Toujours aussi beau ? (PV Eric)

Fin de l’année. Signification : Vacances de rêves à Paris. Youhou. Et oui, vous l’aurez compris ( du moins si vous avez un cerveau) Andgy quittait pour de bon sa foutu famille extrêmement complètement quasiment pourrite pour vivre une expérience de folie à la capitale de la mode . Expérience de folie ? Mouais … Y avait comme même la présence de Tanty Susan qui fouettait un peu tout en l’air. M’enfin bon tout ça pour vous dire qu’elle s’éloignait quelques temps du cocon familiale et qu’elle était plus qu’heureuse. Le matin même du départ, elle chargea ses valises dans la cheminée (avec l’aide son père) et avala aussi vite que possible son petit déjeuner. Ceci étant fait, elle écouta les dernières recommandations de sa mère d’une oreille distraite, échangea quelques au revoir, s’engouffra dans la cheminée et disparut dans un tourbillon de flammes vertes. Le trajet fût pénible et ennuyeux mais elle arriva comme même à destination – avec soulignons-le quelques cheveux en moins-. Epoussetant la poussière qui s’était collé sur sa cape – toujours aussi sale cte cheminée- elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle. Apparemment rien n’avait changé. Le manoir dégageait toujours cette forte odeur nauséabonde et affichait également toujours ses vieilles couleurs sombres ultra méga pas à la mode. Urf. Après tout, on n’y pouvait rien.

Indifférente, Andgy s’aventura dans la demeure. Sa tante ne semblait pas présente puisqu’elle n’était ni dans le salon, ni dans sa chambre, et ni dans son atelier. Parfait. Cela permettait à Andgy d’effectuer une petite escapade dehors sans que chaque trois pas on lui reproche quelque chose. Le temps était quelque peu frisquet, quoiqu’il n’y avait pas une très grande différence avec la température actuelle de la ville de Salem. A en juger par l’élévation du soleil, il devait être 10h – voir 11h. Bien que la capitale soit consumée par son habituel brouhaha infernal, elle dégageait toujours son air accueillant et mélancolique. Ahh . Parissera à toujours plaisant. Après avoir vagabondé quelques temps dans la ville lumière, Andgy s’autorisa à se payer une boisson, qu’elle sirota tranquillement sous la célèbre Tour Eiffel. Elle demeura ainsi, silencieuse, vidant lentement son verre jusqu’au moment où son attention se porta sur un drôle de bonhomme qui s’agitait de manière fort ridicule. Etait-il atteint de la psynamouvementologie ? À priori non puisque quelques passants s’étaient arrêtés pour admirer son ‘spectacle’ en transmettant leur joie par un joignement des mains. Esquivant un sourire mielleux, la jeune lionne laissa son regard accompagné les mouvements du danseur – si on pouvait appeler cela ainsi –jusqu’à le départ de celui-ci. Dommage... Elle commençait à l’apprécier ce rigolo. Le temps passa et arriva le moment où il fallait quitter cet endroit pour rejoindre le manoir – sous peine de se faire écorcher vif par Tanty Susan, d’être emballer tel un cadeau et d’être envoyer illico presto au fond d’un puits. Malheureusement pour elle, le chemin du retour ne lui était pas du tout favorable, puisqu’à peine avait elle dépassé l’enseigne du magasin qui siégeait près de chez sa tante, que celle-ci, visiblement hors d’elle, bondit de nulle part, se pointa face à Andgy – qui s’était stupéfixiée à la vue de la femme – immobilisant ainsi le chemin.

« Puis-je savoir où étais-tu passée ? »

« Euh bah … Dehors … » répondit-elle simplement .

« Dehors ! Dehors ! DEHORS …. Bougre d’idiote ! Je l’avais dejà remarqué ! Mais où ça dehors ? »

« Ah euh … bah à Paris ! » rajouta-t-elle le visage illuminée.

