Un endroit paisible [libre]

Luna vagabondait dans les couloirs de pierre venteux, mais sa démarche tranquille habituelle n'empêchait pas de déceler une pointe d'incompréhension sur son visage peint d'une once d'incrédulité. Elle se rendait en direction de sa Salle Commune, sa chevelure blonde flottant derrière comme le feuillage d'un arbre sous un vent hivernal, quand elle croisa une bande de Serpentard malsains (oups, j'ai fais un pléonasme). Comme à leur habitude, ils l'abordèrent en l'appelant Loufoca, surnom à la stupidité égale à la cruauté des auteurs et se mirent à lui offrir une variante de toutes leurs basses insultes et sarcasmes en tout genre. Luna ne réagit pas sur le moment, trop blessée par cette injustice, car, le seul mal qu'elle ait fait était d'avoir d'autres croyances et d'autres habitudes un peu décalées de la plupart des gens. Et puis, ce n'était pas le première fois, et ça ne serait certainement pas la dernière, alors on n'allait pas en faire un drame d'Etat.

Elle rechigna donc à aller à la Salle Commune des Serdaigle, comme l'était son premier choix, et opta plutôt pour la fraîcheur calme et d'une douceur incomparable du Lac. Elle fit donc demi-tour, ne craignant même pas de retomber sur des malfaiteurs de la même espèce virulente que les autres et sortit dans le Brouillard à couper au couteau de cette fin Décembre. La légèreté de sa cape ne faisait qu'accentuer son effet mystique et un peu étrange mais le froid ne semblait pas l'atteindre, comme si son corps était présent mais que son esprit s'était propulsé a des millions d'années lumières de la surface de la Terre.
Enfin, un visage encadré de cheveux blonds apparut à proximité du Lac d'une sinistre couleur grisâtre à cette époque de l'année et Luna semblait comme hypnotisée par ses reflets verdoyants qui avaient réussi à capter son regard.

Arrivée au Bord du Lac, solitaire comme elle, la plupart du temps, elle s'assit sur l'herbe fraîche nettement et minutieusement coupée et planta ses yeux en plein coeur de l'horizon ou régnait un magnifique coucher de soleil qui avait l'air d'un tableau au dégradé époustouflant de couleurs pastels.
Dans ce havre de paix, Luna songeait à la nature humaine, à leur sotte idée de l'idéalisme, du perfectionnisme et du peu clémence qu'ils manifestaient envers ceux qui sortait un peu du lot, comme si ils avaient souhaités que les gens soit tous des clônes, tous aussi prévisibles et à la même tenue physique. Mais pour Luna, la différence faisait la force. C'était son père qui lui avait toujours appris à ne pas paraître pour une copie conforme des autres jeunes filles de son âge, et, même si elle était souvent fière de cette différence, elle en souffrait souvent aussi, comme si certaines personnes avaient décidé de lui faire payer cette singularité qu'ils qualifieraient plutôt d'anormalité ou de tare.
Mais Luna n'avait jamais essayé de rentrer dans la « moyenne de normalité ». Elle se jugeait parfaitement saine d'esprit et les gens qui ne comprenaient pas son point de vue étaient des coeurs de pierre, incompréhensifs et matérialistes, et, de toute manière, Luna n'avait aucune envie de plaire à ce genre d'individus...

[523 mots]

Farenai etait assise au bord du lac. L'ai retait glaciale et le brouillard tres dense. La filette s'y sentait donc a l'aise sans des fauteurs de troubles pour l'ennuyer, ou sanz des simplets d'esprit pour venir lui parler alors qu'elle les avait envoyé balader.Au loin, elle appercut un éclair blond et noir. Surement un fille qui se dépacait avec étonement de grace et de legereté. A cause du brouillart Farenai ne distinguait pas grand chose mais elle etait hypnotisé par la volonté de la jeun fille de regarder les gens, la tete haute. Quand elle se fut rapproché elle put distinguer le blason de Serdaigle, une des maisons que serpentard respectait car leur intelligence etait reconnu. Pourant quelques minutes plus tot, des serpy des deuxieme années avaient importunées la jeune fille. Incroyable normalement les serdaigles étaient laissées tranquiles. Peut etre cette fille etait-elle moins normal que ses semblables. Farenai détourna le regard car la fille la regardait, elle pria silencieusement que la serdaigle n'avait pas vu qu'elle la regardait...

