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| | Devant les lavabos... [Libre] |  |
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Invité 
![Devant les lavabos... [Libre] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Ξ Sujet: Devant les lavabos... [Libre] Lun 5 Jan - 17:52 | |
| Drew s’était attendu à ce que sa rentrée dans cette école de sorcellerie soit difficile, mais peut être pas autant. Sa mère l’avait accompagné jusqu’au Poudlard Express sans trop d’encombre, et il s’était retrouvé dans un compartiment d’élèves plutôt silencieux, ce qui lui avait complètement convenu. Il n’avait pas tellement envie de parler, et encore moins avec trois personnes à la fois. Il était déjà dur pour lui de se concentrer sur les lèvres d’une personne pendant un long moment, alors trois, il n’osait même pas y penser. Drew avait ensuite suivi les autres Premières années jusqu’aux barques, puis jusqu’au château. Il l’avait imaginé impressionnant, après toutes les descriptions de sa mère, mais certainement beaucoup moins grand que ce qu’il était en réalité. Sans parler de la Grande Salle qui lui avait coupé le souffle. Le plafond magique lançait des éclairs qui illuminaient parfois plus encore la pièce. La plupart des élèves étaient assis à leurs tables respectives tandis que les Premières années restaient debout à l’entrée de la Grande Salle.
Sa mère lui avait tout expliqué. Le directeur adjoint appelait les élèves, et chacun à leur tour devaient se présenter sur le tabouret, et attendre que le Choixpeau leur dise dans quelle maison ils iront pendant toute leur scolarité. Les élèves étaient appelés par ordre alphabétique. Avec Hawthorne, il devrait passer au début. Il attendit donc sagement son tour, espérant arriver à lire son nom et prénom sur les lèvres de la directrice adjointe. Mais elle était trop loin et des élèves lui bouchaient la vue. A un moment, il se rendit compte que personne n’avançait vers le tabouret alors vide, et que la sorcière qui appelait les Premières années commençait à s’impatienter. Il s’avança d’un pas timide à travers la foule d’élève, et fut soulagé de la voir répéter son nom, lui assurant que c’était bel et bien lui qu’on attendait. Il s’assit alors sur le tabouret, silencieux. Maintenant, il restait le deuxième problème à régler. Il n’entendrait pas un seul mot de ce que lui dirait le Choixpeau. Et fatalement, il n’entendrait pas non plus la maison dans laquelle il serait répartit. Le jeune homme cherchait une solution depuis qu’il était entré dans la pièce, en vain. Mais finalement, la réponse vint toute seule. Il vit la table des bleus applaudir et lui lancer quelques sourires chaleureux. Un léger sourire aux lèvres, il s’était levé et avait rejoint la maison qui était maintenant sa « famille ».
Lui qui n’était pourtant pas un gros mangeur, il avait rempli son estomac de toutes les bonnes choses que les Elfes de maison avaient préparées. Et puis, le choix ne manquait pas, et il avait laissé sa gourmandise parler pour lui en voyant tant de desserts, tous aussi appétissants les uns que les autres. Il était resté dans son coin durant tout le repas, et vers la fin seulement, il avait compris qu’il était temps de se lever, comme les autres élèves. Les deux préfets de leur maison avaient alors accompagné tous les Serdaigles vers leur salle commune et leur avait transmis le mot de passe. Après les explications des préfets, Drew imita la plupart des Premières années qui rejoignirent leur dortoir. Il ne se sentait pas encore à l’aise entre les murs de pierres, et passa quelques longues minutes à ranger ses affaires comme bon lui semblait, pour se sentir un peu plus chez lui. Enfin seulement, il se coucha dans son lit à baldaquin, et ne tarda pas à trouver le sommeil.
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C’est une moue boudeuse aux lèvres que le sourd ouvrit les portes des toilettes des garçons. Décidément, quelqu’un avait décidé que sa rentrée ne se passerait pas sous les meilleurs hospices. Son premier cours avait été sortilèges, et même s’il aimait bien le cours en lui-même, il avait tout de même eut quelques difficultés. Le professeur avait commencé par leur apprendre le sortilège de lévitation. Mais si Drew était plutôt un bon sorcier, et qu’il assimilait vite, il avait eu un clair problème de prononciation. Le geste avait été bon, mais il avait certainement mal prononcé le sort.
Heureusement, le professeur n’y avait pas trop fait attention. Après tout, le jeune Serdaigle n’avait encore prévenu personne au sein de l’école de sa surdité. Et quelque part, il espérait repousser le moment le plus possible. Il n’était pas sûr de vouloir savoir comment les autres allaient réagir. Et puis, il était finalement parvenu à réussir son sort, au bout de quelques essais infructueux. Mais jusque là, rien de trop important s’était passé. Il avait alors suivit ses camarades de classe jusqu’au cours de Soin aux Créatures Magiques. Ce n’était pas sa matière préférée, mais il aimait bien les animaux. Les créatures magiques aussi.
Ils avaient commencé dès le premier cours la pratique : le professeur leur avait présenté une créature qui vivait dans les marécages. Il ne se souvenait plus de son nom, mais il était certain qu’il n’oublierait jamais le physique de la créature. Il avait rarement vu quelque chose d’aussi repoussant. Sans parler de l’odeur que dégageait la créature à quatre pattes. Le professeur avait demandé aux élèves de nourrir les créatures. Ce qui n’avait pas été une mince à faire. La créature dont Drew devait s’occuper était particulièrement excitée et refusait de rester tranquilles. En conséquences, le Serdaigle avait gagné quelques griffures.
