[Cours commun] Premier cours : les épouvantards

Katheline sortit en trombe de la salle comme, elle n’aurait pu commencer mieux que déjà elle était en retard à son cours de DCFM. Ses cheveux bien attachés pour une fois, mettaient bien en valeur un petit visage enfantin qui à première vue n’avait pas manqué de sommeil. Marchant, ou plutôt courant la suite de l’allée, elle se demandait tout de même où était située la salle de cours et ne voulait en aucun cas être en retard. Que penserait sa mère d’elle après cela, si bien sure elle se décidait à le lui dire. « Incorrigible » serait sûrement le seul mot qui sortirait des douces lèvres de la jeune femme. Accélérant le pas, elle su très bien combien de couloir, d’escaliers et de portrait elle avait dépassé mais se retrouva tout de même devant la porte qui donnait sur son premier cours de la semaine. Peut être qu’elle n’était pas si perdue que ça dans le labyrinthe qu’était ce château. Oui, cette pensée la rassura quelque peu et c’est avec un léger sourire qu’elle franchit le seuil de la porte, découvrant pour la première fois la salle. Vaste, éclairé et chaleureuse furent les premiers mots qui vinrent dans la tête de Kathe et cette dernière s’empressa de saluer le professeur d’un léger bonjour avant de regagner une place libre en détaillant tout de même les personnes présentes dans la salle.
Ceci dit elle trouva bizarre le comportement d’un certain élève tapis dans l’ombre de la solitude. Mais tout le monde pouvait faire ce que bon lui semblait et Katheline n’avait pas à se mêler des affaires des autres, si ? Elle s’en retourna tout de même à son sac en commençant à faire sortir le matériel nécessaire à cette matière plus que nouvelle pour elle. Peut être se ferait elle des amis qui sait ? Car à part Erwan, qui avait l’air empli de gentillesse infinie, la jeune Domas n’avait sympathisé jusque là avec personne. En fait ce qui l’effrayait le plus était le déroulement de ce cours, qu’en serait il si tout le monde savait que sa plus grande peur était de petites bêtes « adorables » aux yeux de certains. Bien sûr elle ne parlait pas de souris mais bien de… rats ! La jeune fille avait entendu que ce cours se déroulerait sur les épouvantards et elle savait très bien ce que s’était et comment ça se passerait pour elle… affreux ! Un petit frisson parcourut sa colonne vertébrale à cette idée…
*Vivement que le cours se termine vite*

Elea regarda le paysage par l’une des grandes fenêtres aérant en quelque sorte la salle commune. Ça faisait elle ne savait plus combien de temps qu’elle était ici. La jeune fille n’avait ni faim ni soif mais se demandait quand même si elle ne ferait pas mieux de rester dans son lit au lieu d’aller à ce fichu cours. Sa main droite se glissa sous sa chemise laissant ses doigts faire de petits ronds invisible à l’endroit même où l’on distinguait un petit tatouage, papillon entouré d’un serpent. Comment faire pour passer sa journée dans le meilleur des mondes alors qu’on devait en même temps laisser d’autres personnes découvrir la vraie peur qui vous submerge. Cette question tracassait en quelque sorte Elea et l’idée que son intimité se dévoile devant ses sangs impurs et indignes ne la mettait pas à cœur joie.
Un petit soupir s’échappa de ses lèvres avant de prendre son sac sur l’étagère à coté d’elle et de franchir la dernière chose qui la séparait de la sortie de la salle commune. Le visage impassible et ses cheveux à l’air libre elle se demandait encore une fois si elle devait vraiment y aller ou se jeter un sort pour aller à l’infirmerie. Non elle ne se laisserait pas faire, mais alors là pas du tout. Misant toute fierté en jeu, elle traversa les couloirs des cachots sans donner la moindre importance aux tableaux qui défilait et défilait encore une fois sous ses yeux.
Une fois arrivée, la jeune Mayan salua le professeur d’un froid bonjour avant s’asseoir gracieusement dans la première place libre qui lui tomba sous les yeux, n’oubliant pas de jeter un petit regard circulaire sans pour autant donner de l’importance à quelqu’un. Sortant ses affaires avec une certaine lenteur, elle aperçut tout de même une petite lettre bien installée au fond du sac.
*Pourtant elle n’y était pas ce matin*
Remettant l’objet en question dans la poche de son uniforme, de nouvelles pensées prirent place dans la tête de la jeune fille qui au fond espérait que le temps passe vite pour lire la petite lettre inconnue car déjà celle ci nuait à sa concentration.

