EXAMEN ORAL DE SORTILEGES [Année 1 - 2 - 3 et +]

Erwan devait passer ses examens, la peur au ventre, le sorcier marchait le long du couloir, une anxiété certaine se peignait sur son doux visage angélique… plus que quelques minutes avant que ce ne soit son tour ! Il se sentait nauséeux, et assez fatigué, ce n’était pas à cause de ses révisions qui avaient, certes, étaient intensives, bien que de durée correcte, mais surtout à cause du stress. Il avait vérifié quinze fois au moins le matin même s’il avait bien tout. Il avait déjeuné avec sa douce Merryl et lui avait souhaité bonne chance pour ses propres examens, avant de s’engager dans le couloir menant à la salle de sortilège…

L’ambiance dans le couloir était électrique. Trois élèves étaient présents. Une jeune garçon qui venait de passer l’épreuve avec difficulté, il pensait avoir rater l’examen ‘C’était trop dur, je t’assure’ ne cessait-il de répéter à une jeune fille qui était dans sa même maison. De quoi inquiéter un temps soit peu le jeune roumain… il inspira difficilement, entendant la porte s’ouvrir, entendant une jeune fille sortir, puis son prénom :

« Snedlditetikasi Erwan ! »

Le sorcier sursauta, oui, il était là ! Mais il se rendit tout à coup compte qu’il n’avait pas bu sa potion, immédiatement, la main tremblante, il sortit la fiole de sa poche, et bu une gorgée, puis attendit que sa vue s’adapte. L’éclair de lumière habituel sembla être plus éblouissant que les fois précédentes, un effet du stress sans doute… Puis petit à petit, le brouillard sembla se dissiper, et il revit avec clarté les chose et éléments qui l’entouraient. Il posa miss Soare à terre, lui murmurant avec sa douceur habituelle qu’elle ne pouvait l’accompagner mais qu’elle devait attendre Merryl à la sortie de son examen pour prendre des nouvelles… Puis le sorcier passa la porte qui vint se refermer derrière lui…

La pièce était simple : une table seule, dans un coin était celle où se trouvait le jury, ce mot à lui tout seul était effrayant… Une chaise trônait seule, au milieu. Le sorcier ne vit pas immédiatement le filet, n’étant pas habitué à ‘regarder’ rapidement son environnement. Il respirait doucement, essayant de se maîtriser comme il pouvait. Il se remémora son violon, lorsqu’il jouait dehors, avec un petit public, oui c’était la même chose, jouer de la musique… il entendait les douces consonances de son violon se répercuter à travers les murs, pour venir se poser avec douceur et mélancolie sur ses épaules. Le sorcier écouta le sujet, attraper le souaffle… Que de bons souvenirs !!! Lorsqu’il volait sur son balai, pas très rapidement certes, mais il était fier d’attraper ce souaffle !!! Maintenant c’était fini, il n’avait pas touché de souafle depuis son accident.

Le sorcier resta un moment à réfléchir, attraper le souaffle ? Déjà, la chaise devait servir à quelque chose… Le sorcier se mit dessus, mais il était bien trop petit pour attraper, ne serait-ce que toucher ce filet ! Il s’assit alors, puis réfléchi aux sorts qu’il connaissait, et se souvint de la formule faisant grossir les objets… Oui, il pouvait faire grossir la chaise en restant dessus ! Par mesure de sécurité, il resta assis dessus, puis prit sa baguette et fit le geste longuement étudié en cours :

« Amplificatum ! »

Puis il posa le bout de sa baguette sur la chaise qui prit de l’amplitude petit à petit, il se concentrait de son mieux pour obtenir le meilleur résultat possible. Il soupira de soulagement lorsque la chaise atteignit enfin le filet. Il se redressa et se mit debout. Il tenta de briser les liens du filet, mais rien n’y fit, il ne pouvait les casser. Il les aurait volontiers coupé, mais n’avait pas couteau sur lui. Il pensa alors à un autre sort : brûler les liens ! Il prit un côté du filet, poussant le souafle à l’autre extrémité du filet, puis lança un nouveau sort :

« Incendio ! »

Hélas, les liens s’embrasèrent, tout comme il l’avait pensé, mais ne rompirent pas pour autant, le charme était donc si puissant ? Il commençait vraiment à stresser, le jury, il l’avait complètement oublié, son cerveau était passé d’un mode examen à un mode de réflexion intense, et s’il n’aimait pas quelque chose, c’était bien ne pas comprendre ce qu’il faisait ou ce qu’il était censé faire… Il songea alors au sort qu’il avait lancé sur la chaise, s’il faisait de même sur le filet, le souafle finirait bien par passer à travers les mailles de ce fichu filet incassable non ? il pointa alors sa baguette sur le dit objet, puis refit le même mouvement :