Mais pour finir, il avait réussit à donner les quartiers d’oranges à la créature. D’après le professeur, ces créatures vivaient dans les marécages parce que leur peau était si fine, qu’ils avaient besoin de la boue pour les protéger des agressions que pourraient être les moustiques, les mouches, ou même les sangsues. Leur seconde tâche était donc de les recouvrir de boue à l’aide d’un sortilège. Que Drew réussit après le premier essai cette fois ci. Sauf qu’un autre élève avait eu moins de chance que lui, et n’avait pas réellement pris la peine de viser avant de lui lancer le sort. La cible non choisie avait été Drew.
Et c’était pour cette raison qu’il s’était précipité vers les toilettes des garçons. A présent, il peinait à essuyer les tâches sur son uniforme. Et il ne connaissait pas le sortilège de nettoyage. Peut être aurait-il dû le demander à un professeur ? Avec un soupir, il haussa les épaules. Il n’avait plus qu’à frotter. [1053][Mais ce sera pas aussi long à la suite, c'était juste pour introduire sa répartition =/]1050 BILL |
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Lun 5 Jan - 18:49 | |
| [Puis-je ?  ] Juliet était en train d'arpenter les couloirs, vides. La plupart des élèves étaient en cours. Elle avait une heure de trou, et ne savait pas quoi faire. La plupart des quatrièmes années avaient rejoint la bibliothèque ou leur salle commune pour essayer de s'avancer sur leurs devoirs, notamment celui qu'avait donné McGonagall, qui était particulièrement et fastidieux, comme d'habitude.
Le contexte un peu particulier au sein de l'école cette année ne l'avait pas rendue plus douce et compréhensive, au contraire, c'était à se demander même s'il ne l'avait pas rendue encore plus stricte qu'auparavant. A moins que ce soit la quatrième année... Quoique non, il n'y avait pas de raisons, c'était pas encore l'année des BUSES. La jeune fille n'avait pas envie de travailler, elle avait encore trop d'idées noires dans la tête pour s'y résoudre. C'était bête, mais c'était comme ça. Elle était encore sous le choc, en fait. Dumbledore.... mort. Incroyable. Lui qui semblait si... immortel, justement.
Maintenant, la brunette était sûre d'avoir un regret qui lui resterait toute sa vie. Ne pas avoir pu lui parler. Elle en rêvait, bien sûr, comme tout un chacun à Poudlard, mais elle ne pensait pas que la possibilité de l'approcher s'estomperait si vite. Elle n'avait pu dire à personne ce qu'elle ressentait, parce qu'il fallait qu'elle soit discrète par rapport à sa position de née-moldu. Le fait d'avouer qu'elle avait appris le jour de la rentrée que Dumbledore était mort signerait certainement son acte d'exclusion, car cela avouait par la même occasion qu'elle était restée en dehors de toute civilisation sorcière pendant deux mois.
Mais alors que la petite était en train de se morfondre en arpentant les couloirs (ce qui n'était peut-être pas trop autorisé, mais bon), elle se rappela d'une chose. Quelqu'un lui avait dit (évidemment, elle ne savait plus qui) que les Directeurs de Poudlard restaient présents sous forme de tableau... Qu'ils veillaient sur l'école, en quelque sorte, par l'intermédiaire du bureau du Directeur dans lequel étaient accrochés tous les tableaux de tous les directeurs successifs. Juliet imagina pendant un instant Rogue assis dans son bureau, en train de contempler le tableau de Dumbledore. Elle avait entendu des histoires bizarres, depuis la rentrée, et ne savait pas trop ce qu'elle devait en faire. En attendant, elle avait eu une idée... Et si Dumbledore avait profité que tous les élèves soient en cours pour se balader dans le château, de tableau en tableau ? Ce serait l'occasion rêvée de lui parler ! Comme ça, plus de regrets, et un coeur léger !
Voilà, la petite venait de trouver une motivation pour déambuler dans le château. Elle avait toujours aimé faire cela, mais c'était encore mieux quand on avait un objectif en tête.
Juliet fit un tour sur elle-même pour voir s'il y avait des tableaux autour d'elle. Ce n'était pas une mince affaire, tout ça, parce que des tableaux, dans Poudlard, ce n'était pas ça qui manquait ! Il pouvait être partout ! (Tout comme être dans le bureau de Rogue sans que Juliet puisse y avoir accès...)
Mais tant pis, elle était motivée ! Sauf que tous les tableaux autour d'elle étaient soi vides, soi occupés par des personnages ne pouvant pas parler (genre licornes, dragons...), soi par des gens endormis ! Raaah ! La petite ne se découragea pas pour autant, et avança d'un pas plus rapide, jusqu'à trouver un habitant d'un tableau en état de lui parler.
Enfin, en état... C'était vite dit. Le personnage était dans un décor qui se composait d'une table, d'un verre, et d'une bouteille de vin. Et visiblement, le vin n'avait pas un très bon effet sur lui."Excusez-moi, monsieur, vous ne sauriez pas où est Dumbledore ?" demanda Juliet en faisant un effort sur elle-même."Dumb... Dombo... Dumbledore ? Maiiis... ma p'tite dame... Il est mort !" Et le bonhomme éclata de rire, ce qui eut pour effet de faire lever un sourcil à Juliet."Mais non... Je parle de... son tableau...""Queeel tableau ? Où tu vois un tableau, ma petite ? Il n'y a pas de tableau à Poudlard, voyons ! Il n'y a que du viiiin, hahaaa !"Bon, visiblement, cela ne servait à rien de communiquer deux minutes de plus avec cet individu, notre jeune fille n'en tirerait rien de plus. Elle continua son chemin. Puis, tout à coup, il lui sembla voir un éclair argenté dans son coin droit de l'oeil. La petite tourna vivement la tête, il y avait un tableau, mais vide... Juliet courut pour arriver au tableau suivant, et elle crut voir un bout de cape disparaître dans son coin, comme si quelqu'un fuyait. C'était lui, c'est sûr. Juliet se mit à courir, de tableau en tableau, trouvant à chaque fois un indice qui faisait qu'elle était persuadée que Dumbledore la faisait jouer à un jeu...