Chamboulée depuis l’officialisation de sa rupture avec le célèbre Olivier Dubois, Léa ne prenait pas très attention au temps qui passait ce qui l’amenait à arriver en retard aux cours. Aujourd’hui par chance, elle était arrivée à temps pour le cours de Défense contre les Forces du Mal, donné par le nouveau professeur, Rémus Lupin.

Entrant dans la classe, on pouvait remarquer que celle-ci était bondée et qu’il n’allait pas être facile de trouver une place afin d’être tranquille. Après avoir salué le professeur avec un petit sourire, elle décida de rejoindre le banc du trio de Gryffondor qui se composait d’Hermione, Ron, et le célèbre Harry Potter. Prenant place sur la chaise voisine du survivant, Léa sortit quelques affaires.

« Bonjour… » dit-elle discrètement à ses voisins, laissant un léger sourire se dessiner sur son visage. Elle ne les connaissait pas vraiment, uniquement de réputation, et des ragots qui circulaient dans la salle commune des Serdaigle.

Au tableau, les élèves pouvaient prendre connaissance du sujet du jour : les épouvantards. Qu’est ce que ça pouvait bien être ? Un rapport certainement avec une créature qui faisait peur, comme un zombie ou un horrible clown ! Agitant un peu la tête pour effacer ces horribles images, Léa attendit que le cours commence, espérant qu’il soit intéressant.

Il était tant de commencé le cours ! Il commença donc par la phrase auquel aucun élève de poudlard n'avait jamais osé réver :

- Rangez tout vos livres et vos plumes, aujourd'hui nous ferons de la pratique !

Et là il eu la joie immensse de voir les visages de ses élèves resplendir d'incrédulité innocente tout d'abord puis de véritable joie ensuite. Et oui, il le savait pour avoir un souvenir très net de ses années à Poudlard que les élèves adorent les travaux pratiques mais détestent tout ce qui est livre et cahier.
Il examina attentivement ses élèves et remarqua que l'une d'elle semblait presque déçue de devoir ranger son livre et ses parchemins, il avait entendu parler d'elle, il la reconnu à la description qu'il en avait eu par les autres professeurs. C'était Hermione Granger, une gryffondor insupportable aux dires de ce bon vieux Rogue aux cheveux gras mais très intelligentes d'après le reste de la population professorale de cette école... encore que le professeur de divination ne se soit pas beaucoup prononcé sur la question.

- Très bien, vous allez donc aujourd'hui affrontez un épouvantard, sachez pour commencer qu'un épouvantard a pour but de vous effrayer mais plus il y a de personnes dans une pièce plus il aura du mal car il ne saura aps en quoi se transformer.

Il tapota l'armoire qui se mit à trembler.

- Bien, apprenons d'abord la formule, répétez après moi : RIDIKULUS

Les élèves reprirent en coeur la formule.

- Bien, je vais vous expliquer comment ça fonctionne maintenant. Lorsque l'épouvantard va prendre l'apparance de votre peur la plus affreuse restez bien concentré et imaginez en quoi transformer l'épouvantard de façon à ce qu'il soit ridicule, si vous riez c'est gagné ! L'épouvantard succombe au rire plus que tout !

Il fit signe aux élèves de réflechir à ça quelques secondes puis il reprit :

- Mettez vous en rang, vous combattrez l'épouvantard un par un.

Puis il ouvrit la porte de l'armoire et l'exercice commença.

[C'est 10 points pour chaque personne ayant affronté l'épouvantard !]

