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Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Dim 24 Mai - 20:03 | |
| C’était dans un état d’excitation certain que Lavande suivit le groupe des Gryffondor vers la Grande Salle. Elle savait au fond d’elle que le grand moment était arrivé et qu’une importante page de l’Histoire sorcière allait s’écrire ce soir.
Elle marchait avec les autres tout en observant le plus grand des silences. Une foule de sentiments contradictoires se bousculaient en elle : allant de la peur à l’excitation en passant par la détermination. En y regardant bien, on pourrait même y percevoir une pointe d’euphorie. Lavande grande rêveuse savait que la fin de la guerre était pour ce soir, tout comme elle savait que la victoire serait pour son camp et ceci malgré les statistiques légèrement en leur défaveur. Quoi qu’il en soit, la blondinette avait une totale confiance en Harry, en ses camarades et dans les présages positifs qu’elle avait lu dans les feuilles de thé 3 heures auparavant.
C’est ainsi avec une fierté non dissimulée qu’elle s’afficha parmi les Gryffondor. Fière car MacGonagall menait le mouvement de résistance d’une main de maître et qu'elle venait de clore une fois de plus la bouche de cette bécasse de Parkinson. Fière car alors que les Serpentard fuyaient bêtement le conflit, rares étaient les Gryffondor qui n’étaient pas restés. Fière d’être du côté d’Harry, du côté du bien et de se battre pour défendre des valeurs qui lui étaient chères.
Bien qu’elle demeura relativement silencieuse pendant que la bataille s’organisait, elle échangea beaucoup de regards avec tous ses amis et notamment avec le petit noyau dur de l’AD. Encore une autre raison d’être fière tiens ! L’AD…
Les élèves étaient regroupés par maison lorsque le groupe des Serpentard quitta la pièce, mais Lavande était suffisamment proche du groupe des Poufsouffle pour serrer fort la main de sa petite Susan lorsque Quentin Montgomery quitta la pièce, escortant les Vert-et-Argent vers la sortie Bon débarras. Susan Bones allait rester pour se battre et elle pouvait en être fière,, pas comme ce pleutre de Quentin Montgomery qui fuyait la bataille ! Mais bien qu’elle n’aimait pas beaucoup Quentin, Lavande ne pouvait s’empêcher de ressentir de la peine en sachant qu’ils allaient traverser cette terrible épreuve séparément.
¤ Heureusement, je reste là pour la défendre ! Enfin même si c’est plutôt elle qui va me défendre je pense… ¤
C’est alors que Seamus se rapprocha d’elle et lui tapota sur l’épaule avant de lui souffler dans l’oreille un « Gaffe à ton jeu de jambes pendant la bataille Brown » qui la fit glousser presque malgré elle. Elle rétorqua par un « Mais tais-toi un peu enfin Finnigan l'heure est grave… » avant de lui donner un léger coup de coude dans les cotes, un léger sourire flottant sur son visage.
Lavande était contente que Seamus soit près d’elle. Bien sûr ils n’étaient pas liés par des liens semblables à ceux de Susan et Quentin, mais c’était tout de même des liens d’amitié très forts. Liens plus forts encore depuis ces derniers mois où lui privé de Dean, elle privée de Parvati et tous deux liés par l’AD s’étaient beaucoup rapprochés.
Le temps passa et le début de la bataille fut sonné à minuit pétante… Tout s’agita un peu avant l'heure H et plusieurs petits groupes se formèrent le temps de préparer une stratégie, ou de répéter une stratégie de longue date Merci l’AD !.
Lorsque les élèves commencèrent à vider la Grande Salle, Lavande rejoint son « groupe de bataille » formé sur le tas et qui se trouverait posté dans les escaliers. Ils étaient 4 et ne se connaissaient pas vraiment très bien, mais se sentaient en cet instant plus proches que jamais en 7 ans à se côtoyer à Poudlard.
Personne ne pipa mot et chacun attendit le cœur battant le début des hostilités. L’un des Serdaigle du groupe fit un signe de croix et c’est alors que retentit la première explosion.
¤ Ça y est, on rentre dans l’Histoire… ¤
Et elle serra sa baguette contre son cœur, grimpant quelques marches en direction du bruit puis se mit en position de combat.
Les bruits de bataille étaient encore lointains, mais ils se rapprochèrent à une vitesse impressionnante… Les 4 élèves ne tardèrent pas à se retrouver confrontés à l’ennemi. Un groupe de 5 Mangemorts qui descendait les escaliers à toute allure.
Un concert de sorts vola alors, parmi lesquels Lavande eut l’occasion de prononcer distinctement un « Stupefix » qui atteint brillamment sa cible.
L’effet de surprise était pour Poudlard, mais bien vite il s’estompa et déjà les Mangemorts répliquaient, à base de sortilèges beaucoup plus impardonnables et par le fait beaucoup moins sympatoches. Devant tant de violence, le groupe battit en retraite jusqu’au palier le plus proche, mais se vit vite rejoindre par les « méchants ». S’ensuivit une lutte acharnée pendant laquelle Lavande, enragée, ne songeait à rien d’autre qu’à la victoire. |
| | | | Quentin Montgomery-Bones
Parchemins : 1648 Âge : 35 ans [16/05/80] Actuellement : Gérant de la Jobarbille - Ménagerie magique Points : 0
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Lun 25 Mai - 17:55 | |
| Les Serpentard courraient aussi vite qu'ils le pouvaient vers la grande salle, tous rassemblés par Montgomery et Zabini. Tous, sauf un. Quentin n'avait pas vu Dennis Caremis s'échapper du lot, une erreur qu'il regrettera sûrement toute sa vie... L'allerte avait retentit plusieurs minutes plus tôt, Poudlard était attaqué, il fallait évacuer les élèves le plus vite possible. Et le plus vite incluait aussi n'oublier personne. Quentin n'avait jamais agit aussi vite. Passant dans tous les dortoirs pour en lieu sûr tous les verts et argents. Il prenait cette mission tellement au sérieux que son coeur s'emballait à l'idée même de perdre un élève dans le trajet. Arrivés à la grande salle, tous réunis, Quentin retrouva un rythme cardiaque normal, surement dû à la présence rassurante d'Anabelle et Susan en vie.
Quand Parkinson prit la parole pour désigner Potter, Quentin se contenta de fixer Potter, qui était revenu, pour se battre, ignorant totalement cette lacheté qui caractérisait hélas tant de Serpentard. Pas lui, certainement pas lui, non. Quand McGonagall demanda aux élèves de partir, Quentin n'eut pas d'autres choix que de partir avec le reste de sa maison, d'un pour amener les plus jeunes en lieu sûr, mais surtout pour ne pas apparaître comme un traitre aux yeux de ses élèves. Traitre peut être, mais préfet avant tout. Le plus dur fut de laisser l'honneur de sa maison en plan quand la totalité des Serpentard partirent, ça, ça faisait mal.