Elle passa devant une porte, et continua de courir... Mais dans les tableaux suivants, il n'y avait plus aucune trace de Dumbledore. La jeune fille s'arrêta, essoufflée. Elle se retourna pour voir la distance qu'elle avait parcourue, et regarda la porte. Et si...
Il lui semblait qu'elle connaissait cette porte. Mais bon, après tout, il n'y aurait personne, tout le monde était en cours...
Peut-être que Dumbledore avait le pouvoir d'échapper aux tableaux, de passer... par les miroirs, par exemple. Et dans cette pièce, oui, il y en avait des miroirs.
Juliet obéissait à une logique vraiment bizarre. Peut-être même que ce n'était pas une logique du tout... Mais bon, tant pis ! Maintenant qu'elle était lancée. La jeune fille fit demi-tour, ouvrit la porte, et comme elle s'y attendait, atterrit dans les toilettes des garçons."Monsieur Dumbledore ?" demanda-t-elle timidement en ouvrant la porte. Tout d'abord, elle ne vit pas qu'il y avait quelqu'un dans la pièce, son regard se fixa immédiatement sur les miroirs... Bien sûr, elle le cherchait...
Elle s'approcha, et commença à toucher le miroir avec le bout des doigts... Le bout de son index se promenait de haut en bas, de droite à gauche..."Allez, montre-toi, montre-toi..." chuchotait-elle, le regard fixé sur la surface qui ne faisait que lui montrer son propre reflet... Elle continuait de promener ses doigts sur la surface lisse, en se décalant vers la droite, de plus en plus vers la droite. Jusqu'à ce qu'elle heurte quelque chose. "Oh !" fut le seul mot qu'elle fut capable de prononcer. Même pas un pardon. Elle était trop dans son truc pour pouvoir en ressortir aussi facilement...
Le pauvre... C'était un première année... Voilà qu'il allait la prendre pour une folle, maintenant. Cela ne l'aurait pas gêné si elle n'avait pas du jouer au rôle de la préfète modèle le jour de la rentrée...[1111 mots]BILL
Dernière édition par Juliet Knightley le Ven 9 Jan - 18:32, édité 1 fois |
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Lun 5 Jan - 21:15 | |
| [Bien évidemment n.n] Drew finit par se résigner en regardant les taches de bout sur sa robe. Plus qu'une solution possible s'il ne voulait pas avoir l'air stupide toute la journée – jusqu'à avoir la possibilité de demander à un elfe de maison de lui laver sa robe pour le lendemain – et c'était de faire tout ça version moldu, la lessive en moins. Après un soupir, le jeune Serdaigle se délesta de sa robe pour rester en chemise et cravate tandis qu'il mouilla sa robe avec minutie, faisant bien attention à ne pas mettre trop d'eau là où la robe était propre. Il tenta alors de son mieux d'extirper la boue du vêtement noir, mais au bout de longues minutes d'essai, il se demanda si en réalité, il ne la salissait pas plus que ce qu'elle l'était déjà, en étalant la boue. Un grognement plus tard, il alla chercher du papier toilette pour éponger la boue qu'il pouvait. Mais vraiment, il se sentait pitoyable, là, sorcier, en train de nettoyer sa robe avec du papier toilette... Si sa mère le voyait comme ça, il crierait au scandale. De toutes façons, c'était sa faute à elle aussi, elle aurait dû lui apprendre à lancer un sortilège de nettoyage, ça pouvait toujours être utile. Surtout sachant à quel point il était maladroit. Enfin, pour une fois, ce n'était pas de sa faute...
Prit dans son nettoyage fastidieux de robe, il ne vit pas du coin de l'œil quelqu'un bouger dans tous les sens le long du miroir. Ce n'était pas non plus comme s'il avait été capable de l'entendre rentrer. Mais quand la dite personne rentra en collision avec lui, il fut difficile de ne pas prendre connaissance de sa présence encore longtemps. Drew se retourna brusquement et fronça les sourcils. Euh. Une fille ? Enfin, à moins que ce ne soit un jeune homme avec une poitrine fort développée, il ne faisait aucun doute que la personne devant lui était effectivement du sexe féminin. D'un geste automatique, il se tourna alors vers la porte d'entrée, se demandant s'il ne s'était pas trompé de porte et qu'il était en réalité dans les toilettes des filles. Mais apparemment non. Tant mieux, il ne savait pas ce qu'il aurait pu faire à part s'enterrer six pieds sous terre s'il s'était fait prendre dans les toilettes des filles. Il reporta de nouveau son attention sur la personne en face de lui. Ah, et maintenant qu'il y pensait elle lui disait quelque chose. Le badge et le blason sur sa robe l'éclairèrent. C'était bel et bien une des préfètes qui avait montré aux premières années où se trouvait le dortoir des aigles. Pas qu'il la connaisse personnellement mais au moins il n'était pas en territoire totalement inconnu.
Bon, il n'avait plus qu'à espérer qu'elle ne l'ait pas interpellé avant qu'il ne tourne son regard vers elle auquel cas il ne serait pas capable de lui répondre. Tant pis, elle devrait répéter. Mais bon, s'il pouvait de se faire découvrir dès sa rentrée, ce serait pour le mieux. Il se voyait mal déjà attribué l'étiquette du « sourd de Poudlard ». Quoique, il n'était peut être pas le seul. A présent, ne restait plus qu'à savoir ce que sa préfète venait faire dans les toilettes des garçons. Il n'était pas certain que ce soit un genre de coutume ou de tradition du château, alors la question restait entière. Et le gros problème était que Drew n'était pas sûr de se sentir prêt pour une conversation avec une inconnue qui serait certainement éprouvante – la conversation, pas l'inconnue. Il ne lui restait plus qu'à tenter d'abréger la conversation si cette dernière tendait à s'éterniser.