Susan avait été très surprise qu’Alexander choisisse de s’installer à sa table alors qu’il y avait encore des places de libres ailleurs. Jamais la fillette n’aurait pu s’imaginer que quelqu’un de normalement constitué pouvait se mettre à côté d’elle de plein gré. La réaction la plus logique, à son avis, aurait été de fuir comme la peste en grognant «Bones ? Binns en pire !».

Elle n’en avait pas moins adressé un sourire tremblotant de reconnaissance au Poufsouffle, s’attendant plus ou moins à ce qu’il la regarde soudainement comme s’il venait de la remarquer et que, clignant des yeux, il se lève en ricanant «Oh ! Je me suis trompé de table !». Un moyen subtil de lui laisser entendre qu’un manque de sommeil était la cause de cette installation miraculeuse et momentanée.
Sa perplexité n’avait fait que s’accentuer lorsque le jeune garçon lui avait adressé la parole visiblement sans la moindre malveillance. Elle ouvrit de grands yeux, incapable de répondre quoi que ce soit et se contenta d’hocher la tête de manière tout à la fois raide et stupide. De toute évidence, son cerveau venait encore d’avoir un bug côté communication…

Heureusement pour elle, le professeur Lupin commença son cours juste à temps pour que ses hochements de tête intempestifs ne passent ni pour de l’impolitesse ni pour de la débilité profonde. Du moins, c’était ce qu’elle osait espérer !
Reportant son attention sur les propos de Lupin à la manière dont un presque noyé se raccroche à une bouée de sauvetage, seule amie sur une mer déchaînée, Susan se ratatina progressivement sur sa chaise au fur et à mesure que le professeur avançait dans son petit discours de début d’année.

Certes, elle était enchantée que Lupin n’ait, à première vue, rien du Lockhart déchaîné, mais elle avait espéré que ce premier cours serait consacré aux révisions, ou en tout cas, à un nouveau cours purement théorique. Découvrir que rien de tout cela ne rentrait dans les projets de Lupin était une très mauvaise surprise, surtout chez une fillette qui redoutait la pratique à tel point qu’elle avait parfois le sentiment que son estomac allait la lâcher.
Susan déglutit donc, la mine défaite, avant de lancer de frénétiques coups d’œil à droite et à gauche, comme si elle cherchait une issue de secours.

Elle envisagea un court instant de se précipiter dehors, la main plaquée sur la bouche, comme si elle était sur le point de vomir – d’ailleurs, elle commençait vraiment à se sentir mal ! – mais y renonça bien vite. Mettre à exécution un tel projet signifiait, pour atteindre la porte, passer derrière la chaise d’Alexander et Susan connaissait suffisamment bien sa chance pour savoir qu’elle risquait fort de s’emmêler les pinceaux dans le sac de son voisin ou une autre stupidité de ce genre.

«Fatalité, fatalité, fa-ta-li-té» (Offenbach, La Belle Hélène). Ainsi il était écrit dans le grand livre du Destin qu’en cette radieuse journée, la jeune Susan Bones devait se ridiculiser devant une foule d’élèves tous plus hostiles les uns que les autres et qui ne manqueraient pas de se gausser de son incompétence.

Lupin serait probablement effaré devant sa nullité et sûrement, il ne manquerait pas de la prendre à part en fin de cours pour lui demander comment diantre elle avait bien pu faire pour se retrouver en troisième année. Pire : il poserait peut-être la question devant toute la classe, permettant à l’hilarité générale de redoubler.

Le jeune professeur découvrirait alors que Susan ne devait son passage qu’au sentiment profond de pitié qu’elle inspirait à ses professeurs et, outré devant ce manque de professionnalisme, il traînerait Susan jusque chez Dumbledore qui exigerait qu’elle repasse toutes ses épreuves devant un jury neutre composé de Lupin et de lui-même.

