Fin de la première journée de cours

Tout se passa alors très vite, Amber reconnu Harry à cause de la gazette du sorcier qu’elle avait laissé traîner sur la table. Le jeune homme lui dit que tout allait bien et que pour une fois les Serpentard n’y étaient pour rien, il lui dit qu’il c’était baladé un peu trop prés du Saule Cogneur. Ce qui fit sourire la jeune fille, elle se sentait à la fois soulagée et à la fois curieuse de savoir ce qu’il y faisait. Mais vu qu’il ne lui avait rien dit, elle se contenta de hocher la tête négativement.

- Tu vas toujours au devant des ennuis, un jour cela te perdra Harry, lui dit-elle gentiment.

Ils étaient maintenant assis l’un à côté de l’autre, Harry lui demanda comment s’appelait la jeune fille qui l’avait reconnu sur la Gazette. Alehandra aurait dû être jalouse mais ça n’était pas le cas, elle savait qu’Harry était le sauveur du monde sorcier, depuis que lui-même, lui avait expliqué cela lors de sa première année. Harry lui avait demandé avant l’intervention d’Amber si elle avait passé de bonnes vacances, chose certaine le jeune homme lui avait beaucoup manqué, mais elle n’allait pas lui dire tout ce qui c’était passé dans sa famille.

*Non, il a plus de problème que moi, je ne veux pas lui en créer davantage* pensa-t-elle en le regardant, elle ne pouvait plus détacher son regard de lui.

Amber n'en croyait pas ses oreilles. Elle avait devant elle le fameux Harry Potter. Elle lui sourit, le plus grand et chaleureux sourire qu'elle pouvait avoir, puis elle dit:

" - Amber Fiery...c'est normal que tu ne me connaisses pas. En fait je suis nouvelle. Eh oui...en première année..."

Elle avait dit cela avec un petit ton las. Pas qu'elle regrettait d'être en première année, au contraire, mais les regards des plus vieux, comme si elle était un animal sauvage l'effrayaient particulièrement. Sans compter qu'elle passait pour une vraie imbécile dans les cours, ne sachant rien dans les potions ou même dans la botanique. Elle se rattrapera dans le cours de sortilèges....

Elle fixait le jeune Potter avec un certain amusement. Il devait être particulièrement gêné d'être aussi célèbre, sans même avoir levé un tout petit doigt. Contrairement à ce que disait La Gazette du Sorcier, Amber pensait que le jeune Potter est tout simplement un garçon de Gryffondor...de l'École de Sorcellerie Poudlard...Amber comprenait cela. C'est pourquoi elle dit rien, mais elle laissait un sourire qui disait tout. Elle comprenait la peine, même s'il ne semblait pas très peiné...ahh alors il était amoureux d'Alheandra, alors...rooh, il fallait alors les laisser seuls!

" - Ooooh le temps passe vite, dis donc! Je crois que je vais aller me coucher, qu'est-ce que vous en dites?"

Elle ramassa ses livres, puis dit, à l'adresse d'Alehandra:

" - Ç'a été un réel plaisir de te rencontrer, Alehandra. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir un de ces jours!"

Elle gratifia sa consoeur d'un sourire chaleureux, puis en passant près de Harry, elle lui fit un clin d'oeil. Arrivée dans les escaliers, elle lança un:

" - Bonne soirééé!"

Puis elle disparut.

Harry fut quelque peu embarrassé par la remarque d'Alehandra sur sa tendance à s'attirer toutes sortes d'ennuis. Il lui adressa un simple sourire gêné en guise de retour,car il savait qu'elle avait raison. Il ne pouvait pas dire le contraire, ça reviendrait à dire que la terre ne tournait pas en rond.
En tout cas, Harry fut vraiment heureux de rencontrer une nouvelle tête de sa maison. Amber Fiery, première année ! Elle semblait quelque peu gênée par ce détail et Harry comprenait aisément pourquoi. Etre nouveau était toujours déroutant, surtout dans un endroit comme Poudlard.

