[3ème année et +] #Cours 2# Le sortilège d'Alegresse

Au programme du jour pour les élèves de 3ème année : les sortilèges d’Alégresse. Ces sortilèges avaient un effet remarquable puisqu’ils permettaient de redonner un peu de joie même aux élèves les plus déprimés.

*Un sortilège formidable, les élèves devraient penser à l’utiliser plus souvent…*

Oui, ce que le professeur déplorait c’était qu’aussitôt sorti de son cours, les élèves ne pensaient plus jamais à utiliser ce sort pour se redonner un petit coup de peps. Le petit professeur Flitwick l’utilisait régulièrement quant à lui. Dans la salle des professeurs il y avait même souvent recours avec le professeur Chourave !

*Décidément il faut que je tente ce sort sur ce cher Severus un jour, je suis certain que ça ne lui fera pas de mal. Je lui proposerai après cette heure-ci tiens…*

Citation :

Cours n°2 : Le sortilège d’Alégresse

Aaaaaaaaah mais quelle chance ! Aujourd'hui son double cours de Potion avait été remplacé par celui de Sortilège. Bon d'accord l'adolescente alors quand même avoir ce maudit cours avec ce professeur totalement imbu de lui même mais au moins ce n'était pas dès son réveille. Clara s'étira longuement, sachant que très bientôt sa petite Dréa lui ferait la surprise de sauter sur son lit.
La jeune fille avait toujours tendance à se réveiller quelques minutes avant que le réveil commun ne sonne. D'ailleurs la raison de se réveille précoce était simple à comprendre... son chat qui n'était plus une aussi petite boule de poil qu'avant venait lui poser le bout de son museau froid sur le nez de la misstinguette aux couleurs bleu et bronze.
La brunette soupira paisiblement alors qu'elle caressait délicatement son chat puis attrapa sa montre avant de la regarder avec un léger sourire malicieux.
Il n'était encore que six heures vingt-neuf et cinquante secondes alors que le sourire de l'adolescente continuait à s'agrandir sur son visage...

Dix... Neuf... huit... sept... six... cinq... quatre... trois... deux... un...

Yattaaaaaaaaaaaaaaaa... debout Clara !!!

zéro !

- Bonjour à toi aussi Dréa ^_^ Bien dormi je suppose !

Clara lui sourit tendrement avant de passer une main dans la chevelure brune de son amie comme si celle-ci était encore une petite fille. Elle lui fit un bisou sur la joue pour la remercier puis se leva enfin de son lit pour aller prendre une bonne douche bien chaude.
L'eau coulait paisiblement sur le corps de la jeune fille quand elle entendit tambouriner à la porte. Oui Dréa je vais te laisser la place, deux minutes veux-tu ?! Raah ce que ces paroles lui brûlaient les lèvres... à la place elle lui demanda gentiment d'attendre patiemment le temps qu'elle puisse finir de se doucher pour lui laisser la place.
Elle réussit enfin à enfiler sa robe de sorcier avant de prendre la direction de la Grande Salle pour manger un petit quelque chose avant son cours préféré.
Qu'est-ce que son directeur avait-il prévu comme cours en ce matin de printemps ?
L'adolescente toute rêveuse se précipita dans la salle de Sortilège pour découvrir qu'elle était... la première. Cela faisait si longtemps xD !

- Bonjour professeur !!

La joie dans la voix de la brunette était perceptible au possible alors que tout en lui affichant un sourire doux et chaleureux, l'adolescente marchait vers sa table. Elle s'assit paisiblement avant de sortir ses affaires, attendant patiemment ses amies. D'ailleurs était-ce un cours avec le Gryffondor ou les Poufsouffle. Tant qu'il n'y avait pas de Serpentard, tout irait pour le mieux.
Elle glissa son regard sur le tableau noir pour découvrir qu'elle allait apprendre aujourd'hui le sortilège d'Allégresse. Un sourire narquois se dessina sur son visage alors qu'elle regardait son professeur.
Elle se retint de pouffer de rire alors qu'elle se cachait discrètement derrière son livre de cours. Non mais vraiment ce n'était pas bien de penser ainsi !
Quelqu'un aurait-il pervertie la blanche colombe qu'était la jeune Serdaigle ?
Cela ne pouvait être que Andréanne, non ? Aelita semblait trop occupé avec son nouveau petit ami et les autres filles du dortoir ressemblaient plus à des petites poupées parfaites qu'à des petits démons. Quoi qu'il ne fallait pas se fier aux apparences xD !

