Lorelai fait ses valises

Lorelai était au Chaudron Baveur là où elle logeait quand elle n’était pas à Poudlard, elle remettait ses affaires dans sa valise. Cela faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas vue l’Aurore, elle se dit qu’il l’avait peut-être oublié et que c’était peut-être mieux ainsi. Pendant la première tâche tout c’était bien passé mis à part quelque brûlure légère que l’infirmière su soigner sans trop de difficulté. Lorelai avait dont fini son travail pour cette année et elle retournait en Roumanie pour être avec les Dragons.

*Voyons ma fille ! Cesse de penser à lui !*, pensa-t-elle en ce giflant mentalement. *Il a réussi à t’émouvoir, dit lui merci et au revoir*, se dit-elle en regardant un livre qu’elle finit par jeter dans sa malle.

Elle ferma les yeux un instant avant d’aller dans la salle de bain pour prendre son nécessaire de toilettes, tous ses vêtements étaient déjà dans sa malle et elle n’avait vraiment pas envie d’utiliser sa baguette pour ranger sa malle. Une fois que tout son nécessaire fut installé, elle regarda si elle n’avait rien oublié, la pièce était étrangement vide à présent. Elle jeta un sort de rétrécissement sur la grosse chose en bois qui se trouvait au milieu de la pièce – vous l’aurez deviné sa malle – pour qu’elle puisse transplanter plus facilement.

Apophis Sykes venait de finir son service. Enfin service... Pouvait-on vraiment appeler cela ainsi ? Il n'y avait rien eu à faire... rien d'autre que d'agacer Lola, faire enrager Kingsley ou encore fulminer Alastor ! Pour tout dire, il s'était vraiment ennuyé, tous ces dossiers bouclés attendant patiemment que Rufus Scrimgeour y jette un coup d'oeil.

Il n'avait eu aucun autre travail ou mission à effectuer -même sa chère paperasse administrative lui avait manqué tandis qu'il se tournait les
pouces assis à son bureau, ses deux jambes reposées sur la table...

Ainsi n'avait-il rien trouvé d'autre à faire que de pourrir la journée des autres, et ce qu'il soit occupé ou non. Un peu comme un enfant qui trépigne et tourne en rond quand le temps, dehors, n'est pas au beau fixe.

La surexcitation et l'insistance du jeune Auror pour attirer l'attention de ses pairs en avait exaspéré plus d'un et beaucoup avaient attendu avec impatience 17 heures 30 afin qu'ils puissent enfin le voir partir.

L'une de ses occupations favorites s'était résumé à ceci : Toute la sainte journée, il n'avait eu de cesse d'entrer dans les locaux, lançant au passage un grand et tonitruant "bonjour !", juste avant de faire demi tour pour ressortir et recommencer deux secondes plus tard.

Et il avait continué jusqu'à ce que tous finissent par lever la tête dès qu'il pénétrait dans la salle. Plusieurs fois, il avait observé le regard plein de haine que lui avait lancé Lola et avait dû se faire violence pour ne pas lui rire au nez. Mieux valait être prudent avec une telle furie ! La dernière fois cela s'était soldé par un aller simple à Sainte Mangouste...

"Bonjour tout le monde !! -demi tour étudié- ...et bonne jour..."

-PAF ! Bruit de livre percutant violemment la nuque de Sykes-.

Pour le coup, il s'était retourné et avait rencontré le visage crispé d'Alastor, son unique regard lançant des éclairs rageurs.

"Sors d'ici !!", avait-il hurlé, "file de là, dégénéré, avant que je ne vienne à te botter ton délicat dérrière ! Allez, au trop !".

Apophis ne s'était pas gêné pour lui rire au visage puis il s'était éclipsé en un petit gloussement qui tenait plus du gazouillement d'oiseau qu'autre chose...
... ce qui ne l'avait pas empêché de revenir quelque minutes plus tard, tout sourire.

