et pas à lui. Joshua la regarda encore une fois droit dans les yeux comme si il voulait la sonder mais, la jeune fille n’était pas dupe et ne se laisser pas impressionner les seuls prunelles noirs qui avaient réussit à lui faire peur étaient celle de son directeur de maison. Mais, la jeune fille n’avait pas peur d’autres iris, le jeune homme poursuivit en lui rétorquant sarcastiquement encore une fois qu’elle le connaissait vraiment bien pour affirmer qu’il s’amusait du malheur des autres mais, qu’il avait d’autres choses à faire bien plus trépidantes que d’aller hurler ça sur tous les toits. Bien sûr, si elle lui faisait un sale coup, il serait dans l’obligation de lui rendre la pareil. Mais, que pour l’instant elle n’avait rien fait de mal, le jeune homme continua sur sa lancée en lui disant qu’un Serpentard qui a un cœur c’était plutôt un signe d’espoir.

- On est des êtres humains ! Pas des machines ! Bien sûr qu’on a un cœur… Tous les êtres vivant en ont un ! C’est logique s’emporta-t-elle. Bon sang ce que vous êtes niait ! Vous croyez peut-être qu’on n’a pas de sentiments mais, ça c’est votre problème car, on en a effectivement mais, ce ne sont peut-être pas les mêmes que les vôtre, dit-elle en se rapprochant une fois de plus du Gryffondor et elle pointant son index sur le torse du jeune homme à l’endroit de son cœur. Mais, notre cœur bat tout comme le vôtre ! S’il ne battait pas nous cesserons de vivre comme tout être humain ! La haine, la colère, la peur, l’inquiétude, voilà les sentiments qui font partie de notre quotidien ! dit-elle en haussant petit à petit le ton sa tristesse faisait place à la colère.

Le jeune homme poursuivit en lui disant que les Serpentard étaient moins stupide qu’il le pensait.

- Parce qu’on a un cœur on est moins stupide, ahahah, dit-elle en riant nerveusement. Quelle déduction stupide ! Les vrais imbéciles sont ceux qui se laissent dominer par leurs sentiments ! Les Serdaigle et les Serpentard sont dans le même bateau pour cela… Nous essayons de les mettre de côtés même si certains essayent tant bien que mal de refaire surface sans qu’on leur demande… Je suis encore trop jeune et trop vulnérable ! Mais, un jour viendra où je serais capable de regarder un homme dans les yeux et de lui dire…, dit-elle en agrippant la chemise du jeune homme d’une main et en le regardant droit dans les yeux. Je ne ressens absolument rien pour toi !

La jeune fille desserra ensuite la main qui serrait la chemise du jeune homme, celui-ci répondit alors à sa question en lui disant qu’il savait ce qu’était l’amour fraternel, tout ce qui touchait à ce domaine mais, qu’il n’était jamais tombé amoureux. Qu’il se trouvait un peu jeune pour penser à ça et puis que l’amour, il fallait l’attendre que c’était plus facile que de le chercher. La jeune fille se radoucit alors et soupira.

- Il vaut mieux ne jamais tomber amoureux c’est un sentiment bien trop pénible surtout quand c’est à sens unique, dit-elle en regardant une fois de plus vers le château. C’est pour cela que je fais le serment aujourd’hui, de ne plus jamais tomber amoureuse ! dit-elle plus pour elle-même que pour le jeune homme en face d’elle.

Le jeune garçon savait que les gens avaient tous un coeur, sauf que les serpentards voulaient se montrer sans coeur. Alors, comment ne pas y croire quand on se fait harceler par ces gens ? Après tout, le garçon avouait parfois qu'il exagérait ses mots. Il leva les yeux vers Hell, tout en haussant les sourcils, l'écoutant parler et déverser tout ce qu'elle avait sur le coeur. Il le savait tout ça, que tout le monde avait un coeur. Et, il n'avait jamais prétendu que les serpentards n'en possédaient pas. C'était des êtres humains parmi tant d'autres, seul leurs caractères étaient fourbes.
Désormais, Joshua ne balançait plus ses jambes. Il fixait la jeune fille, sans prononcer un mot, tout à fait conscient qu'elle n'avait pas terminer de parler. Et, s'il la coupait, peut être que la jolie vipère lui hurlerait dessus... Quel bonheur. Il adorait ça. Qu'on lui hurle dessus. Vous trouverez peut être le garçon étrange de penser cela, mais quelque soit les propos que divulguer son interlocuteur, il aimait entendre la voix de la personne grandir, jusqu'à finir en hurlement de rage. C'était quelque chose qui lui manquait un peu. Si seulement il pouvait emmener sa mère à Poudlard pour qu'elle le réprimande des centaines de fois, sans que ses mots ne portent ses fruits. Le garçon était trop espiègle pour obéir à des règles. Il obéissait seulement aux siennes, et aimait qu'on ne les apprécie pas. Les " ne fait pas ci, ne fait pas ça " de sa mère était un manque immense, un gros trou dans son coeur dont un chagrin interminable ne cessait de couler. Lui qui avait penser qu'à Poudlard, tout serait merveilleux... D'accord, les amis, les rencontres, c'était super. Mais, il y avait aussi ces annonces de décès dans les journaux qui n'enchantaient personnes. Même s'il souriait, cela ne voulait pas dire qu'il était heureux.

