Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility


AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptyVen 11 Mai - 21:50

Une boule lui apparut soudainement dans la gorge. Non, elle n’avait pas à s’inquiété, tout irait bien dans le meilleur des mondes vu qu’elle avait bien révisé, elle n’avait vraiment pas à s’en faire. Elle inspira profondément avant de faire sortir toute la pression de ses poumons. Pourquoi fallait il toujours être aussi tendue lors des examens. Elle essaya alors de se dire que ses révisions et que ses pratiques finiraient bien par payer cette fois encore, mais il y avait toujours cette petite voix qui lui sifflait de retourner travailler ou de laisser tomber tant elle n’était pas prête à affronter encore une fois le jury. La jeune fille avait exactement la même pointe d’incertitude de l’année dernière, ce qui l’exaspérait un peu. Elea Mayan se tenait toujours à ses manières de faire, c’était connu. Elle commença à se remémorer en tête tous les sorts qu’ils avaient appris jusque là et tous leurs effets mais un petit trou de mémoire, autant dire que ça la fit vraiment stresser encore plus.

*Je dois me concentrer, oublier tout ce qui se passe autour de moi mais surtout oublier les examens*

Rien que l’idée de rater une seule matière, aussi inutile ou méprisante soit-elle, la mettait hors d’elle. Et puis, elle ne se voyait pas refaire la même année avec ces petits gamins de 1ère année, honteux, inadmissible, en bref ça ternirait sa fierté en même temps que sa dignité. Elle souffla encore une fois un bon coup avant de repenser à ses futures vacances en Italie, France et Belgique. Elles seraient sans doute plus cool que les anciennes. Ça la fit détresser un peu… enfin, un peu… C’est vite dis car une seconde après elle repensait encore une fois à l’examen. Pourquoi était elle aussi tendue ? Cette question l’effleura soudainement. Elle avait bien tout révisé, et à la lettre. Alors comment expliquer ce stress qui la prenait encore une fois. Une question à laquelle elle n’avait pas de réponse et qui posait pourtant un gros problème. Elle se décida alors de se calmer une fois pour toute et de garder la confiance légendaire. Rien de très important, ce n’était rien de très important. Juste une révision des sorts qu’ils avaient pratiqué jusque là, pas de très effrayant.

Cette idée la remit un peu à sa voix habituelle et elle vit avec soulagement que l’idée d’avoir ces centaines d’exams en même temps n’était pas si horrible que ça, surtout pour quelqu’un qui avait appris tous ses livres par cœur pour une fois. On l’interpella au même moment, ça eut l’effet de lui faire revenir les pieds sur terre sans parler d’un léger contractement dans son estomac. Elle se fraya un chemin sans grande difficulté au milieu d’élèves plus tendus qu’elle pour se retrouver devant deux portes qu’elle ouvrit sans grand mal. *T’y es ma belle*. La lumière filtrée de la salle l’aveugla quelque peu et elle se risqua à fermer ses paupières quelque peu jusqu’à ce que ses yeux s’habituent à l’atmosphère, quelque peu froide au goût d’Elea qui s’en fichait un peu. La première chose qui attira son regard fut la petite chaise installée au centre de la pièce et ne comprit pas ce qu’elle allait faire avec « ça » au début. Ça la rendit un peu tendue. Puis elle remarqua un long filet plutôt robuste bien suspendu au plafond sans oublier la petite balle qu’il ne laissait pas filet. Après plus grande observation, Elea put enfin distinguer la nature de la « petite balle » pas si petite que cela, un souaffle.

Un des juges commença à lui expliquer quel serait la nature de l’exercice, chose tout à fait inutile vu qu’Elea avait clairement saisit le message mais se retint quand même de tout commentaire désagréable puisqu’elle avait enfin distinguer la table où trônaient les juges à sa droite. *Je dois bien sûr ramener le souaffle aux juges, espérons que ma concentration ne me lâchera pas cette fois* La voix fluttée qu’elle distingua comme celle du professeur de sortilège lui donna la permission de commencer, mais il fallut un certain moment à la serp pour se concentrer sur la petite chaise face à elle. Elle monta sur la chaise, sortit sa baguette de sa poche, le regard fixe sur le meuble en bois qui la tenait, sachant pertinemment quel sort il fallait utiliser, avant de murmurer d’une voix des plus froides et avec la plus grande lucidité celui-ci : « Amplificatum !! ». La chaise de cours amplifia alors de volume jusqu’à ce qu’Elea cru en tomber à un centimètre prêt mais put quand même tenir son équilibre habituel. Arrivée juste devant le filet, elle vit que celui-ci était plus robuste qu’elle ne le croyait, donc comment faire sortir le souaffle. L’idée ne tarda pas à venir et c’était dans un élan que la jeune fille murmura le sort inverse à celui déjà pratiqué : « Reducto » La grande balle perdit au fur et mesure sa grandeur à la plus grande joie d’Elea qui réussit à la saisir avant qu’elle ne tombe au sol. La chaise ne tarda pas plus à reprendre sa forme normale, ce qui donna à Elea un peu de vertige même en étant membre de l’équipe de Quidditch, puis ce fut le tour de la baballe qui reprit son volume habituel. Elea ramena alors celle-ci à la table des juges saluant ceux-ci avec politesse avant de sortir de la salle un sourire victorieux sur les lèvres.

[913 mots]
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptyVen 11 Mai - 22:58

Fraîchement réveillée, la jeune Hawnkins se prépara en vitesse après une bonne douche pour aller déjeuner. Aujourd’hui avait lieu l’examen oral, dont pratique, de sortilège. C’était le professeur Flitwick qui enseignait la matière. Tout au long de l’année, il partagea tout son savoir qui était à la portée d’un jeune apprenti sorcier à peine âgé d’onze ans. Merryl faisait partie de cette tranche d’étudiant arrivant en fin de première année.

Après le repas matinal, elle se munit d’une pomme bien rouge avant de rejoindre l’extérieur du parc afin de réviser quelques sorts. Bien sûr elle n’allait pas les mettre en pratique. Le règlement était formel là-dessus : pas de sorts en dehors des salles de classes et/ou des cours. Effectivement, il arrivait à certains enseignants de donner cours à l’extérieur des classes car ceci était nécessaire à l’apprentissage.

Jetant un œil sur l’horloge de la tour d’entrée, la petite fille vit avec stupéfaction qu’elle serait en retard pour son épreuve et se hâta très vite de rejoindre la salle. Arrivant sur les lieux, ce sont des yeux ronds et effrayés que l’on pouvait remarquer sur son visage. Le hall était bondé d’élèves de toute année confondue. De la première à la septième, tout le monde était représenté, vêtu de manière très présentable. Pourquoi, il fallait se faire tout beau pour l’occasion ? Merryl eut un doute sur son accoutrement, et fila vite dans son dortoir pour s’arranger un petit peu.

Plusieurs élèves étaient déjà passés. Il n’y avait pas vraiment d’ordre de passage, mais la petite fille pensait plutôt que le jury procédait par ordre des noms de familles. Toutes ses idées se faussèrent quand elle entendit les prénoms cités dans le désordre, non mais quelle organisation ! Ce n’est pas stressant du tout !!! La petite était déjà assez pétrifiée comme ça rien qu’à l’idée de se retrouver seule devant les enseignants de Poudlard.

« Hawkins Merryl » annonça un des juges en ouvrant la porte, le ton de la voix était sec et très énervé, peut-être dû à l’ignorance de l’élève précédent. Quoi qu’il en soit, la petite fille prit son courage à deux mains et suivit l’adulte dans la pièce.

Porte fermée, elle ne pouvait plus faire demi-tour, c’était le moment de montrer ce qu’elle valait, et si le don de la magie habitait vraiment l’apprentie. Petit pas par petit pas, elle s’engouffra vers le seul endroit éclairé de la salle obscur. Sous un faisceau lumineux, une rangée de professeurs se tenait près à évaluer les connaissances de Merryl. « Bonjour » dit-elle par politesse, un frisson la parcourut à la rencontre du regard du professeur McGonagal puis vint celui du professeur Rogue. Puis, grâce à la douce voix mielleuse du professeur de sortilège, la sorcière modèle réduit reprit sa volonté de réussir et écouta attentivement les consignes : « Dans cette pièce se trouve une table où trois fruits sont posés, dont un ananas. La première épreuve est de retrouver la table, en second, de nous ramener l’ananas sur cette table ». Le professeur désigna leur table de son petit doigt, et puis lui fit un signe de tête lui donnant son accord pour qu’elle commence.

*Don’t panic* pensa-t-elle très fortement en se tournant vers la pièce plongée dans le noir. Se pinçant les lèvres, elle réfléchit à ce qu’elle pouvait bien faire. Bête question ! D’abord s’éclairer pour trouver la table sur laquelle étaient les fruits. Pour ça, il fallait trouver l’interrupteur… C’est donc sans réfléchir plus que Merryl disparut dans la pénombre jusqu’au moment où l’évidence lui tomba sous le nez. *Merryl, tu es une triple andouille* pensa-t-elle en serrant les dents et les points face à sa bêtise ‘humaine’. Farfouillant dans sa poche, elle sortit sa baguette magique, sans attendre elle la pointa vers un endroit tout en prononçant « LUMOSSS ». Une grande lumière éblouit les lieux et Merryl découvrit la table sur sa droite, l’ananas posait au milieu des deux autres fruits.

Menée par la clarté de son bout de bois, elle avança dans la pièce, tel E.T. et son index lumineux, en direction de la table. Une fois en face, elle hésita… Comment prendre l’ananas alors qu’elle utilisait déjà sa baguette pour s’éclairer. Enfin, après tout, elle ne serait pas se tromper, le fruit exotique était pile poil sous son nez. *Bon, ça ira.* se rassura-t-elle en levant sa baguette, dessinant un petit cercle en prononçant « NOX ».