Il avait attendu pendant une bonne demi-heure dans les couloirs, fumant cigarettes sur cigarettes, patientant jusqu'à ce que Maugrey veuille bien quitter les lieux. Entretemps, il avait eu le temps d'aller au réfectoire et de se trouver une énorme grape de raisin, un sac de petits fours et un autre de choux à la crème.

Puis, il était revenu, ouvrant la porte sur un bonjour à la Léandra, c'est-à-dire, tout en fanfare et éclatant.

"Bonjour tout le moooonnnddee !!".

Il était dans une forme olympique aujourd'hui... Finalement, il s'était assis à son bureau et avait fini par manger... sa conscience lui hurlant dans les oreilles, le sommant d'arrêter avant qu'il ne prenne encore du poids.

*Ta g***le !*, c'était-il entendu dire. Puis il avait continué à se goinfrer.

L'un de ses jeux favoris dans cette première moitié d'après-midi avait été de lancer les raisins dans les airs et de tenter de les rattraper à la volée avec sa bouche.

Il avait réussi ! Un parcours brillant, sans faute... mais qui se solda rapidement par un retentissant échec lorsqu'il avait voulu apprendre aux choux à la crème comment voler. L'un d'eux s'était écrasé sur son bureau puis un autre par terre et enfin un dernier sur... le bureau de Lola.

Cette dernière folle de rage s'était alors précipitée sur lui les poings levés gesticulant et lui hurlant dessus jusqu'à ce qu'il daigne se lever et partir. Il l'avait fait le plus lentement et le plus nonchalament du monde, comme si elle ne se tenait pas derrière lui à le disputer sévèrement. Puis, il était reparti, refermant la porte sur ses insultes...

Oui, il en avait fait de belles durant cette journée. Seulement qu'en avait-il vraiment tiré à part le fait de s'être épargné un ennui mortel et la satisfaction d'avoir exaspéré tout le monde ?

Rien... rien de bien constructif et l'Auror qui étaie en lui se mit à s'en plaindre haut et fort !
Ainsi décida-t-il, après ses frasques insensées, d'aller faire quelque chose d'utile et de sérieux, d'intéressant et de plaisant.

Il allait rendre visite à Lorelai !

Ohh oui, c'était sûr ! Elle serait ravie de le revoir !

Sykes poussa la lourde porte du Chaudron Baveur qui émit un long grincement sur son passage. refermant derrirèe lui, il fit un tour d'horizon, cherchant l'aubergiste des yeux. Ce dernier s'approcha, lui tendant un regard de travers, et lui demanda ce qu'il désirait... à contre coeur, nota-t-il.

Apophis lui exploqua qu'il recherchait Lorelai Davalle, ce par quoi l'homme répondit qu'il avait bien de la chance car elle prenait congé aujourd'hui.

Le jeune homme lui demanda où elle logeait et l'homme lui expliqua, désignant alors l'étage supérieur. Sans en attendre davantage de la part d'un rufiant mal léché, il fit un bond en direction de l'escalier qu'il emprunta à toute jambe -la crainte de voir cette nouvelle occasion de s'amuser lui compressant le coeur.

Arrivant à l'étage, il chercha rapidement la porte que lui avait indiqué le tenancier. La trouvant, il posa sa grosse main sur la poignée et l'abaissa brusquement sans prendre la peine de frapper.

La porte bascula sans opposer la moindre résistance -un peu comme si la jeune fille s'était attendue à recevoir de la visite... L'aubergiste, peut-être ? Pauvre enfant désespérée !

L'Auror pénétra donc dans la chambre et tomba nez-à-nez avec elle. elle était penchée sur une malle ridiculeusement petite, arrangeant une dernière fois ses affaires.

Le coeur de Sykes cognait fort dans sa poitrine et il avait le souffle court. Il resta figé l'espace d'un instant sans cesser de fixer Lorelai qui le regardait d'une mine bien stupéfaite.

"Je... j'avais envie de te voir..." balbutia-t-il dans un souffle, seule justification plausible qu'il avait pu invoquer.

