Second cours : les vampires [1]

Le professeur Quirrell regarda la jeune Clara avec un peu de déception dans le regard.

- Ex'excusez m'moi ma'mademoiselle To"Toppinen, mais je me vois au re'regret de vous di'dire que v'vous êtes hors sujet, le thème de ce cours porte sur le'le mythe vam'vampirique et s'ses origines.

[HJ < pour le cours lui même je ne met pas le begaiment , pour que ce soit lisible pour les devoirs]

Il tapa dans ses mains pour réveiller quelques endormis.

- Reprenons si vous voulez bien, nous parlions donc des origines du mythe des vampires. Faites une première partie :

I. Le Vampire en littérature

a) Les premières apparitions

Le vampire apparaît dans la litterature dés l'Odyssé dans l'antiquité, en effet Ulysse arrivant sur une île réveille les les morts grâce à du sang dont ils se nourrissent. Cependant le sang, de même que le cannibalisme, reste un grand tabou à cause de l'église chrétienne qui impose une censure très stricte. Le vampirisme disparais plus ou moins jusqu'au XIX éme siècle, exeption faites de quelques apparitions, comme dans le "manuscrit trouvé à Saragosse" de Potocki, récit fantastique qui mentionne de nombreux morts vivants, ou bien encore le Titus Andronicus de Shakespeare. Mais toutes ces apparitions sont limités au niveau du sens et ne ressemble pas aux vampires tels que les moldus les connaissent de nos jours.

b) L'essor d'un mythe

Au XIX éme siècle, un auteur du nom de Polidori donnera au vampire son dandysme bien connu de nos jours en prenant exemple sur Sir Byron, son patient et patron. Lord Ruthven, le vampire que Polidori inventera, est le résultat d'un pari avec trois de ses amis, Byron, Mary Shelley et son mari Percy Shelley, qui consistait à écrire une histoire de mort vivant. Byron et Percy ne resterons pas dans les mémoires des suites de ce pari, mais Mary Shelley inventera Frankenstein.
Le vampire moderne n'est pas un simple dérivé de cannibal mort vivant, il est cynique, pathologiquement esthète, détaché et oppose à la lourdeur et l'immoralité de son siècle une frivolité toute calculée et une amoralité calculée et, surtout, sa personnalité et son apparence est son chef d'oeuvre.
Enfin peut naître le Dracula de Stocker, héritier à la fois de la caricature de lord Byron et des traditions du roman gothique irlandais. Mais nous reviendrons sur le cas de Dracula plus tard.
A la fin du XIX éme tout est dit et le vampire est un élément à part entière de la culture fantastique de l'europe occidentale. Il est passé au rang de "mythe" et on en retrouve des références jusque dans le Horla de Maupassant, ultime vampire, il ne se contente pas de boire le sanf, il boit "l'âme", jusqu'à faire sombrer sa victime dans une folie meurtrière représenté par les flammes d'un incendie...

II. Les véritables origines des vampires

a) Les origines magiques

Les vampires sont des créatures semi-humaines que vous trouverez essentiellement dans les pays peu ensolleillé comme par exemple en Europe de l'est. Voilà pour la vérité sur leur "nature" maintenant en ce qui concerne leurs origines elles sont obscures mais il semblerait qu'ils sagissent à la base d'une contamination par une créature sanguinaire disparu depuis sur un humain, voir toute une tribu de roumain, c'est le plus probable, et que le mal se serait répandu. Il n'existe pas de date certaine mais cela correspondrait environ à la fin de l'antiquité car nos plus anciennes archives à leur sujet ne remonte pas plus loin.

b) Ce qu'en font les moldus

Il faut se méfier de la littérature moldu, bien que contenant un grand fond de vérité, elle est souvent teinté de psychologisme qui n'a pas lieu dans le monde magique. Chez les moldu l'origine des vampire vient de l'inconscient et représente la peur de la perte de soit. Ils sont aussi la marque à la fin du XVIII éme d'un retournement de situation, l'homme ne croyant plus en dieu se tourne vers le diable, autrement dit vers tout ce qui se rapporte à la mort. Des siècles d'épidémies ont nourrit dans leur pensée "rationelle" un muythe auquel ils croyaient sans trop y croire, en effet la plupart du temps les vraies vampires ne se font pas connaître, ils maquillent leur crime en suicide. Les moldus ont pris pour du vampirisme une simple épidémie ravageuse de peste ou même des meurtres causés par des fous moldus.

