Seule dans ce compartiment (Libre)

Elisabeth, accompagnée de ses parents eut quelques difficultés à trouver la voie 9 ¾. Elle avait longuement embrassé son père et sa mère avant de franchir le mur, seule, imitant une jeune fille qui trainait un chaudron. Elle monta laborieusement dans le train, gênée par sa grosse valise. Une petite larme au coin de l'oeil, elle s’installa dans un compartiment vide. Cependant, elle avait bien vu tous les enfants sur le quai et se doutait que le train serait bien vite rempli, à son grand désarroi.
Elle prit place à côté de la fenêtre, tira le rideau et chercha mécaniquement ses parents, sachant bien qu’elle ne les trouverait pas. De là où elle était, elle pouvait voir les jeunes sorciers et leurs familles franchir le mur magique qui menait sur le quai. Elle les observa : ils ressemblaient en tous point à des humain normaux, mis à part qu’ils transportaient parfois des hiboux ou des chats dans des cages et se promenaient une baguette à la main. Elisabeth aurait aimé avoir un chat mais elle pensait ne pas pouvoir s'en occuper correctement. Peut -être en prendrait-elle un l'année prochaine.
Elle était un peu déçu par tout ce qu’elle découvrait du monde de la magie, elle avait espéré quelques chose de plus spectaculaire qu'un mur à franchir et qu’un train dans la gare King Cross pour ce rendre au collège ; un vol à dos de dragon lui aurait beaucoup plu.

« Les dragons existent-ils au moins ? Je ne connais rien du tout à la magie, ni au monde que je vais découvrir après tout »

A ce moment, Elisabeth fut pris d’une soudaine angoisse qui lui noua les intestins. Elle se sentait perdue et avait besoin de repères mais ses parents ne l’avaient pas accompagnés sur la voie, elle avait fermement refusé, prétextant qu’elle était assez grande pour se débrouiller seule.
Elle sorti son petit carnet de croquis et un crayon.

« Il y a aura surement des choses à dessiner »

Hélas, rien ne lui vint. C’était la première fois qu’elle prenait le train mais il ne présentait aucun intérêt graphique et n’avait absolument pas l’air magique. Elle se dit que, finalement, si quelqu’un entrait dans son compartiment ce ne serait pas si mal. Elle avait besoin de parler et d’être rassuré.

C'était la troisième année que Raymond venait à Londres un premier septembre, mais c'était la première fois qu'il allait passer la barrière entre les voies neuf et dix, et quelle excitation cela lui procurait, depuis qu'ils étaient arrivé ce matin de bonne heure au chaudron baveur il n'arrêtait pas de jacasser, une vrai pipelette!
Toute la petite famille était arrivée à King cross au alentour de dix heures et demi, Tally, en bonne mère de famille, portait le petit Jack, cinq ans, sur la hanche et retenait Ray par le col de son blouson, pour éviter qu'il n'échappe à sa surveillance. David poussait le charriot de Ray et thomas le sien, heureusement les deux enfants portait leur vêtement habituels et aucun des deux ne possédait d'animaux si bien que, contrairement à la plupart des familles sorcières qu'il croisait, ils n’avaient pas l'air de sortir de la troisième dimension.

Lorsqu’ils furent à proximité de la barrière, Tally s'accroupit, posant Jack et lâchant le col de Ray, et embrassa le garçon, Raymond reniflait bruyamment, il avait fait promettre à ses parents de lui écrire très souvent, et bien qu'il faisait le fier quelques minutes auparavant il n'en menait pas large, et se demandait comment il tiendrait jusqu’aux prochaines vacances.
Sa mère essuya ses larmes avec son pouce fit un énorme câlin à son fils et l'embrassa sur le front, puis Ray fut soulevé de terre par son père, il l'appela mon grand mais se retrouver à un mètre du sol vous faisiez plutôt redevenir tout petit, Ray protesta car il venait d'apercevoir le sourire narquois de son frère qui prononçait silencieusement le mot "bébé" sur ses lèvres.

