[Fini] Le Bal de Noël

Daphné avait gardé son cadeau fermé jusqu'à ce jour. Elle l'avait déposé soigneusement sous son lit pour qu'aucune fille ne vienne fouiner dedans bien que ce ne soit pas le genre de la maison. Le matin même, après avoir vu les autres filles de sont dortoirs, gloussants à l'idée d'être avec le garçon qu'elles avaient choisie, Daphné se demandait vraiment si elle allait aller sincèrement au bal. Non pas qu'elle n'aimait pas danser, bien au contraire même, mais de là à passer la soirée seule... Le réel problème en réalité, c'est qu'elle avait été profondément touchée par le cadeau que lui avait fait son major d'homme Hugo et n'avait pu jusqu'à aujourd'hui, le remercier comme il se devait. Elle avait pourtant écrit moult lettre mais aucune ne semblait la conquérir.
La vert et argent avait travaillé en ce jour de fête pour être tranquille durant les vacances et quand le soir venu, elle entendit les chants horribles mélodieux de ses voisines. Elle révulsa des yeux en ne comprenant vraiment pas ce qu'il y avait de plaisant à aller à un bal aussi stupide que celui de Poudlard mais soit.

La jeune fille n'avait pas envie d'y aller mais si elle ne le faisait pas, Hugo en serait terriblement déçu. De peur de le décevoir, elle finit par se mettre dans la tête qu'elle irait avec la robe qu'il lui avait offerte et point à la ligne.
Daphné sourit délicatement quand elle sentit le museau froid de son chat pousser sa main, dans sa quête aux câlins. Quel petit monstre celui-là tout de même. Elle ne voulait cependant pas qu'il vienne dans la salle de bal pour des raisons pratiques mais aussi pour qu'il ne lui arrive rien. D'ailleurs, c'est pour cela qu'elle ne lui refusa aucune douceur pendant cette longue après midi. Enfin pas si longue que cela car elle avait eu à peine le temps de fermer ses livres et ses parchemins que déjà l'heure de se préparer sonnait.
Dans un geste nonchalant, la jeune vert et argent se dirigea vers son lit où elle laissa glisser son bras sous celui-ci avant de tirer le petit paquet argenté aux rubans vert émeraude.

Il était grand temps qu'elle ouvre et dans un geste doux et délicat, elle laissa glisser le ruban sur le papier argenté jusqu'à ce qu'il cède. Elle ouvrit le paquet avec facilité alors qu'une magnifique robe noir et blanc cassé apparaissait sous ses yeux. Ce n'était pas forcément les couleurs préférées de la jeune fille bien que le noir lui plaisait énormément. Elle se redressa, tirant sur les plis de la robe pour la sortir. elle la mit contre elle et se plaça devant la glace pour voir à quel point elle était magnifique. Daphné n'en revenait pas de se dire que ce soir, cette robe serait sur elle. Elle se déplaça vers le lit pour remarquer que dans le paquet, il s'y trouvait encore quelques choses. Plus précisément deux choses. La première étant un magnifique collier noir. Elle sourit en imaginant parfaitement son Hugo lui poser lui-même se collier comme un père pour le premier bal de sa fille. Elle attrapa la lettre qui se trouvait aux côtés du bijou puis l'ouvrit précieusement, de peur de l'abîmer, et la lit paisiblement en s'essayant sur le rebord de son lit.

~ Ma très chère Daphné,

pour cette occasion unique j'ai décidé de prendre les devants et de vous nommer par votre prénom. Je me doute que cela vous retirera une petite grimace de mécontentement. (sourire)
Je sais aussi que les personnes qui auraient dû vous offrir ce cadeau n'était autre que vos parents, mais vous savez tout comme moi, combien ils sont occupés et c'est pour cette raison que c'est moi qui fut chargé de le faire. Ne leur en veuillez pas s'il vous plaît miss Daphné, mais il faut comprendre leur position.
Ne pouvant vous l'offrir en main propre, j'espère sincèrement que cette robe et ce bijou vous plairons.
J'ai beau vous regarder grandir, je n'arrive jamais à me décider sur ce genre de détail qu'est votre goût vestimentaire. Veuillez m'en pardonner.
C'est donc avec le grand honneur, que je vous demande s'il vous plaît de porter cette robe pour votre Bal de Noël. J'en serais infiniment heureux !
Pardonnez moi pour tant de familiarité mais vous savez combien vous compter pour moi et que vous êtes comme ma fille.
Ramenez moi une photo de vous avec cette robe si vous le pouvez, et mon coeur n'en sera que comblé.
Joyeux Noël à vous miss Green Daphné. Et à très bientôt je l'espère.

