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| Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! | |
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Invité
Ξ Sujet: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 14:05 | |
| Il avait imaginé le tapis rouge, les flashs des appareils photo entrés dans une fureur terrible dès son arrivée, des petits journalistes minables pour des feuilles de chou locales côtoyant d’éminentes critiques, des caméras et une pléthore de micros duveteux, pourquoi pas une loge avec maquillage, et puis un salon de coiffure tiens, il en avait bien besoin. Au lieu de cela, il tenait un crouton de pain dans une main, finissant hâtivement son repas à grands renforts de bruit de couverts sauteurs terrorisés, en jetant de petits coups d’œil précipités vers les tables de Poufsouffle et Serdaigle, s’efforçant de paraître ce qu’il devait être. Difficile quand on était un nain de moins de 70 centimètres qui tenait dans sa main noueuse un couteau tout d’or fait, avec une touffe de cheveux prodigieuse et une bonne gueule d’enfant de chœur à date de péremption allègrement dépassée, un chérubin inoffensif, pensaient-ils tout du moins. Le vieil homme contempla avec tristesse ses vieilles mains labourées par de profonds sillons bleus, dans lesquels s’immisçait lentement son sang de semi-gobelin, apportant à ces antiques organes un peu de force, un peu d’espoir, un peu de courage, un peu de vie… Une ère révolue enivrait encore l’esprit nostalgique de notre cher Filius, une ère de paix, de calme, de tolérance, ou les soucis se résumaient à des enfantillages, des gamineries, des billevesées hypocrites, l’antithèse même du temps présent. Un frisson le fit se redresser sur sa chaise où un maigre chiffon tenait lieu d’ersatz aux anciens cousins brodés et rembourrés qui assuraient autrefois le maintient de son digne postérieur. Fort heureusement, ni les élèves, bien trop occupés à manger en silence leur maigre ration, ni les professeurs, ruminant leur mécontentement dans leur coin, n’avaient remarqué cet étrange sursaut. Somme toute, il aurait pu se retrouver à moisir en geôle à Azkaban pour avoir eu l’outrecuidance d’avoir comme ascendance une créature aussi vile qu’un gobelin, affreux parasite des sous terrains, pensant et agissant pour son or, et jouissant à la vision du sang de ses ennemis, ruisselant doucement, cheminant sur les sentiers splendides des gorges coupées, tranchées d’une fine lame émoussée d’un geste sec et délicat à la fois… Oui, les gobelins étaient d’étranges petites bêtes pour l’ordre établi, mais rien n’est plus intelligent qu’un gobelin, personne ne peut parvenir à égaler sa ruse et sa dextérité quand il s’adonne à la défense d’une cause… Noble cause, qui plus est. Flitwick était homme d’action, ou plutôt nain de choc, pas un vieux brontosaure qui moisissait en ruminant son herbe de malheurs, broutant les pâturages aguicheurs où l’ennemi tentait de le mener pour mieux le dévorer, non, il était du côté de l’action.
Comme l’écrivait Sun Tzu dans son Art de la Guerre, il faut se connaître pour espérer vaincre son ennemi, et savoir ce que l’ennemi sait de vous. Champion de duels, et un peu excité de la baguette mais brillant, professeur de sortilèges et enchantements, aux méthodes des plus expéditives avec des tas de cerveaux à rallier aisément à sa cause, directeur de la Maison Serdaigle, et dictateur en chef des troupes bleues et bronzes, Directeur adjoint du club de duels, de quoi se constituer une petite troupe d’élite, membres actifs du comité de soutient à Dumbledore, ce que savent ses ennemis, voilà le bilan succinct. Mais il faut aussi connaître l’ennemi, et ses stratégies… Premièrement, l’ennemi n’est pas un parasite, ni même un groupuscule étrange, c’est le chef suprême, grand gourou de la terre qui tourne, ce qui complique quelque peu les choses quand on se retrouve à la place du parasite qu’on veut éradiquer par tous les moyens. Avec Rogue comme directeur, planifiant son siège du cerveau des élèves (de Serdaigle, les autres z’en ont pas ) dans son grand bureau, triomphant triomphalement de son ascension au pouvoir totale, les Carrows infiltrés parmi les professeurs, parfaits espions et briseur d’informations, et enfin Rusard qui ne se sentait plus de joie, les fouets claquant au son des menottes grinçantes… L’ennemi avait à chaque poste clé un collaborateur. Il pouvait à son bon gré détruire le semblant de joie qui tentait en vain de se cacher en chaque élève, pourrir la vie de ces pauvres mioches abruties à grands renforts de privations, mais aussi et surtout venait parasiter les conversations entre professeurs, empêchant la moindre conversation d’aborder des sujets… intéressants. Pis encore, cette horrible machin rose bonbon qui se prenait pour le centre du monde enseignait aux élèves à haïr les primitifs et rustres moldus, des pedzouilles en bref, tout comme son frère d’apprendre aux élèves à torturer leurs congénères et bien d’autres atrocités que Flitwick n’osait imaginer… Ces deux pervers complètement timbrés avaient posté à chaque professeur une petite note d’une modeste centaine de pages à propos de la « nouvelle orientation de la politique pédagogique du collège de Poudlard ».