Il lui renvoya son sourire chaleureux, espérant la rassurer sur le fait qu'il ne jugeait en aucun cas les premières années comme des "minus", donc comme beaucoup d'autres tels que les Serpentard par exemple. Le Gryffondor remarqua qu'Alehandra ne lui avait pas répondu à propos de ses vacances, et cela l'étonna un peu. Surtout qu'après ce qui s'était passé avec Ginny, il lui vint de suite une pensée troublante. Il eut soudain l'impression qu'Alehandra ne voulait pas parler d'elle parce qu'elle pensait certainement qu'il avait plus de problèmes qu'elle. Exactement comme Ginny ne voulait rien lui dire pour cette même raison. Il n'y avait jamais fait attention avant, mais maintenant qu'elle le lui avait dit, il commençait à voir que beaucoup de ses proches se comportaient exactement pareil, pas seulement Ginny.

Il eut l'air anxieux pendant un instant. Etait-ce vraiment ce qu'Alehandra ressentait aussi vis-à-vis de lui ? La mettait-il mal-à-l'aise soi disant parce que ses problèmes étaient plus importants que les siens ? Si oui... Mais c'était n'importe quoi ! Le tirant de ses réflexions, Amber déclara soudain qu'elle devait partir parce qu'il était tard. Cela étona Harry, qui ne pensait pas qu'il était tard justement, mais il comprit qu'elle disait ça parce qu'elle avait vu qu'ils étaient ensemble. Il voulut lui dire qu'elle pouvait rester, qu'elle n'était pas obligée de partir pour ça mais elle était déjà en train de dire au revoir à Alehandra.

Harry, pris de vitesse, la regarda partir et fut on ne peut plus surpris de recevoir de sa part un clin d'oeil significatif avant d'entendre un "bonne soirée", qu'Harry lui rendit par-dessus son épaule. Puis plus rien. Harry avait quelque peu rougi face au clin d'oeil, qui était certainement vis-à-vis de lui et d'Alehandra. Il se tourna vers cette dernière. Ils étaient enfin seuls, tous les deux, après deux longs mois sans se voir. Mais son bonheur avait était plus qu'éphémère maintenant qu'il pensait que la jeune rouquine gardait tout pour elle à cause de lui... Il avait un envie certaine de lui demander directement si c'était ça, le problème, mais se dit que ce n'était pas le moment de créer des tensions entre eux, pas alors qu'ils venaient de se retrouver. Il avait toujours sa main dans la sienne, et tout ce qu'il avait envie de faire, c'était de s'allonger sur le canapé avec elle et de discuter, yeux dans les yeux, jusque tard le soir... Mais pas de suite. Il lui déposa un furtif baiser sur les lèvres.

"Alors, ces vacances ? Ca s'est bien passé ?" lui demanda-t-il à nouveau avec un sourire, en faisant comme si c'était le fait qu'il y ai eut Amber qui l'avait empêché de répondre tout à l'heure, et non pas un quelconque sentiment d'infériorité de problèmes ou autres trucs incensés.

D'autant plus qu'il savait qu'elle avait passé l'été avec sa famille, et donc il trouvait ça normal d'avoir des nouvelles. Il espérait vraiment qu'elle aie passé un meilleur été que lui ! Et en même temps, il saurait que si elle détournait une fois de plus la question, alors ce qu'avait dit Ginny était vrai. Sinon, et bien tout irait bien ! A chaque seconde où ses yeux restaint posés sur elle, il avait envie de la prendre dans ses bras, de l'embrasser, de rester avec elle pour toujours, la revoir maintenant avait comme décuplé ses sentiments pour elle, ça avait été une véritable torture de ne pas la voir... Il avait tourné en rond dans sa chambre cadenassé de Pivet Drive en priant pour qu'elle l'aime toujours à la rentrée... Il avait failli en devenir fou... Heureusement que la journée avec Sirius avait quelque peu relaxé ses pensées paranoïaques !

