Méfiez-vous des arbres, ils ne sont pas toujours gentils...

Juliette était à l’intérieur de Poudlard, inconsciente. Elle était portée par un garçon dont elle ignorait le nom, faute de s’être quasiment faite assassinée par un arbre magique. La prochaine fois, elle n’irait pas où elle devait pas aller... Enfin bref, la Serdaigle était inconsciente, mais entendait plein de bruit autour d’elle. Des « Oh ! » des « Comment va-t-elle ? », des « Va-t-elle s’en sortir ? »... Bref, Juliette en avait entendu de toutes les couleurs. Elle était épuisée et ne sentait pas son corps. Elle ne se souvenait de rien, appart bien sûr le fait qu’elle se soit fait percutée par le saule cogneur de l’école... Juliette n’avait pas les yeux ouverts, car elle avait mal rien que le fait d’y penser. Elle avait un de ses maux de tête. Soudain, elle entendit une porte s’ouvrir. Elle sentit que c’était le garçon qui la portait qui l’avait poussé avec sa jambe. Enfin, après quelques phrases échangées avec l’infirmière – du moins, ça devait être elle, mais Juliette n’était pas sûre car elle n’avait pas les yeux ouverts-.

La Serdaigle fut posée sur un lit moelleux qui lui fit le plus grand bien. Elle se retourna et se laissa placer comme une poupée par l’infirmière, de sorte qu’elle soit confortablement installée. Puis, même si elle était toujours inconsciente, Juliette se retourna et s’emmitoufla dans les couvertes, de sorte qu’elle était à peine visible. Son oreiller de plumes lui cachait les cheveux, ses couvertes emmitouflées contre elle la rendait invisible et sa respiration était à peine entendue. Puis, par la suite, elle s’endormit, plongeant la tête première dans les bras de morphée.

Juliette fit un drôle de rêve. Elle rêvait qu’elle voyait un joli garçon. Il était blond, avec quelques mèches châtaines. Il avait de maudits beaux yeux verts et ressemblait à un dieu grec selon la jeune fille. Juliette rêvait qu’elle l’embrassait et que c’était l’amour fou. Seulement – il y avait toujours un seulement, lorsque la lune apparaissait, le beau jeune homme disparaissait, se faisant remplacé par un Troll qui tuait Juliette. Juliette fit se rêve plusieurs fois. La troisième fois, elle y vit une phrase d’inscrite dans le vide. « Je t’ai sauvé la vie...». Le rêve fut si intense que la gamine se réveilla en sursaut, poussant ses couvertes à quelques centimètres d’où elles étaient, criant comme une folle.

« AAAAAHHHHHHHH!!! » Hurla t-elle.

Puis, lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était à l’infirmerie, elle se tu net. Elle se pencha subtilement dans ses couvertures lorsqu’elle vit... Oh mon dieu, voilà ce que c’était exclamé Juliette. Elle venait de voir le garçon de son rêve, qui parlait avec l’infirmière. Juliette le regarda puis rougi jusqu’au racines. Elle passerait sans doute pour une dingue...

Amayelle marchait dans les couloirs, les traits tendus. Elle avait un bouquet de fleurs dans les mains et était très nerveuse. Elle se dirigeait vers l’infirmerie.

Quelques jours plus tôt, la rumeur circulait qu’une première année du nom de Juliette avait été attaquée par le saule pleureur de l’école. Amayelle avait tout d’abord parut plus que septique, mais elle avait rapidement pris conscience que cet incident était vrai. En effet, elle avait vu la jeune fille, couchée dans un lit, reposant dans un état critique. Amayelle l’avait vu par hasard, alors qu’elle marchait dans les couloirs. Lorsqu’elle l’avait vu, la Poufsouffle n’avait pu se retenir. Elle éprouvait un sentiment de tristesse envers la jeune première année, et, comme son grand cœur le lui disait, Amayelle voulait lui donner une chose. Des chocolats lui vinrent à l’idée, mais la Poufsouffle ne savait pas le moins du monde où les achetés. Elle pensa par la suite à des fleurs. C’était accessible, et après tout, c’était sympa. C’est avec compassion que la gamine écrivit à ses parents, leur faisant part de la situation. L’apprentie sorcière leur décrivit la situation, et ceux-ci, à son plus grand bonheur, lui répondirent en lui envoyant un énorme bouquet de fleurs*. Amayelle avait adoré les couleurs, et s’était d’ailleurs empressée de filer à l’infirmerie, histoire de ne pas perdre de temps.

Une fois entrée, Amayelle sorti subtilement une carte de sa robe de sorcière et s’approcha de la table la plus proche. Elle pris une plume qu’elle avait déjà et griffonna un petit message bien écrit tout de même.

Salut! Eu… Je sais que tu ne me connais pas, mais tout le monde parle de toi à l’école. À ce qu’il parait, tu t’es faite attaquée par le saule cogneur… J’ai été attristée par la nouvelle, et c’est pourquoi j’voulais te donner ces fleurs et cette carte.

En espérant que tu comprendras,
Une élève de première année à Poufsouffle,
Amayelle Kryzentel.

Amayelle relu son message environ trois fois et pris une grande respiration. Elle s’avança vers le lit d’hôpital de la victime lorsque elle-même se réveilla en sursaut, hurlant. Amayelle recula, horrifiée. Elle était décidément arrivée au mauvais moment. Prenant son courage à deux mains, elle s’avança vers la jeune fille et déposa les fleurs sur la table de chevet. La gamine de première année dans le lit la regarda, et Amayelle lui sourit. Elle lui tendit la carte, espérant qu’elle la lise. Puis, elle s’assit sur la chaise proche du lit.

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» Trois arbres plus loin...[PV Rory]
» Lisons sous les arbres c'est plus confortable *pv Eva-Rose*
» - { Beignets, gentils beignets ... [ Wade ]
» Toujours seul
» Pour toujours - PV