[Journal] Hainoa Stewart

“ 3 Septembre 2000 „
Pendant le déjeuner
" Table des Gryffondors, 12:00 "

Cher Journal,

Ce matin, les Professeurs nous ont distribué nos emplois du temps en nous demandant de choisir nos options. Je n’y avais pas trop réfléchi, donc j’ai choisi un peu par hasard. Aucune matière ne m’intéresse réellement, donc j’ai fait en fonction des notes que j’avais eue. Comme la Divination. Apparemment, je suis plutôt douée dans cette matière. J’ai réussi à avoir un Optimal ! J’étais trop contente en voyant ça sur mon bulletin de BUSEs. En fait, je m’en suis mieux sortie que prévue. J’ai réussi à avoir la Défense contre les Forces du Mal et les Sortilèges et Enchantements avec un O aussi. Puis un E en Soin aux Créatures Magiques, en Botanique et en Métamorphose. Et des Acceptable en Etude de Moldus et en Astronomie. Par contre, j’ai eu des Troll en Potion et en Histoire de la Magie, mais ça, de toute manière, je m’en doutais. Ce qui me fait 8 BUSEs. Papa était très fier de moi, même si je ne lui ai pas dit à quoi correspondait le « T ». J’ai donc repris la Divination. En fait, je n’ai pas le troisième œil –pourtant, j’ai cherché longuement devant le miroir-, ni la double vue –je ne vois d’ailleurs pas comment on peut s’y prendre ?-. Je n’arrive pas à voir dans la Boule de Cristal, ni dans les tasses de thé. Donc j’invente, comme m’a conseillé de le faire Harry. Et ça marche vraiment bien. Il suffit d’être assez convaincant pour embobiner le prof. Je suis d’ailleurs pas sûre qu’il voit réellement quelque chose.

Enfin bon. J’ai un emploi du temps assez chargé, mais il me reste quelques demi-journées de libre de temps en temps, de quoi me permettre de traînasser dehors, ou de filer à la Bibliothèque emprunter de nouveaux bouquins. Nicolas n’a pas repris la Divination, donc on ne sera pas ensemble le jeudi après-midi, mais Orla, qui est venue prendre le petit-déjeuner avec nous, continue l’option. J’ai pratiquement le même emploi du temps qu’elle, c’est trop Banane ! On a continué à mettre en place certaines choses pour Crapaud Soleil, et Nicolas s’est proposé de nous aider à distribuer les tracs. Enfin disons plutôt qu’Orla l’a désigné sans demander son avis. Il n’avait pas l’air très emballé, mais a dit qu’il le ferait quand même. Nicolas est vraiment très gentil avec nous. Et Spagh était plus beau que jamais, ce matin ! Je crois qu’il a une nouvelle pustule qui lui a poussé sur la tête, mais je n’en suis pas vraiment sûre. Et pour le premier cours, nous avons eu tous les trois Sortilège et Enchantement avec le Professeur Flitwick, ce qui nous a permis de papoter tranquillement, sans être dérangé. Du moment qu’on ne parle pas fort, Flitwick ne vient pas nous chercher des noises. Il est trop cool comme prof, je l’adore.

A son cours, on a fait des travaux pratiques, et j’ai encore appris une nouvelle formule ! Mais il faut encore que je m’entraîne un peu, parce que je n’arrive pas à le faire comme il faut. M’enfin. Pour le moment, je vais finir mes toasts aux œufs au plat et au bacon, parce que Marine n’arrête pas de me dire de me dépêcher de manger. Apparemment, elle veut aller voir Enry Stanley de Serdaigle, parce qu’elle dit être sous le charme depuis qu’il est passé à la une d’un des numéros du Hibou Bavard –le journal de l’école-. Mais je sais bien que c’est faux, parce que ce numéro est sorti il y a pas mal de temps, et qu’à cette époque, elle n’arrêtait pas de lorgner sur Wade Jarvinen –encore un Serdaigle-. Bref. Je continuerai d’écrire ce soir, parce que si elle continue à me secouer comme un prunier, je vais finir par faire tomber du bacon sur mon journal. Ah. Zut. C’est déjà fait.

