Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats !

Drew devait donner un spectacle bien affligeant de lui même. Il était dans les couloirs de Poudlard, courant comme il pouvait tout en essayant de garder une allure qui ne le ferait pas respirer comme un bovin, suer comme un athlète et devenir rouge comme une écrevisse. Si cela s'arrêta là, on aurait simplement pu croire qu'il était en retard, ou qu'il craignait de l'être tout du moins. Seulement, il y avait plus que sa course, à cela s'ajoutait les pauses qu'il était obligé de prendre, et les demi tours qu'il devait faire à chaque fois qu'un de ses livres, qu'un parchemin ou qu'une plume tombait de son sac. Et cela arrivait plutôt souvent puisque bien sûr, son sac était troué. Alors certes, il le tenait dans ses bras pour éviter que tout ne s'enfuit par le trou mais c'était peine perdue, des objets se débrouillaient toujours pour glisser du trou. Et pour cause, le sac était en quelque sorte ouvert en deux. Enfin, s'il avait su qu'une telle chose allait lui arriver, il ne l'aurait certainement pas cru.

Le matin même, il avait reçu une lettre de ses parents, en réponse de celle qu'il leur avait écrite la veille, pour leur faire part de ses premières impressions sur le château de Poudlard, et puis surtout pour dire à sa mère dans quelle maison il avait été réparti, en l'occurrence, celle des aigles. Même s'il s'était douté que sa mère ne lui dirait rien quelle que soit la maison dans laquelle il serait envoyé, il avait toujours une petite appréhension. Et puis finalement, le petit mot de sa mère la rassura bien vite quand il lu qu'elle était fière de lui, et que son père aussi même s'il avait toujours un peu du mal à assimiler toutes ces histoires de maisons... C'était donc tout joyeux qu'il finit son repas – des pancakes au chocolat – et se mit sur un coin de table propre pour pouvoir écrire sa réponse, qu'il espérait pouvoir envoyer avant de commencer les cours. Un coup d'œil à l'heure plus tard, il vit qu'il avait tout à fait le temps, il s'appliqua donc, pour être sûr que ses parents n'auraient aucun mal à le relire. Une fois son petit mot écrit, il se leva de table, récupéra ses affaires pour se diriger vers la volière.

Il n'avait pas de hibou, et pourtant Merlin savait que sa mère avait insisté pour lui en acheter un, mais il ne voyait vraiment pas l'intérêt d'en posséder un si il pouvait se servir librement des hiboux de la volière. Après tout, il y avait accès n'importe quand, le seul désavantage auquel il pouvait penser était l'emplacement de la volière qui était logiquement haut. L'endroit était donc plutôt fastidieux à atteindre, mais entre ça et s'occuper plusieurs fois par jour d'un oiseau, il préférait la première option... Arrivé devant la porte, il soupira de soulagement. Il lui restait cinq minutes pour descendre les escaliers et rejoindre la salle de sortilège. Largement assez selon lui. Enfin, si aucun accident n'était survenu. Or, dès qu'il fut entré dans la volière, plusieurs hiboux se précipitèrent sur lui ou plus exactement sur son sac. Paniqué, il tenta de s'éloigner, mais les oiseaux le poursuivait toujours. Il comprit tout à coup pourquoi ils réagissaient comme ça. La barre de céréales dans son sac. Mais... Ils ne pouvaient décemment pas la manger à travers son sac en tissu ! La confirmation tomba en même temps que ses livres au sol. Non, ils ne pouvaient pas, et avaient pris soin de percer le sac pour attraper la barre de céréales. Fabuleux. A présent ils se battaient à même le sol pour avoir un bout de la barre de céréale, et ce au milieu de ses livres. Il attendit qu'ils aient finis pour constater les dégâts, et heureusement, seul son sac avait été victime des oiseaux – ce qui était déjà assez important tout de même... Drew ramassa ses livres le plus rapidement possible, avant de les replacer comme il pouvait dans son sac. Une fois la lettre bien attachée à la patte d'un hibou – plus calme que les autres – qui partit immédiatement, il descendit les marches menant à la volière.

C'était donc pour cela qu'à présent il courait dans les couloirs, s'arrêtait souvent pour ramasser un objet qui avait chuté. Une fois arrivé dans le couloir de la salle de sortilège, il soupira en voyant celle ci ouverte. Apparemment, il ne devait pas être si en retard que cela. Il entra donc le plus discrètement possible – sans oublier tout de même un « Bonjour professeur » – pour aller ensuite se mettre dans un coin et s'y installer. Après avoir sorti ses affaires, il se rendit compte de la brochure posée sur son bureau, et sur tous les autres par ailleurs. Le titre lui fit hausser un sourcil. Euh. De quoi s'agissait-il exactement ? Il ne voyait pas en quoi le fait que « la magie soit puissance » pouvait avoir un rapport avec le cours de sortilèges. Enfin, il verrait bien de toutes façons, il ne doutait pas que le professeur Flitwick allait leur expliquer de quoi il s'agissait...

