[Fini] Le Bal de Noël

Rawane appréhendait le bal de Noël plus qu'autre chose. Comment ne pas appréhender le bal de Noël d'ailleurs? Comment faisaient les autres pour ne pas appréhender le bal de Noël hein? Ou alors.. comment le cachaient-ils? Oh ben.. en fait, peut-être que ce n'était pas le bal que Rawane appréhendait.. Peut-être appréhendait-elle autre chose? Ce qui allait se passer pendant le bal par exemple. Le bal en lui même ne lui causait aucun problème, c'était même sympathique. D'ailleurs, il y avait un buffet. Si celà n'était pas la preuve même de la sympathie de cette petite fête. Quoiqu'on pouvait exclure le "petite" tous les élèves de Poudlard se rendaient à ce bal, cela donnait tout de même un bon nombre de personnes. Rawane s'était donc minutieusement préparée pour ce bal. Il ne lui avait pourtant fallut que deux heures en tout pour se préparer entièrement... Rawane avait déjà connu le stress -qu'est-ce qu'on dit? Merci les examens!- mais cela n'avait jamais été à ce point là. Un noeud s'était niché au creux de son estomac depuis le début de l'après midi et une boule avait élu domicile dans sa gorge.

En ce moment, Rawane était devant la porte de la salle où se déroulerait le bal et rassemblait son courage en attendant d'en avoir assez pour franchir le seuil. Il lui fallut bien dix minutes avant de rassembler le dit courage.. et elle entra. Les élèves affluaient dans la salle, remplissant pratiquement tout l'espace qu'il était possible d'occuper. Certains évoluaient sur la piste de danse, d'autres bavardaient debout ou sur des chaises et d'autres encore s'attardaient au buffet. Rawane ne manqua pas d'y remarquer Rowen. Elle ne manqua pas non plus de remarquer les robes deslesquelles la plupart de ses camarades s'étaient vêtues. Toutes semblaient sorties des plus grands magasins de haute couture et rivalisaient de beauté. Rawane, elle, s'était occupée de la sienne.. Il faut dire que c'était un passe temps autre que la lecture qui lui permettait de se divertir de temps à autres. Elle avait simplement récupéré une robe aussi bleue et ses yeux et de la fourrure blanche artificielle ainsi que quelques bouts de tissus. À l'aide de quelques sorts appris dans ses bouquins chéris, elle avait transformé tout cela en une robe de soirée convenable. Bon, autant la décrire maintenant que c'est commencé. La préfète de serdaigle était donc vêtue d'une robe bleue à longues manches qui s'évasaient à la fin et se terminaient par de la fourrure blanche. Le haut était on ne peut plus banal. Pas de décolleté, pas de gilet, gants ou quoi que ce soit.. Enfin, notons quand même que la fillette s'étaient amusée à ajouter une capuche. De la fourrure blanche courrait le long de cette dernière. Une ceinture blanche ceignait la taille de Rawane et, sous elle, la jupe de la robe descendaient jusqu'à ses chevilles et de la fourrure blanche la finissait elle aussi. Rawane se jugeant trop jeune pour porter des hauts talons avait chaussé ses pieds de bottes en daim blanc ma fois fort simple. Sa coiffure n'était pas non plus la plus compliquée de la soirée, elle avait relevé ses cheveux et les avait emprisonnés dans une pince bien que des mèches folles et sa frange s'en échappaient.

