Apprentissage difficile [PV Clara/Andréanne]

« Allons, encore un effort » se dit Skiìrt en débouchant dans les escaliers. Cela faisait deux heures qu’il traînait les deux jeunes ratons à sa suite. Leur mère lui avait demandé de montrer les passages secrets à ces deux rejetons, chose inhabituelle pour une mère qui se désintéressait plutôt de sa portée sitôt que celle-ci avait fini de têter. Mais celle-ci avait une tendresse particulière pour ses deux fils ainés et voulait en faire des explorateurs.

Il n’avait jamais voulu être professeur, lui ! Un explorateur ça doit avoir ça dans le sang ! En général quand il est trop jeune il faut plutôt l’empêcher d’aller vagabonder. Et puis ceux là ! Pouvait-on imaginer des rats aussi peu curieux ! Il leur avait montré les caves, les galeries, les passages entre les planchers et eux, qu’avaient-ils fait ? Rien. Ils s’étaient contenté de le suivre comme si c’était une promenade. Pas de question. Pas de commentaire. De vrai touristes !

Si jamais ces deux là se baladaient sans un guide qui leur dit où marcher, ils finiront dans la gueule de Miss Teigne sans même s’être aperçu qu’ils posaient les pattes sur sa langue !

Mais il allait les tester cette fois. On allait bien voir comment ils réagiraient à leur première rencontre avec des humains…. Bien sûr, il minimiserait les risques. Pas question d’aller à la rencontre des professeurs ou du concierge ! On allait essayer les élèves. A cette heure-ci, les derniers cours étaient terminés, le plus simple était d’aller directement dans les salles communes ou dans les dortoirs. Voyons, pas la salle aux serpents verts… certains énergumènes étaient trop dangereux… plutôt les becs rouges… quoique… les griffes bleues…Non, finalement les becs rouges étaient généralement les moins rapides à exterminer…

« Bon, alors, vous attendez le chat ou quoi ? » leur couina-t-il, excédé. Les deux lambins venaient juste de déboucher de sous la marche. Alors que Skiìrt les observaient s’extirper du petit trou avec maladresse, il les vit se figer, comme cloués par un piège, le regard fixé dans le lointain.

« Quoi encore ? » se dit-il. D’un demi-tour rapide il vit ce qui venait d’apparaître au bout du couloir. « Et bien, on dirait que je n’ai plus le choix »

Alors, regardons-y de plus près : Double cours de Potion, cours de Défense contre les Forces du Mal, cours de Divination, cours de Métamorphose et pour finir, cours de Botanique. Youhou, la journée venait de se terminer. Enfin, pas tout à fait. En réalité, il restait une vingtaine de seconde avant la fin du cours de Botanique. Regardant son œuvre qu’elle venait d’opérer durant le cours de pratique, Andréanne se réjouit de ne pas avoir été blessé durant ce dernier cours. Un exploit pour la jeune fille qui avait glissé dans les escaliers le matin-même pour se rendre en Potion, cogné sa tête lors de l’exercice de pratique de DCFM et, ah bah non, il ne s’était rien passé de surprenant en Métamorphose. Un léger hoquet, mais rien de grave. Ainsi, vous ne pouvez même pas imaginer le sourire étincelant de la jeune fille lorsqu’elle s’était rendu compte qu’elle sortait indemne de son cours de Botanique : le cours où statistiquement parlant elle se blessait le plus.