A nouveau dans l’obscurité, elle mit correctement devant le milieu de son corps, l’ananas devait être plus ou moins là. Une hésitation la parcourut, quel était encore le sort pour faire léviter les trucs, et les bidules ? *Concentre-toi* se dit-elle tout en se creusant les méninges. Les secondes passèrent, elles ressemblèrent même à de longues minutes mais non, trente suffirent pour que la lumière se fasse dans sa tête. « Wingardium Leviosa » cita-t-elle d’une très bonne diction, et sa main sentit comme une petite lourdeur au bout du bois magique.

« Ouf » laissa-t-elle échapper en se tournant doucement pour replacer dans son horizon l’emplacement des juges. Doucement, elle retourna vers l’endroit. Pas de précipitations, elle était dans les temps qu’on lui avait accordés pour passer son épreuve. Plus elle se rapprochait, plus Merryl ressentit une crainte. Son nez la chatouillait. Allait-elle éternuer ? Non pas maintenant, pas si près du but, pas tout de… de… de… « Atchiiiii » … suite ! Et boum, voilà le fruit à terre. *MERRRRRR***** retentit dans sa tête. La honte ! Ses joues prirent feu devant cette maladresse.

Sans trop attendre, elle recommença alors que la table n’était qu’à deux mètres d’elle. « Wingardium Leviosa » et zou, à nouveau l’ananas reprit ses allures de Superman jusqu’à ce qu’il soit posé sur la table, juste devant le professeur de petite taille. « Désolé… » marmonna-t-elle en s’inclinant devant le professeur.

Avec un petit sourire amusé, celui ce leva et la salua également « Bien vous pouvez sortir… et à vos souhaits » dit-il pour détendre l’atmosphère. La petite eut un regard pétillant, et fila en trottant vers la porte extérieure. Une fois de l’autre côté, elle s’appuya contre en poussant un gros soupir de soulagement alors qu’une première année s’avança vers elle « Comme ça s’est passé. » demanda-t-elle. Et là, plaquant sa main sur sa bouche avec un petit rire enfantin répondit : « J’ai laissé tomber l’ananas »

*********
1068
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 13:39

C'est d'un pas nonchalant et d'un air rêveur qu’Andgy fit irruption dans la bibliothèque ... Elle ne regarda même pas Mme Pince qui surveillait la salle et fixa le sol sombre de la pièce en se dirigeant tout droit vers une table isolée dans un coin, entre deux rayons : celui de la "Métamorphose pour sorciers confirmés" et celui des "Monstres en tout genre" ...

Elle se laissa tomber lourdement sur la chaise en bois, laissant résonner un grincement aigu et bref, pour enfin poser ses coudes sur la table et souffler sans retenue, malgré la bibliothécaire qui pouvait être très désagréable lorsqu'elle était de mauvaise humeur ... Mais de là où elle était, personne ne pouvait entendre, voir, ni capter la présence d‘Andgy...

Pourquoi elle était venue ici ?? Elle n'en savait rien elle même ... Il est vrai qu'aller à la Bibliothèque pour reposer ses esprits et ne penser à rien est assez paradoxal, dira-t-on ... Mais sachant que dans les autres endroits du château, il y a pratiquement toujours du bruit ... La Bibliothèque était le seul endroit qu'elle ait trouvé qui soit assez silencieux pour son cerveau embrumé et confus ...Pourtant ce n’était pas son genre de se rendre à un tel endroit, au contraire, tout ce qui se rapportait aux livres, l’ennuyait fortement.. Elle resta quelques longues minutes en cet emplacement, laissant divaguer ses pensées, puis décida de se hâter de cet endroit lugubre pour se rendre à la salle d’examen…

Andgy arpentait les couloirs pour se rendre à ce stupide examen…Lorsque soudain elle sentit une lègere pression sur son épaule. Elle fit volte face aussitôt, proférant un énorme

" Quoi ??? "
dit-elle sur un ton... assez bête faut dire !

Mais son air changea aussitôt lorsqu'elle reconnu la personne qui l'avait tapotée sur l'épaule : il n'était pas dur à reconnaître, tout de même ! Elle le connaissait depuis sa première année à Poudlard, ses cheveux noirs et ses yeux verts particulièrement profond... Oui, c'était difficile à oublier. Andgy était presque persuader qu'il était mort, bien qu'elle préférait ne pas y penser. C'est pourquoi son air changea totalement lorsqu'elle croisa le regard avec…James, son cousin éloigné de la fesse gauche (xD). Elle ne pensait plus du tout à cet vulgaire examen... Quoi que, cela allait sûrement lui remonter à la tête bien vite ! (tout de même ! ^^ ) Elle fixa pendant une fraction de seconde James sans rien dire, puis cligna des yeux bêtement et finit par ouvrir à nouveau la bouche, pour former un sourire, évidemment

" Moi qui croyais que tu étais mort " dit-elle avec un sourire en coin

Y a pas à dire, James avait changé un peu ! Toujours plus grand (Andgy se sentait de plus en plus comme une naine... ) ses traits étaient plus dessinés et oui, il avait vieillit ! Bon, bien sur, pas un coup de vieux! James était encore jeune, mais il avait l'air plus mature. Faut dire aussi qu'elle ne l'avait pas vue depuis... très, très longtemps! Bref, après cette petite rencontre dès plus bizarre…La jeune Kortigas rejoignit ses camarades de classe qui s’afférait à se préparer..Puis, l’examen commençit..Les noms défilèrent très rapidement, puis vint le tour d’Andgy..

« Kortigas Andgy! »


Nonchalamment, la jeune lionne s’engouffra dans la pièce. Mise à part, quelques faisceaux produit par des bougies, la pièce n’était pas très éclairée. Devant elle, se tenait les professeurs. Par signe de respect, Andgy les salua puis écouta attentivement les consignes de Flitwick. Repérer des fruits dans cette et les apporter aux professeurs ?! Rien de très difficile. La jeune lionne se munit de sa baguette et d’un gest brusque, murmura:

« Lumos! »


Un faisceau lumineux éclaira la pièce. Instantanément, Andgy découvrit la table. Maintenant qu’elle avait brièvement réussit la première tache, elle pouvait s’avérer à la suivante. Mais avant tout cela, elle devait se débarrasser de cette lumière. Elle murmura donc le sortilège de contre-sort

« Nox! »

La faisceau s’estompit. Elle pointa ensuite sa baguette vers l’ananas et prononca haut et distinctivement le sortilège de lévitation.

« Wingardium Leviosa! »

Le fruit prit de l’altitude et se posa délicatement sur la table des juges. Ceux-ci échangèrent un sourire et ordonnèrent à Andgy de sortir. Contente de sa prestation, elle se rendit dans le parc.

[719 mots]
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 15:04

« RAPHIE ! Tu te lève oui, aujourd’hui c’est les exams ! Alleeeez, active-toi ! »
* Gnééé ? *


La tête lourde et encore dans les vappes, la petite Serdaigle ouvrit lentement les yeux et se redressa sur son lit. Les examens ? Déjà ?! Elle avait l’impression qu’elle venait d’entrer à Poudlard ! ( Ce qui n’est pas si faux que ça… ) Et pourtant, dans un mois, elle serait dans le Poudlard Express qui la ramènerait chez elle, exams ou pas exams. Et ce matin là, elle n’avait vraiment, mais alors vraiment pas envie de les passer.

Oh, elle avait bien révisé, elle s’était gardée de nombreuses sorties au parc pour pouvoir être au top de sa forme, seulement, le jour même, peut-être parce qu’elle venait de se réveiller ou peut-être à cause du stress, elle qui avait si hâte de passer les épreuves pour montrer de quoi elle était capable, commençait à stresser. Normal, simplement elle s’était dit que ce serait simple, que tout irait bien, mais nous savons très bien que ce genre de philosophie ne dure jamais longtemps !

Bref, elle n’avait tout simplement aucune envie de déjà passer les épreuves. Malgré tout ( et parce qu’elle n’avait pas le choix, quoique elle aurait pu courir dehors et s’enfuir, et se cacher dans Pré-Au-Lard jusqu’à la fin… ), elle se leva en grognant et gagna la salle de bain pour se rafraîchir les idées. Après environ un an passé à Poudlard, elle connaissait presque chaque recoin de sa salle commune ( les autres pièces, c’était pas encore ça… ! ) et elle pouvait la traverser en long, en large et en travers les yeux fermés ( cherchez l’ironie ! ). Elle se prépara donc en vitesse, houspillée par ses camarades ( qui attendaient la douche Very Happy ), et descendit à la Grande Salle pour petit déjeuner. Le premier devoir était sur les Sortilèges et Enchantements. Un sourire éclaira enfin son visage lorsqu’on le lui dit : c’était sa matière préférée.

Le petit déjeuner passa à une vitesse folle, les élèves étaient tous plus stressés les uns que les autres, la plupart mangeaient en révisant et plusieurs fois des mots indécents s’échappèrent des bouches des gamins car soit ils ne savaient plus leur leçon soit une malencontreuse tache de jus d’orange venait de s’écraser sur leur livre ( car la personne tenant le jus d’orange tremblait comme une feuille, son livre venait d’être kidnappé par un anti-révisions qui avait décidé au dernier moyen de changer de camp xD ). Raphaëlle, dans le vacarme des gosses et des plus grands révisant leurs leçons, déjeunait fébrilement, parce que contrairement aux autres elle ne pouvait pas tenir sa cuillère et son bol, et lire en même temps, elle avait besoin de ses mains pour le faire Rolling Eyes .

