[DEFI] Les 30 baisers - Myrielle Symphonie

Titre : Le pardon
Couple : Quentin/Myrielle
Rating : G
Thème : 21. Violence, pillage, extorsion
Tomes : Jusqu'au sept
Cadre : Suite du thème 19

Le pardon est divin d’après certaines religions, mais il est aussi absolu quel que soit la faute commise. Pour Myrielle, le pardon était un peu pareil, elle voulait bien tout pardonner du moment qu’on le lui demandait implicitement ou non. Elle avait donné son pardon sans condition à son frère, à Isaac et à Drago qui l’avait abandonné à son sort. Elle avait beau se laisser tabasser pour la gloire, elle n’en restait pas moins la majestueuse Myrielle Symphonie et elle continuait à se balader dans les couloirs de l’école avec la même grâce et la même fierté. Ils savaient qu’elle pouvait se défendre, qu’elle voulait juste ne pas le faire, cette rage en eux était motivé par cette passivité… Elle avait l’impression d’être retournée à l’époque où c’était son frère qui la battait.

Les jours s’écoulaient et Myrielle évitait soigneusement Quentin. Isaac s’en était inquiété car ce n’était pas dans les habitudes de la rousse de snober un élève de leur classe et encore moins de leur entourage. Elle avait haussé les épaules et jeté un regard noir au principal concerné sous l’air interloqué du préfet des verts et argents. Cela aurait pu durer longtemps mais alors qu’il était déjà tard, Myrielle était installée dans la salle commune à coudre comme ça lui arrivait souvent et Quentin vint la rejoindre. Il s’adossa contre le mur près de la cheminée. Il espérait qu’elle lui parle mais ce n’était pas dans les intentions de Myrielle.

Pillage, violence, extorsion… c’était le monde de la jeune femme depuis son enfance. Et ça continuait, on la frappait sans vergogne et volait le peu d’honneur qui lui restait dans l’espoir de lui extorquer des excuses. Jamais. Jamais elle ne demanderait pardon pour ses fréquentations. Elle était une noble, elle parlait à qui elle voulait. Un jour… un jour ils lui paieraient. Foi de Symphonie ! En attendant, elle se faisait carpe, imitant le mutisme de ces poissons avec un certain succès.

« Tu vas me faire la gueule encore longtemps ? » Finit par lâcher Quentin ce qui eut pour effet de faire lever la tête à la rousse. « Au moins jusqu’à la fin de l’année. » Répondit-elle calmement au jeune homme. Ce n’était pas qu’elle ne comprenait pas pourquoi il l’avait embrassé, il n’était qu’un homme et elle s’était déshabillée, mais elle trouvait que c’était déplacé et que ça méritait qu’elle l’ignore au moins un temps… D’autant qu’elle n’avait pas une haute opinion des hommes en ce moment. Tous des lâches qui la regardait se faire battre sans dire un mot par peur qu’il ne leur arrive la même chose. « C’est ridicule, tu embrasses n’importe qui… et parce que moi je le fais… » D’un geste rageur, Myrielle jeta sa couture et se leva. Elle était assez grande pour une fille mais il la dépassait quand même. Où était passé le temps où elle était plus grande que tout le monde dans sa classe ? « Ce n’est pas ça la question. Un baiser ce n’est pas important, je m’en fiche, mais c’est l’attitude général de tout les hommes de cette école qui me met en boule ! Est-ce que tu te rend seulement compte de ce que je subis ? »

Oui, probablement, il l’avait vu après tout… elle s’était même déshabillée pour qu’il voit bien. Cependant, le triplé serpentard de chez Montgomery and associés n’apprécia qu’assez peu d’être comparé à des gens violents sans foi ni loi. « Tu exagères, on est pas tous comme… eux. » Myrielle haussa les épaules « Qui ne dit mot consent n’est-ce pas ? » Sans le regarder, elle rangea ses affaires de coutures dans son sac et le mit sur son épaule. Avant de retourner dans son dortoir, elle tapota gentiment la joue de Quentin et déposa un baiser claquant sur ses lèvres. « Laisse tomber va. Bonne nuit. » Et elle s’en alla pas parce que Quentin l’ennuyait ou même parce qu’elle était encore en colère, en réalité, elle venait de pardonner, mais ses douleurs la reprenait et elle ne voulait pas se montrer faible devant lui à nouveau…

[687 mots]

Titre : Ma petite protégée
Couple : Wendy/Myrielle
Rating : G
Thème : 22. Bercer
Tome : Cinquième
Cadre : /

Il faisait froid, c'était un soir de novembre, il faisait froid. Myrielle était dans le parc mais pas seule, son amie Wendy était avec elle. La rousse caressait doucement les cheveux de la petite fille qui était presque endormie dans ses bras. Si l'on cherchait une raison à cette situation, il fallait remonter un peu dans le temps... de quelques heures. Siegfried Léthé avait martyrisé la petite et même si Jack s'était interposé, Wendy avait fait appelle à sa grande amie pour se faire consoler. Dans un premier temps, Myrielle avait juste trouvé que Siegfried était un imbécile tellement crétin qu'elle allait probablement le tuer dés qu'elle quitterait Wendy, dans un second temps, elle s'était dit qu'il fallait qu'elle reste un maximum avec sa petite puce.