Alehandra n’eut pas la temps de dire à Amber qu’elle aussi avait été ravie de cette rencontre que la jeune fille quitta la pièce en leur souhaitant une bonne soirée à elle et à Harry. La jeune Gryffondor avait l’impression d’avoir fait fuir ça nouvelle amie, mais le baiser furtif de Harry la ramena subitement à la réalité. Elle lui sourit alors, la jeune fille était à nouveau heureuse de retrouver son petit ami et d’être enfin seule avec lui.

*Je verrais Amber demain* se dit elle alors qu’Harry lui reposa la même question que lors de son arrivée dans la salle commune. *Pourquoi me pose-t-il encore cette question ?*, se demanda-t-elle en le regardant.

Alehandra était mal à l’aise, elle se mordit la lèvre en réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien lui dire, mais elle se dit que de cacher la vérité ne servirait à rien et puis il le verrait tout de suite. Alors elle se décida à tout lui dire, ses joues s’empourprèrent légèrement juste avant qu’elle ne parle.

- Je…, je n’ai pas passé ce qu’on peut appeler de bonnes vacances, lui dit-elle en baissant les yeux. Mes sœurs ont été infernales avec moi et ma mère n’a rien arrangé bien au contraire, lui dit-elle en relevant les yeux vers lui.

Elle se sentait soudainement soulagée de lui avoir dit, même si elle n’avait pas vraiment détaillé les choses, elle lui avait dit.

- Et toi, tu as passé de bonnes vacances ? lui demanda-t-elle en le regardant à présent droit dans les yeux.

Harry remarqua l'hésitation qui précéda la réponse d'Alehandra, comme si elle avait cherché à trouver un moyen d'éviter encore sa question. Mais finalement elle lui répondit, et il en fut plutôt soulagé. Au moins, elle n'avait pas le même problème que Ginny, enfin il l'espérait. Il avait quand même fallu qu'il insiste et qu'il repose sa question... Seulement, d'après ses dires, elle n'avait pas eut l'air d'avoir passé de bonnes vacances... Elle enchaîna en l'interrogeant sur ses propres vacances, mais le Gryffondor n'allait pas la laisser changer de sujet aussi facilement. Ca l'inquiétait quelque peu, surtout le fait qu'elle ne détaille pas. Peut-être qu'il s'était passé quelque chose de plus "grave" que de simples chamailleries de soeur...

"Oh moi toujours pareil, chez les Dursleys il ne se passe pas grand chose... Mais... Quand tu dis que tes soeurs ont été infernales avec toi et que ta mère n'a rien arrangé, c'est... grave ou bien juste passager ?" lui demanda-t-il en croisant son regard.

Il ne savait pas trop comment s'y prendre, quels mots utiliser, il avait à chaque fois peur de dire quelque chose de travers, alors que pourtant, il voulait simplement en savoir un peu plus pour mieux pouvoir la réconforter si besoin. A vrai dire, il ne connaissait pas grand chose de sa famille... Il espérait juste qu'elle ne se braque pas. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il aille trop loin avec ses questions, peut-être ne voulait-elle pas en parler, mais il fallait tout de même essayer... Après tout, elle ne devait pas avoir peur de se confier à lui, il était son petit ami...

Il passa son bras autour de sa nuque, le laissant reposer sur le dossier du canapé et caressa machinalement ses cheveux roux avec affection, la regardant toujours dans les yeux en attendant qu'elle lui réponde. Etre si près d'elle lui faisait un bien fou, il en avait rêvé chaque jour pendant ces deux derniers mois, et il ne pouvait demander mieux que ce petit moment privilégié avec elle en tête à tête.