Mais visiblement ce n’était pas la réponse sollicitée par cette bourrique . Poussant un rugissement de colère, l’amitat attrapa violement le bras de la fille pour la tirer jusqu’à la maison, tout en proférant des paroles odieuses. A l’intérieur, Andgy eut droit à bon petit pitch ainsi que le droit d’être de corvées de ménage. Super ! Elle allait peut-être apercevoir les rats mangeurs de troncs d’arbres que son frère lui avait tant parlés en sortant les poubelles. Le soir donc, elle chargea les poubelles dans l’immense benne – qui se trouvait non loin de la maison - à ordures prévu à cet effet, et s’accorda un peu de temps pour rester dehors et tenter d’apercevoir ces fameux rats. Etrangement, elle n’aperçût ni rats normaux ni rats mangeurs de troncs d’arbres. Erf . Son frère avait du encore lui mentir. Tandis qu’elle s’apprêtait à rentrer, elle ne se rendit pas compte que Susan s’était approchée d’elle … pour veiller à ce qu'elle fasse correctement son boulot d'après ses dires mais Andgy était sûre qu'elle la soupconnait de préparer en cachette la destruction de son manoir . M'enfin bon . Le lendemain, la jeune Américaine fût reveillée à 8h00 pétantes par le bruit qu'émettait l'horloge de sa chambre . Après s'être vétue chaudement et avoir effectuée sa petite toilette, elle descendit à l'étage inférieur pour avaler un petit truc en espèrant de son être que cette bonne vieille femme ne serait pas présente . Voeu excausée ! Susan avait déserté les lieux pour jouer au bridge, selon le petit mot qu'elle avait placardé sur le réfrigirateur . Héhé ^^ Oeufs, accompagné de bacons engloutis , Andgy s'accorda une nouvelle fois une petite sortie dehors - en se promettant cette fois-ci de ne pas trop tarder . Humant l'air frais de l'extérieur, la jeune rouge et or arpenta les rues de la localité pour finir par se poser dans une terasse d'un petit glacier . A la vue d'une nouvelle cliente, un des serveurs se précipita vers elle pour prendre en note sa commande sur un médiocre bout de papier et rapportait quelques minutes plus tard, le méga sorbet pistache-fraise saupaudré de minis pétites de chocolat, le tout recouvert de chantilly . Huhu ^^ Sont pas si bêtes que ça ces Français *_* Remerciant le garçon de son extrême gentilesse, elle lacha quelques pièces dans sa paume, attrapa une cueillière, balanca quelques paroles d'adieu à la gelée et se mit à la déguster de manière lente pour savourer très lentement la saveur . Rien ne pouvait la rendre plus heureuse, mise à part l'arrivée de ce magnifque boy, qu'elle avait apercue à Poudlard.

« Chris tu fais ça, je t’étripe !»
« Rooh alleez Riic, me dit pas que Laura t’attire pas, elle n’a d’yeux que pour toi ! »
« Et le comble de tout c’est qu’elle te remarque même pas, toi qui n’arrête pas de la matter à chaque sortie ensemble !»
« Je la matte pas ! Elle m’intéresse plus je te signale !... »
« Moui… Et je peux savoir comment un tel miracle s’est produit ? »
« Je préfère pas en parler ! Tout ce que je sais, vieux, c’est qu’elle en pince pour toi ! »
« Moi pas… »

Le ton était en quelque sorte sans réplique et le jeune Chris ne put s’empêcher de réprimer un soupire d’exaspération. Eric avait la tête un peu trop dure pour lui, mais bon, ça ne l’avait pas empêché d’essayer. Depuis maintenant une semaine, le serdaigle était revenu à son pays natal, dans la plus belle ville qu’on puisse connaitre, Paris ! Sa grand-mère ayant deux manoirs, l’un à Londres et l’autre ici même, avait pour une fois accepté de laisser son petit fils s’éloigner de l’Angleterre, choisissant cela plutôt que de le laisser aux Domas traitres à leur sang. Eric avait donc retrouvé ses amis français, Chris, le dragueur hors catégorie du groupe, Laura, la jolie rousse souvent lunatique et Yannis qui était si absorbé par ses entrainements de foot et de tennis qui l’en oubliait même l’existence des filles. Néamoins, c’était plutôt Chris avec qui il s’amusait le plus, non qu’il drague tout ce qui bouge comme ce dernier, mais plutôt que la bonne humeur et le ton blagueur du blond l’amusaient généralement… Mais généralement ne voulait pas dire tous les jours…

Depuis qu’il était arrivé à Paris, Riric avait remarqué beaucoup de changements comme le fait que Chris ne lui parle plus que de Laura, un peu ch*ant à la longue, alors qu’au début il n’avait de préférence pour aucune des parisiennes -Il les adorait toutes xD- Puis Laura qui lui répète sans cesse qu’elle avait un problème de poids alors qu’elle était svelte et fine, et enfin Yannis qui se trouvait beaucoup trop complexé par rapport aux filles et qu’il préférait deux heures de sport au lieu d’un rancart… Le pauvre Ric ne savait plus où se mettre ni comment faire pour s’habituer à tout ce qui arrivait à LOw, Yan et Chris.