On fit un dernier signe de la main aux garçons avant qu’ils ne passent l'un à la suite de l'autre, la barrière.
Une fraction de seconde avant de passer la barrière Ray se demanda si vraiment il n'allait pas se fracasser dessus, mais non, lorsqu'il rouvrit les yeux il était devant un impressionnant train rouge bordeaux à vapeur.
Le petit garçon chercha des yeux sont grand frère qui s'éloignait déjà en lui criant
:"A plus, minus!"
A ce moment là il faut avouer qu'il était un peu perdu, persuadé qu'il passerait le voyage avec Tom, ray ne savait plus du tout quoi faire.
En désespoir de cause il alla vers le train ou lui dit de ne prendre que ses bagages à main, sa grosse malle serait entassée avec les autres et posée dans sa chambre à Poudlard.
Ray pris donc son sac à dos et sa guitare et monta dans le train.
Il y avait pas mal de monde dans les couloirs, alors le très jeune homme qui n'avait de toute façon pas envie de se compliquer la vie entra dans le premier compartiment.
A l'intérieur il y avait déjà quelqu'un, une fille qui avait plus ou moins son âge.
"T'attends quelqu'un? J'peux m'poser là?"Il avait cet horrible accent américain qui faisait qu'il avalait la moitié de ses mots.
Il observa la fille cinq seconde, aucun doute elle avait son âge, car elle était plate comme une planche à repasser, et donc aux yeux de ray complètement inintéressante et tant que fille, mais il devait reconnaître que sinon, elle était relativement joli, il s'avança jusqu'a elle faisant tinter les éperons de ses santiags en marchant et se présenta.
:"J'm'appelle Ray Starlight, 'chanté!"

Elisabeth ouvrit des yeux ronds comme des billes. Premièrement parce qu’elle avait été dérangée en pleine rêverie et ensuite, parce que le garçon qui venait d’entrer dans son compartiment présentait une apparence très atypique. En effet, le jeune garçon qui ne devait pas être plus âgé qu’elle avait coiffé ses cheveux en banane, un peu à la façon d’Elvis Presley, portait des habits totalement démodés et comble du comble, exhibait d’immondes bottes pointues! Cependant, il avait l’air plutôt sympathique. Il lui avait parlé avec un drôle d’accent qu’elle n’avait jamais entendu, plutôt laid, s’avoua-t-elle.

« Ah, euh…oui bien sûr. Tu peux t’asseoir, je n’attends personne»prononça t’elle toujours un peu éberluée.

Le jeune garçon s’assis en face d’elle. Elle l’examina quelques secondes, ne le trouvant pas très à son goût. Il était plus avachi qu’assis d’ailleurs et mâchouillait négligemment un chewin-gum. Puis elle se souvint qu’il s’était présenté et que les conventions sociales voulaient qu’elle en face de même.

« Je m’appelle Elisabeth Coldhearth » annonça t’elle d’une voix beaucoup plus assurée.

Rangeant son carnet et son crayon, elle se replongea dans l’examen méticuleux du garçon, ce qui était un peu impoli mais elle n’en avait que faire. Elle se dit que si elle observait suffisamment les traits particuliers du visage de Ray, elle pourrait peut être réussir à dessiner son portrait de mémoire. Elle remarqua aussi qu’il avait une guitare. Les guitares la fascinaient. Son père en jouait rudement bien depuis qu’elle était petite, mais il lui avait toujours formellement interdit d’y toucher.

Quelques minutes s’écoulèrent, laissant un léger froid entre les deux enfants. Elisabeth, toujours un peu gênée par la présence d’autrui ne parvenait pas à prendre la parole la première, bien que certaines questions lui brûlaient la langue.

Ray s'installa donc, à distance raisonnable d'Elizabeth et mis ses jambes en travers du compartiment, des bottes toutes neuve sur le siège d'en face. Il adopta sa posture de timidité, il ne se rendait même pas compte que c'était devenu une habitude pour lui d'être dans cette position quand il rencontrait de nouvelle personne, il n'était pourtant pas farouche et Elizabeth était tout sauf intimidante, seulement il lui fallait quelques minutes d'adaptation, cette position se résumait au col de son blouson relevé, ses mains dans ses poches et le menton à l'intérieur du tee-shirt, aujourd'hui il portait celui que sa mère portait lorsqu'elle était enceinte de lui, c'était un tee-shirt publicitaire pour un restaurant de central park et bien évidemment il était trois fois trop grand pour lui, mais peut importe!