Une fois les plus jeunes à l'abrit, Quentin se stoppa et enfila une capuche, pour cacher son visage. Il revint enfin dans la grande salle, se frayant un chemin dans la foule, tout en se cachant des élèves, qui de toute manière semblaient trop pétrifiés pour remarquer sa présence. Quentin repéra Susan, qui tenait la main de Lavande. C'était dans ces moments là qu'on reconnaissait ses vrais amis, et le Serpentard eut même un élan d'affection pour la Gryffondor. S'approchant doucement d'elle pendant que McGonagall parlait, Quentin arriva derrière Susan, et tout en se cachant au mieux, s'approcha de son oreille et lui chuchota :
« Tu restes, je reste... »
Quentin regarda Susan se tourner vers lui, et oublia complètement Lavande qui se tenait quelques centimètres à côté. Il ne souriait pas, non, la situation était loin d'être drôle ou même risible. Le Serpentard était un des rares de sa maison à voir ce qui arrivait comme l'aboutissement d'une année entière. Cette bataille là serait la dernière, et Poudlard devait la gagner. Il ne fallait pas se leurer, ils n'étaient pas en avantage, mais feraient tout pour se battre, et gagner. Quentin – bien qu'il soit un sang pur de Salazar – était depuis toujours touché par la condition des nés-moldus par rapport aux sang pur, et cette situation était depuis ses débuts totalement injuste. Il fallait la combattre, et ce combat, c'était celui-ci, le sien.
Quentin restait bien évidemment pour Susan, la protéger de tout ce qui pourrait lui faire du mal, mais même si elle était partie, lui serait restée. C'était son école, son combat, et il était totalement hors de question de fuir. D'ailleurs le combat commença quelques minutes plus tard, les mangemorts et autres créatures maléfiques, contre le tout Poudlard. Des aurors arrivèrent, ainsi que de l'aide venue de l'extérieur, qui n'était définitivement que la bienvenue. Ils n'étaient pas seuls, non, ils n'étaient pas seuls. Aussi bien entourés, la bataille se passerait déjà à armes plus égales que s'il n'y avait que les professeurs et les élèves. Le simple fait déjà que McGonagall, Flitwick et Chourave soient là était rassurant, ils figuraient pour Quentin parmi les meilleurs sorciers de leur génération, et le fait d'ailleurs que Rogue ne soit pas là intriguait profondemment Quentin.
Son professeur préféré depuis sa première année était pour ainsi dire son modèle. Il était certainement le sorcier le plus puissant depuis la mort de Dumbledore, et le fait qu'il soit nommé directeur de Poudlard était en soit la meilleure chose qui soit arrivé depuis longtemps. La seule chose que Quentin ne comprennait pas, c'était son respect pour les Carrow, ça non, ça ne s'expliquait pas, tout comme sa fuite. Quentin ne pouvait comprendre, le professeur qui en fin de compte lui ressemblait le plus, mais avant ça, il y avait d'autres choses bien plus importantes à comprendre. Notamment comment repousser une armée de Mangemorts, de Géants et de Détraqueur sans subir de pertes, en particulier quand tout ce beau monde était menait pas le terrible Voldemort. Espérons juste qu'il ne puisse lui-même pas entrer dans Poudlard, sinon là ils étaient tous pour ainsi dire, perdus. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Lun 25 Mai - 18:51 | |
| Elizabeth avait été réveillée en plein milieu de son sommeil par Susan qui avait fait irruption dans leurs chambres. Oui, elles sont sages elles, à 21h, toutes aux plumettes ! Ils devaient partir, vite, quitter leur salle commune, quitter le château, pour être mis en sécurité. Impensable, pensa d'abord Elizabeth, elle faisait partie de l'AD, elle devait rester. De toute manière, elle voulait se battre, il était juste hors de question d'agir comme une lâche et de laisser le château et ses amis aux mains des Mangemorts. Non, elle devait rester, et elle resterait ! La jeune fille s'habilla en moldue comme elle le faisait si souvent, et si vite, qu'on aurait cru un mirage. Son jean enfilé, sa cravate tombant légèrement sur sa chemise blanche, la Poufsouffle attrapa sa cape de sorcière et s'élança à la suite de Wendy jusqu'au groupe d'élèves. Elle parvint à échapper à Alexander et Susan au croisement d'un couloir, ils ne la laisseraient pas partir, elle les connaissait trop bien pour ça. Elle agirait donc, seule.
La jeune fille se dirigea où les couloirs voulaient bien la mener, à savoir, elle ne savait où. Le stress de croiser un professeur, un préfet, ou pire, un mangemort, la tétanisait. La jeune fille se retrouva rapidement dans le grand hall, vide, tout le monde ou presque étant dans la grande salle, non loin d'où elle était. C'est alors qu'elle le vit, là, Dennis, son ami de Serpentard, qui sortait du château. Qu'est-ce qu'il faisait ? Il était fou de sortir alors que les mangemorts approchaient à grand pas ! Il ne devait pas être dans son état normal. Eli ne put s'empêcher de le suivre, quand elle se rendit compte, qu'il avait fait l'irréparable.
« Dennis !! Dennis !! »
Trop tard, un détraqueur s'approchait de lui, flottant, noir, le visage caché, les mains tombantes... on aurait dit la mort. Ça l'était. Eli courut vers son ami qui venait de lacher sa baguette, ne faisait pas attention à ce qui l'entourait. Elle la pointa vers le détraqueur, tout en courant, se rappela tout ce qu'elle avait vu dans l'Armée de Dumbledore et tout en repensant aux heures volées avec Olwen, s'exclama avec force et conviction.
« Spero Patronum ! »
Son patronus corporel parvint à se matérialiser immédiatement, mais une simple libellule ne pouvait faire le poids face à la distance qui la séparait du détraqueur. Alors que le patronus volait à la défense de Dennis, Eli, la vit, cette immonde créature, donnant un baiser à son ami, un baiser mortel. La libellule disparut subitement dans un « pop » sonore, devant une Elizabeth complètement tétanisée, qui cessa de courir. Elle regarda son ami, prête à le voir tomber au sol, mais il ne le fit pas. Son corps, théoriquement dénué d'âme, continua à tenir et pointa sa baguette sur lui-même. D'un jet de lumière soudain, Dennis tomba, touché par son propre sort. Il était à présent sur le sol, le corps inerte, sans vie, Dennis venait de se donner la mort.
Sans attendre, le détraqueur se dirigea vers la seule proie qu'il pouvait encore attendre, Elizabeth. La jeune fille était en pleurs, les larmes tombant, rapidemment sur ses joues, dans l'impossibilité de faire apparaître le moindre Patronus pour se protéger. Alors elle courut, vers Poudlard, le détraqueur complètement incapable de lui faire plus de peine qu'elle n'en avait déjà. Elle courut, aussi vite qu'elle put, et ferma l'immense porte derrière elle pour le stopper. Eli courut enfin, d'un pas hésitant, toujours sous le choc de ce qu'elle avait vu. Sa capuche était encore rabattue sur sa tête, et elle pleurait, elle pleurait. Elle ne pouvait même pas aller dans la grande salle pour trouver du réconfort, ils la renverraient chez elle.
« Dennis... »
Des sorciers entraient dans la grande salle, et elle la vit, là, Jessie, sa grande soeur. Sans réfléchir, Eli courut vers elle, ne pouvait se contenir.
