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 La violence appelle la violence [LIBRE]

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Ξ Sujet: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyLun 1 Nov - 14:54

Depuis quelques jours, Fredericke sentait la colère monter, monter, monter ! Elle ne savait même plus comment ça avait commencé, une réflexion au hasard sûrement… En tout cas, un rien suffisait à la faire sortir de ses gonds, c’était plus fort qu’elle, elle était tellement à fleur de peau qu’elle faisait un suprême effort sur elle pour ne pas aboyer sur toute personne lui adressant la parole (même le plus innocemment du monde), malheureusement, cet état de nerf n’étant en rien naturel, à force de se contrôler, elle n’allait pas tarder à exploser…

Ainsi quand elle arriva par un beau matin dans la grande salle, elle était sous pression et c’est tout droit, sans regarder où elle allait, qu’elle se dirigea vers la table des Serpentards (bah oui, elle mange avec Vincent – ou essaie du moins -), manque de chance, son petit ami n’était pas encore arrivé, première contrariété de la journée qui la fit se renfrogner. Elle regarda sa montre d’un air agacé et se retourna, prête à se diriger vers sa propre table (après tout, il n’avait qu’à être là !), quand un jeune garçon de première année la bouscula légèrement, à peine un effleurement d’épaule. Cela mit le feu aux poudres. « Non mais tu ne peux pas regarder devant toi espèce de mioche ! » Une main se posa alors sur son épaule, main qu’elle repoussa sans y mettre une certaine violence. « Fred’… Il va être grand temps que tu te calmes là. » Tobias, car c’était le propriétaire de la main, fit signe au petit garçon de dégager en vitesse et retint Fred’ par le bras. Malheureusement, comme c’était Tobias et que c’était Fredericke (mauvaise équation autrement dit), l’Allemande prit de l’élan et envoya un coup de poing dans la mâchoire de son ami, un bon direct du droit qui, malgré tout ne valait pas ceux de son copain.

« Ne t’approche pas… » la voix de Fredericke était bien plus sourde que d’habitude, comme venant du fond de sa gorge, quant au regard qu’elle jetait sur le serpentard, il était froid comme la glace. Tobias était un peu choqué, il ne réagit pas immédiatement, il prit le temps de réfléchir durant quelques secondes à ce qui se passait et à ses chances de maîtriser Fredericke. C’était pas un gros gabarit mais elle savait cogner (on avait fini par l’oublier à force, mais en fait si), Tobias avait déjà une grosse cicatrice à l’arcade en souvenir de sa dernière bagarre avec Vincent, il ne tenait pas à ce que Fred’ l’abîme elle aussi. Seulement, elle était en pleine crise de violence, s’il ne l’arrêtait pas, elle risquait de se faire mal…

Pendant que Tobias se posait toutes ces questions, Fredericke s’apprêtait à partir, bien décidé à éliminer tout ce qui se mettrait devant elle. Pour le moment, Tobias donc… car il essayait déjà de lui faire une clef pour l’empêcher de partir et de la calmer. « Du bist Doof ! Lâche moi ! Archloch! » Elle se débattit et comme ça ne suffisait pas, elle écrasa le pied du blondinet qui sous le coup de la douleur relâcha assez son étreinte pour qu’elle lui échappe. Suite à quoi, elle lui balança une assiette à la figure qu’il esquiva de justesse. Mais voilà, elle était déjà prête à continuer… et malheureusement, aucun professeur n’était dans les alentours ! « Vous m’emmerdez tous tu entends ! Foutez moi la paix ! Je veux qu’on me laisse tranquille ! » Et elle envoya à nouveau (sans viser cette fois) assiettes et verres dans la pièce. Un camarade de Tobias essaya de l’arrêter à son tour, il se prit un coup de pied placé comme il faut dans l’entrejambe et c’est avec colère qu’elle regardait autour d’elle, prête à continuer le massacre… ses longs cheveux blonds habituellement impeccables tombant emmêlés autour de son visage rougit par l’effort… Ophélia s’approchait déjà mais Fredericke n’était plus elle-même et il faudrait plus que sa meilleure amie pour lui faire entendre raison…


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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyMar 2 Nov - 17:46




Une phrase n'avait de cesse de tourner dans la tête d'Ophélia. Elle se répétait inlassablement cette phrase, comme si ça pouvait arranger quelque chose. « Je suis une idiote ». Elle avait surtout très honte, si bien qu'elle avait fait tout son possible pour éviter Tobias toute la semaine, principalement quand elle mangeait dans la grande salle. Elle faisait tout son possible pour ne pas regarder vers la table des vert et argent, et pour ne pas passer à côté de Tobias. Mais ce qui était plus dur que tout le reste, c'était de se dire qu'elle avait brisé leur amitié, très certainement. Qu'elle idiote ! Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle était encore plus idiote que ce qu'elle pensait. Le jeune homme comptait beaucoup pour elle, et Ophélia avait très certainement réussis à briser leur amitié. Tout ça pour quoi ? Parce qu'elle l'avait embrassé. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle avait fait ça, d'ailleurs ! Ils s'étaient disputés, elle était énervé, et tout ce qu'elle avait trouvé à faire, c'était de l'embrasser !