Après un prélude aberrant sur des idioties du genre « l’élève moyen est un dérangé psychologique à forte carence mentale qu’il faut encadrer » venait le fameux chapitre premier, « refonte des programmes », et pour une refonte… C’était plutôt une régression rase des pâquerettes… On lui interdisait clairement toute référence à des charmes de protection, d’auto-défense, les contre-sorts étaient tous supprimés par soucis de gain de temps. Mieux, d’affreux sortilèges devaient être enseignés et parfaitement maîtrisées avant la fin de l’année, et la magie noire emplissait les pages du consistant « Sortilèges à perspectives anthropiques », un nouveau manuel où illustrations de femmes s’arrachant les cheveux en se prenant la tête comme si elle allait exploser côtoyaient les images de moldus dont les os se liquéfiaient… De brefs paragraphes sur la lévitation étaient perdus au milieu de tranches de « perspectives anthropiques » qui développaient les 10 meilleures façons de faire souffrir un moldu, illustrations et témoignages à l’appui. Ensuite venait le chapitre 33, « La tenue correcte d’une classe de première année », aussi connu sous le nom des dix commandements du parfait famélique, où on lui conseillait de ne pas sourire, de peur de montrer que l’humain, ou plutôt le nain, peut aussi faire preuve de sympathie, de se montrer plus sévère avec les élèves, de réduire au maximum les contacts avec les élèves, et de suivre le programme « officiel » à la lettre. Notre petit professeur avait reçu et recevait tous les jours des missives des Carrows, du genre « Punissez moi Granger, cette pimbêche m’a contredite en cours, c’est intolérable, j’ai toujours raison» avec le fameux « Formulaire I/A) 3, approuvez et signez en bas dans les plus brefs délais », qui stipulait que Filius devait s’engager à se montrer plus sévère et à soutenir l’ordre établi. Quel drôle de temps, songea-t-il en manquant de s’étouffer avec la miette qu’il avait discrètement chipé à Chourave, ses bajoues flasques semblant frémir avec une légère teinte violacée, il avait tout d’une buffle moyen s’étranglant à la vue du caribou malhonnête. Bon, inutile de rester plus longtemps ici, direction la salle de classe.
A l’instant même où notre nain s’extirpa de sa chaise inconfortable, deux paires d’yeux se braquèrent sur lui, des yeux porcins au regard malfaisant, cherchant le moindre signe qui pourrait laisser envisager une attitude non conforme au « nouveau règlement » de la part de Flitwick. Mais Sun Tzu lui avait enseigné bien d’autres choses… Feignant un combat acharné avec une crotte de nez mal placée, il parvint à donner le signal à ses fidèles qui signifiait « Ne vous en faîtes pas pour moi, je vais faire un tour dans ma salle de classe, et non, je ne suis pas un malpropre, c’est une couverture, non mais des fois » ! Parce que oui, le vieux nain avait plus d’un tour dans son sac… cela faisait un an maintenant qu’il avait commencé à recruter pour son organisation secrète, les Soirées officielles du Club de Flitwick, ou SOCF, qui d’un simple petit rassemblement pour les sortilèges s’était mu en un véritable réseau de résistance souterraine au régime de Rogue, sans que son gros nez huileux ne lui ait permis de les découvrir. Mieux, Flitwick tenait une cellule de crise toutes les semaines avec son groupe d’élite, procurant faux papiers aux nés-moldus et organisant des sabotages en tous genres, rappelant aux élèves la véritable nature des moldus, résistant à sa manière en refusant d’appliquer les principes d’éducation des Carrows, bien que le bilan de toutes ces actions ne fusse guère brillant. Une bonne demi-douzaine d’élèves né-moldus avaient été démasqués et renvoyés de l’école, peut-être enfermés à Azkaban, et les Carrows s’acharnaient sur les élèves qui montraient trop de sympathie envers le nain, pauvres d’eux qui devenaient la victime de leur froide et cruelle vengeance… Mais il n’était pas près de s’avouer vaincu, loin de là ! Les frères Crivey venaient de passer un mois sans s’être fait démasqués, mieux, les faux papiers devenaient imparables grâce à de nouveaux sortilèges que les Carrows ne parvenaient pas à lever, bref, la résistance s’organisait. Il bifurqua soudainement : « Les papiers, grommela-t-il ». Parvenu à son bureau qui subissait de nombreuses fouilles ces derniers temps, il tapota plusieurs fois sur son loquet, et murmura vaguement un mot bien compliqué, s’assurant auparavant que nul n’était caché dans les parages, et surtout pas le frère et la sœur. Il saisit précipitamment une pile de fascicules d’un noir de jais posés en équilibre précaire sur une petite table ronde, et sortit en toute hâte, trottinant joyeusement jusqu’à sa salle de classe. Son premier cours avec les débutants, toutes ces têtes levées vers lui comme s’il était le maître du monde entier, que sa parole était digne de foi, et ces regards ébaubis dès qu’il lancerait le premier sortilège, c’était la béatitude totale… si tant est que les Carrows ne pointeraient par leurs nez dans le coin !
Traversant le dernier couloir désert, il rompit le silence oppressant qui lui murmurait aux oreilles en tournant la clé de la salle à grands renforts de cliquetis, poussant le large panneau de bois pour pénétrer en ce haut sanctuaire de la magie. Flitwick posa son cartable sur son bureau étrangement bien rangé, agita négligemment la baguette pour allumer les 3 cheminées qui embaumèrent l’air de douces senteurs d’essence de bois, et fit apparaître quelques coussins rembourrés tout en ouvrant les lourds rideaux de velours. Les vastes gradins qui s’appuyaient contre les murs semblèrent s’illuminer, les inscriptions anciennes gravées profondément dans les murs se mirent à luire, révélant de vieilles maximes et autres phrases sibyllines, cachées par endroit soit par les dégâts du temps, soit par de hautes armoires en bois massif, un peu branlantes sous le poids des siècles de notes, de parchemins et d’anthologie des sortilèges qui s’appuyaient sur elles. D’un geste de la main, il fit pivoter les deux grands tableaux noirs sur roulettes, afin que chacun puisse voir en temps utile les inscriptions intelligentes et autres théories complexes qui ne tarderaient pas à s’y inscrire. Tout semblait parfait pour que l’année commence en grande pompe, excepté les petites brochures que le vieux professeur déposait sur chaque table, intitulés « La Magie est Puissance »… |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 15:33 | |
| Le soleil se levait lentement sur le château de Poudlard, avec un grand bâillement une tête blonde apparut derrière une grosse couette de couleur bleu et bronze. La tête laissa place à un torse, à des bras et enfin a des jambes. Voila, Duncan était sortit du lit, encore endormi, il enfila son pantalon ainsi que sa robe de sorcier. Vint enfin le moment fatidique de mettre la cravate aux couleurs de sa maisons, Duncan encore dans les bras de Morphée n'y parvenait pas et après 10minute de lutte silence entre lui et sa cravate, la cravate gagna la guerre et Duncan arrêta de lutter, la laissant simplement pendre a son cou. Il alla ensuite dans la salle de bain histoire de se passait de l'eau sur le visage et de se levait les dents. Arrivé là-bas il se passa effectivement de l'eau sur le visage puis se redressa pour se regardait dans le miroir, c'est cheveux, plutôt longs pour un garçon était en bataille, ils tenaient presque droit tout seul, avec un petit grognement Duncan se passa de l'eau sur les cheveux, les aplatissant correctement, ce qui n'était pas vraiment simple. Il se lava ensuite les dents et quitta la salle commune des Serdaigles.