Elle échouerait et serait expulsée de l’école. Ses parents la renierait pour adopter, à la place, sa si fa-bu-leu-se cousine Alanis et elle se retrouverait, à treize ans, seule, mendiant dans les rues de la capitale avant de mourir deux ans plus tard, oubliée de tous, dans un caniveau, avec pour seule amie la pneumonie et les poux pour seule famille.

A cette pensée, la fillette baissa la tête et pinça les lèvres avec violence pour ne pas se mettre à sangloter. Dire qu’elle était si contente de retourner à l’école, qu’elle avait pensé être capable de… De quoi au juste ? D’être à la hauteur de ce qu’on lui demandait ? Non mais quelle prétention vraiment ! Avait-elle réellement songé qu’elle, Susan Bones, pouvait être en mesure de répondre aux attentes exigeantes de ses professeurs ? Il était peut-être temps d’apprendre l’humilité alors ! Et la leçon du jour allait certainement le lui permettre.

A contrecoeur, elle rangea ses affaires dans son sac, ne conservant que sa baguette, qu’elle serait machinalement dans sa main droite (bientôt, on la lui briserait, elle n’en doutait plus à présent) et se leva, les jambes en coton.
Elle avait vaguement espéré pouvoir se placer en extrême fin de file, histoire que la cloche sonne avant qu’elle n’ait eu le temps d’affronter l’épouvantard, mais, bousculée par les autres, incapable d’avancer de manière cohérente, elle se retrouva, sans trop savoir comment, derrière Aelita.

Son expression passait de l’hébétement le plus profond à l’angoisse la plus intense tandis que les deux élèves devant elles affrontaient l’épouvantard et s’en tiraient – ô malheur ! – plus que bien.
Sa propre défaite n’en serait que plus cuisante. Les choses s’enchaînaient beaucoup trop vite pour permettre à l’infortunée Susan de reprendre un tant soit peu ses esprits et elle avait le sentiment d’avoir perdu une bonne fois pour toute le contrôle de la situation.

La pensée fugace qu’elle allait devoir dévoiler sa plus grande peur devant un tas d’inconnus lui traversa l’esprit, rajoutant à son désarroi. La pudeur susanienne, qui l’empêchait de se confier à qui que ce soit et n’envisageait pas un seul instant que la fillette puisse parler d’elle, se révoltait. Comment ? On voulait l’obliger à lever le voile sur quelque chose de profondément intime ? Mais quelle honte ! C’était hors de question, oui, parfaitement hors de question !

Voilà, elle allait se diriger calmement vers Lupin et lui expliquer qu’elle refusait catégoriquement que sa crainte la plus viscérale soit ainsi livrée en pâture au public, non mais ! Oui, c’était ce qu’il fallait faire et il fallait y aller maintenant… Maintenant… Maintenant…
Hélas ! Les jambes de Susan refusaient de lui répondre et la majeure partie de son cerveau était plongé dans un black-out total tandis que ses yeux, agrandis par la terreur, restaient obstinément fixés sur l’épouvantard-jeune-homme-ridiculisé d’Aelita.

Apparition qui ne tarda pas à se tourner, l’air mauvais, vers la fillette. Celle-ci se raidit et recula, par pur réflexe, écrasant au passage les pieds de la personne qui se trouvait derrière elle.
A nouveau, elle lança des coups d’œil frénétiques autour d’elle, envisageant même sérieusement de se jeter par la fenêtre… Elle était résolue à ne surtout par regarder l’épouvantard, persuadée qu’elle en mourait de terreur. C’était sans compter sur la curiosité humaine, cette même curiosité qui avait poussé Orphée à se retourner (pouvait pas attendre, non ?!) et qui la conduisit, elle aussi, des siècles et des siècles après (et un bon paquet de célébrité, talent, charme en moins), à se retourner.

Il n’y avait plus de jeune homme les fesses en l’air. Il n’y avait plus que Penia. Penia était grande Penia était terrifiante. Penia était squelettique. Penia était vêtue de haillon. Mais surtout, surtout, Penia s’avançait résolument vers Susan et ça, c’était vraiment très mauvais signe. Si elle n’écrabouillait déjà pas les pieds de son voisin de derrière, Susan aurait probablement reculé encore un peu.