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Alors qu'il croyait que le cours aller bien se dérouler, une petite tête blonde s'empressa de venir s'installer à ses côtés. Il exagérait peut être, mais c'était en tout cas l'impression que cette fille lui avait donné. Au début, les cheveux ors de l'adolescente tombaient devant un visage pâle, l'empêchant de reconnaître une éventuelle connaissance. Vu que la blondinette avait décidé de s'installer ici, c'est qu'elle le connaissait. Du moins, il trouvait que c'était un raisonnement logique. Si elle s'était installée ici simplement parce qu'elle ne connaissait personne et qu'elle se sentait seule, elle avait choisis la mauvaise place. Enry n'était pas très bavard en cours, tout comme en dehors. C'est alors que ses prunelles ciels se posèrent sur le visage clair d'une jeune poufsouffle qu'il eut au début, du mal à reconnaître. Lui et sa mémoire des visages. Et, des prénoms aussi. Il avait toujours tendance à oublier ce genre de détails, et ses interlocuteurs n'appréciaient pas toujours ce manque d'attention. Mais, comment se rattraper si on ne se souvenait plus de quelqu'un. Bien sur, ce visage, il l'avait déjà vu quelque part. Toutefois, il y avait tellement de visages, pâles, clairs, mâtes, plus ou moins bronzé, qui défilaient devant ses yeux, qu'il ne voyait pas l'intérêt de tous les mémoriser. Ainsi, alors qu'il détaillait le visage de la jeune blonde qui avait sûrement l'intention de faire ami-ami alors que lui, n'en avait pas envi. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, et il doutait que la jolie poufsouffle n'ait pas remarqué les ondes négatives qu'il dégageait. Elle aurait dû le fuir depuis longtemps, quitte à se jeter sur une autre chaise, celle à l'autre bout de la table par exemple. Sauf, que comme tout bon pouffy, elle ignorait royalement ce genre d'avertissement. Hem, aucune tactique pour les faire fuir ne semblait marcher sur ce genre de personne, au contraire, plus la solution choisit était mauvaise, plus ces parasites se collaient à toi.

* Birth... ? Qu'est-ce qu'elle est donc en train de me chanter... ? * L'incompréhension totale fit pâlir le visage du garçon. Il avait horreur de ne pas comprendre, et était actuellement en train de se torturer l'esprit pour trouver qui était donc cette personne. Car, il était certain qu'il lui avait déjà adresser la parole. Même s'il doutait qu'il soit aller de lui-même vers la jeune sorcière.
Plus il se creusait l'esprit, plus l'incompréhension l'envahissait, bloquant sa réflexion. Ce surnom, il l'avait déjà entendu quelque part. Birth... Birth... Birth... Le silence dura pendant bien une minute, les prunelles couleurs ciels du garçon n'avaient pas quitter une seule seconde le pot de colle. Elle devait se poser de multiples questions sur la santé mentale du garçon, vu qu'il avait une manière très insistante de la toiser.

À force de recherche, plusieurs images lui vinrent en mémoire. Notamment la tour des piafs, là où aller souvent son stupide oiseau, à qui il n'avait toujours pas donner de prénom. Cette blondinette lui en avait donner un, trouvant sûrement trop cruel qu'Enry ne donne pas de nom à son propre oiseau. Lui qui était pleins d'imaginations, lorsque l'animal de l'inspirait pas [surtout avec un tel air idiot], Enry ne trouvait dans son esprit qu'un néant profond pleins d'idées confuses.

" Si je l'abandonne, comment vais-je correspondre avec ma famille et mes amis... ? Alors non, je ne l'ai pas encore abandonner. "

C'était certes très malheureux, mais il n'avait pas l'intention de s'acheter un autre animal. Cet hibou était peut être un imbécile finit, mais, tant qu'il était capable de faire le courrier consciencieusement, tout allait bien. Même s'il était persuadé que l'oiseau n'en faisait qu'à sa tête, et qu'il effrayait ses correspondants. Pour ce qui était de sa mère, elle en avait peur. La dernière fois, l'oiseau avait rasé le visage de Madame Stanley alors qu'elle refermait la porte d'entrée. Sur le coup, la jeune femme avait faillis faire une crise cardiaque, surprise par ce qui venait d'entrée. Mais, avant de se jeter sur les casseroles pour faire sortir l'oiseau, elle s'était rendue compte que l'animal était celui de son fils. Question discrétion, Birth était le premier.

" Tes amis poufsouffles ont l'air de s'ennuyer à en mourir... Que dirais-tu d'aller les voir... ? Hein Sarah ? Tu en meurs d'envi, je le vois... "

Un petit espoir, hein Enry ? Même s'il connaissait déjà d'avance la réponse de la jeune blondinette. Il s'était déjà fait à sa présence. Et puis, avec un peu de chance, elle ne le bombarderait pas de questions sur ses vacances, questions très bateaux. Aussi, si elle se taisait et suivait le cours, cela ferait d'elle une fille merveilleuse.

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« Patera gemmis corusca… badi badou badibadouda… Panis salsus mollis esca… bada badoudida… bada badoudida… Divinum vinum Irma… divinum vinum Irma… ». Le vieux professeur fredonnait, enhardi par toutes les petites intentions qu’il voyait fleurir à son égard. Tout d’abord, détail savoureux, ce furent ses braves petites troupes bleues et bronzes qui franchirent en premier la porte de sa salle, adressant à leur directeur de maison un grand sourire et bonjour tout enjoué de perspectives, heu, pratiques, dirons-nous. Le col bien en place, la cravate impeccable, on ne pouvait décidemment pas les comparer à ces ~~misérables et affreux~~ aux Poufsouffles, qui le saluèrent avec leurs habituels regards mutins et espiègles, genre « gare à tes fesses le nain, on a un stock d’avion en papier gros comme l’Himalaya », et encore moins aux Gryffondors, aux cheveux ébouriffés ~~juste avant d’entrer en salle, d’un geste très viril savamment étudié trop la classe~~, et à la tenue cahoteuse. M’enfin, le brave nain ne s’en faisait pas pour eux, si dans deux jours on ne voyait pas affiché dans toutes les salles communes un petit mot « Sera passible de torture quiconque ayant un millimètre carré de chemise dépassant de son pantalon », il était prêt à chanter haut et fort des louanges aux Carrows au milieu de la Grande Salle. Avec un slip de bain, une bouée canard et des petites lunettes de soleil rondes genre « Attention, je suis la réincarnation de Trotski, je mords et j’ai des agents super baraqués au coin de chaque couloir sombre (ou pas) » même, pourquoi pas, il faut toujours faire une place à dame fantaisie. « Meos circa lumbos mica, absque castitatis lorica… »… Il salua vivement ses deux petits Serdaigles, le premier, qu’il connaissait très bien pour avoir discuté avec lui une bonne partie de la nuit après la cérémonie de répartition à propos de son, heu, problème de fourrure, et une deuxième qu’il avait déjà croisé fortuitement dans les méandres de la séraphique bibliothèque et de sa sacro-sainte, que dis-je ? Sainte des Saintes bibliothécaire, Me Pince, Irma, douce et belle Irma, étoile de volupté, constellation flamboyante de vie, divine image de l’amour, puissante déesse Aphrodite aux charmes invincibles… Bref, qu’il avait rencontré dans ce sanctuaire de connaissance et de grâce, et qui l’intéressait tout autant que la petite Thinkingen en raison de cette proximité avec Irma… Un éclat d’or et de rubis vint lui taper dans l’œil, et tout en désignant les gradins d’un large geste des bras accompagné d’un grand sourire serein qui faisait très ~~« Que la paix soit avec vous… »~~ « Prenez place où vous le souhaiter, et surtout, pas de raison de stresser, tout va bien se passer », il jeta un regard en coin pour voir si ce n’était pas justement la petite Laura qui osait s’introduire dans ses murs ~~qu’elle avait souillé de sa honteuse délation auprès d’Irma~~ qui s’avançait dans la salle. Deux grands garçons s’introduisirent avec détermination, et saluèrent très jovialement le vieux pédagogue qui, ayant terminé de distribuer ses prospectus infâmes et stupides, leur adressa un « Bien la bonjour à vous deux » très haut perché, agrémenté d’un large sourire qui lui fit trois fois le tour de la tête. Quel bonheur de voir toutes ses manifestations d’enthousiasme à l’idée d’un cours de sortilèges ! Regagnant d’un pas sémillant son perchoir d’aigle du haut duquel il psalmodiait ses savants et agréables cours, il admira la sociabilité des deux lions, qui saluèrent gaillardement leurs collègues Serdaigles. Enjoué à la vue de cette solidarité entre les maisons, il s’avança à pas feutrés jusqu’au petit groupe qui entamait une discussion toute timide, et, les yeux pétillants de joie, il leur demanda d’une voix fluette :