Duncan se rendit dans la grande salle mais à peine arrivé, il se fit repéré par Alecto Carrow, qui failli fondre sur lui, mais le jeune Serdaigle avait déjà fait demi tour, et il rencontra un autre élève de première année avec qui il avait fait connaissance a la cérémonie de répartition. Avec une légère gêne, Duncan lui demanda de l'aide pour nouer sa cravate car il avait abandonné depuis longtemps d’essayer d’apprendre à le faire tout seul. Une fois sa cravate nouée, il retourna dans la grande salle, les Carrow lui jetèrent un regard bizarre mais ne vinrent rien demander, Duncan qui était un des premiers dans la grande salle se servit un chocolat chaud et se mit à tartiner du beurre sur des tartines en attendant l'heure du cours.
Ce matin il commençait par Sortilèges et il avait hâte d'y être ! C’est ainsi qu'il quitta la grande salle 20minute avant le cours, pourquoi 20 minutes ? Parce que ayant peur de se perdre il avait préféré prendre plus de temps, au pire il serait en avance, ce qui ne gênait pas le jeune Serdaigle. Finalement il trouva assez rapidement et pénétra dans la salle, le professeur était en train de distribuer des brochures sur les tables, Duncan resta sur le seuil de la porte, ne sachant pas trop si il devait rentrer ou pas vu que ça n'avait pas encore sonné. Le professeur le vit et lui fit signe d'aller prendre place, le jeune Serdaigle prit alors place au premier rang, contre la mur, à l'opposé de la porte, il sourit au professeur avant de dire :
« Bonjour Professeur Flitwick » !
La voix de Duncan était enfantine, douce mais on sentait dans son timbre une intonation violente, bestial, cependant il avait dit cela avec gentillesse et sa se voyait, quand on regardait Duncan on voyait aussi que son regard bien que neutre et encore un peu innocent avait lui aussi une lueur violente, cruel, bestial. ce n'était pas sa faute, c'était a cause de ce qu'il était. D’ailleurs le professeur Flitwick était peu être au courant ? Duncan savait que le professeur Macgonagall était au courant vue que c'est elle qui avait mis les mesure de sécurité en place avec lui, Madame Pomfresh qui s'occuper de lui était elle aussi au courant mais le professeurs de Sortilège le savait-il ? Duncan n'en savait rien.
Le jeune Serdaigle prit donc place et ouvrit son sac avant d'en sortir un parchemin, une plume et de l'encre en attendant de voir les autres arrivé. |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 15:48 | |
| Sa baguette... Où l'avait-elle rangée déjà?
Une fois de plus la petite Serdaigle aux cheveux rouges avait sauté le repas, estimant que l'ambiance lourde qui flottait dans la grande salle n'aidait pas à la digestion. Non, ne vous inquiétez pas, elle ne se laissait pas mourir de faim. Loin d'elle l'idée de devenir anorexique, ses os se dessinant sous sa chair, ses réserves en tissus adipeux réduites à zéro. Ho non, la jeune demoiselle aimée bien trop manger pour cela et en parlant de graisse, le gâteau qu'elle s'enfilait gloutonnement en fouillant sous son lit devait bien contenir l'équivalent calorique de 5 ou 6 repas complets. Elle fini enfin par mettre la main sur le bout de bois auquel l'on prêtait des vertus magiques.
Enfin, jusqu'alors elle n'avait rien vu de bien magique dans cette tige imbécile. Ho, oui, bien sur, on lui avait répété moulte fois que la baguette n'y été pour rien, que le problème venait d'elle. Mais elle n'était pas prête à accepter cela. Non, non, non et non! Définitivement non! Elle avait tout lu, tout apprit, elle avait appliqué toutes les méthodes, toutes les astuces et jamais jusqu'alors cette fichue baguette n'avait daigné lancer correctement un sort. Peut-être, lui disait-on, cela vient-il de ta diction, ou alors, peut être est-ce ta concentration. Ha, bande d'imbéciles. Elle n'était pas en cause, c'était ce stupide Ollivander, fabriquant de baguette de pacotille, arnaqueur de premier, qui lui avait vendu un bout de bois inutil. Elle ne manquerait pas de lui faire savoir, et croyait bien que la jeune fille n'avait pas sa langue dans sa poche lorsqu'il s'agissait de performances.
Donc, la jeune fille enfourna sa baguette dans son sac, au milieu des parchemins et d'une bouteille d'encre violette. Bouteille d'encre qui s'était déjà renversée plusieurs fois dans son sac, barbouillant ses multiples notes, si pertinentes et bien prises, de tâches immondes. Elle regardait alors blasée ses écrits illisibles et filait à la bibliothèque pour retravailler son cours, chose qui, au fond, l'amusait follement. Travailler, étudier voilà des mots qui lui parlaient. Courbée, la main en action, de multiples livres, tous plus gros les uns que les autres, étalés devant elle en une semi ronde de connaissance. Ha, allégresse du savoir, toutes ces informations que son cerveau ingurgitait pour les vomir sur ses copies d'examen. Vomir... non ce n'était pas le mot. Il les digérait, appréciant toutes les saveurs qui se dégageait des pages de livres et des dires du professeur et elle essayait ensuite de retrouver se goût si particulier lorsqu'elle cuisinait ses copies.