La jeune Poufsouffle était bien plus fragile que ce qu'elle laissait imaginer, l'énergie ne faisait pas tout et les Serpentards pouvaient être cruels parfois, Myrielle en savait quelque chose... Elle avait longuement discuté avec Wendy, jusqu'à ce que malgré le froid, Wendy commence à s'assoupir. La Perfect Rousse l'avait gardé contre elle et la tenait avec délicatesse, la berçant doucement.

« Chut ma chérie... tout va bien... tout va très bien... » Comme une psalmodie douce et légère, elle frottait les bras de la poufsouffle, l'enveloppant dans sa cape pour qu'elle n'attrape pas froid. Elle lui chanta ensuite un air de son enfance, une chanson en gaélique que sa grand mère lui chantait autrefois. La neige commença à tomber autour d'elle. Wendy était endormie. Myrielle déposa un baiser sur les lèvres de la petite fille, un baiser très chaste, presque maternel, et la souleva dans ses bras. Pour quelqu'un comme la jeune serpentard rompu à l'art de l'assassinat (bien que non pratiqué), c'était non seulement facile avec n'importe qui mais encore plus avec Wendy qui était légère comme une plume. Elle rentra dans le château et se dirigea vers les cachots où se trouvait à la fois l'entrée de la maison des verts et argent, mais aussi celle des jaunes et noirs. Durant ce trajet en apparence calme et sans histoire, Myrielle la colérique imaginait mille et une torture à infliger à Siegfried pour lui faire payer tout ça... Et croyez moi, elle en trouva beaucoup. Cela passait de l'écartèlement (trop voyant), à l'arrachage de peau (un peu dégoûtant même pour elle), à une séance d'acupunture made in Symphonie en passant par une ruée de coups très bien placés. Tout ceci dans l'unique but de faire passer l'envie à son cher capitaine de recommencer à ennuyer sa protégée...

Devant la salle commune des jaunes et noirs, Myrielle rencontra fort à propos Alexander à qui elle confia le soin d'emmener Wendy à l'intérieur.

« Attend Myrielle ! » L'interpella Alexander. Elle s'arrêta et son regard croisa celui du métis. « Qu'est ce que tu vas faire maintenant ? » La rousse soupira... « Rien. Wendy n'approuverais pas. » Et sans un mot de plus, elle s'éloigna et rejoint sa propre salle commune. Par chance, elle ne croisa pas Léthé et ne se vit pas obliger de prendre sur elle toute ce désir de violence qu'elle ressentait envers lui. Il n'avait pas intérêt à recommencer en tout cas... Sinon... Elle ne pourrait plus se retenir.

[539 mots]

Titre : Les sucreries brûlent au contact des flammes
Couple : Alexander/Myrielle
Autre : Lavande Brown
Rating : G
Thème : 23. Bonbon
Tomes : Jusqu'au quatre
Cadre : Quatrième année, après le bal de noël. Myrielle n'est plus avec Isaac.

Alexander avait une petite amie insupportable aux yeux de son amie d'enfance : Lavande Brown. Elle était tellement peu aimée de l'entourage du métis sino-anglais qu'on la surnommait « le bonbon » en référence à la robe rose qu'elle portait au premier bal où Alexander l'avait accompagné et où elle portait une horrible robe rose. Ce jour là, elle tenait plus de paquet de sucrerie que de la jolie fille, à se demander ce que Alex lui trouvait. Il était préfet des Poufsouffles voyons ! Et sa mère était une noble, il devait respecter un certain standing !

« Les valeurs se perdent ! » Ragea Myrielle dans un couloir de l'école sans s'apercevoir que le principal concerné par cette colère matinale était derrière elle. « Les valeurs de qui ? » Demanda-t-il en posant ses mains sur les frêles épaules de la jolie rousse. Il était devenu plus grand qu'elle et maintenant, il la sentait fragile, plus qu'autrefois quand elle lui faisait peur ou quand ils étaient gamins. « Les tiennes crétin ! » N'importe qui aurait pu s'offusquer d'une telle réponse mais pas Alex, il était bien trop flegmatique pour ça et aussi, il avait une certaine habitude de la brusquerie de son amie. Lui répondre sur le même ton ne ferait qu'augmenter les risques de se prendre une gifle. « Ah ? Qu'est ce que j'ai fait ? » demanda-t-il prudemment tandis qu'ils reprenaient leurs marches et qu'il avait passé un bras autour des épaules de Myrielle.

« Tu sors avec un bonbon ! Mais le sucre c'est très mauvais pour la santé tu sais... En plus tu n'es même pas heureux avec elle ! » Nous y voilà. Alexander soupira... C'est vrai que depuis le dernier bal ça n'allait plus trop avec Lavande, justement à cause de Myrielle, mais il n'avait pas envie que son amie se fasse du soucie pour lui, elle avait déjà bien assez de choses à penser comme ça.

« Mais si je suis heureux... on a juste une divergence d'opinion. Elle est jalouse... ça lui passera. » Myrielle hôcha la tête et retira le bras d'Alex de ses épaules pour lui faire face, stoppant leur marche.