Regardant la grande pendule accrochée au mur, la jeune fille ne pouvait détacher ses yeux de celle-ci. La raison ? Elle s’ennuyait. Oui, vous avez bel et bien entendu : la jeune Serdaigle s’ennuyait. Rien à l’horizon, ses amis étaient absorbés par leur travail de Botanique et les cours de la journée n’avaient pas été d’une excitation folle. La tête calait entre ses deux mains, la jeune fille décomptait l’heure. Quand on a rien d’autre à faire…

Dix, neuf, huit, sept, six….

| ???| « Andréanne, qu’est-ce que tu fais ? »
|Andréanne| « Je m’occupe… »

Zéro… Drinnnnnnnnng !

|Andréanne| « J’ai fini de m’occuper ! »

Contente que le cours soit terminé, la jeune fille suivit le mouvement afin d’aller déposer sa plante sur la banquette du professeur et de ranger ses ustensiles. Non, la journée aurait pû être tellement belle mais apparemment ce n’était pas possible. Il y a toujours un « mais » dans une phrase, cela pouvait en devenir affligeant. Heureuse de pouvoir sortir et essayer de trouver une activité intéressante, car même ses enquêtes n’avançaient pas d’un pouce, la jeune fille avait laissé son attention partir avant elle. En effet, prenant le sécateur entre ses mains, elle se cogna contre un coin de table et en lâcha le sécateur, qui ne se fit pas prier pour se venger sur la main de l’adolescente. C’est ainsi qu’une vilaine blessure commençait à se colorer d’un rouge vermillon à l’intérieur de sa paume. Un énorme « Aohhhhhh » retentit alors dans la salle tout comme une moue de consternation et d’indignement flagrante qui apparut sur son visage. Joues et lèvres pincées, la jeune fille se tenait la main afin que celle-ci n’arrête de trembler. Bah, tiens… quelle bonne journée que celle-ci.






Et voilà, Andréanne venait une fois de plus de faire un petit détour pour l’infirmerie. Hey, et si elle y élisait domicile, non ? Tsss. Une blessure si bête, cela ne devrait même pas exister. Et le professeur Chourave qui lui répétait sans cesse qu’elle ne faisait pas assez attention. Etait-ce sa faute ? Bon d’accord, un petit peu mais le quotient de chance et d’aléas étaient forts aussi. C’est ainsi qu’avec un magnifique bandage autour de sa paume gauche (heureusement qu’elle est droitière), son sac sur son épaule et une moue de consternation, elle s’engagea dans la longue course des couloirs, contre les élèves de Poudlard. Hey, c’est que vers cette heure-ci, il y avait pas mal de monde dans les couloirs principaux. Heureusement, les annexes étaient bien plus vides. Tournant dans le premier couloir venu, la jeune fille continua à avancer. En chemin, elle rencontra le Baron Sanglant. Gloups, il n’avait pas l’air de bonne humeur aujourd’hui… Se tassant inconsciemment contre la paroi du couloir, le fantôme lui passa devant sans même la voir. Non mais oh, et la politesse alors. Ce n’était pas comme si ils ne se connaissaient pas. Lors de sa dernière escapade, la jeune fille était tombée sur lui. Elle l’avait fait tellement sourire avec ses explications, qui étaient toutes véridiques pour la jeune fille, qu’il avait été un peu moins désagréable que d’ordinaire. Tsss ses fantômes ! Ne pouvaient-ils donc pas répondre à ses questions avec sérieux et non nonchalance ? Sur le coup, elle avait bien pensé lui crier un « Bonsoir », mais elle s’abstient de dernière minute. Elle n’était pas aussi maso et son courage était tout de même un peu limité.

* Couloir, couloir, Ô mon ami le couloir…. N’aurais-tu pas un petit peu d’activité pour moi ? *

Pouah, Andréanne n’aimait pas s’ennuyer. C’était devenu vitale pour la jeune fille de faire quelque chose. Elle aurait très bien pu sortir dehors, si seulement il ne pleuvait pas. Ou alors se retrouver dans la bibliothèque, si seulement Peeves n’avait pas encore fait des siennes. La salle commune sinon, il y aurait bien quelqu’un pour discuter, si seulement ils n’étaient pas tous là à travailler. Se faire houspiller dessus ? Non merci, elle a assez donné. Non, c’était indéniable : Andréanne O’Byrne s’ennuyait fermement. Scoop du jour : Andréanne O’Byrne n’était pas en train de fouiner. Ouinnnnnn.