Enfin. Revenons à la demoiselle à ses cotés. Cette jolie poupée aux visages pâles qui avait l'air ravis de ce qu'il lui avait dit. Il avait simplement donner des impressions, et elle se faisait une joie de contrarié tout ce qu'il venait de dire. Elle supposait aussi des choses qui n'était pas vrai. Des choses qu'elle avait interpréter à sa manière. Quand il disait que quelqu'un n'avait pas de coeur, il ne fallait pas le prendre au sens figurer... " Quand je dis qu'une personne n'a pas de coeur... C'est qu'elle n'a pas de pitié. Souvent les serpentards n'ont pas de pitié... " Pendant quelques secondes un air affligeait été apparu sur le visage du garçon, il continuait de fixer la jeune fille aux longs cheveux noirs. Pour une fois, il n'aimait vraiment pas entendre quelqu'un hausser la voix. Surtout parce qu'elle rapportait des propos totalement faux... Il n'avait jamais dit que les serpentards n'avaient pas cet organe dans la poitrine ! Ces gens fonctionnaient comme eux, du moins leur corps. Il n'était pas stu-pi-de.

" Nian, nian, nian. 'Les gens stupides sont ceux qui se laissent dominer par les sentiments.' Et ben... Tu juges très bien ma belle. Je vois que tu sais utiliser ton cerveau. Même si ce n'est pas de cette manière que nous serdaigle, gryffondor, et poufsouffle l'utilisent. Déjà. La stupidité est une chose, ce n'est pas vraiment un sentiment. Donc, ces deux éléments là se trouvent de chaque coté du mur. Impossible de lié. À part pour un serpentard bien entendu. Tu aimes lié n'importe quoi... " La provocation. Joshua en était le maître. Et, lorsqu'il se trouvait en pleine conversation avec un serpentard qui de plus est, une jolie fille qui lui racontait des imbécillités aussi grosse que l'arbre sur lequel ils étaient posés, il ne pouvait pas s'empêcher de parler. De remballer. De trouver la chose qui gênerait le serpentard. Cette fois, ses farces et attrapes ne lui seraient d'aucun secours. Il utiliserait les mots, et son esprit malicieux. " Les sentiments, inutiles ? Ah ah... Chaque sentiments à son utilité. Tu veux peut être une liste ? Je vais t'en faire un résumé, tu risques d'avoir du mal à tout comprendre, vu que tu es axé sur la colère, la haine et tout le blabla que tu m'as dit quelques minutes plus tôt... "

Joshua inspira profondément une bonne goulée d'air frais, gonflant sa poitrine. Il balança ses jambes rapidement, comme s'il était en train de courir. Si vous voulez une raison à ces gestes, et bien, il n'y en a pas. Juste que c'était un garçon, il aimait faire son beau devant mademoiselle, mais surtout... Il aimait se moquer de ses propos.

" Tes larmes, elles te permettent de te vider de tout ce que tu as pu accumuler. Comme ce que j'ai pu comprendre, un échec amoureux. Et vu que tu sembles beaucoup réfléchir, tu viens de me sortir : je ne tomberais plus jamais amoureuse. Ca, c'est une manière de montrer ta haine, ou ta colère. Ces deux sentiments sont presque similaires à quelques points près. Après, il y a la joie. Comment tu l'exprimes toi ta joie ? Ah par si tu n'es jamais heureuse. Normalement si. Puisque tu es HUMAINE, et que tu as un COEUR !
A quoi servent les sentiments ? A pleins de choses ! "

Un sourire s'étendit sur le visage de Joshua, puis il explosa de rire. Un rire franc et tellement amusée qu'il fit un geste fou. Non pas fou... Enfin, ce n'était rien. Il avait simplement embrasser le bout de ses doigts, et avait presser ces derniers sur la joue de la jeune fille. Un rire le prit à nouveau... Il allait vraiment se faire pousser de l'arbre avec ses moqueries stupides !