Votre Major d'Homme Hugo. ~

Daphné ne pouvait certes pas pleurer, mais une petite moue d’enfant se dessinait sur son visage. Jamais Hugo ne l’avait montré jusqu’à maintenant mais en y réfléchissant plus, il l’avait toujours protégé tant qu’il le pouvait contre son père. Cependant, il avait tellement peur de la blesser qu’il était prêt à couvrir ses parents pour qu’elle soit heureuse malgré tout. Quel gentil homme.
Elle sourit tristement puis décida que finalement ce bal, il ne se passerait pas sans elle.
La vert et argent s'était donc coiffé soigneusement avec un magnifique chignon attaché avec une jolie pince en argent. Elle enfila délicatement sa robe mais n'osa guère se regarder dans la glace. Elle se sentait assez mal à l'aise il fallait dire car c'était la première fois depuis des années, qu'elle laissait entre voir la couleur de sa peau soyeuse. Elle avait prit soin aussi de cacher ses cicatrices dans le dos, grâce à un sort qu'elle avait apprit en cachette.
Après avoir demandé à Naël de rester sage dans le dortoir et qu'elle lui apporterait des surprises si il ne faisait pas de bêtise, elle quitta la pièce bien après Pansy et les autres filles.

Elle marchait lentement dans les couloirs du château, sentant l'air frais des sous-sols glisser le long de ses jambes frêles. La légère traîne de la robe volait avec la marche de Daphné. La jeune fille monta les escaliers, tenant la robe pour ne pas marcher dessus. Un jeune Serpentard la regarda étrangement alors que vert et argent ne pouvait s'empêcher de le toiser méchamment pour qu'il continue son chemin, seul. Non mais quel petit voyou !
Elle ne savait pas du tout comment aller se passer la soirée, mais après être rester dans un coin sombre de la pièce, elle pourrait sans doute rentrer dans son dortoir. Cependant, si un Serpentard digne de ce nom avait le don de danser correctement la valse, il était possible que la jeune fille cède à la tentation du mal.
Daphné arriva donc devant les grands escaliers de marbre de l'entrée et continua sa marche jusqu'aux grandes portes de la Salle de Bal. Elle regarda discrètement à droite et à gauche pour voir l'endroit où elle allait passer sa soirée. Et c'est dans un coin sombre au fond à gauche qu'elle commença à se diriger, laissant sa robe voler derrière elle. (voir ~> Daphné au Bal)

Clément s'était levé à l'aube pour être tout près pour le soir, tout devait être parfait, jusqu'au moins plis de son magnifique costume, devant son mirroir plein pied, il se coiffa toujours torse nu, il venait de sortir de sa douche, bien chaude, il tourna la tête et vit les autres garçons de sa chambre se préparer tout aussi conscieusement, il reporta son regard sur le mirroir, il pris sa brosse à cheveux et se coiffa, il ouvrit sa male et en sortie une chemise toute neuve, blanche avec des motifs discets noir, que sa mère lui avait envoyé par hiboux quelques jours auparavent.

Il la secoua pour enlever les plis futiles et l'enfila, boutonna les boutons jusqu'au 3/4, puis sortit sa verte assortie à son pantalon, et à la chemise, blanche et noir, il l'enfila. il se regarda tout en se passant un dernier coup de brosse dans les cheveux

*parfait*

il rangea ses affaires avant de prendre le bouquet de roses rouges et blanches qu'il avait acheter à pré-au-lard l'après midi-même, il avait réussit à rester discret sur ce coup. Il descendit dans la salle commune , croisa quelques filles dans leur robe de soirée qui elles aussi s'appretaient à descendre

- vous êtes ravissante

dit il aux jeunes filles avec son petit sourire charmeur, tout en sortant de sa salle, il descendit les grands escaliers et arriva devant la salle, il regarda autour de lui, il reconnu Goyle, un des accolyte de Malefoy, ainsi que Pansy mais nulle traces de Drago à l'horizon, il regarda pourtant autour de lui tout en attendant la jeune fille.