Alehandra sentit les doigts fins de Harry pénétrer dans ses cheveux et les caresser délicatement, elle se retourna vers lui et lui sourit. Elle était bien avec lui, elle se sentait à l’aise, c’était à la fois étrange et familier, comme ci c’était une évidence. Pourtant Alehandra savait que les évidences n’existaient pas vraiment et que les rêves ne se réalisaient jamais, même si on les souhaitait véritablement.

- Oui, les jumelles au mariage de mon frère, elles n’ont rien trouvé de mieux à faire que de me salir ma robe avec le gâteau de mariage lors de la réception. Evidement ma mère est arrivée juste après elle a vue l'état du gâteau et ma robe…, elle, dit-elle en détournant le regard, elle a pensé que c’était…, enfin que j’étais la responsable. Mon père m’a dit d’aller me changer immédiatement et quand je suis revenue, mon frère et sa femme venait de partir pour leur voyage de noce, je n’ai même pas pu lui dire au revoir, dit-elle au bord des larmes. Je ne veux pas t’ennuyer avec mes histoires, elles sont ennuyeuses à mourir, dit-elle en posant sa tête sur l’épaule d’Harry. Ton bras te fait souffrir ? lui demanda-t-elle en relevant les yeux vers lui. Tu devrais faire plus attention à toi…, je ne voudrais pas te perdre à cause d’une de tes maladresses, lui dit-elle en lui souriant.

Alehandra avait dit sa dernière phrase sur un ton plaisantin, mais elle redoutait vraiment de perdre un jour Harry. Pas à cause de Voldemort ou à cause de la mort, non elle avait peur qu’un jour, il ne la quitte, Alehandra redoutait ce moment où il lui dirait que tout est fini. La flamme qui était entrain de brûler dans le cœur d’Alehandra elle savait que jamais elle ne s’éteindrait, car Harry l’avait ravivée.

- Je…, je t’aime Harry, lui dit-elle en lui donnant un baiser tendre entre la naissance du cou et sa mâchoire.

Puis, elle reposa sa tête sur l’épaule d’Harry et ferma doucement ses yeux afin de profiter de se moment qu’il n’allait pas durer, vu qu’il était déjà tard et que le couvre feu n’allait pas tarder.

Le jeune Gryffondor écouta Alehandra lui expliquer plus en détails ce qu'il s'était passé lors du mariage de son frère, et comprit alors pourquoi elle avait été réticente à lui en parler. S'il avait connu ces jumelles, il serait allé leur dire deux mots sur leur façon de traiter Alehandra, mais bien sûr, il n'en avait ni le droit ni la possibilité. En tout cas, Harry réagit au quart de tour lorsqu'elle lui dit qu'elle ne voulait pas l'ennuyer avec ses histoires parce qu'elles étaient ennuyeuses à mourir. Cela remit sur le tapis cette impression qu'il avait de voir tous ses proches se considérer comme inférieurs à lui, ou du moins leurs problèmes vis-à-vis des siens.

"Ennuyeuses ? Ca c'est toi qui le dit !" lui répondit-il alors, avant de continuer, "Mais, tu n'as pas essayé d'expliquer à tes parents ce qui s'était vraiment passé ? Que ce n'était pas toi ?"

Voyant que la jeune fille semblait au bord des larmes, Harry l'enlaça tendrement en continuant à caresser ses cheveux, tandis qu'elle posait sa tête sur son épaule.

"Ne t'en fais pas, je suis sûr que ton frère t'aurait attendu s'il l'avait pu, ce n'est pas ta faute si ces jumelles se sont mal comportées envers toi juste avant leur départ, mais je suis sûr qu'il a pensé à toi avant de partir..." lui dit-il d'une voix douce afin de la rassurer. Il déposa une léger baiser sur le haut de son front, avant de poser sa tête sur la sienne en contemplant la cheminée devant eux, le regard vague et heureux. Puis Alehandra le questionna sur l'état de son bras. Elle le regarda, et il baissa légèrement la tête pour croiser son regard.