Rawane ne voulait pas gêner Rowen mais elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards d'affamée vers le buffet. Il était garnis des mets préférés de la fillette et de bien d'autres encore. Le coin chocolat où se trouvait Rowen était particulièrement attirant mais pas beaucoup plus loin se dressait le coin des fruits rouges. Rawane fut littéralement hypnotisée par ce coin où des mousses de fruits rouges chacune surplombée d'un fruit étaient disposées à côté de bavarois d'une taille impressionante eux même voisins de salades aux fruits étincelants semblant sortir tout droit d'un rêve surlesquels trônait une montagne de crème chantilly aux torsades presque surnaturelles. Et cela n'était qu'un échantillon de ce qui s'étalait tout au long de ce buffet ou même un simple échantillon du coin réservé aux fruits rouges. Les boissons affluaient elles aussi. Rawane en reconnut certaines comme du jus de fruit pressé et des milks shacks mais d'autres lui étaient inconnues. Qu'à cela ne tienne, elle allait s'empresser de les découvrir.. excepté celles qui étaient alcoolisées. Rawane avait horreur de l'alcool depuis qu'elle avait goûté à une coupe de champagne à l'occasion du nouvel an. Rawane se dirigea donc vers l'endroit qu'elle avait repéré en se demandant par quoi elle allait bien pouvoir commencer. Une fois arrivée sur place, elle s'était finalement décidée pour une mousse au goût framboise. Elle empoigna la petite cuillère comme un chevalier empoigne son épée et, de l'autre main -à savoir la gauche- elle attrappa un récipient plein de mousse à la framboise. Elle caressa la surface de la mousse avec sa cuillère en récoltant un peu et mit son "arme" en bouche puis la retira doucement en gardant les lèvres presque closes pour faire durer l'instant où la mousse touchait sa langue puis y fondait lentement avant qu'elle ne doive la coller à son palet pour le faire fondre complètement avant d'avaler ce qu'il restait. Rawane avait ainsi trouvé une façon agréable d'attendre son cavalier..

[ 868 mots ]

Rowen esquissa un magnifique sourire à Cormac, puis lui fourra la fourchette dans la bouche lorsque celui-ci approuva le fait de grignoter un petit peu de bêtises avant de faire quoi que ce soit. Elle la retira ensuite puis se servit elle-même une bouchée de gâteau au chocolat, puis fit un smile tout mignon à son adresse.
Absorbant enfin les paroles émises par son petit ami, elle se retint d’ouvrir grand les yeux, de même que sa bouche. Danser ? Oulah, mais il n’avait jamais vu Rowen danser, c’était pire que tout. Bon non, tout de même pas, ne sombrons point dans des expressions hyperboliques comme : « Rowen n’avait jamais dansé de toute sa vie et ça se voyait, tellement elle était affreuse en se dandinant », « elle était carrément horrible à bouger son derrière ainsi, manquant d’expulser au loin la personne qui se trouvait derrière elle » ou encore « tous les gens étaient ébahis en voyant son altesse bombe sexuelle et danseuse hors pair –remarquez le soucis de l’ironie- se trémousser avec ce qu’elle appelait de la grâce ». Ca se rapprochait plutôt de ça. Mais non, qu’est ce que je raconte ? La jeune préfète avait fait plusieurs années de danse classique, danse moderne, salsa –o_O ?- et autres, alors elle ne pouvait pas danser comme un canard qu’on viendrait de plumer !! Oh quoique, pour quelqu’un comme Rowen.. Non stop !! Cessons les images !! La gamine dansait moyennement bien, mais elle n’en était pas tout de même au niveau vache venant de se prendre une décharge électrique, tout de même..
Essayant de garder son calme, la demoiselle fit tout de même un grand sourire à Cormac, avant de répondre d’une petite voix, comme si elle n’en avait pas spécialement envie, mais qui montrait bien qu’elle n’allait quand même pas refuser :

« Bon d’accord, quand tu veut.. Mais fais attention, je risque de te marcher sur les pieds hein ? »