Sans perdre plus de temps il s'approcha d'elle, plongeant alros se syeux d'océan dans les siens, un étrange petit sourire s'imprimant sur ses lèvres de gamin espiègle.

"J'ai bien fait de me grouiller ! Poursuivit-il tâchant de reprendre son souffle, encore un peu et tu partais !" -il jeta un coup d'oeil à la malle- "et sans me dire au revoir, en plus... C'est pas très gentil !".

Dernier sourire et il se rapprocha d'elle, aposant alors sa grosse main sur sa si frêle et féminine épaule. Son visage à présent à quelques centimètres du sien, il souffla à son encontre :

"Bien. Bien. Je suis heureux de te trouver ici ! J'ai vraiment de la chance ! Si tu savais ce que je me suis fait ch** au Ministère aujourd'hui ! Ma seule consolation est de pouvoir enfin te parler...".

Il posa une deuxième main sur son autre épaule.

"Hein, qu'en dis-tu ? -il était si proche à présent qu'elle pouvait sentir son haleine mêlant tabac et menthe- avant que tu ne partes ?".

Une étincelle d'espoir dansait dans ses prunelles bleutées. L'espace d'un instant, l'adulte confirmé qu'il était avait fait place discrètement à l'enfant de jadis...

"On va parler deux secondes, se raconter nos vies...".

Doucement, il se mit à l'enlacer, enroulant ses bras le long de son corps et la serrant tout contre lui.

"On va parler un peu, ça va nous faire du bien ! Tu voulais repartir au milieu de tes bestioles et me laisser seul ?".

Il eut un petit rire puis il déposa presque aussitôt un baiser sur ses cheveux, sa joue allant frôler ces derniers tandis qu'il fermait les yeux...
Inconsciemment il se trnait prêt... prêt à resserrer son étreinte, prêt à la bloquer si elle tentait de s'échapper, l'esprit aux aguets si elle essayait seulement de se libérer de force...
Le sourire béat d'apophis Sykes s'élargit alors, laissant sa dulcinée d'un jour, d'une semaine, d'un mois qui sait ? reposer sur sa poitrine...

Lorelai entendit la porte s’ouvrir d’un coup, elle se retourna pensant voir Tom pour lui donner la petite malle à descendre, car il n’était pas possible de transplaner à l’intérieur de son établissement. Mais, ce n’était pas Tom, il s’agissait de l’Auror qui lui dit à bout de souffle qu’il avait envie de la voir.

- Et bien voilà c’est fait !, lui dit-elle en se rapprochant de lui.

L’homme fit de même en plongeant ses yeux bleus électriques dans les siens, il avait un étrange sourire sur ses lèvres. Il lui dit qu’il avait bien fait de se dépêcher car, pour un peu elle partait. L’homme avait raison, elle se préparait à quitter le pays, mais elle pensait être devenue insignifiante pour lui alors à quoi bon lui dire qu’elle partait. Il lui dit qu’elle aurait pu lui dire au revoir et qu’en plus ce n’était pas gentil, elle leva donc un sourcil d’étonnement.

- Pas gentil ? demanda-t-elle alors qu’elle regardait sa main se poser sur son épaule. Et pas de nouvelle pendant quoi ? Un mois ? Vous clarifiez cela comment ? lui demanda-t-elle avec un léger agacement dans la voix.

Il avait son visage à quelques millimètres du sien, il souffla et sentit son haleine, elle sentait le tabac et la menthe comme d’habitude. Lorelai s’en voulu de savoir ce genre de chose, c’est alors que l’homme continua en lui disant qu’il était heureux de la trouver ici, qu’il avait vraiment de la chance, car il c’était ennuyé au Ministère. Lorelai allait répliquer qu’elle n’était pas très sûre qu’il dise la vérité mais sa seconde main l’empêcha de dire quoi que ce soit.

Il lui demanda, si elle était d’accord de parler un peu avec lui avant qu’elle ne s’en aille. Doucement il resserra son étreinte et elle eut la tête contre son torse heureusement elle avait tourné sa tête et avait sa joue collée à la poitrine de l’homme. Il lui dit qu’ils allaient parler et que ça allait leur faire du bien, puis il lui dit qu’elle voulait partir pour aller rejoindre ses bestioles et le laisser seul.