Se remémorant une nouvelle fois ce passage désastreux de sa vie, elle poussa son jus de citrouille, puis elle mit sa tête entre ses bras. A moitié allongée sur la table, elle voulait faire abstraction de tout ce qui se passait dans la salle. Pourquoi avait-elle fait ça ? C'était stupide ! Elle était idiote ! Il n'y avait pas d'autre explication ! Ou alors... elle était amoureuse ? Mais pourtant, ils n'étaient qu'amis, tous les deux... non ? Elle n'avait pourtant jamais pensé à Tobias comme ça, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi ça l'avait tellement embêtée, qu'ils ne restent plus beaucoup ensemble ? Déprimée, elle enfonça un peu plus la tête dans ses bras.

C'est à cet instant qu'elle sursauta. Un grand bruit se fit entendre, et Ophélia ne comprit pas vraiment d'où il venait. Ophélia regarda dans tous les sens, surprise et aussi un peu inquiète. Elle entendit quelqu'un crier aussi, et lorsqu'elle se tourna pour voir d'où ils provenaient, elle vit Fredericke lancer des assiettes sur... sur Tobias ? Que se passait-il ? Mais elle comprit très vite que c'était une crise. Elle se leva et lorsqu'elle se trouva près de Fredericke, elle voulait essayer de la calmer. Mais elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait qu'elle fasse. Elle n'avait jamais vu Fredericke dans un tel état. Elle s'approcha d'elle doucement, en lui faisant un sourire.

- Fredericke, calme-toi, s'il te plait, lui dit-elle d'une voix douce. Tu te fatigues pour rien, viens avec moi...

Mais à peine avait-elle terminé qu'elle sentit une vive douleur sur sa joue. Elle vacilla sous la surprise, mais également sous la douleur, et elle se rattrapa de justesse à l'une des tables proche d'elle. Peut-être celle des Serpentard, ou des Gryffondor, en fait, elle n'avait absolument aucune idée d'où elle se trouvait. Elle posa sa main sur le bois de la table, ce qui lui permit de retrouver un semblant de stabilité, et elle s'assit presque immédiatement sur le banc, toujours sous le choc. Elle porta une main à sa joue douloureuse, le regard perdu dans le vide. C'était une gifle qu'elle venait de recevoir. Les larmes au bord des yeux, sans qu'elles ne coulent pour autant, elle ne parvenait toujours pas à dire ou à faire quoi que ce soit.

557 mots
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Elyna Artanis
Elyna Artanis
Indépendant

Parchemins : 949
Âge : 25 ans [10 mai]
Actuellement : Adulte
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SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 0
FACECLAIM:


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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyMer 3 Nov - 17:32

    Cela faisait quelques jours que l’élève de Serdaigle entendait des échos au sujet de sa meilleure amie, Fredericke. Bon ce ‘était pas nouveau qu’Elyna entende des personnes parler sur le dos de la préfète des rouges et or. Après tout, bien souvent c’était de la jalousie, et quand on creusait un peu, c’était effectivement cela, il enviait Fredericke pour des tas de choses, certaines plus bête que d’autres, bref, c’était désolant de voir autant de remarques sur le dos des gens, alors que devant eux, il y avait de grand sourire. Elyna continua donc sa traversée des couloirs comme à son habitude se fichant bien de ce qu’on pouvait dire sur l’allemande.

    Comme elle venait juste de sortir de cours, la jeune fille attendit que Syloh quitte la salle pour qu’elles aillent toutes les deux manger dans la grande salle. Pour une fois, il ne devrait pas y avoir trop de monde et elles trouveraient de la place pour s’installer sans avoir à trop chercher. Bien sur, Ely se trompait complètement parce qu’avec la fin de l’année, beaucoup d’élèves terminaient les cours plus tôt et pouvait donc également aller manger plus vite afin de passer le reste de leur temps à réviser pour les examens. Bon, bah il restait juste à trouver un place et on verrait bien ensuite. La petite brune trouva deux places pour elle et son amie non loin d’autres élèves qui semblaient en pleine explication au sujet des trolls et des lutins de Cornouaille. Bien trop occupée par ce qu’elle allait manger, la jeune fille ne prit pas part à la discussion et se contenta de remplir son assiette de pâtes et de sauce bolognaise. L’air de rien, passer une matinée à réfléchir ça creuse, et pas qu’un peu lorsqu’on s’appelle Elyna. Déjà que la jeune fille passait son temps à grignoter, autant dire que quand elle a deux heures de suite de la même matière, elle meurt de faim.