« Jalouse ? Elle est jalouse ? Mais elle a de quoi cette guenon sans forme ! Tu sais quoi ? Je vais en faire de la chair à saucisse ! Comme ça, elle sentira moins le sucre et elle me donnera moins mal au coeur avec ses airs de midinette à deux sous ! »

Myrielle n'avait jamais été très douée pour les discours, preuve en est que celui ci était un peu décousu. Heureusement (ou pas) Alex en compris l'idée principale. « T'énerver ne servira à rien. J'ai ma conscience pour moi tu sais, ce n'était qu'un petit tango... » La rousse avait baissé les yeux, réfléchissant un instant à ce que disait le métis. Les Poufsouffles étaient vraiment trop gentil, c'était énervant à un point !

Finalement, elle passa les bras autour du cou d'Alexander, se mit sur la pointe des pieds, et l'embrassa. Ensuite, elle lui sourit, contente de le voir aussi choqué, et s'expliqua « Tu vas voir mon chéri, je vais lui donner des raisons d'être jalouse à ton bonbon ! » Sur quoi elle embrassa à nouveau Alex. Heu... Et maintenant, que va faire Alexander ?

[522 mots]

Titre : Quand le soleil se couche
Couple : Alexis/Myrielle
Rating : -13
Thème : 24. Bonne nuit
Tomes : Tous
Cadre : Un mois après le mariage des tourtereaux.

Hum... Quel journée ! Dans un étirement, Myrielle se laissa tomber dans son lit de jeune mariée. La journée avait été fatigante au plus haut point. Une de ses amies fêtait son anniversaire et elle venait à peine de rentrer avec son cher mari. Elle n'avait envie que d'une seule chose : dormir. Mais encore fallait il qu'elle se déshabille et prenne une bonne douche. Lasse, elle défit les lacets de son corset avec lenteur. Elle se demandait même si elle allait y arriver tellement elle peinait. Au bout de quelques secondes de galère, des mains charitables vinrent lui porter secours. Son mari l'aida à défaire son corsage avec un petit sourire. Parfois, il la traitait vraiment comme une enfant, mais ça ne déplaisait pas à la rousse qui avait depuis le plus jeune âge été astreinte à tout un tas de règles dont la plupart n'étaient pas faites pour des enfants.

Débarrassée du plus gros de ses vêtements, elle se dirigea vers la salle de bain attenante à leur chambre. La douche lui semblant inadapté à son état physique, elle se fit couler un bain. Un chignon pour ne pas mouiller sa longue chevelure plus tard, elle entra dans l'eau et se délassa pendant de longues minutes.

Trente minutes plus tard, elle rejoint son mari dans leur grand lit. Elle se blottit contre lui avec un sourire de contentement et dépose un baiser sur ses lèvres. Alexis la sert contre lui et l'embrasse à son tour.

« Bonne nuit Myrielle... » Lui dit il d'une voix douce. Elle lui répondit d'une voix déjà lourde de sommeil « Bonne nuit mon amour... » Avant de plonger complètement dans l'antre de Morphée. Elle se sentait bien dans les bras d'Alexis... Elle ne se réveilla que tard le lendemain. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle s'aperçut que son mari était déjà réveillé et qu'il la regardait. Elle sourit d'un air gênée.

« J'ai dormi trop longtemps ? » Alexis répondit par la négative. Il l'embrassa sur les lèvres et sa main sur sa hanche se fit baladeuse tout en remontant le long du buste de sa jeune épouse. Alors qu'elle continuait ce flirt matinal des plus agréables, elle se rendit compte que c'était ça maintenant sa vie. Les fêtes entre amis c'était bien mais à petite dose. Elle leur préférait des repas tranquille à discuter. Danser jusqu'au bout de la nuit n'était plus ce à quoi elle aspirait. Elle avait consumer sa jeunesse rapidement mais se sentait plus heureuse ainsi.

« Mon amour... » Murmura-t-elle à l'oreille d'Alexis pour que celui ci l'écoute. Ces quelques mots firent se reculer très légèrement le jeune homme qui plongea ses yeux saphirs dans ceux de sa magnifique femme. « J'ai envie d'un bébé. » Cela ne faisait qu'un mois qu'ils étaient mariés mais pour Myrielle ça n'importait pas, elle voulait un enfant et comme d'habitude quand elle désirait quelque chose, elle fonçait. A son grand soulagement, Alexis répondit par un sourire et reprit ses baisers, ce qu'elle interpréta comme étant une réponse par la positive.

La nuit tombait sur toute son ancienne vie et une femme nouvelle se levait ce matin. Une adulte sûre d'une chose : elle voulait être mère et porter l'enfant de l'homme qu'elle aimait.

[530 mots]

Titre : Manipulation
Couple : Myrielle/Drago
Autre : Nathan
Rating : G
Thème : 25. Obstacle
Tomes : Tous
Cadre : Peu après Poudlard.

Si Nathan est un obstacle pour Myrielle, Drago en est un autre. Il n'était plus aussi réticent aux désirs de son amie qu'autrefois quand il était jeune et lâche (ne cherchez pas pourquoi Myrielle le pense moins lâche maintenant), cela ne voulait pas dire qu'il avait envie de changer de garde du corps pour autant.