Au lieu de quoi, dans un réflexe qui prouvait qu’elle avait au moins bien compris à quoi devait servir une baguette, elle leva la sienne sur Penia, la main tremblante et les joues blêmes. Elle ouvrit la bouche pour prononcer la formule sans qu’aucun son n’en sorte. Paniquée, la fillette émit un gargouillement rauque suivi d’un :

- Ridikulus !

Prononcé d’une voix haut perchée parfaitement hystérique.

Mais visiblement suffisamment convaincue pour que la robe de Penia se gonfle à la manière d’une montgolfière et que l’apparition se mette à flotter dans les airs, agitant ses petits bras de manière ridicule (justement !).

Susan n’en ricana pas. Au contraire, maintenant qu’elle avait fini l’épreuve (et même l’Epreuve) elle pouvait craquer.
Elle se précipita dans le fond de la classe, avec ceux qui avaient fini, les larmes aux yeux et tremblant de la tête aux pieds.

(1422 mots)

Rowen était adossée contre le mur sur les deux pieds de sa chaise, tout au fond de la classe, et attendait patiemment que le cours commence, et que les élèves manquants arrivent. C'était toujours pareil, elle était toujours dans les premiers arrivés et devait sagement poireauter pendant que la porte vomissait les élèves d'une lenteur rare.
Enfin, après quelques longues minutes qui parurent des heures pour la jeune fille, le Professeur Lupin referma la porte, et ordonna aux élèves de ranger leurs affaires.
Rowen, qui avait le nez dans son petit carnet pour relire ses notes de l'année dernière, en vue d'une quelconque interro, regarda l'enseignant à la chevelure usée d'un air perplexe, puis remit doucement son carnet dans son sac en se disant que de toute manière, si elle ne se montrerais pas brillante à l'écrit, elle le serai à l'oral..
Et, tout en attendant que le Professeur de Défenses contre les Forces du Mal pose une question, elle tourna dans sa tête toutes les propriétées de la Magie Noires, et les caractéristiques des Vampires..
« Un épouvantard ». Voila ce que prononca Lupin en leurs disant qu'aujourd'hui, ils allaient en affronter un.. Huh? Comment ca? Elle ne l'avait pas prévu ca, comment fallait-il s'y prendre? Ohh vite vite, il fallait absolument qu'elle ressorte son ouvrage de Défenses contre les forces du mal et qu'elle le feuillète pour se remettre en mémoire le sortillège à user contre ces bêtes répugnantes.
Mais avant même qu'elle n'ait put mettre sa main dans son sac, il lui semblait entendre que « Riddikulus » devait être prononcé devant la bête.. Ouf, au moin, elle ne serai pas, justement, ridicule devant les autres.
Elle se dépêcha de ranger le reste de ses affaires, puis mis son sac sur la table voisine -pas la sienne voyont, c'est carrément impensable !!- et se dirigea d'un pas tremblant vers les autres élèves qui avaient déjà commencé à s'aligner en file indienne, droite et régulière. La jeune Gryffondor les entendait tous se demander comment affronter leurs plus grandes peurs, et d'autres, les yeux fermés, ricaner en le sachant.
Bientôt, tout le monde était dans le rang, et quelques personnes derrière, elle appercevait le péfet de la maison de Poufsouffle, Alexander Shinku.
Aie, ce n'était pas de chance pour lui, ce genre d'exercices.. Surtout qu'en le connaissant -elle lui avait parlé une fois-, elle savait pertinament qu'elle était sa plus grande peur. Enfin disons que plutôt, elle s'en doutait. Et a présent, les mots peur et ridicule qu'il avait prononcé, revenait sans cesse dans sa petite tête brune, en la martelant d'un autre nom : Myrielle.
Elle lui lanca un regard inquiet, pour voir s'il n'était pas trop mal à l'aise, mais un stupide Serdaigle lui bouchait la vue, et si le professeur n'était pas en train de la regarder -ou regarder de son côté, je vous rappelle que Rowen souffre d'une paranoïa aigue-, elle lui aurait sans doute dit haut et fort de dégager de là.