« Jessie ! Dennis ! Il... Il a... Le détraqueur... Il...Il est mort ! Dennis est mort ! Il a lui a donné un baiser ! Jessie... »
La jeune fille se jeta sur sa soeur et la serra contre elle, les larmes redoublant d'intensité. Elle se sentait vidée, tellement triste parce qu'elle avait vu. Pourquoi Dennis ? Pourquoi il avait fait ça ? Pourquoi il était sorti ? Pourquoi il était mort ? Pourquoi lui ?! Elle serait arrivée quelques secondes plus tôt et son Patronus aurait pu les protéger ! Mais non, il avait fallut que les circonstances fasse que son ami de Serpentard meure. La vie était tellement injuste ! Lui qui était si gentil et innocent ! |
| | | | Myrielle Symphonie
Parchemins : 1359 Âge : 37 ans [17-07-1980] Actuellement : Styliste / Assassin Points : 0
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mar 26 Mai - 17:23 | |
| "Tu n'as peur de rien, tu n'as peur de personne. Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs." (Yves Thériault) Elle en était sûre ! Depuis le début elle le sentait… elle avait vraiment bien fait de revenir ! Car oui, Myrielle Symphonie avait bien fait machine arrière. A l’origine, elle avait suivi les autres Serpentards et pris la route du départ mais prise de remords et d’un sentiment persistant d’inquiétude, elle était revenue sur ses pas. Au début, elle s’était planquée et s’étaient changée en utilisant accio pour faire venir des vêtements plus pratique, autrement dit sa tenue de combat : un pantalon moulant, des tennis et un tee-shirt, tout ça noir. Elle avait sortit un de ses poignards et l’avait attaché à son poignet plutôt qu’à sa cuisse… mais avant même ça, elle avait attrapée sa longue chevelure rousse et l’avait coupé d’un coup sec. De longues mèches tombèrent par terre mais elle leur accorda à peine un regard. Elle n’était pas superficielle au point de regretter ses actes, il fallait qu’elle aille là bas mais qu’on ne la reconnaisse pas. Se couper les cheveux n’était d’ailleurs pas suffisant, elle prit sa baguette et se les teint en blond. Myrielle n’était pas rapide en magie, elle avait même mis des mois à réussir à faire les sortilèges sans les prononcer à voix haute… mais elle avait beaucoup d’autres talents du moment qu’elle se préparait avant… comme lorsqu’il fallait tuer. Jusqu’ici, ses mains blanches n’avaient pas été souillé de sang humain mais le temps était venu de mettre en application tout ce que Nathan lui avait appris. Cette légère transformation physique effectuée (dans la confusion, elle jugeait ça suffisant), elle se lança de nouveau un sortilège à elle-même pour augmenter sa rapidité et son agilité. Les Symphonie n’utilisaient jamais la magie pour se battre à proprement parler, Myrielle non plus. Sortant enfin de sa cachette, elle courut jusqu’au champ de bataille et là, elle le vit… Il était bien en train de se battre et il n’était pas le seul de ses proches sur les lieux. *Allez Myrielle, tu peux le faire* Ses traits se durcissant, elle serra plus fort son poignard et se jeta dans la mêlée, évitant de son mieux les sortilèges qui fusaient de partout… Passant à côté du menu fretin avec la rapidité de l’éclair – à noter que le sort avait un effet secondaire, le lendemain elle souffrirait le martyr – elle leur enfonça sans une hésitation son arme dans le coup, le sang qui jusque là avait peu coulé (magie oblige) se répandant sur ses vêtements sans qu’elle semble s’en soucier. En réalité son cœur saigner à chaque coup de poignard mais c’était pour se battre qu’elle était née, elle avait juste changé de camp parce qu’elle avait eu des amis différents d’elle, qui n’avaient pas évolués dans le même monde… Mais « il » était en difficulté. Bien entendu, comment cela aurait-il pu en être autrement ? Il était totalement incapable de se défendre, il était trop gentil pour faire mal ! Elle était bien placée pour le savoir ! « Alex ! » Cria-t-elle en se débarrassant d’un mangemort qui voulait lancer un sort à son ami d’un coup de pied au visage. Elle était ceinture noire d’art martiaux mais elle était rouillée. Heureusement que les mangemorts ne comptaient que sur leur magie. Face à une attaque physique, ils étaient comme désemparés. Mais un coup comme celui-ci ne suffisait pas. « Myrielle ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Elle aurait bien répondu au préfet des Poufsouffle d’aller se faire foutre avec ses questions mais elle n’avait pas le temps, déjà le mangemort se relevait et la jaugeait du regard. Il pointa sa baguette sur elle mais Alexander lança un sort de bouclier… Ok, elle était bonne en attaque, nulle en défense… on peut pas être bon partout. « En voilà un duo intéressant… » persifla le petit mangemort de base… tellement inconnu qu’elle qui avait du apprendre le nom de tous les sorciers sang pur du pays quand elle était jeune… et bien, ne le reconnaissait pas ! « Sauf qu’à vous deux, vous ne pouvez m’attaquer que de près et… » Agacée, Myrielle lança son poignard dans le cœur du sorcier qui tomba dans un dernier cracha rouge. Sans aucune pitié dans le regard, elle alla récupérer son poignard et fit tomber son corps resté à genoux. Alexander en profita pour lui attraper l’épaule. Elle en était à trois morts et six blessés, pas mal, Nathan serait sûrement content d’un score comme ça s’il n’était pas dans l’autre camp. Le regard du Poufsouffle rencontra celui de l’ex-rousse et ce qu’il y vit c’était un abîme sans fond, une absence de sentiment absolu… « Arrête Myrielle, tu n’es pas obligée… retourne avec les autres Serpentards, nous... » Elle coupa. « Garde tes bons sentiments pour plus tard Shinku. C’est un champ de bataille ici, pas un salon de thé. » Sur quoi, elle lança une nouvelle fois son poignard mais il ne toucha que l’épaule d’un des mangemorts. « Et merde… » Il l’avait déconcentré. Contournant Alexander, elle fit face à ce mangemort et sortit son second poignard de son corsage. Il lui lança un endoloris qu’elle ne réussit pas à éviter, elle tomba à genoux. Chacun son tour pensa-t-elle non sans ironie malgré la douleur. C’était plus fort que ce à quoi elle avait l’habitude mais la douleur, elle la connaissait, elle était sa compagne de toujours. Myrielle ne la craignait pas, il y avait tant d’autres choses qui la paralysait… La peur de perdre ses amis, sa famille, la peur de la solitude, du chagrin, des larmes, la peur que