Enfin arriva l’heure de l’examen ( je saute les longues minutes d’attentes avant le « Sheaks, Raphaëlle ! », après tout, ils n’appelaient pas dans l’ordre alphabétique mais elle était quand même pratiquement en dernière… -__- ). On la guida jusqu’à une salle, et elle y pénétra en tâtant les contours de la porte. Le jury la salua brièvement et on lui expliqua ce qu’elle devait faire : il y avait une table ( où ça ? haha, mystère, elle mettrait bien plusieurs minutes avant la trouver… Razz ), dans la salle qui d’ailleurs était sans lumière, à part les bougies du jury ( elle pensa amèrement que pour elle, que la salle soit éclairée ou pas il n’y avait strictement aucune différence ). Et sur cette table se trouvaient une pomme, une citrouille et un ananas. Il fallait trouver celui-ci, et le faire arriver à la table du jury sans le toucher (
* Haha, très drôle, je suis OBLIGEE de le toucher à moins que vous ne me donniez un sort qui me permette de savoir que c’est un ananas sans le voir ? * ).

Raphaëlle s’avança lentement et repéra la table ( en fait, elle marchait et lui fonça dessus… au moins elle savait maintenant où elle était (-^o^’-) ), et eut soudain un doute : le jury était-il au courant de son « infirmité » ? Oh, après tout, il le savait sûrement car il était composé de professeurs, qui le savaient. Et de toute façon, au courant ou pas au courant, elle jetterait le bon sort pour montrer qu’elle pouvait le faire, mais elle serait obligée de tâter les contours du fruit.

La Serdaigle respira fortement pour se donner du courage, se concentra tout en faisant le vide dans son esprit et prononça fermement, tout en faisant un geste précis et léger du poignet :


« Lumos ! »

Elle avait révisé tellement de temps ce sort qu’elle n’avait pratiquement pas besoin de vérifier que a baguette était bien « allumée » Very Happy , mais elle le fit tout de même en avançant ses doigts près du bout ; elle sentit aussitôt une chaleur réconfortante, et elle promena sa baguette au dessus de la table. Et là, elle hésita.

* Est-ce que je peux vraiment toucher les fruits ? C’est précisé que je ne peux pas… Oui mais… Mais… Je suis obligée ! Et est-ce qu’ils savent ? Mon dieu et s’ils ne savent pas… Non… Dumbledore doit savoir lui, oui, il sait tout, il doit bien savoir, et il leur a dit, ou bien il saura et leur dira… De toute façon, le professeur Flitwick doit le savoir lui… Enfin, je me rappelle pas lui avoir dit mais… Oh et puis zut ! *

Elle s’approcha un peu plus de la table et se décida : non, elle ne toucherait pas le fruit, comme il était interdit, elle avança juste un peu la tête ainsi que sa baguette au dessus du premier fruit, comme si elle le regardait mieux, elle huma l’air. Ça ne sentait rien, en tout cas vraiment pas fort, ce n’était donc pas de l’ananas. Elle se déplaça vers la droite, et respira encore une fois : ça sentait la terre, la soupe… la citrouille Very Happy . Avec un sourire dissimulé dans la Pénombre ( pas pu m’en empêché ^^’ Very Happy ), elle se déplaça de deux pas à droite et, confiante, elle respira bien fort et sentit imprégner ses narines la douce odeur de l’ananas, fruité, sucré… ( * Miaaam… * ) Elle se reconcentra alors sur le fruit posé en face d’elle, en respirant toujours l’odeur de l’ananas, ce qui l’aidait à avoir ce qu’elle devait faire planer, et prononça :

« Wingardium Leviosa ! »

La prononciation était légèrement hésitante mais pourtant assez bonne ; elle avait fait le geste du poignet, on pointe, on tourne, et on abaisse. Ce sort, elle l’avait même plus révisé que les autres car par un malheureux oubli quoi j’étais pas encore ici ? xD Faut bien que je trouve une solution !, elle n’avait pas assisté au cours.

Elle continua à donner de petits mouvements de poignet pour faire s’élever l’ananas ( l’odeur, au début en bas, commençait à s’élever, sensation bizarre quand on n’y voit rien ^^ ), contourna la table et avança lentement, la main tendue devant elle, chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire mais elle n’avait pas envie de passer pour une ridicule et pathétique fille en se prenant le bord de la table dans le ventre.

Au bout de quelques mètres, sa main toucha enfin le bord de la table du jury, et elle abaissa doucement sa baguette pour faire retomber l’ananas tout en douceur. Elle avait heureusement bien visé et l’ananas avait atterri pile poil sur la table ( elle avait rangé sa baguette et l’ananas n’avait pas fait de mouvement suspect, du genre venir se cogner contre elle… xD ).

Avec un sourire triomphant, et en se disant qu’elle avait bien fait de réviser à fond et de ne pas trop stresser, elle salua les juges, se dirigea vers la sortie en s’évertuant à ne pas sautiller sur place car elle avait réussi, et elle franchit la porte. Là, elle put enfin laisser éclater sa joie et son rire, ça y est, maintenant que la première épreuve était passée, les autres, ce serait nickel !


[ 1372 mots 👽 ]
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 15:56

C'était vraiment désagréable... La veille, exactement à la même heure, elle riait, insouciante, elle se moquait, comme d'habitude; en fait, rien n'avait changé pour elle! Les examens n'avaient aucune importance - il restait 24 heures! - alors il fallait profiter de ses derniers instants de liberté pour s'amuser.

Et voila qu'aujourd'hui, elle était en proie à une véritable crise de nerfs. Ses révisions, elle les avait commencé à 11 heures, juste après avoir avalé de quoi supporter le stress de la journée. Ce matin, elle avait dormi du sommeil du juste jusqu'à une heure avancée, avant de se réveiller en sursaut, la peur au ventre et les cheveux hérissés... Aië, les examens! Son pire cauchemar en ces murs humides! Elle avait le temps, il lui restait du temps, c'était serré, elle n'avait plus le temps, plus du tout le temps!

Prenant quelques secondes pour recadrer les mèches folles derrière ses oreilles percées et recourber ses cils noirs, et Parvati filait à la salle d'Examen avec la nette impression... que c'était dans la poche. Pas besoin de réviser des heures et des heures pendant des semaines! Il suffisait d'avoir une amie comme Lavande, un peu d'aide et un soupçon d'intelligence. Parfait, elle composait avec les trois, et était un peu plus sereine.

Mais à présent, devant la salle d'Examen en attendant son tour, Parvati se rongeait les ongles, murmurant dans sa barbe des sortilèges, des cours, tout ce qui aurait pu l'aider à réussir. Sa baguette magique dans sa main, elle était assise contre le mur, en tailleur, n'osant pas observer les autres élèves qui attendaient aussi. Des tourbillons dans le ventre, Parvati ne regardait pas une seule fois les candidats appelés qui partaient par la grande porte, cela n'aurait fait que la rendre inapte et elle aurait voulu fuir. Elle préférait se concentrer sur ce qu'elle avait dans la tête et qui lui servirait dans quelques temps...

Ses parents les avaient bien prévenu, Padma et elle. Ces examens étaient très importants, il ne fallait pas les rater. Padma, confiante et assurée en bonne Serdaigle qu'elle était n'allait sûrement avoir aucun mal... Mais elle...

Avec une petite grimace, elle se demanda quelle serait la réaction de sa mère en s'apercevant qu'une fois encore, Padma avait eu une note supérieure...

Parvati se releva, fit les cent pas devant la porte, le visage sinistre. 15 heures, 15 heures 10, le temps passait. Padma arriva en trombe, le visage rougi, et après une rapide bise, indiqua qu'elle était en retard parce qu'elle révisait. Parvati, gêné, toussa en accentuant la mine morose de son visage. Une seconde, à peine, après, une voix grave, intemporelle, appela "PATIL PADMA" et résonna longuement ainsi. La Serdaigle poussa un petit cri apeuré, et sans rien dire de plus, passa la porte.

Bon, hé bien si on était logique, c'était elle la suivante... Parvati reprit ses cent pas, survoltée, songeant pour se soulager que ça allait bientôt être fini. Aucun son ne transperçait l'habitacle de la porte, aussi elle ne pouvait savoir comment se passait l'examen de sa soeur. Soupirant, elle se rendit compte que plus rien ne rentrait dans sa tête et qu'elle mélangeait toutes les formules à force de vouloir se les répéter.

Tremblante, elle se plaça en face de la porte et attendit, l'air effrayé. Tout ce qu'elle voulait, c'était avoir la note suffisante pour réussir... Elle ne demandait pas grand chose... Ce n'était pas nécessaire de dépasser Padma... Juste de réussir...

- " PATIL PARVATI!"

Même si elle s'y attendait depuis plusieurs minutes déjà, Parvati sursauta brusquement; et à son étonnement, d'autres personnes aussi. Mais où était Padma, alors? Y avait-il une autre porte?

Alors qu'elle pensait cela et faisait un pas pour rentrer, sa soeur sortit en trombe, l'air affolé, pantelant. Elle ne put pas lui poser de questions, et haussant intérieurement les épaules, elle poussa la lourde porte.

Parvati fut soudain enluminée d'une douce onde brillante, et pendant un instant, elle cligna des yeux, "aveuglée". Cela changeait vraiment des couloirs de Poudlard, toujours aussi sombres et froids... Figée, elle observa un instant la pièce, et put voir ainsi qu'elle était parfaitement carrée, assez large... Apparemment, le bureau du jury était juste à côté d'elle, et elle murmura un "bonjour" complètement crispé. Une seule voix lui répondit, celle de Flitwick, mais elle sentait la présence de quelqu'un d'autre... De toute façon, il ne pouvait pas être seul.