« ... Il y a un problème ? »
Sa voix était certainement pas très bien maîtrisée, et il s'agissait plus d'un murmure que d'une parole, mais rien de trop révélateur de son handicap encore... [649]639 BILL |
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Ven 9 Jan - 18:51 | |
| [HJ : La poitrine fort développée... xDDD]
Le jeune garçon semblait tout aussi surpris que Juliet. Sauf que lui, c'était normal qu'il soit surpris. Car si la jeune fille était rentrée dans les toilettes des garçons, c'était parce qu'elle s'était dit que tout le monde était en cours. Remarque, c'était un peu une fausse excuse. Car ce n'était pas la première fois qu'elle allait dans les toilettes des garçons... En général, elle était poussée par l'inspiration du moment ou par les circonstances. En ce moment, on pouvait dire que cela pouvait être un mélange des deux. Car il ne devait y avoir qu'elle pour penser que Dumbledore pouvait apparaître dans un miroir. Et le pire, c'était qu'elle en était convaincue. Si convaincue qu'elle ne parvint pas immédiatement à retomber sur terre. Elle vit juste le regard du garçon se poser sur sa poitrine (mais noooon, ce n'était pas un voyeur ! xD) mais ne fit pas tout de suite le lien entre son badge de préfète et son air étonné.
En fait, il y avait autre chose qui l'intriguait. Et cette chose lui faisait oublier totalement son statut et le modèle qu'elle était sensée représenter (ah ben bravo la préfète >_<). En fait, le garçon avait les mains occupées. Dans une main, il avait sa robe de sorcier, qui était visiblement mouillée, et dans l'autre, il avait... du papier toilette. C'était tellement... étrange !
Si étrange que Juliet n'y vit qu'une seule explication possible. Dumbledore était là, quelque part, et avait conseillé à ce jeune garçon de laver sa robe de sorcier avec du papier toilette. Il n'y avait que Dumbledore pour donner un conseil aussi farfelu ! Ouiii, c'était çaaaaa ! La jeune fille sentit une vague d'excitation l'envahir, mais avant de se laisser aller et de dire tout ce qui lui passait par la tête, elle se contenta de répondre à la question du garçon, qui, elle aussi, était bizarre.
Un problème ? Heuuuu... Non, elle ne voyait pas. Enfin, si, elle aurait pu penser qu'il disait ça par rapport au fait qu'elle se trouvait dans les toilettes des garçons, mais cette idée ne lui effleura même pas l'esprit tellement il était occupé avec ces histoires de Dumbledore et de papier toilette.
"Hein ? Heuuu, non..." répondit-elle simplement, les yeux fixés sur la main du garçon qui tenait le papier toilette.
Puis, n'y tenant plus, elle demanda :
"Dis... Il est où Dumbledore ? C'est lui qui t'a dit ça, non ?"
Et elle désigna d'un signe de tête ce qu'il tenait dans sa main. Elle avait les yeux qui pétillaient. Bizarrement, elle ne s'était jamais sentie aussi proche du but qu'elle s'était fixée il y a à peine une demi-heure. Eh oui, que voulez-vous, elle était comme ça, la p'tite Juliet, dès qu'elle avait une idée dans le crâne, impossible de la lui faire sortir.
Il lui avait d'ailleurs fallu un bon bout de temps pour comprendre pourquoi tous les sorciers avaient peur d'un mage noir, et pourquoi personne ne voulait dire son nom. Pour elle, cela avait été un grand mystère de la vie. Et ce qui n'arrangeait pas les choses, c'était que la plupart du temps, les gens n'avaient tellement pas envie de parler de ça, comme si le fait d'en parler allait leur attirer des malheurs, qu'ils déviaient le sujet que Juliet était restée un bon moment dans son incompréhension.
Mais à propos d'incompréhension, à présent, il y avait certainement une personne dans cette salle qui devait en être victime, et ce n'était pas la jeune préfète, qui parlait comme si tout ce qu'elle disait était d'une évidence déconcertante. Le jeune première année n'était peut-être pas au bout de ses surprises, car quand la brunette est lancée...
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Sam 10 Jan - 16:38 | |
| Drew avait craint que sa préfète ne lui réponde de façon compliquée et qu'il ne puisse pas lire sur ses lèvres. Ou pire – et même si cela était rare, ça lui était déjà arrivé – il avait craint qu'elle ne lui parle avec la tête tournée et que de cette façon il n'aurait aucun moyen de pouvoir lire sur ses lèvres. Mais non, heureusement, le peu de réponse qu'il eu, il parvint à le comprendre. En même temps, « non » était certainement un des premiers mots qu'il avait apprit à reconnaître, par simple nécessité. Enfin, ce qui le surprenait certainement plus qu'autre chose, c'était la réponse en elle-même. Selon la jeune fille en face de lui, il n'y avait donc aucun problème. Cela semblait tout de même fort étrange. Sa préfète, se trouvait dans les toilettes des garçons en train de regarder suspicieusement le miroir et elle ne semblait pas trouver cela bizarre. Euh, certes. Il décida de ne pas en tenir plus compte que cela, après tout, peut être qu'elle faisait tout simplement une ronde et qu'elle devait aussi vérifier les toilettes des garçons, voir s'ils n'étaient pas dégradés ou s'il n'y avait pas d'autres problèmes.