« Eh bien tout s’est bien passé depuis votre arrivée ? J’espère que vous n’êtes pas trop déboussolé, parce que se retrouver comme ça, lâché au milieu de la foule dans un lieu encore inconnu, ce n’est pas toujours facile de s’adapter, si vous saviez le nombre de fois où je me suis moi-même perdu dans ces couloirs, ajouta-t-il avec un clin d’œil complice… Ca m’arrive encore d’ailleurs, rien que ce matin, après 2 mois de vacances, la reprise n’est pas facile, je vous l’avoue, soupira le vieux professeur en faisant frémir ses bajoues toutes flasques... Alors surtout, ne vous inquiétez pas si cela vous arrive ! C’est même assez drôle parfois, on découvre des choses assez amusantes dont on ne soupçonnait même pas l’existence… Poudlard est comme un grand jeu de piste, sauf que dans notre cas, les lieux sont vivants, et il n’est d’ailleurs pas rare de voir des armures se balader dans un couloir en grinçant. Le plus drôle avec les armures, c’est qu’au soir de Noël, si vous avez la chance de vous promenez dans les couloirs après le bal, vous les verrez danser la farandole en chantant des cantiques à voix fortes, et toutes saoules qu’elles sont, elles tombent à la renverse tous les deux mètres, et j’avoue que le spectacle d’une armure cherchant à tâtons son heaume est très divertissant, dit-il en pouffant ! Mais prenez garde aux fantômes, moi qui en traversé plus d’un, je peux vous assurer qu’il n’y a rien de plus désagréable, c’est comme une douche froide particulièrement poisseuse… Et les cours, alors, auxquels avez-vous déjà assisté ? Vous verrez qu’ils sont tous très complémentaires, et sans vouloir faire de la pub pour mon enseigne (à peine), être attentif en sortilèges, c’est acquérir des bases qui vous serviront pour toutes les matières et dans votre vie de sorcier de tous les jours ! Vous allez voir qu’il n’y a rien de plus facile, et que c’est beaucoup plus concret et utile que les potions ou la métamorphose, s’enjoua le vieux pédagogue ! Et puis maîtriser ses sortilèges, c’est exceller en DCFM et ne plus avoir cure des potions ! Parce qu’il faut l’avouer, toutes les potions sont des ersatz aux sortilèges et inversement, du moment que vous maîtriser l’un ou l’autre, le deuxième n’a plus vraiment d’intérêts, et puis les potions, c’est bien trop carré et complexe… En parlant de complexité et de rigueur, vous n’avez pas trop de problèmes avec les Carrows j’espère, parce que ce sont vraiment des teignes hargneuses et malfaisantes, et… »

La porte s’ouvrit une nouvelle fois, et laissa entrer une jeune Serdaigle enthousiaste, les ondulations de ses cheveux se mouvant frénétiquement au rythme de ses pas déterminés, s’avançant parmi les gradins et déballant ses affaires avec enthousiasme, accordant à son professeur et directeur de maison un grand et chaleureux bonjour. Elle était suivi de près par jaune et noire, assez à son aise dans sa grande robe noire, qui, après avoir salué le professeur, fut rejointe de près par une aigle très aimable, qui salua avec respect le professeur avant de se jeter dans une conversation joyeuse avec Miss Winsdale. Filius, un moment apeuré d’une apparition clandestine et non prévue des Carrows, se retourna rasséréné vers son petit auditoire et leur dit avant de rejoindre le nouveau groupe :

« Enfin bref, si quoi que ce soit ne va pas, ou si vous avez une question quelconque, je suis là pour vous, n’hésitez pas, résuma-t-il avec un sourire qui lui arrivait jusqu’aux coudes » !

