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 Le retour de Quirrell

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Le retour de Quirrell Empty
Ξ Sujet: Le retour de Quirrell   Le retour de Quirrell EmptyLun 3 Mar - 20:36

C’était un Samedi, en début d’après midi. Le bal s’était achevé quelques jours auparavant, mais les vacances étaient encore là… Tout du moins, les cours ne reprendraient que le lendemain. Alors que des gouttelettes de neige fondue glissaient lentement sur les fenêtres closes, laissant à peine le soleil pénétrer leur rideau opaque, la petite Hainie était, comme à son habitude, en train de lire un livre emprunté à la bibliothèque, marchant sans regarder devant elle, dans les couloirs de Poudlard. Ses grands yeux bleus rivés sur son ouvrage de « Comment tenir une conversation avec les sourds, les muets, les bégayeurs, les ventriloques et les animaux ? », la première année semblait une nouvelle fois, absorbée dans une lecture passionnante ( enfin ça dépendait de quel point de vue ). Fascinée par les nombreuses techniques de communication inventées par les sorciers pour parler avec des personnes, visiblement en démesure de tenir une conversation, Hainoa bouscula un énième garçon d’année supérieure, qui lui lança un juron, une veine battant sur sa tempe. Sans prêter plus d’attention à ce malotru peu poli, la blonde réajusta une mèche de ses cheveux venue lui barrer la vue, puis poursuivit sa palpitante lecture. Elle en était déjà au chapitre vingt-trois, intitulé : « Tout sur les gens qui bégaient ». Manquant d’exploser de rire lorsque ses yeux se portèrent sur tout un paragraphe rapportant les mots exacts d’un bafouilleur voulant dire « un verre d’eau s’il vous plaît » ( u…u…u…un… v…v….ver…verre… d…d’e…au…d’eau… s… si…. S’il…vous…s’il..vous plait… ), la gamine tourna à l’angle du couloir, se disant que le fameux écrivain qui avait pondu cet ouvrage était un véritable génie, doublé du plus grand comique que la Terre ait connu, la Gryffondor manqua de tomber dans les escaliers. Elle n’avait pas vu la marche, absorbée par sa lecture, et avait faillit se retrouver à l’infirmerie. On l’aurait par ailleurs ramassée à la petite cuillère. Dans ce cas là. Tout de même, Dieu seul savait pour le moment que si elle était tombée dans les escaliers, elle s’en serait bien mieux sortie… vu ce qui l’attendait après… mais n’en disons pas plus ! Savourons pour le moment, les derniers instants tranquilles de la petite Hainie. Car voilà déjà qu’arrivait, le premier élément déclencheur…

| Serpentard | : « Eh, pousses toi donc de là !! »

Bousculée de toute part par une cinquième année qui faisait au moins deux tête de plus qu’elle, la petite Hainoa leva ses grands yeux étonnés vers la nouvelle arrivante. Entre deux lignes follement intéressantes, on venait de lui gâcher son plaisir ! Eh ! Zut alors.
Lançant un regard qui se voulait intimidant, la Gryffondor écouta le peste de Serpentard se plaindre pendant cinq bonnes secondes, qu’elle allait être en retard à son rendez vous galant à cause d’elle, et blah blah blah. La première année savait bien qu’il s’agissait là d’une situation inventée pour lui chercher des crosses. Chose qui n’était pas tellement crédible, si on voyait la cinquième année. Baraquée comme Rambo ( et encore… Rambo faisait pal’ figure à côté ), avec des cheveux bruns broussailleux, un air sauvage sur le visage, et un peu de moustache, la Serpentard faisait vraiment peine à voir. Hainoa se retint de lui demander si la personne qu’elle allait voir avait eut peur de refuser un rendez vous, sous peine de se voir défiguré à vie, mais jugea bon de se taire : elle ne voulait elle-même pas être défigurée à vie. Son papa en serai très triste, ça oui.

Ecoutant donc gémir son aînée, les oreilles mises en mode sourde, la première année continua de lire, en faisant semblant d’hocher la tête de haut en bas de temps en temps, pour faire mine qu’elle était intéressée par ce qui se disait. Après quelques bonnes dizaines de minutes, la vert et argent sembla enfin s’apercevoir qu’Hainie se foutait royalement de sa figure, car elle la prit par les épaules et la secoua violemment de devant en arrière ( ça servait à rien, mais bon ). Durant ce laps de temps, si la Gryffondor s’était décidée à dire quelque chose, elle aurait sans doute bégayé comme le type dans le livre. Par exemple, si elle avait voulut dire « arrête !! », les seuls sons qui seraient sortit auraient été : « a…a….a…r…r….r…ê…t…t…e…u…h… ! ». En plus d’être incompréhensibles, ils auraient étés ridicules, ces sons. Enfin bon.