Elle ferma ensuite les yeux joyeusement [ comme ça : ^^ ] puis croisa les jambes. Sa robe en tissus si fin et si fluide glissa doucement sur celles-ci, et elle ne pu s’empêcher de frissonner lorsque la toile les lui effleura. Brrr.
Arriva alors un évènement qui vint totalement dissiper sa gêne, et Rowen fit un grand sourire, se retenant de rire, en voyant pénétrer dans la salle.. Tadadam, roulements de tambours.. Rawane Harkin de Serdaigle.
Dans un premier temps, elle ouvrit de nouveau les yeux très gros –comme de grosse billes de loto yeeeh !!- pour admirer sa jeune amie. Elle était dans une grande robe, qui faisait assez imposante à cause de ses fourrures blanches fichées un peu partout, et lui donnait l’air d’un grosse peluche. Kya !! C’était follement adorable, et si elle avait été un garçon, Rowen se serai sûrement déjà jetée sur Rawane pour la prendre dans ses bras, les yeux en croix, en criant : Hyaaaa kawaii !!
Hem. Mais le fait était que Rowen n’était PAS un garçon –encore heureux pour Cormac, manquait plus qu’il vire homo.. Hem- et qu’elle se demandait avec qui la préfète des bleus et bronze pouvait aller au bal.
Soudainement, elle se tapa la main sur la table, chose totalement stupide vu qu’a présent, elle avait très très mal à la main. Mais bien sur !! Comme avait t-elle pu être aussi stupide ? C’était elle-même qui avait arrangé le coup.. Entre Eric et Rawane.. Le jour où elle avait revu le jeune homme dans le parc, et lui avait fait part de son avis concernant la chose. Huh. Elle aurai été très fière de son œuvre si le jeune Serdaigle s’était aussi pointé dans la salle en même temps que la seconde année. Mais où diable était-il ? Avait-on seulement idée de faire attendre une jeune fille ?
Boh.. Après tout, peut être que Rowy avait gaffé, et que finalement, ils n’iraient pas ensemble. Dans ce cas ci, Eric ne parlerait plus à Rowen, Rowen serai gênée face à Rawane et Rawane saurai ce qu’Eric pensait de lui. Un vrai cercle vicieux. Mais bon.
Se mordant les doigts, la préfète jeta des coups d’oeils furtif en direction de la porte, espérant que le jeune Madrown arrive rapidement, pour dissiper tous ses doutes. Ou que le cavalier de Rawane presse le pas, pour quand même que ce n’était pas Eric le cavalier !! Hem. On se perd vraiment dans des phrases, vous m’en voyez navrée..
Bref, le sujet n’était pas là, et Rowen retourna à ses Cormac, en se retournant vers lui, et en affichant un regard excusé pour s’être dissipée dans les dix minutes dernières.
Elle pris ensuite sa main dans la sienne, puis, voyant que l’orchestre commençait à jouer un air doux, paisible, romantique, typique des slow, la gryffondor demanda à son apollon, en restant sur sa chaise et en attendant qu’il l’entraîne sur la piste de danse :

« Alors.. On y va ? »

[ 829 Mots ]

Les élèves commençaient à former les habituels groupes. On voyait déjà quelques couples sur la piste de danse. Beaucoup discutaient, d’autres se trouvaient au buffet. Tous semblaient heureux, ou plus exactement, presque tous. Les pommettes blanches de la jeune serdaigle rosirent légèrement au compliment que lui fit son cavalier. Elle lui retourna le compliment, le trouvant lui-même fort élégant :

« Merci… Toi aussi tu es magnifique. »

Elle lui sourit doucement, ses yeux étincelaient de joie. La jeune sorcière était arrivée après la sortie de la jeune Léa. Elle n’avait donc pu apercevoir sa collègue quitter les lieux en coup de vent. Peut-être que cela était mieux d’ailleurs, sinon elle serait sûrement aller la rejoindre, s’inquiétant toujours beaucoup pour ses amis. Même si Léa et elle n’avaient jamais beaucoup parlé, Pénélope ne pouvait s’empêcher de trouver cette jeune fille très intéressante. Bonne élève, plutôt studieuse, très douée pour le quidditch…

Les deux élèves descendirent les escaliers qui menaient au hall, pénélope n’avait su comment réagir au bras que lui avait présenté son ami, et elle avait fini par le prendre, légèrement hésitante. Une fois dans la grande salle, le couple s’arrêta. La salle avait été bien décorée. Une fois de plus, leur directeur avait jeté quelques enchantements sur les bougies, guirlandes de façon à ce que certains objets soient animés. Le professeur d’enchantement était certes petit, mais il était extrêmement doué. Le haut plafond représenté un magnifique ciel étoilé, tout semblait être parfait en cette douce soirée.