III. Les vampires célébres

a) Dracula

Vladislaus Dracula naît en novembre 1422 et meurt en 1462 suite au suicide de sa femme, ne se sentant plus la force de vivre sans elle, il pactise avec un vampire très ancien, souvent assimilé au diable par les transylvanien. Il devient alors l'un des leur mais fort de son pouvoir en tant que Vovoïde il devient le pire tyran et l'un des pires vampires que la terre est portée. Contrairement à ses congénéres il s'est rarement caché des moldus, ne prenant pas la peine de maquiller ses crimes. Le point culminant de sa "carrière" fut la rencontre avec un journaliste et la soit disant réincarnation de sa femme, perdant un peu plus l'esprit il partira pour Londres et après une défaite cuisante disparaîtra, actuellement nous ignorons où il se trouve mais il semblerait qu'il vive encore.

b) La Comtesse Sanglante Elizabeth Bathory

Elizabeth Bathory naît en 1560, d'une famille de sang royale. A cette époque l'Europe de l'est était fortement perturbée par les guerres entre protestant, catholiques et orthodoxe, mais en parrallele à ceci l'on trouvait aussi de nombreuses religions païenne issu de l'asie, pas si éloigné que ça... De plus son entourage est violent et contient au moins trois homosexuels, d'où peut être la préférence futur de la Comtesse pour des victimes féminines, il est en effet certain qu'elle était attirée par les femmes bien qu'elle n'est jamais repoussée les hommes.
C'est dans ce mélange de culture, entre bonne société, superstition, violence et dépravation qu'évolue le personnage "enfant" de Elizabeth.
Elle se maria en mai 1875 au comte Férencz Nàdasdy qu'elle trompa souvent et qu'elle aima peu, mari absent à cause de guerres incessantes il laissait libre cours aux pulsions de sa femme. En 1586 ou 1587, la date reste obscur, elle reçu un étrange visiteur et resta enfermée avec lui de nombreux jours, quand elle en ressortit commença une vague de crime dont elle ne se cachait presque pas et qui le rendirent célébre, ses victimes, toutes des jeunes filles paysannes de moins de 20 ans, elle avait été vampirisé. Elle fut cependant tué à cause de sa négligence à l'âge de 52 ans par des moldus déchainés.



- Des questions ?

[hj : quand je pense que Félix est un vampire dans d'autres RP, c'est terrible de devoir jouer un élève étudiant les vampires !]

Félix n'était pas arrivé en retard, fort heureusement pour lui, mais l'odeur de l'aïl, inhabituelle pour lui, l'avait tellement sidéré qu'il s'était tenu coi pendant toute la durée du cours, ou presque. Suffocant, il n'attendait qu'une chose, que le cours se termine afin qu'il puisse prendre la fuite.
Néanmoins, il ne pouvait nier que le cours l'intéressait. Amateur de littérature moldue, il avait bien évidemment lu ce fameux Dracula, écrit par un moldu du nom de Bram Stocker. Le concept lui avait bien plu, mais il se demandait à quoi ressemblaient les vrais vampires, bien mieux connus dans le monde des sorciers.

*Tiens, d'ailleurs, je me demande s'il y en a dans la forêt interdite ? D'ailleurs, si elle est interdite, c'est pas pour rien j'imagine...*

Le jeune garçon transcrivit avec application sur son parchemin les idées essentielles contenues dans le cours du professeur Quirell, non sans les egayer de quelques illustrations parfois de très mauvais goût, illustrant la préférence qu'avait Vladislaus Stephen Dracula pour le pal, afin de punir les bigrands.