Vraiment professeur vous m'étonnerez toujours... vous devriez l'utiliser sur notre cher Maître des Potions. Cela lui ferait le plus grand bien ! Et si vous pouviez le faire au passage sur nos amis les Serpentard... ce serait si... drôle !

Une fois n’est pas coutume…, non surtout pour notre chère amie Aelita, qui c’était une fois de plus endormie à la bibliothèque. D’habitude Madame Pince la réveillait toujours, mais pas cette fois, elle regarda autour d’elle la bibliothèque était à peine éclairée. Elle se leva mais sentit quelque chose peser sur ses épaules, elle vit alors une couverture recouvrir ses frêles épaules, elle sourit en la repliant et la porta jusqu’au comptoir de Madame Pince. La brave Dame, lui avait s’en doute mit pour qu’elle ne prenne pas froid.

- Merci Madame Pince, lui dit-elle en lui souriant, mais vous savez vous auriez pu me réveiller, dit-elle en rougissant un peu.
- Miss Stones, sachez que je ne m’abaisserais jamais à vous couvrir, c’est s’en doute un de vos soupirants qui vous l’aurez mis sur vos épaules. Je ne suis malheureusement pas en mesure de vous retirer des points, pour votre comportement dans ma bibliothèque mais sachez que si je vous avez entendu gémir comme les dernières fois, je vous aurais expulsé de ma bibliothèque, lui dit-elle de son ton habituelle.

Aelita s’étonna un peu des propos de la femme, mais elle réalisa ensuite, qu’elle n’avait pas fait de cauchemar cette fois. Se serait-il envolé, une bonne fois pour toute ? Aelita l’espérait, oui elle l’espérait de tout son cœur. Elle entendit alors la grande horloge annoncer le petit déjeuner, elle regarda alors l’horloge murale, qui se trouvait juste au dessus de la tête de Madame Pince.

- Je suis navrée, je dois y aller, mais merci encore, lui dit-elle avant de quitter la bibliothèque.

La jeune Serdaigle se précipita alors vers la Grande Salle, les escaliers étaient bondés de monde, elle regarda alors après un passage secret, elle en trouva heureusement un. Mais elle ne fut pas la seule à l’emprunter apparemment les jumeaux Weasley le connaissaient aussi, heureusement ces deux là étaient déjà bien devant. Une fois, arrivée à la Grande Salle, elle trouva vite une place et s’assit, après avoir fini ses œufs brouillés, elle regarda les autres élèves manger. Elle se leva ensuite pour aller rejoindre le cours du professeur Flitwick, elle se fit alors bousculer dans les couloirs par certains premières années qui ne savaient pas encore où se trouvaient leur salle de classe. Elle eut des « pardon excusez moi » de certain, mais pas de tous, elle pensait que c’était sûrement des Serpentard. Elle gagna la salle de cours avec sûrement quelques hématomes, elle rentra alors en classe, elle vit Clara et Andréanne.

- Bonjour professeur, dit-elle avant de se mettre près d’Andrèanne et de Clara.

Aelita aimait la salle de Classe du cours d’Enchantement, c’était la seule salle de cours – mis à part la salle du cours d’histoire de la magie – qui possédé un amphithéâtre et elle aimait également l’ambiance chaleureuse qui s’en dégageait. Elle prit soin alors de mettre sur sa table, un encrier, une plume et un morceau de parchemin, comme cela elle était fin prête à participer au cours.

Non Susan n'était pas en retard.
Non, elle ne s'était pas non plus endormie en début de cours en lisant A la Recherche du Temps perdu ou bien encore.
Non, elle ne s'était pas évanouie en découvrant le sujet du cours du jour et non, toujours, elle n'avait pas fait demi-tour lorsqu'elle avait découvert que la salle de classe était peuplée de Serdaigle, maison ennemie s'il en est une.

Oui, Susan était à l'heure, arrivée pile en même temps que la sonnerie, un peu à bout de souffle suite à une course dans les escaliers et avec du dentifrice sur le bout du nez, ce qui prouvait au moins qu'elle se brossait les dents de temps en temps.
Oui, Susan lisait, pas dans l'immédiat, il est vrai, car une salle de classe n'était pas l'endroit rêvé pour aller faire un tour à Balbec, mais elle lisait.
Oui, elle était un peu anxieuse quant au TP du jour et s'imaginait déjà faire mourir de rire son malheureux partenaire et oui toujours, elle aurait bien aimé qu'un ou deux Poufsouffle soit présent mais comme le dit le proverbe "un Serdaigle vaut mieux qu'un Serpentard, alors hein !"