"Ca va, Mme Pomfresh me donne régulièrement une espèce de potion horrible qui atténue la douleur..."

Puis elle lui fit ensuite part de son inquiétude vis-à-vis de sa "tendance à se mettre en danger", ce qui le fit sourire. Il trouvait vraiment ça mignon qu'elle s'inquiète à ce point pour lui, même si d'habitude ça l'angoissait de se dire que certains se faisait un sang d'encre pour lui sans qu'il n'y ai besoin de ça. Il n'aimait pas être responsable de ça, savoir qu'il faisait du mal aux autres moralement était vraiment quelque chose qu'il avait en horreur. Il regarda à nouveau la cheminée en face.


"Crois-moi, si j'avais pu éviter ça, je l'aurais fait... Mais c'était pour aider une amie, elle s'était retrouvée au pied du Saule Cogneur sans s'en être rendu compte, et ça aurait pu lui être fatal..." lui expliqua-t-il, pour ne pas qu'elle croit que c'était lui qui s'était mis volontairement en danger par recherche d'adrénaline. Il se rendit compte qu'il avait utilisé le terme "amie" pour parler de Ginny, alors qu'il était clair que s'en était plus une malheureusement... Bon, ce n'était pas le moment d'avoir des remords et de penser à ça, il s'en occuperait plus tard.

"Mais je ferai attention maintenant, promis..." ajouta-t-il, pensant la réconforter sur ses "maladresses". Il tourna la tête vers elle et lui sourit, mais vit que la jeune fille semblait toujours aussi inquiète, si ce n'était pas plus. Il comprit alors que ce n'était pas par peur de le perdre physiquement qu'elle avait dit ça, mais pour une autre raison, et il en déduit qu'elle redoutait qu'il ne la quitte.

Se tournant vers elle, il repoussa une de ses mèches de cheveux autour de son visage, puis encadra délicatement ce dernier de ses deux mains, pour qu'elle le regarde droit dans les yeux.


"Hey, je n'ai aucunement l'intention de te quitter, de quelque manière que se soit... Tu ne me perdras pas, ne t'en fais pas..." lui murmura-t-il doucement d'une voix calme et rassurante. Puis il lui vola un baiser avant de lui adresser un petit sourire en coin. Il se remit ensuite dans sa position initiale, son bras toujours autour d'elle, et sa main caressant toujours ses cheveux roux et soyeux. Il fixa son regard droit devant lui, dans le silence, profitant de cet instant en tête-à-tête car il savait que ça n'allait pas durer, malheureusement.

Il eut alors une agréable sensation, juste avant un léger frisson provoqué par le baiser qu'Alehandra lui fit dans le cou, non loin de sa mâchoire. Il ferma les yeux le temps de ce baiser.

- Je…, je t’aime Harry.

Les mots résonnèrent un instant dans ses oreilles, comme quelque chose d'indescriptible. Il était tellement bien avec elle. Il savait qu'il avait une chance folle, et il préférait ignorer l'alarme interne qui lui disait que toute belle chose avait une fin. Il trouvait en elle tout ce dont il avait besoin, le calme, l'amour, et tellement d'autres choses qu'il ne pouvait toutes les énumérer de peur d'y passer la nuit... Il prit une de ses mains et la porta jusqu'à ses lèvres pour y déposer un baiser, avant de la regarder et de lui murmurer à l'oreille :

"Moi aussi je t'aime, plus que tout..."

Il s'apprêtait à l'embrasser lorsque des bruits de pas se firent entendre, comme si tout un troupeau se déplacer vers eux bien qu'il n'y ai personne encore dans la salle commune. Mais cela voulait simplement dire que le portrait de la Grosse Dame allait s'ouvrir d'une minute à l'autre pour laisser passer un groupe d'élèves qui avaient sûrement été collés jusque tard, ou tout autre raison futile. Le jeune Gryffondor regarda un instant l'entrée de la salle commune avant de reporter son attention sur Alehandra. Il soupira. Et voilà, comme il l'avait deviné plus haut, toutes les belles choses avaient une fin...