ce jour soit le dernier, non pour elle, mais pour cette école où elle avait grandi et évolué. C’est cette peur qui l’avait fait revenir alors qu’elle était prête à partir. Il était tellement idiot qu’il arriverait à se faire tuer et la malédiction qui pesait sur eux pourrait reprendre de plus belle, continuer, en contaminer d’autres. Se relevant en grimaçant, elle fit face au mangemort et sortit sa baguette. Le mangemort la croyait KO et les attaques fusaient de partout, il ne faisait déjà plus attention à elle. Elle avait l’air si fragile quand on ne faisait que la regarder. Mais elle ne l’était pas. Elle était une Symphonie, née et entraînée pour tuer sur l’ordre des Malefoy. D’ailleurs, en parlant de Drago, elle ne l’avait pas vu… Mais ce n’était pas le moment de se soucier du blondinet. « D’accord… vous voulez la jouer comme ça… alors on va la jouer comme ça. » Il faudrait qu’une armistice soit passé après toute cette histoire car elle aurait bien besoin d’être graciée. *Pardon Grand-Mère* Elle pointa sa baguette sur celui qui l’avait attaqué… « Endoloris ! » Ils n’étaient pas assez forts, les gens comme Alexander étaient trop gentils, trop doux, ils craignaient de faire le mal… ce n’était pas son cas, ça ne l’avait jamais été. Pour lancer un sortilège impardonnable, il faut vouloir faire du mal. Maugrey le leur avait appris autrefois – un faux Maugrey certes mais passons -, elle était capable de le vouloir et de regarder l’autre souffrir à ses pieds. Elle n’avait pas grand chose de différent des mangemorts, elle croyait à la pureté du sang, elle croyait qu’elle était toute puissante et elle était à Serpentard. Elle n’était pas si différente et elle en avait conscience mais cette idée la laissait de marbre. Il y avait quelque chose qui la maintiendrait toujours du bon côté, des gens qui crierait son nom pour l’arrêter… comme dans cette bataille… comme à chaque fois… « Myrielle ! »To Be Continued… |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mar 26 Mai - 22:43 | |
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Enfin, la bataille finale arrivait. On pouvait sentir l'air lourd et chargé d'électricité, on pouvait presque entendre les respiration saccadées, par le danger, l'adrénaline, la peur pour certains, l'envie de tuer pour d'autres, le tout donnait vraiment l'impression de cette avant-bataille. Oui, l'ambiance n'était plus à la rigolade, ici, Poudlard, était devenu le champ de la dernière bataille. Pas même Aelys ne l'aurait cru si on lui avait dit ça; pourtant Serpentard... Etrange comme les temps avait pu changer en si peu de temps pourtant c'était le cas et elle aussi, comme ses " camarades " de Poudlard avaient changé; Geoffrey par exemple qu'elle avait rencontré au restaurant il n'y avait pas si longtemps, ce beau ex-petit ami qu'elle avait eu à Poudlard était recherché pour meurtres et cambriolages... Oh oui, elle ne s'y attendait vraiment pas. La brunette ferma les yeux et inspira une grande goulée d'air, tellement longtemps qu'elle attendait ce moment, tellement longtemps qu'elle attendait de pouvoir torturer, tuer, sans aucuns restrictions, à n'importe quel âge, n'importe qui...
Les premiers cris, chanson douce aux oreilles de la Mangemort, arrivèrent enfin, la bataille commençait et cela promettait d'être passionnant. Pour eux. Après tout, que pouvaient faire de petits adolescents boutonneux ne pensant qu'au sexe opposé contre des Mangemorts confirmés qui n'avaient aucune hésitation à tuer un petit gosse terrifié devant eux ? Rien, cela coulait de source. Aelys fut dans les derniers à rentrer dans le château, après un coup d'œil de son Maître - Le meilleur pour la fin * Paf * - Au moins, le champ de bataille avait été un peu déblayé et elle ne devrait pas s'épuiser pour rien. Elle paresseuse ? Si peu... Aelys regarda les combats faire rage autours d'elle et dut bien admettre avec regret que les ados se battaient mieux qu'elle ne le pensait. Les combats seraient plus attractifs ! Mais sur cette conclusion, elle décida néanmoins de sortir sa baguette, après tout, les ados, en plus d'être idiots, se débrouiller plus que prévu, ils pouvaient très bien l'attaquer par derrière. Tellement rats ces petits... Hum, hum, elle l'était peut-être un peu mais bon... Aelys pouvait voir tous les uniformes de toutes les couleurs, rouge, or, noir, jaune, bleu, bronze... Mais pas de vert et d'argent. Parfait. Elle ne voulait pas qu'April soit là.
Un Griffondor s'avança vers elle, la baguette levée et elle ne put que ricaner. Pathétique. Elle n'eût pas une once d'hésitation, avant qu'il ait levé ne serait-ce que sa baguette, elle avait levée la sienne et avait jeté, sans émotions « Avada Kedavra » Le corps tomba raide. Une saleté en moins sur cette terre. Main sûre, esprit vif, pied ferme - copyright Secret de Ji xD -, c'était la meilleure chose à appliquer en tant que Mangemort. La McFear regarda avec froideur le corps allongé à ses côtés; elle avait beau être du mauvais côté, elle ne pouvait pas se battre contre des enfants, elle était venue ici pour avoir de l'action et des vrais combats, pas tuer sans aucunes défenses. Elle devait chercher des Aurors. Son regard balaya la Grande Salle sans grande conviction, elle ne les trouverait pas si facilement... Peut-être n'étaient-ils même pas là et qu'ils laissaient faire tout le sale boulot aux enfants, ça ne l'étonnerait pas vraiment... Dumbledore était si prévisible et naïf, paix à son âme. Aelys ne vit qu'une seule solution plutôt intelligente : Les Griffondors. Les Aurors étaient tous plus attachés aux rouges et ors, ils devaient être là-bas. Ce n'est pas sans un sourire qu'elle gravit donc les marches, sans oublier quelques sorts mortels.
Elle ne s'était pas trompée. Elle pouvait voir des personnes beaucoup trop grandes et expérimentées pour être des élèves se battre un peu partout. Mais plus particulièrement, une tête brune de dos attira son attention; oh oui, elle la reconnaissait, la fille qu'elle avait vu dans la Glace à Ennemis. Combien de nuits n'était-elle pas restée réveillée, tracassée par ce petit soucis du nom de Jessie Harris ? Oh, elle allait lui faire payer, cher, très cher. Sans aucun vrai courage - Serpentard un jour, Serpentard toujours -, elle cracha, alors que Jessie était dos à elle, le sort impardonnable. « Doloris ! ». Très cher.