Le jeune Gryffondor lui dit que quand il disait qu’une personne n’a pas de cœur c’est qu’elle n’avait pas de pitié comme la plus part des Serpentard.

- La pitié ce n’est qu’un sentiment pour les faibles ! Je n’ai pitié de personne et puis si les personnes devant moi on une once de bon sens ou d’orgueil, ils préféreront mourir plutôt que d’inspirer de la pitié ! lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le jeune homme repris la parole en lui disant ironiquement qu’elle jugeait très bien les autres et qu’elle savait utiliser son cerveau.

- Oh, je t’en prie arrête dont un peu tes sarcasmes !, lui rétorqua-t-elle en ne le lâchant pas du regard. Et ne m’appelle plus jamais ma belle, lui dit-elle en ponctuant chaque mot d’un coup d’index sur son torse.


Le jeune homme lui dit ce n’était pas de cette manière qu’eux Serdaigle, Gryffondor et Poufsouffle utilisaient leur intelligence et que la stupidité était une chose et pas un sentiment.

- Je n’ai jamais dit que la stupidité était un sentiment ! Tout comme l’intelligence c’est inné ou elle est donnée par nos géniteurs… mais, dans certain cas, les parents ne sont pas non plus des lumières…

Le jeune homme lui dit que ses deux éléments n’étaient pas fait pour se rejoindre, qu’il était donc impossible de les relier, à part pour un Serpentard car, elle aime relier n’importe quoi…

- Je ne te permets pas ! lui dit-elle en se rapprochant un peu plus de lui. Donc…, si je comprends bien l’amour et l’intelligence ne sont pas compatibles selon toi ? On ne peut-être vraiment heureux que si on est stupide ?

La jeune Serpentard laissa sa phrase en suspend quelques instants avant de rétorquer :

- Alors, tu dois être très heureux, dit-elle en essayant de garder son sérieux tout en camouflant d’une main le sourire qui naissait sur ses lèvres.

La provocation, Hell connaissait bien cela aussi et elle aimait bien en jouer pour taquiner certain Serpentard mais, là c’était bien plus drôle vu qu’il s’agissait d’un Gryffondor. La maison ennemie de la sienne par certain dire pourtant, ils avaient l’air tellement… comment dire… inoffensif par rapport à certain de sa maison. Le jeune homme lui rétorqua ensuite que les sentiments avaient leur utilité et que si elle en voulait une liste il serait près à la lui faire… Mais, que pour l’instant il ne lui ferais qu’un bref résumé toutefois elle risquait d’avoir du mal à tout comprendre vu qu’elle était axée sur la colère, la haine et tout le blabla qu’elle avait dit quelques minutes plus tôt. Le garçon prit une profonde inspiration d’air frais faisant gonfler sa poitrine. Puis, il balança ses jambes rapidement comme si il était entrain de courir. Hell pencha alors sa tête légèrement sur le côté s’attendant au pire venant de Joshua.

*On dirait une parade*, se dit-elle en levant les yeux au ciel et en se mordant moqueusement la lèvre inférieur.

Le jeune Gryffon lui dit alors, que ses larmes, lui permettaient de se vider de tout ce qu’elle avait pu accumuler et que comme il avait pu le comprendre elle avait vécu un échec amoureux. Mais, comme elle semblait beaucoup y réfléchir et qu’elle venait de lui dire qu’elle ne tomberait plus jamais amoureuse que c’était une manière de montrer sa haine ou sa colère que ses deux sentiments étaient presque similaires à quelques points près. Après, il y a la joie, le jeune homme lui demanda comme elle exprimait sa joie sauf si… Sauf si elle n’était jamais heureuse, il lui dit que normalement elle devait ressentir à un moment ou à un autre sa joie vue qu’elle était humaine et qu’elle avait un cœur. Il lui redemanda à quoi servaient les sentiments et il y répondit à sa place en lui disant à pleins de choses. Puis il avait réunis ses cinq doigts les avaient embrassés et les avaient posés sur la joue d’Hell qui fut surprise au première abord puis elle lui lança un regard noir.

- Si je résume bien, selon toi, il faut être débile profond pour être heureux ! Ensuite, tu me dis que je ne suis pas heureuse et qu’est-ce qu’il me faudrait pour que je le sois… Donc en somme, je devrais faire un acte stupide pour ressentir de la joie, lui dit-elle en le regardant.