Relevant la tête, il considéra la classe avec curiosité. Certains élèves, tout comme lui, suivaient le cours avec une grande attention, d'autres paraissaient mourrir d'ennui. D'autres, encore, semblaient sur le point de s'évanouir, tant l'odeur de l'ail était forte, ce à quoi Félix trouvait qu'ils n'avaient pas tort. Ce professeur ne semblait pas avoir compris que l'odeur de l'ail repoussait aussi bien les êtres humains normaux que les vampires. C'était d'ailleurs probablement pour cette raison que la croyance populaire faisait qu'ils avaient peur de l'ail...

Tiens, à ce sujet...

Le professeur cessa son discours émaillé de bégaiements stressés - fort pénible à suivre, mais quand on aime, on supporte, n'est ce pas ? - et lança un regard oblique vers sa classe quelque peu hétéroclite, composée d'élèves toutes les maisons, ou presque. Féliciano sourit en voyant la tête du professeur, il avait rarement vu ça au cours de ses onze années de vie...

*Wow, on dirait vraiment qu'il a peur qu'on le bouffe tout cru, ca c'est un prof !*

C'est à ce moment là que le professeur posa LA question essentielle :

"Des questions ?"

Félix leva aussitôt la main, histoire de pouvoir exprimer l'interrogation qui lui était venue à l'esprit un instant plus tôt. Il attendit poliment que le professeur lui donne la parole, puis :

"Si, j'ai oune quouestione, Professeur. Yé voulais savoir, pouisqu'on parle dé mythes, pourriez vous nous éclairer sour la part dé vérité ou dé mythe dans la croyance popoulaire concernant les faiblesses des vampires ? Yé né crois pas qué les vampires aient vraiment peur de l'ail, moué... Est cé qué c'est des histoire dé moldus ou est cé qué c'est la vérité ? Et au fait, est-cé qu'il ya des vampires dans la forêt interdite ?"

Certains élèves de la salle, l'entendant parler, eurent l'air surpris, forcément, après le bégaiement, l'accent italien, cela avait de quoi déstabiliser le plus flegmatique des britanniques...

Félix, qui s'était levé pour poser sa question - problème d'enthousiasme quelque peu exagéré - se rassit et attendit la réponse, un large sourire aux lèvres.

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[hj : 518 mots d'après word sans compter les hj ^^" je pense que pour le défi, ça devrait pas être très dur, fight !!]

[...] écrire, c'est avoir une très haute conscience de soi-même [...]
Tel était l'avis du Grand Christian Bobin lui-même. Et Susan ne pouvait que lui signaler son accord le plus total en cet instant précis.
Oui, elle avait parfaitement conscience d'elle-même. Par exemple, elle avait tout à fait conscience que son poignet droit criait "grâce !".
Et pourtant, elle ne pouvait tout simplement pas accéder à sa requête. D'abord parce qu'elle n'avait pas fini de noter tout ce que Quirrell venait de dire, ensuite parce sa pauvre main était tellement crispée sur sa plume qu'elle doutait fort de pouvoir la lâcher, même en y mettant toute sa (maigre) volonté.

Il faut souffrir pour être belle, certes, mais on oublie trop souvent de dire qu'il faut souffrir bien plus pour être intelligent ou, du moins, un minimum cultivé.
Susan n'avait même pas pris la peine d'essayer de comprendre le cours. Elle n'en avait pas le temps, elle se contentait de noter automatiquement ce que racontait l'autorité compétente du moment sans se soucier d'autre chose.

Néanmoins, il y a une divinité pour les mains suppliciées, et ladite divinité venait de prendre en pitié la sympathique mimine droite de l'infortunée Susan.
Profitant donc d'une pause salutaire et bienvenue, Susan entreprit de relire en diagonale ses notes, la mine anxieuse et les joues rouges - écrire donne chaud et ça, Christian Bobin ne l'a jamais dit - espérant ne pas avoir à poser de questions (car qui dit poser une question dit nécessairement participation et donc intervention à l'oral, Merlin l'en préserve ! ).