Elle enfourna une dernière bouchée de gâteau à la crème de vanille dans sa bouche, barbouillant ses lèvres de blanc et, s'essuyant rapidement aux rideaux de son lit à baldaquin, elle quitta sa chambre, balançant son sac sur son dos. Elle se rendait aux cours de Flitwick -nom ridicule s'il n'en est- un petit monsieur sympathique, directeur de sa maison. S'il était directeur des Serdaigles, élèves bien connus pour leur intelligence, ce devait être un puît de science. Une abîme sans fond de connaissances et donc, un homme qui méritait le plus grand respect de la part des élèves. Jusqu'alors, elle n'avait pas fait d'étincelle devant lui, et elle le vivait mal. A malheur! Pourquoi avait-il fallu que le petit bonhomme enseigne une matière si manuelle. Ne pouvait-il pas la voir étaler ses connaissances en histoire de la magie? Ou bien lorsqu'elle brillait en botanique, énonçant de tête, sans jeter un seul coup d'oeil à ses notes inutiles, des noms de plantes plus compliqués les uns que les autres. Non bien sur, il avait fallut que l'homme la regarde se ridiculiser, sa baguette à la main, observant les maigres résultats de son sortilège.
Mais cela était fini, ho que oui. Elle allait montrer au petit bonhomme qu'elle avait du potentiel. Car si l'avis des élèves à son sujet n'avait aucune importance pour elle, elle voulait -elle exigeait- que les adultes la voit comme leur égale, aussi douée qu'eux, faisant preuve d'une aisance admirable. Ce n'était pas de l'orgueil, ni un besoin quelconque de se faire remarquer. Depuis toutes petites elle n'avait vécu entourée que d'adultes, de gens à la culture et aux connaissances si développées qu'elle ne pouvait que les admirer. Et depuis toutes petites donc, elle n'avait trouvé qu'un moyen pour se faire accepter de ces gens qu'elle considérait comme des érudits: en savoir autant qu'eux. Elle pénétra donc dans la salle une expression déterminée sur le visage et salua le professeur avec, peut-être, un peu trop de vigueur.
"Bonjour professeur!!"
Dernière édition par Ethele Val le Sam 24 Jan - 17:42, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 17:29 | |
| Un œil s'ouvrit sous les draps, puis deux. Bobby, comme à son habitude, s'était levé très tôt. Le soleil ne s'était pas encore levé, et le château devait être désert, ou presque. Bobby rabattit un pan de drap sur le lit, et en sortit ses jambes engourdies par le froid soudain. Il hésita à se recoucher, mais cela aurait été une erreur. Il ouvrit sa valise, et en sortit sa robe de sorcier après avoir cherché au petit bonheur la chance des sous-vêtements. Il enfila vite ces derniers après avoir ôté son pyjama rouge, qu'il fourra sous son oreiller. L'odeur fraiche du matin était pour lui un moment à vivre tous les jours. Il se vêtit rapidement de sa robe de sorcier, toujours reposant sur son lit défait. Il passa dans la salle de bain, s'aspergeant un peu le visage d'eau, afin de paraitre mieux éveillé que ce qu'il ne l'était réellement. Il s'observa dans le miroir. Un visage à peine rond, les yeux expressifs et sa chevelure blonde, et toujours cet éternel sourire, qui prouvait le contentement de vivre du jeune garçon. Qui était plus heureux que lui, Bobby, 11 ans, jeune sorcier et élève à la célèbre école de sorcellerie Poudlard? Bobby traversa le dortoir en silence, afin de ne pas réveiller les autres Gryffondors, poussa la porte du dortoir entrouverte, et la retira derrière lui. Une fois l'escalier descendu, il se permit d'être un peu plus bruyant, en s'étirant et en baillant. Bobby s'installa alors dans un fauteuil et commença a feuilleter le livre des sorts et enchantements qu'il avait emporté. Bientôt, il aurait cours de sortilèges, et il se devait de donner de bonnes réponses afin de gagner un maximum de points. Le jour pointa très vite, alors que Bobby était au septième chapitre de son livre, qui s'intitulait : "Alohomora, l'art de déverrouiller les portes". Bobby remonta dans le dortoir, reposa son livre de sorts et sortit de la salle commune. Il se rendit dans la grande salle, afin de déjeuner rapidement. Ceci fait, il remonta à la salle commune, se lava les dents, enfila sa cravate et se rendit à l'endroit où il devrait assister à son prochain cours : la classe du professeur Flitwick. Il y parvint sans trop de peine et alla s'installer devant, aux côtés d'un garçon à la chevelure blonde. Néanmoins, avant de s'assoir, il dévisagea le professeur et déclara haut et fort :
"-Bonjour, professeur Flitwick!"
Bobby s'assit. Il était en avance. Tant mieux. Il aimait assister au début du cours qu'il allait suivre. C'était l'occasion de voir les gens avec qui il allait travailler, et peut-être même créer des liens. Il s'empressa alors de se tourner vers son voisin, et lui chuchota :
"Salut. Tu t'appelle comment?" |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 17:58 | |
| Et c'était repartit pour une journée chargée de cours.. intéréssant ou pas, l'important était d'y aller et de ne pas sêché les cours. Sinon.. le jeune Con'Rad pouvait raté beaucoup de choses. Le soleil lui tapa dans les yeux, il eut l'impression de s'être réveillé, juste après s'être mis au lit. En effet.. il n'avait pas bien dormit cette nuit, sans cesse réveillé par les ronflements de ces condisciples. Ou les huhulements de hiboux qui chassaient tard. Mike se protegea les yeux d'une main, il ne voulait pas s'abîmé les yeux en regardant l'éclat du soleil. Lorsqu'il retira ces couvertures, une sensation glacial pénétra en son intérieur. Il tremblait un peu, il valait mieux s'habiller avant d'attraper un rhume ou autre maladie dû au froid.