S’en retournant vers le petit groupe de Bailee et Pétronille, il fut ravi d’apercevoir Enry Stanley, fidèle supporter de Serdaigle, de l’équipe de Quidditch de Serdaigle, du Directeur de Maison de Serdaigle, des Nouveaux arrivants Serdaigles, bref, de tout ce qui avait caractère à ~~la plus noble~~ la maison de Poudlard toute de bleu et de bronze. Derrière lui, une autre grande habituée, Sarah Lowday, une élève brillante qui avait obtenu haut la main son examen de sortilèges avec une ravissante mention Optimal. Les accueillant à grands renforts de sourire, il entama joyeusement une petite conversation avec le jeune garçon, qui avait un style tout à lui, tapant dans l’originalité pour un Serdaigle, et la jeune blairelle pleine d’entrain :

« Oh, Sarah et Enry, vous imaginez que votre directeur de maison ou professeur de charmes se l’est coulée douce tout l’été à siroter des sorbets aux fruits de la passion avec leurs ombrelles multicolores, pesamment vautré sur un transat de lin se ballottant au gré des alizées au bord d’une mer turquoise et affreusement chaude, demanda-t-il avec un grand sourire ? Voyons, c’est me manifester une bien basse estime, moi qui n’est fait que travailler sur des dossiers de la plus haute importance, dit-il d’un ton faussement pompeux et important avec un clin d’œil amical ! Peut-être bien que j’ai piqué une ou deux têtes dans la mer des Caraïbes entre mes intenses travaux… (Il s’approcha de lui et leur glissa à la sauvette) A-vrai-dire, je n’arrivais pas à trouver le mot de 12 lettres qui commençait par un « Z » sur mon fascicule de mots croisés, alors bon, j’ai du me détendre l’esprit pendant deux mois, dit-il tout secoué d’un rire silencieux. C’était zincogravure, mais j’ai surtout retenu que je retournerais plus souvent à Tahiti, ajouta-t-il plein de malice ! ».

Laissant les deuxièmes années se trouver un siège confortable, il aperçut un jeune Serpentard surchargé de fournitures scolaires qui eut grandes peines à passer la porte de la salle. D’abord méfiant, l’air sympathique du gamin filiforme l’attendrit, et il tira vivement sa baguette de sa poche et l’agita dans un geste tout de souplesse fait. La lourde charge s’envola des bras du jeune serpent et atterrir à une place de choix, le premier rang. On n’est pas Serdaigles pour deux sous, non mais des fois, et il préférait avoir le jeune vert émeraude sous ses yeux plutôt que derrière son dos, par les temps qui courent… Lui adressant un sourire amical, il lui assura qu’il pourrait laisser son livre dans la salle pour ne plus avoir à le trimbaler sur lui. L’avait-il trouvé intéressant ? Flitwick ne l’espérait pas, tout Serpentard que le gamin était, les techniques pour asservir les moldus ne devaient pas le laisser indifférent. Gravissant à grand peine les marches des gradins, le maître des sorts s’approcha du groupe de Pétronille et Bailee, adressant au passage un grand geste de la main à Théophile Mandrake, qui l’agita à son tour pour témoigner son petit bonheur à assister au cours. Néanmoins, pas de traces de Lethe, qui devait bien se cacher quelque part pour faire une frousse à son Théo. Un frisson secoua le professeur, qui espéra qu’elle ne soit pas retenue par les Carrows, et il se promit d’aller parler à Théophile à la fin de la séance si jamais elle n’apparaissait pas bientôt. Il commença alors à interrompre Bailee et Pétronille dans une conversation passionnante sur les distributions de plans et autres intentions de fonder le syndicat des élèves mécontentes militant pour la réduction du nombre de salle de classe, et s’extasia devant l’encre bleue nuit effet ciel argenté :

« Ooooooh (~~exclamation à la Lavande Brown~~), Miss Winsdale, qu’avez-vous là ? Mais c’est un petit flacon d’une encre toute particulière cela ! (Pétronille lui expose alors toutes ses particularités et son effet ciel argenté) Et bien Miss Bindweed, vous avez d’excellentes connaissances, s’étonna Flitwick en lorgnant son blason Serdaigle, vraiment, c’est magnifique ! Et vous allez vous en servir pour le cours ? Oh, c’est bien des honneurs faits à mon petit cours de charmes d’être copié avec une si belle encre ! Si ce n’est pas indiscret, vous l’avez achetée où ce petit bijou ? D’ailleurs, peut-être que cela vous intéressera de savoir qu’il y a, à la bibliothèque, de nombreux livres (les yeux de Flitwick pétillent) sur les charmes couleur, dont un tout particulier que j’apprécie beaucoup, je ne sais pas si vous le connaissez Misses, il s’agit du charme kaléidoscope, aux effets très distrayants ! Je vous le recommande si vous avez du temps ! Et puis si vous avez une banderole à faire pour une organisation ou un match de Quidditch, je vous conseille le charme luminescent, qui transforme vos lettres en véritables explosions de couleurs, comme de gros néons moldus, l’une d’entre vous en a peut-être déjà aperçu un, moi je les trouve fascinant ! D’ailleurs, tout ce que font les moldus est fascinant, et l’un pour l’autre, nous sommes des sources d’inspiration mutuelles, nous avons reproduit l’effet des néons et eux nos pigmentations changeantes ! Je crois d’ailleurs que je vais accorder une leçon à toutes ces techniques moldues empruntées ou inspirées par la magie, et vice-versa ! J’espère que vous n’êtes pas trop inquiètes, vous savez, les sortilèges sont une matière très simple, avec de la volonté et de la concentration, vertus essentiels, on arrive à tout ! Il en va de même pour se retrouver dans ce dédale de couloirs et de salles, j’espère que vous ne vous êtes pas perdues trop souvent et que cela ne vous a pas été préjudiciable, Miss Macgonagall apprécie tout particulièrement la ponctualité et est très sévère à ce sujet… Mais bon, rien de grave, ça arrive tout le monde ! Mais au fait, je ne vous ai même pas demandé ce que vous avez fait de beau pendant ces vacances ? J’espère que vous avez eu l’occasion de voyager et de découvrir un nouveau pays, c’est vraiment très exaltant, d’ailleurs, j’ai pensé que s’il y avait bien un manque cruel dans cette école, c’est au niveau des voyages et sorties. Le monde ne se limite pas à Pré-Au-Lard, bien qu’en ces temps troublés, il vaille mieux ne pas s’aventurer trop loin du nid… Mais bon, de mon côté, j’ai pensé (spécial dédicace à Susan) qu’un système de correspondants pourrait être intéressant à expérimenter, mais bon, l’administration est peu enjouée ~~pour ne pas dire Rogue refuse catégoriquement~~. Bien, je vous laisse jusqu’au début du cours ! Si vous avez des questions n’hésitez pas, je suis là pour y répondre ! A tout de suite ! »