Lorsqu'elle se fut présentée Ray se demanda quel surnom lui donnaient ses amis, Elizabeth devait être le prénom qui contenait le plus grand nombre de surnom, Ray s'amusa à les énumérer dans sa tête.

*Eliza, liz, liza, beth, betty, lizzie, buffy, elie...*

Ray sentait le regard de la petite fille qui pesait sur lui, il se demandait ce qu'elle pouvait bien penser de lui, surement qu'elle le trouvait drôlement cool, ou alors complètement ringard, en fait peu lui importait, lui-même évitait de porter des jugements sans connaître les gens. A ce moment-là il trouvait seulement qu'elle semblait un peu réservée, cela s'entendait même dans sa voix et il espérait qu'ils ne passeraient pas tout le voyage comme ça, sinon ça risquait de très vite devenir chiant.

Soudain, et cela fit sursauter Ray plus qu'il ne l'aurait voulu, le train siffla, il se rapprocha de la fenêtre, il y avait pas mal de parents de petits enfants sur le quai qui donnait leurs dernières recommandations à leurs enfants ou leur faisait un dernier câlin, Ray retourna à sa place, ils allaient partir, c'était la première fois qu'il prenait le train et il aurait aimé être près de la fenêtre, dans le sens de la marche, malheureusement c'était la place qu'occupait Elizabeth. Il se racla la gorge et demanda:

"tes parents sont pas là ? "

Il désigna le quai, une secousse ébranla le train, il commencèrent à partir

Ray espérait simplement qu'il ne serait pas malade, il avait déjà vomit ce matin en sortant de la cheminée, c'est qu'il avait l'estomac sensible ce petit.

Elisabeth fut soulagée d’entendre la voix de Ray, bien que son accent soit décidément vraiment atroce. Il était dans une position qui engageait peu à la conversation et elle se rendit compte qu’elle aussi. Elle décida donc de décroiser les bras et les jambes, d’arrêter de le fixer et prit expression plus chaleureuse que celle de l’extrême concentration nécessaire à retenir les détails du visage du jeune garçon pour son dessin. Elle réfléchit quelque secondes à une réponse, puis prit la parole :

« Non, mes parents ne sont pas sur le quai. Nous nous sommes quittés devant le passage sur la voie. Les tiens ne sont pas là non plus, n’est –ce pas ? »

Ses mots lui convinrent, elle les trouva presque chaleureux. Elle avait bien remarqué que Ray n’adressait aucun signe en direction du quai, lui non plus. Elle se demanda si le garçon allait enlever ses grands pieds de la banquette en joli velours rouge. Elle trouvait cet acte vraiment sans gêne et irrespectueux, elle hésita à le lui faire remarquer mais s’abstint. Après tout, c’était son problème si un adulte passait et le grondait.

Le train commença à avancer doucement, elle trouvait le roulis très agréable, apaisant même et se demanda si elle ne risquait pas de s’endormir durant le trajet. Cependant, des élèves continuaient à circuler dans le wagon en faisant un sacré vacarme, ce qui l’irritait. Quelqu’un d’autre allait il monter dans le compartiment ? Elle espérait sincèrement que non. Non pas qu’elle souhaitait rester seule en présence de Ray, mais moins il y aurait de gens, mieux se serait.

Elle jeta un regard par la fenêtre, heureuse d’avoir choisi cette place pour regarder le quai s’éloigner de plus d’eux en plus, les gens devenir de plus en plus petit. Il ne restait plus grand monde sur la voix, seulement des parents qui faisaient de grands signes d’adieu à leurs enfants.

Son angoisse, qui s’était éclipsée le temps de la surprise due à l’arrivée de Ray, lui noua à nouveau les intestins. Cette fois, elle avait aussi le cœur gros en pensant à ses parents. Elle les imaginait sur la route du retour dans la voiture familiale. Elle eu soudain envie d’être elle aussi à l’intérieur de cette voiture et de rentrer chez elle, plutôt que de partager son compartiment avec une espèce de plouc en santiags qui se prend pour Elvis et met ses pied sur les banquettes !

Elle se mordit la lèvre inférieure et se retourna vers « Elvis » qui enleva ses pieds de la banquette et se redressa.