Le poursuiveur de Gryffondor enfila sa robe de sorcier lentement, il avait encore sommeil. Il soupira avant de reposer sa tête sur son lit. Le sommeil agissait encore sur lui, mais il ne devait pas faire grasse matinée. Mais comment ce donné un peu d'énergie, afin de ne pas avoir l'envie de s'endormir? Mike secoua la tête et descendit dans la salle commune qui était presque vide, quelques élèves s'étaient apparement levés tôt pour terminé leurs devoirs. Mike bailla, puis, alla s'asseoir prêt du feu. La journée commencait avec un cours de sortilège, le premier que les élèves avaient eux depuis le début de l'année. C'était le professeur Flitwick qui se chargeait de cette discipline, on disait qu'il était directeur de la maison de Serdaigle.
L'école n'était plus comme avant.. tous avait changée, les punitions étaient plus sévères. Le directeut était un meurtrier, rien n'allait plus. Même le ministère de la magie était sous l'emprise de Voldemort. Quand çela s'arreterai t-il? Surement quand Harry Potter trouvera le moyen de détruire le plus grand mage noir de tous les temps. Mike espérait que cette tâche ne lui prendrait pas trop de temps. Que faisait-il aujourd'hui.. avec ces amis qui étaient en fuites. Il préparait peut-être un plan pour abattre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcé-Le-Nom. L'heure du petit déjeunée arriva.. le jeune Con'Rad se leva en marchant très lentement vers la grande salle. Ce n'était pas trop la grande forme pour lui..
Le petit déjeuné ce fit dans un silence total, son envie de parlé était réduite. Et puis de toutes façon, il n'y avait personne avec qui parler. Après un bon déjeuner copieux, il partit enfin au cours de Sortilège. Les couloirs étaient bondés par les élèves qui se rendaient aussi à leur premier cours de la matinée. Lorsqu'il franchit la salle où le cours avait lieu. Mike aperçut plusieurs élèves, dont Duncan O'Brian qu'il avait déjà rencontré. Il le salua avec un faible signe de tête.. trouva une table livre et dit :
- Bonjour professeur Flitwick.
Le cours n'allait pas tardé à commencé, mais son impatience d'apprendre n'était pas tel quel était à son arrivée. En fait, sa mauvaise humeur et sa fatigue était uniquement dû à cette nuit qui n'avait pas bien dirigée.. |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 18:49 | |
| Bailee entra, un peu moins timidement qu'aux précédents cours passés dans les autres matières. Elle commençait de plus en plus à se sentir à son aise dans une salle de classe et pouvait déjà reconnaître l'odeur caractéristique des craies et de la poussière. On lui avait dit que le professeur Flitwick était un professeur agréable et drôle même si il n'avait aucune autorité. Voilà qui changerait après le professeur Slughorn ! Bailee n'aurait pas voulu être à la place du jeune Gryffondor grondé durant l'heure précédente.
La salle n'était pas encore remplie et elle s'assit à un banc vide, ce qui commençait à devenir une habitude. Personne ne s'était assis à côté d'elle durant le cours de Potions ce qui avait fait sérieusement douter la jeune fille sur son taux d'attractivité. Mais qu'importe, les cours étaient faits pour apprendre !
*Voilà que je vais devenir une intello !*
Oui, les cours étaient faits pour apprendre mais il lui fallait aussi avancer dans le social même si sa vie à Poudlard n'était encore que très récente. Elle pensa qu'elle devrait passer à la volière un de ces jours afin d'envoyer une lettre à ses parents. Elle en avait déjà envoyé une depuis le début de l'année scolaire mais il lui fallait leur raconter ses cours, ses professeurs, etc...
Cela lui fit penser que la veille un élève tout désorienté avait reçu une Beuglante de ses parents. Bailee en connaissait le concept mais n'en avait jamais reçu. Elle comprit vite qu'elle n'avait pas intérêt à faire en sorte d'en recevoir une un jour car c'est particulièrement humiliant. Des camarades de son année, pas encore très matures sur le plan social, se moquaient depuis constamment de ce garçon. Elle se rappela d'ailleurs l'avoir croisé dans le couloir lorsqu'elle rentrait de la réunion de l'AD, se dirigeant vers les dortoirs.
Cette première réunion avait été exaltante, et l'entraînement des premières encore plus. Bailee n'attendait que le jour de la deuxième réunion et scrutait aussi souvent que possible son faux gallion dans l'espoir d'y voir une date s'inscrire. Elle avait réussi à se faire très discrète jusqu'à maintenant et comptait bien le rester. L'AD l'avait acceptée, ce serait bête de se faire jeter dehors pour manque de discrétion. En plus, Lavande Brown devrait lui lancer un sortilège d'amnésie et cette fille lui donnait inexplicablement des frissons dans le dos. La classe se remplissait de plus en plus et elle pressentit que le professeur Flitwick allait bientôt prendre la parole. |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 20:33 | |
| Sans vraiment savoir pourquoi, Suzan se sentait particulièrement excitée à l'idée d'assister au cours de Sortilèges. Elle espérant pouvoir pratiquer ses premiers sortilèges. Elle avait commencé à pratiquer la magie grâce à Théophile, à l'A.D., et cette expérience lui avait tellement plut qu'elle espérait pouvoir apprendre à maîtriser ses pouvoirs magiques. Ce fut presque en courant qu'elle alla en cours. Elle n'avait même pas prit la peine de manger, se contentant de se doucher rapidement et d'enfiler des vêtements pris au hasards sous sa robe. Elle avait tellement envie d'assister au cours de son directeur de maison qu'elle fut devant la porte un peu trop en avance que ce qu'elle avait prévu.