La fillette s'était tout bonnement lancée dans sa grande imitation de la souris naine de laponie orientale (A l'opposée de la maison du père Noël, donc) et elle était parvenue jusqu'à présent à passer inaperçue. C'était de la têtologie à la Mémé Ciredutemps et Susan était très forte pour la têtologie de la discrétion. A moins que ce ne soit sa petite taille qui trompe l'ennemi...
Bref, en tout cas, du haut de son mètre cinquante-quatre (le quatre est très important, n'est ce pas qu'elle a grandi ?) les bras levé, Susan était bien tranquillement installée au troisième rang, savemment planquée par le dos d'une élève plus grande qu'elle et surtout, bien décidée à ne pas se faire remarquer.

L'adorable enfant ("Chaaaarmants, mes étudiants sont chaaaarmants..." ) était justement en train de se demander si , sachant que le nombre de fermes s'élevait à 6 millions aux Etats-Unis en 1946 contre 3,7 millions en 1959, on pouvait relier l'exode rural à la hausse du taux de divorce après guerre et surtout, à la loi Taft-Hartley de 1947 et si oui, quel est l'âge du capitaine ? elle pouvait prendre le risque de signaler sa présence en participant, avant de tenter de rapporter quelques point à Poufsouffle (et le "tenter" est très important dans cette phrase), lorsque Flitwick ouvrit le bal des questions-auxquelles-il-faut-absolument-savoir-répondre-sous-peine-de-passer-pour-un-grand-flemmard.

Automatiquement, Susan entreprit de se mordiller la lèvre dans les règles, ce qui, soit dit en passant, aurait été très mal vu par les "flappers" des année 1920, toujours aux Etats-Unis, tant qu'à faire, lui donnait un peu l'air d'un rongeur que le morceau de gruyère dans la tapette à souris attire énormément mais qui n'est pas certain de pouvoir s'en tirer vivant.
Codage, surcodage, décodage, si le désir est l'élément fondateur de toute forme de culture, il n'en restait pas moins qu'on pouvait très certainement se cultiver sans désirer. "C'était donc ça..." comme le dirait Deleuze (et non pas Bergson !).
C'était donc ça ce vers quoi les efforts d'un été de révisions plus ou moins studieuses (on découvrait vite que regarder les mouches voler avait tout autant d'intérêt que tenter de retenir la formule qui permet de se couper les ongles de trois millimètres seulement) : une réponse en cours de sortilège, et quelle réponse !

Susan avait levé sa petite mimine tremblante d'un air plus qu'hésitant et dit d'un ton penaud, comme si elle s'excusait d'avance de la banalité de ce qu'elle énonçait :

- Euh... Je suppose que, comme son nom l'indique, c'est un sort qui rend joyeux, non ? Enfin, je veux dire, peut-être que c'est un faux ami mais... Et, rajouta-t-elle en retrouvant un peu de voix, peut-être qu'il y a un "Felix" ou un "Laetitia" dans l'énoncé de la formule, jedisçaparcequecestsouventdulatinmaispeutêtrequecestmakarioncommeengrecenfaitjenesaispasdutout...

Elle avait sorti sa dernière phrase d'un trait et se trouvait donc un peu à cours de souffle... Ce qui tombait d'autant mieux qu'elle était aussi à cours d'idée.
Bien, se ridiculiser devant une bande de Serdaigle très intlligents - tu parles ! -, c'était un bon début, déjà !

[HJ : Cette formule n’ayant pas été déterminée par JK Rowling, je vous propose de l’inventer ^^ Mettez votre proposition entre crochet au début de votre post ]

La timide Susan proposa une réponse qui était plus que correcte mais toujours un peu inaudible. Cependant le professeur avait l’habitude que cette bonne élève soit de temps en temps un peu difficile à comprendre. Il tendit bien l’oreille avant de féliciter son élève.