Il finissait par trouver cela indécent qu'elle le regarde comme ça, gêné et pour faire bonne figure il enleva les pieds du siège d'en face et repris une position presque normal. Il ne savait jamais vraiment quoi faire lorsqu'il était dans un espace clos pour un long moment. Voilà qu'ils étaient à peine parti et qu'il se demandait déjà ce qu'il pouvait faire pour tromper l'ennui.

Si il avait été un sorcier d'origine ou même s'il avait vécu en Angleterre tout cela aurait été bien plus simple, il serait venu avec ses amis ils auraient tous partager un compartiment et se seraient amusé durant tout le trajet si bien qu'il n'aurait pas vu le temps passer, mais là il était coincé avec une fille ! D'ailleurs celle-ci venait juste de répondre à sa question et Raymond devait bien avouer qu'elle faisait vraiment tout pour être sympathique, il se rapprocha et se posa en face d'elle, ayant maintenant une vue magnifique sur le paysage, qui défilait à l'envers, il eut un léger haut-le-coeur, mais se concentra sur Elizabeth.

" Non, ils n'ont pas de pouvoir, alors ils sont restés de l'autre côté de la barrière, j'sais pas s'ils peuvent passer ou pas, mais c'est la troisième année qu'on vient et ils ont jamais essayé."

Il remarqua enfin le carnet dans les mains de la rouquine, à vrai dire vu son sens de l'observation il aurait pu mettre encore plus de temps.

"Tu dessines ? Demanda-t-il, j'peux voir ? "

Mieux valait pour Elizabeth qu'elle ait un bon coup de crayon, sinon avec cette absence de tact qui caractérisait notre rockeur raté, il ne manquerait pas de le lui faire remarquer. Mais que voulez-vous...

Il se dit soudain que si elle acceptait de lui faire montrer ses dessins il pourrait lui jouer un petit morceau de guitare. Il jugea l'échange plutôt équitable.

"tu me montres et j'te montre."Dit il en désignant sa guitare, qu'il avait affectueusement surnommé Priscilla, mais c'était un secret...

Le fruit des efforts d’amabilité de la jeune fille avaient portés leurs fruits. En effet, Ray avait enfin enlevé ses pieds de la banquette et entamé la discussion.

« Après tout, ce n’était pas si difficile.» pensa la jeune fille.

Le seul souci, c’est qu’il vouait voir ses dessins. Certes, elle recopiait beaucoup les choses qu’elle voyait, mais représentait aussi ses rêves et ses cauchemars, ce qui est très personnels. Cependant, elle avait très envie de voir la guitare de Ray et de l’entendre jouer ; et puis, elle appréciait sa tentative amicale de discussion. Il avait intérêt à bien jouer le rockeur, d’être à la hauteur de son look.

« Très bien, répondit-elle, mais je ne te montre pas tout mes dessins. »

Elle ouvrit son carnet et, dans un élan de spontanéité, pris place auprès du garçon, sur la banquette en face d’elle. Le carnet en question n'était pas très grand, en cuir relié avec une couverture rouge. Il contenait 100 feuilles de papier canson dont un tiers étaient déjà utilisées. Le carnet, presque neuf, avait à peine une semaine.Elle lui montra un premier dessin, représentant son chat allongé sur un coussin du divan.

«Là, c’est mon chat, expliqua t’elle, c’est une femelle de 4 ans, elle s’appelle Shiva »

Elle changea rapidement de page, pour ne pas laisser voir au garçon certains dessins trop personnels et s’arrêta sur un portrait.

« Ici, c’est mon meilleur ami, Josh. »

Elle était un peu angoissée, non pas qu’il ne trouve pas ses dessins à la hauteur, cela lui importait peu. Beaucoup de gens reconnaissaient son talent et elle n’avait pas besoin de compliments supplémentaires. Elle était juste nerveuse d’être si proche de lui, cet inconnu à la dégaine un peu particulière.

Elle remarqua que son teint était assez pâle, peut-être supportait-il mal le voyage en train. Pendant qu’il regardait toujours le portrait de Josh, elle ajouta :

« Mes parents non plus n’ont pas de pouvoirs, mais je pense qu’ils peuvent traverser. Sinon, il n’y aurait pas autant de monde sur la voie. Je n’avais pas besoin de leur aide, alors ils sont rentrés directement après m’avoir amené à la gare. »

Elle se tourna vers Ray et lui décrocha un petit sourire adorable, dont elle avait le secret.