Impatiente, la fillette commença à faire les cents pas devant la porte en attendant le professeur. Elle finit même par ronchonner, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Elle finit par s'assoir à côté de la porte, mais elle se mit à gratter pensivement le sol. Pourquoi Flitwick était-il si long ? Pourquoi le cours était-il si tard ? Pourquoi fallait-il que personne ne soit là pour lui tenir compagnie ? Elle commençait à sentir l'agacement monter en elle, mais elle entendit soudain des pas et elle vit la porte de la salle s'ouvrir.
Elle voulut se précipiter à la suite du professeur pour aller dans la salle mais elle renversa la moitié de ses affaires au sol. Rangeant tout tant bien que mal, elle vit quelques élèves entrer. Elle finit par déchirer un rouleau de parchemin et à froisser une page de son livre, mais peu lui importait, elle voulait à tout prix entrer dans la salle. Elle fila s'assoir le plus près possible du Professeur, et elle lui adressa un large sourire.
- Bonjour Professeur Flitwick !
Enthousiaste au possible, elle sortit alors ses affaires et attendit avec impatience que le cours démarre. |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Sam 24 Jan - 22:02 | |
| Les cours de Sortilèges. L'un de ses favoris avec la botanique. On était tous d'accord qu'Enry n'avait pas l'air d'être un très grand passionné en cours. Alors qu'au fond, il montrait toujours un très grand intérêt à ce professeur toujours pleins de bonnes idées. Enfin, bonnes idées. Du point de vue d'Enry, ça l'était, tant qu'il était pas inclus dans ses bonnes idées. Il n'avait guère aimé la bataille de polochon qui lui avait retourner le cerveau pendant deux bonnes heures. Mme Chourave s'était même beaucoup étonnée de l'inactivité de l'un de ses meilleurs élèves. Alors que le jeune garçon marchait rapidement dans les couloirs, pour l'une des premières fois de sa vie. Pressé par deux serpentards qui le collaient trop à son goût. Enry avait réellement envi de se retourner pour leur lancer un Petrificus Totalus. Néanmoins, il n'avait guère envi de subir des châtiments corporels. Alors bon, il préférait se taire, et faire comme si de rien était. Un jeu qu'il avait horreur de jouer. Pourquoi n'avait-il plus aucun droit ? Londres n'était-il pas un pays libre à la base ? En quelque sorte, non ? Le jeune garçon plissa les yeux, ses prunelles fixant un point vide devant lui. Puis, dès l'instant où il arriva dans le couloir où se situer sa salle de cours, il ralentit la cadence. Les deux imbéciles avaient finis de le suivre. D'après lui, il devenait trop parano avec toutes ces règles imposés par leur nouveau directeur. Enry poussa un soupire de soulagement puis, lorsqu'il voulut pénétré dans la salle, il remarqua qu'une jeune aigle avait laisser tomber toutes ses affaires par inadvertance. Enry fut partagé entre l'envi de l'aider, et de passer à coté. Et finalement, vu qu'il s'appelait bien Enry Stanley, et qu'il n'avait pas énormément changer, il passa à coté d'elle, comme si de rien était.
La salle était pleine de... première année. Il allait se sentir extrêmement seul. La plupart se trouvait devant, impatient de boire les paroles de leur professeur. Le jeune Stanley hocha la tête en avant lorsqu'il croisa le regard de son directeur de maison, et lui dit :
" Bonjour professeur. Ravis de vous revoir en cette nouvelle année. "
Pendant un quart de seconde, il avait voulu remplacer "nouvelle" par "merveilleuse", mais, il n'avait aucune envi de se faire tuer par un sort interdit sur place. Puisque sa remarque aurait été purement moqueuse et arrogante. Filius en aurait ris, c'était certain. Mais, Enry avait toujours l'impression de se faire suivre à la trace par des chiens du seigneur des ténèbres. Il portait bien son nom cet... imbécile. Après son petit hochement de tête, il alla s'asseoir au deuxième rang. Tout au bout. Espérant, comme toujours, que les autres aient le bon sens de l'ignorer. |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Dim 25 Jan - 15:52 | |
| Se lever. L'acte le plus bête et le plus ingrat de la journée pour beaucoup d'étudiants du monde entier. Franchement, qui aimait cesser de rêver, se réveiller, et sortir de ses édredons chauds et accueillants, tellement douillets ? Personne. Même à Poudlard, les élèves étaient réticents... Sauf Sarah. A vrai dire, elle adorait ouvrir les yeux et voir au dessus d'elle le bois brut de son lit à baldaquin. Elle adorait sentir les premiers rayons de soleil qui caressaient ses joues, les amenant à prendre une jolie teinte rosée. Elle adorait entendre le chant des oiseaux, qui se mettaient à chanter dès leur propre réveil. Chaque jour, elle bénissait ce court instant où la journée débutait à peine, et où personne ne venait briser sa quiétude. Alors que la plupart des adolescents regrettaient la douceur de leurs draps et étaient maussades au petit-déjeuner, la Poufsouffle était d'excellente humeur, rayonnante parmi les autres. Plusieurs fois, ses amis lui avait demandé sa recette, et lorsqu'elle leur avait rétorqué que se réveiller la rendait toujours heureuse, ils l'avaient accusés de mensonges. Ce matin là n'échappait pas à la règle, et Sarah souriait de toutes ses dents, quand elle n'était pas en train d'engloutir goulûment sa tartine à la confiture de fraise, son repas matinal quotidien. Elle quitta la Grande Salle en compagnie d'une amie plus jeune qu'elle, qui s'apprêtait à aller en étude des Moldus. La blondinette lui souhaita beaucoup de courage et de chance, avant de partir dans une tout autre direction que la malheureuse. En effet, elle se rendait en cours de Sortilège, avec l'espoir de revoir le professeur Flitwick, minuscule bonhomme aux cours passionnants. Et qui, entre autre, lui avait fourni une merveilleuse carte prouvant qu'elle était d'ascendance sorcière, et lui permettant de rester au château. Autant avouer immédiatement que Sarah lui vouait un culte, et que quiconque avait le malheur de le critiquer chutait de manière spectaculaire dans son estime. Heureusement, à Poudlard, tout le monde aimait bien le nain - excepté les Carrow ainsi que quelque uns de leurs adeptes - et personne n'avait jamais tenté de le dévaloriser devant la petite Poufsouffle. La bonne humeur de la fillette promettait de durer plus longtemps que d'habitude, puisqu'elle entamait sa journée par deux heures