« - Non c'est non Myrielle !
- Pourquoi ? Je suis une femme ! Tu ne veux pas d'une femme ! Enfin comme garde du corps je veux dire !
- Parce qu'avoir un fou furieux avec moi tout le temps, ce n'est pas beaucoup mieux !
- Il n'est pas fou ! Enfin si... mais il n'est pas dangereux pour toi !
- Myrielle...Tu me fatigues...
- Je suis fiancée Drago. J'ai besoin que tu me libères.
- Ecoutes... Tu sais que nous sommes amis... Mais...
Il n'y a pas de mais qui tienne ! Je dois être libre ! Tu me le dois ! »

De colère, il se leva brusquement de sa chaise. C'était un sursaut d'honneur, pourtant Myrielle avait raison. S'il avait eu le soutien des Montgomery et des Montgomery-Carewell, c'était grâce à elle. Il cilla face au regard noir que lui lança la rousse et il n'osa pas répliquer. Il ne voulait pas de Nathan, il ne voulait pas non plus se fâcher avec Myrielle. Que faire ?

« - Ecoute Myrielle... Je ne m'oppose pas à ton mariage. Tu peux être mariée et avoir juste le titre de garde du corps.
- Et faire subir ça à mes enfants ? Aux enfants d'Alexis ? C'est à Nathan de reprendre le flambeau ! Lui, il veut ce rôle. Lui, il est fait pour ça.
- J'ai plus confiance en toi qu'en lui. »

La mâchoire de l'ancienne serpentard se crispa. Il le prenait comme ça ? Très bien... Elle allait lui montrer jusqu'à quel point il pouvait avoir confiance en elle...

« Confiance en moi... c'est sûr... je ne suis pas un danger pour toi... » Doucement, elle s'approcha de lui. La lenteur de ses pas étaient calculés. Drago sentait le danger approcher sans savoir exactement quoi faire contre... Avait il une possibilité de fuite ? Et surtout, que préparait Myrielle ? Lorsqu'elle arriva devant lui, elle fit glissé un doigt sur le joue de son ami tout en plongeant son regard pâle dans le sien. Le blondinet n'avait jamais été très sensible aux charmes de la rousse. Elle était trop provocante à son goût du temps de poudlard et il préférait les blondes (complexe d'œdipe ?), cependant, de près, elle pouvait quand même être un peu troublante, mais ça lui faisait trop mal de se l'avouer. Il se contenta d'éviter son regard. Erreur fatal. Par ce geste, Myrielle savait qu'elle avait déjà gagné. Elle approcha son visage du sien et lui murmura « Du moins... pas... pour ta vie... » Elle posa ses lèvres sur celle de Drago (une fois n'est pas coutume...) et passa les bras autour de sa nuque. Instinctivement, l'héritier Malefoy prit la rousse par la taille, pas pour la repousser mais plutôt pour la serrer plus ce qui, quand il s'en rendit compte, lui donna envie de fuir Myrielle à toute vitesse. Il l'avait sous estimé. Etrange de sa part, il la connaissait bien pourtant...

Myrielle le repoussa et il tomba sur son fauteuil d'un air hébété qui l'amusa. La rousse passa un doigt sur ses lèvres et se baissa vers Drago.

« Tu te trompes Drago. Nathan est bien moins dangereux que moi... pour ton intégrité morale. » Le blond avait repris ses esprits et il se mit à avoir un rire amer. Il avait vraiment été stupide. Elle avait probablement raison, elle était trop manipulatrice pour lui.

« Très bien, tu as gagné. Fais ce que tu veux. » Myrielle posa la pièce magique sur le bureau. « N'oublies pas de rappeler à Nathan de verser son sang dessus, sinon je resterais héritière. » Puis, elle s'apprêtait à partir quand Drago se leva et la prit par le bras.

« Attend ! » Pas gênée pour un sous, Myrielle regarda Drago, attendant de savoir ce qu'il voulait. « Tu as gagné mais juste pour cette fois. » Elle lui sourit et récupéra son bras « Oh ne t'inquiète pas, t'embrasser n'a rien d'agréable. » Il rit, plus franchement que précédemment « La réciproque est vraie Symphonie. » Myrielle posa la main sur la poignée de la porte et lui lança en riant elle aussi « Menteur ! » Et elle s'en alla. Au moins elle avait obtenu ce qu'elle voulait.

[715]

Titre : Si seulement tu étais à moi
Couple : ... / Myrielle
Rating : G
Thème : 26. Si seulement tu étais à moi
Tomes : Tous
Cadre : Myrielle a 18 ans.