Mais au bout d'un moment, il prit bien vite conscience que la jeune fille regardait avec insistance ses bras. En suivant son regard, il découvrit que ce qu'elle regardait était en réalité ce qu'il tenait dans les mains, soit, le papier toilette pour essuyer la boue sur sa robe. Ah. Effectivement, ça, ça ne pouvait être que bizarre. Mais bon, en même temps, comment il pouvait faire autrement pour nettoyer son vêtement s'il ne connaissait pas le sortilège de nettoyage. Avant qu'il ne puisse expliquer sa situation histoire de ne pas trop passer pour un imbécile, sa préfète reprit la parole. Il se rendit alors compte qu'il ne se rappelait plus ni de son prénom ni de son nom, et à vrai dire il n'était même pas persuadé de les avoir correctement compris le jour où elle s'était présentée, à la rentré. Drew tenta alors de se concentrer sur les lèvres de la Serdaigle pour être sûr de ne louper aucun mot et surtout, de ne pas mal comprendre certains mots. Et il en reconnut un qui le surpris beaucoup. Dumbledore. Heureusement que sa mère lui avait parlé de ce grand sorcier qui avait fait des choses toutes aussi grandes et qu'elle avait connu à Poudlard justement.
Il avait apprit sa mort qui avait eu lieu à la fin de l'année précédente, par sa mère justement. Enfin, son meurtre plus précisément, d'après ce qu'il avait appris. Sa mère avait été effondrée et il devait avouer ne pas trop comprendre pourquoi. Elle lui avait expliqué alors la guerre qui avait eu lieu à son époque à elle, et qui recommençait aujourd'hui, avec une grande avance pour le côté des « mages noirs » puisqu'ils avait réussi à tuer le leader du « bon côté ». Mais Drew ne se rendait pas encore totalement compte de tout ce qu'impliquait une guerre, il parvenait encore moins à s'imaginer ce qui allait se passer. Enfin bref, de nouveau, la jeune fille lui parût étrange puisqu'apparemment elle venait de lui demander si c'était Dumbledore qui lui avait dit de faire ça – elle semblait parler de son lavage urgent de robe. Euh. Il avait certainement mal compris. Pourtant, il ne voyait pas comment il aurait pu mal interpréter ses paroles... Bon, ne restait plus qu'à lui expliquer que non, Dumbledore ne lui avait rien dit, et qu'il ne lui dirait de toutes façons rien.
« Euh. Non, je dois juste enlever la boue de ma robe... »
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Dim 11 Jan - 17:50 | |
| La jeune fille était vraiment trop dans son truc pour se rendre compte de quoi que ce soit. Elle ne s’apercevait pas qu’elle mettait le garçon mal à l’aise, et ne s’imaginait pas une seule seconde que celui-ci puisse être sourd, ce qui était une raison pour le mettre encore plus mal à l’aise. Même si elle remarqua qu’il ne comprenait pas trop de quoi elle parlait, elle trouva cela normal. Après tout, il venait de débarquer à Poudlard, il n’avait donc jamais vu Dumbledore, et ne pouvait pas forcément savoir que c’était lui qui lui avait donné le conseil de laver sa robe avec du papier toilette. Une voix sortant d’un miroir, ce ne devait être qu’une chose étrange en plus dans ce château, et bon, quand on découvre Poudlard, on n’est plus à une chose étrange près. Voilà donc l’explication que donnait Juliet à la réaction du garçon. Quant au fait qu’il soit un peu surpris par rapport à sa propre réponse à elle (comme quoi il n’y avait pas de problème), elle ne s’en formalisa pas plus que ça. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un prenait un air étonné en l’entendant parler. Même, la petite avait plutôt tendance à trouver ça anormal quand il n’y était pas, cet air étonné. Ou alors, peut-être s’étonnait-il de la réaction de Juliet par rapport à sa manière de laver un vêtement. Il aurait peut-être juste simplement souhaité qu’elle lui donne un coup de main, et puis voilà. Mais pour l’instant, la petite était encore trop occupée avec autre chose.
Elle retira ses doigts qui étaient toujours posés sur le miroir et commença à s’en mordiller un, pour réfléchir. Il fallait qu’elle se fasse comprendre du garçon pour qu’il puisse lui indiquer où se trouvait Dumbledore.
« Oui, j’ai vu que tu lavais ta robe. Mais… C’est le miroir qui t’a dit d’aller prendre du papier toilette… »
Ce n’était même pas une question, c’était une affirmation. Comme s’il n’y avait pas d’autre possibilité. Cela paraissait tellement évident pour Juliet. Le problème, c’est qu’elle avait parlé tout en mordillant son doigt, ce qui risquait de poser problème au jeune garçon.
La jeune préfète était en train de regarder le miroir. Tout à coup, elle eut une idée. Maintenant qu’il l’avait entendue parler de lui, Dumbledore était certainement parti, ou alors, il se cachait. Peut-être que le moyen de le faire revenir, c’était de lui faire honneur en appliquant sa propre méthode ! Ouiiii, c’était sûrement ça ! D’après ce qu’elle avait lu, l’ancien directeur aimait bien les trucs tordus, et ça, pour le coup, c’en était un, même Juliet le reconnaissait…
« Attend, je vais t’aider ! »s’exclama la jeune fille avec un grand sourire. Mais au lieu de sortir sa baguette magique comme le garçon aurait pu l’imaginer et l’espérer, la brunette se dirigea vers une des cabines, et en ressortit avec un rouleau de papier toilette dans la main. Elle en arracha un petit bout, le mouilla avec de l’eau, et essaya de frotter la robe du garçon. Mmmh, ce n’était pas très efficace, tout ça…
« Mouais, c’est pas terrible… » constata-t-elle. « Mais bon, si c’est lui qui a dit de faire comme ça… » ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’était qu’elle était déterminée ! Tandis qu’elle frottait de toutes ses forces, elle se rendit compte d’une chose. Mais au fait, qu’est-ce-qu’il faisait là, ce garçon ? C’était Dumbledore qui lui avait donné un conseil, ok, mais qu’est-ce-qu’il avait fait pour tâcher sa robe dès les premiers jours de cours ?