    Seulement, alors que la jeune fille mangeait tranquillement son assiette, elle fut surprise par des cris et des bruits de vaisselle casser. En général tout le monde se moquait de la personne qui avait fait tomber son assiette ou son verre, mais la ce n’était pas le cas au contraire, plusieurs personnes s’étaient levés pour quitter la grande salle, et lorsqu’elle pu voir qui était responsable de ce vacarme, elle fut étonnée de voir Fredericke en train de se battre avec Tobias. C’était le monde à l’envers franchement… Elle qui était toujours la pour empêcher Vincent de cogner sur Tobias, la voila qui se mettait à avoir les mêmes manières que son cher et tendre compagnon, c’était la meilleure de l’année tiens. La jeune fille y aurait bien été pour raisonner la blondinette, mais pas l’estomac vide, elle termina son assiette, tout en regardant la tournure qu’allait prendre les évènements. Bah oui, ça ne sert à rien d’aller se blesser quand il y a des garçons comme Tobias qui peuvent facilement maîtriser la demoiselle. Hors ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est qu’Ophélia, meilleure amie de Fredericke, se dirige pour raisonner la jeune fille. Pour Elyna, Ophélia allait réussir à la faire revenir à la raison, et Ely pourrait finir son assiette tranquillement sans avoir à intervenir. La encore, nouvelle surprise, alors que la poufsouffle s’était approchée pour parler à son amie, celle ci lui décocha une claque à toute vitesse. Tellement vite qu’Ophélia sous le choc manqua de tomber si elle ne s’était pas rattraper à un banc puis à la table juste à coté d’elle. Elyna en resta bouche grand ouverte (elle n’avait plus rien à l’intérieur hein, restons correct quand même) Qu’est ce qui pouvait bien se passer pour que Fredericke pète un câble de la sorte. Un garçon de serpentard se prit un coup de pied dans l’entrejambe, la pour sur, il ne broncherait plus lui… Et Elyna, bah elle garderait ses distances pour aller parler à la jeune fille.

    Syloh essaya de retenir Elyna, mais il s’agissait de Fred, elle était toujours quand Ely avait besoin de parler, qu’elle n’avait pas le moral etc.… Il était donc normal que l’aiglonne lui rende la pareille quand elle aussi en avait besoin, et c’était bien le cas aujourd’hui. Aussi, elle s’approcha de la table des Gryffondors, là ou était la jeune femme et tout en restant à distance, Elyna demanda à la préfète de se calmer. Prenant garde au lancer de verre et autres assiettes qui étaient encore nombreuses sur la table.


    « Fredericke, qu’est ce qui te prends ? Calme-toi un peu ou tu risques d’avoir de gros problèmes si un professeur te voit dans cet état. »

    Oui bon ce n’était peut-être pas spécialement les paroles idéales, mais dans un sens à tout faire voler comme ça, en lançant des insultes en allemand, elle pouvait jouer plein de choses à Poudlard, pouvant peut-être aller jusqu’à l’enlèvement de son insigne de préfète, mais peut-être même à un renvoie et ça, Elyna ne le voulait surtout pas.

    [835 Mots]
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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyJeu 4 Nov - 19:54

Aussi bizarre que cela ne puisse paraître, le jeune Vincent Fayr ne se trouvait pas encore dans la Grande Salle et cela, même si le repas avait déjà commencé. C'était assez bizarre, d'ailleurs, si on y réfléchissait de façon aussi spectaculaire. Non mais c'était vrai quoi, même si tout le monde savait qu'il avait pour habitude de taper tout le monde et n'importe qui, ce n'était pas la seule chose qu'il savait faire, il était gourmand. Plus gourmand que n'importe qui d'ailleurs, plus gourmand que toute l'école et tout ça ! C'était un truc de dinde mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il avait faim, tout le temps d'ailleurs, vraiment tout le temps, mais il ne pouvait pas non plus passer tout son temps à se nourrir hein ! Parce qu'il y avait de moments où il fallait aller en cours, des moments où il fallait se battre ( oui parce que mine de rien, il ne pouvait pas résister à cette envie ). Enfin bref, tout ça pour dire que s'il aurait pu, il aurait passer toute sa vie à manger. Mais il ne le pouvait pas, c'était tout bonnement impossible de s'imaginer ce genre de chose.

Bon, si aujourd'hui, il était en retard, c'était pour allez savoir quelle raison. En faite, il ne savait même pas lui-même; Il aurait bien aimé trouvé mais non. Bon, okay, le fait qu'il se soit un peu réveillé en retard pouvait jouer, ainsi que le fait qu'il n'ait même pas été capable de trouver tout de suite ses chaussures ( ce qui lui avait prit dix minutes quand même ). Enfin bref, tout ça pour finir par dire que maintenant qu'il avait trouvé, bah il était parti pour aller manger. Tranquillement. Avec Fredericke.

Bah oui, il mangeait tout le temps avec elle, alors ce n'était pas prêt d'arriver. La seule chose qui pouvait vraiment arriver aurait été qu'un jour il mange avec les Serpentard mais non, ça n'arrivait pas et tant mieux. En général c'était toujours une grosse prise de tête, tout simplement. Enfin bref, tout ça pour dire que voilà, c'était aussi simple que ça, oui voilà. C'était l'unique chose qu'il y avait à faire. Bref, il descendit donc tranquillement, s'attendant à passer une autre journée parfaitement basique, banale et tranquille. Mais bon, on ne pouvait pas lui en vouloir pour si peu de chose, ce n'était pas grand chose, ce n'était qu'un détail. Tout petit quoi. Mais bon, ce n'était pas grand chose non plus. Bref.

