-{ Puberté quand tu nous tiens... -} -PV-

/Désolée du retard T___T\

Si Marie n’avait été aussi prude (soit une jeune fille de 13 petites années à peine) elle aurait certainement pu voir une petite allusion à autre chose qu’à la pitié dans les dires de son ami… ‘Première fois…’. Non, Marie était formelle… Elle n’éprouvait pas de pitié. Mais ce qu’elle ressentait, elle avait beaucoup de mal à l’identifier. C’était la première fois qu’elle éprouvait un attachement aussi fort pour une autre personne que ses aînés et sa propre personne… Marie avait toujours énormément aimé Joseph, son frère aîné ainsi qu’Aelita, sa demi sœur… Mais là, on sortait du cadre des aînés… Vincent n’avait rien d’un modèle pour elle. Il était juste… Vincent tout en étant beaucoup plus que ça en même temps. C’était tellement trouble… dur à décrire ! Elle commençait même à croire qu’elle pouvait l’aimer… Vraiment l’aimer. Lui qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Ce garçon qui avait osé bousiller son uniforme un jour de pluie. Ce même garçon qui l’avait descendue dans la Grande Salle tout ça parce qu’il n’aimait pas sa nouvelle couleur (alors que le blond, tout le monde sait que c’est la plus belle couleur au monde !). Vincent Fayr, ce garçon qui était aussi chiant qu’attachant. C’était vraiment dur à réaliser finalement tout ça… Et fière comme elle l’était, elle n’était pas prête de s’avouer vaincue par de pareils sentiments ! La seule et unique personne qu’elle aimait été après tout son Drago chéri !

Lorsque Vincent lui répondit, elle ne se sentit pas rougir. Mais ses propos l’avaient véritablement faîte virer au rouge pivoine (plaisir ou malaise, ça c’est une bonne question). Elle l’écoutait sans savoir quoi dire ni même quoi faire. C’était la première fois qu’il lui parlait comme ça… habituellement, ils parlaient beaucoup tous les deux mais ce n’était jamais une discussion très… instructive ni même vraiment ouverte… Marie était du genre à beaucoup parler pour ne rien dire. Elle passait son temps à se plaindre pour un oui ou un non et trouvait toujours une personne à critiquer… Et aujourd’hui, alors qu’elle était encore venue pour parler d’elle et de l’effroyable frivolité de son existence… Elle en apprenait plus sur Vincent qu’en deux années passées à le côtoyer…

« Je dirais rien Vincent. Je te le promets. Et si ce sujet te gène tant, je ne t’en parlerais plus, sauf si tu y tiens toi. »

Marie venait, pour la première fois de sa vie, de faire preuve de compréhension (attention demain il neige). Elle se sentait vraiment bizarre là… Ce qu’elle faisait, ce qu’elle disait à Vincent… c’était elle sans être elle… Elle se découvrait cette nouvelle facette avec une surprise qu’elle peinait grandement à cacher. Hésitant un bref instant, elle rompit cependant la distance qui la séparait de son ami pour l’embraser sur la joue.

« Je t’aime beaucoup. »

Voilà, elle ne s’était pas trop dévoilée mais avait su éviter de paraître pour une sans cœur comme elle l’était habituellement. La blonde dévoila un léger sourire au garçon brun, puis, reprenant un air plus gai et qui lui semblait tout de suite plus habituel (on voit très rarement Marie sérieuse, Vincent… Note donc ta chance !) Elle lui prit la main et le fit se rassoire sur son lit, pour parler à nouveau d’un ton plus léger.