Si seulement tu étais à moi… Si doux, si tendre… Mais non, ce n’est pas le cas. Je ne peux pas t’avoir, je te rendrais malheureux. On le sait tout les deux, ne me regarde pas avec ces yeux là. Dire oui serait presque un crime. On ne peut pas. Tu dois rester là, avec ceux qui peuvent te rendre heureux, te donner tout ce que tu désires. Ne crois pas que cela soit de la mauvaise volonté, je voulait vraiment te venir en aide, je voulais vraiment qu’on reste ensemble mais parfois la vie ne va pas comme on veut mais comme elle va. Ma grand-mère disait souvent ça. Tu ne connais pas vraiment ma grand-mère, tu ne l’as vu qu’une fois… Elle est gentille mais très fataliste, pour elle, tout a une raison d’être, bonne ou mauvaise. Nous devons l’imiter, ne pas rester ensemble malgré nos larmes et notre chagrin. Je suis désolé, je dois partir, pardonne moi de t’abandonner… Si tu avais été à moi, tout aurait été différend. Reste avec cette jeune fille brune, belle et douce, elle fera ton bonheur et cela n’empêchera pas qu’on se voit de temps en temps, je te le promet sur tout ce que j’ai de plus cher…

« Myrielle ! Il est temps de partir… »

Alexis m’appelle, je dois y aller. A bientôt…

« Ne sois pas si triste ma chérie, tu le reverras bientôt. » Myrielle secoua la tête faisant voler des mèches pourpres autour de son visage. « Il était si mignon… » Murmura-t-elle d’une voix enrouée. Alexis passa un bras autour de son épaule et la pressa délicatement en signe d’affection et de soutien. « Mais ce petit chien appartenait à une autre jeune fille ma chérie. » Elle le savait bien, mais c’était vraiment trop injuste quand même. Elle voulait vraiment le garder ! Alexis l’avait forcé à le rendre…

« Je veux un chien. » Dit-elle sur un ton qui faisait d’elle plus une petite fille qu’une femme. « Je peux en avoir un ? » Elle leva ses grands yeux pâles sur son fiancé d’un air totalement innocent qui ne lui ressemblait pas vraiment. Alexis la ramena contre lui et l’embrassa tendrement. « D’accord, mais pas un gros chien. » En récompense, il eu droit à un magnifique sourire et toute excitée Myrielle croisa les mains et commença à imaginer le compagnon de ses rêves. Elle savait exactement ce qu’elle voulait, elle ne le trouverait pas dans une animalerie magique, elle ne voulait pas d’un chien savant. Elle entraîna Alexis dans une boutique moldu et elle acheta regarda tout les animaux qu’ils proposaient. Elle se décida pour un labrador noir au pelage soyeux. C’était encore un bébé mais il deviendrait un bon chien. Ils ne pouvaient pas le prendre maintenant, il devait être sevré, mais d’ici son mariage avec Alexis, il serait fin prêt à intégrer leur foyer.

« Il me semblait avoir dit que je ne voulais pas d’un gros chien. » La jolie rousse haussa les épaules « oh, mais un labrador ce n’est pas vraiment gros. » Il ne referait pas sa fiancée, il laissa donc son enthousiasme s’exprimer avec un petit sourire amusé sur ses lèvres fines. Il aimait toutes les facettes de Myrielle… Même lorsqu’elle était seulement une enfant capricieuse.

[553 mots]

Titre : Pure, et alors ?
Couple : Dawn/Myrielle
Rating : -13
Thème : 27. Débordement
Tomes : Jusqu'au 5
Cadre : Vers décembre de la cinquième année.

Myrielle et Dawn avançaient bras dessus, bras dessous dans les couloirs de Poudlard. Elles papotaient tranquillement quand deux garçons de septième année de leur maison les arrêta. Ils voulaient visiblement leur demander des choses pas très net mais Dawn empêcha Myrielle d’une pression sur le bras de faire quoi que ce soit. Obéissante, la rousse attendit la suite des évènements. Son amie savait sûrement ce qu’elle faisait, peut être même qu’elle connaissait ces types et qu’elle ne les jugeait pas dangereux.

« - Salut les filles, on peut vous voir deux minutes ?
- Tout dépend pour quoi…
- On voudrait bien discuter de vos petits gages avec des Gryffondors.
- Un problème peut être ? »

Tiens ? Ils étaient jaloux peut être. Myrielle laissait Dawn la diplomate parler. Une idée germait quand même dans son esprit tordu pour apprendre à ces deux lourdauds à se mêler de leurs affaires. Un plan sans violence aucune en plus, si ce n’était pas formidable.

« - Des sangs pures ne devraient pas traîner avec la racaille…
- Rien n’indique que nous agissions ainsi.
- Et ces rumeurs alors ? »

Bon. Là, Myrielle en avait plus qu’assez de se taire.

« - Vous avez un problème avec le fait qu’on embrasse des Gryffondors ? Vous préfériez peut être prendre leur place.
- On… On a jamais dit ça !
- Je vois… Alors c’est qu’on ne peut pas embrasser qui on veut ?
- Pas des impurs ! »