Il regagna alors son petit promontoire, s’étonnant grandement de la présence d’un première année qu’il n’avait pas remarqué ni même vu entré, Marc Fawcett, de la célèbre famille Fawcett. Se grattant mentalement la tête, il lui adressa un immense sourire, en cause sa supposée carence mentale qui lui aurait fait oublié l’arrivée de ce membre éminent et influent, Filius d’être avide de contacts comme Slughorn. Clopin-clopant, il salua vivement Maia Christensen, une autre habituée du cours, qu’il aborda avant de poser son royal postérieur sur son consacré coussin. Il s’approcha d’elle, et comme avec les autres, entama une conversation à propos des vacances :

« Chère Maia, comment vas-tu ? Pas trop éreintée par ce rythme démentiel ? Moi-même, j’ai du mal à m’y retrouver dans mon temps libre, même plus le temps d’aller faire un saut à la bibliothèque ~~pour aller voir Irma~~ pour rechercher des documents précieux et des plus rares, très convoités par les plus éminents ~~concierges~~ chercheurs. Quel train de vie… (Profitant de l’entrée timide des derniers élèves, qui chahutaient bruyamment, il s’avança vers elle et murmura précipitamment le plus bas possible) Aucun souci ? Ni avec les Carrows ni pour les faux Pa… tu vois ce que je veux dire ? Et les autres de Gryffondor, tout va bien ? Personne ne se doute de rien ? SI tel est le cas, dit-il en remuant dans les poches de sa robe de sorcier toute noire d’où il extirpa discrètement une petite fiole emplie d’un liquide bleu qu’il lui fourra dans les mains… Philtre d’amnésie concocté par le professeur Slughorn, additionné savamment à une décoction de confusion, deux gouttes suffiront au cas où d’après ses indications, ça ne laisse aucune trace et c’est infaillible. J’en aurais prochainement pour les autres, mais cela paraîtrait trop suspect que certains ingrédients disparaissent en trop grande quantité, vois-tu ? Horace est déjà suffisamment courageux pour nous en procurer, ne le poussons pas à prendre des risques inutiles, dit-il sereinement. Il n’y a aucun souci à se faire Maia, je serais là quoi qu’il arrive, ajouta-t-il avec un grand sourire ».

Saluant vivement Drew Hawthorne, un jeune Serdaigle qui s’étonna grandement du prospectus posé sur sa table, il lui adressa un serein « Ne t’en fait pas, tu découvriras la raison de ce mystère dans quelques secondes ». Après tout, il n’attendait plus un flot d’élèves, et trainassa deux minutes afin de laisser le temps aux retardataires d’arriver sans qu’ils se fassent un sang d’encre, s’asseyant sur son petits tas de coussins après tant de conversations avec ses chers élèves.

[HJ : Vous l'aurez compris, le cours n'a pas encore commencé ! Je vous conseille de répondre tranquillement aux discussions que j'ai lancé et de poster lors de la semaine des 500 mots Very Happy

! Ainsi, vous posterez dans une atmosphère conviviale et rapporterez des points à vos maisons repsectives ! Le cours commencera dès que vous aurez répondu à ses petites discussions sympathiques ! Mais les mini jeux, eux, commencent dès maintenant, comme toujours ! 1) Donnez-moi le prénom de Madame Maxime, et citez deux créatures magiques issues de l'univers mythologique que ce prénom rappelle ! 2) A quel niveau du ministère de la magie travaille Monsieur Weasley ? Quel est le nom de ce département ? 3) Citez l'organe qui préfigure le ministère de la magie que l'on connaît actuellement ? Donnez le nom de deux de ses chefs ! Vous pouvez répondre à ces questions dans n'importe quel ordre, peu importe, et au plus rapide et au plus précis le bonus ! A vos plûmes !]

Ah enfin, un peu d'action !

Théophile fut ravi de voir l'attention particulière accordée par son professeur et se sentit sur son petit nuage. Quoiqu'encore un peu inquiet de l'absence de Lethe qui ne ratait jamais un court de Sortilèges, il s'efforçait de rester calme, priant pour que ce ne soit qu'une panne d'oreillée prolongée ou bien encore une erreur dans son emploi du temps. Quoi qu'il en soit, tout était très animé dans la salle de cours, bien plus qu'au cours d'Etude des Moldus, où pas un ne pipait mot. Théophile, d'habitude très sociable et aimant bavarder, resta dans son coin et ouvrit un bouquin sur sa table. Son plan d'action de la Grande Salle était prêt, mais il allait avoir besoin d'un complice pour l'activer, sans quoi rien ne serait possible. Quelle misère. Il n'aimait pas dépendre des autres, mais aujourd'hui, cela était indispensable. Avec un peu de chance, il trouverait ici un sympatisant, bien qu'il en doute.

Théophile reprit sa lecture. Il en était au chapitre douze, dans une histoire avec un coffre avec des dizaines de jambes et où la Mort pêchait à la mouche. Passionnant !

[HJ Nous parlons ici de Madame Olympe Maxime. Ah, Olympe, quelle grâcieux nom, une montagne pour représenter une très grande femme, belle métaphore, non ? Le Mont Olympe, où siège la ville d'Olympie, nous renvoie sans problèmes à la mythologie grecque (bien que je préfère la scandinave maiiiiis bon...) et à ses nombres créatures mythiques, tels Pégase *_* utilisé par Bellérophon pour tuer l'atroce Chimère. ]
[HJ : Bonus accordé pour une analyse toute en finesse Very Happy

!]