Susan, savamment emmitouflée dans sa cape, une grosse écharpe de laine aux couleurs de Poufsouffle lui cachant une partie du visage et un bonbon à pompon lui tombant sur le front, avançait d’un pas incertain dans cette purée de pois hivernal. D’abord, elle n’y voyait rien, ou, en tout cas, pas grand chose (elle avait confondu un arbre avec Hagrid avant de manquer de justesse de tomber dans un trou), ensuite, le verglas s’échinait à la faire rencontrer le sol avec brutalité et enfin, le vent malmenait son petit corps fluet. Bref, une charmante journée comme on les aime.
La fillette avait bien tergiversé avant de décider à mettre un pied dehors, mais force avait été de reconnaître qu’elle était restée dans le château toute la semaine passée et qu’un bon bol d’air ne lui ferait pas de mal.

Elle portait à la main un gros livre, visiblement vieux, qui se trouvait être dans le patrimoine familial depuis au moins deux générations et qu’elle avait récupéré dans la bibliothèque de ses parents, l’été passée, estimant que peut-être, elle serait bien contente de pouvoir le lire un jour de désoeuvrement complet. La couverture – qui avait tendance à tomber en morceaux, même après des tas de séances de recollage magique – indiquant gracieusement «Anne Brontë : Villette». Le roman risquait fort de transpirer la bonne morale protestante mais Susan s’en moquait royalement, d’abord parce qu’elle avait été élevée dans cette univers, ensuite parce qu’en bonne Poufsouffle sensible et vertueuse, elle adorait ce genre d’histoire, au scénario prévisible, mais qui réussissait tout de même à prendre le lecteur.

S’approchant du lac en frissonnant, elle enjamba avec prudence un gros bout de bois qui traînait avant de s’arrêter et de relever la tête en direction du ciel (je vous laisse libre d’imaginer ce qui aurait bien pu survenir au cas où elle aurait eu la brillante idée de marcher le nez en l’air)… Qui n’avait pas l’air décidé à laisser filtrer un rayon de soleil de la journée.
Avec une moue de dépit, Susan haussa les épaules, de manière un peu bougonne avant de gratter du bout du pied une motte de terre durcie par le gel.

C’est à cet instant, alors qu’elle s’apprêtait à reprendre sa marche (histoire de ne pas mourir de froid et de se changer en Mademoiselle-Bonhomme-de-Neige) qu’elle remarqua Luna, assisse non loin de là.
Le brouillard aidant, Susan crut reconnaître Hannah, une de ses camarades de maison, de la même année qu’elle. Enchantée de tomber sur elle, elle se dirigea d’un pas allègre vers l’endroit où elle se tenait tout en entamant d’une voix joyeuse :

- Hé ! Hannah, toi aussi tu as osé affronter les température hi…

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge. A présent qu’elle était suffisamment proche, il semblait évident que la fillette n’était pas Hannah et probablement pas une Poufsouffle. Susan se stoppa net et rougit violemment, très gênée. Oh Merlin ! Elle avait probablement dérangé l’inconnue, avec sa sottise ! Et avec sa veine, l’inconnue en question serait certainement une Serpentard enragée.
Susan déglutit et sautilla sur place tandis que son cerveau lui intimait de partir en courant avant qu’il ne soit trop tard (et qu’elle ne finisse noyée dans le lac).

Mais Susan était bien trop polie et surtout, bien trop tétanisée par la peur pour que ses pieds fassent demi-tour. Au contraire, elle demeura plantée comme une greluche, tout juste capable d’articuler – ou plutôt de bredouiller – un inaudible :

- Oh ! Je suis désolée, vraiment, je, je, je… Je vais m’en aller…

Elle avait prononcé cette dernière phrase sur un ton qui aurait parfaitement convenu à un «Pitié, ne me faites pas de mal».

(616 mots)

Omnubilée par sa pensée purement et hautement philosophique, Luna se trouvait dans les profondeurs abyssales de son Monde imaginaire, son jardin secret, intime, qu'elle seule pouvait visiter à loisir et se complaire dans des rêves fous et irréalisables. Là, elle était plongée dans un fantasme fou, délirant, mais un des plus crucial et plus important de la Planète ; changer le monde, les gens, pour qu'ils n'aspirent qu'à la paix, au bonheur et à la liberté. Luna était pacifiste, et était de ceux qui ne souhaitait plus aucune discorde et guerre sur cette Terre, même si ce voeu ne se réaliserai jamais, car, selon elle, les êtres humains étaient conçus pour s'auto-détruire.

