Un moment de détente... hum [Pv Apophis]

Alors qu’elle le fixait droit dans les yeux, l’homme se releva de toute sa hauteur, Lorelai recula par instinct, alors que l’homme avançait droit vers elle. Il lui dit qu’il avait juste envie et comme il était homme à réaliser fantasmes et désirs. Lorelai se sentit flattée sur le coup d’être un fantasme pour lui, elle le regardait toujours droit dans les yeux pendant qu’il lui dit qu’il pensait lui faire plaisir. Elle écarquilla les yeux alors qu’il c’était rapproché doucement d’elle et caressait sa joue de son nez, elle ne sut pas vraiment pourquoi mais elle ferma les yeux se laissant envahir par des sensations oubliées depuis longtemps.

*Lorelai ressaisis toi ! Tu ne peux pas te laisser aller comme ça, allez…* pensa-t-elle alors comme l’homme continuait à parler.

Et lui dit qu’il avait cru réponde à ses attentes, *mais pour qui il se prend…, hum il sent tellement bon… ressaisis toi Lorelai !*l’homme plongea son visage dans son cou et elle pencha légèrement la tête pour lui laisser un peu plus de place. Apophis lui dit alors qu’elle avait une drôle de manière de se défendre, car il avait peut-être rêvé mais elle lui avait frôlé ses cheveux, il se saisit alors d’une des mèches de la jeune femme et l’entortilla autour de son doigts, comme ça lui dit-il. Lorelai mordilla alors sa lèvre inférieure en le sentant se dégager un peu mais ce n’était que pour peser un peu plus sur elle l’empêchant de s’enfuir, elle sentait son nez effleurer la peau de son cou. Il lui dit ensuite qu’elle était d’une beauté incomparable, elle manqua de laisser un gémissement entre ses lèvres mais elle ne voulait pas encore satisfaire l’ego de cet homme qui était entrain de mettre tout son poids sur elle.

*Vous êtes insupportable, comment voulez vous que je vous résiste encore ?*, songea-t-elle alors qu’il resserrait son étreinte.

Elle plongea alors à son tour la tête dans le cou de l’homme, il sentait tellement bon, il sentait surtout l’homme et cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas sentit un parfum d’homme d’aussi près. Il releva après un moment les yeux, il avait les yeux injectés de sang, mais ses yeux ne reflétaient aucun sentiment, alors que ceux de la jeune femme semblaient complètement perdus.

Puis d'un geste rapide, il plaqua sa main épaisse contre le mur, lui bloquant ainsi tout passage. La jeune femme fut un peu surprise, elle le regardant droit dans les yeux, alors qu’elle vit une étrange lueur y briller, il baissa les yeux semblant contempler une chose que Lorelai ne pouvait voir. Il lui dit alors de lui en donner plus qu’elle était un tel ravissement que même le plus cruel des hommes tomberait à ses pieds.

Elle sourit au compliment puis il lui dit qu’elle était tellement belle qu’il ne voulait pas qu’elle parte, qu’il veuille qu’elle reste avec lui. Il était entrain de l’implorer de rester, la jeune femme ne comprenait plus rien, comment était-ce possible qu’un homme aussi sûr de lui tombe aussi bas, pour retenir un femme qu’il ne connaissait presque pas.

Il reprit la parole sa voix était devenue un murmure, il lui demandait encore de rester près de lui tendit qu’il lui caressait une de ses mèches de cheveux, puis il rajouta qu’il lui demandait ça comme un service. La jeune femme se détacha lentement de l’étreinte de l’homme qu’elle avait en face d’elle à présent et s’en rien dire elle ferma les yeux et pressa ses lèvres une fois de plus contre celle de l’Auror.

- Plus un mot, lui dit-elle entre deux baisers.

Lorelai était complètement envoûtée par l’homme qui la tenait serrée contre lui et l’embrassant avec fougue et tendresse à la fois.

*Comment…, comment ais-je pu oublier…, comment ais-je pu faire pour m’en passer ?* se demanda-t-elle en approfondissant les baisers de l’homme.

Elle aimait sa façon d’embrasser et de la prendre dans ses bras fort, elle se sentait en sécurité près de lui, comme si rien ne pouvait lui arriver tant qu’il était à ses côtés. C’était la deuxième fois qu’elle avait ce genre de sentiments, la deuxième fois qu’elle n’arrivait plus du tout à réfléchir à ce qui était entrain de lui arriver. Malgré que sa conscience lui dise qu’elle allait encore tomber de haut, elle ne pouvait pas se détacher de l’homme qui la tenait dans ses bras.

Apophis se retira alors lentement de l’étreinte, elle releva alors les yeux, passant doucement sur ses lèvres fines qu’elle avait encore envie de capturer. Puis son nez fin et tellement masculin et enfin ses yeux, ses yeux qui semblaient dire tellement de choses qu’elle ne put comprendre, elle aurait voulu le connaître mieux pour savoir ce qu’ils voulaient dire. L’Aurore prit la parole dans un murmure, il lui dit qu’il fallait qu’il arrête maintenant car, il allait être en retard.

Il sourit alors et lui attrapa la main pour que leur corps se rapproche une fois de plus de l’un l’autre. Lorelai lui sourit en inclinant légèrement la tête pour le regarder droit dans les yeux, elle se dit alors qu’il avait vraiment beaucoup de charme, malgré le fait qu’il soit invivable. Elle sourit à cette pensée et écouta ce qu’il lui disait, il lui confia qu’il habitait non loin dans un petit appartement près du Chemin de Traverse et que si un jour ça lui disait qu’elle n’avait qu’à venir le voir. Il lui répéta deux fois de venir, il la suppliait presque, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure en le regardant, elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire.

Apophis posa une fois de plus sa tête dans le cou de Lorelai pour humer son parfum ce qui provoqua des frissons le long de son échine, puis il en profita pour l’embrasser doucement et d’une main, il lui caressa doucement le bras. Elle ne l’aurait jamais cru capable d’autant de tendresse, une heure plutôt, il se défit alors d’elle et lui murmura qu’il devait partir, qu’il devait absolument s’en aller comme s’il avait du mal de la quitter.

Il la regarda droit dans les yeux en lui disant des compliments puis il lui rappela qu’il habitait au 4, allée tortueuse à Londres. Une fois qu’il fut partit un étrange sentiment la saisit…, enfin même plusieurs, elle se sentit d’abord seule, puis vide et elle avait froid. Elle prit sa baguette qui se trouvait dans la poche intérieure de sa veste et transplana.

Chaudron Baveur