Une fois arrêtés, Cédric lui expliqua qu’elle n’avait qu’à lui demander ce qu’elle souhaitait, et il s’exécuterait, mais elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle voulait. Elle était juste ravie d’être ici avec lui, de pouvoir d’avantage le connaître, lui parler un peu plus qu’en temps normal. Elle n’avait pas spécialement envie de manger ni de boire quoique ce soit. La sorcière hésitait un peu, elle finit par lui demander :

« Tu veux danser ? »

Seulement, savait-il danser ? Elle n’en savait rien, de toute façon, elle voulait plus s’amuser que participer à un concours de danse alors s’ils se marchaient sur les pieds, ce ne serait pas la fin du monde, seulement une occasion de rire un peu. Rire, cela faisait un moment que la jeune préfète ne s’était pas relâchée, toujours à travailler, à tenter la perfection, sans jamais l’atteindre, car après tout, personne n’est parfait.

Au loin se tenaient d’autres élèves. Sur la piste se trouvaient monsieur Shinku, préfet de poufsouffle en compagnie d’une jeune gryffondor de son année, une jeune fille coquette d’après les souvenirs de Pénélope, elle n’était pas sûre d’elle à cent pour cent, mais lui semblait avoir croisé au moins deux fois la jeune lionne en train de se remaquiller ou de se coiffer aux toilettes. Un peu plus loin se trouvait un autre préfet, de gryffondor par contre, le jeune Clément. Il semblait étrange, il quitta peu de temps après la salle, laissant ainsi sa cavalière, et petite amie seule : Alehandra. C’était bien étrange tout ceci….

[507 mots.. ouf^^]

Alehandra ne savait pas ce qu’elle avait fait de mal, mais en un instant sa vie tranquille et paisible bascula, jamais elle n’oublierait ce bal. Elle resta figée un instant quand le jeune lionceau lui dit qu’il ne pouvait pas continuer comme ça. Alehandra était loin d’être idiote, elle savait au fond d’elle depuis un moment que Clément était ailleurs dés qu’ils abordaient le sujet de Léa. Elle savait qu’il avait encore des sentiments pour elle, mais elle voulait croire en leur amour, amour qui était né petit à petit dans son cœur. L’oublier, elle ne le pourra s’en doute jamais, devenir une amie pour lui, lui serait trop douloureux.

Je…, essaya-t-elle de dire mais c’était trop tard Clément était déjà parti.

Alehandra se sentit terriblement mal à l’aise, elle avait tenté de rassurer Clément en lui disant d’aller voir Léa. Mais c’est elle qui perdait, le plus important et pourtant elle se doutait que Clément ne l’aimerait jamais comme elle l’aurait souhaité.

*Je le savais, je n’étais qu’une remplaçante et pourtant…, j’ai espéré ! Un an ensemble, ça ne pouvait pas durer…, je le savais et je suis pourtant tombée amoureuse de lui*, se dit-elle en prenant place sur une chaise.

Je me sens si stupide tout d’un coup, se dit-elle à haute voix et laissant déverser un flot de larmes.

*Je ne peux pas pleurer*, se dit-elle en essuyant ses larmes avec un certain empressement, sinon des personnes pourrait venir me voir.

Mais personne ne prenait attention à elle, Alehandra était une personne commune, à qui on ne prêtait guère d’importance. Elle était pour la plus part des personnes présente transparente, elle regardait les couples danser et s’amuser. La jeune rouge et or, voulu quitter la salle à un moment donné, mais elle risquait de déranger Clément qui était sans doute parti dans la salle commune ou encore Léa qui était avec Olivier. Non, elle préférait rester là et admirer le bal, c’est tout ce qu’elle pouvait faire maintenant.

*Au moins, il m’a dit qu’il me laissait tomber, c’est déjà ça, Harry a mis trois ans avant de me le dire*, se dit-elle en trouvant le moyen de sourire timidement.