| Suziiiie ! =D | |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mar 26 Mai - 23:18 | |
| [HJ : Severus ta réponse m'a émue ] Horace avait été tiré de son lit par un signal donné par Minerva. A vrai dire il ne dormait pas tellement ces temps-ci et ce signal qui venait le tirer de son pseudo-sommeil ne le dérangea pas. Ce qui l'intriguait c'était pourquoi McGonagall envoyait un signal qui risquait d'être vu et non approuvé par les Carrow ? Le professeur de potions enfila sa robe de chambre lilas et sortit de son bureau, aussi vite que lui permettait son poids. Il monta les escaliers à grand peine et arriva enfin dans le bureau de la directrice de gryffondor. Lorsqu'il ouvrit la porte il sut que quelque chose de grave se passer. - Minerva expliquez vous !Celle-ci lui expliqua que Harry était réapparu dans le château, qu'il avait besoin de temps et qu'elle comptait lui en donner en résistant aux attaques de Voldemort contre le château. Le teint de Slughorn vira aussitôt au blanc. - Mi... Mi... Enfin réfléchissez... nous courrons à la mort... une folie, UNE FOLIE ! se mit-il à hurler. Il commença alors à paniquer. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front et il tripotait ses doigts nerveusement. Minerva expliqua alors qu'elle n'allait pas hésiter à se lancer dans la bataille et demanda au professeur de potions de choisir son camp. Slughorn bomba le torse et eut un regard outragé. - Comment pouvez vous dire une telle chose Minerva... je...Mais il n'eut rien le temps de rajouter que déjà McGonagall demandait aux directeurs de maisons de réunir leurs élèves et de les rejoindre dans la Grande Salle. L'enseignant vit la sous directrice sortir en vitesse et l'imita, précédé par les professeurs Flitwick, Chourave et par Harry Potter qu'il ne pouvait s'empêcher de regarder comme une pièce importante lors d'une vente aux enchères. Il dut cependant les quitter et se dirigea dans la salle commune de Serpentard. Il pointa sa baguette magique sur sa gorge et sa voix fut amplifiée. TOUT LE MONDE SE LEVE, EN VITESSE !Quelques instants après tous les élèves de serpentard étaient rassemblés devant lui. Slughorn, beaucoup plus nerveux que d'habitude imposa le silence d'un seul regard menaçant. - Très bien suivez moi tous dans la Grande Salle, en vitesse et en silence je vous pris.Ils se dirigèrent alors tous vers la sortie et quelques minutes plus tard étaient présents dans la Grande Salle. McGonagall semblait prendre les rennes de l'opération et Slughorn ne cessait de se demander comment tout cela allait finir et s'il arriverait à nouveau un jour à faire un clin d'œil à Ernie Macmillan ou à Sophie Kirke... McGonagall expliqua alors qu'il allait y avoir une bataille et demanda aux jeunes élèves d'évacuer les lieux. D'autres, les plus âgés pouvaient rester au combat. Slughorn ferma les yeux. Voir des élèves mourir devant ses yeux serait surement la pire des choses. Lorsque Minerva eut terminé Pansy Parkinson s'écria qu'on livre Potter. Slughorn lui lança un regard menaçant ! Lui donner une pièce si rare... euh... un si charmant adolescent ! Il ne fallait même pas y compter. L'évacuation se fit ensuite à grande vitesse. Slughorn avait déjà sortit sa baguette magique et cherchait des yeux les membres de son club. Lorsqu'il en rencontrait un il le serrait dans ses bras quelques secondes et lui lançait un regard encourageant. Il se dirigea ensuite vers le lieu de combat et lança les premiers sortilèges une fois que les mangemorts réussirent à entrer sans se douter une seule seconde que dans quelques heures il allait se battre en personne contre son ancien élève, Tom Jedusor. |
| | | | Susan Montgomery-Bones
Parchemins : 1823 Âge : 35 printemps (21 juin 1980) Actuellement : Professeur de sortilèges Points : 0
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mer 27 Mai - 0:04 | |
| Inutile de préciser que Susan n'en menait pas large. Elle se trouvait avec les membres de l'AD lorsque Potter, Granger et Weasley avaient effectué un retour victorieux, quoiqu'un peu poussiéreux mais, le sentiment d'euphorie qu'elle avait éprouvé à leur vue s'était rapidement estompé pour laisser la place à une terreur sourde. Le genre de terreur qui vous prenait au creux de l'estomac et semblait vous ronger progressivement de l'intérieur. Susan avait pâli lorsqu'elle avait pris conscience des implications de la présence d'Harry en ces murs. Oh Merlin ! Alors ils y étaient, n'est ce pas ? La fameuse bataille dont ils parlaient tant depuis le début de l'année. Oh oui ! Ils en avaient parlé. Ils s'y étaient préparés, même. Mais entre évoquer les éclats des combats, un soir de décembre, bien au chaud au coin du feu et les sentir, là, tout proches, il y avait un gouffre. Enorme. Et Susan doutait de pouvoir le franchir. Elle sentait son courage l'abandonner petit à petit au fur et à mesure que l'angoisse la gagnait. Il lui semblait avoir vieilli de dix ans. Qu'il avait été sot et péremptoire de leur part de croire qu'ils pouvaient, du haut de leurs dix-sept printemps, se mesurer aux forces des ténèbres ! Ce soir, ils paieraient le prix de leur arrogance. La rouquine réalisa alors - non sans honte - que cette bataille pour laquelle ils avaient si soigneusement exercé leur art, elle avait toujours secrètement pensé, voire espéré, ne jamais la connaître. Malgré Rogue, malgré les Carrow, malgré la torture et la main mise des Mangemorts sur l'école, elle avait continué de croire aveuglément que Poudlard les protégerait encore, à la manière d'une enceinte inviolable et sacrée. Idiot ! Vous-Savez-Qui ne respectait rien ni personne. Comme si un vulgaire château allait l'arrêter !
La jeune fille serrait machinalement sa baguette d'une main tremblante. Ne pas penser qu'elle pouvait mourir. Surtout ne pas y penser. Ou alors elle signerait sa défaite avant même le début des hostilités. Partir ? Suivre les jeunes années ? L'idée ne lui traversa même pas l'esprit. On pouvait reprocher beaucoup de choses, à Susan Bones, sa timidité, sa maladresse, son excès de prudence et même, parfois, sa couardise, mais jamais ô grand jamais on aurait pu la qualifier de "lâche". Elle n'avait pas été élevée ainsi et, si d'aventure elle quittait le château maintenant, elle s'en voudrait toute sa vie. Comment ? La fuite ? L'inaction ? Au moment où les valeurs auxquelles elles croyaient, celles-là mêmes qui lui avaient valu sa répartition à Poufsouffle, avaient grand besoin de toutes les baguettes disponibles pour être défendues ? Impensable ! Susan demeura. Elle n'envia même pas le sort de ses cadets lorsque, sur l'ordre du Professeur MacGonagall, elle les escorta jusqu'à l'entrée du souterrain par lequel ils pourraient fuir l'école. Au fond, n'était-il pas plus difficile de partir maintenant, sans savoir ce qui allait advenir de ceux qui restaient, d'attendre l'issue de la bataille avec, pour seules compagnes, la rumeur lointaine de cris d'agonie, la lueur orangée de sorts éclairement fugacement la nuit et l'angoisse, la terrible angoisse qui les rongeait tous, que leur sympathie aille à l'un ou l'autre des deux camps ?