Myrielle jeta un coup d’œil à son amie et lui fit un clin d’œil. Dawn comprit son idée, elles étaient sur la même longueur d’onde. La rousse approcha son amie et dit « Alors les purs ça ne pose pas de problème ? » Et elle passa un bras autour de la taille de la brune qui souriait, aussi amusé qu’elle par la tête des deux ahuris. Elles s’embrassèrent sous leur regard choqué et quand elles eurent fini se mirent à rire en cœur, profitant de la paralysie temporaire des deux hommes pour reprendre leur chemin. Cependant, ils finirent par sortir de leur léthargie et l’un d’eux attrapa Myrielle par le bras. Non sans brusquerie la rousse se dégagea et envoya un coup de pied sauté à celui qui l’avait touché et un coup de poing dans le bas ventre à celui qui voulait faire pareil. Le premier s’étala par terre et le second se plia en deux. Ils insultèrent proprement la belle rousse qui leur jeta un regard de dédain. Elle avait peut être flirté avec Harry et Dawn avait peut être embrassé Edward Montgomery, mais ces deux là valaient mieux que des Serpentards sans gêne qui se croyait tout permis. Comme s’ils avaient une chance de gagner face à elles… Elles faisaient partis des cercles les plus fermés, elles n’avaient pas besoin d’agresser gratuitement d’autres personnes pour montrer leur supériorité. Qu’ils étaient nazes ! Pire que Crabbe et Goyle. Myrielle regarda les deux garçons comme s’ils étaient de la fiente de hibou et leur lança : « Revenez dans cent ans si vous voulez nous toucher. » Et comme si rien ne s’était passé, comme s'il n'y avait eu aucun débordement, Myrielle et Dawn s’en allèrent pour rejoindre leur prochain cours, reprenant leur conversation où elles l’avaient laissé.

[550 mots]

Titre : Une patronne horrible !
Couple : Simon de Greef/Myrielle
Autre : Megan
Rating : G
Thème : 28. Médicament
Tomes : Tous
Cadre : Myrielle est mariée depuis trois ans, elle a 22 ans, Megan aussi et Simon a heu *calcule* 25 ? ^^"

Myrielle était un peu malade depuis quelques jours, c’était les aléas d’une grossesse gémélique.. Mais pour couronner le tout, Megan son assistante, avait décidé de faire une crise d’hypoglycémie. En bref, direction Saintes Mangouste, elle avait besoin de voir un médicomage et sa blondinette d’assistante de se faire remonter les bretelles par son petit ami, concubin ou fiancé. Myrielle suivait peu la vie de la blonde, c’était trop plat pour elle (hou qu’elle est vilaine !), donc vous pouvez rayer la mention inutile. Une fois à l’hôpital des sorciers, elle demanda à voir Simon De Greef mais elle n’eut pas besoin d’attendre longtemps. Dans l’hôpital, Megan était connu comme le loup blanc. En la voyant (une fois de plus) dans les pommes sur un sofa, on l’avait appelé avant même que Myrielle le demande. Il ne prêta aucune attention à la rousse ce qui vexa profondément celle-ci. Il ne voulait pas être impoli mais c’était un angoissé chronique, surtout quand il s’agissait de la fragile et douce Megan…

« - Megan ? Megan ?
- hum… c’est l’heure d’aller au travail ?
- Tu es au mien de travail ma chérie, tu t’es évanouie.
- Encore ?
- Oui, encore. Tu as mangé ce matin ?
- J’avais pas le temps…
- Ce n’est pas… »

Ils auraient pu continuer cette charmante conversation mielleuse si Myrielle n’avait pas toussoté derrière eux pour leur rappeler leur présence. Simon se retourna, l’air géner.

« - Ah… Bonjour mademoiselle Symphonie.
- Bonjour monsieur De Greef, pourriez vous me rendre un service.
- Oui bien sûr ! » Qu’il est gentil. Myrielle retint un sourire amusé, elle ne voulait pas manquer de respect à son assistante ou à son petit ami.
« - J’ai besoin d’une potion pour les nausées s’il vous plaît. Pourriez vous aller m’en chercher un flacon. Je m’occupe de Megan. »

Le gentil français obtempérer et les deux filles se retrouvèrent seules. Un silence s’installa entre elles. Megan ne savait pas quoi dire… Elle venait encore une fois de tomber dans les pommes en plein travail ! Un jour elle se ferait virer (mais non, personne n’accepterait de bosser autant que toi pour un salaire aussi bas va >.< ). Heureusement, Myrielle prit la parole en premier.

« - Il est gentil.
- Oui, très.
- Mais ça ne t’embête pas d’être couvé comme ça ? Je ne supporterais pas.
- Ah… bah… moi j’aime bien, ça prouve… ça prouve qu’il tient à moi.
- Je préfère une alliance comme preuve. Mais tu fais comme tu veux. »