Les couples continuaient a danser tout en s’enlaçant tendrement, Alehandra les regardait ses prunelles perdue dans le vague. Elle non plus ne savait plus très bien où elle en était, elle aimait toujours Clément et se demandait pourquoi il lui avait dit qu’elle trouverait quelqu’un de mieux que lui. Alehandra était incapable de lui en vouloir, elle l’aimait…, elle pensait qu’il avait tourné la page avec Léa qu’il était seulement ami. Elle avait commis une erreur et elle s’en voulait d’avoir laissé l’amour lui envahir son cœur, alors qu’elle redoutait que cela puisse arriver.

*Je n’étais guère plus que la Léa du pauvre, j’étais là au bon moment… Le point positif, c’est que je vais pouvoir étudier sans me préoccuper de personne*, elle esquissa un sourire puis sentit de nouveau les larmes venir. *Je me sens tellement idiote, d’y avoir cru un seul instant…*, se dit-elle en regardant de nouveau les couples sur la piste.

(517 mots)

Hermione était assise, un verre à la main. Elle était tranquille, dans son coin, regardant les différents couples qui dansaient. La soirée du bal commençait. La Gryffondor était vêtue d’une magnifique robe. En plus de sa robe, la troisième année avait un châle de la même couleur. Dans ses cheveux frisés, une fleur blanche tenait `magiquement`. Elle avaient laissé ses cheveux bouclés, mais non naturellement. En effet, elle y avait passé le fer à frisé quelques heures plus tôt. Sa première tentative n’avait pas été très fructueuse, mais la deuxième s’était avérée louable. Elle avait réussi à dompter ses cheveux ébouriffés, qui ressemblaient enfin à des cheveux normaux, voir même magnifiques. Ils était longs, pendant naturellement le long de son dos. Dans son visage, une légère trace de rouge à lèvre brillant transparent laissait paraître. Sinon, Hermione avait mis un peu d’ombre à paupière sous ses paupières. Avant de rentrer dans la salle de bal, la jeune fille s’était regardée dans un miroir et avait poussé un soupir de soulagement. James la trouverait enfin normale.

Bref, après avoir entré dans la salle, elle avait cherché James des yeux. Il l’avait vue et s’était précipité vers elle. Ils avaient échangé quelques mots puis James étaient parti leur chercher à boire. Il était revenu, puis ils avaient parlé. Là, ils regardaient les couples danser, sous prétexte que la musique était mauvaise pour eux. Enfin, c’est ce que croyait Hermione. Elle était complètement nulle pour danser, et voulait trouver un moyen d’éviter de montrer son talent (au sens figuré bien entendu). Elle avait d’abord vu Goyle, le stupide ami de Malefoy. Il était accompagné de… Quali ! Hermione avait fait des yeux gros comme des boules de quilles. Une fille tellement gentille comme Quali qui se présentait au bal avec Goyle? La Gryffondor ne comprendrait donc jamais…Ensuite, elle avait vu plusieurs Serpentard, tous habillés avec du foncé ou du noir. Ils ne changeraient donc jamais… Enfin, il était concevable de voir les garçons en noir, puisqu’ils portaient des tuxedos, mais les filles étaient vraiment sombres… Enfin, quelques couples surprirent notre chère Hermione. Tout d’abord, Lavande et Alexander. La Gryffondor ne les avaient jamais vu ensemble. Enfin, Lavande était très bien habillée, et sa tenue allait bien avec celle du préfet de Poufsouffle. Puis, il y avait eu Malefoy, ou ce rat blond répugnant, accompagné d’Anabelle Grey, une première année à Serpentard. Hermione ne la connaissait que de nom, mais elle ne devait pas avoir trop trop de goût, à voir avec qui elle allait à la soirée. Pénélope Dauclaire était accompagnée de Cédric Diggory, en sixième année à Poufsouffle. Les deux s’étaient retrouvés, sous les yeux de quilles d’Hermione. Décidément, il ne manquait qu’un bal pour faire en sorte que les couples pleuvent. Enfin, cela était réjouissant.

