Journal à ma soeur...

A partir d’aujourd’hui, tu seras Eléonore, mon journal, ma sœur…


Chère Eléonore,

Tu dois te demander pourquoi subitement j’ai décidé d’écrire un journal intime. Et bien c’est très simple. D’habitude, ce sont les filles qui écrivent un journal, mais j’ai décidé d’être l’exception qui confirme la règle. Non c’est un mensonge. Si je t’écris, c’est parce que j’ai une tonne de chose à te dire, et aussi pour m’entraîner à rédiger parce que McGonagall dit que c’est déplorable… Je vais me présenter à toi maintenant, sinon comment pourrais-tu me comprendre ? Je m’appelle Lukas Spieller, et je suis un sorcier. Et oui, un sorcier. Puisque figures-toi que tout le monde ne l’est pas, il y a aussi des moldus, qui n’ont pas de pouvoirs magiques. Et je t’écris aujourd’hui de mon dortoir dans l’école de sorcellerie de Poudlard en Angleterre, qui m’enseigne la magie et qui me permet de la maîtriser. J’ai laissé ma famille à plus de trois cent kilomètres de moi, enfin ma famille se limite en fait à ma mère, et heureusement maintenant mon beau-père, car je crois qu’elle aurait sombré sinon. Je n’ai su que j’étais sorcier que lorsque j’ai reçu ma lettre de l’école, car pour moi avant toute ma famille était moldue. En réalité, seul mon père l’était. Et un beau jour, enfin non pas un beau jour mais le pire jour de toute mon existence, nous avons eu un accident de voiture, et mon papa et ma petite sœur sont… sont décédés. Tu comprends maintenant le nom que je t’ai donné, et à partir de maintenant tu es ma sœur. Si tu savais tout ce qui s’est passé depuis… le pire c’est que tu devais être toi aussi une sorcière. Si tu étais encore là, je n’aurai pas tous ces problèmes relationnels, surtout avec les filles. Car avant tout, je dois bien sûr te parler de la personne que j’aime le plus, après toi, maman et papa, Aelita Stones. C’est la personne que j’aime le plus, mais en même temps je la déteste. Parce que pour elle je ne suis rien, du tout rien. Elle est dans la même maison que moi. Tu ne sais bien sur pas ce que sont les maisons… à Poudlard, les élèves sont répartis dans des maisons selon leurs caractères et leurs choix. Moi, je suis à Serdaigle, la maison des travailleurs, et elle aussi donc. Je suis tombé amoureux d’elle dès le premier jour. Elle est belle, intelligente, extrêmement gentille. Je ne te la décris pas, car sinon tu n’aura pas à l’imaginer. Imagine toi la fille que tu trouves la plus parfaite au monde. Ça y est ? Et bien c’est elle, comme ça tu sais comment elle est. Mais non je ne te remplace pas, elle n’est pas ma sœur ! Elle est juste une fille qui me prend pour un moins que rien. Il n’y a pas longtemps, je lui ai déclaré ma flamme, et elle m’a rejetée tout en disant qu’elle voulait restée mon amie. J’ai bien sûr accepté, mais je n’étais pas satisfait. Et depuis, je remarque qu’elle est amoureuse de tout le monde, de d’Alexander, un gars de la maison Poufsouffle, de Malefoy, un gars de la maison Serpentard, et d’autres… Je t’en parlerai plus en détails une prochaine fois.
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Chère Eléonore,

J'ai été un bout de temps sans t'écrire, je n'avais pourtant pas de raisons valables. Je vais, tu t'en doute, avant toute chose te parler d'Aelita. Cette fille me rend fou. J'ai tellement de choses dans la tête et tellement peu sur le papier. Par où commencer... Comme tu le sais, je lui ai déclaré ma flamme, avec un rejet en bon et du forme. Et après, je l'ai recroisé dans les couloirs, et nous avons décidé de rester amis. Mais après, je ne la vis plus très souvent, étant donné que les examens ont déjà commencés et que je ne te souhaite pas de passer un jour des examens à Poudlard. La métamorphose est passée, mais ce n'était pas le plus dur crois-moi. Ceci pour dire que l'on s'était perdus de vue, jusqu'a hier à la bibliothèque. Elle révisait, comme moi d'ailleurs, et après cela écrivit un bout de son journal intime. Un Serpentard arriva, un première année, et lui chopa le journal et en lu des extraits en se moquant, car comme mes craintes le redoutait, elle aime Drago Malefoy, un Serpentard fort peu aimable crois-moi. Il alla même jusqu'a brûler le livre, les mains d'Aelita avec. Je te passe l'apparition de Cedric Diggory, un Poufsouffle très sympa, du moins pour ce que je lui connais. Je l'emmena à l'infirmerie et l'infirmière indiqua qu'elle sombrerait dans un mutisme durant une à deux semaines.