"Je crois qu'il va falloir y aller..." lui dit-il dun air déçu et d'une voix éteinte, puis un petit sourire s'étira à nouveau sur son visage, et il reprit : "Mais avant..."

Et sur ce, il l'embrassa tendrement en la penchant lentement et doucement sur le canapé, de manière à presque se retrouver sur elle, mais décalé sur le côté contre le dossier. Puis il garda son vsiage à quelques centimètres du sien une fois ce baiser terminé, et, yeux dans les yeux, il reprit :

"Mais avant, je veux que tu arrêtes de t'inquiéter, il n'y a aucune raison pour que je te quitte, je serai toujours là pour toi... c'est compris ? Je ne veux plus que tu t'inquiètes pour ça...

Il lui sourit, et ajouta, sur le ton de la plaisanterie même si c'était l'exacte vérité : C'est plutôt moi qui devrait m'inquiéter, j'ai toujours peur de voir des garçons te tourner autour, si tu savais comme j'ai paniqué cet été..."

Et oui, il s'était tellement fait un sang d'encre cet été, jusqu'à en devenir parano même, en pensant qu'elle avait trouvé un garçon plus "cool" que lui. Il devait donc bien avouer que la voir s'inquiéter d'une rupture venant de lui le rassurait. A ce moment-là, quelques secondes après qu'il eut terminé sa dernière phrase, un grincement se fit entendre et un espèce de brouhaha envahit alors la pièce. Le fait qu'ils étaient allongés l'un près de l'autre les gardait cachés derrière le dossier alors que les élèves déambulaient derrière sans les voir semblait-il... Mais ce n'était qu'une question de seconde, en tout cas, toute la magie de ce moment intime venait de partir en fumée...

[ 1219 mots ! ]
[Désolé pour le retard >< Dis-moi si je vais trop vite et j'édite illico ]

Comptabilisé 1211mots
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Harry essaya de la consoler en lui demandant si elle avait essayé de s’expliquer face à ses parents, bien sûr qu’elle avait essayé mais sa mère n’avait rien voulu entendre. Alehandra était persuadée au fond d’elle que ses sœurs ne voulaient pas qu’elle puisse dire au revoir à son frère. Alexandre comptait beaucoup pour Alehandra et tout le monde le savait, Harry la serra un peu plus contre lui ce qui la fit se sentir un peu mieux. Elle aimait ses contacts car, le jeune homme était très doux avec elle, Harry tenta de la rassurée en lui disant que son frère avait pensé à elle avant de s’en aller. Il lui déposa un baiser sur son front ce qui fit sourire la jeune fille sans que le jeune homme ne le voie vraiment vu sa position.

Il venait de poser délicatement la tête sur la sienne, Alehandra était aux anges, quand elle releva les yeux Harry la regardait, il la rassura sur l’état de son bras. La jeune Gryffondor avait peur pour lui d’ailleurs elle lui avait confié ses craintes lui dit qu’elle n’avait aucune peur à avoir à ce sujet qu’il ne la quitterait jamais de quelque manière que se soit. La jeune fille lui sourit même si elle n’était pas sûr de ses dires vu qu’on ne sait jamais de quoi demain sera fait, mais elle avait envie de croire à ses paroles. Surtout quand il répondit à son « je t’aime » en lui disant que lui aussi il l’aimait plus que tout, il s’apprête à l’embrasser de nouveau quand il entendit un bruit.

Alehandra l’entendit également, le jeune homme lui dit qu’il allait falloir y aller avec un air tellement déçu que cela fit sourire la jeune Gryffondor, évidement elle aussi elle aurait voulu rester prés de lui. Mais, le destin en avait jugé autrement, il reprit ensuite en lui disant mais avant sans finir sa phrase en l’embrassant et en glissant doucement sur elle. C’était la première fois qu’il agissait de cette façon et des frissons lui parcoururent le corps alors que le jeune homme glissait pour se mettre de côté pour se retrouver de dos au dossier du canapé.