Bof tant pis.. Elle se retourna, et regarda la personne devant elle. Tiens? Elle avait touché le gros lot aujourd'hui? Voir deux préfèts, et de la même maison, en l'espace de quelques secondes seulement? Eh ben..
En tout cas, même de dosn Susan Bones avait toujours l'air aussi gentille. Sauf que comme pratiquement tout le monde, elle tremblait pratiquement de peur devant ce qu'elle allait découvrir. Rowen la plaignait, et se remit en question : elle aussi était à plaindre, elle ne savait même pas en quoi l'Epouvantard allait se transformer pour elle.
Petit à petit, l'éccart qui la séparait de la créature se réduisait, et elle pencha sa tête sur le côté pour observer les élèves la précédant...
Patricia Stimson, en cinquième année à Gryffondor pour commencer. L'épouvantard se transforma en une copie d'elle même, habillée en rose bonbon et chantant du rap. Du rap !! Oh miséricorde..
Rowen se boucha les oreilles pour ne pas que sa tête explose, puis put enfin enlever ses mains lorsqu'en ayant pronocné la formule, Patricia avait transformé son double en une muette habillée en noir. Mouais, elle aurai put faire mieux, mais l'aînée des triplés Lones se mit à ricaner doucement et toute seule en se disant que cette sacrée Patricia devait vraiment avoir une répugnante phobie par rapport au rose bonbon..
Juste après, vint le tour de la Serdaigle, Aelita Stones.. Pour elle, la transformation avait aussi été une personne, mais d'allure un petit peu plus morbide, qu'elle fit tomber sur une peau de banane -pauvre banane gaspillée-.
Puis -horreur !! Plus qu'une personne et c'était à son tour- fut celui de Susan Bones..
Par rapport aux autres, la Susan était bien plus terrorisée, et lorsque l'Epouvantard pris la forme d'une chose squelettique couverte de haillons, la préfète écrabouilla litteralement les pieds de Rowen..
La jeune Gryffondor grimaca, et essaya de doucement pousser Susan vers l'avant, laquelle s'obstinait à lui piétiner le petit orteil, lorsque soudain, libération, la chose se gonfla et monta jusqu'au plafond, tel une mongolfière.
Les deux jeunes filles soufflèrent, soulagées, au détail près que la Poufsouffle se dirigeait surement pas très heureuse, vers le fond de la classe : voila, c'était enfin le tour de Rowen.
Toute tremblante, à l'idée de se voir révéler sa plus grande peur devant une classe entière de gens qu'elle ne connaissait pas, elle s'avanca d'un pas peu assuré vers le gros ballon -le machin chose qui avait gonflé et monté vers le haut, do you remember?- qui commencait doucement à descendre vers le bas, avec à la place de la dites Penia, une copie conforme -non non, je ne copie pas sur Patricia, voir mon ancien post xD j'allais tout de même pas faire le coup des bonbons, croyez vous..- de Row qui regardait celle ci d'un air mauvais.
Ouh, la jeune fille ravala sa salive, et, tout en fermant les yeux devant cette horrible chose répugnante qu'elle était, elle leva sa baguette tout en disant d'une voix étranglée :

« Ridikulus »

Soudainement, la Rowen enballonée qui descendait petit à petit, se creva et fit le tour complet de la salle -si vous êtes pas très futés, gonflez un ballon et percez le avec une puanise.. Ah, vous voyez à présent où je veut en venir hein?- avant de s'écraser lamentablement sur le parquet, et de devenir une immonde tache.
Rowen souffla, s'écarta de la personne derrière elle, comme pour lui dire : wai va y tiens, met toi devant moi comme ca je ne risque plus rien, et se dirgiea vers le fond de la salle, où étaient déjà les élèves ayant finit l'exercice..
Elle se posa alors sur une table, et fit mine de toucher sa chaussure en murmuant : « Aie mon petit orteil. »