Mais alors que la banalité était censé le retrouver là, tout de suite, mais ce n'était pas le cas, pas le cas du tout. Mais fort heureusement aujourd'hui, la routine n'allait pas du tout pointée le bout de son nez. Mais ce n'était qu'un malheureux petit détail... Ou pas. En faite, au moment où Vincent pointa le bout de son nez, Fredericke s'en prenait à Tobias. De fait, à cet instant, il s'arrêta, croisa les bras et eut la réelle impression qu'il était en train de rêver ! Non mais c'était quoi ce délire ? Et sérieux, c'était vraiment trop bien quoi ! Un bonheur ! Mais... Ce ne fut que de courte durée puisque d'un seul coup, elle mit une gifle à Ophélia. Là, aussitôt, le sourire qui était sur ses lèvres s'envola bien vite vers une pseudo grimace qui cherche à comprendre c'est quoi le soucis ici. Ca voulait dire quoi tout ça, que c'était à lui d'intervenir ? Et si elle en venait à lui abîmer son jolie visage, qu'est-ce qu'il pourrait bien être obligé de faire ? Et puis franchement, là, il n'en restait pas moins sur le cul, c'était juste abusé d'ailleurs. Mais il lui fallait trouver une solution. Qu'importe la solution d'ailleurs. « Mais c'est quoi ce gros bordel ici ! » S'avançant il ne chercha pas, il attrapa les bras de Fredericke et les lui bloqua dans son dos. Et voilà, le tour étant joué, il n'y avait plus qu'à tenter d'analyser les choses. Et si tout était la faute de Tobias, il n'aurait qu'à lui casser la gueule. De toute façon, c'était sans risque, y avait Seth juste à côté ! Pour l'empêcher de le tuer " Alors, quelqu'un m'explique"

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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyVen 5 Nov - 19:20

     « Mais bon sang, c'est quoi ce vacarme, c'est seulement le matin, il faudrait arrêter de crier, bon sang  » grogna Mike. Il venait juste de se réveiller, enfin, quand je parle de réveiller, c'est juste lever du lit, habillé, coiffé -pour une fois- et prêt à se rendre dans la Grande Salle pour prendre son petit-déjeuner. Plusieurs élèves s'étaient arrêtés à la limite de la Grande Salle, soit au niveau des portes, qui étaient grandes ouvertes, pour regarder ce qu'il se passait. Mike n'était pas d'humeur à ça, pour le moment en tout cas. C'est donc aussi normalement que d'habitude qu'il pénétra dans la Grande Salle, surement la pièce la plus grande du château au passage. Il ne prit même pas la peine de regarder ce qu'il se passait, non. La seul chose qu'il fit, c'est regarder la table des Gryffondor, les yeux mi-clos, et plus précisément, le pain, les friandises, les biscuits, les cakes et tout ce qui se trouvait sur la table. Rien que la vue de toute cette nourriture lui ouvrait un peu plus les yeux, à chaque seconde. C'est pratiquement en courant, qu'il rejoignait ses condisciples de Gryffondor à leur table respective. Une fois assis, il se jeta sur une miche de pain qu'il tartina de confiture, qu'il dévora avant de se servir un bol de lait. « Bah dis-donc, toi sa te préoccupe pas ce qu'il se passe vers la table de Serpentard, du moment que tu as ta ration de nourriture, n'est-ce pas Mike.  » Effectivement, il avait tout a fait raison, de toute façon, les Gryffondor connaissaient son caractère, ses habitudes ect.. Et puis bon, qu'y avait-il de distrayant a regardé une dispute, ou des gens qui criaient a tout va, et même parfois, pour un rien.
    Malheureusement pour Mike, mais beaucoup plus pour ses oreilles, il n'y avait aucun professeur dans la Grande Salle, donc aucune personne ayant une autorité assez puissante pour pouvoir cesser tout ce raffut. Bah oui, car si après les mots venaient les poings.. Il était compréhensible que personne ne désirait se jeter dans la gueule du loup.

    «  Du bist Doof ! Lâche moi ! Archloch! » Un charabia incompréhensible pour Mike, c'était quelle langue sa? Du bist Doof? Archloch? Ouais euh bon.. Mieux ne valait pas se lancer dans une traduction, car il ne ferait que se faire un peu plus mal à la tête. En fait, la personne qui venait de crier ces quelques mots, qui étaient en fait dit en Allemand, était Fredericke Maiden, attrapeuse de l'équipe de Gryffondor, et ami de Mike. Mais bon, la voix qu'il venait d'entendre ne lui absolument pas penser à Fredericke, sa voix n'était pas comme sa d'habitude, p'tet que le fait de crier lui modifiait la voix, tout simplement.. Mais en attendant, vu qu'il ne prêtait aucune attention à ce qu'il se passait à l'autre bout de la Grande Salle, il ne pouvait pas mettre un nom et un visage sur cette voix. Une personne entra dans la Grande Salle en trottinant. Le Capitaine des Rouges et Or tourna la tête vers l'entrée et aperçut Vincent Fayr, qui se dirigeait vers la table des Serpentards.
    «  Et voilà le petit ami qui arrive.. » dit un élève de Gryffondor, en regardant Vincent. Le petit ami? Comment sa, le petit ami? Vincent Fayr sortait avec Fredericke..

    Mais, alors ?! La fille qui criait et qui faisait tout ce bazar c'était.. non, quand même pas.
    Une assiette vola dans la Grande Salle et s'écrasa au sol, à ce moment, Mike se retourna, et vit plusieurs personnes encerclant Fredericke, notamment le fameux Vincent, qui passa derrière elle pour bloquer les bras. Bon, si Vincent était là, elle allait surement l'écouter et se calmer. Mais il fallait quand même que Mike aille vérifié tout sa, après tout, il n'était peut-être pas préfet, mais il se devait de montrer l'exemple.