Ce fut sans doute parce qu'elle était enivrée corps et âme de ce songe merveilleux qu'elle n'aperçut pas une Vert et Argent arriver d'un peu trop près sans doute à la recherche d'une proie seule et innofensive. En temps normal, Luna ne jugeait pas sans connaître, c'était un de ces principes de base, qu'elle avait du violer, en faisant exception à la règle : car en effet, à Poudlard, on apprend vite, que, pour sa survie, il vaut mieux faire preuve de vigilance et de méfiance envers cette catégorie de personnes qui était pour la grande majorité infâmes, cruels et hypocrites. Mais ça n'avait pas empêcher à Luna de sympathiser avec une infime minorité qui faisaient exception à la règle. Elle lorgna celle qui approchait dangereusement : elle n'avait pas l'air bien méchante, mais, Prudence !!! Sous leurs faux airs mielleux pouvaient se cacher de véritables coeurs de pierre assoifés de souffrance. Alors elle se mit sur ses garde tout en gardant son visage neutre, impénétrable.

Mais une autre apparition vint troubler l'attention de Luna, qui était déjà si rarement au rendez-vous. C'était un visage bienveillant, et le blason jaune et noir acheva de la rassurer. Les Poufsouffle étaient les élèves les plus gentils et les plus adorables de Poudlard. C'était la seule maison ou presque personne ne lui lançait de sobriquet injustifiés et blessants, c'est pour cela qu'elle les tenait en grande estime. Sa décontraction et sa calme naturel revinrent donc au galop tandis que la jeune fille s'approchait d'elle, mais, lorsqu'elle parla en la baptisant Hannah, ce fut la stupéfaction qui vint l'envahir, mais elle ne s'en formalisa pas. C'était déjà si rare que quelqu'un vienne lui engager la conversation, peu importe comment on l'avait appelé.
Mais, peu de temps après, ce rendant soudain compte de sa bourde, elle bredouilla des excuses qui n'étaient pas du tout nécessaires pour Luna, mais bon, après tout, si elle y tenait...Après qu'elle se soit répandue en pardon, la bouche de Luna se fendit en un large sourire, chaleureux et jovial, destinée à rendre la jeune fille à l'aise :

- Oh, ne t'en fais pas, ce n'est pas grave du tout, au contraire, pour une fois, j'aurais eu un peu de compagnie... Je ne m'appelle pas Hannah, mais Luna, et je suis à Serdaigle.

Une fois encore, son don de débiter une vérité gênante apparaissait tout naturellement, sans qu'elle ait besoin de se concentrer pour en faire usage, puisqu'il se déclenchait automatiquement, instinctivement, c'était plus fort, et elle était consciente qu'elle pouvait en mettre certain dans l'embarras en agissant ainsi. De plus, la jeune fille avait l'air assez timide et réservée... Luna, heureuse d'avoir de la compagnie, se redressa un peu en attendant qu'elle réponde, et jeta prudemment un oeil vers le jeune Serpentarde qui n'avait vraiment pas l'air méchante. Alors elle la regarda d'un air qui voulait dire qu'elle pouvait se joindre à eux, si l'envie lui en prenait, plutôt que de rester seule... Elle espérait simplement qu'elle ne regretterait pas amèrement son acte...

"he Hannah, tu as osée affronter les températures..."

Un coup d'oeil sur la gauche lui apprit que la personne concernée c'était elle car il n'y avait personne aux alentours et la fille assise sur l'arbre nétati pas dans la direction de la voix.
*Qui est assez stupide pour interpeller les gens comme ca ?*
Farenai se retourna avec un sourire représentant presque un rictus. Elle avait certes des aprioris sur la personne qui l'avait appelé mais elle ne voualit pas paraitre ce qu'elle n'étati pas...méchante.
La fille qui l'avait appelé etait plus agé qu'elle et portait les couleurs noires et jaune du poufsouffle. La fille paraissait tres gentille et assez sincere. Farenai en était étonnée, elle avati surtotu entendu que les poufsouffles etaient proches des simples d'esprit mais c'était totalement faux !
Au moment ou la jeune fille s'excusait, la serpy put voir toute la peur dans les yeux de la poufsouffle. Elle en fit désolé et son sourire s'effaca ausitot. Comment les serpentards pouvaient etre aussi débile pour faire peur a ce point. Pour elle salazar serpentard etait quelqu'un de malin, d'inlligent, de brillant mais elle voayti maintenant qu'il restait quelqu'un de fourbe et de cvruel. En meme temps voir cette fille plus agée qu'elle aavoir peur d'elel lénervait assez.