Lorelai soupira en sentant l’homme déposer un baiser sur ses cheveux, elle se demanda ce qu’il lui prenait soudainement, elle voulu se défaire de l’étreinte mais il la retenait entre ses bras.

- Vous ne serez pas seul voyons, un homme comme vous ne doit pas se limiter qu’à une personne, je me trompe ? lui demanda-t-elle sur un ton d’exaspération.

En fait, Lorelai espérait un peu qu’Apophis lui réponde par l’affirmative comme ça elle n’aurait pas de remord de le quitter et d’essayer de l’oublier.

L’homme ne l’avait pas lâchée bien du contraire, il resserrait à présent son étreinte sur elle, la jeune femme n’avait pas peur elle c’était retrouvée dans des situations bien plus dangereuse que celle-là. Mais, jamais elle n’avait encore ressentit ce qu’elle ressentait à ce moment là, l’Auror lui demanda si elle savait seulement ce qu’était un homme comme lui.

*Oui, je ne le sais que trop j’en suis tombée amoureuse et ça a été la pire erreur de ma vie*, pensa-t-elle en regardant dans les yeux de l’homme qu’elle avait près d’elle pour voir une once de sincérité dans son regard mais, il n’y avait rien.

La jeune femme essaya de détourner le regard mais l’homme souleva sa tête à l’aide de son index la forçant à le regarder droit dans les yeux. Elle n’avait même pas prit conscience du rapprochement soudain de leur lèvre, l’homme lui dit alors que la Roumanie devait être magnifique en cette période de l’année qu’il devait y avoir des étendues de neige à perte de vue. Puis l’homme rajouta sans grande délicatesse qu’elle allait avoir froid là-bas.

- La Roumanie est un pays très beau mais je sors très peu de mon bureau je dois t’avouer et je ne vais pas me…

Mais, elle n’eut pas le temps de poursuivre que les lèvres de l’Auror vinrent se poser sur les siennes. Lorelai n’avait pas fermé les yeux et lui jeta un regard noir car, elle ne savait pas comment cet homme qui était devant elle avait le toupet de l’embrasser comme si rien ne c’était passé. Il ne c’était pas vue pendant un mois entier et monsieur faisait le joli cœur avec elle, mais ça ne marchait pas comme ça avec Lorelai.

Lorsque Lorelai sembla se raidir sous son baiser, Apophis l'empoigna avec un peu plus d'assurance, la collant davantage contre lui, se faisant nettement plus passionné. Ce n'est que lorsqu'il comprit qu'elle ne l'entendait pas de cette façon pour le moment qu'il se défit d'elle, baissant les yeux sur sa personne comme un petit garçon en faute.

"Ohh Lore..., souffla-t-il et il se laissa retomber sur le coin de son épaule, pourquoi te montrer aussi dure et inflexible ?... C'est torture et souffrance...".

Il enroula ses bras tout contre elle, s'abandonnant à sa douceur, se laissant peser sur son corps, ressentant un peu plus son parfum. Il en sourit, humant cette senteur sucrée, tellement fille.
Dans un léger mouvement de tête, sa bouche parvint jusqu'à son oreille :

"Tu sais très bien, Lorelai que par a+b, ce que je t'avance peut être prouvé.

Réfléchis ! Tu n'as pas été très heureuse de remarquer que je revenais après un mois d'absence et qu'en plus je ne t'avais donné aucune nouvelle !

Ce qui signifie que, mais corrige-moi si je me trompe, tu avais quelque espoir.

Ainsi, je devais te manquer, non ? Puisque tu sembles si outrée et tellement en colère par rapport à ce que je t'ai fait !".

Il se redressa, plantant alors ses yeux de gamin impertinant dans les siens, avançant sa mâchoire inférieure sur un air de défi.

"N'ai-je pas raison, chérie ?".