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“ 3 Septembre 2000 „
Avant la ronde de Fredericke
" Dortoir des Gryffondors, 23:30 "

Cher Journal,

A cause de Marine, il y a maintenant une grosse trace de gras sur la page du 3 Septembre. Pour la peine, je lui ait envoyé de la purée sur la figure, et ça a un peu dégénéré à la table des Gryffondor, jusqu’à ce que la vieille McGonagall ne se pointe en menaçant tout le monde d’une semaine de retenue avec Rusard. Du coup, on a tous arrêté de faire les zouaves, même si June avait un cornichon coincé dans la narine et qu’elle était furieuse, et on est parti en cours. Après une après-midi horriblement longue, je suis remontée jusqu’au dortoir pour donner son cadeau à Fredericke. Je l’ai acheté en Egypte, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le lui offrir ! Sauf qu’elle n’est arrivée que bien après, donc j’ai continué de lire 1218 indigestions dues aux bonbons sorciers : cas médicaux gravissimes, en attendant, et c’était tout simplement passionnant ! Ils ne parlaient pas trop de l’Egypte là-dedans, mais je suis certaine qu’il y aurait eu matière à faire deux bons gros chapitres. Ah oui. Le cadeau que j’ai acheté à Fred’ est un énorme coquillage que j’ai trouvé sur les marchés en plein air. J’ai aussi pris une jolie flûte en verre soufflé pour Nicolas, une fraise de crapaud pour Spagh’, et un collier-sablier pour Orla. Je pense que mes cadeaux ont bien fait plaisir !

Fredericke est arrivée et a dit que le coquillage était trop joli ! Elle s’est excusée de ne pas m’avoir acheté de cadeau, mais je n’en attendais pas vraiment. Et puis, ce n’est pas mon anniversaire, quoi. Mais comme elle est trop gentille, Fred’ m’a tiré les cartes de tarot ! Apparemment, je n’avais pas de très bonnes cartes. Celle du passé était le bateleur. Dominé par l’enfance et heu… destin pas encore commencé. Je ne me rappelle pas de tout, je crois avoir oublié pas mal de choses, mais bon. En gros, c’était ça. Puis la carte du présent, c’était la justice renversée. Bercée par les illusions. Je n’ai pas trop compris la signification de ces cartes, en fait, mais comme Fredericke pensait qu’il valait mieux ne pas tirer celle du futur, on s’est arrêté là. Je me demande bien ce qu’aurait pu être cette carte du futur. J’aurai peut-être dû la retourner quand même, juste pour savoir ? En tout cas, je compte bien plus sur Fred’ que sur Trelawney pour avoir des prédictions fiables. Si on écoutait celle vieille folle, je me serai déjà faite accourser par une licorne turquoise qui voulait m’éventrer au moins trois fois. J’ai demandé à Hagrid. Les licornes turquoise n’existent pas.

On a ensuite parlé de la plongée. Fredericke n’en a jamais fait, mais elle a quand même passé de superbes vacances dans son château ! Un vrai château de Princesse ! Pas comme Poudlard. D’ailleurs, elle a dit qu’elle m’y inviterait un de ces jours. J’ai trop hâte d’y aller ! Je suis sûre qu’on va trop s’amuser. Même si j’aurai sûrement Vincent sur le dos. Vincent, c’est le copain de Fred’. Et même si je ne l’ai jamais vu, je ne l’aime pas beaucoup. Il est à Serpentard, en plus, brrr.
N’empêche que Fred a des idées troooop cool ! Elle a dit que Toutankhamon avait peut-être appris la Salsa grâce à des cassettes d’apprentissage. Même si je n’ai pas vu de télé dans sa chambre. En tout cas, c’est de la faute des touristes, ça aussi ! Mais c’était tellement marrant, de voir une momie danser la salsa. Et trébucher sur ses bandages, aussi.

On a un peu parlé d’Anabelle, après. Il faudra que j’essaye d’aller lui parler, un jour ou l’autre. L’air de rien, elle me manque quand même un peu. Je m’amusais bien, avec elle. Mais elle n’apprécie pas beaucoup Fredericke, voire pas du tout. Du coup, même si je reprends contact avec Ana’, je ne pourrais pas l’inviter à notre tour du monde qu’on compte faire ! Juste Fred’ et moi, quand on aura fini nos études à Poudlard ! J’espère que je ne redoublerais pas, d’ailleurs… m’enfin. Peut-être qu’on partira avec Nico, et Orla ! Et Billie ! On n’a pas encore décidé en fait. On a encore du temps pour y réfléchir, je pense.

Elle m’a ensuite montré la vieille robe que sa mère lui avait achetée. Et du coup, on a fini par parler du bal, et j’ai essayé de lui faire des coiffures. Fredericke m’a même dit que j’aurai pu être coiffeuse. Mais je ne l’ai jamais envisagé. Je ne sais toujours pas ce que je voudrais faire plus tard. Je suppose que j’ai encore pas mal de temps pour y réfléchir. Et puis au pire, je demanderais conseil à d’autres gens, comme Barny ! Il a toujours réponse à tout, Barny ! Fred, elle, ne veut ni faire danseuse, ni faire joueuse de Quidditch. Elle veut être photographe ! Elle m’a même montré des clichés qu’elle avait pris, et je pense sincèrement qu’elle pourra réussir. Et puis on a fini par lui choisir un collier, et elle est partie faire sa ronde de préfète avec Billie.