« Amplificatum ! »

Puis il posa sa baguette sur le filet, qui se mit à grossir, grossir, le poussant de plus en plus loin sur sa chaise, heureusement que cette dernière était très grande ! Puis il vit la balle, loin d’elui tomber du filet ! Non, pas ça ! Il retira sa baguette et fit le mouvement qu’il connaissait si bien :

« Wingardium leviosa ! »

Le souaffle cessa de tomber pour se stabiliser puis le garçon se concentra pour le faire venir vers lui, tout en s’approchant lui-même de sa cible rouge. Enfin il le saisit, un soupire de soulagement sortit de sa poitrine, il l’avait eu ! Le sorcier dit ensuite la formule de fin de sort sur la chaise pour que celle-ci retrouve sa teille normal, se rasseyant, évitant ainsi une chute quelconque :

« Finite incatatem »

Une fois au sol, il visa le filet, et prononça la formule, lui rendant sa forme première :

« Finite incantatem ! »

Puis il tendit le souaffle au jury, esquissant un petit sourire timide, avait-il bien réagit ? Il n’en savait rien... Seul le destin le lui dirait…

Début d’après-midi, juste après le repas, pour la digestion : examen de sortilèges !
Hannah avait passé une bonne partie de sa matinée à réviser dans la bibliothèque, qui, à cette époque de l’année était surpeuplée comme jamais (pour le plus grand malheur de Madame Pince). Plutôt soucieuse à propos de l’épreuve pratique qu’elle allait devoir passer, Miss Abbot n’avait presque pas touché à son assiette, un coude sur la table elle tenait sa tête trop lourde et relisait d’un œil souligné par quelques cernes ses notes.
Quant elle eu fini de manger, ce qui fut rapide, elle se leva, toujours le nez dans ses notes et se dirigea vers la salle d’examens.
Par on ne sait quelle force mystérieuse elle ne bouscula personne dans les couloirs bondés, pourtant elle ne regardait rien d’autre que ses croquis et ses résumés de cours. Par automatisme, presque sans s’en rendre compte, elle se retrouva devant la salle où se déroulait l’examen. Elle regarda sa montre : moins vingt. L’anxiété lui avait un peu coupé l’appétit c’est vrai, du coup elle avait un peu d’avance sur son planning. Elle se laissa glisser le long du mur, s’assit en tailleur et ne releva pas la tête avant qu’on ne l’appelle pour passer l’épreuve.

Elle pénétra dans la pièce vide de tout mobilier. Vide ? Non, pas vraiment, à droite de la porte d’entrée, il y avait un petit bureau où se trouvaient les professeurs qui faisaient partis des membres du jury. Un large tatami recouvrait une bonne partie de la pièce. Elle salua poliment ses professeurs qui lui expliquèrent en quoi consistait l’épreuve. Elle écouta attentivement, elle inspira un grand bouffée d’air avant d’expirer lentement, tout en se dirigeant à pas lents vers le cercle tracé sur le sol. Elle s’efforçait de se détendre, car bafouiller ou avoir la main qui tremble n’est jamais quelque chose de bon pour lancer un sortilège.
Elle tira sa baguette de sa poche, et le jeune adulte se mit en marche. Elle le pointa du bout de sa baguette - en songeant que ça lui faisait quand même quelque chose de viser un être humain et non une cible inerte- et elle exécuta un petit mouvement du poigné, et prononça le sortilège d’une voix claire et assurée, ce dont elle ne revenait pas elle-même !

« Stupéfix ! »

L’adulte, brutalement coupé dans son faible élan, tomba de tout son long sur le tatami. Hannah porta sa main à sa bouche, visiblement confuse et surprise. Elle espérait que le cobaye ne c’était pas fait mal, car manger de plein front un tatami, même si c’est mou, ne devait pas être une expérience très réjouissante en soi. Elle pointa le bout de sa baguette vers le jeune homme et prononça le contre-sort d’une voix confuse.

« Enervatum »

Exercice bien plus simple que le premier, elle devait l’avouer, car Hannah ne c’était qu’assez rarement entraînée à viser sur des cibles mouvantes jusqu'à aujourd’hui. Elle se retourna donc vers les professeurs, qui lui signifièrent que l’examen était terminé, elle les remercia et les salua avant de quitter la pièce.