Simon revint vers les deux filles et tendit avec un sourire tout timide la potion à Myrielle. celle-ci se leva et dit à Megan « Je te donne un jour de congé, remplume toi un peu, on fait pas des vêtements pour les anorexiques. » et avant de partir elle posa ses lèvres sur celles de Simon. « Merci pour la potion. » Plouf, et elle disparu dans un transplanage subite. Oui, oui, Myrielle adore pimenter les choses. Nul doute que là, ce devait être réussit. Megan s’était levé comme mue par un ressort et avait foudroyé Simon du regard comme si le pauvre avait prévu tout ça. Elle savait bien que non, que Myrielle faisait ça juste pour l’ennuyer… mais elle était vraiment pas contente. Elle se dirigea vers la cafétéria, suivit de près par Simon. « Me… Megan ! » Le pauvre… Bref, la blonde commanda une glace au chocolat avec chantilly et petits morceaux de chocolats sur le dessus. Simon arriva à côté d’elle « Megan ! Je… Je n’ai rien fait ! » Une bouchée de glace bien calorique plus tard, elle fusilla Simon du regard mais lui lâcha quand même à contre cœur un « Je sais. » Il s’assit et lui dit « Alors pourquoi tu es en colère ? » Megan ne lui répondit d’abord pas, puis finalement répondit « Parce que ma patronne pense que sa vie est toujours meilleure que la mienne. » Simon allait lui poser une nouvelle question mais on l’appela pour une urgence. Il soupira, embrassa Megan sur la joue et lui dit en français « A ce soir. » avant de décamper. La voix de Megan le ralentit quand même une seconde « Si tu rentres plus tard que 22h, je te préviens, tu dors sur le canapé. » ce qui fit rire Simon qui repartit en courant sans se retourner. Et pendant que Simon bossait, Megan mangeait de la glace… Myrielle avait au moins eu pour effet de la pousser à ingurgiter du sucre. C’était d’ailleurs le but…

[770]

Titre : Un jolie tableau de bord de mer.
Couple : Alexis/Myrielle
Autre : Leurs enfants.
Rating : G
Thème : 29. Le bruit des vagues
Tomes : Tous.
Cadre : /

Myrielle marchait pied nu sur la plage de sa maison de vacance. Elle regardait les enfants jouaient mais ne les entendaient pas. Elle avait un peu plus de trente ans maintenant. Son premier était entré à Poudlard en septembre dernier et les jumelles suivraient à la rentrée. Malicia y avait été aussi, seul le dernier était encore avec elle. Cela la rendait nostalgique… Comme elle l’avait pressentie, Alexandre n’alla pas à Serpentard mais à Serdaigle. C’était peut être mieux. Les jumelles seraient séparés, Clara irait à Serpentard et Wendie à Poufsouffle… Malicia était déjà chez les verts et argents où on lui menait la vie dure. Elle avait quand même réussit à se faire une place là bas, tous s’y feraient une… loin d’elle.

Le bruit des vagues la rendait nostalgique d’une époque depuis bien longtemps révolue. Alexis vint la rejoindre et lui passa un châle sur les épaules. « Tu vas attraper froid ma chérie. » Elle hocha la tête tristement et se laissa aller contre le torse de son mari. « Je suis triste à l’idée que les jumelles entrent à Poudlard… » Il lui caressa la joue avec douceur. Il comprenait ce qu’elle ressentait, il la connaissait mieux que personne. Elle aimait ses enfants plus que tout, plus que lui, ils étaient toute sa vie et elle ne pouvait les voir grandir sans un pincement au cœur… mais c’était une étape de la vie, elle finirait par s’y faire. Et elle était encore jeune, si elle le désirait, ils pouvaient avoir d’autres enfants ou en adopter comme ils l’avaient fait pour Malicia. Alexis savait que Myrielle y songeait par instant mais qu’elle n’avait pas encore pris de décision. Quand il l’admirait à Poudlard, quand ils n’étaient même pas encore ensemble, il ne l’avait pas imaginée si maternelle et si pleine d’amour mais lorsqu’il l’avait découvert, il était retombé amoureux. Il y avait deux facettes chez Myrielle, la première était celle qu’elle montrait en publique, une femme forte, un peu superficielle, en résumé très sang pur, et l’autre, celle que ses proches lui connaissait d’une femme qui voulait aimait plus qu’être aimé. Elle donnait beaucoup et ses cinq enfants avaient tous leur part d’affection, les amis de la jeune femme aussi. Elle aimait être mère, il le savait, et lui, il aimait être le père des enfants qu’elle désirait. Il ne venait pas d’une famille nombreuse. Après les jumelles, il aurait tout aussi bien pu arrêter et se contenter de trois enfants, mais après l’adoption de Malicia, après la naissance du petit dernier Joshua, il savait que sa femme n’était pas la seule à s’épanouir à travers leur progéniture. Il était bien plus sociable qu’avant d’être père. Le caractère de chacun influait sur lui… Et il partageait la tristesse de Myrielle à les voir s’éloigner d’eux, eux qui autrefois étaient toujours auprès d’eux.

« Ne t’inquiète pas, à trente deux ans, on ne peut pas dire que tout soit fini. » Myrielle lui accorda un petit sourire. Les sorciers vivaient un peu plus vieux que les moldus, elle avait encore le temps… C’est vrai. Mais un enfant n’en remplace pas un autre et certaines choses lui manquaient.

C’est en pensant à ça qu’elle ne vit pas Alexandre foncer droit sur elle et passer les bras autour de sa taille. Il avait depuis longtemps dépassé le stade du complexe d’Œdipe en théorie mais parfois il y avait de quoi se poser des questions. « Maman ! Maman ! Joshua a déchiré le livre de Clara ! C’est la guerre ! » Annonça-t-il d’un ton exagérément dramatique. Alexis embrassa Myrielle tendrement et lui dit « Tu vois, ils ont encore besoin de nous… » Et ils allèrent rejoindre leurs enfants pour mettre fin à la dispute. Myrielle attrapa Joshua qui n’avait que cinq ans et le gronda pendant qu’Alexis réparait le livre de Clara.