Et là, je suis tellement fatiguée que je n’ai même pas le courage d’ouvrir mon livre à nouveau. Je crois que je vais aller dormir. Sinon, le cours de demain paraîtra encore plus long qu’il ne l’est déjà. Bouh.

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“ 4 Septembre 2000 „
Après le diner
" Dortoir des Gryffondors, 20:00 "

Cher Journal,

La 2 ème journée de cours a été tout aussi éprouvante que la première. A l’exception près que le Professeur de Divination nous a obligé à tenir un journal des rêves. Comme si on avait que ça à faire, tiens. Surtout qu’il est plutôt rare que je me souvienne de mes rêves. Mais bon. Je crois qu’il va falloir que je fasse un gros effort pour conserver ma réputation de fille au troisième œil que m’a assignée Trelawney lorsqu’elle a eu vent de ma note à son examen final. Elle en était tellement émue qu’elle a failli faire un arrêt cardiaque, et s’est laissée tombée sur son fauteuil en chintz en battant frénétiquement des paupières pour les garder humides. Sans l’effet dramatique, ce ne serait pas marrant, sinon. Enfin je suppose que c’est ce à quoi elle pense. Quoiqu’il en soit, elle a déclaré haut et fort à la fin du cours, que j’avais un formidable don de double vue. Ben voyons. Je vais éviter de lui avouer que j’ai pratiquement inventé tout ce que j’avais vu dans la Boule de Cristal l’année dernière. Elle me verrait certainement du mauvais troisième œil, si je lui disais que la seule chose que j’arrivais à distinguer, c’était de gros volutes de fumées. Qui sait. Après tout, peut-être que je deviendrais une fumeuse accro au tabac plus tard ? Ou que je mourrais dans un terrible incendie qui me carboniserait de la tête au pied ? Pour le moment, je ne m’en inquiète pas trop. Apparemment, les autres élèves voient la même chose. Et à moins que Poudlard ne prenne feu avant la fin de ma scolarité, je ne pense pas que je finirais dans un tas de flammes.

Quoiqu’il en soit, vu que cette vieille folle mystificatrice veut que je raconte mes rêves, je vais le faire. Depuis plusieurs nuits déjà, j’arrive à me souvenir de mieux en mieux de mes songes. Je ne sais pas comment ça se fait, étant donné qu’avant, je les oubliais systématiquement. Trelawney serait persuadée que l’odeur d’encens persistante dans sa salle y était pour quelque chose. J’évite de lui dire ce genre de chose, parce que sinon, elle va insister pour que je reste dans son grenier à respirer des bouffées de parfum de thé jusqu’à ce que j’ai une vision. Mes yeux internes n’ont pas besoin de ce genre d’odeurs pour fonctionner ! D’ailleurs, je ne crois même pas que j’en possède. Mais bref.

Je suis dans un grand couloir d’un blanc immaculé. Comme un hôpital, ou quelque chose du genre. Peut-être le paradis ? Je ne sais pas. Plusieurs portes numérotées et closes bordent les deux côtés du couloir, et des murmures discrets s’élèvent de temps en temps. Je n’arrive pas à distinguer ce qu’ils disent, mais j’ai le sentiment qu’ils ne parlent pas de moi. En tout cas, je m’avance, et m’aperçoit que dès que j’ai fait le premier pas, les voix se taisent aussitôt. Puis, comme s’ils savaient que je ne leur étais pas hostiles, les murmures reprennent, bourdonnant allègrement, et de plus en plus vide. Je me mets à courir, et arrive devant la porte 437. Là, j’essaye de pousser doucement la porte, et reste plantée devant, comme si je redoutais ce qui se cachait derrière. La pièce est grande, spacieuse, et uniquement occupée par un lit autour duquel sont tirés des rideaux blancs. Une personne est allongée sur le matelas, complètement cachée par les baldaquins. Une espèce d’électrocardiogramme est relié à la personne, et crépite faiblement, comme si le signal allait s’éteindre. Et puis, changement de décor.

Je me retrouve dans une voiture vert bouteille, et j’entends des cris autours de moi. Je n’ai même pas le temps d’identifier les deux personnes qui se trouvent sur les sièges avec moi, lorsqu’un fracas assourdissant retentis. Une gerbe de flamme explose devant mes yeux, et tout se trouble. J’entends la portière de la voiture du côté opposé voler en éclat, et une voix de femme étouffer un juron grossier. Un éclair de lumière blanche plus tard et… plus rien. Je me réveille en sursaut à ce moment-là, incapable de me rappeler de détails précis. Et ce n’est pas la première fois que je fais ce rêve –ou cauchemar, peu importe comment ça s’appelle-. Je crois que je deviens folle.