    Le Capitaine des Lions se frotta les yeux, se passa une main dans les cheveux, et se leva sans lâcher du regard ce qu'il se passait. Il soupira, et entama le long chemin qu'il devait emprunter en zigzaguant un peu partout pour se rendre à la table des Serpentards. Beaucoup de première ou deuxième années semblaient effrayer, et il y avait de quoi. Apparemment, lorsque Fredericke se mettait en colère, c'était de pour vrai ! A l'arrivé de Mike dans « la zone Serpentard », il fut fusillé du regard par la plupart des Verts et Argent. Eh ouais, quand on est capitaine de Gryffondor, soit pour Serpentard, la maison rivale, il fallait s'attendre à être traité comme du détritus. Mais bon, il s'y était fait maintenant. Elle se débattait, et beaucoup, elle tentait d'échapper de l'étreinte de Vincent, sans succès malheureusement, celui-ci avait réussi à la maintenir efficacement.
    «  Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi tout cela -en insistant bien sur ce mot- se passe? Fredericke, tu effraies la moitié des élèves, calme toi un peu !  » Oh ! Depuis qu'il l'a connaissait, s'était la première fois qu'elle se mettait ainsi en colère, mais il ne fallait pas non plus aller trop loin !

    [853 mots]
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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyVen 5 Nov - 21:31

    Tobias savait qu’il avait fait ce qu’il fallait, mais en même temps, avec l’arrivée d’Ophélia, il se disait qu’il aurait tout aussi bien pu rester à sa place. La situation n’aurait probablement pas été très différente et il ne serait pas là, à se demander s’il devait aller voir comment allait la Poufsouffle. Que Fredericke tape même sur sa meilleure amie était le signe que c’était vraiment grave (lui, encore, il avait envie de dire que le couple Maiden-Fayr le prenait un peu pour son punching-ball depuis la première année)… mais il avait du mal à penser à l’allemande, alors même que d’habitude il était le premier à se faire du soucis pour elle, lorsqu’Ophélia était dans les parages. Il faut dire qu’entre eux ce n’était pas simple en ce moment… mais ce n’était ni le lieu, ni l’endroit pour éclaircir la situation.

    Au bout d’un moment, quand Vincent-je-suis-plus-fort-que-ma-copine-donc-j’me-la-pête (oui, c’est long, mais bon) fût enfin sur les lieux et qu’il eut réussi à attraper Fred’ pour l’empêcher de bouger – quelqu’un pouvait lui dire pourquoi elle ne lui écrasait pas le pied à lui ??? -, il regarda les gens alentours, y compris le dernier arrivé qu’il ne connaissait pas du tout et dont la présence irrita fortement Tobias. Bah oui, au fond, Toby reste un serpentard, quelque part, ça doit être maladif cette haine entre les deux maisons, ceci étant, Tobias détestait globalement tout rival potentiel, donc tout garçon, et Mike en était un (à moins qu’il ne nous cache des choses ? *ok je sors*).

    « Vous êtes cons tous ou quoi ? Elle ne nous entend même plus, ce n’est pas la peine de lui dire de se calmer. » Il soupira et passa une main dans ses cheveux blonds avant de toucher sa mâchoire légèrement douloureuse. Bon sang de bois, pourquoi est-ce que ça tournait comme ça ? Si seulement elle l’avait écouté….

    Se tournant vers Mike, Tobias fronça les sourcils et décida de l’ignorer pour demander à Elyna « Que Fayr soit là, j’comprends, mais qu’est-ce qu’il fout là celui-ci ? Il connaît Fred’ ? » Disons le, quand il s’agissait de garçons, Tobias était assez obtus et il n’avait absolument pas reconnu le capitaine de l’équipe de Fred’, ni même fait un lien quelconque entre eux deux, en dehors du fait qu’ils soient tous les deux dans la même maison (il est pas aveugle quand même, n’exagérons rien).

    « Bref, passons. Pour répondre à la question de tous, même si elle devrait être évidente, les crises de violence sont l’un des symptômes du syndrome de Klein-Levin, la maladie de Fredericke. Vincent, tiens la bien si tu ne veux pas qu’elle se fasse mal, parce que ça va durer jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. » Tobias s’assit sur le banc, à distance respectable d’Ophélia, et se mit la tête entre les mains. Pour lui-même, et bien qu’il fit partager aux autres le cours de ses pensées, il ajouta tristement… « Pourquoi n’a-t-elle pas été à l’infirmerie avant que ça tourne comme ça ? »

    Tobias était le fils du médecin de Fred’ (même si ce n’était pas exactement dans cet ordre que les liens s’étaient tissés), il connaissait mieux que quiconque à Poudlard la maladie de la jeune fille bien qu’il en fasse moins les frais que Vincent (surtout pour certains aspects de la maladie… si vous voyez ce que je veux dire). Comme il était aussi du genre à penser que puisque lui le savait, tout le monde devait le savoir (bah oui, Tobias est nombriliste, c’est pas nouveau), il ne comprenait pas que personne n’est encore fait le lien avec la maladie de Fredericke alors même qu’elle avait les yeux cernés et le teint cireux comme si elle n’avait pas dormi depuis des jours. Ce qui n’était pas le cas, mais c’était le signe qu’elle luttait pour ne pas avoir de crise depuis longtemps, trop longtemps vu comment elle hurlait là. Ce qui était aussi assez étrange, c’est qu’elle lui avait dit que les cirses de violence maintenant c’était fini, qu’elle savait mieux se contrôler, il fallait croire que dernièrement elle avait eu un raté… Mais cette fois, il ne fit partager ses lumières à personne, continuant à réfléchir tandis que Fred’ se débattait toujours pour récupérer sa liberté dans le probable objectif de finir de détruire la vaisselle à portée de main.