intéressantes et instructives. Cette pensée fit jaillir un sourire réjoui sur ses lèvres et les autres élèves qui se pressaient dans le couloir se demandaient bien à quoi cette insouciante pouvait songer. Pour eux, il était sacrément énervant de voir que leur morosité n'était pas partagée par tous. Sarah ignora les mines réprobatrices des autres enfants et hâta le pas. Tant qu'elle n'aurait pas franchi le seuil de sa salle de cours, elle savait qu'elle ne serait pas en sécurité. D'où la nécessité de faire vite. Enfin, l'anglaise poussa la porte de la classe, avec une réelle joie. C'était comme si elle avait été en apnée depuis le début de l'année, et qu'elle pouvait enfin respirer de l'air pur. Elle se sentait libre de toute surveillance, ce qui était devenu un sentiment très rare, chez elle, ces derniers jours. Après avoir jeté un vague regard sur la salle - remplie majoritairement de première année désireux de connaître un peu mieux le monde de la Magie -, elle adressa un sourire reconnaissant à Filius Flitwick en pensant aux papiers qu'il lui avait fourni et s'exclama d'un ton enjoué :
« Bonjour, Professeur. J’espère que vos vacances se sont bien passées… »
Sans attendre de réponse, elle alla s'installer à côté d'Enry Stanley, le seul qu'elle connaissait un peu, méprisant les ondes qui se dégageaient de celui-ci et qui signifiaient clairement 'Je veux être seul'. Elle ne se faisait pas d'illusion sur les sentiments du jeune homme à son égard, à savoir qu'il ne l'aimait pas beaucoup. Sarah, elle, l'appréciait, et c'était tout ce qui comptait à ses yeux - un peu d'égoïsme n'a jamais fait de mal à personne -. Qu'importe s'il la prenait pour une fillette complètement hystérique et débile qui essayait de parler aux hiboux. Elle sortit ses affaires tranquillement, examina le fascicule posé sur sa table avec intérêt, avant de se tourner vers son voisin.
« Salut, Enry, murmura-t-elle poliment. Comment va Birth ? Tu ne l'a toujours pas abandonné ? » |
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Ξ Sujet: Re: Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! Lun 26 Jan - 1:08 | |
| Le jeune homme se félicitait de ne pas avoir pour compagnons de chambres des porcelets en pleine croissance. Aucun ronflement ne se laissait entendre la nuit, permettant d'avoir un sommeil plus lourd et réparateur pour être ne forme au réveil. Bien entendu, c'était relatif, chaque individu ayant besoin malgré lui d'une dose de sommeil plus ou moins grande. Lui se réveillait toujours les cheveux en travers du visage, collés à ses pommettes, la bouche pâteuse comme s'il venait de faire un discours plus long qu'une tirade du professeur Binns. Il avait espéré une réponse rapide de ses parents concernant la lettre qui leur avait envoyé par hibou, mais à part un colis de friandises, il n'avait eu aucune réponse à proprement parler. Le mutisme de ses parents était à la fois agaçant et inquiétant. Mais au moins, ils étaient vivants sinon il n'aurait rien reçu, aucun colis. Il avait espéré une petite lettre, quelques mots voire quelques bribes de la part de sa mère, accompagnés avec le colis, mais non il n'avait rien eu. D'autres lettres avaient pointées le bout de leurs museaux. Notamment celle de son oncle et de sa grand-tante, le félicitant tous les deux pour son entrée et les nouvelles qu'ils avaient entendus. Ses parents n'avaient certainement pas pris le temps de lui écrire, peut-être à cause ou grâce à un trop-plein d'enthousiasme aux nouvelles. Il imaginait son père envoyant des hiboux à tous les proches de la famille Peele, répandant ainsi la nouvelle, et sa mère s'empressant d'emballer un colis puis d'y envoyer Molestar, le hibou des marais de sa mère qui avait toujours un regard courroucé sans raisons, mais capable de porter des charges sur des distances assez grandes, jusqu'en Irlande par exemple.
Le réveil de son voisin de chambre l'avait fait sursauté, il commençait à y être habitué mais c'était tout de même assez contraignant d'entendre hurler une voix cristalline dès le réveil ordonnant le réveil à grands coups de " Réveilles-toi ! Debout fainéant ! Il est l'heure ! Tu vas être en retard sombre buse ! " et il se disait que s'il connaissait plus de sortilèges que cela, il pourrait un jour lui envoyer directement dès qu'il percevrait son cri. Ou alors il tenterait de l'enchanter pour en modifier les paroles, ce qui devait être faisable, surtout que celui-là était assez malpoli dans son genre, sûrement un réveil d'une génération précédente, qui n'avait pas été remontée et mis au goût du jour assez souvent. Traînant les pieds sur le sol froid, il passa ses cheveux sous l'eau. C'était aussi un moyen de se réveiller assez efficace, et de chasser de son esprit les fragments de rêves encore très présents qui se battaient en duel dans sa tête pour rester coûte que coûte dans sa mémoire. Une fois sa toilette faite, il descendit, habillé, nouant son nœud de cravate tout en marchant, chose qu'il faisait avec aisance pour y avoir été habitué. Il préférait de loin le Windsor, ayant un faible pour les nœuds larges. Il trouvait cela d'un meilleur goût, plus raffiné. D'un geste machinal, il rabattit son col et partit prendre son petit-déjeuner, l'air encore un peu ensommeillé. La Grande Salle se remplissait, le courrier était déjà arrivé. Bien entendu, il n'avait rien reçu de nouveau. Il se demandait s'il était forcé de renvoyer quelques hiboux à ceux qui s'étaient donné la peine de lui écrire. Peut-être. Il verrait ça plus tard. Son ventre était bien trop noué pour se laisser distraire par autre chose qu'un petit-déjeuner bien équilibré. Quoique, à sa sauce, comme d'habitude. Des œufs au lard, du pain, du beurre, de la marmelade (dont il se resservit par deux fois) et du jus de citrouille. Rien de tel pour bien commencer la journée. La table des Serpentard était la plus enthousiaste de toutes, sans pour autant être inconvenante. Pour tout dire, il ne faisait pas vraiment attention ses condisciples, de sa propre maison ou des autres. Trop concentré sur son assiette et sur le maniement de sa fourchette et de son couteau. Pas qu'il ne puisse pas faire deux choses à la fois, il en était certainement capable, mais il ne voulait pas qu'on vienne lui gâcher son meilleur moment et son meilleur repas de la journée. Ce qui avait toujours était le cas dans sa courte existence.