Parvati s'avança légèrement pour dépasser le bureau et elle sentit avec une certaine surprise ses pieds s'enfoncer dans une sorte de... tatami qui prenaient la forme de ses chaussures. Elle baissa les yeux, perplexe, et vit qu'en effet le sol était recouvert d'une espèce de matelas assez fin, mou mais pas trop. Elle haussa les épaules, vraiment cette fois ci, et tourna le regard vers le bureau du jury. Flitwick était bien là, assis sur une pile de coussins énormes pour que sa tête dépasse de la table en bois, lui souriant aimablement.

- " Miss Patil, deuxième du nom!" dit-il d'un ton placide, presque amusé.

Parvati lui rendit son sourire, ouvrit la bouche pour lui répondre quelque chose, mais quelqu'un prit la parole avant elle. Le deuxième juge. Celui-là même qu'elle n'avait surtout pas envie de voir....

- " Oui, malheureusement, une de trop! Dépêchez vous, avancez vers le cercle!" lança la voix aigre du professeur Rogue.

Parvati ne se le fit pas dire deux fois. Elle hocha rapidement la tête et pivota pour rejoindre le cercle tracé au sol, un peu plus loin dans la salle, et là plus qu'auparavant, elle avait l'impression que la vive lumière de la pièce explosait en ses yeux. Elle se tourna vers Rogue et Flitwick, attendant leurs instructions.

- " Miss Patil..." commença aimablement le professeur de Sortilèges, mais lui aussi se fit couper la parole.

- " Ne nous regardez pas!" articula clairement le professeur Rogue.

Parvati se retourna brusquement et fit face aux magnifiques vitres de la pièce, énormes et splendides. Qu'elle n'aimait pas tourner ainsi le dos aux gens... C'était malpoli, après tout!

Mais dans cette position, à présent, elle remarquait qu'un jeune homme se trouvait à sa droite, contre le mur. Elle lui adressa un sourire hésitant qu'il lui rendit en levant le pouce; Parvati rayonna.

[1040 mots; suite du post ===>]


Dernière édition par le Sam 12 Mai - 16:07, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 16:01



-
" Très bien. Miss Patil, nous allons vous demander un exercice très simple. La jeune personne que vous voyez à votre droite est..."

- " Tournez vous!" répéta Rogue.

Parvati obéit, honteuse; elle n'avait pas pu résister et avait tordu le cou pour au moins regarder le petit professeur lorsqu'il parlait. On l'avait bien élevé tout de même... Après un petit toussotement, Flitwick reprit:

-
" Cette personne est donc un volontaire pour votre examen. Le but de l'exercice sera simple et je doute que vous ne réussissiez pas... Si, si, Severus, elle réussira. Il faut que vous..."

- " Je vous ai dit de vous tourner Miss Patil! Complètement!"

Ohhh, mais elle avait juste voulu remercier le professeur Flitwick! Se maudissant d'être aussi bête, Parvati refixa les fenêtres en priant pour ne pas avoir de pénalités à cause de Rogue. Il l'avait regardé d'un air si haineux...

-
" Bon, heu alors... Oui voila. Il faut que vous stupéfixiez cette personne quand elle essaiera de rejoindre le côté gauche de la pièce... Le but étant de réussir avant qu'il ne touche le mur, bien entendu..."

Le petit homme eut un rire qui gagna le coeur de Parvati. Il était vraiment gentil, toujours là pour redonner courage. Alors que Rogue...
Non, non, se concentrer, se concentrer! Stupéfixion, stupéfixion... Oui, oui, facile! Très facile! La formule: stupéfix; les pensées à avoir: très canalisées. Oui, c'était simple comme ça, dans sa tête, mais encore fallait-il y arriver sur un être humain... Elle avait déjà de la chance que le sujet soit si aisé et que la formule lui soit revenue comme ça... A cette pensée, Parvati sourit, et elle se tourna complètement vers le bureau pour demander:

-
" Très bien, mais une fois qu'il est stupéfixé, est-ce que je dois..."

- " MISS PATIL, EST-CE QUE VOUS ETES TROP STUPIDE POUR COMPRENDRE UNE CONSIGNE SIMPLE? JE VOUS AI DIT DE VOUS TOURNER, VOUS NE POUVEZ PAS NOUS REGARDER! ALORS TOURNEZ VOUS!" rugit Rogue, son visage terne rosit par la colère.

Le sourire de Parvati se dissipa aussitôt tandis qu'elle se tournait d'un mouvement convulsif, toujours vers ces fenêtres. Le dos rond, elle attendit que le professeur Flitwick lui dise d'une voix douce qu'elle pouvait poursuivre sa question, mais le coeur n'y était plus vraiment...

-
"Heu... Je... Je voulais demander si... si je devais le réanimer après que..."

- " C'est à vous de voir! Dépêchons à présent, nous avons suffisemment perdu de temps!"

Hé bien voila comment essorer une "bonne" ambiance... Pertubée, Parvati perdait le fil de ses pensées tandis que Flitwick lui demandait si elle était prête. Elle murmura une réponse positive, mais ce n'était pas vrai, elle n'était pas prête! Que fallait-il faire déjà? Que devait-elle exécuter?

-
" Trois..."

Mais non, pourquoi entamait-il un compte à rebours, elle n'était pas prête! Tout se mélangeait dans sa tête... D'un geste tremblant, elle sortit sa baguette de sa poche, mais ne la pointa pas face à elle.

-
" Deux..."

Stupéfix! Stupéfix, voila ce qu'il fallait dire! Parvati y pensa avec une telle force qu'il fut heureux qu'elle n'ait pas encore appris les sortilèges informulés; le sort aurait pu partir d'un coup. Tentant un nouveau sourire, Parvati contempla la distance qui séparait le mur de droite à celui de gauche. Oh, elle aurait le temps. Il suffisait de ne pas perdre ses moyens et de parler clairement.

-
" Allez y!"

Quoi, déjà?! Où était passé le "un" salutaire? Bégayant, Parvati laissa filer deux secondes mémorables où le jeune homme commença à marcher bien droitement, la tête résolument fixé sur ce mur comme s'il le touchait déjà. Mais non, Parvati ne le laisserait pas réussir! Elle leva brusquement sa baguette et lança:


- " Stup... Stupéfix!"

Elle crut un instant qu'elle allait s'évanouir de peur. Sa gorge l'avait atrocement piqué alors qu'elle prononçait le début du sortilège, et elle eut peur d'être prise dans une quinte de toux qui lui aurait tout fait rater. Mais elle s'était reprise, et même si sa voix avait été étranglée, la lumière rouge s'allongea en un centième de seconde et toucha le jeune homme alors qu'il s'avançait vers le milieu de la pièce. Parvati put tousser à loisir, alors que la personne s'affalait, immobile, sur le sol.

Le sourire aux lèvres, elle amorça un mouvement pour se tourner vers le bureau du jury, puis se rappelant Rogue et ses terribles paroles, s'arrêta. Elle lança en un chuchotement son "Enervatum" dans la direction du jeune homme, qui après avoir cligné des yeux, se releva. Il observa la distance qu'il avait eu le temps de prendre avec le mur de droite, et se tourna pour lui sourire joyeusement. Ce n'était pas mal du tout, semblait-il vouloir dire, et Parvati sourit à son tour.

-
" Parfait, parfait Miss Patil! C'est bien, vous pouvez y aller!" lui annonça soudainement le professeur Flitwick qui s'était peut-être rendu compte qu'elle n'osait plus bouger.

Parvati fit volte-face et se dirigea vers la sortie en riant nerveusement. Cela n'avait pas été si terrible, finalement, et elle tenta d'ignorer le regard assassin que lui jeta Rogue. Alors qu'elle allait pousser la porte, elle entendit distinctement Flitwick appeler le prochain candidat, et sa voix douce et basse s'éleva largement au dehors de la salle. Parvati ouvrit la porte et la tint ouverte au prochain élève, puis elle s'avança rapidement vers sa soeur, étendue sur un colonne, la tête dans les bras. Elle semblait vraiment perturbée.

-
" Padma! Qu'y-a-t-il?" lui demanda-t-elle d'un air affligé, peiné. "Ca ne s'est pas bien passé? Tu n'as pas réussi à la stupéfixer?!"

Padma poussa un petit gémissement étouffé; et il sembla à Parvati qu'elle pleurait, à cause des mouvements frénétiques de ses épaules. Pourtant, lorsqu'elle releva la tête, son visage était parfaitement sec, mais agité ici et là d'un spasme entre l'hilarité et la tristesse. Padma toute entière n'avait pas l'air de vouloir se décider entre rire et pleurer. Elle hocha la tête, puis murmura:


- " Oh, si, j'ai réussi à Stupéfixer le volontaire mais j'ai... j'ai un peu paniqué, j'ai fait n'importe quoi et j'ai aussi lancé le sortilège à Rogue..."

Et elle éclata de rire, bientôt suivie par Parvati.



[1037 mots; fin du post]
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 17:01

Jour des examens.. Et ce matin ci, épreuve orale de sortilège et enchantement. A dire vrai, Sarah était assez perturbée par le fait qu’elle n’était pas très douée pour lancer des sorts, et qu’elle risquait bien fort d’échouer lamentablement. Après tout, elle pourrait toujours tenter de se rattraper pendant les épreuves écrites, mais bon, il fallait tout de même qu’elle tente d’obtenir le plus de points possibles. Surtout que les cours de sortilèges étaient particulièrement simples, et que les deux sorts qu’ils avaient étudiés en classe, elle les maîtrisait parfaitement. A savoir, le sortilège de gavage, et celui de chatouillis. D’ailleurs, elle se demandait si on allait lui demander de faire grossir des choses, ou plutôt, de chatouiller quelqu’un jusqu’à ce que larmes s’en suivent. Tant pis, après tout, dans tous les cas, elle allait faire de son mieux pour avoir tout les points. Courage petite Sarah, tu peut le faire.