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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptySam 6 Nov - 11:36

    Tous des gêneurs… Il n’y avait que des gêneurs ! Fredericke avait déjà perdu tout contrôle quand Ophélia arriva vers elle et la seule pensée cohérente qu’elle avait à l’esprit c’est qu’ils essayaient tous de la brider une fois de plus. Si elle n’était pas la gentille petite Fred’ de d’habitude, elle ne valait plus rien c’est ça ? Elle leur sacrifiait tant de choses chaque jour, elle ne voyait plus Vincent qu’aux repas à cause d’eux ! Parce qu’elle devait toujours tout faire ! Elle avait les rondes, elle aidait les plus jeunes aux devoirs, elle attrapait les vifs d’or (parce qu’elle allait aux entraînements, même malade, évidemment), elle faisait de son mieux pour que tous soient heureux mais c’était toujours à ses dépends ! Et personne ne jugeait vraiment utile de la remercier, de remarquer son sacrifice, pourquoi faire puisqu’elle était la bonne poire de service ? C’est pourquoi quand Ophélia lui dit de se calmer, c’est sans hésitation aucune qu’elle lui envoya une gifle retentissante dans la figure. Bien sûr, ce n’était pas la faute d’Ophélia, était-ce même la faute de quelqu’un en particulier ? Mais elle était en pleine crise, sa maladie guidait ses actes, dévoilant peut-être plus sa colère que consciemment elle ne l’avait réalisé, elle avait pourtant tout fait pour ne pas craquer, gardant pour elle toute sa rancœur… mais c’était sans compter sur les symptômes de sa maladie qui profitaient de la moindre faille pour s’y engouffrer et tout faire exploser.

    Toutefois, quand elle vit Ophélia s’effondrer, s’accrochant à la table, elle eut une légère lueur d’inquiétude dans les yeux, bien vite balayée par l’arrivée d’Elyna qui ne fit qu’augmenter sa colère. Qu’elle ose approcher elle aussi, elle allait voir ! « Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Qu’ils me renvoient donc ! ça me fera des vacances tiens ! » Elle hurlait, son regard fatigué lançant des éclairs en direction de son autre meilleure amie… qu’elle aimait beaucoup pourtant, mais ça n’avait aucune valeur, elle était trop fatiguée pour lutter. Tout ce qu’elle voulait c’était qu’on la laisse tranquille, qu’on la laisse dormir, voire s’éteindre… si elle ne pouvait plus voir Vincent, si sa mère était morte à cause d’elle, peut-être pour rien, alors autant qu’elle disparaisse aussi.

    A la suite d’Elyna, c’est Vincent justement qui arriva, cela stoppa momentanément le jet de vaisselle (encore heureux, parce qu’elle était pas loin d’envoyer une assiette à la figure d’Elyna) mais il profita justement de cet instant pour lui bloquer les bras, ce qui ne plut pas du tout à sa copine. De toute façon, l’idée que Vincent soit plus fort qu’elle lui avait toujours tapé sur le système, alors imaginez ce jour là !

    « Vincent… » La voix de Fredericke était toujours aussi anormalement rauque « Si tu m’aimes vraiment… lâche moi. » Elle aurait pu lui écraser le pied comme elle l’avait fait pour Tobias, mais elle sentait qu’au lieu de le faire lâcher prise, ça ne ferait que renforcer sa volonté de la tenir. Comme quoi, les crises la rendent presque plus intelligente que d’habitude.

    Elle avait retrouvé un semblant de calme, pourtant, avec l’arrivée de Vincent (puisque bon, c’était parce qu’il n’était pas là qu’elle était en colère à la base), mais quand Mike intervint, ça relança la machine, preuve que ce n’était que le calme avant la nouvelle tempête. Elle tenta de se dégager puisque Vincent ne semblait pas vraiment enclin à la laisser faire gentiment, et comme elle pouvait pas frapper Mike, elle se contenta de lui hurler dessus (ce qu’elle regretterait quand elle aurait repris ses esprits, mais elle n’y était pas encore, pour le moment c’était la maladie qui parlait) « De quoi tu parles Mike, tu sais rien du tout ! Va-t-en, j’veux plus voir ta sale tête d’ici ! Allez-vous en tous ou laissez-moi partir ! VINCENT LACHE MOI P***** ! »