Il en avait presque sacralisé ces petits moments de quiétude matinale, où la chaleur des plats réveillaient ses papilles, caressaient son ventre, chatouillaient ses lèvres. Mâchant mollement son dernier œuf, faisant éclater le jaune avec ses molaires, il observa son planning de la journée. Il commencerait par un cours de Sortilèges & Enchantements. Il appréciait beaucoup ce cours. Il était certain d'y apprendre quelque chose d'intéressant. Peut-être assez dur par contre, d'ailleurs il avait eu du mal au dernier cours, car c'était son deuxième, à exécuter correctement les sortilèges de lévitation. C'était d'une effroyable difficulté. Mais il était assez buté pour ne pas s'avouer vaincu et retenter plus tard l'expérience, voire la travailler dans une salle de classe vide. Il avait eu vent que la pratique des sortilèges était interdite dans les couloirs, mais pas dans les salles de cours inoccupées. Aussi redoublerait-il de roublardise pour y arriver. Fils de sorcier, il n'en était pas pour autant un élève talentueux avec un don inné, du moins pas pour les matières qu'il avait pu avoir jusqu'à présent. Rien ne lui tombait dans le creux de la main avec aisance, mais plutôt avec fébrilité. Il était passionné par les cours qu'on lui inculquait, même s'il se bornait à rester en retrait, craintif et terrorisé, comme s'il redoutait à tout moment une attaque des autres élèves, ou des professeurs. D'apparence, le professeur Flitwick n'était pas très attirant, c'est du moins ce qu'il en pensait. Certaines moqueries étaient parvenues jusqu’à ses oreilles, et quelques théories également. Comme quoi il aurait du sang de gobelin, autant ne pas le prendre de haut et le froisser pensa Othello. Sa sympathie était toute autre par contre, et sa façon d'enseigner le ravissait. C'était sans nul doute un bon professeur, du peu qu’il en avait vu. On racontait par-ci par-là qu'il avait été un champion de duel. Ce qui redoublait son importance aux yeux de tous, Othello avec. Pour ce cours, la baguette était l'instrument primordial. L'atout majeur, l'ustensile parfait, avec le sorcier qui allait avec, et c'était encore mieux si ce dernier avait toute sa tête et une baguette adéquate. Sa baguette, sa meilleure amie, sa seule d’ailleurs. Il se sentait bien rien que de la savoir près de soi, mais ce qui ne l’empêchait pas d’avoir peur, au contraire, car il s’y connaissait si peu en magie qu’elle ne représentait pour l’instant qu’un bout de bois un peu spécial, mais pas l’arme la plus dangereuse qu’un sorcier connaisse…
Et donc, chargé de livres, parchemins, encriers et de tout un tas de trucs qui n'étaient à priori pas utile - mais, on ne sait jamais - ainsi que sa baguette, qu'il entretenait avec soin et faisait très attention où il la mettait, il avait pénétré dans la classe, poussé dans son dos et poussant les élèves devant lui. Malgré l'atmosphère créé par les Carrows, les élèves ne déchantaient pas à venir à ce cours. Beaucoup d'élèves saluaient avec entrain le petit professeur. Othello n'étant pas grand non plus, il ne préférait pas dire quoi que ce soit à ce sujet. Après tout, si ce qu'on disait sur lui, il pouvait très bien vous prendre en grippe... non ? Il ne le connaissait pas encore assez pour élaborer des issues de secours et des théories plausibles à son sujet. Mais de toute façon, il était trop occupé à chercher une place libre, qu'il trouva dans les premiers rangs. Il était à la fois excité et séduit par cette matière. Ce qui était un comportement communicatif parmi les élèves. Il laissa tomer son sac en cuir à côté de lui, sans être aussi bruyant que ses camarades. Même s'il était enthousiaste, il ne le montrait guère plus qu'avec un fin sourire sur les lèvres, sa baguette bien présente dans sa poche qu'il tâtait de temps à autre. Là, il était bien réveillé, les yeux clignant très peu, fixé vers les grands tableaux noirs, appréhendant la teneur de ce cours et espérant pouvoir faire mieux qu'au précédent. Ce qui n'était pas couru d'avance. Au moment de passer devant le professeur, il voulut ouvrir la bouche pour lui dire bonjour. Mais ses lèvres étaient collées, comme si l'on venait de lui jeter un maléfice de Glu Perpétuelle et il ne put rien faire d'autre que de déglutir douloureusement en faisant un bruit de gorge très peu audible d'un air mal assuré. Les mains sous la table, il était impatient de commencer, et pour cacher cette impatience, il fixait son regard sur des coins de la salle, là où se trouvaient des motifs sur les murs qui n'avaient pour lui aucune compréhension. Il n'avait plus déserré les dents depuis le repas, et se demandait bien s'il arriverait à jeter le moindre sortilège... |
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