Et, pendant qu’elle était en pleine réflexion, la petite fille fit les cents pas dans son dortoir, tout en se demandant si elle devait une nouvelle fois jeter un coup d’œil à son cahier. Dans la mesure du possible, niveau oraux, elle préférait ne pas à avoir à relire ses notes, mais dans le cas présent, elle se rongeait tellement les sangs, qu’il fallait qu’elle le fasse.
Nouveaux cents pas dans le dortoir. Cette fois ci, on passait aux milles pas. Mais bon, décidant qu’après tout, entre ne pas revoir ses notes et rater, ou revoir ses notes, et réussir, il n’y avait pas photo.
Empoignant son calepin, la jeune fille passa son index sur les lignes écrites, tout en récitant à haute voix :


« Sortilège de Gavage Amplificatum. Amplificatum, sortilège de Gavage. Gavage Gavage Amplificatum, sortilège de Gavage. Le gavage est le sortilège d’amplificatum. Heu, la formule du sortilège de gavage est amplificatum. Ok, ça je le sais. Pour mettre un terme au sort, Reducto. Reducto est le inite Incantatem du sortilège de Gavage. Pour mettre fin aux effets du sort, il faut dire reducto. Ou pour réduire, il faut aussi dire reducto. D’accord. Ré duc to. Ca c’est bon. Finite Incantatem est une formule générale pour mettre fin à un sort, qu’importe qu’il soit. Pour chatouiller, il faut dire Rictumsempra. Pour chatouiller, Rictumsempra. Bon d’accord, tout ça, je le sais. Et je pense que je devrais y aller maintenant.. »

Se levant, afin de se rendre à son épreuve de sortilège, la demoiselle manqua de trébucher sur le tapis, et dévala les escaliers, en atterrissant sur le sol, dans une position qui ferait pâlir un contorsionniste.
Elle courra ensuite dans tout le couloir, pour se rendre dans le grand hall, et attendre que son tour arrive. Tiens d’ailleurs, elle ne voyait pas sa sœur Rowen, ce qui était assez inquiétant, vu qu’elle devait passer juste après.
Ah !! Rowen, où était elle encore celle là. Ah, mais peut être passait-elle l’épreuve après tout ? Oui non oui non ? Ah oui, elle venait de sortir !!
Oubliant complètement l’épreuve, Sarah se précipita vers sa jeune sœur, puis voulut lui demander si tout allait bien, lorsqu’elle remarqua le sourire satisfait de celle-ci. Ah d’accord, apparemment, c’était facile. Bref.
C’était à présent à son tour, et elle entra d’une démarche royale, dans la salle de l’examen, ma foi, bien peu éclairée.
Ne paniquant pas, loin de là, la demoiselle se répéta toutes les formules, mais apparemment, un tourbillon venait tout saccager dans son esprit, et elle se trouvait bien dans l’incapacité de dire quoi que ce soit. Elle baragouina tout de même un bonjour poli à ses examinateurs, puis se dirigea vers la chaise, après avoir écouté les consignes.

Respirant un bon coup, elle grimpa sur la chaise, puis se mit bien droite dessus, en essayant de tendre le bras. Rien à faire, elle était bien trop loin. Alors, elle attrapa sa baguette, puis la pointa sur la chaise, en prononçant :


« Amplificatum »

A la fin du « um », la demoiselle toucha légèrement la chaise du bout de sa baguette, et celle-ci pris une taille acceptable, grossissant, jusqu’à permettre à la fillette, de toucher la balle. Mettant sa main en dessous, et de l’autre, tenant sa baguette, elle la repointa vers le Souaffle, puis dit :

« Reducto »

La balle rouge vif perdit du volume, puis glissa à travers les mailles. Ensuite, la fillette agita sa baguette, et murmura :

« Finite Incantatem »

La chaise et le Souaffle reprirent leurs forme initiale, puis Sarah se dirigea vers le jury, pour poser la balle sur le bureau, tout en sortant. Ouf, elle avait réussit. Gryffondor pouvait être fier d’elle.

-775-
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 17:38

Devant la salle commune des Poufsouffles :


Après avoir toqué contre le bois du portrait qui gardait l’entrée de la salle commune des Poufsouffles, une jeune Serdaigle de troisième année attendait que quelqu’un ne sorte ou alors que le personnage du tableau ne revienne. Après tout, elle n’avait pas le mot de passe de cette maison. Finalement, un cinquième année sortit quelques minutes plus tard et s’arrêta net devant la petite fille de deux ans sa cadette.

| ???| « Tu cherches quelque chose ? »
|Dréa| « Quelqu’un ! James, il n’est pas là ? »
| ???| « Non, désolé. James est parti plus tôt ce mat’… »
|Dréa| « Tant pis, merci. »

Ni une, ni deux et ne laissant guère le temps à la personne de finir sa phrase, Andréanne s’était élancée dans le couloir en direction de la Grande Salle. Quelques minutes plus tard, elle finit par se trouver devant les grandes portes en chêne de cette dernière. Plusieurs élèves se trouvaient attablés non pas pour manger, mais pour réviser. On pouvait d’ailleurs apercevoir plusieurs faisceaux de couleur apparaît d’un côté pour aller s’abattre contre un mur, une personne ou alors un objet. Des sortilèges non désastreux sur le métabolisme humain, fort heureusement. Cependant, Andréanne n’était pas venue dans la Grande Salle pour se mettre dans un coin et laisser son oreille gambader sur les conversations avoisinantes, comme à son habitude, mais bel et bien pour trouver quelqu’un. A dire vrai, depuis ce matin qu’elle s’était réveillée en sursaut, elle cherchait cette personne. James Harkin. Il devait bien être quelque part. Un grand (>.<) blond comme les prés qui se trouvait en quatrième année à Poufsouffle. Il ne pouvait pas se cacher, c’était impossible. Finalement, la jeune fille le trouva dans la cour, assis sur un banc en pierre. Arrivant par derrière, la jeune fille lui lâcha un énorme « bouh » dans l’oreille afin de faire le tour et de s’asseoir sur le banc. Un énorme sourire sur les lèvres, Andréanne était fière de son coup. La conversation commença et continua alors de bon train entre les deux jeunes élèves jusqu’à un certain dénouement.

|James| « Mais, t’es pas stressée toi ? »
|Dréa| « Stressée ? Ben pourquoi ? »
|James| « Aujourd’hui, c’est l’examen pratique de sortilèges ! »
|Dréa| « Mais non voyons, c’est demain… Regarde, c’est marqué sur ma feuil’… »

Argh ! Non, l’examen de sortilèges n’était pas prévu pour le 15 Juin mais bel et bien pour le 14. Non, ce n’était pas possible. Figée dans son mouvement, ni les mains, ni les yeux, rien ne bougeait du corps de la jeune Serdaigle. Figée dans du marbre. Seule une voix finit par arriver, entrant par l’oreille droite de la jeune fille et sortant en chatouillant l’oreille gauche. D’un coup rapide et simple, Andréanne plaqua sa main contre son oreille gauche qui commençait à siffler. C’était un cauchemar, un pur cauchemar bien pire que ceux des films d’horreur. Pitié, réveillez-la, vous ne pouvez pas la laisser comme çà.

|James| « Hého, tu m’écoutes ?! Non mais j’y crois pas, tu as complètement oubliée l’examen de pratique de Sortilège ? Et les autres tu y as pensé ? Métamorphose ? Potion ?... »
|Dréa| « Mais non je ne l’ai pas oublié… Je l’ai tout simplement… Bon d’accord, c’est vrai, je me suis trompée de date. Ce n’est pas si grave, si ? »
|James| « Ben, tu passes à quelle heure ? »

Doublement argh. L’heure de passage. Elle l’avait complètement oublié lui. Mais pourquoi donc cela devait arriver aujourd’hui. Tandis que Andréanne était complètement détendue il y avait de cela cinq minutes, la voilà qui commençait à légèrement trembler et sentait son cœur s’affoler. Bon sang, ce n’était pas le moment de perdre ses moyens : l’épreuve n’avait pas encore commencé.

|James| « Attends, laisse-moi regarder tout çà. »

Les lèvres tremblantes et son expression faciale ressemblait à un petit chat suppliant, Andréanne s’était tournée vers James avec les yeux emplis de reconnaissance. Qui a dit qu’Andréanne O’Byrne était forte ? Nullement. Cependant, les apparences et la vérité sont des atouts que l’on peut utiliser à bon ou mauvais escient. Jouer avec était pourtant si simple et compliqué à la fois. Néanmoins, en cet instant, la jeune fille ne jouait plus. Elle aurait préféré d’ailleurs. Non, la peur s’était totalement emprise d’elle, si bien qu’elle avait été incapable de prendre correctement sa feuille en main. Heureusement qu’elle s’était juste trompée d’une journée, ce qui lui avait permit de réviser en avance, n’étant pas réellement adepte des révisions de veille.

|James| « Bien regarde… Tu passes, pour l’examen de Sortilège, à… 11h30 ! Juste avant de manger, comme çà tu pourras engloutir tout ce que tu veux. »
|Dréa| « Hey ! … Dis que je me jette sur la nourriture aussi… »
|James| « Ben, sachant qu’aujourd’hui on aura surement du poisson et du riz ou des patates… euh… »
|Dréa| « Non mais, ‘Spèce de méchant va ! »

Oui, James avait réussi ce qu’il voulait entreprendre. Il s’avait pertinemment qu’en cherchant la jeune fille, celle-ci réagirait au quart de tour. Et c’était ce qu’il venait de se produire. Bien entendu, il venait de se prendre un léger coup sur l’épaule, mais toute entreprise périlleuse n’est pas sans risque.
A 11h, James Harkin entrait à son tour dans l’une des salles annexes de celle d’Andréanne. Bien entendu, la jeune fille aurait très bien pu passer cette matinée avec Clara ou l’une de ses amis. D’ailleurs, si cela avait été le cas, elle n’aurait pas mélangé ses passages ainsi que les jours d’examen. Tsss. Enfin bon, ni remord ni regret, Andréanne rejoignit rapidement les élèves qui attendaient devant la fameuse salle d’examen des troisièmes années.