Alehandra lui sourit tendrement, alors qu’ils se regardaient droit dans les yeux, Harry reprit alors en lui disant qu’elle devait arrêter de s’inquiéter qu’il n’avait aucune raison de la quitter et qu’il serait toujours là pour elle et qu’il ne voulait plus qu’elle s’inquiète. Puis il lui sourit et lui dit sur un ton plaisantin que c’était plutôt à lui de s’inquiéter car, il avait toujours peur de voir des garçons lui tourner autour et il lui confia qu’il avait paniqué cet été. Alehandra se mordit la lèvre inférieur tout en souriant et frappa doucement sur son bras valide.

- Idiot, lui dit-elle avant de l’embrasser encore fois, tu n’as aucune raison de t’inquiéter de ce côté-là, car je t’appartiens…, du moins pour l’instant, lui dit-elle avec un petit sourire coquin.

La jeune Gryffondor entendit un immense brouhaha derrière le fauteuil elle se demandait ce qu’il se passait et au lieu de se lever pour regarder elle se blottit dans les bras de Harry. Elle avait complètement oublié la blessure de celui-ci, elle se retira donc un peu pour ne pas qu’il souffre trop.

- Je suis désolée, lui murmura-t-elle.

[HJ : désolée pour le retard]

Harry se perdit un long moment dans les yeux d'Alehandra, allongé auprès d'elle, comme si plus rien d'autre ne comptait autour d'eux. C'était tellement bien, reposant, agréable... Mais aussi tellement éphémère, et rare... Le jeune Gryffondor espérait vraiment que cette année, ils auraient l'occasion de se voir plus souvent. Mais il avait bon espoir, puisque rien de bizarre et de dangereux ne lui était plus arrivé depuis l'année dernière, alors, avec un peu de chance, cela continuerait ainsi... Il lui rendit son sourire, juste avant qu'elle ne le traite gentiment d'idiot suite à ses dernières paroles.

Elle le rassura à son tour en lui disant qu'elle lui appartenait, non sans laisser cependant planer le doute par un inquiétant "pour l'instant" qu'Harry préféra prendre comme une plaisanterie. Heureusement qu'elle avait dit ça sur un air taquin parce que sinon il aurait angoissé de nouveau ! Pour une fois qu'il lui arrivait quelque chose de vraiment bien dans sa vie, il n'était pas prêt de le laisser s'échapper bêtement ! Ca non ! Remuant un peu la tête pour la caler un peu plus confortablement sur le repose-bras du canapé, il arbora un sourire interrogateur en la regardant.

"Ah oui, seulement pour l'instant ?" lui demanda-t-il d'un air tout aussi coquin. "Très bien, je m'en contenterai... pour l'instant," reprit-il avec un sourire moqueur, ayant bien sûr fait exprès de reprendre les mots de la jeune rouquine pour jouer le jeu. Il lui vola un furtif baiser avant que celle-ci ne se blotisse tout contre lui. Son bras blessé lui envoya à son contact une sorte de mini-décharge de douleur, mais très facilement supportable et que d'ailleurs, il ignora complètement. Mais pas Alehandra. Elle s'écarta en suivant et s'excusa dans un murmure, alors qu'il n'y avait pas de quoi, il n'avait presque rien senti.

"C'est bon, tu peux, ça ne me fait pas mal t'en fais pas..." lui chuchota-t-il en la rapprochant à nouveau doucement vers lui. Harry se sentait tellement bien avec elle qu'il n'entendait même plus les bruits de pas derrière le canapé. Il passa ses bras autour d'elle pour qu'elle revienne se blottir contre lui, caressant machinalement le dos de la jeune fille avec ses doigts. Mais finalement, il ne put ignorer les bruits derrière plus longtemps, car au lieu d'aller se coucher, à en juger par le grattement des plumes et des chuchotements d'entraide au devoirs, les élèves qui étaient entrés semblaient bien parti pour veiller afin de terminer leur parchemin dans les temps.