"Ne t'excuse pas. C'est un signe de faiblesse de s'excuser. Ne fais plus d'erreur et comme ca tu ne sauras plus obligé de demander pardon. Et par pitié arrete d'avoir peur, je suis plus petite que toi et la couleur de mon blason et de mon écharpe n'y changeront rien ."

Le ton etait mordant mais encourageant. Farenai n'était ni méchante ni cruel. Mais elle restait quelqu'un de fiere et de legeremtn arrogant.

Susan écarquilla les yeux tandis qu'un air d'incompréhension poli venait se plaquer sur son visage. Elle n'avait absolument pas vu la Serpentard avant que celle-ci ne lui adresse la parole aussi tombait-elle des nues. En réalité, elle dut faire un gros effort pour ne pas se retourner d'un bloc et vérifier que Farenai s'adressait bien à elle.
La Poufsouffle lança un coup d'oeil perplexe à la fillette avant de hocher la tête gravement : après tout, c'était totalement de sa faute, si Farenai pensait que Susan s'était adressée à elle, elle n'avait plus qu'à accepter de bon coeur les conseils de sa cadette. D'ailleurs, sous des dehors hautains, elle avait l'air charmante. C'était du moins ce dont Susan tentait de se convaincre avec plus ou moins de réussite : elle détestait sentir qu'elle avait des préjugés sur les gens uniquement à cause de leur appartenance à telle ou telle maison ausi adressa-t-elle un sourire furtif à Farenai avant de répondre simplement, d'une voix encore légérement surprise :

- Oh ! Merci, je tenterai de m'en souvenir, à l'avenir... Et tu es ? rajouta-t-elle mécaniquement sans songer que la fillette allait probablement la renvoyer paître en beauté.

Puis, elle se tourna à nouveau vers Luna, à laquelle elle n'avait pas eu le temps répondre, et assura d'un ton à la fois chaleureux et soulagé :

- Enchanté, je suis Susan Bones, de Poufsouffle, tu n'as pas froid ? Ta cape a l'air très fine !

Elle adressa un long regard mi-admiratif et mi-anxieux au vêtement de Luna. Assez sottement, elle s'en serait affreusement voulu si la fillette venait à tomber malade. Dans une proposition parfaitement altruiste de bonne Poufsouffle, elle proposa :

- Tu veux mes gants ?

Et de tirer de sa poche une paire de gants jaunes et noirs, qui ressemblaient un peu à de gros bourdons, vus sous un certain angle, mais qui semblaient bien chauds.

Farenai sentit presque le rouge lui monter au joue. Elle remonta son écharpe sur son nez poru justifier son exces de rougeur. Mais quelle sotte ! La poufsouffle ne s'adressait absolument pas a elle. Et elle comme une idiote elle l'avait rabroué plus que débilement avec un air hautain qui n'avait aboslument pas sa place. Un soupir s'échappa de ses levres, décidement ses premiers journée sa poudlard commencaient mal.
La jeune filel suivit l'invitation de l'étrange serdaigl et s'approcha de l'arbre un peu plsu détendu.

"Je m'appelle Farenai, FArenai Gariade...et vous ?"

Les deux derniers mots avient eu du mal a sortir. Apres tout elle 'étati pas habitué a etre amical et enjouée. Mais elle se devait de faire un effort car ces deux filles etaient res gentilles. Elle rajouta qu'elle etait en premiere année a serpentard mais ca elles avaient du le deviner.
Une chose genait la fillette c'était que la réponse des deux filles ne lui importait guere. En fait elle avait l'impression de ne rien resentir et sur le coup elle eut envie de pleurer en songeant que si son frere etait la il serait quoi faire.