* Bon allez, tu respires profondément, tu te concentres et… tu shootes la balle. Argh, non, ce n’est pas çà. >.< *

C’est ainsi que nous pouvons voir qu’il ne faut jamais laisser son esprit prendre le dessus lors de périodes d’examen. Ce n’était pas possible, qu’est-ce qu’elle ne pouvait pas supporter cette période : celle des examens. Attendre comme cela, en tournant en rond comme un aigle prit en cage (faut bien adapter ^^) dans un couloir où l’on voit tous les élèves possédant les mêmes initiales de nom de famille à vos côtés, chacun plongés dans ses livres, fiches de révision ou alors se balançant de gauche à droite. Non, ce n’était pas possible. Elle voulait sortirrrrrrrr. La seule chose qui faisait tenir Andréanne était le fait qu’après cet examen, elle allait avoir toute l’après-midi pour elle. Le prochain n’étant que le lendemain après-midi. Cependant, après qu’elle soit passée, elle allait devoir retrouver ses amis et les aider à ne pas s’inquiéter. D’ailleurs, pouvait-elle les voir après être passé à l’intérieur ? Car l’examen devait être le même pour tout le monde. Râhh non, elle n’allait pas pouvoir soutenir ses amis. Bouh, cette journée commençait plutôt mal. Comment allait-elle donc se finir ? Marchant de plus en plus vite et raccourcissant son cercle, la jeune fille s’arrêta quelques secondes afin d’arrêter ce tournis lui embrouiller encore plus les esprits.


{ Part 1/2
1197 mots }


Dernière édition par le Sam 12 Mai - 17:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 17:42

| ???| « O’Byrne Andréanne Jade Lau… »
|Dréa| « Présente ! »


Il n’était quand même pas parti à dire tous ses prénoms à la file indienne ? Si ? Le pauvre, il n’avait pas terminé. Cependant, l’examinateur la regarda d’un drôle d’air comme s’il cherchait à comprendre qui se tenait devant lui. Qui ? Simplement Andréanne dans toute sa splendeur avec néanmoins un peu moins de punch qu’avant. Hey, c’est que c’était les examens tout de même. Examinant son examinateur (outch, c’est pas beau >.<), la jeune fille le suivit quand il lui demanda de le suivre. L’épreuve allait commencer. Mesdames et Monsieurs avez-vous bien attachés vos ceintures ? Car désormais, nous ne pouvons plus faire demi-tour. La locomotive était lancée à pleine vapeur. Nous vous souhaitons un agréable voyage sur notre compagnie « Examen pratique de Sortilèges et Enchantement pour troisième année ».
Réglant son pas sur celui de l’homme, la troisième année entra alors dans la pièce d’examen. En réalité, il s’agissait d’une simple pièce du château qui avait été aménagé. Vu comme cela, on imaginait difficilement qu’il y avait une classe auparavant en ses lieux. En effet, le parquet, habituellement brillant de par les colles et corvées du concierge, ne relisait plus aujourd’hui. A la place, on pouvait apercevoir un immense matelas qui recouvrait la moindre parcelle de parquet. Un moldu aurait pût se croire dans un parfait dojo où un tatami était mis en place pour les exercices de karaté ou de judo. Karaté ? Judo ? Mais, c’était des sports de combat tout ceci. Une question traversa alors les méninges de la jeune fille tel l’éclair : Etait-elle bien dans l’examen pratique de Sortilèges et Enchantements ou venait-elle de se tromper avec celui de DCFM ou Etudes des Moldus ? Non, rassurez-là, par pitié ! Tournant son regard vers ses examinateurs, la jeune fille écarquilla les yeux quand elle se rendit compte qu’il n’y avait aucun de ses professeurs. Mais, où était passé Monsieur Flitwick ? Qui allait la rassurer si elle se laissait submergée par le flot de l’angoisse ? Car, il fallait le reconnaître : la petite taille et la caractéristique de semi-gobelin du professeur rassurait pas mal d’élèves, notamment avec son caractère patient et doux. Elle était fichue. Fermant la porte de sa main gauche, la jeune fille regarda ses examinateurs. En réalité, il y avait trois personnes. Or, elle n’en connaissait strictement aucune. Tsss, Professeur Flitwick, vous n’auriez pas pu prendre votre pause plus tard. Ainsi, parmi ses trois personnes se trouvaient une jeune femme toute petite et toute ronde qui arborait une queue de cheval stricte sous son chapeau et une robe jaune fluo. Si, si, à votre avis, pourquoi Andréanne a-t-elle commencé par cette personne ? Parce que sa robe a tout de suite attirée son attention. A ses côtés se trouvait un sorcier en tunique noire basique et un autre avec une robe de sorcier lui arrivant aux chevilles et dans des tons rouges. Franchement, pouvez-nous nous expliquer pourquoi les élèves sont tenus de porter leurs robes de sorcières d’un noir basique ? Ils faisaient un peu démodés et mornes aux côtés de ses trois-là >> .


| ???| « Bonjour Mlle ! Vos professeurs étant partis manger, c’est nous qui allons nous occuper de votre évaluation. Vous êtes donc ici pour passer votre examen pratique concernant la matière de Sortilèges et Enchantements. Vous êtes bien en troisième année ? "
|Dréa| « Euh… Oui Madame. »

Comment ca ses professeurs étaient partis manger ? Chance ou malchance ? Pour le professeur Flitwick, malchance assurément mais pour le deuxième qui était-il ? Le professeur McGonagall ? Malchance alors, quoique elle pouvait être sévère par moment. Rogou ? Argh, finalement, c’était peut-être une chance. Cependant, Andréanne n’eut guère le temps d’y réfléchir d’avantage que son interlocutrice continua.

| ???| « Bien, très bien. Ainsi, ce que nous allons vous demander est assez simple et concerne ce que vous avez vu durant le long de votre troisième cycle. Etes-vous prête mademoiselle O’Byrne ? »
|Dréa| « Oui, Madame. »

Après tout, avait-elle réellement le choix ? Non ! Un examen se doit d’être passé et se doit également d’être réussi avec succès, si possible. Et puis, tout le monde y passait alors pourquoi pas elle ?!

| ???| Bien. Vous voyez le cercle noir à vos côtés ? Il s’agira de votre espace durant l’épreuve. Vous ne devrez pas en sortir tant que l’épreuve ne sera pas terminée. D’ici et face aux fenêtres, vous allez devoir nous montrer vos talents. Au fond de la pièce, sur votre gauche, vous pouvez vous apercevoir qu’il y a trois personnes. Votre épreuve est simple : Vous devez stopper cet adulte au moyen du Sortilège de Stupéfaction avant qu’il n’atteigne le mur gauche. Est-ce clair Mlle ? »
|Dréa| « Euh, oui Madame. »
| ???| « Bien, mettez-vous en place. »

Allez, on inspire et on expire. Le Sortilège de Stupéfaction, hein ? Celui qui est censé arrêter une personne. Bien, ils auraient pu tomber sur plus dur. Plongeant son regard sur le sol matelassé, Andréanne se rendit compte qu’elle n’était qu’à deux pas, à peine, du cercle. Se plaçant au centre de ce dernier, elle prit alors sa baguette en main. Sa main était moite, le stress montant petit à petit.

|Dréa| « Excusez-moi Madame, mais, s’il se met à courir ou alors s’il esquive le sortilège… »
| ???| « Ne vous inquiètez pas, cette personne se comportera comme si vous et nous n’étions pas présent dans cette salle. D’autres questions ? »
|Dréa| « Non Madame, je vous remercie. »

Se retournant, droite comme un piquet, en direction de la fenêtre, Andréanne ferma les yeux quelques instants. L’heure de vérité était arrivée et elle n’avait pas le droit à l’erreur. Après tout, ses parents seraient fiers d’elle si, quand elle rentrerait dans les îles, elle leurs apporterait son bulletin fraichement reçu. Oui, les efforts de ses parents pour qu’elle puisse aller dans cette école ne devait pas être en vains. Rouvrant les yeux, Andréanne se rendit alors compte que le jeune homme qu’elle devait stupéfixier avait déjà commencé à avancer. Argh, elle n’avait pas entendu le départ. Concentration. Levant son poignet en direction de la personne, Andréanne déglutit en repensant à la formule. Si ses souvenirs étaient bons, aucun mouvement spécifique n’était proscrit. Que la récréation commence…

|Dréa| « Stupéfix… »