Après s’être fait remuer dans tous les sens, la gamine fut relâchée, tandis que l’autre grosse truie s’en allait, s’étant visiblement défoulée. Mais Hainoa avait bien trop la rage pour laisser passer cet acte plus que puéril. On l’avait interrompue dans sa lecture, puis elle avait eut droit à un tour de manège gratuit. Cela relevait d’ailleurs du miracle, si elle tenait toujours debout. Et puis encore heureux qu’elle n’ait rien avalé à midi, sinon, elle aurait sans doute tout recraché. M’enfin.
En colère pour l’une des première fois de sa vie, la jeune lionne sortit sa baguette magique d’un blanc immaculé, puis, en lisant une nouvelle fois le sortilège pour faire bégayer que l’auteur avait noté sur le livre, elle la dressa, confiante, et prononça :


| Hainoa | : « Mutismus !! »

Une baguette de haut niveau entre les mains d’une inconsciente, fille de moldue, et bien peu douée sorcière ne faisait pas grand mal. Mais bien utilisée, elle pouvait se révéler redoutable. Le sort marcha donc à la perfection. Mais la petite Hainie avait oublié quelque chose : dans sa rage passagère, elle avait oublié de viser !!

Le sortilège fila donc entre les élèves, et toucha de plein fouet le Professeur Rogue qui passait par là ( pauvre petite bête ). Le maître des Potions n’eut même pas le temps d’utiliser un contre sort, que déjà, le Mutismus le touchait de plein fouet. La gaffe ! Aha ! La plupart des Gryffondors présents là se retinrent d’éclater de rire, tandis que les Poufsouffles se mettaient la main devant la bouche, un petit peu craintifs de la réaction de Rogue, qui n’allait pas tarder… Les Serpentards se donnaient des coups de coudes, légèrement curieux de savoir ce qui allait se passer ensuite, et les Serdaigles se hâtèrent de passer par le couloir pour éviter la catastrophe. Pourquoi les plans foireux n’arrivaient qu’à elle ?

Restant plantée comme un poteau en plein milieu du couloir, son livre sous le bras, sa baguette magique dans sa main gauche, Hainoa attendit une quelconque réaction, la bouche béante. De un, il n’était pas conseillé de fuir après un accident ( routier, par exemple ), sinon les représailles pourraient être bien pire. De deux, elle avait le choix entre aller le voir, et rester plantée là. Mais se prendre des postillons dans la figure s’il répliquait quelque chose comme « STEWARRRRT ! » dans la figure, non merci. Et de trois, elle était bien curieuse de voir si son sortilège avait bien marché, et à quoi ressemblerait un Rogue après un Mutismus en pleine poire. Patience, est mère de sureté.


[ 1174 mots ]
[ Ceci est une action, merci de ne pas retirer de points ]
[ Libre, mais priorité à Rogue ^^ ]


@@@
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Ξ Sujet: Re: Le retour de Quirrell   Le retour de Quirrell EmptyLun 24 Mar - 18:00

Les chaussons de Severus Rogue avaient la particularité d’être les seuls membres colorés de sa vie noire. Il s’agissait de deux chaussons rouges et verts, deux petits objets que Rogue avait trouvés sur le marché Moldu. Un petit motif venait s’incruster sur les deux chaussons, semblant fortement représenter des éléphants. Le matin, lorsque Rogue se réveillait, il sentait le dégoût s’emparer de lui à la vue de ces petits objets « horribles », selon lui. Aussi, ce matin là, lorsqu’il se leva de son lit, d’une humeur très maussade, il enfonça ses pieds dans ses chaussons avec une mimique de dégoût à la vue des couleurs trop vivantes à son goût portées par ses pieds. Pourquoi avait-il acheté ces horreurs ? Parce qu’il lui fallait à tout pris des chaussons. Qui n’a pas de chaussons ? Ces objets confortables que chaque être humain prend plaisir à revêtir en rentrant dans son foyer, et qui marque l’appartenance à l’endroit dans lequel ils sont entreposés… Eh bien Rogue avait tenté l’expérience, mais il regrettait vivement cette tentative. Et aujourd’hui, elle se confirma lorsqu’il passa à côté d’une poubelle. Il enleva ses chaussons de ses pieds, et il les mit dans la poubelle, un sourire malicieux au visage. Mais il était à présent pieds nus, et il devait absolument trouver ses chaussures. Autre problème : il ne les trouvait pas. Il fouilla sa chambre, sa salle de classe (vérifiant que les cours commençaient peu après), son bureau, mais rien. Il avait parcouru toutes ses pièces les pieds entièrement nus, et un rhume menaçait à présent de s’emparer de son nez. Il les trouva finalement, nichées au fond d’un placard. Que faisaient-elles là ? Un élève. Evidemment. Une mauvaise farce qui ne lui plut vraiment pas. Cela signifiait qu’un élève avait trouvé le temps de s’introduire dans sa chambre, en attendant qu’il ait mis ses chaussons, et qu’il se soit emparé de ses chaussures pour disparaître sans laisser de traces ? Impossible. Il s’en serait rendu compte facilement. Ca n’était donc pas un élève. Mais qui ? Un elfe de Maison ! Oui, seuls eux avaient accès à sa chambre, à condition qu’il les ait autorisés à y entrer. Mais le cas était rare… Le mystère des chaussures demeurait entier.