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“ 7 Septembre 2000 „
Tard le soir
" Dortoir des Gryffondor, 23:50 "

Cher Journal,

Je n’ai pas eu le temps d’écrire parce que j’ai été complètement débordée par cette première semaine de cours ! Les professeurs nous ont donné une tonne de devoirs, et, vu que je passais le reste de mon temps à papoter avec Nicolas, Orla, ou Fredericke, je n’ai pas pu tenir le journal à jour. Quoiqu’il en soit, rien de nouveau sous les cocotiers. La semaine s’achève enfin, et tant mieux ! J’ai rencontré Billie Ziegler dans un passage secret, hier. En fait, je lisais un livre, et sans le faire exprès –si, si, je le jure-, j’ai bousculé un Serpentard. Disons plutôt que lui non plus ne regardait pas où il allait, et m’est brusquement rentré dedans. Quelle brute ! Et en plus de ça, il exigeait que ce soit moi qui lui fasse des excuses. Non mais il se croit où, ce gros patapouf ? Ce n’est pas parce qu’il arbore l’écusson des Vipères, qu’il est forcément meilleur. J’aurai pensé que les Verts & Argent se tiendraient un peu à carreau après qu’ils soient devenus la pire honte de Poudlard en s’enfuyant comme des lâches lors de la Grande Bataille. Que dalle, oui ! Quoi qu’il en soit, il s’est énervé, et a sorti sa baguette magique. Sauf que grâce à L’Armée de Dumbledore, je suis devenue vachement forte pour jeter des maléfices et tout ça. Je me suis quand même simplement contentée de me défendre et de le désarmer, ce qui ne lui a visiblement pas plu –il y avait beaucoup de monde, et je le comprends. Se taper la honte devant une chétive Gryffondor, ce n’était vraiment pas un sort enviable-.

Je me suis ensuite carapatée parce que ce gros babouin de Serpentard semblait déterminé à m’attraper à me démolir le portrait. Et puis bon quoi, je suis pas maso moi, hein ? Je me suis donc mise à courir le plus vite possible pour ne pas qu’il puisse me rattraper. Avec mon expérience de la course rapide, j’ai réussi à le semer, et à me cacher dans un Passage Secret –celui caché derrière la draperie rouge, qui s’ouvre lorsqu’on dit « Baba au Rhum » !-. Et là, j’ai failli avoir une crise cardiaque lorsque je me suis cognée contre Billie ! J’ai pas eu vraiment mal, mais sur le coup, ça m’a vraiment surprise. Et elle aussi, apparemment. Du coup, moi qui pensait rester dans le passage toute seule pendant une éternité –au moins jusqu’à ce que l’autre babouin se soit calmé-, j’étais fichtrement contente ! On s’est donc mise à papoter avec Billie. Billie qui est dans mon dortoir, et qui est préfète, faut préciser !

On a parlé de pas mal de choses, notamment de la rentrée. Billie n’était pas de mon avis quand je disais que j’aurai préféré passer encore un bon mois en vacances, mais je suis certaine qu’elle pensera autrement lorsqu’on aura fini notre deuxième semaine de cours. Puis on a embrayé sur les passages secrets de Poudlard. Selon elle, il y en aurait 7. Mais je pense qu’il y en a bien plus. Il faudra que je demande à Harry quand j’en aurai l’occasion. Il s’est souvent vanté de connaître tout un tas de passages camouflés derrière des statues, des tableaux, des armures, et cætera. Peut-être qu’il disait ça juste pour faire le malin, mais bon. Ça ne me coûte rien de lui envoyer un hibou quoique, le parchemin et l’encre, ça devient cher ces derniers temps

En tout cas, Billie était d’accord sur le fait que le Plafond Magique de Poudlard devrait toujours afficher du beau temps ! C’est tellement déprimant de se lever et de petit déjeuner sous une mousson zébrée d’éclairs menaçants. Brrr ! Il n’empêche que j’aimerai bien dormir dans la Grande Salle une nuit. Voir le ciel étoilé sans la fraîcheur de l’extérieur, les insectes, et l’herbe qui pique, ça doit être super génial ! Il faudra que je le fasse, un de ces quatre. Mais pas toute seule, parce que j’aurai trop peur de me réveiller et de voir le Baron Sanglant rôder autour de ma couchette. Avouez que ça doit faire sacrément stresser ! M’enfin.
Mes paupières se ferment toutes seules. Je suis vraiment fatiguée, la semaine m’a achevée. J’arrête donc d’écrire pour aujourd’hui. Il faut que je sois en forme pour demain, Samedi. Puisque Samedi : c’est Défi !

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