Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités]

[Je fais un peu avancer le truc pour qu'on finisse bientôt le topic]

La réaction de Roze fut le septicisme et un brin d'incomprehension mais comme elle ne voulait pas paraître aussi bête qu'elle l'était, elle se contenta de sourire et de dire à son ami "D'accord, j'ai compris. Mais dis Edy, je vais aller m'habiller parce que je pars ce soir et il faut que je fasse mes valises." Le soir même Roze devait partir et rejoindre l'hopital sainte mangouste pour ses examens mensuels et sa visite... Elle n'aimait pas cet endroit, si ça avait été possible elle aurait demandé à Edward de l'y accompagner mais une part d'elle avait trop honte pour même aborder le sujet de son traitement. C'était le seul tabou entre eux, la seule chose qui gêna Roze d'ailleurs. Dans son univers tout était beau et parfait mais depuis qu'elle était proche d'Edward elle avait pris conscience qu'il ne pouvait pas entrer dans son monde parce qu'elle n'était pas comme les autres. Elle en avait souffert mais comme d'habitude elle avait fini par faire taire de force sa douleur.

Elle lui sourit et lui dit "Bon, j'y vais. Je reviens après." Elle s'en alla sans demander son reste, cherchant encore à comprendre les paroles de son compagnon. Si nous étions dans un manga, on pourrait voir autour de sa tête tout un tas de points d'interrogations. Un jour peut être, elle demanderais plus d'explications mais là, ce n'est pas le moment alors que c'était son dernier jour ici. Elle prit quelques vêtements dans sa valise et s'habilla. Sortit de la chambre, elle recroisa Claire qui lui fit signe d'approcher. La mère d'Edward tira sur le haut de la jeune fille, agrandissant le décolleté. "ça va mieux avec la vision d'ensemble." Car oui, apparement, Roze avait décidé inconsciemment de choquer son ami aujourd'hui. Elle portait un minishort en jean avec un tee shirt court qui était devenu plus long sur le nombril mais plus découvert en haut après l'intervention de Claire qui adorait taquiner ses enfants. A tout ceci, Roze avait ajouté des sandales blanches toutes simples.

Roze frappa à la porte et prévint Edward qu'elle descendait petit déjeuner. Ils étaient apparement seuls dans la maison ce jour là. Elle se prit un bol et alors Edward la rejoint. Elle lui sourit, pas du tout gênée par sa tenue très estivale rendue presque indécente par la mère du garçon. Enfin, indécente, du moins pour quelqu'un venant d'une famille aussi aristocratique que Roze car en réalité ça restait tout même tout à fait correct...

"Les céréales sont dans le placard du bas c'est ça ?"

Tant qu'elle ne se baissait pas.

Tandis qu'Edward finissait de lui parler, Roze prit les céréales dans le placard indiqué par son ami. Se baissant avec sa grâce habituelle, elle donnait pourtant une illusion de provocation sans s'en apercevoir car elle offrait une très jolie vu sur la chute de ses reins et le reste. Cela ne dura que quelques secondes car Roze attrapa les céréales et se releva aussitôt pour en remplir son bol. "Oh non, j'aime bien les céréales. A la maison Mutty m'en achète avec des formes d'animaux. C'est très mignon." Et elle s'installa à table avant de poser ses yeux bleus sur son ami un instant. Qu'avait il ? Que voulait il lui donner ? Ces questions traversèrent un moment l'esprit de Roze avant de s'échapper sans qu'elle les retienne. Il lui dirait bien à un moment ou à un autre. Elle n'était pas spécialement curieuse de nature de toute façon. "Viens t'asseoir, on peut parler en mangeant." Et elle commença à grignoter ses céréales. La petite blonde était très mince, pas parce que c'était de famille, mais plutôt parce qu'elle mangeait toujours très peu. Elle picorait ses aliments plus qu'elle ne les mangeait au grand damn de tout le monde. Les médecins étaient plutôt mécontents de son attitude générale vis à vis de la nourriture mais Roze avait l'impression qu'on l'étouffait lorsqu'on la forçait à prendre de vrais bouchées.

La question de ce qu'Edward pouvait lui vouloir revint à son esprit. Il était vraiment bizarre ce matin, pas égal à lui même. Peut être à cause de leur séparation proche.... Elle même en souffrait rien que d'y penser mais elle avait sa propre méthode pour se blinder contre d'éventuelles larmes ou chagrins. Elle renfermait tout au plus profond de son être et voguait dans son imaginaire si bien fourni. Malheureusement pousser ainsi son esprit à la dernière limite mettait son corps à l'épreuve. Lors de ses plus fortes crises, à la mort de sa nourrice, elle avait été jusqu'à stopper sa croissance ou à tomber dans le coma. C'était assez dangereux mais c'était bien pour ça qu'elle devait aller à l'hopital une fois par mois en plus de ses visites au psychologue toutes les semaines... Les médicomages ne pouvait rien pour Roze car c'était sa propre magie qui participait à ses problèmes. Dans un monde de sorcellerie, la réalité et la féérie était si proche... et surtout, elle pouvait faire agir sa magie sous les coup des émotions contre elle, surtout contre elle.

Mais Edward ne savait pas tout ça, pas tout à fait, pourtant il était sans doute la personne qui connaissait le mieux Roze et elle l'adorait... Elle l'adorait tellement... Et lui n'en savait rien.

[Je double poste pour clore, j'ai l'autorisation de Edy pour le pnjiser]

Edward finit par donner à Roze un objet qui s'apellait un aduvamiamètre, il explique à la petite allemande ce que c'était mais elle fut bien incapable de comprendre un traître mot car son esprit s'était entre temps perdu dans une idée lumineuse que les yeux bleus de son meilleur ami lui avait suggéré. En résumé, elle n'avait rien écouté mais elle avait compris qu'elle devait gardé la moitié de ce sphinx et que c'était important. C'était toujours ça de pris. Elle alla donc le ranger dans sa valise... La journée passa trop vite aux yeux de la jeune allemande angoissée à l'idée de retourner à l'hopital et d'y être seule. Elle n'en montra cependant rien, se contentant d'être égale à elle même... Juste peut être un peu plus rêveuse mais rien de très choquant.

Le moment de se quitter arriva, la pauvre Roze eu bien du mal à retenir ses larmes. Au dernier moment, elle sauta au cou d'Edward et l'embrassa sur la joue. Il allait lui manquait même si il se reverrait le deuxième mois des vacances en allemagne, ils se l'étaient promis. Elle lui montrerait son château et sa piscine, tout ce qui faisait la fierté de ses parents ! Oh bien sûr, il y avait des choses qu'elle ne lui montrerait pas comme la chambre noir où elle avait été enfermé lors de ses crises pour ne pas faire honte à sa mère ou le lieu du meurtre de sa nourrice... Mais quand même, recevoir un ami, même quand il ne connaît pas encore tout de nous, c'était excitant. En plus, elle se rendait de plus en plus compte que le sentiment qu'elle éprouvait pour Edward était encore plus particulier qu'elle ne se l'était imaginé, il dépassait même sa maladie car pour lui, elle se raccrochait parfois à la réalité et elle luttait contre sa maladie... Bref... Leur histoire n'était pas fini...

Aber sie wusste nicht was ihr für das neue Schuljahr erwartete...

[Topic terminé]