Argh, non ! Le sortilège venait de passer juste sous le nez de la personne, qui avait reculé sur le coup, et avait foncé dans le mur. Heureusement qu’il n’avait pas touché la fenêtre sinon elle aurait explosé ca se trouve. Dépitée par son mauvais calcul et le fait qu’elle ait mal visé la personne, Andréanne s’était tassée sur elle-même, complètement abattue. C’était fini. Elle n’allait pas avoir la moyenne en Sortilèges et Enchantements. Ne bougeant pas d’un pouce, la jeune fille releva la tête afin d’apercevoir que la vue de la pièce donnée sur les cîmes des arbres. Apparemment, il devait s’agir de la forêt interdite. Si longue et si interdite. Attendez, longue ? Mais oui. L’adulte n’avait pas encore atteint le pan de mur gauche. Une dernière petite chance ? Etes-ce encore possible ? Rien n’est gagné ou perdu d’avance alors on pouvait dire que oui : tout était encore possible. Redressant les épaules mais ne se raidissant pas comme à sa première tentative, Andréanne avait comme retrouvé une seconde jeunesse. Cette fois-ci, elle n’allait pas le manquer le lascar. Attention, cinq, quatre, trois, deux, un…

|Dréa| « Stupéfix ! »

Alléluia. Alors qu’il ne restait qu’une dizaine de pas à la personne pour atteindre le pan de mur gauche, celle-ci s’était stoppée nette. Un énorme sourire se dessina alors sur les lèvres de la jeune fille. Finalement, la magie s’était vraiment quelque chose de fabuleux. Fabuleux ? Et bien, disons qu’heureusement qu’un énorme tatami avait déposé à la place du parquet sinon le jeune homme se serait fait assez mal, sans s’en rendre compte sur le coup. Ben oui, il était complètement inconscient sur le sol. Une tête d’oreiller et une couverture, et on pourrait penser qu’il faisait la sieste. Ne pouvant contenir sa joie d’avoir réussi, même au bout du deuxième essai, la jeune Serdaigle plia les genoux afin de prendre son élan et sauta en l’air tout en levant sa main, tenant toujours sa baguette, haut au-dessus de sa tête. Bien entendu, un long et sonore « Youpiiii » se répercuta contre les murs. Se rendant compte que l’épreuve n’était peut-être pas terminée, la jeune fille descendit rapidement son regard (gare au torticolis) vers ses pieds. Oufff, un centimètre plus à droite et elle était en dehors. Merlin existe. Maintenant qu’elle avait passé l’épreuve, elle se sentait plus lègère.

| ???| « Bien Mademoiselle O’Byrne, nous vous remercions. Une dernière petite chose cependant : Pourriez-vous nous rendre notre volontaire pour les prochains participants ? »

Oupss, c’était vrai qu’il était complètement inconscient maintenant. Détournant les yeux vers ce corps qui semblait sans vie vu qu’il n’y avait aucun mouvement, Andréanne releva de nouveau son poignet tout en se concentrant sur le sortilège suivant : celui qu’elle avait surnommé le réveil des morts. Peu chaleureux, on vous l’accorde mais au moins, elle se souvenait à quoi pouvait servir l’Enervatum.

|Dréa| « Enervatum ! »

C’était étrange comme la confiance revenait au galop dès que l’on réussissait un évènement qui vous tient à cœur. La jeune fille avait cru sombré profondément quand elle avait vu la petite boule rouge de son sortilège de Stupéfaction passer à quelques centimètres devant le nez de l’adulte. Tous ses espoirs s’étaient alors envolés pour toujours. Et pourtant… il ne faut jamais dire « jamais ». La preuve était formelle. Malgré le fait qu’elle n’est pas réussie la première fois, Andréanne avait réussi à atteindre la personne lors de son deuxième essai. Mais qu’allait-il se passer maintenant ? Après tout, c’était essentiellement un mauvais tir. Etait-on pénalisé pour ne pas savoir viser ? Bah, elle verrait bien par la suite.
Le jeune homme au sol sembla se réveiller, comme sorti d’un long sommeil. Tournant sa tête vers le jury et donc vers Andréanne, celui-ci lui adressa un énorme sourire. Blush. Ah, mais pourquoi est-ce qu’il lui souriait celui-là ? Les chaussures vernies de la jeune fille semblaient être alors les choses les plus intéressantes qu’elle n’ait jamais vues. Derrière elle, quelques ricanements sous cape se faisaient entendre mais la jeune fille n’en avait cure. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il était tout happy alors qu’elle venait de l’envoyer au tapis. Tsss, incompréhensible.


| ???| « Bien, nous vous remercions Mlle O’Byrne. Hum, vous pouvez sortir. Nous communiquerons nos observations à vos professeurs. Bonne journée. »
|Dréa| « Merci. Au revoir… Bonne journée à vous… aussi. »

Rangeant sa baguette dans sa poche, la jeune fille partit en direction de la seule porte de la salle. Heureusement que la table des jurys et donc que le cercle était près de la porte, au milieu de la salle. Ainsi, la jeune fille pouvait sortir plus facilement et plus rapidement loin de tous ses regards où de la malice pouvait être entrevu dans les iris.



{ Part 2/2
1874 mots }
Revenir en haut Aller en bas

Susan Montgomery-Bones
Susan Montgomery-Bones
Directeur Poufsouffle

Parchemins : 1823
Âge : 35 printemps (21 juin 1980)
Actuellement : Professeur de sortilèges
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 2
FACECLAIM:


EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 EmptySam 12 Mai - 18:15

Un jour on est un charmant bambin bavant sur le tapis du salon tandis que des grands-parents, ravis mais vraisemblablement gâteux (le tapis du salon n’est jamais donné, quel que soit le salon et même si le tapis est d’un goût douteux), s’extasient parce que vous êtes capable de vous traîner à quatre pattes sur quelques mètres.
Votre seule préoccupation ne diffère alors pas de celle du chat de salon à savoir : «A quand le prochain repas» et votre vie vous apparaît comme une longue suite de repas et de regards extatiques en provenance de votre entourage. Bref, vous êtes le roi du monde, le vrai !

Et puis, un jour, on a trois ans et on vous colle d’autorité dans un lieu appelé «école» où une personne à l’amabilité et à la patience fluctuantes vous apprend à faire des collages ou à dessiner des bonhommes qui ressemblent à autre chose qu’à des pommes de terre. Mais le pire, c’est que ladite personne est entourée à longueur de journée de dizaines d’enfants braillards, tout comme vous et que, par conséquent, vous n’êtes plus le roi du monde. A peine êtes-vous un "bon petit" si vous avez la présence d’esprit vous tenir tranquille et de coller correctement vos gommettes suivant l’ordre des couleurs indiqués par l’adulte responsable.
Votre vie vous apparaît alors comme une longue suite de repas, de collage de gommette, avec, en prime, un combat acharné et journalier pour la possession de la poupée aux boucles blondes ou du camion de pompier qui fait «pin-pon» et que tous les élèves convoitent. La perspective est nettement moins réjouissante.

Mais vient ensuite l’âge de bronze, nouvelle dégradation de vos conditions de vie, ô enfants à la capacité de révolte limitée, pleurez, pleurez votre maternelle, car voilà le temps de la primaire et de ses devoirs sans fin : à croire que les instituteurs du monde entier se sont passés le mot pour sabrer ce qui reste de confiance en la nature humaine chez les chères têtes blondes dont ils ont la charge.
Etre sage ne suffit plus. Il faut être le meilleur. Et si on ne le peut, au moins être dans les meilleurs. Plus de regards extatiques, plus de gommettes… A la place, une longue suite d’additions tordues, de textes rébarbatifs et de dictées compliquées. Qui osera encore dire que l’adolescence est la pire période de l’existence ? L’enfance, c’est la jungle !

Susan aurait toutefois tout donné pour retrouver, en cet instant précis, sa petite école primaire et même, la classe de Madame Craddle, qui n’avait de maternel que son nom. Plutôt mille vers shakespeariens à retenir pour le lendemain, mille problèmes de robinet à résoudre, mille leçons d’histoire qu’un seul examen à Poudlard !

Quand vous en êtes rendus là, c’est que vous avez au moins onze ans, que la glorieuse époque des canards dans le bain, des purées au jambon et des pyjamas à boutonnière est finie. Vous êtes un grand, maintenant, et même si ce n’est pas le cas, tout le monde fait semblant de le croire : ça les arrange bien, les adultes.

Ainsi méditait la pâle Susan Bones, rendue plus blanche encore par l’angoisse et les insomnies récurrentes de la semaine passée tandis que, tremblante, elle attendait sur sa chaise le moment où l’on appellerait son nom et où elle devrait, malgré son jeune âge, malgré sa petite taille, malgré sa sensibilité à fleur de peau, s’avancer vers l’Epreuve qui l’attendait. Seule.

Le lecteur l’aura constaté, notre Susan était prompte à sombrer dans le pathétique dès que la situation lui semblait critique. Quant à relativiser, l’idée ne lui en avait pas même traversé l’esprit. Les lèvres pincées, les mains jointes l’une contre l’autre, les genoux serrés et la respiration saccadée, Susan ne semblait, d’ailleurs, pas vraiment en mesure de penser à quoi que ce soit. Les yeux noisettes de la fillette, écarquillés à ce point qu’il était permis de se demander si elle n’était pas en état de choc post-traumatique, restait obstinément fixés sur le mur en face d’elle… Sans qu’elle semble le voir pour autant.

L’état de panique dans lequel les examens plongeaient Susan semblait s’aggraver d’année en année, sans doute parce que inconsciemment, la fillette demeurait persuadée qu’elle ne pouvait pas réussir, elle, Susan Bones, plusieurs fois de suite les examens : sûrement sa réserve de chance allait s’épuiser sous peu. Sûrement la Fortune allait-elle se lasser et se détourner d’elle pour la laisser à sa destinée de médiocre. Sûrement le jury ne se laisserait pas apitoyer par son air candide. Sûrement

D’ailleurs, comment pourrait-elle seulement réussir cet examen en s’appuyant sur son seul mérite ? Les formules apprises et connues, il y avait quelques minutes encore, par cœur, semblaient s’être envolées les unes après les autres depuis qu’elle avait posé un pied dans la salle d’attende.