« Bon et sinon dis moi… Tes vacances tu les envisages comment ? »

Lorsqu'elle lui dit qu'elle ne dirait rien, Vincent la crut, de toute façon, dès le départ il avait confiance en elle. Elle était une amie, une fille avec qui les choses avaient certes été compliqué mais des choses qui avaient tout de même réussi à les rapprocher d'une certaine manière après tout. Mais maintenant qu'ils en étaient là, il allait finir de parler. C'était la première fois qu'il allait pouvoir se confier bordel ! Ca lui faisait bizarre. Encore plus du fait que c'était Marie quoi, ce n'était même pas Fredericke alors qu'il aurait pu penser que c'était avec la Gryffondor qu'il aurait parlé de tout ça en premier. Surtout qu'elle connaissait elle aussi l'existence de cette marque dans son dos quoi. Mais bon... Que dire de plus après tout, les choses arrivaient, qu'on les veuille ou non et aujourd'hui, c'était comme ça, un point c'était tout.

Elle poursuivit en lui disant que si ça le gênait trop d'en parler, il pouvait arrêter. Mais maintenant, bizarrement, il avait envie d'en parler, il avait envie de raconter son histoire. Pour une fois, il avait envie de parler de lui. Oui on connaissait son côté narcissique, oui on savait qu'il s'aimait plutôt pas mal. Mais... Mais sa zone d'ombre, il n'en parlait pas, il n'en parlait jamais alors que peut être, le fait d'en parler aurait pu grandement l'aider sérieux. Et maintenant, on lui offrait cette possibilité alors il comptait bien en parler.

- J'avais onze ans, c'est drôle comme à onze on est innocent, et c'est drôle comme les choses peuvent changer en un an. C'est vrai regarde, je n'ai pas encore 13 ans et pourtant, je sais que j'étais vraiment stupide avant, je sais que j'ai grandement changé... Grandi plus vite peut être. Quoique je sais que certains évenement, comme les bagarres dont je suis la plupart du temps responsable laisse à penser que non, je n'ai jamais changé, je suis toujours le même crétin... J'avais onze ans et ce jour là, mes parents m'avaient une nouvelle fois privé de sortie. Ils pensaient que ça m'arrêterais ou quoi ? Sérieux, s'ils n'avaient encore compris que me punir ne servait à rien, c'était bien une preuve qu'ils ne s'intéressaient pas à moi non ? Enfin bref. Je suis quand même sorti, j'avais une chambre au premier étage et ce n'était pas vraiment très haut. Je suis allé me promener, tranquille quoi, pas de prise de tête. Pépére. Et je suis tombé sur une bande. Des gars plus vieux que je ne connaissais pas et ça se voyait bordel, ça se voyait qu'ils cherchaient un bouc émissaire pour la soirée. Et j'ai croisé leur route, comme un idiot. Ils se sont à m'insulter, à insulter mes proches. Tu me connais Marie, je me laisse pas faire, qu'importe l'âge, la carrure, la force... Je ne l'ai pas vu tout de suite, je n'ai pas compris. Ils avaient un couteau bordel, une arme. Et quand je l'ai vu, j'ai tenté de m'enfuir, ça n'a servi à rien, à peine tourné que déjà je sentais la lame. Quand ils ont cru que j'étais mort parce que j'avais vriament perdu beaucoup de sang, ils sont partis, et m'ont abandonné là. Mais je respirais encore. J'avais froid, je ne sentais plus rien, mais je respirais. Quelqu'un a appelé les pompiers et j'ai été à l'hopital. On m'a soigné et tout. Et ils ont appelé mes parents, pas franchement une très bonne idée ça par contre. Parce qu'on ne peut pas vraiment dire qu'ils m'aiment beaucoup et qu'ils aiment quand je leurs fais honte. A leurs tours, quand ils sont arrivés, ils se sont mis à m'en mettre plein la tête, à m'insulter... Les infirmières ont même été jusqu'à les faire sortir pour que tout se calme... Mais c'était mes parents...

Non il ne pleurait pas, il était fort et avec le temps, cette histoire ne avait finalement déjà consommé bien trop de larmes. Mais sa voix était tout de même tremblante et il les retenait ses foutus larmes qui menaçaient...