La jeune vert et argent prit alors, une grande inspiration et poussa le jeune homme dans le vide, elle le rattrapa cela dit de justesse par l’une de ses jambes.

- C’est un acte stupide… et ça ne me rend pas plus heureuse, lui dit-elle en le ramenant sur la branche par la seule force de ses bras. Et un conseil, ne m’embrasse plus jamais sur la joue même si c’est ta main qui le fait à la place de tes lèvres !

Elle n'arrêtait pas d'appuyer sur son torse pour ponctuer ses mots, il vérifierait dans les dortoirs plus tard s'il n'avait pas de bleu, parce qu'à ce rythme là, il devait sûrement en avoir. Enfin, il verrait bien. Son regard ne cessait de fixer les prunelles d'une couleur si particulière de la jeune fille, plissant simplement les yeux lorsqu'elle lui appuyait sur le torse. Hell appuyait plutôt fort quand même, c'est qu'elle avait de la force la jeune fille. xD Le jeune garçon affichait un mince sourire narquois, et malicieux à la fois. Plus elle parlait, plus il la faisait rire. C'était une sacrée serpentard cette Hell tout de même. Au début, elle était presque en larme, et maintenant, ses prunelles ne montraient que de la conviction pour que le jeune homme adhère à les propos qu'elle avait dit. Malheureusement, notre jeune première année était un peu trop borné pour adhérer à CA. De plus, chaque propos qu'il prononçait, elle les détournait pour donner ses idées à elle. Hell était bien une serpentard, elle était très sur d'elle et cela pouvait en devenir troublant. Joshua troublait par cette jolie créature ? Oh que non. C'était bien la dernière personne qui pouvait le troubler. Pas même les hurlements de sa mère ne le faisait trembler. Il était habituer à toute situation. Hormis peut être certaines, il ne fallait pas non plus exagérer. Le garçon rétorqua alors en haussant un sourcil :

" Si la stupidité et l'intelligence ne sont pas assemblaient ? Ai-je dit ces mots BELLE demoiselle ? Ah ah... Quel bonne blague que tu me dis là. Je crois que je vais en rire. Ah ah ah... Non, je n'ai jamais sous-entendu que l'intelligence et la stupide n'étaient pas compatible. Plutôt que ceux qui sont stupides et qui préfère fermer les yeux sur tout, et même sur leurs conneries, auront du mal à réellement tomber amoureux. Enfin bref... "

La conversation prenait une tournure particulière, étrange, et cela le mettait un peu mal à l'aise. De plus, le geste qu'il avait fait quelques secondes plus tôt n'avait pas l'air d'avoir plus à Hell. Ce qui était normal, vu que c'était de la pure provocation. Joshua était né pour cela. Alors, Hell n'allait pas être une exception. Le garçon ne faisait jamais d'exception. Soudain, son sourire se transforma en un sourire plutôt étrange, fendu parce soudain changement de la part de Hell. Elle venait de le balancer dans le vide. Il eut un haut le coeur, un tout petit peu surpris. Mais, très vite, il fut remonter sur la branche par l'incroyable force de madame hercule. Son souffle était encore un peu coupé, mais il parvint à contrôler son souffle pour qu'il soit régulier.

" Acte stupide. Tu n'as que ce mot à la bouche ! Tu dis tout le contraire que je dis ! T'aimes bien contredire les gens mademoiselle je sais pleins pleins de chose ! Mais tu sais. Ce genre d'acte pouvait t'amuser. Ton regard brille, ça veut peut être dire que tu aurais été heureuse que je me casse un bras. "

Joshua se pencha vers elle - juste de la bonne provocation - puis souffla dans son visage, faisant bouger quelques mèches de cheveux. Puis il marmonna de son air moqueur :

" Que je ne refasse plus ce geste ? Ah, parce que tu es ma mère maintenant ? Tu sais, même ma mère n'arrive pas à me tenir tranquille, alors c'est pas trop toi qui va m'empêcher de faire ce don j'ai envi. Mademoiselle. "

La jeune fille n’écoutait pas ce que le jeune homme tentait de lui dire sur la stupidité et l’intelligence elle préférait nettement plus le balancer dans le vide pour après le ramener sur la branche. Hell n’était pas très forte comme le jeune homme semblait le croire après qu’elle l’ait ramené sur la branche en fait, c’était grâce à sa magie qu’elle ne savait pas encore contrôler et qui s’échappait peu à peu d’elle quand elle était en colère. Le jeune homme ne sembla pas trop décontenancé par son tour dans le vide car, il reprit bien vite le cours de leur discussion. En lui disant qu’elle n’avait que le mot « acte stupide » à la bouche et qu’elle aimait bien contredire les gens.