« Hééé ! Au fait, t’as fait ça comment ? » demanda-t-elle d’un air innocent. Ce n’était ni un reproche, ni une moquerie. C’était juste de la curiosité.
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| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Mer 14 Jan - 19:02 | |
| Le regard toujours fixé sur les lèvres de sa préfète pour être sûr de ne pas louper ce qu'elle lui dirait, Drew fronça les sourcils en voyant cette dernière se mordiller le doigt pensivement. Oh non. C'était pas bon ça, même pas bon du tout. Et puis, ça ne se faisait pas de parler la main devant la bouche, que ce soit à un sourd ou non – de toutes façons elle ne savait pas qu'il était sourd mais peu importait. C'était juste incorrect, et surtout, ça rendait les choses beaucoup plus difficiles pour le jeune Serdaigle. Enfin, difficile était un euphémisme, impossible serait bien plus adéquat. Évidemment, il ne comprit pas un seul mot de ce que la jeune fille lui avait dit, et il n'avait plus qu'à espérait que ce n'était pas des paroles qui attendaient une quelconque réponse, parce qu'elle n'en aurait de toutes façons pas. Ou alors s'il voyait qu'elle en attendait réellement une, il lui demanderait de répéter, et dans ce cas là, il n'avait plus qu'à prier Merlin qu'elle arrête de se mordiller les doigts, sinon il allait vraiment passer pour un idiot.
Mais apparemment non, et cela soulagea le petit brun. Ce qui le soulagea encore plus fut de voir les lèvres de sa préfète bouger pour dire à peu près qu'elle allait l'aider – il n'était jamais sûr des mots exacts, mais généralement il arrivait à comprendre à peu près le sens de ces derniers. Ouf. La fin de son calvaire sonnait et il pourrait aller à son prochain cours en avance, puisqu'il était bien trop tard pour retourner en Soin aux Créatures Magiques. Mais son soulagement se transforma bien vite en incompréhension quand il vit la Serdaigle se diriger vers une cabine en revenant avec encore plus de papier toilette. Euh. Elle ne connaissait vraiment pas de sortilèges de nettoyage ? Ébahi, il garda son regard fixé sur ses lèvres pour y chercher une quelconque explication qui ne vint pas. Enfin, plus ou moins, il comprit que si elle faisait ça c'était parce qu'elle croyait que quelqu'un lui avait dit de nettoyer sa robe ainsi. Et s'il avait bien tout suivi, elle pensait que ce « quelqu'un » était Dumbledore. Mince. C'était une blague ?
« Mais... Il m'a rien dit, il est mort. C'est juste qu'il faut bien la nettoyer et je connais pas le sortilège de nettoyage... »
Décidément, il ne comprenait plus rien. Soit il était vraiment mal informé et Dumbledore était quelque part dans ce château, soit c'était sa préfète qui était mal informée – ce qui était fort peu probable puisqu'elle avait certainement dû être quelque part dans le château pendant l'assassinat du directeur. Ou alors il avait tout à fait mal compris les mots de la jeune fille. Mais même dans ce cas là, mieux valait poursuivre dans cette voix. Après tout, les malentendus arrivaient même entre personnes qui pouvaient entendre de leurs deux oreilles. Il se mordit légèrement la lèvre quand il vit la Serdaigle lui demander comment il avait réussi à tâcher sa robe. Il ne savait plus s'il devait se sentir honteux ou simplement malchanceux.
« En Soin aux Créatures Magiques, j'ai reçu un sortilège de boue qui ne m'était pas destiné... »
Pour une fois que ce n'était pas directement dû à sa maladresse à lui... |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Lun 2 Fév - 17:31 | |
| Pourquoi fallait-il toujours que Juliet soit à côté de la plaque ? Le pire, c'est qu'elle ne s'en rendait pas compte. Et comme personne ne lui faisait remarquer, ben, elle continuait de plus belle. Mais bon, que voulez-vous...
Là, elle était réellement persuadée que Dumbledore était dans le coin, et qu'il suffisait de lui faire honneur pour le faire sortir de sa cachette. Lui rendre honneur, ce n'était pas faire comme pour n'importe qui, il ne suffisait pas d'énoncer de superbes éloges sur lui et voilà, non, c'était beaucoup plus subtil avec ce grand et mystérieux personnage. Et Juliet pensait sérieusement faire dans la subtilité en lui montrant qu'elle préférait utiliser la méthode moldue - et peu pratique - du papier toilette...
Elle retomba un peu sur terre quand le garçon lui fit remarquer que Dumbledore était mort.
"Oui, je sais qu'il est mort..." grommela-t-elle. Puis elle reprit avec une voix plus enjouée : "Mais tu comprends, c'est pas parce qu'il est mort qu'il a totalement disparu ! T'as remarqué qu'il y avait plein de tableaux parlants dans Poudlard ? Et s'il était caché parmi eux, en peinture, hein ?"
Elle avait dit cela avec un petit air qui voulait dire "tu vois, j'ai raison, je suis pas totalement folle !" et qui incitait le garçon à se prendre au jeu...
Mais il en avait peut-être simplement marre d'avoir affaire à une fille complètement dans son délire, même pas capable de comprendre qu'il suffisait qu'elle fasse le sortilège de nettoyage pour que ce soit réglé. Mais lancer un sortilège de nettoyage, c'était complètement casser le mythe avec Dumbledore...