Bref, lorsque James lui dit qu’il voulait aller au… Enfin, il lui dit qu’il devait s’absenter, Hermione lui sourit et le laissa la quitter un instant. Puis, Hermione était maintenant en train d’attendre, voulant proposer à James d’aller danser. Plus Hermione voyait les autres danser, plus sa peur de se faire ridiculiser s’estompait. Elle ne se souciait plus que d’elle-même et que de son compagnon, James Bering, un première année à Gryffondor. Elle avait accepté son invitation, ne se souciant pas qu’il était un peu jeune pour elle. Il était vrai que deux ans, c’était rien, mais tout de même… Voyant que son compagnon ne revenait pas et que Harry et Ron étaient seuls, elle se leva et alla retrouver ses deux amis. Ils étaient avec d’autres élèves, mais c’étaient eux aussi des Gryffondor. Hermione sourit de toutes ses dents et pris place sur une des chaises libres.

« Bonsoir! Dit-elle avec entrain. Vous vous amusez bien? »

Puis, elle remarqua Angelina Johnson. Elle lui sourit et regarda sa robe. Elle était… Remarquable, il n’y avait aucun doute. Avec tous ces froufrous, on aurait pu la remarquer dans un terrain de soccer. Enfin, Hermione sourit, car elle ne pouvait critiquer les goûts des autres, sachant qu’il y avait sûrement quelqu’un dans la salle qui n’aimait pas ce qu’elle portait. Enfin, peu importe. Elle aperçu R’hapsody dans un coin de la salle. Elle se leva, s’excusant, et s’approcha du jeune homme. Il n’avait apparemment pas de compagne. Elle lui sourit et essaya d’engager la conversation.

« Bonsoir R’hapsody. Tu vas bien ? »

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724 mots

Aelita regarda Serena sauter un peu partout, puis aller voir différent élève soit pour les saluer amicalement, soit pour les inviter à nous rejoindre. Elle trouva même l’occasion d’inviter le gardien de l’équipe des rouge et or, trois joueurs de Quidditch dans le groupe et Aelita allait se retrouver certainement en plein débat houleux. A savoir, qui était la meilleure équipe d’Angleterre, enfin au moins il avait refusé pour suivre Léa O’Gara, chose qui sembla peinée un peu Angélina. Puis celle-ci lui demanda si Serena marchait avec des piles, chose qu’Aelita ignorait vu qu’elle ne savait même ce qu’étaient des piles.

Oui, elle est vraiment adorable, dit-elle en lui souriant.

Alors qu’Aelita portait son verre à sa bouche – verre que Serena lui avait remis dés qu’elle avait émis l’idée d’aller s’en chercher un – Angélina lâcha une phrase qui donna envie à Aelita de recracher le contenu de celui-ci et c’est ce qu’elle fit. Elle se retourna ensuite pour regarder de qui elle parlait même si elle s’en doutait…, et effectivement elle ne c’était pas trompée il s’agissait bien de Drago Malefoy en compagnie d’Anabelle Grey.

La pauvre, j’espère qu’il ne lui a rien dit sur sa tenue…, mais connaissant la délicatesse de l’énergumène j’en doute, dit-elle plus pour elle-même que pour Angelina et Serena.

La jeune Serpentard avait en effet une robe rose, alors que tout le monde qui fait un tant soit peu attention au goût de Malfoy sait qu’il n’aime que les couleurs de sa maison. Autrement dit, noir, argent et vert foncé, c’était pourtant fondamentale et la jeune Serpentard avait échoué sur ce plan là, par contre…

Tiens, il va vers miss Bouldog…, je me demande comment ça se fait qu’elle n’a pas encore eut de petit ami, à part bien évidement Malefoy, railla-t-elle en buvant une autre gorgée de son jus de citrouille.

Elle devait avouée que la jeune fille avait fait des efforts dans sa tenue, mais c’était uniquement pour attirer le regard de Malefoy. Aelita se rendit soudainement compte qu’elle était entrain de prier Merlin pour que Diabalzane arrive et mette fin à toutes ses petites simagrées qu’elle faisait.