Mettant ses mains dans ses poches, la jeune fille grimaça en se souvenant de sa sale blessure. Le bandage empêchait sa main de rentrer dans sa poche. Tssss, stupide bandage. Se renfrognant encore plus dans sa pseudo-mauvaise humeur, Andréanne aurait bien tapé dans quelque chose pour se défouler un peu. Néanmoins, le miracle se produisit. Si, si je vous assure ? Regardons cette scène de plus près : alors qu’elle allait tourner dans un couloir, la jeune fille remarqua quelque chose parterre. Il s’agissait de trois souris. Trois petites souris toutes mignonnes… mais surement craintive. Avez-vous déjà essayé d’attraper des souris ? Oui, non ?! Et bien, croyez-nous sur parole : ce n’est pas de la tarte. Se tassant ainsi contre le rempart d’un mur, la jeune fille essayait de se faire toute discrète pour ne pas affoler les animaux. Après tout, les gros animaux, çà pouvait aller… généralement, elle maitrisait. Mais les petits, ils ne fonctionnaient pas tout à fait de la même sorte.
Cependant, d’autres bruits de pas se faisaient entendre. Ah non, la personne qui arrivait allait faire fuir les petits animaux et Andréanne était certaine de ne plus les revoir par la suite. Ou alors, après de longs mois. N’écoutant que son instinct et son envie d’avoir une occupation enfin intéressante, Dréa attrapa rapidement le bras de la personne, sans avoir eu le temps de reconnaître son visage, et le colla contre le mur derrière elle. Son doigt posé contre ses lèvres, elle murmura un « Chuttttttt » à cette personne sans se retourner vers celle-ci. Pourvu que les rongeurs n’aient rien remarqués….

Et si cette personne était quelqu’un qui ne fallait pas ? Et si, c’était un professeur ? Gloupss, la jeune fille déglutit sur le coup…

Clara avait eu droit aux mêmes cours que son amie Dréa. C'était l'une des journées les plus chargées en cours mais aussi en devoirs. Comment allait-elle pouvoir faire les trente centimètres sur cette foutue potion suite au double cours de Potion avec ce cher professeur Rogue, pour continuer par s'entraîner encore et encore sur un sortilège du professeur Maugrey Fol Oeil, suite à quoi, elle devait faire des recherches sur un cours de Divination pour le professeur Trelawney puis pour finir rendre un parchemin sur le cours qui venait d'avoir lieu avec le professeur Chourave, en Botanique.
Non mais franchement, si les professeurs voulaient les tuer, pourquoi ne le faisaient-ils pas de suite au lieu de les torturer et les stresser ?
D'accord, en fin d'année il y avait les examens terminaux mais tout de même...
Certes, cela ne dérangeait pas Clara d'avoir des devoirs bien au contraire, mais pas autant en une seule journée. Et dire qu'elle était qu'en début de semaine...

Comment vais je m'organiser dans tout cela...

L'adolescente de quatrième année soupirait discrètement alors qu'elle regardait avec attention les dernières petites retouches sur ses Travaux Pratiques de Botanique. Elle n'avait pas eu la chance d'être avec Andréanne mais heureusement pour elle, Aelita était là.
Elle la regarda quelques instants quand la cloche sonna. Bon et bien voilà une chose de faite, il ne restait plus qu'à ranger les affaires avant de rejoindre directement la Salle Commune de Serdaigle pour commencer ses devoirs.
C'est alors qu'un cri aigu se fit entendre dans la Salle de Classe et la brunette se détourna immédiatement pour voir ce qui se passait.
Pourquoi s'amuser à faire autant de bruit dans un endroit pareil ? Clara ne voyait pas qui s'était blessée à par la tête devenue blanche du professeur Chourave...
Oui, elle était curieuse, mais surtout le problème était qu'elle crut reconnaître la voix de...

- Dréa...

Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que son amie était déjà partie en direction de l'infirmerie.
Pourquoi Clara ne pouvait-elle pas l'y emmener ? Après tout, c'était l'une de ses meilleures amies...
Elle croisa les doigts tout en suppliant Merlin qu'Andréanne n'ait aucune blessure grave puis termina son rangement.
Elle se dit qu'il valait mieux passer chez madame Pomfresh pour vérifier que sa compagne de dortoir soit sans danger.
Certes, cela ne devait pas être si grave que cela, mais après tout, l'adolescente s'inquiétait toujours un tantinet trop pour les gens qu'elle aimait.
La bleu et bronze finit rapidement de ranger et sourit à Aelita avant de lui dire qu'elle la rejoindrait dès qu'elle aurait fait un tour pour voir si Dréa allait bien.
Elle partit donc en courant dans les couloirs, cherchant le moyen d'arriver au plus vite à l'infirmerie.

Ce fut un problème que de porter toutes ses affaires, lourdes, en courant vers l'infirmerie qui était l'opposée de sa Salle Commune.
Que faire ?
Après tout, Andréanne était entre de bonnes mains alors... avait-elle le temps de faire un détour par son dortoir pour déposer tous ses livres ?
Le seul inconvénient dans le cas d'aimer par dessus tout les livres, était d'en avoir beaucoup trop sur soi... et qui dit beaucoup trop, dit très lourd !
La brunette s'arrêta donc, totalement essoufflée, et repartie vers la tour de Serdaigle.
Quand elle arriva enfin à celle-ci, elle se précipita dans son dortoir, jetant ses livres sur son lit et partant en courant chez madame Pomfresh.
Elle soupira en se voyant que trente minutes venaient de s'écouler et qu'elle avait du sans doute raté.
Zut, crotte, bique ! Que devait-elle faire à présent ? Elle avait perdu ce temps précieux pour ses devoirs mais aussi ce temps d'aller voir si son amie allait bien ! Quelle honte !

Elle marchait lentement dans l'un des couloirs quand quelqu'un lui attrapa le bras pour la projeter contre le mur avant d'entendre un "Chuttt". Relevant la tête, elle chercha du regard qui avait bien pu faire cela, mais ne le pouvant, elle détourna les yeux vers l'endroit où l'individu, qui l'avait poussé contre le mur, regardé.
Qu'était-ce ? Clara scruta un peu plus pour découvrir qu'il y avait trois petites boules de poils à longue queue, arrêtées près d'un trou.
Que faisaient-elles ici ?
D'accord, si on lui avait demandé carrément de ne faire aucun bruit s'était sans doute pour ne pas effrayer ses petites bêtes mais... qui aurais-tu une idée aussi farfelue en dehors de Dréa ?
Clara eut un léger sourire en se disant qu'après tout, il devait y avoir des jeunes filles comme son amie, et baissa instinctivement les yeux pour découvrir... un bandage sur la main gauche de la personne...
Déjà vu la carrure de l'individu, cela ne pouvait être qu'une fille alors se pourrait-il que...

- Dréa ? Murmura la brunette de Serdaigle. Qu'est-ce que tu fais ? Continua-t-elle toujours avec discrétion.


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Ils n’étaient pas souvent là où ils devaient être ces élèves !

A l’heure où les élèves regagnaient leurs dortoirs pour faire leurs devoirs et se préparer pour le repas du soir, les couloirs étaient habituellement déserts et c’est pour cela qu’il avait choisit ce chemin.
Seulement les étudiants de Poudlard sont rarement tous là où ils doivent être. En ce moment même, deux spécimens femelles étaient en train de sortir du mur… ou d’y rentrer à reculons, ce n’était pas bien clair. A moins qu’elles s’y soient trouvées collées par quelque procédé magique. Ce qui était visible c’est qu’elles semblaient avoir des difficultés puisqu’elles se soutenaient l’une l’autre en se chuchotant des choses, signes de problèmes. Oh zut ! Pourvu qu’elles ne se mettent pas à crier.

Ces élèves ne présentaient généralement pas trop de danger en eux-mêmes mais leur propension à s’attirer des ennuis amenait immanquablement dans les parages une collection de professeurs, surveillants et autres dangers qu’il était préférable d’éviter.