Quali attendait depuis peu quand un dame vint se placé devant les quelques élèves de Poudlard qui attendaient leurs tour pour passé à l’examen. Quali fut d’abord étonné de voir que ce n’était pas le professeur Flitwik qui venait les chercher dans l’anti chambre de la salle d’examen, et cela lui valu un regard noir de la dame qui prononça par deux fois son nom en l’écorchant à moitié. Ainsi le beau et mélodieux nom de « Elvaneski » avait été transformé en chose plate tel « Elvaneki ». Quali n’avait put retenir une grimace et la vieille dame lui avait soupiré d’exaspèrent. Ba quoi ? plus le droit de dire mimer du dégoût quand on écorche son nom ? et bien à croire que non, car Quali entra dans la salle d’examen sans que personne ne lui envoie un sourire pour lui souhaiter bonne chose ou quelques chose du genre. Mais bon ça Quali en avait l’habitude et c’est décontracté qu’elle entra…

Elle regarda un instant autour d’elle avant de comprendre que c’était au milieu du cercle blanc tracer au sol qu’il fallait qu’elle se mette. Puis d’air de petite fille gêné elle s’avança jusqu'à lui, et faisant dos eu juges elle attendit. Qu’es qu’elle attendis ? et bien elle ne savait pas trop, elle avait juste envie d’en finir au plus tôt, de montrer qu’elle était bien au niveau pour une troisième année et puis en suite sortire de cette salle ou déjà elle se sentait mal à l’aise, sous le regard de c’est gens qui aller la jugeaient, la regarder pendant qu’elle allait faire on ne sais quoi… Quali n’aimait pas être observé, détaillé, et d’ailleurs elle arrivait toujours à faire mieux et plus rapidement les chose quand on ne la regardait pas. Soudain et au point culminant de son stresse elle failli sursauter, mais ce retint de peu.

- Un adulte va parcourir à pas lents la pièce du côté droit de la salle au côté gauche et l’étudiant devra stopper cet adulte au moyen d’un sortilège de Stupéfiction avant que l’adulte n’ai le temps de toucher le mur de gauche.

Quali respira de plus en plus lentement, elle voulait se concentrer, être complètement calme quand elle ferait l’exercice demandé. Elle était pourtant entrée décontracté et calme, complètement confiante, mais à présent la bleu et bronze était devenue une vrai boule de nerfs, et il fallait à tout pris qu’elle retrouve son calme…

Elle prit certainement trop temps pour se calmé, car bientôt derrière elle, elle entendit un raclement de gorge. Quali ne savait pas de quel juge il venait, mais elle trouva cela très impolie, tout de même elle était jeune, juste en troisième année à Poudlard, et les gens lui mettaient la pression, tout le temps, comment voulaient-il qu’elle ne stresse pas pour le jour d’un examen, hein ? comment et de plus ils en remettaient une couche, à croire qu’ils n’avaient jamais étaient jeune eux…

La demoiselle Elvaneski retrouva doucement son calme, et quand cela fut fait elle se tourna vers l’adulte qui commença à marcher. Une sort, simple, qu’elle avait appris en cours permettait de le stoppé, et par chance le jeune fille s’en souvenait très bien, pour l’avoir étudié quelques heures au part avant.
La jeune bleu et bronze pointa sa baguette sur le sujet qui servait de cobaye et dit d’une voie forte et pleine d’assurance.

- Stupefix !!!

Quali ferma les yeux, de peur de voir le cobaye se transformer en quelques chose de poilu et de visqueux, de peur d’avoir raté la formule, mais quand elle les réouvrit ses petite yeux bleus, elle eu le plus grand soulagement de voir le cobaye stoppé net, Quali aurait put sauter en l’air de joie, mais encore une fois elle se retint.

Un sourire satisfait elle se tourna vers le jury. Et enfin elle vit les visages de ses juges. Il n’y avait que des professeurs et un surtout qu’elle n’était pas prés d’oublier, car elle avait quand même une petite idée sur l’identité du professeur qui avait raclé ostensiblement de gorge quand elle avait le dos tourné.

- Très bien Mademoiselle… vous pouvez partire.

- Très bien, au revoir professeurs…

Quali se dirigea calmement dans la porte, pour enfin sauter de joie quand elle fut en dehors de la salle d’examen.

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