Et en plus elle minaude, elle pense sans doute le charmer en agissant de cette manière, enfin comme on dit, il n’y a que les chiens qui vont les chiennes, aussi tôt que la phrase fut sortie de sa bouche aussi tôt Aelita s’en voulu de l’avoir prononcée. Ce…, ce n’est pas ça que je voulais dire, ça m’énerve, je n’arrive pas à me montrer aimable en sa présence, il m’irrite au plus au point, dit-elle en regardant Angélina droit dans les yeux. En plus, je suis sur que la première année a des tas de qualités, mais bien sûr Malefoy s’en moque, tout ce qui compte c’est l’apparence, il ne peut pas être avec une fille qui présente mal. La pauvre, sérieusement je la plains, j’espère ne plus jamais retomber amoureuse de quelqu’un comme lui, pensa-t-elle à haute voix.

Aelita reporta alors son attention, sur les deux jeunes filles fasses à elle et leur sourit se demandant qu’elle bêtise elle avait encore pu leur dire.

(521 mots)

Alister avait entendu bien malgré lui le début de la conversation entre les Serpentard, dû moins il supposait que c’était un Serpentard, il n’entendait que les voix mais les reconnaissaient facilement. Le Poufsouffle de quatrième année savait à présent qu’il s’agissait de Drago Malefoy, il n’avait plus aucun doute là-dessus. Bien sûr, Alister ne l’avait jamais rencontré, alors comment savait-il de qui il s’agissait ? Me demanderiez-vous, très simple Alister connaissait la réputation, du jeune Malefoy et savait qu’il était condescendant. Il se retourna pour voir si il ne c’était pas trompé et d’ailleurs il vit qu’il était accompagné d’une jeune fille dans une robe rose, très élégante malgré la couleur, c’est qu’il fallait oser porter ce genre de tenue. Il reconnu alors Anabelle Grey et il se demanda aussitôt comment une jeune fille comme elle pouvait être tombée aussi bas. Certes, c’était un Serpentard, mais de la pire espèce, il n’aimait pas ce genre là, autant il ne voyait aucun inconvénient à parler aux autres élèves de la même maison, autant il n’aurait pas voulu le rencontrer. Alister savait qu’il ne fallait pas juger, les personnes à partir des rumeurs qui couraient sur elle, mais quand celles-ci s’avéraient exacts, il les prenait tout de même en compte. Alister n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qu’il regardait avec dédain, sa cavalière car elle n’avait pas une tenue tout à fait conventionnelle, mais au moins elle sortait de l’ordinaire. Si Alister aurait été plus doué en métamorphose, il aurait troqué la robe rose, contre une longue robe couleur émeraude pour faire ressortir les jolis yeux de la jeune fille.

Il entendit le jeune Malefoy, dire à une autre jeune fille qu’elle avait une jolie robe, mais quant il vit ce à quoi la jeune fille ressemblait, il pria tous les Dieux pour qu’elle ait au moins une intelligence hors norme. Alister reprit ses esprits quand sa cavalière lui dit qu’elle voulait bien danser. Il lui fit donc un sourire, s’inclina légèrement avant de prendre un de ses mains dans la sienne, puis, il déposa son autre main sur la taille de la jeune fille.

Je suis désolé, je sais que cette musique, ne prête guère à cette danse mais…, lui murmurait-t-il à l’oreille alors que la musique changea et fit place à une valse. Et bien on dirait que Merlin m’a tendu son oreille, dit-il avec un léger sourire.