Homère, encore et toujours Homère. A croire que tout passait par lui. Susan n'avait jamais perçu le mythe d'Ulysse descendant aux Enfers comme une apparition de vampires. En fait, il lui avait toujours semblé assez logique que les morts se nourrissent de sang pour reprendre consistance. A l'époque, on considérait que le sang était le symbole même du vivant car chaud, fluide et vital, il n'y avait donc pour elle rien de suspect dans le fait qu'Homère ait utilisé le sang pour donner consistance aux morts. D'ailleurs, Virgile allait reprendre la chose quelques siècles plus tard... Ceci étant, Virgile connaissait les textes d'Homère et pouvait donc s'en être franchement inspiré sans trop réfléchir. C'était même très possible.
Mais passons. La fillette se contenta de hausser un sourcil vaguement sceptique, se retenant de tout commentaire, trop lâche pour exprimer son point de vue devant l'honorable assemblée réunit en ces lieux prestigieux du savoir et de la connaissance.

Admettant donc l'histoire d'Ulysse sans trop broncher - le professeur devait forcément savoir ce qu'il racontait, non ? (Ah ! jeunesse insouciante qui croit encore que professeur et sagesse absolue sont synonymes ! ) - Susan poursuivit sa lecture.
Stocker... Bien entendu. La jeune sorcière avait essayé plus d'une fois de se lancer dans la lecture du fameux Dracula, mais y avait à chaque fois renoncé après quelques pages. Le style vieillit voire ampoulé de l'auteur, le côté horreur plutôt ridicule... Elle avait rapidement détesté et s'était tournée vers d'autres lectures autrement plus intéressantes, refusant - pour une fois - de se laisser influencer par des parents fans du roman.
En plus, Stocker avait tout de même volé la fiancé de son grand pote O. Wilde, comme ami, on faisait mieux, non ?

Trêve de critique enfantine, revenons-en à nos vampires. Et n'oublions surtout pas que "L'esprit est vampire", merci E. Cioran, que ferions-nous sans toi ? Donc, l'esprit est vampire. Il nous l'avait bien caché, le traître ! Personnellement et en tant que personne, Susan n'avait pas une envie folichonne de voir son âme comme une espèce de monstre buveur de sang, merci, très peu pour elle.

Terre à terre au possible, et malgré ses origines sorcières, Susan avait vraiment du mal à accepter le mythe des vampires. A moins de se retrouver un jour nez à nez avec un descendant direct de Dracula, elle demeurerait sans aucun doute sceptique à vie quant à ces histoires. Je ne crois que ce que je vois, comme dirait l'autre.

Satine, qui notait consciencieusement les paroles de la Serdaigle sur son parchemin, releva la tête, un brin excédé lorsque leur professeur leur fit par de sa déception. Affichant une mine ouvertement boudeuse, la jeune lady croisa les bras, bien décidée à ne plus rien noter.

Cependant, lorsque le professeur Quirell se mit à leur compter les mythes vampiriques, elle se résigna à tout retranscrire, buvant ses paroles.

Les vampires dans la littérature…
Quelque chose de tout à fait passionnant.
Dans un souci de perfection, les parents de la jeune lady lui avaient inculqué les bases de la littérature moldue. Satine, tout d’abord réticente, s’était prise au jeu. Désormais, elle dévorait sans vergogne de nombreux ouvrages moldus. Et le comte Dracula éveilla en elle un délicieux frisson. Satine avait été particulièrement intéressée par la vision moldue des vampires. Et le roman de Stocker lui avait particulièrement plu. Un autre vampire avait attiré son attention… Comment se nommait-il, déjà… Ah ! Oui ! Lestat. Tiré du livre d’une certaine Anne Rice, ses déboires avaient enchanté notre jeune demoiselle.

Une idée traversa alors son esprit rêveur. Et si il existait ? Après tout, Dracula, lui était on ne peut plus réel…

Se rendant soudain compte que le professeur n’avait point attendu la fin de ses élucubrations pour poursuivre son cours, Satine bougonna tout bas en tentant de rattraper son retard. Chose bien dure étant donné que personne ne se trouvait à ses côtés. Tant pis, elle demanderait à quelqu’un à la fin du cours…

Une fois son discours fini, le professeur posa l’inévitable question : « Des questions ? »
Satine sourit toute seule. Après tout, pourquoi ne pas demander, si ‘son’ Lestat était réel ? Se dandinant légèrement sur sa chaise, son bras droit commença son ascension.