Elle lui dit qu'elle l'aimait beaucoup et ça le toucha parce que ça voulait tout de même dire qu'ils s'aimaient beaucoup. Ils étaient proches, à force de se chercher les choses les avaient plutôt rapproché et c'était fantastiques.

Oui merci Marie d'aborder un sujet plus cool tel que les vacances. C'était mieux et ce changement de sujet allait les faire partir sur un truc plus gay.

- Je vais passer mes vacances chez les Maiden. Je n'ai même pas averti mes parents mais ils doivent bien s'en moquer. Et toi ? On se verra quand même hein ? Je passerais par la cheminée pour venir te voir, dit il en souriant un peu.

Marie ne s’attendait pas à ce que le jeune garçon veuille poursuivre sur ce sujet… Elle fut d’ailleurs fort étonnée quand il reprit la parole pour lui expliquer ce qui s’était passé ce jour là. Elle aurait pu, rire de son discours, si la situation n’avait été ce qu’elle était. Car oui, pour elle il avait gagné en maturité. Il suffisait de voir comment il avait été la première fois qu’ils s’étaient vus ! Un sale gosse crade et incapable d’avouer ses fautes ! Peuh ! Marie, elle, n’avait absolument rien à se reprocher. (et ça se dit mature… hum hum). Ceci étant, ce n’était pas le moment pour reparler de ça. Ce n’était d’ailleurs pas le moment, pour elle, de parler. Non, elle allait devoir écouter, pour la première fois de sa vie (ou presque). Et bien que ce soit étrange, elle ne trouvait pas ça désagréable, parce que finalement, ce que disait son ami l’intéressait vraiment. Et ce n’était pas par curiosité mal placée, non. C’était juste parce qu’elle aimait beaucoup Vincent et qu’elle ressentait le besoin de le comprendre. Elle avait le sentiment qu’après ce jour, leur relation serait bien plus forte qu’elle ne l’avait été jusqu’alors. C’était étrange…

Le discours du jeune garçon fit froncer les sourcils de la petite princesse blonde. Elle ne connaissait pas cette vie. Ils n’avaient pas eu la même enfance. Leurs origines étaient trop différentes. Et malgré tout ce qui les opposait, ils arrivaient à se tenir là, tous deux… Et à parler… Marie avait été gâtée, adulée, un enfant prodige aux yeux de tous. Seule fille de la famille, deuxième née, c’était une véritable princesse qu’on regardait avec amour. Oh, elle n’avait pas connu une véritable ambiance familiale. Ses parents, elle les vouvoyait. Elle mangeait très rarement avec eux et quand elle les voyait, il y avait souvent d’autres personnes avec eux… Des membres du parlement, des hommes politiques quelconques… Jamais ils étaient seuls. Ceci étant, on lui donnait tout, on ne lui interdisait rien, et dans son pays (petit le pays ) tout le monde connaissait au moins son nom. Elle était la fille du prince, et rien que pour ça, elle était respectée. Jamais, elle n’aurait eu les problèmes de Vincent. Aussi ne pouvait-elle comprendre sa douleur. Mais si elle ne pouvait comprendre, elle pouvait au moins donner un appuie, aussi futile soit-il. Esquissant un petit sourire, elle posa sa main sur l’épaule de son ami, et chuchota :

« Ne laisses pas ces mauvais souvenirs te mangeaient Vincent. Tu mérites mieux. Beaucoup mieux. Quand tu auras besoin de parler, je serais là. Je te le promets. En attendant, profite de la compagnie de ceux qui t’aiment… Comme Fredericke –purée Marie tu ne serais pas en train de grandir là ? - ou moi…-à on la reconnaît mieux là :p- »

La jolie blonde esquissa un petit sourire à l’intention de son ami vert et argent. C’était la première fois qu’elle se sentait aussi proche d’une personne dans ce château. Oh, elle avait bien Heaven, oui et elles se parlaient d’ailleurs énormément toutes les deux ! Sans compter leurs très nombreux points communs… Mais là, c’était comme s’il s’était soudainement mis à nu devant elle. Ces aveux, elle en avait conscience, avaient été fait parce qu’il avait confiance en elle. Pour Heaven et Marie, elles avaient autant confiance en l’autre qu’elles la redoutaient. Leur amitié restait basée sur une rivalité qu’elle ne se cachait pas (ou presque pas).