Pas question donc de faire l’apprentissage du contact humain à ses deux élèves en utilisant ces énergumènes. Il valait mieux trouver d’autres élèves plus « normales » que ces deux jeunes filles qui faisaient il ne savait pas trop quoi à ce pauvre mur.
Une odeur de sang qu’il n’avait pas détecté jusque là parvint à ses narines. Cette odeur était très ténue mais émanait incontestablement des deux sorcières. Sang. Mort. Un signal d’alarme retentit dans le cerveau du rat. Danger !
Maîtrisant son affolement et se rappelant qu’il devait s’occuper des deux néophytes, il lança un cri bref qui signifiait « On décampe de là ! suivez moi ! »

La meilleure trajectoire d’évasion était de remonter par les escaliers car il n’était pas question de faire machine arrière, le chemin qu’ils avaient suivi à l’aller étant à sens unique. Cette particularité venait d’une souple latte de bois déclouée qui bloquait une sortie mais qu’il suffisait de pousser pour passer. Le problème de cette latte, c’est quelle revenait à sa place en refermant le passage, rendant de ce fait le retour arrière impossible.

Au lieu de l’agitation attendue, un silence énorme retentit derrière lui. Jetant un regard en arrière, au lieu des deux paires d’yeux effrayés qu’il s’attendait à voir braqués vers lui, l’escalier désert le dominait de sa hauteur moqueuse. « Mais que… ! » Un mouvement sur la gauche. Un bout de queue disparaissait à l’angle du couloir. Les imbéciles ! pas par là ! Ils vont directement vers la loge du concierge …
Skiìrt s’élança à leur poursuite à l’instant où un sifflement fusa derrière lui, le stoppant net. Un de ses apprentis explorateurs était coincé, le museau sous le lourd tapis où il essayait de se mettre à l’abri. Quel abruti ! En deux secondes, Skiìrt fut sur lui, saisissant sa patte arrière dans sa bouche en faisant attention de ne pas lui sectionner les tendons avec ses incisives tranchantes et tira en arrière. Les sifflements de peur retentirent de plus belle, cet incorrigible crétin se débattant aveuglément, pensant qu’il était attaqué. Heureusement, Skiìrt était plus lourd et plus fort et le jeune fut finalement extrait de sa cachette absurde. Il allait se sauver encore. Son cerveau avait du se débrancher ! Sa fuite fut stoppé net, Skiìrt reposant de tout son poids sur sa queue. Avec un grand coup de sa patte avant sur le museau, Skiìrt lui cria dessus « Stop, abruti ! Qu’est-ce que tu voulais faire sous le tapis ? Il n’y a pas de sortie là dessous. »
- Je me cachais
- Et la bosse que tu fais avec le tapis, elle se cache comment ?
- La bosse ?
- Oui. Ce n’est pas parce que tu ne la vois pas en étant dessous qu’elle n’existe pas pour ceux qui sont dessus. Tu veux te faire écraser d’un coup de talon ou quoi ? Maintenant, si tu veux revoir ta mère, tu as intérêt à faire EXACTEMENT et IMMEDIATEMENT tout ce que je dirais. C’est bien compris ?
- Euh..
Bang ! Une autre tape sur le museau !
- Oui, oui. Exactement et immédiatement. Compris.
- Il faut aller chercher l’autre imbécile maintenant. Pourquoi vous êtes-vous séparés ?
- Ben euh…
- Non mais c’est pas vrai ! On t’a jamais dit que le groupe fait la force ? Tu n’écoutes jamais les histoires des anciens ?
- Je…
- Silence ! Tais toi et suis moi !
Sans plus se préoccuper du jeune terrorisé, Skiìrt se précipita dans l’autre direction pour rattraper l’autre imprudent. Il ne vérifia même pas s’il était suivi. Après tout, s’il n’obéissait pas à ses ordres, ce raton allait avoir un destin bien court !