Mais malgré sa bonne volonté, Satine fut devancée par un jeune homme. Rebaissant instantanément sa main, elle observa, ou plutôt, écouta avec curiosité son ‘devanceur’.
Celui-ci parlait avec un fort accent italien. Mais avant que la jeune demoiselle n’ait eu le temps de se poser d’autres questions, elle dû se retenir de rire.
Il parlait d’ail. La salle étant envahi d’une odeur persistante de ce dernier, Satine trouvait la question tout à fait amusante.
Elle posa donc son regard amusé sur le professeur Quirell, attendant sa réponse.

Félix lança au professeur un regard interloqué, pour deux raisons bien distinctes. La première était que le professeur l'avait appellé Mr Venerio, quand le nom du garçon était Di Venerio. Le professeur n'aurait pas fait long feu s'il avait commis cette erreur face à un chef de mafia Silicienne... Ce que Félix n'était pas, fort heureusement. La seconde raison était que le professeur n'avait répondu qu'en partie à son interrogation. Il avait zappé la réponse sur les faiblesses des vampires et sur leur aspect inventé ou réel. Peut être s'agissait il d'un prochain cours, mais cela n'empêchait pas Félix d'être désapointé. En plus, il venait d'apprendre que la forêt Interdite, objet de tous ses désirs, ne recelait pas de vampires.

Voilà qui était vraiment Désappointant. Vraiment. Très. Désappointant.

Et Félix n'aimait pas être désapointé. Vraiment pas. Il marmonna quelque chose d'indistinct entre ses dents qui ressemblait vaguement à une tentative de malédiction vaudoue italienne, mais à priori, ça ne marchait pas trop bien, puisque Quirell resta - presque - imperturbable tandis que les élèves quittaient la salle, avec soulagement pour la plupart, car ils pouvaient enfin s'éloigner de cette pénible odeur d'ail, laquelle allait probablement rester collée à leurs vêtements pendant encore quelques heures !!

Le garçon soupira ostensiblement, rangea ses affaires dans son sac - de la manière la plus désordonnée qu'il soit, Félix n'étant pas un modèle dans l'ard de l'organisation, et de plus il s'en fichait royalement - et prit la direction de la porte en traînant les pieds. Franchement, ce prof était vraiment pas sympa de pas lui avoir répondu complètement... Félix boudait, de mauvaise foi.

Sa mauvaise humeur s'envola quand il apperçut dans le groupe des élèves une jeune fille qu'il avait déjà croisée auparavant, une Gryffondor qui ressemblait à une de ces grandes dames de France, bien qu'elle fut ostensiblement d'origine asiatique. C'était toujours plaisant de regarder les jeunes filles jolies, même si elles avaient autant de cervelle que des moineaux lobotomisés, cela n'ôtait pas leur beauté, et Félix était amateur de beauté.

Ravi d'avoir dans son champ de vision un sujet si agréable à regarder, il en oublia l'objet de sa bouderie. Du moins partiellement, puisqu'il se promit d'aller explorer la forêt interdite dès que possible, afin de pouvoir vérifier si oui ou non il y avait des vampires dans cette étrange forêt, source de tous les mystères...

Pour le reste, après tout, ce n'était pas important, il reposerait sa question au prochain cours s'il le fallait ! Il fallait juste prier à présent pour que le professeur ne leur donne pas de devoirs trop durs... Mais ce n'était pas pour tout de suite heureusement, c'était toujours ça de gagné !!

Sa besace sous le bras, le garçon trottina entre les autres élèves et quitta la salle, non sans saluer poliment le professeur, et remercier le ciel de pouvoir enfin quitter cette odeur épouvantable qui risquait de lui donner des cauchemars mémorables cette nuit là.

Félix jeta un coup d'oeil sur son emploi du temps. Il avait du temps, son prochain cours commençait dans une demie heure, il allait pouvoir en profiter pour faire quelques bêtises...

[523 mots] (pfou !!)



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Cornelius Fudge: Comptabilisé