Le premier cours n’allait pas tarder. Il sortit à présent de son bureau, après avoir remis ses chaussures, et ferma à clef la porte. Puis, il sortit des cachots, pour filer vers les couloirs, en attendant l’heure de son premier cours. Une envie de faire des remontrances aux élèves s’était emparé de son esprit inventif, et le simple plaisir de l’imaginer en train de mettre en retenue un Gryffondor, un Poufsouffle ou encore un Serdaigle parce qu’ils faisaient du bruit dans les couloirs suffit à le faire sourire. Il monta les escaliers, et trouva un Serdaigle en proie à une véritable crise d’hystérie, à cause de son sac qui était déchiré.

Severus : Du calme, Stevens. Nous sommes tous au courant que les sacs d’écoliers n’ont pas une résistance très accrue. Peut-être faudrait-il envisager d’acheter un sac pour collégiens, maintenant que vous êtes en seconde année…

Il continua sa route, et entra dans un étage. Il se faufila parmi les rangs, hurlant aux élèves de se taire. Parfois, le simple fait de sa présence impliquait à certains de se taire. Il continua ainsi un petit moment, tout en progressant dans le couloir. Soudain, ce fut la catastrophe. Il marchait dans le couloir, lorsque soudain, il entendit un bruit de ricochet. Il tourna la tête vers le devant du couloir, la partie qui lui restait à parcourir pour progresser, et là, un sortilège rose bonbon le frappa de plein fouet. Il chancela, et resta quelques secondes perdu dans le méandre de ses pensées, se demandant ce qu’il s’était passé. Non, ça n’était pas possible, il n’avait pas pu se prendre un sortilège ! Voyons, il aurait répondu, il avait d’excellents réflexes ! Il y avait-il quelques ennemis parmi l’assemblée, exceptés les élèves, qui lui auraient voulu du mal ? Non, il n’y avait que des jeunes années, et il était donc le plus grand de toutes les personnes présentes dans le couloir. Un ennemi était donc à exclure… Restait les élèves. Le silence s’était instauré, et plus personne ne parlait, tout le monde avait remarqué le sortilège qui avait su semer un moment de trouble dans l’esprit de Severus Rogue. Celui-ci se demanda alors quel était l’effet du sortilège. Il n’avait pas entendu la personne le prononcer, et aucun élève présent, excepté un élève qui aurait pu virtuose, ou un intello en Magie, (ce qui était sans doute à exclure ici), n’était capable de faire un sortilège Informulable… C’était donc bel et bien un sortilège formulé. Il n’avait pas souffert, ne se sentait pas mort, et aucun effet de soumission ne s’était emparé de son esprit, toutes ses facultés mentales semblaient libres, il n’était donc pas victime d’un sortilège Impardonnable. Qu’était-ce donc ? Le brouhaha imposé par les élèves l’avait empêché d’entendre ce sortilège, et il se demandait donc quelles étaient, ou du moins, quelle était sa principale fonction. Il essaya alors de demander la source de ce chamboulement.

Severus : Qui a fait ça ? Qui a os… os… osé m…m…m… me lanc…c…sssssss…c…er cccc…e sorti..ti…ti…ti… ( et Grosminet #SBAFF# ) ti…lèg…g...g...g…ge ?

Ah ! Ainsi c’était ça ! Un sortilège de Bégayement ! Il est difficile de se rendre compte qu’on bégaye. Ce n’est que lorsque Rogue se rendit compte qu’il avait passé une heure sur la même phrase qu’il comprit la nature du sortilège. Les élèves semblaient bien s’amuser… Et bien. Il allait donc faire l’imbécile, celui qui ne connaissait pas le contre sort. Ca ne rendrait le responsable du sortilège que plus gêné encore… Gêné d’avoir humilié l’un des professeurs les plus spéciaux de Poudlard.

Severus : V… Vous v…vou…vou…vou…voulez peu…peu…peu… peut-être qu… qu… que je… je… je mette en… en… en ret…ret…retenue tou…tou…tout le cou… le cou..cou… le couloir ?
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Ξ Sujet: Re: Le retour de Quirrell   Le retour de Quirrell EmptyLun 24 Mar - 18:29

Angela marchait tranquillement dans un couloir. Il serait bientôt l’heure d’aller en cour de potions. Elle était bien contente d’aller dans ce cour. Pourquoi ? Me demanderez-vous. Parce qu’elle aime Rogue ? Non, non Angela n’est pas folle ! Mais elle adorait les potions, et puis c’était bien le seul cour où toutes les maisons perdaient des points sauf Serpentard. Elle se baladait donc dans des couloirs au hasard réfléchissant à quelle potion pourrait faire faire le Professeur Rogue. Elle passa à côté d’une Serpentard qui soulevait Hainoa, Angela s’arreta donc pour admirer le spectacle. Au bout de quelques minutes la Serpentard partit, mais Hainoa voulu se venger et elle lança un sortilège dans la foule.

*Quelle idiote ! Il y a tellement de monde dans ce couloir que le sortilège va toucher quelqu’un d’autre voyons !*


Et malheureusement Angela avait raison, le sortilège toucha quelqu’un d’autre. Et ce quelqu’un d’autre était… Le Professeur Rogue.

« Oh ! »

Le professeur paru déstabilisé un instant puis il se mit à parler… Enfin plutôt il essaya de parler car Rogue begayer. Oui oui ! Il begayer. Angela regarda vaguement autour d’elle, tout le monde avait l’air au bord de l’éclat de rire sauf les Serpentards. Angela prit son air le plus sérieux possible car elle ne voulait pas que Rogue l’accuse elle. Mais le professeur lança une menace. Et tout le monde regardait tout le monde d’un air soupsonneux. Angela posa un regard plein de reproches sur Hainoa et elle chuchota.

« Bravo miss tu vas avoir réussi à faire perdre pas mal de points à ta maison ! »


Angela attendit donc qu’Hainoa se dénonce…
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Ξ Sujet: Re: Le retour de Quirrell   Le retour de Quirrell EmptyMar 1 Avr - 0:16

Les minutes furent interminables. L’attente, pratiquement insoutenable. Et tandis qu’elle regardait d’un œil rond le Professeur Rogue faire courir son regard à travers la foule des élèves présentes, Hainoa rangea d’un geste discret sa baguette d’un blanc immaculé dans sa poche de robe de sorcière. Oups. Ni vue, ni connue. Là, franchement, celui qui avait vu l’action, était vraiment Clark Kent après s’être drogué à l’anti Kryptonite pendant quelques bonnes heures. Quoique, avec la réactivité de moule Malgache de la petite blonde… Bref. En bougeant la tête légèrement à droite, incapable de faire autre chose, notre petite Gryffondor attendit le verdict. Que dis-je. LES verdicts. Non seulement elle s’attendait à voir Rogue lui fondre dessus comme une charogne sur un bout de viande putréfié ( ou plus très frais, au choix ), mais aussi à voir si son sortilège avait bien marché. Pour une fois, elle n’avait pas fourché dans la formule. Mais en même temps, dans le livre qu’elle avait, ils ne disaient rien du tout quant aux mouvements à esquisser. Ah ! Le livre. La PREUVE qu’elle était coupable. Oulah. Les preuves étaient faites pour êtres effacées. Hainie, amatrice de feuilletons du samedi, avait bien l’habitude de voir les inspecteur inspecter ( logique ) les armes du crime, et en déduire le coupable. Genre le monsieur il attrapait un couteau, il le reniflait, et il trouvait directement le criminel. Alors là.

La première année se demandait si le professeur Rogue allait renifler le bouquin comme un chien avant d’en déduire qu’Hainoa était la seule coupable. Mystère et boule de gomme, dirions-nous. Mais bref.
La fillette fourra très rapidement son exemplaire de « Comment tenir une conversation avec les sourds, les muets, les bégayeurs, les ventriloques et les animaux ? » dans son sac bandoulière ( en fait, elle n’avait qu’à faire un imperceptible mouvement pour cacher l’ouvrage ), et dans un même temps, Angela Brown, une Serpentard avec qui elle avait les Cours d’Etudes de Moldus s’approcha d’elle doucement. Elle était de l’autre côté et n’avait donc pas pu voir le livre, niark niark. M’enfin, ne savait-on jamais.

La Gryffondor détacha son regard de son sac pour le tourner vers la blonde ( enfin, l’autre blonde… rappelez vous, elles sont deux. Quoique, peut être trois, si on compte Rogue comme une « blonde » ), qui venait de lui reprocher quelque chose. Levant ses sourcils clairs et ouvrant ses grands yeux bleutés, la demoiselle leva les deux mains – vides – en signe d’innocence, tout en disant à sa camarade, visiblement du même âge qu’elle :


| Hainoa | : « Hein ? De quoi est ce que tu parles ? D’ailleurs, ‘tu vas avoir réussi à faire perdre pas mal de points’ ce n’est pas anglais, moi pas comprendre ta langue. »

Elle secoua ensuite la tête de gauche à droite, très vivement, en prenant son air le moins coupable possible. En fait, vu sa tête dans les nuages et ses expressions trop aléatoires, personne ne pouvait la soupçonner, sans l’avoir vraiment vue. Prise cependant de pitié pour le Professeur Rogue, Hainoa hésita à aller le voir pour lui proposer des pastilles anti-bégaiement.
Mais bon, après tout, elle connaissait TOUT des techniques de communication avec les limités de la bouche. Elle s’approcha donc, avec précautions, en tirant avec elle Angela – tant qu’à faire -, tout en fixant intensément le maître des potions de son regard pénétrant. Concentration… Elle allait pouvoir comprendre ce qu’il disait. Elle était devenue pro en la matière, après avoir lu comme il le fallait le bouquin, et l’avoir assimilé. Pas de problèmes, elle gérait la situation.

Se penchant donc vers lui, dans une position légèrement grotesque ( mais vu sa petite taille, ça ne se voyait pas ), la gamine demanda, l’index sur le menton, le cerveau en fonctionnement intense :


| Hainoa | : « Vous voulez peut être que je mette en retenue tout le couloir ? »

Triomphante, vu qu’apparemment, la phrase était cohérente par rapport à la situation ( même si elle n’avait pas encore pesé la valeur de tous les mots ), la première année se redressa. Elle rayonnait, et lança au reste des personnes présentes, la traduction de ce qu’avait tenté de dire le directeur des Serpentards. Et la main mise près de sa bouche pour faire porter sa voix, s’il vous plaît.

| Hainoa | : « Vous avez entenduuuu ? Il demande si vous voulez tous passer en retenue avec le couloir !! »

En gros, c’était ça ( en gros.. ).
Ainsi, se retournant une nouvelle fois vers Rogue, pour voir s’il n’y avait pas d’autres phrases qu’il voulait communiquer au reste de l’assemblée, Hainoa se mit à sourire bêtement. Après tout, c’était amusant, tout ça !
Elle qui avait tout dramatisé… Il n’y avait vraiment pas de quoi, c’était sûr et certain. M’enfin, puisqu’on était là, autant jouer le jeu, hein ? La petite Gryffondor mit ses mains autours des hanches, et regarda uns à uns toutes les personnes adossées contre les murs du couloir, toutes maisons et toutes années confondues. Elle tourna ensuite la tête de gauche à droite :


| Hainoa | : « Tssk Tssk Tssk. Alors là, c’est vraiment pas malin de rester là. Vous allez touuus avoir une retenue ! Tous ceux collés contre le mur ! Et pas moi et elle »

Elle montra d’un bref signe de main Angela.

| Hainoa | : « Nah nah nah nèèère ! Parce que nous ben, on n’est pas collées au couloir ! On est décollée ! Nya ! »

Certains élèves se mirent à murmure, un peu gênés, tandis que d’autres la montraient du doigt en riant, et en se moquant d’elle. Mais subtilement, et peut être automatiquement, quelques uns d’entre eux se décollèrent du mur, en plissant les yeux. Hainie. Un vrai fléau, une vraie maladie…

[ 947 Mots ]
[ Donc on conserve l'ordre de passage Wink Rogue, Angela, Hainoa... Pis si d'autres veulent venir, on improvisera xD ]


&&& Tous
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