« Tu veux en voir d’autres ? » demanda t’elle, désignant son carnet du regard.

Ray était complétement scotché, lui même sachant à peine tenir une plume, il n'y connaissait absolument rien dans le domaine de l'art mais pour le peu qu'il avait vu ou fait c'était largement suffisant!
Evidement le jeune garçon n'aurait jamais pu avouer ce genre de chose, tout d'abbord parcequ'il ne connaissait pas ou à peine Elizabeth, ensuite et bien parceque c'était une fille, et il avait vraiment du mal à admettre que quelqu'un soit plus douer que lui dans un quelconque domaine, surtout si ce quelqu'un était une fille, et même pas à son gout en plus.
Néanmoins, et quelqu'un qui le connaissait bien aurait compris qu'il voulait vraiment être gentil avec elizabeth et se faire de nouveau amis, il lui sourit et dit.

"J'aime bien, j'peux voir le reste?"

Evidement s'il n'avait pas été de si mauvaise fois Eliza aurait entendu:
"'tain c'est super chouette j'suis sur de reconnaitre ton pote josh si jamais j'le croise dans la rue."
Mais pour cela il faudrait patienter un peu et aprendre à connaître ce jeune qui n'était pas un balèze sans coeur comme il tentait désespérement et sans grand succés de se faire passer.

Bien sur ray voulait voir le reste, il n'avait pas remarqué que Elizabeth paraissait un peu génée à l'idée de montrer son carnet, ni même qu'elle passait bien vite sur certaine page. Pour le garçon si elle avait bien voulu lui montrer son carnet c'était parcequ'elle en avait envie et non pas parcequ'il le lui avait demandait.

Concernant ce qu'avait dit la petite rousse concernant le passage 9 3/4 il le nota mentalement dans un coin de sa tête comme premier élément à mettre dans la lettre qu'il écrirait à ses parents en arrivant à Poudlard. Soudain il se souvint pourquoi il était dans ce train avec cette fille (il oublit vite le pauvre) et il se demanda dans quel maison il serrait, Tom était à Gryffondor, et il lui avait raconté que l'épreuve pour savoir ou on serait consistait à passer devant tout le monde et à raconter un moment de notre ville, Ray y croiyait à moitié mais il n'osait pas demander à Elizabeth si c'était vrai, il posa seulement cette innocente question:

"Tu voudrais aller dans quel maison?, mon frère dit que gryffondor sont les meilleurs et que ceux qui ne sotn pas gentil vont à Serpentard, c'est vrai selon toi?"

RAymond savait qu'il y avait deux autres maisons, mais il ne se souvenait jamais de leur nom...

Elisabeth se détendit car elle avait bien vu dans les yeux ronds et ébahis du garçon qu’il était impressionné par ses dessins. Avoir cette supériorité la rassurait. Ray voulait voir d’autres dessins mais, le carnet étant neuf, il y avait peu de ses œuvres qui, à ses yeux, n’étaient pas trop personnelles. Voyant que Ray se penchait vers son carnet avec insistance, elle le referma sèchement, gagnée par la panique.

« J’ai dit que je ne te montrais pas tout et là, j’ai fini de te faire voir ce que je voulais. C’est tout. » Prononça t’elle sèchement.

Elle rangea précipitamment son carnet, pour le mettre bien à l’abri et se rassit sur la banquette d’en face, près de la fenêtre. Son petit moment de panique passé, elle se dit qu’elle avait peut-être été un peu brusque. Elisabeth décida donc de s’excuser à sa manière, c’est qu’elle a sa fierté et n’aime pas présenter solennellement des excuses.

« Ce n’est pas contre toi, hein ! C’est juste que le reste, je ne le montre à personne, c’est trop personnel, vois-tu ? » Elle avait alors un ton embarrassé.

Ray hocha la tête, un peu halluciné. Elle se rappela alors qu’il avait parlé de maisons avec des noms bizarres. C’était sûrement en rapport avec l’école, mais elle n’avait jamais entendu parler de « Serpent-Tard » ou de « Griffon D’Or ». Bien qu’il n’ait pas grandit chez les sorciers, Ray semblait en savoir plus qu’elle sur ce monde étrange. Elle hésita une seconde à se replacer près du garçon, puis se ravisa.