    Tobias évoqua alors sa maladie, elle détourna le regard de Mike pour le poser sur le serpentard et sembla avoir un moment de lucidité quand elle murmura, comme en réponse à sa question, « On ne m’en a pas laissé l’occasion, je n’ai plus le temps de rien… » Elle cessa de se débattre, comme en proie à un profond découragement, mais ça ne dura pas car elle recommença tout aussi vite à se débattre. Et comme l’avait souligné Tobias, cela durerait jusqu’à ce que la véritable crise arrive et qu’elle s’endorme… pour bien longtemps. Qui sait seulement si elle aura même envie de se réveiller ? On peut supposer que oui mais vous êtes pas sensé le savoir XD


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Elyna Artanis
Elyna Artanis
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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyDim 7 Nov - 19:01

    Les choses prenaient une tournure des plus mauvaises, personne ne parvenait à l’arrêter, Ophélia ne disait rien, surement sous le choc encore de la gifle qu’elle venait de prendre, Tobias se remettait doucement des coups que Fredericke lui avait mis, et c’est à ce moment que la silhouette de Vincent fit son apparition. Une chance qu’il arriva enfin, pour Elyna, c’était le seul qui pourrait surement stopper la jeune fille. De son point de vue, elle se calmerait enfin en voyant son petit ami, après tout, elle lui avait souvent dit que Vincent savait la calmer et l’apaiser quand il le fallait, mais elle ne l’avait jamais vu ainsi et espérait vraiment que l’ours de la demoiselle parviendrait à la calmer pour un moment.

    Evidemment, Vincent ne fut pas le seul à arriver à la table des serpentards, Mike, un lion qu’Elyna ne connaissait pas très bien arriva. Déjà, un tel attroupement de garçons autour de la préfète blonde ne risquerait pas de faire énormément plaisir à son petit ami, et si on voulait deux bagarres en même temps, il faudrait peut-être faire un tri pour apaiser les esprits. Voir sa petite amie dans cet état ne rassurerait peut-être pas le garçon, en plus la dispute avait commencé alors qu’elle était avec Tobias, autant dire que si les évènements étaient mal répétés au garçon, il ne chercherait pas longtemps à comprendre avant d’envoyer son poing dans le visage du blondinet. Seth étant à coté de Vincent, elle prit la parole pour leur faire un bref résumé.


    « Perso je n’ai pas compris ce qu’il se passait, elle s’est mise à hurler sur un garçon de serpentard, et c’est vite parti de travers, Ophélia s’est rapproché pour la calmer, ou essayer et c’est la qu’elle a reçu une gifle. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi elle est comme ça. »

    Bon, elle avait volontairement oublié de dire que c’était Tobias qui lui avait fait la morale sur le fait qu’elle avait agressé un garçon qui l’avait à peine bousculé. Autant calmer les ardeurs de certains, surtout à l’heure actuelle. Tobias faisait bouger sa mâchoire pour vérifier qu’elle n’avait pas été déplacé, et ignorant complètement Mike, il demanda à Elyna pourquoi le lions étaient présent, comme si elle avait la réponse la tout de suite. Elle se contenta de hausser les épaules, et gentiment, elle demanda au capitaine de Quidditch s’il voulait bien les laisser, Vincent avait bloqué les bras de Fredericke, et Tobias se remettait de son coup de poing, ça devrait être gérable à présent et une fois encore autant éviter de chauffer les esprits.

    « Euh, Mike c’est ça ? Je pense que tu devrais nous laisser, on va la calmer et ça devrait aller mieux ensuite, si tu peux rassurer les membres de ta maison, et leur dire que Fredericke va bien, ça nous aiderait beaucoup s’il te plait. »

    Pas besoin que tout le monde regarde la jeune fille et qu’elle continue de crier sur tout le monde, du moins c’est ce qu’elle voulait éviter. D’accord en tant que préfète, c’est elle qui aurait du détourner les regards de la scène actuelle, mais Fredericke était son amie et elle ne comptait pas la laisser comme ça pour le moment. Tobias donna alors quelques explications supplémentaires, et la jeune fille connaissait la maladie de son amie, mais pas tous les symptômes, surtout pas celui-ci en faite. Elle n’en revenait toujours pas qu’elle pouvait se mettre dans des états pareils. En tout cas Vincent semblait l’avoir sous contrôle mais pour combien de temps, elle semblait de plus en plus en colère et les vulgarités volaient dans tout les sens. Frederick entamait à présent le chantage avec Vincent, comme si il allait la lâchait pour qu’elle se remette à son lancer d’assiette, assiette qui aurait pu finir dans la tête d’Elyna si Vincent ne l’avait pas arrêté un peu plus tôt tout à l’heure.

    Fredericke continuait de se débattre, une chance d’ailleurs que se soit Vincent qui la tienne, elle ne voulait peut-être pas le blesser comme elle l’avait fait quelques minutes plus tôt avec Tobias, mais une chose inquiétait encore plus la préfète des aigles, c’est que d’après les dires de Fred, quand elle avait une crise, il fallait vraiment qu’elle pète un gros gros câble avant qu’elle ne s’évanouisse, et vu l’inquiétude de Tobias, on n’était pas encore arrivé à ce stade.