Le sujet ‘vacances’ détendit l’atmosphère. Ouaou, Marie deviendrait presque intelligente ! La blondinette esquissa un sourire (cachant bien son amertume… Foutue Fredericke !). Ainsi, la lionne allait –encore- monopoliser Vincent… Peu importait, de toute façon, Marie ne pouvait recevoir beaucoup d’amis chez elle… Heaven, étant noble, passait mais Vincent… Aucune chance !

« Ho, d’accord… Moi je vais sans doute rester au château… Il me tarde de revoir Joseph et Aelita… Mes deux autres frères me manquent moins ceci étant… Mais quand je passerais en Angleterre, si tu y es aussi, nous pourrons sans doute nous voir ! »

Marie, cet été là, ferait certainement comme les ans passés… Elle monterait à cheval, s’entraînerait à l’escrime, regarderait le paysage, jouerait du piano, et assisterait à de multiples évènements mondains…

Quoiqu'il puisse faire, ses souvenirs l'avait déjà mangé et il se noyait totalement en eux. Ils dirigeaient sa vie, quoiqu'il puisse faire, il était perdu, totalement. Perdu dans le souvenir, perdu dans le passé. Et quoiqu'il puisse tenter de faire, il ne parvenait jamais à en sortir. Ca l'énervait, ça le déchirait mais malgré tout, rien ne changeait. Il avait mal ? C'était même plus fort que ça encore. Mais les gens s'en moquaient, personne ne s'y intéressait. Il était seul, il était perdu et il avait mal. Fredericke ne pouvait rien contre ça. Parfois, il faisait tout pour lui montrer qu'il était heureux. Parfois même, il finissait par se prendre au jeu mais au final. Tout le rattrapait et il finissait toujours par sombrer. La solitude ne le dérangeait pas, elle l'aidait.

Il méritait mieux ? Sur les paroles de Marie, il ne put éviter un sourire en coin, et il ne put s'empêcher de détourner la tête. Non, il ne méritait pas mieux. Il ne méritait pas mieux parce que ça le brûlait de l'intérieur et que c'était pour une seule et unique chose. Tout était de sa faute. Rien que sa faute à lui. Il méritait ce qu'il lui arrivait pour la simple et bonne raison qu'il l'avait chercher. Il voulait faire le malin, faire le fier et bien en voilà les conséquences. Non il ne méritait pas mieux justement, il avait tout ce qu'il méritait. Il n'avait pas un caractère que l'on pouvait aimé, et s'il prenait des coups, c'était parce qu'il en donnait. Si lui, ça l'amusait de taper les autres, et bien ça amusait également les autres de le taper. Et c'était vraiment bien fait pour lui. Il n'avait que ce qu'il méritait. Bien fait...

Lorsqu'elle lui dit que s'il avait besoin, elle était là, il ne put empêcher un sourire franc d'apparaître sur ses lèvres. Même si au départ, avec Marie les choses avaient pu se montrer compliqué, avec le temps, la tension avait baissé et oui, maintenant ils étaient amis et oui, le jeune Serpentard savait qu'il pouvait compter sur elle. Il savait qu'elle était sincère quand elle disait ça. Et ça le touchait vraiment.

- Et je compte bien profiter, je n'ai pas suffisamment d'amis pour me permettre d'en perdre. Tu comptes pour moi Marie, plus que beaucoup de personnes. Je ne saurais l'expliquer mais vraiment, tu comptes pour moi. Et merci, d'être là.