"Tu n'aurais pas sur toi un gadget des frères Weasley pour les faire fuir par hasard ?" murmura le Gryffondor à la jeune fille en plaisantant, yeux dans les yeux. Il était tout à fait conscient qu'ils allaient devoir se quitter dans quelques secondes. Parce que, si les élèves derrière eux ne semblaient nullement dérangés par leur présence - les avaient-ils remarqué au moins ? - le premier préfet qui passerait par là se ferait une joie de leur rappeler "qu'il est interdit de se "bécoter" dans la salle commune" ! Et Harry savait très bien que, qui disait préfet disait Andgy Kortigas, et il préférait mourir étouffer par une potion de Rogue que de se faire rappeler à l'ordre par elle, qui en profiterait sûrement pour le charier par-dessus le marché... Bref...

A contrecoeur, Harry se redressa, en prenant garde à son bras, puis se rassit normalement sur le canapé, fixant un instant la cheminée puis Alehandra. Son cerveau lui disait de se lever et de se diriger vers son dortoir, tandis que son coeur lui criait de rester et de se rallonger auprès d'elle sans faire attention au reste du monde. Mais, en même temps, il la reverrait sûrement demain, et après-demain, et tous les jours ou presque si leur emploi du temps le leur permettait ! Et puis le Tournoi leur permettrait aussi d'aller supporter le Champion de POudlard ensemble, rien que tous les deux déguisés en supporters fanatiques ! Oui, cette année, Harry était vraiment décidé à ne pas louper une seule occasion de passer un peu de temps avec Alehandra, après tout, il avait déjà deux mois à rattraper ! (XD)

[Désolé encore une fois pour le retard :fache: ]

Alehandra avait ses yeux plongeaient dans ceux de Harry alors qu’elle se tenait allongée près de lui, pour la jeune Gryffondor tout cela lui semblait tellement irréel de se retrouver là avec son petit ami. Elle n’en revenait toujours pas qu’elle avait de nouveau un petit ami, elle ne se souciait pas le moins du monde qu’il s’agissait d’Harry Potter pour elle, il n’avait rien d’extraordinaire mis à part le fait qu’il soit son petit ami. Alehandra arrivait à sentir sa respiration, elle aurait voulu que cet instant dure toujours mais malheureusement comme tout bon instant celui-ci devait avoir une fin.

Alors qu’elle lui avait dit que pour « l’instant » elle lui appartenait celui-ci avait prit la balle au bon pour lui dire qu’il se contenterait de cela pour l’instant. Alors qu’elle c’était rapprochée un peu trop, la jeune Gryffondor avait eu peur de lui faire mal car le jeune homme c’était blessé en allant un peu trop près du Saule Cogneur. Il lui dit que ça ne lui faisait pas mal et qu’elle pouvait se remettre, seulement ceux qui venait d’entrer dans la salle commune était bien parti pour rester là toute la nuit.

Harry demanda alors à la jeune fille si elle n’avait pas un gadget des frères Weasley sur elle part le pure des hasards.

- Non hélas, sinon je l’aurais déjà lancé, lui murmura-t-elle en lui souriant doucement.

Le jeune homme se redressa alors sur le fauteuil, c’était l’heure, il fallait penser à quitter l’endroit, Alehandra se leva alors et présenta sa main pour qu’Harry la lui prenne. Elle comptait bien faire un bout de chemin avec lui jusqu’au dortoir avant d’aller rejoindre le sien. Elle entendait déjà les filles rouspéter qu’elle était en retard et qu’elle aurait pu faire perdre des points à sa maison. Mais Alehandra s’en fichait tous ce qui comptait pour elle c’était d’être un peu plus longtemps avec Harry.