Serena monta precipitamment dans sa chambre pour se préparer *plus que 4heures, vite* elle entra en trombe dans celle ci, il y avait des jeunes filles qui se prélassaient à rien faire *tss elle se rendent pas compte de l'importance de ce soir* , elle leur adressa un sourire, puis fila dans la salle de bain, où elle pris une bonne douche pendant une heure, elle ressortit en serviette et retourna dans son dortoir, il ne restait plus que 3 heures pour être la plus jolie de toute * facile* Elle pris sa brosse et se coiffa tout en chantonnant (faussement) une chanson moldu entendu avant de partir pour poudlard, elle termina de se brosser les cheveux, et entrepris d'enfiler sa robe, une magnifique robe bleue nuit juste acheté pour l'occasion *une robe de princesse* , sa maman avait vraiment bon goût *les chats font pas des chiens comme disent les moldus*

Elle l'enfila, elle se regarda en souriant de le mirroir *Waoooou , et dire que personne ne m'a encore inviter* ,elle alla chercher sa mini-trousse de maquillage et commenca à se maquiller, elle se mis des paillettes sur les paupière et un peu sur les joues *pas trop sinon ça fait pas cool* , elle rangea sa petite trousse et enfilla les gants allant avec sa robe, elle se regarda *on dirait une grande* pensa t'elle en se regardant emerveillé dans le reflet.

Elle descendit vers la salle du bal, croisant au passage de nombreux élèves, elle avait un sourire qui faisait tout son joli visage *maman serait aux anges de me voir si jolie* Elle arriva devant la salle, n'attendant personne en particulier elle entra.

C’était le soir du Bal, toutes les filles étaient excitées et se préparaient avec entrain, chacune voulait être la plus belle, mais une dans cette foulée ne se préparait pas et elle était descendue pour passer un moment de tranquilliter dans la salle commune, en raison que voir toutes ses filles rigolées et excitées comme des pucerons donnaient presque la nausée à Halloween, nombreuses filles pensaient qu’elle n’avait jamais été invitée par un garçon et c’est pour cela qu’elle ne se préparait pas pour le bal, mais elle était bien loin de la véritable réalité, en raison qu’Halloween était punie de Bal pour cette année, ses grands parents avaient trouvés l’idée très efficace après la punition corporel qu’elle avait subi, ils avaient trouver un moyen simple , pour l’empêche de refaire une bêtise aussi grave, en la privant de la seule chose qui la rendait épanouie et joyeuse, la danse. Alors c’est ainsi qu’Halloween se trouvait déjà un pyjama à 20hoo du soir. Elle regardait les filles et les jeunes hommes partirent un après l’autre jusqu0à rester toute seule dans la salle commune de serpentard, elle c’était occupée, en lisant la moitié de la bibliothèque et en faisant des exercices de souplesse. Mais en plein moitié de la soirée vers 22h, elle fixa le feu, puis elle se leva rapidement et couru dans les dortoirs, elle ouvra sa malle qui était déjà faite pour partir chez sa maman et sortit sa robe de bal(*1), puis courut dans la salle demain, prit une douche, enfila sa robe, se maquilla et ce coiffa(*2).Puis transformer et en désobéissant affrontement à ses grands-parents elle monta vers la grande salle.

Elle faisait attention dans les couloirs de ne pas marcher accidentellement sur sa robe, ni de se torde les chevilles avec les chaussure à petits tallons qu’elle avait mit pour l’occasion. Puis elle commença la grimpé vers la grande salle ou se déroulait le Bal, elle jeta un regard timide pour voir s’il n’avait pas des personnes qu’elle connaissait, mais en remarquant que le chemin jusqu’aux portes était libre, elle sortit des escaliers et se dirigea vers les portes,les ouvrèrent et s’engouffra dedans. Elle fût accueillit par un brouilla de paroles et de la musique à fond, elle se faufila le plus discrètement possible vers une table qui était libre et un peu à l’écart, elle tira une chaise et s’assit, en regardant les élèves des autres maisons et de la sienne qui s’amusaient occupés à danser, à discuter ou à attendre une personne qui voulait bien les inviter à danser.