Il lui avait attrapé la main sur l'instant. S'il avait fait exprès ? Pas du tout d'ailleurs pour tout dire, il était même fort possible que lui-même ne s'en soit même pas rendu compte. Mais il ne fallait pas le brusquer, il était tout perturbé. Il se confiait. Pour la toute première fois de sa vie, il se confiait à quelqu'un. Et c'était fantastique.

- Y a intérêt qu'on se voit ! Tu m'enverras un hibou et je fonce ! Parce que j'ai envie de te voir Marie, pendant les vacances. Il me faut une casse-pied comme toi sinon, je survivrais pas voyons.

Il se moquait bien sûr, surtout qu'il ne la trouvait pas si casse-pied que ça...

La journée semblait être aux confessions pour Vincent. De toute sa scolarité, depuis que la fillette connaissait le jeune Serpentard, jamais, ô grand jamais, elle n’aurait osé imaginer qu’un jour, ils puissent être aussi proches. Jamais, elle ne se serait attendue à ce qu’il se confie de la sorte à elle… Et pis encore. Jamais, elle n’aurait cru ressentir pareil désir d’aider autrui. Elle ressentait pour Vincent une sorte d’affection qui dépassait la fillette… Elle ne se comprenait pas… Plus… Mais elle ne trouvait pas cette situation désagréable (bien qu’elle la trouva étrange voire intrigante).

Les dires de Vincent firent rosirent les joues de la petite princesse qui détourna le regard, quelque peu gênée par tant de démonstrations sentimentales et (surtout) affectives… Ca, c’était vraiment inhabituel pour elle de ressentir ne serait-ce qu’un peu de gène. Elle n’avait pas le souvenir d’avoir un jour rougi… Aussi la situation l’embarrassait-elle plus encore. La blondinette répondit alors d’une petite voix presque étouffée à son ami vert et argent :

« Tu comptes aussi énormément pour moi Vincent. Vraiment. »

Lorsque la main de Vincent vint prendre la sienne, les joues de la jeune fille semblèrent s’incendier, tant le sang lui monta aux pommettes. La fillette ne se fâcha même pas à la petite piquounette (piqounette, nom féminin. Ce dit d’une ‘pique’ quand elle est de petite taille *sort) de son ami, tant elle était aux anges. Son cœur frappait avec une force inconnue contre sa petite poitrine. La blondinette, les joue en feu, ne savait même pas quoi répondre tant elle se sentait transportée… C’était vraiment super bizarre tout ça !!!

« Eu… d’accord, je t’enverrais une lettre… »

Puis, toujours aussi rouge, elle retira doucement sa main de celle de son ami pour s’éloigner d’un pas hésitant et mal assuré.

« Je… je dois y aller, sinon Heaven va me chercher partout… Eu on se revoit tout à l’heure !’ »

Elle esquissa un petit sourire, plus gênée que jamais. Marie était impossible à reconnaître tant elle était différente de d’habitude. Marie, toujours rouge se tourna vers la porte, tandis que ses joues perdaient aussi rapidement qu’elles l’avaient prises, la couleur rouge. Puis, alors que son cœur battait à tout rompre, elle fit demi tour, déposa ses lèvres sur la joue de son ami et repartit sans rien dire. Elle se sentait vraiment très bizarre maintenant…

Lorsqu’elle rentra dans le dortoir, pensive, elle ne se fit pas remarquer pour le bruit qu’elle faisait mais plutôt pour son silence plutôt inhabituel. Elle s’assit sur son lit et laissa tomber sa tête sur son oreiller, pensive. Son cœur battait à tout rompre et ses joues peinaient à dérougir. Elle se sentait malgré tout tellement bien… là…maintenant…

[FIN]

» Maladresse quand tu nous tiens, tu nous tiens vraiment. [PV]
» Jalousie, quand tu nous tiens. [PV]
» Ennui quand tu nous tiens... [PV]
» Stress quand tu nous tiens ...
» Amour... Quand tu nous tiens