Notre jeune Poufsouffle sentit à la tension dans la classe (qui s'éelavait légèrement) que le cours ne tarderait pas à commencer. Décidement, Bailee appréciait le professeur Flitwick. On disait que les apparences étaient trompeuses, mais en ce moment le dicton n'était plus si vrai. D'apparence, le professeur semblait tout ce qu'il y a de plus agréable et il l'était en vérité. Lorsqu'il avait adressé la parole à Pétronille, Bailee crut d'abord que celle-ci se ferait réprimancer mais l'impression ne dura que quelques secondes. Oui, un bien sympathique professeur qu'était Flitwick ! Agité, on ne s'étonnerait pas à le voir courir partout dans la classe. Un léger rire prit la Pouffy lorsqu'elle imagina le petit personnage s'agiter en faisant le tour de la salle, battant l'air de ses mains.

Un vague de soulagement la parcourut lorsqu'elle songea que décidément, tous les élèves de la classe avaient une tête sympathique. Elle ne pouvait jurer de la gentillesse de chacun mais en général, Bailee savait reconnaître les faiseurs de troubles et les antipathiques. Sentant qu'une bonne ambiance régnerait dans la classe, la Poufsouffle se détendit et commença à vraiment apprécier le moment. A vrai dire, salle y était aussi pour quelque chose. La pièce avait une atmosphère particulière et bien que les murs ne soient pas décorés trop excentriquement (sûrement une mesure prise par Rogue et ses sbires), la salle du cours de sortilèges donnait l'impression d'être chez soi. Limite, Bailee n'aurait pas été étonnée de voir quelqu'un attraper une chaise et y poser ses pieds afin d'y être plus confortable. D'ailleurs, c'est ce que faisait un élève. Amusée de l'effronterie de son camarade, elle attendit patiemment que le cours débute.

[Arthur Weasley travaille au niveau deux du Ministère de la Magie, au département de la Justice Magique.]
[HJ : Bonus Accordé Bailee Very Happy

!]

L'adolescent était toujours un peu perdu quant à la présence de ces prospectus sur les bureaux, lorsqu'il vit du coin de l'œil que le professeur était tourné vers lui. Il sentit une vague de panique l'envahir quand ce dernier commença à parler, à lui parler même pour être plus exact... Enfin, cela n'aurait pas été un problème si le vieux professeur n'avait pas de barbe ou de moustache... Ce qui n'était définitivement pas le cas et les seules fois où Drew avait tenté de comprendre des barbus, il avait lamentablement échoué. Malgré tout, il parvint à discerner quelques mots comme « mystère » ou « raison ». Il comprit réellement quand il vit que le professeur regardait le prospectus. Oh. Si ce n'était que cela, rien de bien grave alors, il avait peur d'être réprimandé quant à son retard ou quelque raison autre.

Cela avait beau être son premier cours de sortilège, le brun sentait déjà qu'il allait lui plaire. Le livre de sortilège devait être celui qu'il avait pris le plus de plaisir à lire avec les potions certainement. Enfin, rien à voir avec le livre pour l'histoire de la magie, pour lequel sa mère avait dû le presser et lui rappeler que non, il ne devait pas lire tel ou tel roman avant d'avoir fini son livre de cours. Il en était tout de même arrivé à bout et il ne doutait pas que cela lui serait indispensable pour suivre les heures de classe avec le professeur Binns – un fantôme si il avait bonne mémoire. Après tout, il pouvait déjà facilement imaginer à quel point il aurait des difficultés à lire sur les lèvres d'un fantôme et ce, pendant une heure entière puisque l'histoire de la magie n'était que de la théorie... Tout à fait différent des potions qui étaient plus concrètes mais aussi des sortilèges, même s'il se doutait qu'il aurait beaucoup plus de difficultés pour cette matière...

Drew reporta son attention sur le prospectus, avant de voir l'état de son bureau. Euh. Il devait vraiment être très pressé lorsqu'il avait sorti ses affaires puisqu'il n'avait pas remarqué toutes les saletés qu'il avait sorties en même temps... Cela allait de plumes des hiboux qui s'étaient battus pour sa barre de céréale, à quelques graines – de la volière certainement – en passant par des pierres et de la poussière cumulées à force que ses livres, plumes et parchemins tombent par terre dans les couloirs du château. L'adolescent s'empressa de nettoyer la catastrophe qu'il avait devant lui, tout en prenant garde à ne pas tout mettre sur le bureau d'à côté, ou sur son sac ou sol, ou sur n'importe quoi d'autre.

Une fois son bureau dans un état convenable, il parcouru la salle du regard, de façon à voir s'il connaissait certains élèves. Enfin, son intention était stupide puisqu'il n'en connaissait pas. Il avait tout de même rencontré sa préfète, mais elle ne devait pas avoir cours en même temps que lui. En revanche, il s'était attendu à croiser Nehya de nouveau, la jeune fille lui avait semblé très agréable en cours de potion. Il espérait qu'elle vienne aussi au cours de sortilège, qu'il puisse peut être faire plus connaissance avec elle. Il n'était pas si présomptueux pour pouvoir prétendre devenir son ami – il se savait peu sociable à cause de sa surdité – mais il était déjà soulagé de connaître au moins deux personnes. Certes, dans un château aussi grand que Poudlard cela était peu, mais représentait beaucoup pour Drew.

[586]
[HJ : Bailee m'a grillée >x<
Alors, le Conseil des Sorciers est l'organe administratif qui a préfiguré au Ministère de la Magie, Elfrida Clagg et Barberus Bragge ont tous deux étés à la tête du Conseil pendant un temps. *Espère avoir bien compris la question*]
[HJ : Rendez-vous compte, il en apprend à son professeur qui ne songeait bêtement qu'à nommer tante Elfrida, vraiment, il est épatant ce gamin Very Happy

! Bonus accordé, avec les compliments du chef, non mais des fois =) !]