« Bravo Mlle Bones 6 points pour Poufsouffle. Le sortilège d’Alégresse est effectivement un sortilège qui rend joyeux, qui aide les sorciers et sorcières à se débarasser de leurs petits soucis pour laisser place à un sentiment de joie et de bien être. Sortilège très utile que je vous encourage à utiliser !

Nous étudions donc aujourd’hui un sortilège qui modifie directement notre état d’esprit. Connaissez-vous d’autres sortilèges de ce type ? Un sortilège qui touche au mental… »

[Joncuditas = Allégresse en latin]

Aelita connaissait bien sûr un sortilège qui touchait le mental, d’un être mais il s’agissait d’un sortilège impardonnable. Est-ce que le professeur Flitwick accepterait cette réponse ? La bleu et bronze ne le savait pas vraiment toute fois, elle leva la main pour être interrogée.

- L’Imperium monsieur, dit-elle en baissant les yeux, ce sort d'Imperium se lance par l'incantation Impero. Il donne un contrôle total sur la victime, à laquelle on peut donner des ordres. On peut toutefois s'y opposer avec une vraie force de caractère, mais c'est extrêmement dur, dit-elle en gardant les yeux baissaient.

Aelita n’osait pas regarder le professeur Flitwick, ni les autres élèves présents dans la classe, elle savait qu’elle n’aurait pas dû en parler. Toute fois, ces sortilèges existaient, il fallait bien en parler en jour, ce n’est pas en taisant, cela que les élèves seront un jour ce défendre contre cela.

- Ce sortilège fait partie des trois sorts impardonnable, continua-t-elle, je sais je n’aurais peut-être pas du en parler, mais quand vous avez parlé de sort qui modifie notre état d’esprit j’ai pensé à celui-là.

Mlle Stones, brillante élève de sa maison prit la parole afin de répondre à la question. Elle évoqua le sortilège de l’Impérium.

*Les fameux sortilèges impardonnables*

« Les sortilèges impardonnables ne sont pas au programme de cette année mais en parler n’est pas non plus tabou. Au contraire, il est bon de s’informer sur ces sortilèges pour mieux les combattre et les exterminer.

Vous êtes à côté de la réponse mais j’offre tout de même 3 points à Serdaigle car je récompense toute participation.

Le sortilège de l’Impérium n’agit pas exactement sur le mental, je me suis peut-être mal exprimé. En effet, ça n’est pas vraiment dans la tête que ce sortilège agit puisque quelqu’un sous l’influence de l’Impérium ne décidera pas « ah tiens, et si je faisais le cochon pendu », il le fait et ne peut pas se contrôler même si tout son mental est contre cette pratique qu’il trouve complètement dégradante. Son corps agit et le sorcier n’y peut rien…

Est-ce que quelqu’un aurait une autre idée de sortilège ? Un sortilège qui provoque un changement dans la tête ? »

Le jeune préfet de Serpentard s'était fait discret dans le fond de la classe. C'est-à-dire que la présence de trois Serdaigles et une Poufsouffle étaient assez irritants, il préféra donc garder le silence et se faire oublier.

Tiens en pensant à se faire oublier, Isaac leva doucement la main. Étant donné que c'était pour donner une bonne réponse, là, il n'hésitait pas à faire remarquer sa présence. "Le sortilège d'amnésie, Monsieur !" répondit-il en supposant qu'il avait mis dans le mil. "Il se prononce 'Oubliettes', comme la majorité des sorts, son nom tient du latin 'oblivisci' qui se traduit par oublier." expliqua-t-il au cas où les autres l'ignoraient. Pour compléter la réponse, il donna une petite information supplémentaire: "Afin de cacher le monde magique au moldu, le ministère fait usage de ce sort. On nomme ces employés des Oubliators." C'était assez ridicule comme nomination !

Pourquoi toujours ramener toujours l'Impérium aux sorts qui touchent au mental, peut-être que Stones l'avait déjà subi. Ça serait amusant de lui lancer d'ailleurs, mais Isaac n'était pas si cruel et encore moins stupide pour s'adonner à un tel 'jeu'.

Il soupira un peu, où pouvaient être les autres élèves de sa maison ? Étaient-ils devenus si négligeant avec leurs études ? En tout cas, ne plus être dernier au classement de la coupe des quatre maisons réjouissait le jeune Irving. Les Serdaigles devaient être verts de rage.

[J'avais pas vu le HJ. Selon mon dico FR - Latin: Allégresse: joie vive: Alacritas ou Laetitia]