- Je suis né pour ça, murmura-t-elle pour elle-même avec un fin sourire sur ses lèvres.

Le jeune homme lui demanda ensuite si elle savait que ce genre d’acte pouvait l’amuser car, son regard la trahissait son regard si brillant ça voulait dire qu’elle aurait été heureuse de le voir se casser un bras.

- Te casser un bras ? Tu penses que cela m’aurait fait plaisir ? Allons dont, il n’y a que ta mort qui m’aurait accordé un sourire ! lui rétorqua-t-elle le plus sérieusement du monde.

Le jeune homme se pencha alors, vers la jeune fille qui tenta de se reculer mais, elle avait le tronc de l’arbre juste derrière elle. Elle ferma alors, les yeux et le jeune homme en profita pour lui souffler dans le visage il lui demanda ensuite s’il ne pouvait plus faire le genre de geste qu’il venait de faire. Il lui redemanda ensuite si la jeune Serpentard se prenait désormais pour sa mère.

- Certes, je ne suis pas ta mère mais, est-ce qu’elle t’a déjà dit qu’on devait se brosser les dents au moins trois fois par jour ? lui demanda-t-elle en le regardant avec un air dégoûté.

La jeune fille espérait avoir fait mouche même si l’halène du jeune homme n’avait rien de désagréable elle espérait quand même l’avoir touché.

Ca il le savait, qu'elle était née pour ça. Pas besoin de le lui dire. Mais, ce jeu l'amusait toujours. Même lorsqu'elle précisa que sa mort lui aurait accorder le sourire. Au moins, il rendrait quelqu'un heureux avant de mourir ! Quelque soit la raison. Même si c'était complètement stupide de penser comme ça, Joshua avait du mal à s'imaginer quelque chose de négatif. Oh, bien entendu, lors des drames, il ne sautillait pas de joie. Il montrait de la tristesse, et la ressentait. Après tout, Joshua, malgré ses airs de féroce garçon pleins de courage était au fond un être fragile. Il avait tout de même onze ans (bientôt douze), et ce détail voulait tout dire. Notre gryffondor pencha la tête sur la coté, tout en laissant un petit rire cristallin sortir de sa gorge, il rétorqua par la suite :

" Et ben, si ma mort t'aurait fait sourire autant, soit ! Marre toi bien ! Au moins, j'aurais fait rire et sourire quelqu'un avant de partir vers le pays des morts ! "

Il blaguait. Cela s'entendait dans l'intonnation de sa voix. Malgré qu'au fond de lui, il espérait que la jolie jeune fille aux cheveux de jais n'avait pas réellement souhaiter sa mort. Sinon, il se poserait des centaines de questions sur sa santé mentale. Après tout, beaucoup de serpentard voulait devenir mangemort... Mais, il doutait que cela soit le cas d'Hell. Elle n'avait pas l'air d'avoir des idées aussi macabre que ... celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le nom... Même s'il ne la connaissait pas, il doutait qu'elle soit aussi décalée. La preuve : elle avait verser quelques larmes. Signe qu'il y avait quand même une espoir qu'elle n'était pas une VRAIE diablesse. Enfin, on pouvait s'attendre au pire.

Puis, lorsqu'elle parla de son haleine, savant pertinemment qu'il se brossait les dents, il continua joyeusement de se moquer de la jolie poupée :

" Hm. Réfléchit à ce que tu dis avant de le dire à voix haute. Parce que bon... Tu sais... "

Il s'approcha de nouveau d'elle, en délimitant tout de même des distants, par pure précaution et de sa diabolique voix enchanteresse, il lui souffla :

" Quand on nage dans son odeur nauséabonde, et qu'on accuse les autres, ça marche très rarement... Mademoiselle. "

Après ces mots, il souffla à nouveau dans la figure de la jeune fille, puis se hâta de descendre de l'arbre, en se mettant à rire à nouveau. En s'en allant vers le château, dos tournait à la jeune adolescente, il lui dit :

" Adios amigos ! " Tu parles d'une amie ! Elle devait le haïr ! Vouloir sa peau ! Comme tous les serpentards d'ailleurs, où du moins, une très grande partie !

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