Ce serait mentir que de dire que le jeune Val n'avait pas été surprise par ce qui se déroulait dans la classe. D'habitude un cours se faisait dans le calme, le silence, et seuls les turbulents élèves qui ne savaient pas se tenir venait déranger l'échange de savoir. Mais là... c'était. Nom d'un jus de citrouille périmé! C'était l'enseignant qui faisait plus de bruit que ses élèves et ce n'était pas pour leur apprendre un sortilège basique! Ha, mon bras gauche! Voilà que je fais un infarctus! Dites à mes parents que je les aimais! Je veux être enterrée à Londres avec tous mes livres!

Les yeux comme des billes de loto, Ethele arrêta de sortir ses affaires. Elle c'était placée a l'extrême gauche du premier rang -place parfaite pour la prise de note puisque personne ne venait se placer à sa gauche... et comme elle était gauchère!-, une tonne de parchemin devant elle, son encrier en main et la bouche grande ouverte. Elle la referma pour regarder le professeur flâner de groupe en groupe, parlant de chose aussi étrange que ses vacances. Non, les enseignants -surtout le grand professeur Flitwick- n'allait pas en vacances. Leur congés leur servaient à travailler leur matière. Elle ne pu s'empêcher d'imaginer les professeurs tous ensemble à la plage en maillot de bain et elle frissonna devant l'image. Ses rétines venaient certainement de brûler.

Une bouffée de jalousie lui fit monter le rouge aux joues. Hé alors, quoi?! Il parlait à tout le monde et ne lui avait accordé qu'un simple regard! Hé Flitwick! On sait vu une cinquantaine de fois à la bibliothèque! L'auriez vous oublié? Il faut dire que le nain avait tendance à s'intéresser un peu plus à la bibliothécaire qu'aux élèves lorsqu'il se trouvait dans le temple de la sagesse. Attitude étrange car, du point de vu purement féminin de la jeune Val, les livres étaient cent fois plus intéressant que madame Pince. Même si celle-ci s'avérait très sympathique quand on savait la prendre par les sentiments. Et lorsque je parle de sentiment chez une bibliophile vous aurez comprit que je parle d'ouvrages rares, précieux et plus gros que votre tête. Mais là n'était pas la question. Elle posa son encrier en fronçant les sourcils, se retenant de le claquer sur bureau. Non parce que exploser son encrier en pleins milieu de la classe alors que le premier cours n'a même pas encore débuté... s'aurait été manquer de tact.

Ha oui, vous pouvez vous pavanez les autres là, à discuter avec le professeur. Vous ferez bien moins vos malins quand il sera temps de jouer avec nos connaissances. Ha. Ethele se laissa tomber sur sa chaise, les bras croisés, la mine boudeuse. C'était quoi ces moyens déloyales d'attirer l'attention du professeur non mais?! De l'encre aux couleurs de Serdaigle? Ha oui, difficile de passer inaperçue avec ça. Bravo l'originalité! Autant se balader avec un chapeau fluorescent qui clignote hein! Et l'autre poufsouffle là, Bailee. Bah. Moi aussi j'peux faire des p'tites étincelles d'argent si j'en ai envi. Si Ethele avait su que la pouffy en question aillait devenir très prochaine sa meilleure amie, elle n'aurait pas autant ruminé en la fusillant du regard, vous pouvez me croire. Mais pour l'heure, elle était vexée... mais au plus haut point.

Pfa! Il y avait des choses bien plus intéressantes que de discuter de banalités affligeantes avec l'enseignant. Et ses les lèvres pincées à l'extrême elle préféra s'abandonner à la lecture -pardon relecture... la 162 eme consécutive- d'un recueil de nouvelles de Sir Arthur Conan Doyle. Sherlock Holmes, lui au moins -je ne vise personne suivait mon regard- ne la froissait jamais. Les hommes, ils ne sont bons qu'à vous brisez le coeur! Elle jeta un dernier coup d'oeil dans la salle pour voir qu'elle n'était pas la seule absorbée par un les pages d'un livre. Il s'agissait d'un gryffondor qui ne pipait mot et qui lui aussi faisait partit de ces ignorés. Il jetait des coups d'oeil répété vers la porte entre deux lignes. De toute évidence, il attendait quelqu'un. Ho tiens, l'affaire des hommes dansants! Je l'aime bien celle là! Et Ethele disparu presque de la salle pour se retrouver à Baker Street, au 221b.

705 mots

[Bon comme j'me suis fait grillée, je réponds quand même on sait jamais. Le ministère de la magie, appelée autrefois conseil des sorciers accueille en son sein Monsieur Weasley au niveau deux. Et donc plus précisément au département de la justice magique où il côtoie plusieurs autres services tels que le service des usages abusifs de la magie, la brigade de police magique, le bureau des célébres Auror -Vous saviez que j'aurais bien envi de devenir Auror?!-. Sans parler du Services administratifs du Magenmagot et de la cour de justice magique -devant laquelle je n'aimerai pas me retrouver!-. Ha pour moi qui suis fan de justice, cet étage est de loin le plus intéressant! Mais Monsieur Weasley lui travail au département du détournement de l'artisanat moldu. Un département qui sert à rechercher et empêcher les sorciers cherchant à nuire aux moldus en transformant leurs objets pour les rendre magiques. ]
[HJ : Mon dieu, que de précisions et de connaissances Very Happy

! C'est somptueux Miss Val, et ce brillant résumé des réponses vous rapportera aussi le bonus, il faut l'avouer, c'est ma faute si vous n'avez pas eu assez de questions à vous partager, et il n'y a pas de doute à avoir quant à la récompense de ce travail ! Bonus Accordé !]