La jeune femme se raidit sous le baiser alors que l’Auror accentuait son baiser pour le rendre plus passionné. Lorelai ne voulait pas succomber aux avances de l’homme et elle le regardait toujours sans répondre à son baiser. Il sembla alors comprendre que ce n’était pas comme ça qu’il l’aurait, il se détacha, d’elle la laissant un peu respirer puis il baissa les yeux.

*Allons bon qu’est ce qu’il me fait maintenant ?*, se demanda-t-elle alors que l’homme venait de poser sa tête contre son épaule.

Il lui demanda pourquoi elle était si dure et inflexible, il lui dit que pour lui c’était une torture et une souffrance. Il enroula ensuite ses bras autour de sa taille la resserrant encore une fois près de lui.

*Mais qu’est-ce qu’il cherche à faire ? M’étouffer ?*, se demanda-t-elle en le regardant elle sentit alors son nez humer son parfum puis faire sa route le long de son cou.

Elle faillit à ce moment là chavirer mais, elle parvint à se ressaisir juste à temps. Il lui murmura alors qu’elle savait très bien que par a+b ce qu’il avancé pouvait être prouvé.

*Il a bu ou quoi ?*, se demanda-t-elle ne bougeant pas un cil.

Il lui dit alors de réfléchir qu’elle n’avait pas été très heureuse qu’il revienne après un mois d’absence et qu’en plus il ne lui avait donné aucune nouvelle. Ce qui signifiait et là il lui demanda de le corriger si il se trompait qu’elle avait quelque part de l’espoir. Ainsi qu’il devait lui manquer, puisqu’elle semblait si outrée et tellement en colère contre lui, puis il ajouta n’ai-je pas raison chérie ? Lorelai n’eut même le temps de réfléchir, elle le dégagea de son épaule malgré le poids qu’il faisait et le gifla de toutes ses forces.

- Primo et d’une je ne suis pas votre chérie ! lui dit-elle en reprenant volontairement le vouvoiement, deusio vous m’avez peut-être manqué, il est vrai les trois ou quatre premiers jours. Mais, je me suis dit ensuite que deux baisers ça ne voulait certainement rien dire pour vous, donc je vous prierai de quitter ma chambre car j’ai d’autre chose à faire ce soir ! dit-elle en allant jusqu’à la porte de sa chambre pour l’ouvrir afin qu’il en sorte.

Lorelai avait refermé la porte en la claquant de toutes ses forces, après le départ de l’Auror, il lui avait dit juste avant de quitter la pièce qu’il était navré.

*Mais il est navré de quoi ?*, se demanda-t-elle en retournant à ses affaires. *Il pensait s’en doute que j’allais me laisser faire, que un mois d’absence ce n’était rien du tout ! Que je devais me laisser attendrir par son regard et succomber à ses moindres charmes et désirs et bien non, ça ne marche pas comme ça ! Surtout avec moi ! Non mais pour qui se prend il !*, se demanda-t-elle en prenant un verre qui était sur sa table de nuit et en le lançant à travers la pièce pour qu’il s’écrase contre le premier mur qu’il rencontrerait.

- Je hais les hommes ! pensa-t-elle à haute voix, ils ne pensent qu’à une chose et une fois qu’ils l’ont eue c’est au revoir et on ne c’est jamais connu ! Comme je regrette de ne plus être élève à Poudlard, la vie était si simple quand j’étais élève, se dit-elle en s’installant sur son lit et en laissant un larme unique glisser sur sa joue blanche.

C’est alors qu’elle entendit un petit bruit, comme si quelqu’un frappait au carreau de sa chambre, elle se demanda un instant si ce n’était pas l’Auror. Elle se rendit compte bien vite qu’il s’agissait d’hibou, elle alla lui ouvrit et celui-ci lui déposa un morceau de parchemin. La jeune femme le lu avec attention, c’était le message destiné à ce qu’elle mette une robe le 24 décembre en soirée pour la fête du Ministère à laquelle elle devait assister malgré elle.