"Moi non plus je ne connais pas le..."commença la jeune fille. Ah si je le connais !" s'exclama-elle finalement. Elle avait tellement pas l'habitude de l'utiliser, ce sort, qu'elle en avait quasiment oublié l'existence. Il faut dire qu'elle venait du monde moldu, et elle avait été tellement habituée à toutes sortes de tâches fastidieuses qu'elle ne pensait pas immédiatement à se simplifier la vie avec la magie... "Mais en fait... On n'a pas le droit d'utiliser la magie dans les couloirs..."spécifia-t-elle en jetant un bref coup d'oeil derrière elle.
"Tu vas me dire qu'on n'est pas dans les couloirs..." ajouta-t-elle en ayant un petit rire.
Oui, oui, c'est ça, continue de parler toute seule, Juliet ! Tu pourrais aussi tout simplement avouer que ton désir de voir Dumbledore sortir de sa cachette est trop grand pour céder à un simple sortilège de nettoyage...
Sauf que la petite était en train d'agacer sérieusement le garçon. Enfin, il y avait de quoi, quand même. Il fallait trouver un compromis... Quelque chose qui convienne aux deux personnes.
"Ecoute, si tu veux, je te fais le sortilège de nettoyage, et tu m'aides à trouver Dumbledore... Ou du moins, son image." finit-elle par dire avec un petit air inquiet.
Serait-elle en train de faire du chantage ? Noooon, s'il refusait, elle laisserait de côté ses folles idées (ou du moins pour le moment) et s'exécuterait gentiment. Après tout, elle était là pour aider les élèves, normalement, surtout ceux qui venaient de débarquer, qui avaient le malheur de se prendre de la boue en pleine figure (et encore, ce n'était pas par Peeves), et qui galéraient avec un petit bout de papier toilette...
Mais siiii, je vous jure qu'elle est gentille, Juliet ! Au fond, elle ferait pas de mal à une mouche...
565 mots |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Lun 2 Fév - 18:10 | |
| Drew regarda attentivement sa préfète frotter sa veste avec un bout de papier toilette, et il ne put empêcher un léger sourire d'étirer ses lèvres. Décidément, elle semblait plus que convaincue que Dumbledore était dans les parages, et plutôt que de trouver cela agaçant, il pensait que c'était plutôt marrant de la voir aussi déterminée. Enfin, même s'il se demandait comment elle réagirait quand elle réaliserait que non, l'ancien directeur n'était plus là et qu'il ne reviendrait jamais. Du moins, c'était ce qu'il pensait, il ne voyait pas pourquoi on aurait menti sur sa mort, ou pourquoi il aurait fait semblant de mourir. Il la trouvait plus rigolote qu'agaçante à vrai dire. Son sourire se fana quelque peu quand il la vit se renfrogner après qu'il lui ai dit que Dumbledore était mort. Heureusement, elle sembla se remettre bien vite puisqu'elle lui parlant des tableaux. Elle pensait qu'il était dans un portrait ? Hum, pourquoi pas, mais ça demandait beaucoup de magie tout ça non ? Et puis, cela voudrait dire qu'il aurait prévu son portrait avant sa mort ce qui semblait peu probable...
« ... Peut être, mais on ne peut pas savoir, il y a bien trop de tableaux... »
Le brun retint un soupir de soulagement quand il lit sur les lèvres de sa préfète qu'elle connaissait le sortilège de nettoyage. Pour ne pas paraître trop impoli, il n'osa pas montrer son soulagement, et il continua tout de même à frotter sa robe pour tenter, vainement, d'enlever la tâche de boue. Son soulagement dégringola bien vite quand elle lui dit qu'ils n'avaient pas le droit de faire de la magie dans les couloirs. Enfin, ça il le savait déjà puisqu'il avait lu le règlement mais tout de même, ce n'était rien de dangereux, ils n'allaient pas être réprimandés pour avoir nettoyé une robe quand même ?
« Ça ne peut pas être si mal que ça si c'est juste pour nettoyer, si ? »
Bon tant pis, il n'avait plus qu'à retourner au premier plan et à aller voir les elfes de maison pour qu'ils nettoient sa robe, et en attendant, il se contenterait de sa chemise et de son pantalon. Il n'avait plus qu'à espérer que personne ne le réprimande pour ne pas avoir la tenue dite règlementaire, il n'y pouvait rien après tout. Mais avec la tyrannie qui se tramait à Poudlard – enfin, il avait entendu ça mais n'en avait pas encore été la victime, ce qui n'était pas plus mal – il n'osa pas être sûr de passer au travers d'une quelconque punition. Malgré tout, il était loin de tenir sa préfète pour responsable, elle tentait seulement de faire appliquer l'ordre et elle faisait bien, puisqu'une école en avait besoin, et puis, c'était tout de même son rôle. Il se doutait aussi qu'être préfète ne devait pas être facile et reposant tous les jours... Et puis, même si elle ne pouvait pas l'aider, il aurait au moins fait connaissance avec elle, et s'il avait un problème, il aurait moins de réticence à venir lui en parler. Regardant toujours la brune du coin de l'œil pour être sûr de ne pas louper un possible mouvement de ses lèvres, il redressa rapidement la tête lorsqu'il vit ces dernières bouger. Oh, une jolie proposition, mais qui lui semblait bien difficile pourtant...