Elle remarqua quelques fois, que certaines personnes avaient remarqué sa présence et avaient l’air un peu étonné de la voir assise à cette table, mais ils n’avaient pas l’air de la reconnaître par la même occasion.

*Je me suis seulement coiffée, et maquiller ?!?! ils ont vraiment pas besoin de me regarder avec ce genre de regard *

(partit direction Blaise )

(*1)


(*2)

Aelita c’était préparée toute la soirée, elle était restée plus d’une demi heure dans la salle de bain à se laver avec de multiples essences pour sentir la fleur d’orangé. Elle adorait ce parfum, la jeune Serdaigle c’était lavée les cheveux deux fois, avant de sortir de la salle de bain un essuie autour d’elle et l’autre englobait ses cheveux. Quand elle sorti un rideau de vapeur s’en alla en même temps qu’elle, ses autres colocataires lui jetèrent un regard noir, mais elle en avait encore pour 4 heures.

Aelita s’installa devant son dressoir qui lui servait pour se maquiller et se pouponner, elle releva ses cheveux en un chignon et laissa pendre deux trois mèches qui ondulèrent. Elle leva les yeux et se mira dans son miroir elle sourit avant de se maquiller puis de se parfumer et enfin de se parer de bijoux. La jeune Serdaigle mit à son cou, une chaîne en argent avec un goûte à l’extrémité, c’était sa mère qui lui avait offert et qui lui avait dit que c’est l’une de ses larmes et comme ça, elle ne la quitterait jamais.

Aelita sourit à cette pensée, puis elle mit un bracelet en argent et deux boucles d’oreilles également en argent représentant des roses. Elle mit ensuite ses sous-vêtements et enfin la robe que Miles lui avait offerte, une fois qu’elle fut chaussée, elle se mira une nouvelle fois et se sourit.

*Maman si tu me voyais, je te ressemble tellement à présent*, pensa-t-elle, *moi qui voulait tellement ressembler à Narcissa, tu t’en souviens je t’avais dit que cette femme était magnifique, et j’ai vu de la tristesse ce jour là passer dans ton regard. Je suis tellement désolée maman, d’avoir pensé cela, j’aimerais te dire tout ça, mais je ne sais même où tu vis, j’aimerais tellement que tu me vois maman*, se dit-elle en regardant son image.

Aelita secoua la tête et continua de sourire, elle tourna les talons et sorti du dortoir, une fois que la porte fut fermée elle soupira. Elle n’avait pas de cavalier, mais qu’est ce que ça pouvait bien faire, du moment qu’elle s’amusait, oui car Aelita avait décidé de s’amuser ce soir et de faire des rencontres… Oh non, elle ne voulait pas tromper Miles, elle voulait seulement discuter avec d’autres filles qui serait là comme elle sans cavalier et pouvoir parler avec elles des beaux jeunes hommes de l’école.

Aelita se dirigea alors vers le Hall, en descendant les escaliers elle pouvait apercevoir certain jeune homme attendre leur cavalière, ce qui la fit sourire. Elle devait faire attention aussi à ne pas marcher sur sa robe pour ne pas tomber dans les escaliers. La jeune Serdaigle s’approcha alors du Hall d’entrée et vit encore des jeunes hommes entrain d’attendre leurs cavalières. Certain n’était pas mal du tout, la Serdaigle en connaissait quelques uns mais pas tous, elle décida de rentrée dans la Grande Salle sans plus attendre et y vit deux, trois couples. Elle vit aussi une jeune fille seule et se dirigea vers elle sans toute fois être très à l’aise tout d’un coup.

Bonsoir, lui dit-elle en lui souriant, je m’appelle Aelita Stones, tu dois être nouvelle non ?, lui dit-elle avec un enthousiasme non fin, dû à sa nervosité. Tu es dans qu’elle maison ?, lui demanda-elle directement en espérant que la jeune fille n’allait pas l’envoyer balader.