Après tout, ce n’est qu’un garçon, [i]pensa t'elle, et je ne le connaît que depuis le début du voyage.

Ravalant sa fierté et repoussant son manque de sociabilité, la jeune fille essaya de prendre aimablement la parole.

« Qu’est ce que c’est, ces maisons dont tu parles ? Ca a un rapport avec les élèves de l’école, non ? »

Elle se sentit un peu bête de na pas savoir. Evidemment, pour ceux qui connaissaient déjà le monde de la magie, la rentrée devaient être plus évidente. Soudain, elle se souvint :

« Hé ! Mais tu ne devais pas me jouer un petit air de guitare ? Je t’ai montré deux de mes dessins, disons que tu me joueras deux petites chansons. Ca te va ? »

Elle avait hâte d’entendre le son d’une guitare. Les musiques qu’elle appréciait le plus étaient les balades irlandaises. Elle connaissait les plus célèbres de son pays, celles qu’on entendait à tous les coins de rue à Dublin et que son père jouait souvent. Elle connaissait même une chanson de pub. Ah, que son Irlande natale lui manquait !

Au moment où Ray fut sur le point de prendre la parole, un bruit métallique se fit entendre et la porte du wagon s’ouvrit. Une femme dodue apparue avec un chariot en criant :

« Friandises ! Friandises ! Choco-Grenouille, Dragées Surprises ! Vous avez faim les enfants ? »

Ray qui était lui même quelqu'un d'un peu brusque ne s'offusqua pas de l'acces de géne d'Elizabeth, puisqu'il eu dans les secondes qui suivire l'occasion d'étaler le peu de science qu'il avait et cela faisiat tellement bien à son petit égo.
Comme d'habitude lorsqu'il expliquait quelque chose il se posa au bord du siège de façon à ce que le bout de ses bottes touchent le sol, il passa ses doigts dans ses cheveux gominés avant de poser ses coudes sur ses genoux et dit:

"En fait mon frère m'a expliqué comment ça fonctionnait, il est en troisième année, mais peut être qu'il m'a fait marché sur certain point donc pas sur que ce que je te dit sois complétement juste."

Il avait envisagé la petite vengeance qu'il pourrait concocter pour son frère si jamais celui ci l'avait trompé.

"Donc les élèves de première année vont jusqu'a la cérémonie de répartition en barque, ensuite il sont répartit entre les différente maison, mais je ne suis pas sur de leur façon de faire, comme je t'ai dit il y a Gryffondor, Serpentard et deux autres maisons mais elles ne sont pas très importante, enfin c'est ce que mon frère m'a dit."

Il se calla au fond de son siège et un sourire ultra bright apparu sur son visage lorsque qu'elisabeth lui demanda un morceau de guitare c'était ce qu'il préférait faire avec le fait de se la raconter, mais comme il n'était pas méchant on lui pardonnait facilement.
Il grimpa debout sur le siège, récupéra sa guitare qu'il manipulait le plus précotioneusement du monde, il faut dire qu'elle était son trésor, la chose la plus précieuse qu'il posséda avec sa batte de baseball dédicassé, il se rassit donc à sa place s'installa bien comme il faut et au moment ou il allait massacrer le premier accord :

"« Friandises ! Friandises ! Choco-Grenouille, Dragées Surprises ! Vous avez faim les enfants ? »

Raymond fut vaguement surpris, Tom n'avait jamais mentionné ce petit détail fortement interessant, il déposa sa guitare, et atrappa les deux trois pièces de monnaie sorcière qu'il avait dans la poche, c'est à dire exactement 1 galions 10 mornilles et 3 noises, Tom lui avait vaguement fait les convertions avec le dollars mais à ce moment là Ray n'en avait plus grand chose à faire, il montra ce qu'il avait dans les mains à la vendeuse.
"Qu'est ce que je peut avoir avec ça?"

celle ci compris bien vite que l'enfant ne devait pas se rendre compte de l'argent qu'il avait dans les mains elle lui pris deux mornilles et lui en lui donnant un sachet relativement plein:

"ceci suffira pour avoir le sachet découverte, avec toutes les friandises à connaître du monde sorcier."
Elle se tourna vers Elizabeth:
"et pour la petite demoiselle se serra quoi?"

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