Après tout, le cours de Sortilège était très intéréssant.. pas question de s'endormir ou d'affiché une expression de mauvaise humeur sur son visage. De plus, le professeur Flitwick semblait très sympatiques avec ces élèves et n'hésitait pas à engagé la discussion avec eux. Rien de tel que pour formé des liens élèves-professeurs( raison de plus pour se motivés !).
Le professeur de Sortilège connaissait beaucoup d'élèves d'après ce qu'ils voyaient. Miky redressa la tête pour balayé la salle du regard, tous le monde semblait plongé dans une grande conversation avec sois des camarades, sois le professeur.
En rentrant, le jeunot n'avait pas trop fait attention à la décoration.. il leva donc les yeux au plafond, regarda sur les côtés et enfin le sol ou était posé de magnifiques tapis.
Lorsque Mike entrait dans une salle de classe, il se mettait presque toujours près des fênetres ~~pour matter les filles~~ pour se distraire en regardant dans le parc. Parfois, des élèves plus âgé qui n'avaient pas cours discutaient entre eux avec animation, les filles eux.. attendaient en groupe qu'un "beau" garçon apparaisse et se mettaient immédiatement à glousser, ce que d'ailleur Mike trouvait ridicule. Pourquoi était-elle toujours, mais toujours en groupe ! Elles ne se séparaient donc jamais.. haaa, les filles.

Puisqu'il était seul à sa table, Mike se décala d'une chaise pour admiré le ciel.. les nuages, le soleil, tous sa était magnifiques. Si il ne se trompait pas, c'est au cours d'Astronomie que les élèves étudiaient la lune, le soleil, les planètes ainsi que les étoiles. Lorsqu'on en parlait, çela n'avait pas l'air très interéssant, mais finalement, peut-être que c'était bien.
L'un des sortilèges de base qu'on apprenait dans ce cours était celui de lévitation, il permettait de soulevé d'un simple geste de baguette tous ce qu'on voulait. Plus on était grand, plus les sortilèges appris dans ce cours devenait complèxes et étaient donc très dur à réalisé. Et aujourd'hui?
Qu'est-ce que les élèves allaient donc faire pendant le cours, le professeur ne voudrait surement pas les fatigués dès le premier cours, peut-être organiserait-il des présentations. Mais tout ce Mike avait envie de faire.. c'était apprendre des nouveaux sortilèges! Puissant, Magiques!
Rien que de pensé à sa, le jeunot se motivait de plus en plus.
A présent, la salle de classe était bondés, beaucoup d'élèves était venu assisté à ce cours de Sortilèges, encore quelques minutes et il serait trop tard pour entré. Pendant ces quelques minutes, le professeur Flitwick passa de rang en rang, salua des élèves, nouveaux ou anciens, de n'importe quel maison, en n'oubliant pas les Serdaigle.
Ehh oui.. le directeur de la maison Serdaigle était Filius Flitwick en personne. Drôle de personnage non? Il était petit, avec ce qu'on pourrait appeler, une longue "barbe" ou "moustaches".
Mais ne jugeons pas sur le physique... après tout c'était un très gentil professeur qui s'occupait de ces élèves et ne voulant que les faire réussir.
Lorsqu'il passa dans son rang, Mike afficha un petit sourire sur ses lèvres, il ne connaissait pas bien le professeur comme d'autres élèves, puisqu'il entamait sa première année dans le collège Poudlard. Bon.. le cours allait enfin pouvoir commencer, que nous préparait le professeur aujourd'hui, SURPRISE !

[539 mots]

[HJ : Hop hop hop, *petites foulées* mine de rien, je squatte le post à Mike Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! - Page 3 421503

! Alors, nouvelle vague de questions, un grand cru ma foi Very Happy

! Toujours à votre bonne volonté, bonus à la clé et surtout, faites les dans l'ordre que vous souhaiter, en respectant la règle d'une réponse par post ! 1) Donnez moi au moins 3 surnoms de Harry Potter (pouha, facile, "le poilu", "le flémard" et le "croustillant" Cours de Niveau 1, la Magie dans tous ses Etats ! - Page 3 421503

) ! 2) Expliquez moi ce que signifie Hogward en anglais ( tel syllabe fait référence à tel mots etc. ) 3) Dites moi qui interprète Peeves dans le films et où est-ce que l'on peut retrouver ses scènes ? 4) Pattenrond n'est pas un chat ordinaire : expliquez moi donc pourquoi et donnez le nom de l'animal avec lequel il est croisé et ses caractéristiques qui expliquent comment il a découvert l'identité de Croutard. 5) De quel joli nom d'oiseau Ron insulte t-il les rats de la ménagerie magique ? 6) Quel autre joli nom d'oiseau Hermione utilise t-elle après avoir appris la nomination de Rogue comme directeur de Poudlard ? Bonne chance =) !]

Théophile était passionné par son bouquin. Il racontait l'histoire d'un sorcier qui escortait un touriste moldu à travers un univers circulaire, porté par quatre lézards sur le dos d'un mammouth. Très particulier. Il fallait le voir, dans sa tête, l'imaginer détail après détail. C'était exactement ce que Théophile aimait. se plonger à corps perdu dans un bouquin très éloigné de ses cours, s'enfoncer dedans et oublier l'Univers qui l'entourait.

Si seulement tout pouvait être aussi simple que dans les bouquins... Les méchants disparaissent avec un sortilège, tout va bien dans le meilleure des mondes et on a pas à sacrifier ses nuits pour se lancer dans la résistances...

Un marque page de son bouquin, un petit bout de papier lui rappelle ses objectifs. ou plutôt, il lui rappelle qu'il a des choses à faire, mais sans préciser quoi (faut pas pousser).

[HJ] Le personnage d'Harry Potter est très, très pratique pour éviter les répétitions ! En effet on peut écrire 10 pages sur lui (ou presque) sans utiliser deux fois la même formule pour le désigner.
On a entre autres : L'Elu, le Survivant, Mister Potter (by Macgonaggal) Harry (by ses amis), Harrrrry (by Krum ^^), le balafré (By Malfoy je crois), petit pote Potter (by Peaves), eeeeet le gars qui ressemble à son père, sauf les yeux, qu'il tient de sa mère (by tous les vieux potes de ses parents) [/HJ]
[HJ] Excellent travail ! Wink

[/HJ]

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