Alister fit attention au pas un moment, puis suivant le rythme de la valse à trois temps, il se laissa emporter, faisant virevolter sa cavalière au grès de ses pas. Le jeune Blaireau avait reçu des cours de danse et en suivait encore lors de ses périodes de vacances, quant il rentrait chez lui. Il ne jouait par contre d’aucun instrument de musique, car jouer d’un instrument n’était pas considéré comme un sport, tandis que la danse oui ! Alister connaissait donc toutes les danses de salon et aimait les pratiquer, surtout avec l’une de ses cousines, qui adorait se déchausser pour venir poser ses pieds nus sur ses chaussures. C’est Alister qui en avait eu l’idée et elle aimait ça, car elle lui dit qu’elle avait eu l’impression de voler, le jeune Poufsouffle avait sourit à l’époque car ce n’était pas qu’une sensation. Alister s’élevait en dansant, bien sûr pas aussi haut que quand on monte sur un balais, non de quelques millimètres. Mais revenons au bal, ou la robe de sa cavalière était entrain de virevolter au rythme de ses pas.

(583mots)

Il vaut mieux être seul que mal accompagné disait le dicton et Drago commençait à comprendre cette phrase. Jusqu’au jour où il avait invité Anabelle au bal il avait eu la trouille de devoir se ramener sans cavalière au bal mais là, il se demandait si il n’aurait pas mieux valu se ramener seul plutôt qu’aux côtés d’une sang mêlé plus jeune que lui et en robe rose. Certes c’était un joli pied de nez à tous ceux qui pensaient que Drago était limité dans le choix de ses cavalières (qu’il ne pouvait se montrer qu’avec une Sang-Pur, de son âge, belle à renier sa foi, digne, riche et bien éduquée c’est à dire une fille comme il n’y en a que 5 dans l’école), en se montrant au bras d’Anabelle, il prouvait à tous qu’il pouvait agir comme bon lui semblait sans se soucier des représailles.

Cependant les regards que Pansy porta sur sa cavalière en signifiaient tellement… Elle avait bien fait de se taire la Pansy sinon elle se serait vite retrouvée avec un verre de jus de citrouille renversé par totale inadvertance sur sa robe ou sur sa tête … Son amie Pansy donc resta tout à fait aimable (même si ses paroles puaient l’ironie) et elle prit congé d’eux assez rapidement laissant à nouveau Drago en tête à tête avec sa cavalière embarassante.

*Une cavalière plante ? Je ne suis même pas sûr d’avoir envie de la montrer… Quoi que elle a un peu d’esprit et certaines devraient s’en inspirer*

Personne n’était visé en particulier par cette remarquer formulée à voix basse mais il était vrai qu’elle avait de l’esprit et qu’elle savait se tenir. Ses seules fautes étaient des fautes de goût (et une faute de sang aussi mais rien d’impardonnable car il ne doutait pas qu’elle était sorcière depuis au moins 3 générations). En fait il suffisait de la faire participer à une conversation. Cependant Drago s’imaginait mal la tirer par le bras vers Blaise et sa cavalière, et pousser Anabelle en avant en lui disant « parle, dis quelque chose d’intelligent » comme dans la môme où le père contorsionniste pousse Edith Piaf en lui demandant de faire quelque chose.

Bref, Drago ne trouva pas de solution à son problème et se retrouvait presque planté là avec sa cavalière, Pansy lui ayant tourné les talons.

« Tu m’accordes cette danse ? »

La demande était formulée rapidement de façon à ne pas lui laisser le temps de refuser et Drago passa son bras dans le dos de la jeune fille et il la guida ainsi, la frôlant à peine vers la piste. Avant de commencer à danser, Drago plongea son regard acier dans les yeux de la jeune fille et lui demanda de manière provocante.

« Tu sais certainement que nous faisons un couple très mal assorti, à cause de ton âge, de tes origines ou de la couleur flash de ta robe… Pourquoi t’obstiner à rester avec moi alors que tout le monde te pointe du doigt ? »

*Parce que tu penses que je ne te permettrai pas de partir ?*

La réponse l’intéressait au plus haut point. Il était odieux avec elle et elle était toujours là, se tenant parfaitement bien… Elle avait quelque chose de très noble en elle Drago ne pouvait pas le nier mais ils étaient trop différents. Après cette danse obligatoire le Serpentard la planterait sûrement, l’ignorerait pour le reste de la soirée et irait inviter n’importe qui avant de se mettre à boire pour oublier le fait que Diabalzane n’était pas venue au bal.

[599 mots]