Ils marchaient depuis maintenant une bonne quinzaine de minutes quand enfin ils arrivèrent devant la porte d’un domicile où habitait celle qui fermerait enfin le clapet de Chris, celui-ci ne voilant aucunement son exaspération et son entêtement à vouloir sortir son ‘ami’ de sa coquille. *Vivement qu’elle soit là*

« … »
« Arrête de prendre cet air d’abruti qui n’a rien compris à un exercice de Maths ! »
« Tu peux pas la fermer deux secondes qu’on puisse enfin décider du plan de la journée ? »
« Elle est toujours pourrie avec toi dans les parages de toute façon! »
« Parce que toi avec ta langue de vipère, tu la rends merveilleuse !... »
« Eh puis m*rde !... Je ne sais pas comment on peut vous supporter vous deux ! J’y vais moi !... Seul ! »

Dix minutes qu’ils étaient entrés chez Laura, et voilà que ces deux là recommençaient leur manège. Il ferma la porte de logis derrière lui avant de mettre ses mains dans ses poches en trainant vers il ne savait où. Pour la première fois depuis qu’il était à Paris, il s’était enfin séparé de LOw et Chris, mais étrangement il ne lui vint pas à l’esprit d’aller chez Yan, qui était sûrement dans un de ces entrainements matinaux pour garder la forme. Ses amis avaient tous changé, mais était ce aussi son cas à lui ? Il espérait bien que non car après tout ce qu’il avait vu jusque là, cette idée ne faisait que le révulser. Le garçon timide et travailleur de ses 11ans avait certes, disparut, mais il ne voyait pas vraiment en lui une très grande transformation.

Il en avait parcourut du chemin jusque là et rencontrer beaucoup de personnes qu’il n’oublierait sûrement jamais dont Rowen, la lionne au cœur d’or très sympathique qui lui avait donné de petits conseils à propos de son coup de foudre dans le temps Rawane, Keira la belle rousse avec qui il aimait passer du temps et de qui il prenait des nouvelles de temps à autre, Kathe, la cousine qu’il avait perdu de vue pendant un bon bout de temps suite à des problèmes familiaux et qu’il aimait taquiner de temps à autre et Rawane celle qui avait su faire battre son cœur pendant un certain temps avant qu’il ne passe à autre chose et qu’il laisse les filles et leur bizarrerie de coté se consacrant pleinement à ses notes et études. Il avait aussi vécut le décès de son père si cher à son cœur, les remarques déplaisantes de sa grand-mère sur son statut, et l’hypocrisme de sa mère moldue… Oui, il en avait vécut des choses en si peu de temps… Des choses qui l’avaient marqué à vie et d’autres pas.

Ses pas le guidèrent vers un glacier pas très loin d’où habitait LOw et où ils s’arrêtaient souvent, profitant du beau temps et d’une bonne glace aux différents et savoureux parfums. Il n’avait pas spécialement envie d’en goûter une cette fois, mais bon, tant qu’à rester loin de ses deux amis…

Pénétrant dans la terrasse, il reconnut une jolie personne qu’il avait déjà vu à Poudlard, ayant le poste le plus respecté et convoité : préfet ! Andgy Kortigas, belle comme un cœur dans son uniforme, les vêtements moldus lui allaient tout aussi bien s’il se fiait à ce qu’il voyait. Un petit sourire pendit à ses lèvres, s’avançant vers la table qu’avait choisit la gryffondore en jetant un coup d’œil à la… ‘montagne’ de glace.

« Très bon choix ! »

Il ajouta en se présentant, espérant aussi ne s’être pas trompé de personne :

« Eric Madrown de Serdaigle ! Tu es Andgy c’est ça ? Préfète de Gryffondor, l’une des plus belles filles de cette maison d’ailleurs.»

Ne voulant pas faire son malpoli, il désigna la chaise juste en face de celle de la belle brune :

« Je peux ?... Enfin si tu permets bien sûr ! »