    « Tobias, on ne pouvait pas le savoir, moi-même je n’étais même pas au courant que ça n’allait pas dernièrement, sinon tu te doutes bien que je l’aurais trainé jusqu’à l’infirmerie. Tu devrais peut-être aider Vincent à la retenir, parce que si elle doit vraiment faire une grosse crise avant de se calmer, ça devrait plus tarder à arriver non ? »

    Il devait surement en savoir plus que la brunette à ce sujet, donc si il pouvait aider les amies de la lionne pour leur dire quoi faire ça serait toujours ça. Un verre d’eau en pleine figure pour la choquer un coup ? Hum… si Vincent la laisser s’échapper, ça serait le verre qu’elle éclaterait sur le visage d’Elyna, autant garder ses distance donc.

    [860 Mots]


EXPRESS
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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyMer 17 Nov - 11:46

Même si Vincent avait le don de ne jamais comprendre ce qu'il pouvait bien se passer, il avait également le don de s'en énerver. Bien sûr qu'il n'était pas bien méchant ou en tout cas, il fallait avant tout demander aux bonnes personnes, mais il savait se faire respecter et c'était bel et bien ça le plus important, ce qui comptait le plus aux yeux des gens, oui voilà. Il n'y avait rien de bien compliqué dans sa façon d'être non plus ! Merde quoi ! Enfin bref, un soupir se dégageant de ses lèvres, il écouta Fredericke lui demander de le lâcher mais c'était bien une chose qu'il ne comptait pas faire. Évidemment. En plus, elle se mettait à parler des sentiments ! Genre le chantage ! C'était bien parce qu'il l'aimait qu'il ne comptait pas la lâcher, elle s'était déjà bien assez donné en spectacle, alors non, elle ne comptait pas continuer comme ça, c'était déjà une mauvaise voie qu'elle avait pris, tout simplement.  « C'est bien parce que je t'aime que non, je ne te lâcherais pas, tu peux bien rêver pour que je puisse avoir ne serait-ce qu'une petite intention de le faire tu vois ? »

Que Tobias l'aide ? Il en était hors de question. Et déjà, qu'est-ce qu'il foutait là ? Ah oui c'est vrai, il était un ami à elle. Ouais mais ce n'était pas une bonne raison à ses yeux. Ce n'était pas qu'il ne pouvait pas concevoir qu'ils puissent être amis. Quoique, en faite, si, c'était bien ça. Mais il n'était pas non plus près à l'affirmer lui-même. D'ailleurs, rappelons encore un peu qu'il n'était pas vraiment de ceux qui allait se vanter de le côtoyer. Même âge, même maison et pourtant, il ne pouvait juste pas le voir, même en peinture, il ne pouvait pas le supporter. Et d'ailleurs, il avait déjà failli le tuer, même si ce n'était pas non plus une chose dont il pouvait se vanter tranquillement. En tout cas, il était évident que c'était quelque chose qui était arrivé ! Enfin bon, après, ce n'était pas pareil et il ne voulait pas en reparler, oui, voilà.

 « Je l'emmène à l'infirmerie ». Oui voilà, c'était la meilleure chose à faire, ça aussi. Il n'y avait rien d'autre à faire de toute manière. Julien ou Pomfresh pourrait être en mesure de l'aider. Les professeurs aussi mais aucun d'eux ne semblait se décider à se bouger le cul en faite ! Mais ça, bien sûr, il ne fallait pas le dire. Surtout que bon, voilà, c'était le genre de chose qu'il ne fallait jamais dire à un professeur.

Demander de l'aide à un camarade ? Lui qui détestait les amis de Fredericke, c'était à eux de se décider s'ils voulaient l'aider, ce n'était certainement pas lui qui allait prendre la parole pour demander à quelqu'un de l'aider. Comme s'il en était capable tiens ! Et non, en faite, absolument pas, il ne pouvait pas se permettre ce genre de chose, tout simplement parce que c'était vraiment le genre de comportement qu'il ne supportait pas. Alors il ne le faisait pas, oui voilà.  « Allez Fredericke, tu me suis, ou je te force à le faire. Je te préviens, ça sera beaucoup moins drôle »
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Ξ Sujet: Re: La violence appelle la violence [LIBRE]   La violence appelle la violence [LIBRE] EmptyJeu 18 Nov - 19:58

Assis à la table des Gryffondors et faisant semblant de manger, maintenant qu'il ne pouvait plus pour de vrai; Colin fut ravi de constater qu'aujourd'hui il y avait un peu d'animation. Il ne savait pas pourquoi Fredericke Maiden s'agitait ainsi mais bravo !

"Peeeeeeves, une bagarre"
; cria Colin pour appeler du renfort et exciter l'esprit frappeur qui ne manquerait pas d'accroître le désordre ambiant. Et effectivement, Peeves arrivait déjà, et commençait à jeter de la nourriture sur tout le monde, les élèves se protégeant tant bien que mal la tête de leurs mains, et des professeurs descendant de leur estrade pour lui demander vainement d'arrêter.

Colin, de son côté, mis sa main dans les carafes d'eau et envoya de l'eau sur tout le monde en criant joyeusement. L'eau était la seule matière qu'il pouvait encore déplacer depuis qu'il était revenant.

"yeeeepeee !!!!!!!", fit Peeves en fonçant sur les élèves qui s'éparpillèrent comme des moineaux. Certains trouvèrent refuge sous les tables, des assiettes gisaient déjà à terre, renversées.
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