Le pas raide, le coeur au bord des lèvres, Susan revint dans la Grande Salle et se rapprocha de Lavande. Comme ils semblaient peu nombreux, à présent que tous les autres étaient partis ! Oh les membres de l'Ordre de Phénix et les aurors encore fidèles à la cause à laquelle ils avaient voué leur vie les rejoindraient sûrement. Certains étaient même déjà là, mais Susan ne put s'empêcher de constater, en réprimant un frisson d'horreur, qu'ils ne pesaient pas bien lourd comparés aux forces de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre le professeur Chourave qui, en compagnie d'un petit groupe de Poufsouffles et de Neville Londubat, s'apprêtait à combattre à grands coups de mandragores et autres végétaux antipathiques, Susan fut coupée dans son élan par Quentin. Surprise Susan, arrêt cardiaque avant même le début de la bataille, la rouquine se retourna d'un bloc. Quentin ? Quentin ? Grand Dieu ! Elle l'avait totalement oublié dans sa panique. En réalité, elle avait depuis longtemps la ferme conviction que le Serpentard ne resterait pas si les combats devaient arriver à Poudlard. Elle avait fait fausse route et, sur le moment, elle en éprouva un vif remord... Ainsi qu'une pointe de colère inspirée par la crainte. Mais quelle folie ! Comment pouvait-il rester alors même qu'il n'avait pas fait partie de l'AD ? Il était encore moins préparé qu'eux à affronter ce qui leur arrivait dessus ! Ne voyait-il pas qu'il risquait de mourir ? A cette idée, le coeur de Susan manqua un battement. Daniel, je te comprends ! Narines frémissantes, elle gratifia le jeune homme d'un regard perçant, comme si elle cherchait à évaluer la force de sa volonté. Oh Seigneur !
- Quentin ! souffla-t-elle d'un ton véhément et désespéré, tu ne peux pas rester ! C'est impossible ! Tu ne comprends donc pas qu'ils vont te tuer ?
Un instant, elle songea à le tracter de force jusqu'au souterrain. Un instant seulement. Car un bruit, sinistre et redoutable, l'empêcha d'agir. Susan déglutit et ferma les yeux d'un air implorant. Les mangemorts arrivaient. La marque des Ténèbres flottait déjà dans le ciel, éclairant la Grande Salle d'une lueur verdâtre de mauvais augure. Il était désormais trop tard, bien trop tard, pour songer à partir. Etrangement, Susan se sentit tout d'un coup bien plus calme. Elle savait ce qu'elle avait à faire. Elle l'avait toujours su. Seulement elle ne le voyait pas jusqu'alors. Maintenant qu'elle se trouvait au pied du mur, tout devenait beaucoup plus évident. La Poufsouffle serra les mâchoires d'un air déterminé et, alors qu'autour d'elle les premiers combattants s'affrontaient déjà, elle plongea à son tour dans la bataille. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mer 27 Mai - 1:10 | |
| A peine le temps d'enfiler un jean que Raphaël se retrouvait projeter hors des dortoirs. Juste le temps de prendre sa baguette, sa cape (cape vierge de tout insigne) et tous les Serpentards de tout âge campaient dans la Salle Commune sous les ordres de Blaise et Quentin. C'était quoi cette histoire? Qu'est-ce qui se passait? Il avait entendu quelques élèves murmurer que le Lord étaient là et qu'il fallait évacuer le château. Fallait 'y attendre. Beaucoup l'avait pressenti. Raph' avait instinctivement cherché Daphné du regard. Elle venait à peine de descendre de son propre dortoir et regardait le "spectacle" qui défilait sous ses yeux avec perplexité. Pas le temps de lambiner! Il traversa la "petite" foule de Vert et Argent pour venir jusqu'à elle. Il saisit sa main et conserva sa petite amie à ses côtés lorsque les deux Préfets de leur maison leur demandèrent d'emboîter le pas et de se rendre dans la Grande Salle. Non loin des amis de son année, il suivait de près, réfléchissant à ce qui allait maintenant se produire. Etait-ce donc vrai? Voldemort et ses sbires étaient-ils vraiment aux portes de Poudlard? Et lorsqu'ils attaqueraient l'Ecole, qu'arriverait-il à ses occupants? Serait-ce un massacre ou éviterait-il le pire? Et pourtant, ce n'est pas comme s'il ne l'avait pas senti arrivé gros comme un hippogriffe. Il tenait Daphné par la main, ne la lâchant pas d'une seconde, s'assurant toutes les 10 secondes qu'elle était bien là et qu'il ne la perdait pas de vue. Il constatait que Quentin était hyper tendu, sur le qui-vive, à s'assurer que tous les Serpentards étaient là. C'était dans son tempérament. Installés à présent à la table des Vert et Argent, ils écoutaient (pour certains) avec attention les propos de McGonagall. En entendant Parkinson ouvrir sa grande "bouche" (restons poli), il faillit l'étrangler. Non pas qu'il était un admirateur de Potter, loin de là l'idée, mais il ne supportait pas Pansy. Elle parlait toujours pour ne rien dire. Tu parles que Voldemort les aurait laissé tranquille après avoir "réceptionné" le Binoclard. Cause toujours! Il allait plutôt laisser toutes ces créatures de l'enfer fondrent sur Poudlard et ses élèves. Parce qu'il ne fallait pas le nier, mais pour Voldy, Poudlard était une menace. Les élèves qu'elle protégeait était un nid grouillant de rébellion. Il n'y avait qu'à voir les trois autres maisons _Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle_ se lever d'un commun accord pour soutenir Potter et sa clique. Pour eux, il était évident qu'il était le Sauveur du Monde Magique. Pour Gibson, peu lui importait au fond de savoir si oui ou non il l'était. Il n'avait jamais rien eu contre ce dernier et ses accolytes. Celui qui haïssait le plus était cette tête de Serpent que des sbires en manque de pouvoir vénéraient comme un dieu. Pathétique!
Non! Il ne pouvait pas! Il ne pouvait partir et les laisser s'en tirer à si bon compte. Il n'aurait jamais pu le supporter par la suite, même si délaisser les membres de sa maison sur le moment n'avait pas été très aisé. Laisser ses amis, sa petite amie...il avait dû faire appel à toute sa raison pour faire machine arrière, repartir vers la Grande Salle tout en dissimulant son identité et affronter le bordel que les combats engendrait. C'était trop beau pour être vrai. L'instant qu'il attendait depuis si longtemps, encore plus depuis qu'il savait la déplorable nouvelle, était enfin arrivé. Il ne pouvait passer à côté et laisser les autres s'amuser sans lui. Bon...s'amuser est peut-être un grand mot. Disons qu'il se voyait mal partir comme un couard tout d'abord, parce que Serpentard sûrement, mais lâche, sûrement pas. De plus, il avait des comptes à régler avec ces tueurs. Et enfin, il avait beau être comme il était, il n'aurait pu quitter les lieux et laisser des jeunes de son âge affronter le danger. Peu importe qu'ils soient des Serdaigles ou des Poufsouffles au fond. Surtout quand on se retrouvait dans une telle situation. Ce n'était pas la division qui les ferait gagner ce combat acharné, mais l'union. C'est son frère qui lui avait sorti ça un jour en parlant de Quidditch. "L'union fait la force dans une équipe. Si tu veux gagner, mener ton équipe à la victoire, il faut les unir et non les diviser. Ne l'oublie jamais!" Il en avait compris le sens à l'époque, certes. Mais aujourd'hui, l'idée prenait toute sa valeur et toute son importance. Peu importe les convictions politiques, religieuses ou philosophiques d'un individu. Peu importe ses origines, son pays. Le plus important, c'est lorsqu'on s'unit, on peut renverser le cours des choses. Ici, à cet instant, la "chose" à renverser était le Lord et ses sbires.