Non ! Sa seule solution pour éviter l’humiliation était de se lever maintenant et de prendre la fuite. Hélas ! Ses jambes étaient bien incapables de la soutenir tant elles tremblaient et de toute façon, avec la chance qu’elle avait, son tour de passage serait venu avant même qu’elle n’ait eu le temps de tourner la poignée de la porte.

Il fallait qu’il se passe quelque chose. Maintenant. Quelque chose de terrible, quelque chose d’incroyable, quelque chose de suffisamment grave pour que les épreuves soient annulées. Peut-être un assassinat en direct du jury par un monstre mangeur de juges ?

- Bones, Susan !

Ou alors un tremblement de terre ? Il pouvait y en avoir, en Ecosse, non ? Avec le réchauffement climatique et tout le rester…

Perdue dans ses pensées, Susan n’avait pas entendu l’appel de son nom et elle serait probablement restée sur sa chaise si un Serdaigle de troisième année ne lui avait pas donné un violent coup de coude dans le bras pour la faire réagir (ou plutôt, il voulu lui taper le bras mais, étant donné la différence de taille entre eux deux, il atteignit l’épaule).
Surprise, Susan poussa un petit cri de souris ("Couiiii ?!") et cligna plusieurs fois des yeux, pile au moment où la personne à la porte répétait, d’un ton un peu impatient :

- Bones, Susan je vous prie !

Le cœur de la fillette manqua un battement. Comment ? Déjà ? Oh non !
Machinalement, elle se leva et se dirigea vers la salle d’examen avec le sentiment qu’elle allait s’effondrer avant d’atteindre la porte… Qui se referma derrière elle.
Susan sursauta et déglutit avec peine, BON, on y était donc.
Au moins, elle n’avait pas oublié sa baguette. A cette pensée, elle faillit éclater d’un rire nerveux qui se serait probablement terminé en pitoyable crise de larmes. Heureusement pour elle, le peu d’emprise qu’elle était parvenue à conserver sur elle même l’empêcha de se livrer à ce genre d’ébat sentimental qu’elle remplaça par un simple :

- Bonjour, mais prononcé d’une voix tellement inaudible que le jury allait devoir sérieusement tendre l’oreille pour le percevoir.

Ce ne fut que son faible salut prononcé qu’elle songea à parcourir la salle des yeux… Et à prendre un air de perplexité polie auquel se mêlait un soupçon de panique. La pièce était étrangement éclairée. En tout cas, elle était quasiment certaine que la lumière n’était pas naturelle mais magiquement créée ce qui lui laissait rien augurer de bon. Sans compter que l’absence complète de tout meuble, hormis les tables derrière lesquelles le jury avait pris place, n’était pas vraiment rassurante après l’entassement de chaises de la salle d’attente.

*D’ailleurs, pensa-t-elle en baissant les yeux vers le sol, pourquoi avoir mis cette espèce de… euh… moquette à terre ?*

Elle n’allait tout de même pas devoir se battre ? Merlin ! Ce serait-elle trompée ? Etait-ce déjà l’épreuve de DCFM ? Mais elle n’avait même pas fini de réviser la DCFM !

La fillette grimaça sans s’en apercevoir et se tourna vers le jury, prête à leur expliquer d’une voix tremblante qu’elle n’était pas celle qu’il croyait, que le château était en feu ou même qu’Hagrid avait aidé Peeves à pendre Rusard par les pieds dans le Grand Hall, bref, n’importe quoi qui lui permettrait de gagner un peu de temps.

Cependant, avant qu’elle n’ait eu le loisir d’articuler une explication bancale, Chourave, sa chère directrice de maison, prit la parole pour lui expliquer l’épreuve.
Susan la gratifia d’un coup d’œil mouillé de reconnaissance : il lui semblait que si c’était Rogue ou MacGonagall qui avait parlé à ce moment là, elle se serait évanouie de terreur. Mais que pouvait-elle craindre de l’adorable Pomona ? Même Flitwick lui semblait, en cet instant précis, en dessous du professeur de botanique : après tout, c’était lui qui avait choisi le sujet de sortilège (Susan refusait l’idée qu’un rassemblement de l’équipe pédagogique ait pu voter pour quelque chose d’aussi cruel).

Et quel sujet ! Susan en était presque indignée : Quoi ? Attaquer sans raison un homme, un inconnu qui plus est, qui ne lui avait absolument rien fait. C’eût été Rogue encore…

Fébrilement, Susan lança un coup d’œil désolé en direction de la personne – relativement jeune de ce qu’elle pouvait en juger – qui allait se prêter à la sinistre expérience, au péril de sa vie (elle s’appelait Susan Bones, ne l’oublions pas !).

D’un pas hésitant et tandis que la partie morale nietzschéenne de sa conscience lui criait de se révolter contre l’inhumanité de ce qu’on la forçait à faire, Susan prit place dans le cercle, dos au jury (ce qui ne lui plaisait pas beaucoup, d’ailleurs, allez savoir pourquoi, l’idée de ne pas pouvoir voir ce que trafiquait Rogue derrière son dos ne la réjouissait pas. Il allait sans doute en profiter pour échanger des commentaires envenimés avec ses voisins !).

Serrant sa baguette un peu plus fort dans sa main droite elle pria intérieurement pour ne pas rater son sortilège ou sa cible – ce qui serait d’un degré de ridicule pire encore – et en rougit aussitôt. Comment ? Voilà qu’elle se mettait à souhaiter, par simple intérêt, la stupéfaction d’un être humain ? Voilà qui était parfaitement indigne de sa maison !

Certes, mais il lui fallait bien reconnaître qu’elle n’avait pas trop le choix. Tandis qu’une bataille faussement cornélienne faisait rage dans l’esprit de la fillette, elle s’était placée, les jambes serrées l’une contre l’autre, le dos très droit, face à son «cobaye» qui, la voyant prête, commença à avancer lentement vers le mur opposé.

Susan sentit son rythme cardiaque s’accélérer tandis qu’un frisson fébrile la parcourait de la tête aux pieds. Il fallait y aller. Il fallait qu’elle le fasse. Elle n’avait tout simplement pas d’autre solution pour quitter cette salle vivante. Il suffisait de… De s’imaginer que ce n’était qu’un chiot, comme lorsqu’ils s’étaient entraînés en cours.

*Juste un gros chiot… Allez Susan, Un, deux, trois !*

Levant sa baguette d’une main étrangement déterminée en comparaison avec l’air affolé plaqué sur son visage, elle prononça d’une voix fluette mais suffisamment claire pour être convaincante :

- Stupefix !

Et de fermer les yeux en même temps dans un mouvement réflexe qui n’avait rien de très intelligent.

Mais cinq années chez les «Jeannettes» avaient au moins eu le mérite d’apprendre à Susan à viser correctement, les activités ‘jeannetiques’ cherchant à développer les capacités physiques de chaque enfant au rang desquelles savoir dégommer une pomme avec une pierre à plus de vingt pas et autres exercices de ce type tenait une place dominante.
Bref, les vieux réflexes de l’ancienne Jeannette qui sommeillait en Susan s’étaient réveillés et n’avaient pas manqués leur cible. Le sort atteignit l’adulte un peu en dessous du thorax aussi gisait-il à terre, inerte, lorsque la fillette rouvrit les yeux.

Elle étouffa un cri de surprise qui lui valu un commentaire désobligeant de Rogue sur sa capacité à demeurer impassible et une phrase consolatrice de la part de MacGonagall quant au devenir de son cobaye.
Susan hocha la tête sans détacher les yeux du corps du valeureux volontaire. Visiblement, elle n’était pas convaincue d’avoir agi de manière juste.
Toutefois, comme Rogue l’avait si judicieusement laissé entendre, il ne s’agissait pas de justice ici (de toute façon, Susan doutait fortement que le maître des potions entende quoi que ce soit à la notion de justice).

La Mort le laissait très bien entendre à une autre Susan, la justice n’était qu’une notion parmi tant d’autres inventées par les hommes par pure fantaisie : il n’y en avait pas un seul atome dans l’univers.
Pourtant, il fallait bien plus que le pragmatisme de la Mort pour l’empêcher d’exister, c’était le même fonctionnement que la magie, elle restait de la magie, même «quand on connaissait le truc» (cf : Terry Pratchett, Le père Porcher et Les ch’tis hommes libres).

A présent pressée de quitter la salle avant qu’on ne lui demande de réanimer le jeune homme pour un «bonus», Susan salua ses professeurs d’une voix tout juste moins crispée et plus audible qu’en entrant avant de quitter la salle, pensive et tremblante.

Sa seule consolation résidait en sa certitude que ses parents n’apprécieraient pas de savoir qu’elle avait eu une épreuve «sur humain» (et non mais surhumaine, warfwarf) ainsi, si elle écopait d’une trop mauvaise note, ils ne lui en voudraient pas trop.

(2201 mots)
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty
Ξ Sujet: Re: EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]   EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 1]
» EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 2 et 3]
» EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Années 4]
» EXAMEN ORAL DE POTIONS [Années 1 et 2 puis 3 et +]
» EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Toutes années confondues]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HP-Hogwarts :: Archives :: Archives :: Les vieux grimoires :: Les années précédentes :: Sujets clos année 3 :: Cours année 3-
Sauter vers: