[DEFI] Les 30 baisers - Myrielle Symphonie

Titre : Premier baiser
Couple : Alexander Shinku - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G ! G ! si, si, je vous jure, ils ont huit ans les gamins XD
Thème (numéro et nom) : 11. Fleur
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun ^^"
Cadre (époque et lieu si besoin) : L'été des huit ans d'Alex et Myrielle

Des coquelicots rouges, Myrielle adorait le rouge et il lui semblait que sa mère aussi avait aimé cette couleur. Elle n'en était pas certaine, Nathan avait détruit tout ce qui concernait leur mère, peut être pour ne pas souffrir. Elle, elle ne souffrait pas de l'absence de ses parents. Elle ne les avait jamais connu, comment auraient ils pu lui manquer ? Entièrement vêtue de noir comme l'exigeait son frère, elle se laissa tomber sur le sol au milieu des fleurs, les bras en croix. Si elle s'endormait là, peut être que Nathan s'inquiéterait et la chercherait ? Peut être qu'il serait moins dur ? Elle ne savait pas trop la réponse à ces questions. Depuis quelques jours, son esprit était brouillé, embrûmé par de nouvelles données. Son ennemi n'était pas tel qu'elle se l'était imaginé, elle le trouvait même... gentil. Pourtant, il était celui qu'elle devait tuer sur les ordres de Nathan. Elle ne pouvait pas désobéir à Nathan. C'était tout bonnement impensable.

Elle fixa le ciel longtemps. Il était bleu et pur. C'était son anniversaire aujourd'hui. Elle avait huit ans. Est ce que sa mère la regardait de là haut ? On avait jamais débité de tendres et douces paroles consolantes à Myrielle à propos de ses parents mais d'elle même il lui arrivait de se poser la question. Est ce qu'ils la regardaient de là où ils étaient ? Est ce que c'était leur volonté ? est ce qu'il y avait une force plus grande qu'eux ? Elle étouffait souvent ce genre de pensée par un bon entraînement physique mais pas ce jour là. Elle attendait quelque chose, un signe... une vérité. Devait elle vraiment tuer son compagnon de jeu ? Le seul qu'elle ait jamais eu ?

Tendant les bras vers le ciel, elle se demanda si il était possible d'attraper les nuages. Si ce n'était pas le cas, pourquoi disait-on qu'un ciel était "bas" ? Tout ce qui était bas, elle pouvait l'attraper n'est ce pas ? Elle était bien plus haute que n'importe qui puisqu'elle était une Symphonie. Son frère lui répétait si souvent que leur nom était gloire et leur devise, vie, qu'elle le pensait. Elle était supérieur à tout être vivant et donc, par extension, à tout être non vivant. Un stupide nuage ne pouvait lui résister n'est ce pas ?

Elle sentit une présence et vit une ombre lui prendre les mains. Elle craignait que ce ne fut son frère, mais non, c'était son ami, Alexander. Il lui souriait et semblait heureux de le voir. Elle était contente elle aussi même si depuis qu'elle connaissait son identité, elle avait un peu peur.

"Regarde Myrielle, je t'ai apporté une fleur !" C'était une rose, une rose blanche. Il l'a mis dans les cheveux de la petite rousse qui lui adressa un sourire triste. Si il savait... "Merci Alex" Et doucement, elle s'approcha et l'embrassa sur les lèvres. C'était doux et chaux mais fugace en même temps. Ce n'était pas un vrai baiser, rien qu'un bisou d'enfant, mais cela fit rougir le petit garçon brun. Pour se donner contenance, il s'installa à côté d'elle et pendant tout le reste de l'après midi ils regardèrent les nuages et tentèrent de deviner leur forme.

Cet après midi là, comme tout ceux qu'elle passa avec Alex, Myrielle les oublia. Même quand elle retrouva une partie de sa mémoire, cela ne suffit pas et cet instant à observer les nuages parmi les fleurs... elle l'avait perdu à jamais.

[578 mots]

Titre : Bonne nouvelle
Couple : Myrielle Symphonie - Alexis Montgomery
Rating : PG-13
Thème (numéro et nom) : 12. De bonne humeur
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Un an après Poudlard environ

Myrielle était d’excellente humeur et elle comptait bien que son mari le soit aussi dés qu’elle l’aurait trouvé. Pas facile d’ailleurs, il avait un rendez vous d’affaire avec Drago pour le capital qu’ils avaient mis en commun dans le département de la culture magique. La façon dont l’argent devait être utilisé partagé les deux hommes. L’un voulait tout miser sur les activités comme la danse et le théâtre, l’autre voulait promouvoir la haute société avec des soirées de charité où l’on présenterait de la peinture ou des choses comme ça, juste pour que ça rentre dans le thème de la culture évidemment. Que ce soit l’un ou l’autre qui finisse par avoir gain de cause, Myrielle s’en fichait éperdument. Elle, le ministère, elle n’en avait strictement rien à faire. Tant qu’on la laissait vivre sa vie, elle n’en demandait pas plus.

La belle rousse entra le sourire aux lèvres dans le ministère remis à neuf récemment (on se demande pourquoi hein ?) et totalement réorganisé. Elle espérait trouver rapidement son mari, doux rêve, elle mit presque une heure avant d’enfin le trouver. Pourtant, ce qu’elle avait à lui annoncer était tellement formidable que ça n’avait même pas entamé son humeur toujours aussi radieuse, presque autant que le sourire qu’elle adressa à son mari et à son ami. D’après le tableau plein de chiffre qu’elle voyait, ils ne s’étaient toujours pas mis d’accord. Peu importait, ce n’était pas sa préoccupation du moment. Déjà, il fallait qu’elle se débarrasse de Drago. Pas qu’elle ne l’aimait pas, mais il n’avait pas à être là quand elle discuterait avec Alexis.

« Bonjour Drago. Dis moi… je voudrais parler à mon mari seul à seul s’il te plaît, tu pourrais heu… nous laisser ? » Drago la fixa un instant puis, il remit sa cape et vint lui baiser le dessus de la main « Mais bien sûr madame Montgomery. A tout à l'heure Alexis. » Et il sortit, laissant les deux amoureux seul l’un avec l’autre. Alexis semblait un peu contrarié mais Myrielle était sûre qu’il ne le serait plus très longtemps.

Avançant vers le jeune homme avec son sourire de prédatrice, elle l’embrassa fougueusement et quand leurs lèvres se séparèrent elle plongea ses yeux bleu dans ceux d’Alexis. « Profite de ces baisers mon amour, dans quelques mois ma libido aura fortement diminué. » Alexis lui lança un regard d’incompréhension tel qu’elle en rit. Il était si mignon ! Elle l’embrassa à nouveau, cette fois plus tendrement, et s’expliqua. « Je suis enceinte alors profite de mon jolie corps tant que tu le peux… » et elle se mordit les lèvres. Son regard pétillait, elle se moquait gentiment de lui et il le comprit aussitôt. Pourtant, il resta figé face à une telle nouvelle.

« Je… vais être papa ? » Myrielle prit un air boudeur « Bien sûr, de qui veux tu que je tombe enceinte enfin ! » et elle passa ses bras autour de son cou, le regardant avec toute cette tendresse infinie et tout cet amour qu’elle ressentait pour lui, celui qu’elle avait épousé et celui à qui elle donnerait bientôt un enfant. « Par Merlin… je… ne sais pas quoi dire. » Elle posa son front sur le sien et lui murmura « Alors ne dis rien, montre moi. » Et obéissant, il la serra contre lui. Il était si heureux. C’était elle qui avait voulu un enfant rapidement parce qu’elle voulait en avoir plusieurs mais il se sentait lui aussi tout d’un coup monté quelque part au paradis. Il se sentait comme le jour de son mariage, l’angoisse du faux pas en moins. Il passa la main dans les longs cheveux roux de sa femme et lui murmura « Notre enfant… » et pour toute réponse, sa femme se pressa un peu plus contre lui, posant ses lèvres dans son cou.

Puis, leurs lèvres se rejoignirent à nouveau et ils s’embrassèrent longuement. Cela aurait peut être pu aller plus loin car Myrielle était bien parti mais Drago n’était pas partit bien loin et pensant que la jeune femme était partie depuis longtemps, il revint frapper à la porte. C’est elle qui alla ouvrir, les joues rouges et les cheveux en désordre sur ses épaules, sans parler de son corset dont Alexis avait commencé à dénouer le haut (il était devenu un vrai pro !). Drago se sentit gêné à son tour mais Myrielle le rassura aussitôt. « Bon, ba je vous laisse entre homme.. » Et elle décocha l’un de ses regards embrasé à son mari en ajoutant d’une voix suave « Ne rentre pas trop tard mon époux. » avant de laisser les hommes à leurs affaires.

Croyez bien que le soir Alexis ne rentra pas tard… ils avaient un heureux évènement à préparer.. Et à fêter.

[799 mots]

Titre : Oublie moi.
Couple : Drago Malefoy - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 13. Liens.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Six mois après Poudlard.

Que dire de Myrielle à 17 ans ? Elle est toujours aussi sulfureuse, toujours aussi populaire et globalement, toujours aussi bien armée. Seul problème dans cette description de rêve, la belle rousse a un petit ami très (trop) discret ce qui laisse la porte ouverte à bien des débordements de la part de jeunes hommes peu scrupuleux. Elle pourrait s'en débarrasser d'un coup de poignard ou deux mais c'était mauvais pour sa publicité... Voici donc comment, une fois parmi tant d'autre, elle se débarrassa des gêneurs.

C'était un jour de décembre, il faisait froid mais Myrielle n'était pas frileuse. Elle travaillait dur dans son atelier. Un homme entra dans la boutique, plus intéressé par la propriétaire que par la marchandise. Elle ne retint pas son nom, il était à ses yeux insignifiant, mais elle comprit assez vite ce qu'il voulait. Il lui proposait même de l'argent... Certes, elle vivait chichement mais tout de même, avait elle l'air dans le besoin ? Son petit ami venait d'une riche famille quand même ! Bon, ce n'était pas écrit sur son front mais cela l'offensa.

Toujours souriante, elle refusa poliment les invitations vulgaires du jeune homme (assez moche en plus), cherchant quelqu'un qui pourrait éventuellement l'aider par la fenêtre. Mais voilà qu'elle n'eut pas besoin de chercher beaucoup plus loin car Drago entra dans la boutique, probablement pour lui parler. Myrielle lui sauta au cou et l'embrassa sans aucune hésitation et contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Drago n'en fut même pas surpris.

"- Tu sembles heureuse de me voir." Remarqua-t-il d'un air distrait. C'était parfois dur d'être amie avec une fille comme Myrielle, épuisant pour les nerfs même.
"- Oh oui Drago chéri, tu sais que ce mon sieur voulait passer commande ?
- Non mais cela me semble formidable. Monsieur, je suis Drago Malefoy, enchanté." Et l'ami de Myrielle posa son regard glacial sur le pervers sans qu'on puisse y lire aucun sentiment.
"- Ah... Monsieur Malefoy... Heu... Je... Suis enchanté.
- Moi de même, vous vouliez passé commande à mon amie mademoiselle Symphonie ?" Drago avait bien insisté sur le nom de famille de Myrielle. Les Symphonies et les Malefoy étaient liés depuis des siècles, tout sorcier majeurs travaillant sur Londres le savat et même si celui ci était un demeuré, il verrait au moins que la belle avait des fréquentations bien au dessus de ce qu'il imaginait. Après ces déboires voldemorien l'an passé et la reconstruction de toute sa vie en passant par les bases, Drago Malefoy avait redoré le blason de sa famille par un comportement très Serpentard : il avait eu tord mais maintenant il avait raison et il le prouvait. Les faibles avaient été convaincu, les forts l'avaient soutenu et les autres, les anciens ennemis, préférait le laisser tranquille car dans cette guerre, ils y avaient tous perdus. Les Malefoy avaient réussi grâce à l'aide discrète de certains de leurs amis à redevenir ce qu'ils étaient mais d'après Myrielle, en mieux. Ce genre d'opinion ne regardait qu'elle mais elle était partagé par beaucoup de leur anciens camarades.

Face à ce duo de choc, le sinistre individu sans nom ne put que passer commande à la rousse qui compta ses gallions avec un sourire glorieux une fois que celui ci fut parti. Drago s'affala dans un fauteuil et dit d'une voix lasse "C'est la troisième fois cette semaine Myrielle, tu me fatigues." Mais sa rousse amie ne sembla pas plus perturbée que ça par ces paroles. Elle termina son compte et s'approcha lentement de Drago pour s'asseoir sur ses genoux. Il la laissa faire. Avec Myrielle, tout était une question de dosage, plus on résistait, plus elle en faisait. Il avait mis longtemps à comprendre mais comme elle faisait partie de ceux qui l'avait aidé, il faisait maintenant plus d'effort qu'autrefois quand le rapport de force était totalement inversé.

"Alexis est en voyage, je ne peux pas laisser tout les pervers du coin me draguer. En plus, il t'a lui même demandé de me soutenir durant son voyage." Drago secoua la tête, relevant les yeux lorsque ceux ci rencontrèrent le décolleté plongeant de la rousse. "Je suis certain qu'il ne pensait pas à ça." Myrielle savait qu'Alexis avait des réticences mais c'était tellement plus amusant d'embêter Drago ! Et puis ce n'était que des bisous, des smacks, un truc de rien du tout. Alexis avait droit à toutes les options lui.

"- Je pourrais me débarrasser des balourds mais après je serais obligé de fermer boutique. Tu peux bien passer pour mon petit ami encore une semaine non ? Quand Alexis reviendra tout ira mieux.
- Et tu vas lui parler de ces mascarades ? Tu sais qu'à sa place je le prendrais mal.
- Parce que tu serais incapable de réaliser la chance que tu aurais de m'avoir. Alexis, si. Et puis, en réalité, il le sait déjà. Je l'ai prévenu avant qu'il parte que je te donnerais quelques bisous de gamins.
- Ravi d'apprendre que j'ai toujours fait parti de tes plans." Lança-t-il sur un ton narquois.
"- Tout est dans la technique Drago... Et qui est plus proche de moi que... toi ?
- Alexis ? Damian ? Ou Shinku ? Je suis sûr que la liste est longue.
- Alexis bien sûr mais tu ne t'ai jamais dit que puisque le destin des Symphonies et des Malefoy sont de vivre ensemble pour toujours cela équivalait à un lien. Pas le même que j'ai avec Alexis, ni celui que j'ai avec Alexander, mais un lien quand même et qui est plus ancien que tout cela. Nos noms de famille ont tout déterminé... Peut être même notre amitié, alors ce n'est pas un petit smack qui devrait te faire peur."

Drago réfléchit à ce qu'elle venait de dire durant quelques secondes. Toutes ces histoires de liens lui tapaient sur le système en temps normal mais il est vrai que ça définissait assez bien leur relation. Ils n'étaient jamais d'accord, pourtant c'était comme si ils n'arrivaient pas à se séparer l'un de l'autre. Nathan avait déjà plus ou moins pris la place de Myrielle auprès de Drago, mais il revenait la voir. Elle était une bonne amie, quand elle n'était pas là elle manquait au paysage (autrement dit, pour Drago, Myrielle est un très jolie pot de fleur *paf*).

"- Je n'ai pas peur d'un bisou de collégien mais je trouve ça... pas très correct pour Alexis.
- Il a mis du temps à approuver l'idée aussi mais il sait que je n'aime que lui et que de toute façon j'ai des relations ambigu avec tout le monde. Rien qu'avec Alexander des fois c'est limite.
- Shinku est un débile.
- Et toi tu es hors sujet.
- C'était juste une remarque en passant."

Myrielle haussa les épaules et se leva. Elle planta ses yeux bleus pâles dans ceux de Drago "Tout est affaire de liens et de destinés Drago, il n'y a pas de hasard." Elle avait soudain l'air grave et l'ombre de son ancienne tristesse se superposa à son visage habituellement souriant. Cela ne dura qu'une seconde avant que quelqu'un d'autre fasse son entrée (Alexander ! Quelle bonne surprise !) et les coupe dans cette conversation qui fit réfléchir Drago quelques temps encore... Qu'avait elle voulu dire ? Pourquoi cette expression ? Autant de question auquel il n'aurait jamais de réponse car il n'était pas dans son caractère d'être empathique, ni dans celui de Myrielle de fournir des explications.

[1242 mots]

Titre : Plan made in Montgomery girls
Couple : (surprise !) - Myrielle Symphonie
Personnages concernés : Roze Maiden - Alexis Montgomery - Edward Montgomery
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : Heu... PG-13
Thème (numéro et nom) : 14. Musique
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Quelques temps après le mariage de Myrielle et celui de Roze.

Roze Montgomery-Maiden était mariée depuis trois mois et demi quand elle partit rendre visite à l'une de ses cousines par alliance, Myrielle Montgomery, autrefois Symphonie. Elles n'étaient pas spécialement amie, en fait, pour tout dire, Roze ne pouvait pas voir en peinture la plupart des personnes que Myrielle fréquentait. Toutefois, l'ancienne Serdaigle savait que cette lointaine parente avait une qualité qu'elle même ne possédait pas. Elle savait manipuler les garçons.

La blonde allemande, récemment naturalisée anglaise par son mariage, n'avait certes pas besoin de manipuler à proprement parler son mari mais plutôt... de le décoincer. Il était plongé dans sa musique du matin au soir et sans se sentir délaissée, elle ne se sentait pas aussi désirable qu'elle pensait mériter de l'être. Évidemment la rousse devait avoir une solution, quand elle en avait parlé avec Alexander il lui avait même dit qu'elle était experte pour ce genre de problème. Elle transplana jusqu'au manoir d'Alexis et Myrielle Montgomery et sonna, on vint lui ouvrir et on l'annonça. Lorsque Myrielle vint la saluer d'une bise, Roze la fixa de ses grands yeux bleus de cet air rêveur qui ne la quittait jamais.

"Tu es très grande." Commenta-t-elle d'un air chantant ce qui fit sourire la rousse. "C'est toi qui est petite Roze, je ne fais qu'un mètre soixante quinze." Roze faisait un mètre quarante-sept ce qui d'après les médecins était déjà bien pour quelqu'un qui avait eu une croissance bloquée durant plusieurs années.

Elles s'installèrent dans le salon pour prendre le thé et Roze expliqua la raison de sa venue à la jeune femme qui écouta sagement avant de finir par conclure : "Je vois mais tu as essayé de lui en parler ? Parfois c'est plus simple tu sais." Roze tourna son regard vers Myrielle, elle avait un moment perdu le file, passionnée par une mésange à la fenêtre. La petite blonde avait le pouvoir d'attirer les animaux et de comprendre ce qu'il ressentait par empathie. Cette mésange avait faim, très faim. Roze émietta un peu de gâteau dans sa main et alla ouvrir la fenêtre pour donner son butin à l'oiseau avant de retourner à sa place sous l'oeil amusé de la grande rousse.

"Je n'ai pas de problème pour parler avec Edward..." Le ton grave de Roze voulait tout dire. En même temps, Myrielle avait le même à la maison si l'on peut dire, sauf qu'elle, elle savait très bien mené sa barque et obtenir tout ce qu'elle désirait... même de la part d'Alexis. Et elle s'en glorifiait.

Les deux jeunes femmes discutèrent encore un moment et montèrent un plan qui prendrait place lors du prochain concert d'Edward et Roze à Londres. Le jour venu, Myrielle regarda Roze chanter vêtue d'une des robes qu'elle avait faites pour elle. Elle était courte, blanche et rehaussait l'air d'éternelle enfant de la jeune femme... mais une enfant avec des formes à faire pâlir les mieux fournies. Myrielle n'y avait pas cru au début mais son centimètre ne pouvait pas mentir. Petite Roze était une menue mais était femme, ça se voyait d'ailleurs par ce jolie décolleté en broderie anglaise que Myrielle avait passé quelques heures à faire.

Comme le concert prenait fin et que Roze chantait le final, Myrielle souffla à Alexis.

"- Tu sais que je suis incorrigible mon amour, n'est ce pas ?
- Heu...
- Je vais devoir faire quelque chose pour aider Roze mais ne t'inquiète pas mon ange... Tu sais que je me fais toujours pardonner." Ces dernières paroles la montrait comme une Eve tentatrice. Pour Myrielle embrasser n'est pas fauté, du moins pas si on y met pas la langue, mais elle savait que son mari avait une opinion différente sur le sujet. Heureusement, elle n'avait embrassé personne d'autre que lui pendant plusieurs années de leur relation... puis, elle avait fait passé Drago pour son petit ami, bisous à l'appui, durant un temps pour se protéger elle et son commerce mais ça avait été son seul écart (plus ou moins approuvé par Alexis à l'avance). Là c'était un peu différent mais elle n'avait pas besoin de parler pour qu'il comprenne de quoi il s'agissait. Il en ignorait juste la raison. Ne trouvant rien à répondre à sa trop belle femme mais parfaitement conscient qu'il se faisait manipuler à l'insu de son plein gré, il soupira et acquiesça. "Tu m'expliqueras..." Fut son unique commentaire. Il voulu partir en même temps que le reste du public mais Myrielle le retint. "Tu es une pièce maîtresse mon amour, reste."

Alexis ne comprit pas mais resta le brave homme ! Myrielle lui fit son plus jolie sourire et elle le guida vers les coulisses. Ils saluèrent Edward et Roze et bavardèrent de tout et de rien (surtout les deux filles en réalité) jusqu'à ce que la salle de concert soit vide. Alors, Roze prit le bras d'Alexis et leva ses grands yeux bleus saphirs sur lui.

"Alexis, tu veux m'entendre jouer du piano ?" Le grand blond chercha un signe de la part de sa femme mais Myrielle était bien trop occupé à s'amuser avec la guitare d'Edward... au grand damne de ce dernier. Les deux blonds s'en allèrent et c'est trop tard qu'Edward s'en aperçu.

"- Bah... où sont ils ? demanda-t-il surpris.
- Roze joue du piano pour Alexis. Tu n'entends pas la musique ?" Et effectivement, des loges on entendait le piano de la petite blonde égrener des notes savantes avec le génie de la folie qu'on connaît à la femme d'Edward. Elle s'approcha de lui dans un bruit de froufrou de tissu. Elle était maintenant toutes proches d'Edward qu'elle avait coincé contre le mur. Il semblait ne plus savoir quoi faire le pauvre...
"- Dis moi Edward..." Commença Myrielle en passant un ongle rouge sang sur la joue du mari de sa cliente "est ce que tu aimes Roze ?
- Qu'est ce que c'est que cette question !!!" Il commençait à s'énerver mais il n'osait pas bouger car il n'était pas dans ses habitudes de brutaliser une fille (le pauvre, si il savait).
"- Elle était très belle ce soir, tu ne trouves pas ? Dans sa petite robe blanche... Il y avait plus d'un homme pour l'admirer mais... on dirait que toi ça te laisse froid... Suis moi..."

Et elle se sépara de lui et sortit de la loge, allant sur scène où Roze jouait toujours un air lent et sensuel auprès d'Alexis. Myrielle passa derrière Edward "Elle est si mignonne..." Et Roze, les voyant enfin, s'approcha d'eux, souriante. Mais au lieu d'aller vers Edward, elle alla vers Myrielle qui prit son visage de poupée entre ses mains et l'embrassa sous le regard choqué de leur mari.

"Ro... Roze !" s'exclama Edward franchement outré et limite jaloux (d'une fille) alors qu'Alexis était presque soulagé de voir ça (une fille !). La petite blonde fixa son mari complètement ailleurs pour changer un peu, elle avait à peine réaliser que Myrielle l'avait embrassé comme prévu. Elle savait qu'elle avait une réplique à dire mais elle mit quelques secondes à se souvenir ce que c'était. Ah si !

"Tiens, tu te rappelles que j'existe Edy chéri ?" prononça-t-elle d'une voix fluette qui contrastait tellement avec ses paroles qu'Edward comprit qu'elle récitait un texte et aussi qu'elle voulait lui faire comprendre quelque chose. Myrielle était bien contente de son coup, elle s'approcha d'Alexis et lui fit un clin d'oeil. "Bon les amoureux, on vous laisse hein. N'oubliez le brunch de la semaine prochaine, je dois y présenter ma nouvelle collection." Et hop, elle s'en va comme elle est venue en compagnie d'Alexis. Le plan avait correctement fonctionné autant pour taquiner Alexis que pour faire comprendre à Edward que sa femme avait un problème, elle pouvait donc s'en retourner à ses occupations plus habituelles.

Revenons en donc à Roze et Edward... la jeune femme retourna à son piano et recommença à jouer. Discuter ça n'avait jamais été trop son truc, elle avait de gros problèmes à ce niveau et comme toujours, mise au pied du mur (presque toute seule d'ailleurs) elle fuyait. Edward s'approcha du piano, il n'osa pas interrompre la musique de sa bien aimée mais il lui demanda tout de même des explications. "Roze, qu'est ce que tu as ?" et elle avait beau tenté de ne pas l'écouter, elle fit quand même une fausse note. Elle ferma alors brusquement le piano, comme si il allait la mordre, et répondit.

"- Je veux que tu arrêtes de jouer de la guitare avant que ce soit l'heure que je m'endorme. lâcha-t-elle comme une bombe
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu. J'aime beaucoup quand tu joues mais... tu ne me fais plus jamais de câlins, il n'y en a que pour ta musique. J'en ai marre." Elle se plaignait sur le ton d'une petite fille boudeuse mais en réalité pour que Roze se plaigne c'est qu'elle était vraiment perturbée. Edward la connaissant suffisamment pour le savoir s'assit à ses côtés et la pris dans ses bras. Se souvenant des paroles de Myrielle, il observa sa femme dans sa jolie robe blanche et commenta "Tu es très belle ma petite fleur." Et Roze rit comme rient probablement les anges, d'une voix claire et joyeuse.

"- Il faut qu'une fille m'embrasse pour que tu le réalises ?
- Je pensais juste n'avoir pas besoin de te le dire mais je ferais plus attention maintenant, promis." Et comme Roze savait que ce n'était pas une promesse en l'air, elle pardonna toutes ces dernières semaines où il l'avait laissé seule dans leur chambre pour s'entraîner et l'embrasser.

"Pas de guitare ce soir Edward..." murmura-t-elle doucement... Et effectivement, ce soir là, Edward ne fit pas de guitare, il était bien trop occupé à trouver comment défaire une certaine broderie blanche...

[END]
[1690 mots]

Titre : Réalité alternative (bis)
Couple : Damian Kostovak - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 15. Le bleu le plus pur
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Jusqu'au tome six.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Suite du thème huit "Jardin secret"

C'était une nuit en France, dans la chambre de Myrielle chez les Toppinen. Elle l'avait récemment entièrement re-décoré en blanc avec l'argent de son anniversaire fourni par sa grand mère. Ses parents adoptifs n'étaient pas là, Clara non plus, elle était seule dans la maison... ou presque. Quelqu'un dormait près d'elle, le jumeau de sa meilleure amie qui était aussi son petit ami, Damian. Il avait rapidement trouvé le sommeil mais ce n'était pas son cas, elle gardait les yeux ouvert, fixant le plafond. Ce n'était pas la première fois qu'elle dormait avec Damian mais en revanche, il n'avait jamais mis les pieds ici avant ce soir là. Ce n'était pas que Myrielle avait honte de sa famille adoptive, au contraire, elle les aimait tous, mais il lui semblait impolie de leur imposer la présence de son petit ami. Pourtant c'était l'été et ils ne vivaient pas tout près l'un de l'autre, surtout quand Damian partait en Russie avec sa soeur, alors elle l'avait fait venir. Ses parents adoptifs étaient en voyage, elle avait réussi à les persuader de la laisser seule ici, ce ne fut pas une mince affaire mais maintenant tout allait bien. Les retrouvailles avaient été chaleureuses, du moins autant qu'elles puissent l'être, et après avoir passé quelques heures d'un flirt entrecoupé du récit de ses premières semaines de vacances que Damian écoutait seulement d'une oreille, ils avaient dîné puis s'était couché aussitôt. Ils n'avaient pas dormi tout de suite évidemment, preuve en est que ni l'un, ni l'autre ne portait rien sous le drap blanc de leur lit, mais lui, il rêvait maintenant, alors qu'elle, elle voulait juste qu'il ouvre les yeux.

Elle n'osait pourtant pas le réveiller alors qu'il semblait si bien. Elle se blottie contre lui et tenta de l'imiter mais rien à y faire. Elle rouvrit bien grand les yeux et leva la tête pour regarder Damian quand elle s'aperçu qu'il était réveillé et qu'il la regardait. Damian avait un regard perçant d'une belle couleur bleu, un bleu pur qui du point de vu de la rousse était bien plus jolie que ses yeux à elle, extrêmement pâles. Ne sachant quoi dire, elle eu un petit sourire "Désolé, je t'ai réveillé ?" ce à quoi Damian répondit "Non, je ne dormais plus."

D'un geste sûr, il repoussa les cheveux roux de sa petite amie pour dégager son visage et mieux la regarder. Elle lisait une question dans ses prunelles qu'elle trouvait si fascinante de par leur couleur... Une question imprononcée parce qu'il n'aimait pas beaucoup parlé mais auquel elle se devait de répondre. "Je n'arrive pas à dormir... mais j'ignore pourquoi." Elle baissa alors le visage, le nichant dans le cou de Damian tandis que celui ci continuait à passer les doigts dans ses cheveux. Sous ce simple geste, elle se sentit se détendre et sa main, jusque là près de ses lèvres, glissa sur le torse de Damian pour se poser délicatement sur son épaule.

Elle comprit alors ce qui l'avait empêché de dormir. Elle avait eu le sentiment fugace et presque inconscient qu'alors que ses deux vies se télécospaient, il allait la laisser, l'abandonner. Tant d'autres l'avaient fait avant lui. Mais là, qu'il s'occupait d'elle de cette façon qui n'appartenait qu'à lui, elle se rendait compte que tout allait bien. Comme si il lisait dans ses pensées, il fit remonté son visage et il plongea à nouveau ses yeux si bleu dans les siens. Elle lui sourit et pour toute réponse, il l'embrassa, la serrant contre lui, peau contre peau. Il la garda ensuite dans ses bras et ferma les yeux, Myrielle l'imita et il ne fallut pas longtemps pour qu'elle rejoigne Morphée... En compagnie de son amant, ami, amour... Damian.

[620]

Titre : Combat fratricide
Couple : Nathan Symphonie - Myrielle Symphonie
Personnages concernés : Alexander Shinku
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 16. Invincible ; sans égale
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : trois mois après Poudlard (pour lire cette fic, il est conseillé d'avoir lu la neuvième sur le thème "Course folle")

Alexander travaillait sur ses examens d'entrée à la formation de juriste du ministère de la magie. Il était seul chez lui et il n'y avait que sa lampe de bureau d'allumer. Il était totalement concentré sur ce qu'il lisait jusqu'à ce que... Un bruit de métal se fasse entendre dans son dos. Il sursauta et se retourna brusquement faisant tomber sa chaise. Les deux Symphonies étaient là... Leurs poignards les uns contre les autres, Myrielle faisant barrage. Car il na fallait pas être savant pour comprendre que Myrielle venait de lui sauver la vie. Ce coup de poignard qu'elle venait d'intercepter était pour lui. Son heure était elle donc venue ? Pas si sa rousse amie avait son mot à dire. Elle repoussa Nathan de toute ses forces et celui ci vacilla puis recula, c'était la meilleure chose à faire.

"Tu ne tueras pas Shinku." Déclara-t-elle avec de la haine dans la voix. Son frère lui avait déjà volé son enfance, il ne lui prendrait pas son ami. Elle avait prévu qu'il attaquerait ce soir car c'était la date anniversaire de la mort de leur parents, il était bien trop simple à comprendre. Elle avait passé toute la journée et toute la nuit à espionner Alexander pour vérifier qu'il allait bien et que Nathan ne venait pas, grand bien lui avait pris puisqu'elle avait eu raison.

"Tu crois vraiment pouvoir m'en empêcher" Lâcha Nathan plein de hargne. Myrielle fit tourner l'un des ses poignards entre ses doigts. Elle était parfaitement calme et maîtresse d'elle même, la peur était un poison qui ne la toucherait pas cette fois.

"- Très bien grand frère, j'ai un défi à te proposer... Nous allons nous battre. Tu gagnes, je te laisse tuer Alexander...
- Et si c'est toi qui gagne ?
- Tu jures sur notre nom de ne plus jamais le toucher et de prendre ma place auprès de Drago."

Sans répondre, Nathan l'attaqua, elle para et le repoussa d'un coup de pied. Elle était habillée d'un tee shirt et d'une jupe plissée noires sous laquelle elle portait un cycliste avec des ballerines en tissu. Elle avait donc toute son amplitude de mouvement et de toute façon, elle n'avait d'autres choix que de gagner. "Très bien Myrielle, battons nous... et que le meilleur gagne !" Le regard bleu ciel de Nathan était teinté de folie mais sa soeur n'avait plus peur de lui. Elle avait appris à se maîtriser pour le bien de son entourage et le sien.

Le combat commence sous le regard un peu surpris et désorienté d'Alexander. Les coups s'enchaînent si vite qu'il voit à peine ce qu'il se passe. Quand Myrielle roule par terre pour éviter un coup, il craint que ce ne soit la fin mais non, elle se relève et enchaîne avec un croche pied. Cette fois c'est Nathan qui est au sol, il a toujours ses poignards et il tente de frapper sa soeur avec mais contrairement à elle, il n'a pas de volonté de vivre ou même tout simplement de la tuer elle. Myrielle s'est préparé depuis longtemps à ce combat pour la liberté, elle est même prête à aller jusqu'au bout. Ce n'est pas qu'elle ne l'aime plus, il est son frère, il l'a élevé, mais pour lui comme pour elle il est temps d'écrire le mot fin à leur histoire. Elle finit par réussir à enfoncer l'un de ses poignards dans l'avant bras de son frère. Alexander grimace à la vu du sang, il sait que ça fait mal, elle lui avait fait la même chose il y a un peu plus de six ans maintenant. Myrielle prend le poignard qu'à cause de la douleur Nathan a lâché et lui envoie un coup de poing pour réussir à prendre l'autre. Une fois Nathan désarmé, elle range les siens et donne les autres à Alex. Nathan est si pathétique ainsi couché à terre à se tenir le bras... Elle se penche et l'attrape par le col pour poser ses lèvres sur les siennes avec rage.

"Cette fois c'est moi qui gagne !" Et elle le laisse retomber par terre lourdement. "Tu manques d'entraînement Nathan... ou bien c'est peut être... que je suis sans égale." Et elle lui redonne un coup de pied dans le ventre les larmes aux yeux. Alexander s'approche et pose la main sur l'épaule de son amie. Elle met la sienne dessus en sanglotant. Finalement, elle a gagné, tout est terminé cette fois.

Alexander fit venir un médecin qui soigna la plaie de Nathan. Tout se passa dans le plus grand silence. Myrielle surveillait son frère, craignant qu'il n'utilise sa baguette. Il n'y pensa même pas, il avait perdu un combat pour l'honneur, il avait mis sa parole en jeu... C'était fini. Il avait perdu sa soeur. Elle était devenu plus forte que lui, peut être parce qu'à se faire haïr d'elle il l'avait rendu invincible.

Myrielle resta chez Alexander une fois qu'il fut partie, elle pleura dans ses bras parce qu'il n'y avait que lui qui puisse comprendre tout ce que cela pouvait représenter pour elle. Elle était plus calme maintenant, elle se sentait mieux. Il fallait en passer par là pour se détacher de l'emprise qu'il avait encore sur elle. Lui faire comprendre ce qu'elle avait pu ressentir... avait il vraiment saisit le message ? Elle l'ignorait. Mais maintenant... c'était fini.

[892 mots]

Titre : Nostalgie d'un amour
Couple : Isaac Irving - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 17. KH (Kilohertz)
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Un an après Poudlard. Myrielle est déjà fiancée.

Un concert. C’était un soir de mai. Myrielle avait 18 ans et elle était rayonnante de bonheur. Tout allait bien pour elle, elle allait se marier et elle s’était débarrassée de son frère. Elle adorait sa nouvelle vie, son nouveau style mais parfois, il lui prenait l’envie de chanter, de crier de toute ses forces son passé à travers la musique. Elle sortait avec Alexis mais il y avait une personne qu’elle n’avait jamais réussi à oublier et avec qui elle allait à ce concert ce soir là. Isaac. Son premier amour, son premier gros chagrin aussi, elle l’avait aimé au point de se rebeller contre Nathan mais maintenant c’était du passé.

Il l’attendait en bas de chez elle, elle lui sourit et ils se saluèrent comme deux vieux amis. Ils l’étaient bien sûr mais il arrivait que cela soit légèrement plus compliqué que ça. Depuis quelques temps, Isaac était célibataire (pas pour longtemps de l’avis de Myrielle) et une ou deux fois, elle avait eu l’impression que leur relation tournait au flirt. C’était malsain, surtout pour Alexis. Elle n’arrivait pourtant pas à en parler avec son ami parce qu’elle craignait d’être en train de se faire tout un film pour rien. C’était peut être juste un effet de son imagination, non ?

Le concert était génial mais Myrielle était près des baffes et rapidement la puissance du son branché sur bien trop de kilohertz pour l’oreille humaine lui brisa suffisamment les tympans pour qu’après le concert elle mit un moment à comprendre ce que lui disait Isaac. Ils étaient seuls dans les coulisses après le spectacle, elle voyait ses lèvres bougeait et un vague son de voix mais elle ne comprenait pas. Elle lui hurla qu’elle ne comprenait rien à ce qu’il disait. Au même moment, un technicien passa derrière le jeune homme et le bouscula. Il tomba sur Myrielle et l’entraîna dans sa chute.

Leur regard se croisèrent et instinctivement, ils s’embrassèrent. Le baiser dura longtemps, le flirt même dura longtemps, suffisamment pour que Myrielle retrouve son ouïe. Etais-ce ce sens en moins qui la poussait au crime ? Probablement pas. C’était comme retrouvé une habitude et pourtant, ils avaient rompu il y a longtemps, presque quatre ans en réalité. Leurs mains se faisaient baladeuses, plus qu’à l’époque. Ils n’étaient plus des enfants, ni même de jeunes adolescents. Avec un autre qu’Isaac, elle avait connu sa première expérience et elle n’était plus la même. Les baisers se faisaient enflammés quand soudain Myrielle réalisa où ils étaient et l’énorme bêtise qu’elle était en train de faire. Elle repoussa Isaac et encore haletante relaça son corset.

« - Qu’est-ce qui te prend ! » Marmonna son ami frustré. Il avait un peu perdu le sens des réalités dans le feu de l’action et avait complètement oublié que s’il était aussi libre que l’air ce n’était pas le cas de son ex petite amie.
« - On ne peut pas faire ça, ce serait stupide et immoral ! Enfin… » Elle passa la main sur son front, contente d’avoir évité le pire mais certaine qu’elle n’irait pas raconter ça à Alexis. Elle détestait mentir mais là… Elle savait que même pour son adorable fiancé ce serait trop. « Je suis fiancée Isaac… » Elle se leva et le regarda. Une ombre de tristesse passa sur son visage. Ils avaient été fait pour être ensemble mais l’eau coulait toujours d’un vase brisé puis recollé. « Pardonne moi mais… je ne peux pas faire ça. Une part de moi t’aimera toujours… mais tu as cessé d’être l’homme de ma vie depuis longtemps. »

D’abord hésitante, elle fit un pas en arrière puis, elle lui tourna le dos et s’en alla. Elle finit par transplaner chez elle. Triste, elle pleura un peu avant de s’endormir. La mélancolie d’un passé lointain l’avait prise… la culpabilité aussi. Le lendemain matin, elle eu la visite d’Isaac. Elle s’y était préparé bien qu’elle ne sache pas s’il lui ferait des reproches ou non.

Ce n’était pas le cas.

« - Je suis désolé pour hier soir Myrielle, je pense qu’on s’est tout les deux laissé emporter…
- Je pense aussi…
- ça ne recommencera plus.
- Non, je sais. Je suis désolé aussi… Il vaut mieux oublier tout ça tu ne crois pas ?
- Il vaut mieux oui… »

Et la vie reprit son cours normal. Pourtant, ce flirt fugitif resta dans la mémoire de la jolie rousse comme une marque à la fois de sa relation passé, Isaac avait été sa seule autre relation sérieuse en dehors d’Alexis, et d’une faute. Pourtant, au fur et à mesure, elle appris à vivre avec et à en faire un bon souvenir, comme si ces baisers avait marqué pour de bon le mot fin à leur histoire mais d’une manière plus agréable que lors de leur rupture…

Et cette histoire près des baffes qui avaient assourdies Myrielle, Alexis ne l’apprit jamais.

[802 mots]

Titre : La peur du dentiste...
Couple : Alexis Montgomery - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R
Thème (numéro et nom) : 18. "dites aaaaah"
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Vacance d'avril, septième année

Il y a trois choses que Myrielle déteste en ce bas monde : le vert (c'est franchement pas de bol pour elle), les insultes à son nom et... le dentiste. En ces vacances d'avril de sa dernière année à Poudlard, la belle rousse voyait son petit ami qu'elle n'avait pas revu depuis deux longs mois. Ils correspondaient régulièrement mais pour Myrielle rien ne remplacerait jamais le bon vieux câlin pour prouver ses sentiments. Alors qu'elle descendait du Poudlard express, elle vit tout de suite Alexis qui l'attendait sur le quai. Souriante, elle se jeta à son cou pour l'embrasser malgré la douleur lancinante qu'elle ressentait du côté droit de son visage. Voir son amour était anesthésiant... du moins dans les premiers temps.

Au repas du midi, elle eu l'impression qu'elle n'avait jamais tant souffert. Pourtant, c'était probablement faux, mais les dents, elle n'avait pas l'habitude. Bien qu'elle cacha très bien son malaise, Alexis finit par le remarquer. Il osa sa main sur la sienne, chose qu'il ne faisait jamais à table, et la regarda un moment avant de lui demander :

"- Quelque chose ne va pas Myrielle ?
- Je... Je crois que j'ai une carie." Dit elle finalement en rougissant légèrement. Son petit ami fronça un peu les sourcils et prit son ton le plus sérieux.
"- Tu vas aller chez le dentiste ce soir.
- Le dentiste ! Mais... Tu sais... Je n'aime pas beaucoup les dentistes...
- On ne rigole pas avec sa santé, je t'y emmène tout à l'heure." Arf... c'est qu'elle avait prévu tout autre chose pour après le repas. Maintenant qu'Alexis vivait seul dans un manoir de banlieue, elle pensait qu'ils pourraient être tranquille mais si elle avait la joue gonflé tout serait fichu par terre ! Dans l'esprit de la rousse, c'était la fin des cacahuetes, pourtant, si elle avait eu un peu plus de réflexion sur la longueur, les vacances durent deux semaines et elle n'aurait la joue un peu gonflé qu'une soirée à peine... Pinaillant dans son assiette, elle s'enfuit dans la salle de bain dés la fin du repas. Alexis ne tarda pas à la rejoindre.

"- Qu'est ce qu'il y a Myrielle ? J'ai l'impression que tu es contrariée depuis tout à l'heure.
- Rien... je suis juste... un peu déçue. Cette carie tombe mal." Alexis connaissait par coeur sa petite amie, il n'eu pas besoin qu'elle lui fasse un dessin pour qu'il comprenne ce qui la génait tant. Il alla vers elle et passe ses bras autour de ses épaules tendrement.
"- Ce n'est rien ma chérie, juste une carie...
- Oui mais pendant nos vacances... et puis... j'aime pas les dentistes.
- Tu l'as déjà dit mais... tu es une Symphonie non ? Tu ne vas pas avoir peur d'un moldu avec des pinces ?
- Parce qu'il est moldu en plus ton dentiste !" Le jeune homme blond sourit à sa petite amie et l'embrassa tout doucement dans le cou.
"- Laisse moi t'y emmener sans discuter et ce soir on fera tout ce que tu veux." Ahah, intéressant. Oui parce que normalement, Alexis était... comment dire... plutôt réservé. Du coup certaines activités étaient à proscrire.
"- Ok, je marche, mais tu restes avec moi pendant qu'il me cisaille." dit-elle d'un air plaintif et boudeur. Alexis était content d'avoir gagné et il l'emmena se soigner.

Le dentiste était un homme assez gentil qui lui dit "dites aaaaah !" comme si elle était une petite fille. Elle ouvrit grand la bouche et aussitôt, le dentiste la rassura. Elle faisait mal mais ce n'était qu'une petite carie. La soigner ne mit qu'une dizaine de minute. Le soir, Myrielle se fit belle, sa joue était un peu enflée mais avec un peu de maquillage ça ne se voyait plus (ouf !). Alexis entra dans la chambre et la voyant en mini jupe craignit pour son intégrité moral. Qu'est ce qu'elle allait lui demander ?

"- Où tu vas comme ça ?
- En boîte mon amour, avec toi de surcroît !
- C'est que... je serais bien resté là..." Il s'approcha et commença à l'embrasser délicatement dans le cou puis sur la joue gauche puis enfin doucement sur les lèvres.
"- Hum... J'aurais bien été dansé moi..." Il l'embrassa à nouveau, lui n'avait absolument pas envie de sortir, il n'avait jamais envie de sortir dans des endroits bruyant de toute façon. Myrielle essaya de réfléchir à ce qui était potentiellement le plus intéressant... Qu'Alexis lui fasse des avances (rare !) ou qu'elle le force à sortir (Idem !).
"- S'il te plaît Myrielle, on s'est pas vu depuis deux mois..." Murmura-t-il à son oreille, la serrant contre lui tout en continuant de l'embrasser. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que Myrielle cède et réponde avec plus de fougue à ses baisers, oubliant même sa carie qui n'était plus maintenant qu'un lointain souvenir. Alexis l'emmena jusqu'à sa chambre, leur chambre en fait car Myrielle dormait avec lui, et la fit basculer sur le lit.

Finalement, les vacances commençaient comme l'espérait Myrielle. Une Perfect obtient toujours ce qu'elle désire...

[850 mots]

Titre : Blessure dévoilée
Couple : Quentin/Myrielle
Rating : R
Thème : 19. Rouge
Tomes : Les sept
Cadre : Milieu de la septième année, l’école a pour directeur Rogue et Myrielle est en conflit ouvert avec sa politique… Elle est célibataire, Quentin aussi *désolé Susy*


Rouge comme le sang… Une nouvelle fois, Myrielle venait de teindre ses cheveux. Elle se sentait… seule. Bon, ce n’était ni la première, ni la dernière fois, mais parfois c’était prenant comme sensation. Célibataire et désabusée par les hommes, elle se traînait comme une âme en peine dans Poudlard, habillée de la couleur du sang, de la couleur de ses cheveux depuis qu’elle était petite. Enfin… depuis ses 10 ans en réalité. Encore une idée de Nathan qui avait trouvé qu’elle ressemblait trop à leur mère. Comme si une couleur pouvait changer ça… Heureusement, elle avait eu le droit de choisir la couleur. Rouge, c’était très bien. Sa couleur préférée.

Seize ans et si seule… Tous les garçons étaient des imbéciles. Tous. Lentement, elle avançait… Elle aurait pu continuer cette marche aveugle longtemps si elle n’avait pas rencontré le torse de quelqu'un de plus grand qu’elle qui la fit mystérieusement vaciller. Solide sur ses talons aiguilles, elle ne céda pas.

« Non mais tu peux pas faire attention espèce de… »

Elle stoppa sa phrase en son milieu, saisissant en levant les yeux qu’il s’agissait de Montgomery.

«- Ah, c’est toi Quentin.
- Comme tu vois… »

Elle posa ses yeux bleu sur le visage de son camarade de classe et disons « presque ami », pas tout à fait quand même, leur conversation allant rarement au-delà d’un « salut ! Comment tu vas ce matin ? » mais bon, ils fréquentaient les mêmes cercles…

« - Qu’est-ce que tu fais là ? Il est tard, si les préfets passent…
- Et toi ? Je peux te renvoyer la question. »

Myrielle s’adossa au mur et croisa les bras sous sa poitrine. Elle sentait une sourde angoisse naître au fond de sa gorge… Elle ne saisissait pas pourquoi mais tant pis, elle avait une bonne raison d’être dehors.

« Je dois passer à l’infirmerie.. » Elle hésita longuement avant de continuer « J’ai mal… » Elle baissa les yeux sur ses mitaines noires en dentelles. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas habillée ainsi… comme quand elle était plus jeune… d’une manière aussi classique… Quentin s’approcha et baissa les yeux sur elle. Les garçons étaient tous des êtres stupides et en plus ils ne cessaient jamais de grandir, c’était frustrant. Elle avait besoin de solitude mais voilà, elle n’avait pas non plus envie de rabrouer Quentin pour qu’il la laisse.

« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » A sa question, elle comprit qu’il savait. Myrielle était capable de tuer n’importe qui mais elle ne le voulait pas, elle s’y refusait. On avait voulu utiliser ses talents, elle avait dit non… Elle en payait maintenant le prix. Elle avait l’habitude des coups, elle en avait vu d’autres et des plus sévères, mais elle souffrait quand même… Beaucoup à Serpentard l’avaient abandonnés mais pas tous. Son cercle d’amis proches était resté et Raphaël en faisait parti. Beaucoup voulaient l’aider mais ils ne parvenaient qu’à faire en sorte que les violence envers elle soit secrète au lieu de public.

« - Rien… Rien d’irréparable en tout cas.
- Montre moi…» Il semblait vouloir être gentil mais sa pitié blessait Myrielle. Alexis n’était plus à Poudlard, elle avait préféré qu’ils se séparent plutôt que de le mêler à tout ça, il n’avait pas les épaules pour supporter de savoir sa petite amie battue sans rien y faire.
« - Je ne peux pas…
- Pourquoi ?
- Parce que. » Son ton n’acceptait pas de réplique mais du geste, Quentin insista. Furieuse elle lui cria « Tu veux voir ? Tu veux vraiment voir Quentin ? Très bien ! Alors regarde ! » Elle enleva ses mitaines et dévoila ses bras striés puis elle tira sur son corset brutalement, dévoila son buste pâle couvert de bleu violacés et laissa sa jupe tomber sans le retenir pour qu’il voit les nombreuses marques encore ensanglantés. Sans aucune gêne elle continua à crier « Alors ? Tu es content de ce que tu vois ? La glorieuse Myrielle obligée d’encaisser les coups sans rien faire ça te fait jouir ? » Elle posa une main sur sa hanche mais toucha un bleu et retint une grimace. Elle ne chercha même pas à se rhabiller… Elle s’en moquait complètement que Quentin ou un autre la voit nue. Cela avait été toujours le cas d’ailleurs… mais encore plus maintenant qu’elle se sentait si misérable.
Si fragile, si vulnérable… Quentin la fixait, incapable de dire quoi de ce soit face à ces blessures dont certaines étaient dû à la magie, d’autre à des coups donnés comme à un punching ball. Il était incapable de dire quoi que ce soit. Il approcha sa main d’elle, essayant de trouver des mots… Mais quand son regard croisa celui de la rousse, il fut comme tant d’autre avant lui électrisé et hypnotisé. Sa main sur sa joue se fit caressante et en fait de consolation, il l’embrassa… Jusqu’à ce qu’il sente sur ses lèvres le goût salé des larmes de la jeune fille.

Il la lâcha, incapable de bouger, ni même de la retenir quand une fois ses vêtements récupérés, elle le laissa sans dire un mot. Il ne venait pas d’améliorer son opinion sur les hommes… Ils ne pensaient tous qu’à leurs conforts et leurs désirs… Et c’était elle qu’on disait impulsive !

Après ça, elle ne comptait pas reparler à Quentin avant un moment… Ne serais ce que parce qu’il avait vu le rouge de son corps qu’elle n’aimait pas montrer.

[921 mots]

Titre : Etre mère
Couple : Alexis Montgomery - Myrielle Symphonie
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 20. Retour à la maison
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Tous
Cadre (époque et lieu si besoin) : Suite du thème 10

Myrielle revenait d'un voyage d'affaire en Europe, elle était fatiguée et lasse. Il était tard et elle ne savait pas si aller voir ses enfants dormir était une bonne idée, elle craignait de les réveiller. Le besoin de les voir après plusieurs jours d'absence fut plus fort que ses scrupules, elle entra d'abord dans la chambre de Malicia, l'aînée de ses quatre enfants. La petite fille avait été adoptée par Myrielle il y a quelques mois, la petite avait six ans et on voyait qu'elle n'était pas la vraie fille des Montgomery parce qu'elle était très brune. Sa mère s'assit près du lit de la petite fille et repoussa une mèche brune du visage endormie de Malicia. Elle allait mieux depuis qu'elle vivait ici mais on la sentait encore distante.

Silencieusement, Myrielle sortit et passa à la chambre suivante, celle d'Alexandre, son fils aîné. Le petit garçon ne dormait pas, ses yeux bleus étaient grand ouvert et quand sa mère entra, il se releva et lui sourit. Myrielle comprit que son fils l'attendait, elle se félicita alors d'être passé par les chambres de ses enfants et alla s'installer à côté de son petit garçon de cinq ans. Un peu pleurnichard mais très sérieux, il promettait... Myrielle l'imaginait déjà comme un parfait fils à sa maman plus tard. Elle n'aimait pas ce genre de garçons quand elle était adolescente mais finalement, c'était aussi la marque d'une enfance heureuse et elle ne souhaitait pas à ses enfants de grandir aussi vite qu'elle.

"Alors mon coeur, tu ne dors pas à cette heure ci ?" Si on devait accuser Myrielle de favoritisme envers un de ses enfants, ce serait vis à vis de son premier. Elle ne faisait pas de différence entre ses enfants de manière visible mais elle savait que la naissance d'Alexandre avait été le plus moment de sa vie et aussi que son attachement pour elle n'avait pas d'égale chez les trois autres. Clara était plus proche de son père et Wendie était un peu... dissipée et girouette, Malicia quand à elle était certes plus proche de Myrielle mais elle ressemblait trop à celle qu'était la rousse autrefois pour s'émouvoir de chacun de ses gestes comme c'était le cas pour Alexandre. Heureusement, elle était suffisamment consciente de ça pour n'en rien montrer.

"Tu m'as manqué maman" Lui dit le petit garçon en s'approchant pour se coller à elle. "Toi aussi mon coeur, tu m'as beaucoup manqué, et tes soeurs aussi. Alors, dis moi, que s'est il passé durant mon absence ?" Elle passa les bras autour de son petit garçon et attendit sa réponse tranquillement, il lui raconta alors que Malicia s'était disputé avec Wendie à propos du fait que l'aînée n'était pas la vraie fille d'Alexis et Myrielle. Aïe, Wendie avait hérité d'une partie du caractère retord et impulsif de sa mère... Clara avait sauvé la situation selon Alexandre mais celui trouvait que vraiment, ça ne se faisait pas, Malicia était de la famille maintenant et il fallait être gentil avec elle. Machinalement, la rousse caressait les cheveux de son fils tout en réfléchissant. "Ne t'inquiète pas Alexandre, ta soeur est encore jeune, elle ne comprend peut être pas bien ce que fait Malicia avec nous. Pas aussi bien que Clara et toi... Mais je lui expliquerais demain."

Elle s'était attendu quand elle avait adopté Malicia à ce que des problèmes se posent et finalement, qu'un seul de ses enfants biologiques sur trois prennent mal la chose restait un score correct. Elle devrait pouvoir maîtriser la situation.

"Allez, il est l'heure de dormir mon chéri." Elle borda le petit garçon et l'embrassa sur le front avant de s'en aller. Maintenant qu'il la savait là, il trouverait rapidement le sommeil, il était déjà tard pour un petit bout comme lui.

Elle passa dans la chambre des jumelles et c'est sans surprise qu'elle trouva Wendie dans le lit de Clara. Physiquement, elles étaient des copies parfaites... Blondes toutes les deux, fines et gracieuses, elles étaient très différentes par le caractère. Wendie cherchait à imposer son style vis à vis de sa soeur et prenait pour modèle sa marraine, la très énergique Wendy Scotts. Discrètement, elle remit la couverture sur les jumelles et sortit en se promettant de passer un savon à sa fille le lendemain pour ce que son fils venait de lui dire. Elle devait comprendre que maintenant, Malicia était sa soeur au même titre que Clara, ou tout au moins au même qu'Alexandre.

Elle était à peine sortit qu'une main se posa sur son épaule. Elle sursauta et porta la main à son coeur quand elle se tourna et vit son mari qui était en pantalon de pyjama et tee shirt.

"Oh, pardon ! Je t'ai réveillé mon amour ?" Il secoua la tête négativement et l'embrassa tendrement "Bon retour à la maison ma chérie, tu nous a tous manqué." Elle sourit et se dit qu'elle était vraiment une femme comblée avec des enfants aussi beau et un mari aussi formidable. Tiens au fait...

"Dis mon coeur, tu penses qu'on pourrait avoir un autre enfant d'ici quelques temps ?" Totalement hors sujet la belle Myrielle, mais être mère... c'était peut être ce qu'elle préférait, et par chance, elle n'avait que 25 ans et encore toute la vie devant elle !

[881 mots]