Et puis...il y avait trop de choses à défendre. Son Ecole, ses propres valeurs et l'honneur de sa famille d'une part. Parce qu'il savait à présent une partie de la vérité. Sa famille s'était déchirée, oui. Mais tout ça à cause du Lord qui avait voulu se venger de ceux qui s'étaient retournés contre lui. Et à cause de toute cette histoire, Raphaël avait perdu beaucoup trop. En repensant à sa soeur, morte à cause d'un Avada Kedavra purement "Mangemoresque", il sentit une colère froide monter en lui. Mais interdiction de se laisser submerger et d'oublier où il était. Sur un vrai champs de bataille. Il avait bien fait de revenir. Il n'aurait jamais pu supporter de fuir comme les autres. Il ne fallait pas les laisser s'en tirer. Hors-de-question de perdre encore plus. Et puis, au fond, bien au fond de lui, grondait une vengeance qu'il avait bien du mal à maîtriser en voyant sous ses yeux les Mangemorts s'en prendre à moins expérimenté qu'eux. Tout ça pour servir un vieux sénile mégalomane et par pur plaisir de terroriser les plus faibles. Des lâches! Tous des lâches! Mais de la vengeance, il n'en voulait pas. Ou du moins, il ne voulait pas qu'elle le bouffe jusqu'à devenir quelqu'un d'aigri. Mauriac disait "La Vengeance déguisée en justice, c'est notre plus affreuse grimace...". Et pourtant "un homme a toujours le droit de se venger, si peu que ce soit; la vengeance est bonne pour le caractère; d'elle naît le pardon." Trouver le juste milieu, il fallait. Dissimuler son identité avait sur le moment posé problème. Alors que les Serpentards fuyaient vers le 7ème étage, accompagnés des plus jeunes années des différentes maisons, Raphaël s'était soudainement arrêté, avait embrassé Daphné, prétextant qu'il allait aider Quentin et Blaise avec les plus jeunes pour les réunir et organiser tout ce petit monde. Puis, à l'écart, dans un coin sombre, il s'était posé quelques secondes pour réfléchir à la meilleure façon de camoufler son identité. Il avait pensé au sortilège de désillusion, mais il avait vite rejeté l'idée. Très facile à exécuter, mais bien trop dangereux! Il avait donc opté pour la métamorphose. Il excellait dans ce domaine, alors autant mettre en pratique. Il n'avait cependant qu'une image en tête. Celle de son frère...au même âge que lui. Impossible! Il serait trop reconnaissable. La métamorphose humaine était la plus délicate. Il fallait se concentrer sur son objectif final jusqu'au bout pour ne pas risquer le fiasco, mais elle ne lui posait pas de problème. Et puis l'idée prit vie. En quelques secondes, baguette pointée vers son torse, il se matérialisa petit-à-petit. Il avait pris quelques centimètres, son visage était plus carré, ses cheveux s'étaient "accentués" (comprenez qu'ils sont un tout petit peu plus longs), et sa carrure, déjà tout à fait satisfaisante, s'était développée. En fait, il s'était inspiré de la carrure de son frère aîné. Cependant, il n'avait pu changer ses yeux gris-vert. Exactement le même regard! Il espérait que ça ne le trahirait pas. En fait, Raphaël avait décidé de se vieillir volontairement de plus d'une dizaine d'année et il ressemblait à présent à un adulte. Ses vêtements ayant suivi, il était tout à fait à l'aise. Il avait, aux yeux de tous, une petite trentaine d'années. Personne ne s'attendait à le voir d'abord, et encore moins avec autant d'années. Il ne risquait plus rien. Et puis avec la bataille qu'il y avait...personne ne s'arrêterait sur sa petite personne. De toute façon, il ne ressemblait plus au Raphaël d'il y a quelques minutes.
A peine métamorphosé, et il fonçait sur les lieux du sinistre. C'était...surprenant! Surprenant oui, d'assister à une telle scène. Ca volait dans tous les sens. Sortilèges, monstres, mangemorts...élèves malheureusement. Bleus, rouges, verts...verts...oui...un peu trop de verts à son goût. Et des cris, des éclats de voix, des rires affreux... Et parmis tout ce vacarme, il entraperçevait des têtes qu'il ne connaissait que de vu, ou presque. Mais pas le temps de rester là à ne rien faire. Baguette, prête à l'usage, Raphaël, ne ressentant alors aucune peur, descendait les marches pour rejoindre le champs de bataille. Il avait à peine descendu 3 marches qu'un sortilège le frôlait. Et pas de la couleur la plus appréciée. Verte! Il se tourna dans la direction d'où il provenait et ne fut guère étonné de voir un Mangemort qui s'apprêtait à lui lancer un autre sort. L'adrénaline prit le dessus, conjugué à un sentiment d'injustice et de colère froide. Le cadet des Gibson était plus que prêt à combattre. Et s'il fallait tuer pour cela, il n'hésiterait pas. Après un *Protego* informulé, Raphaël lança un sortilège d'Expulsion, toujours informulé, qui envoya valser le Mangemort dans les airs, percutant à l'autre bout, de plein fouet, un mur déjà mis à mal. Il tomba à terre, inconscient. Le choc avait été rude. Se rapprochant de sa victime, il le saucissonna grâce à un *Incarcerem* vraiment très "serré". Il se retournait à peine qu'il se prenait un "Incendio" en plein dans l'épaule gauche. Et m**de! Pas le temps de tergiverser! Réagis! |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Mer 27 Mai - 12:15 | |
| « Je ne suis pas si froid que vous l’imaginez. Il y a des choses auquel je tiens et sans lesquelles ma précieuse petite personne perd de sa valeur… Nous n’existons pas sans les autres car Je est un Autre, alors je dois les protéger, même contre eux-mêmes. » Et si tout se passait de l’intérieur ? C’est tout naturellement que j’avais suivi les autres pour cette dernière bataille. Avec tout ce monde, j’avais rapidement perdu de vu Lavande, Susan et même mademoiselle Kostovack. Je n’avais pas pris le temps de réfléchir, instinctivement, je savais ce que je devais faire. Je n’étais, ma foi, qu’un crétin de Poufsouffle. Myrielle avait raison depuis le début. Jade était en sécurité, j’en étais presque certain. Prendrait-elle le temps de penser à son imbécile de fiancé ? Sûrement. J’étais désolé de l’inquiéter de même que je pensais bien m’en prendre une au retour si je sortais vivant de cette bataille. Il me semble depuis l’enfance que je suis né pour mourir. Ma mère a eut du mal à me concevoir, puis, Nathan Symphonie a juré ma perte et envoyé Myrielle me tuer... Un échec. Pourtant, la mort est là, elle m’entoure, m’englobe, je ne la craint pas. Elle est comme une vieille amie perdu de vu dans la mer de sérénité où je m’étais plongé. Nous avons longtemps vécu ensemble. Je venais de prendre conscience de ma propre existence qu’on m’annonçait qu’elle prendrait fin à ma majorité. Sans aller jusqu’à dire qu’elle m’a manqué, je ne m’étonne pas de la revoir ici, dans cette guerre… toute proche de moi, prête à me prendre. Car je ne suis pas violent, je n’aime pas frapper, blesser, faire du mal. Je sais que je perdrais, j’y suis aller pour ça. J’ai pourtant