Je me mis à l'embrasser, même deux fois de suite, et malgré une petite tape montrant son désaccord, je ne sais que penser. Pour moi, notre relation devient ambiguë. Il ne savait pas s'il devait s'affirmer ou s'effacer, car malgré tout elle sortait avec Alexander et était amoureuse de Drago. Peut-être saurais-tu me conseiller ? Non, suis-je bête, tu ne peux pas, tu n'es plus là. Car sans aucun doute, si tu étais là je n'aurai pas tous ces problèmes relationnels.

Je peux maintenant conclure le sujet Aelita, qui reste en suspens pour l'instant. Je peux maintenant t'annoncer que j'ai été nommé attrapeur de l'équipe de quidditch de Serdaigle, ma maison. T'expliquer ce qu'est le quidditch serait très long, alors je vais résumer par deux mots : sport, génial. Peut-être qu'un autre jour, alors que j'aurai plus de courage, je te détaillerai ce sujet. Voilà, pour l'instant ma vie est organisée autour de deux choses : Aelita et les examens.

Chère Eléonore,

Quand je vois la dernière fois que je t’ai écrit, j’avoue que j’ai terriblement honte. Le 18 juin, tu as du croire que je t’avais oublié, pourtant il s’est passé tellement de choses terribles depuis… que je n’ose les raconter… quand dans les films on voit le héros dire « J’ai échappé de justesse à la mort », on se dit que c’est encore un de ses clichés américains à la noix, mais pourtant moi, j’ai vraiment frôlé le pays à la lumière blanche qui éblouit. Je vais essayer de tout reprendre dans l’ordre chronologique tu veux ? Donc les examens de fin d’année, et bien tout c’est très bien passé, j’ai fini major de l’année (dans les premières années), tu imagines ma fierté ! Ainsi que maman… peut-être te souvient-elle d’elle… que vous me manquez papa et toi ! Maman s’est remariée, et la fille de mon beau père, qui s’appelle Cassy, m’a avoué qu’elle m’aimait… j’ai peur d’avoir mal réagi. Il fallait que je la rejette, pour deux raisons… la première c’est que je ne l’aime pas… en tout cas comme elle, je l’aime comme ma sœur, comme toi quand tu étais là, je n’ai pas envie de la perdre mais je ne veux pas que notre relation soit gâchée par des sentiments d’amour. Et la seconde raison, c’est que c’est une sorte d’inceste ! Même si nous n’avons aucun lien de sang, c’est tout comme ! Je ne peux même pas imaginer la tête de maman et de son père ! Enfin bref, j’irais m’excuser si je l’ai froissé, car j’ai envie qu’on reste proche.

Mais tout cela n’est rien par rapport à ce qui m’est arrivé le jour même de la rentrée, dans le train. C’est la première année de Cassy, alors je l’ai rassuré, puis après je suis parti à la recherche d’Aelita pour la saluer. Je sais que tu sais que je l’aime… enfin aimait tu verras. Je la cherche dans le train, et je finis par l’apercevoir dans un compartiment à califourchon sur un garçon, garçon qu’elle embrassait, garçon qui est à Serpentard ! Ça m’a fait plus qu’un choc, j’en ai perdu l’équilibre et je suis tombé sur le sol. Je me suis fracassé le crâne et j’ai perdu beaucoup de sang. Tout le monde s’interrogeait sur mon état, et j’ai bien failli te rejoindre. Cette perspective ne me déplaisait pas tant que ça, je serais avec papa et toi, sans Stones. Mais j’ai pensé à maman, je ne pouvais pas la laisser comme ça, perdre toute sa famille aurait été terrible. Elle aurait été brisée et aurait voulu mourir, je ne pouvais pas lui faire ça. Je me suis donc accroché, et je suis sorti du coma. Et c’est là que je fis une découverte, j’avais perdu la mémoire ! Pas entièrement, mais de gros fragments sont partis… une jeune fille nommée Léa m’a rendu visite, je me souvenais d’elle, c’était une amie l’année passée. Mais il y a aussi Aelita qui est venu, et en voyant mon état quand elle était là, l’infirmière et Léa l’ont fait sortir.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, car un garçon de Serpentard est venu à l’infirmerie. Non, ce n’était pas l’amant de Stones, mais un ami, ses fréquentations sont vraiment dégradantes. Il m’a frappé sans raison, cassé le nez. Heureusement qu’Hagrid l’a puni, et cinquante points de moins pour Serpentard, ça fait du bien, ça va lui rabaisser sa fierté.
Je crois avoir fait à peu près le tour de mes aventures… et je crois qu’en fait je tombe petit à petit encore amoureux… non pas de Stones mais de… Léa.

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