« Je ne peux pas t'aider à le trouver... Mais je peux au moins le chercher avec toi. »
Il termina sa phrase avec un sourire. Ça ne le dérangeait pas tant que ça d'être d'une certaine aide à sa préfète, et il ne pouvait de toutes façons pas retourner en Soin aux Créatures Magiques après une demi heure d'absence. Il irait s'excuser auprès du professeur la prochaine fois... [623] |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: Devant les lavabos... [Libre] Ven 6 Fév - 22:48 | |
| Du chantage... Non mais franchement ! Est-ce-que Juliet se rendait compte de ce qu'elle était en train de faire ? Mais c'était complètement immoral ce qu'elle faisait ! D'autant plus qu'on pouvait penser qu'elle abusait de sa position de supériorité, alors qu'elle n'en avait pas vraiment l'intention... Elle se battait tous les jours pour essayer d'être considérée comme un élève lambda (même si ce n'était pas possible), et là, poussée par sa folie, elle oubliait tous ses efforts...
Le problème était qu'elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait. Elle était trop obsédée par son histoire de Dumbledore pour cela. C'en était quasiment grave, d'ailleurs...
Heureusement, le jeune garçon ne semblait pas trop effarouché, et répondait plutôt poliment à Juliet. Quoique, c'était peut-être ça le problème, justement... S'il répondait poliment, c'était peut-être parce qu'il se sentait obligé... Normal, remarque, car qui voudrait prendre le risque de dire à sa préfète qu'elle était complètement allumée et qu'il valait mieux qu'elle redescende sur terre ? Surtout pas un première année qui ne se sentais pas encore trop à l'aise dans un climat - qui plus est - hostile. C'était peut-être ça le problème, d'ailleurs, avec la jeune fille. Il n'y avait personne pour la faire redescendre sur terre. Les gens qui la connaissaient vraiment l'appréciaient plutôt comme cela (c'était à se demander comment c'était possible, justement) et ne voulaient pas spécialement la voir changer...
Et les autres... Been, ils n'osaient pas. Quel dommage... pour eux, surtout ! Car maintenant, le jeune garçon n'était pas sorti de l'auberge ! Il avait accepté la proposition de Juliet, et peut-être que plus tard il s'en mordrait les doigts.
Dans tous les cas, notre jeune fille était super contente. Un grand sourire s'afficha sur son visage, et elle fut prise d'une pulsion qui lui fit prendre le petit garçon dans ses bras. Pauvre de lui...
Enfin, l'élan de joie de la jeune fille ne dura qu'un temps, elle relâcha le pauvre petit, et dit :
Roh, t'as raison, c'est pour le bien de la communauté. Et puis, bientôt, on aura plus le droit de rien faire dans cette école, faut bien montrer un peu son désaccord."
Oulaah, c'était que tout cela lui donnait des airs de rebelle, à notre petite ! En fait, c'était surtout qu'il fallait aussi qu'elle tienne son engagement, à présent. Elle ne savait pas si le garçon avait accepté juste histoire de voir sa robe de sorcier - enfin - propre ou si l'histoire abracadabrante de Juliet avait fini par le rendre curieux, en tout cas, ce n'était pas le moment de lâcher.
La jeune fille sortit sa baguette, la pointa sur le vêtement, ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortit. Ou plutôt si...
"Heuuu..."
Comme nous l'avons déjà dit, la jeune fille n'avait vraiment pas l'habitude d'utiliser ce sort. En fait, elle ne l'avait jamais utilisé en dehors des cours... Trop habituée à la manière moldue, alalaaa... Toute une éducation à refaire. Mais ce n'était pas sa faute ! Quand on est traumatisé toute son enfance parce qu'on doit faire toutes sortes de travaux pénibles tandis que les autres enfants jouent à la poupée ou au foot...
Enfin bon, on ne va pas pleurer sur son sort non plus. Tout cela faisait que notre petite avait son caractère à présent, et c'était tout aussi bien (quoique, cela dépendait pour qui).
"Attends, c'est quelque chose comme... Réé... Réé... Récurvite" finit-elle par dire en exerçant un petit mouvement du poignet.
Et les tâches de boue s'évanouirent. (Tout ça pour ça, vous allez me dire)
Juliet eut un sentiment de satisfaction. Elle avait l'impression qu'il n'y a pas si longtemps, elle était à la place du garçon, pas capable de faire grand chose dans le domaine de la magie, et voilà que maintenant, avec le recul, elle se rendait compte qu'elle avait quand même appris un certain nombre de choses à Poudlard - encore heureux.
"Bon. Alors, maintenant..." commença-t-elle en essayant de réfléchir à l'endroit par lequel ils pourraient commencer leurs recherches. A moins que cela soit risqué de sortir des toilettes, cela donnerait un prétexte au garçon pour s'en aller... "En fait, ton prénom, c'est... ?" demanda-t-elle pour se laisser le temps de réfléchir.
Après tout, c'était bien de commencer par là, car s'ils devaient faire équipe, c'était plus pratique en sachant le prénom de l'autre. Car la jeune fille se trouvait encore dans la désagréable situation où la personne à laquelle elle parlait connaissait son prénom (remarque, ce n'était pas forcément obligé) et pas l'inverse.
"Tu as une idée ?" ajouta-t-elle histoire de voir dans quelle direction voulait aller le garçon... S'il était juste là pour voir sa robe nettoyée ou s'il y avait une quelconque motivation derrière tout ça...
De toute façon, s'il n'était pas motivé, la jeune fille avait bien assez de motivation pour deux !
Sauf que la petite n'allait peut-être pas obtenir ce qu'elle voulait puisqu'elle passait du coq à l'âne sans prendre la peine de préciser de quoi elle parlait, ce qui n'était pas forcément évident quand on n'était pas habitué à son type de raisonnement. Car il fallait être assez doué pour réussir à suivre et à comprendre tout ce qui se passait dans la tête de la petite.
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Juliet : 567 - 873
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