réellement souhaité épouser Jade, devenir avocat et apprendre à connaître mon grand-père mais tout ceci me semble une chimère maintenant. Je vais mourir. Je le pensais sincèrement. Je me protégeais mais je n’arrivais pas à attaquer. Je voyais cette mort s’approcher de plus en plus de moi et elle me semblait douce comparé à celle que j’avais imaginé dans mon enfance. Soudain, elle est apparue. Elle était ridicule avec cette coupe de cheveux – Dieu seul sait pourtant combien je préfère les blondes ! – mais je n’avais pas vraiment eu le temps de me moquer. Elle venait de me sauver et le sang sur ses mains et ses vêtements prouvait qu'elle n'en était pas à son premier coup. Myrielle… Je dois admettre qu’elle faisait presque aussi peur que les mangemorts. Son regard n’avait aucun éclat et même ses lèvres semblait vouloir ne s’entrouvrir que pour lancer des piques aussi aiguisés que ses armes. Je connais ce visage, je connais cette expression… Myrielle… Pourquoi es-tu venue alors que tu n’en es pas capable ? Bien entendu, en terme de rendement, elle est plus efficace que moi qui arrive à peine à assommer un ennemi… Mais elle qui croit pouvoir tuer de sang froid et qui le fait effectivement… Au prix de combien de souffrance ? La Myrielle des débuts à Poudlard refait surface sous celle qu’elle était devenue. Un regard terne, des phrases mordantes et froides, un goût certain pour le sang. Elle ne veut pas être ainsi et je dois l’en empêcher. « Lâche cette baguette, maintenant. » Elle tourne vers moi la glace de ses yeux et je frémis tout en sachant que si elle fait ça, c’est pour moi, pour nous, pour que nous restions en vie. Elle se croit seule capable de faire le mal pour le bien, je le sais, comment lui faire comprendre que nous ne souhaitons pas un tel sacrifice de sa part ? « Je n’ai pas le choix Alex. Ils sont trop nombreux pour que je n’utilise que mes poignards. » Je m’approche doucement, à pas très lent et mesuré. Tout le monde se bat et autour de nous, j’ai l’impression que le temps se suspend une fraction de seconde. Enfin, je pose une main sur son bras et je le baisse. Son dos contre mon torse, elle continue à regarder le mangemort allongé, à sa merci. « Tu sais ce que tu dois faire, et ce n’est pas ça. » Elle ne répond pas mais elle se penche sur le mangemort et fait pression sur un point dans son cou. Je ne comprendrais jamais comment Nathan a pu lui apprendre autant de choses aussi pointu alors qu’elle obtient toujours ses examens de Poudlard de justesse… « Il va dormir longtemps mais je ne l’ai pas tué. » Dit-elle en levant les yeux vers moi. Je lui souris et l’embrasse sur le front. « Je sais. » Mais ce n’est pas le moment de flirter surtout qu’on est pris aussi je lui prend la main et lui montre nos amis qui sont tous attaqués. « On va leur prêter main forte… à la manière de ceux qui font le bien. » Elle me fait signe que oui mais elle a l’air d’hésiter, on lui a appris à tuer plus qu’à blesser mais je suis certain qu’elle va trouver un bon équilibre… Puis, de vous à moi, si un mangemort meurt par accident, je ne pense pas que je le pleurerais. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. Ven 29 Mai - 19:35 | |
| [HJ : si jamais j'ai fait une fausse note, n'hésitez pas à me le dire et je rectifierai merci !]Tonnerre fulgurant, terre qui se creuse sous ses pas et ceux des siens, ses Mangemorts... ses puissants Mages Noirs... ses créatures des ténèbres... Voldemort contemplait avec une réelle satisfaction l'océan de flamme comme de sang qui se dessinait devant lui. Il était entré depuis peu au coeur du combat, bien décidé à en découdre avec ceux qui restaient -innocentes victimes comme combattants déterminés. L'ordre, l'Armée de Dumbledore, les professeurs et quelques Aurors rescapés... TOUS y passeraient, il en faisait le sermon.Le Lord jeta un regard à sa chère Bellatrix Lestrange qui, depuis le début, s'était montrée particulièrement brillante et fidèle. Il admirait son audace aussi bien que sa loyauté, ainsi il lui parut normal de lui laisser le champ libre pour faire ce qui lui tenait tant à coeur tandis qu'il s'occuperait de réduire à néant les amis de Potter et le reste de leurs espoirs. N'oublions guère qu'il revenait de la Forêt Interdite, une victoire écrasante en plus. Son visage spectral se fendit d'un sourire tandis qu'il avançait, évité par les sorts perdus, droit vers l'entrée du château. Son regard s'arrêta sur Narcissa et celle-ci sembla comprendre. Il voulait qu'elle demeure à ses côtés pour l'instant afin d'assurer protection. Dans un dernier appel, il toisa son assemblée proche :"Pas de quartier ni de prisonniers ! Je ne tolérerai AUCUNE faute de ce genre ! Si l'un de vous recule, je le tue moi-même, et ce à petit feu !".Il adressa un regard à Lucius tout comme à Crabbe et Goyle pères sans compter Avery Junior. Déjà le petit Mangemort courait rejoindre Dame LEstrange, abandonnant le reste du groupe pour se fondre dans la bataille."Allez !! Et disperçez-vous !!", lâcha-t-il d'une voix de givre.Il s'avança à son tour et remarqua au loin un petit groupe d'élèves -le même que Shinku et sa compagne venait d'apercevoir à l'instant. Il luttait contre une poignée de ses sbires mais aussi contre des araignées pour le moins meurtrières. Le groupe diminuait à mesure qu'elles les piégeaient dans leurs toiles, si bien que leur maître se félicita d'avoir conclu cette alliance... Seulement, le choses n'allaient pas assez vite à son goût ! Encore un peu et il perdrait des forces aussi bien que du temps. Il allait les aider !
Il pointa ainsi sa baguette dans leur direction et fit feu. Des gerbes déferlantes et rougeoyantes filèrent en direction des enfants, engloutissant le petit groupe sous le brasier qui le réduisit bientôt à l'état de cendres et de squelettes cramoisies. Au loin, le hurlement délirant et euphorique de quelques de ses Mangemorts. Le Lord poursuivit son chemin...
Il fallait que Drago pointe le bout de son nez. Lui-même serait plus à même de mater l'Armée dressée par Potter. Où pouvait-il bien se trouver tandis que la bataille faisait rage ? Etait-il déjà mort ? Non... manifestement pas. Il pouvait encore sentir la présence de sa Marque non loin d'ici. La terre s'ébranla à nouveau sous le pas de deux géants écrasant comme des fourmis un groupe de Mages Blancs en pleine perdition. De là où il était le spectacle s'avérait plus que prometteur et son avancée était conséquente. Bientôt, les portes lui seraient grandes ouvertes..."Traquez l'Armée de Dumbledore et l'Ordre !! Ordonna-t-il, ramenez-moi les compagnons de Potter vivants !".Et il insista sur le dernier mot tandis que son regard reptilien cherchait connaissance proche... |
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Ξ Sujet: Re: La Bataille Finale. | |
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