Un jolie tableau d’une famille banale au bord de la mer…

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Titre : Un sage baiser.
Couple : Myrielle et quelqu'un !
Autre : Tout les amis de Myrielle.
Rating : G
Thème : 30. Un baiser
Tomes : Tous
Cadre : Le trentième anniversaire de Myrielle.

A presque trente ans Myrielle tentait de se souvenir tout les garçons qu’elle avait embrassé. Son mari évidement avait eu droit à de nombreux baisers, Isaac aussi puisqu’il avait été son premier petit ami… Qui d’autre ? Il y avait eu Drago, plusieurs fois, juste pour l’ennuyer en général. C’était toujours amusant de l’embêter. Nathan… Mais elle préférait oublier cette étape de sa vie… Venait ensuite hum… Quentin ? Dans des circonstances bizarres et inédites évidemment, d’ailleurs c’était un secret de famille bien gardé. Alexis n’avait jamais rien su de ces quelques baisers échangés en général plus par défi qu’autre chose. Il manquait… Ah oui, Simon ! Scène mémorable que Megan n’avait jamais totalement digéré. Sa petite assistante avait fait un sacré scandale le lendemain à l’atelier et Myrielle en riait encore. Bien… Ensuite… Alexander et Damian. L’un pour qu’il trompe sa petite amie mais il avait été aussi son premier baiser d’enfant, l’autre pour tromper Isaac. Huit garçons. Ce n’était pas si terrible que ça finalement en trente ans d’existence.

Ah mais il y avait les filles aussi… Roze… Wendy et Dawn, tout ça en toute innocence de toute façon. Tout genre confondu on arrive à un total de onze. Myrielle soupira et observa son plafond comme s’il allait tout un coup tromper son ennui. Elle se sentait toujours aussi énergique qu’il y a quelques années mais elle avait l’impression que sa vie n’était plus aussi mouvementée… Ce soir on fêtait avec deux jours d’avance son anniversaire et elle avait l’impression que tout était plat dans sa vie. Malicia, Wendie et Clara courrait dans la maison pour tout préparer et Myrielle les entendit arriver vers elle bien avant qu’elles ne soient près d’elle. Elle se releva et regarda ses filles attendant de savoir ce qu’elles voulaient. La plus vieille, Malicia, qui allait entrer à Poudlard dans un peu plus d’un mois, prit la parole en premier, les joues rouges.

« Maman ! Les invités arrivent bientôt ! Il faut absolument que tu viennes t’habiller ! Megan vient d’amener ta robe, elle t’attend pour t’aider à la mettre ! Viens ! »

Clara et Wendy prirent les mains de leur mère et la forcèrent à se lever sans ménagement. C’est en riant de bon cœur que Myrielle les suivit. Megan était dans sa chambre en train de sortir la robe de sa housse protectrice. Les employés de la rousse l’avait faites sur mesure en guise de cadeau et c’était la blonde aux yeux vairons qui l’avait dessiné.

« Elle est vraiment superbe ! » S’émerveilla Myrielle, constatant une fois de plus que Megan devait absolument avoir son propre magasin… mais la blonde avait toujours refuser d’avoir ce genre de responsabilités. Elle préférait vivre sa petite vie tranquille dans l’ombre de sa sulfureuse patronne. Myrielle passa la robe à volant entièrement rouge sous le regard émerveillé de ses filles. Megan remonta la fermeture éclair dans le dos et ensuite, Myrielle donna l’autorisation à Clara de lui brosser les cheveux.

« Simon sera là ? » Demanda la rousse à son employé. Megan fit signe que oui « Mais pas touche. » Myrielle haussa les épaules. « Ce n’est arrivé qu’une fois et c’était juste pour t’embêter. » La blonde prit une autre brosse et s’occupa avec Wendie du côté opposé à celui que Clara brossait. « Je n’ai pas confiance, surtout que moi je n’ai pas prévu de belle robe pour ce soir. » Sa patronne se tourna brusquement vers elle sous les yeux consternés de ses filles qui allaient devoir recommencer toute l’opération de coiffure.

« Quoi ? Mais tu es obligé de mettre une robe neuve un jour comme aujourd’hui ! Tu représentes la société ! » Megan haussa les épaules, voilà pourquoi elle ne voulait pas être patronne. « Je trouverais bien une robe quelconque à mettre dans notre dernière collection. J’en ai emmené plusieurs. »

Elles discutèrent encore un moment pendant l’opération maquillage et coiffure de Myrielle, puis de Megan puis des enfants. Les garçons râlèrent à cause du costume, surtout Joshua qui n’aimait pas du tout les mondanités. Enfin arrivèrent les invités. La première vague était presque uniquement composé d’anciens serpentards. Il y avait Dawn, Isaac, Elea, Damian, Raphaël, Daphné, Quentin, Christian et Jade avec leurs accompagnateurs respectifs qui étaient plus dispatchés au temps de Poudlard. Maera était autrefois à Gryffondor, tout comme Clément qui arriva juste après, Susan et Alexander étaient d’ancien Poufsouffle. Chez Myrielle, il n’y avait plus aucune rivalité, encore qu’elle exista encore en dehors des murs de cette maison. Vinrent ensuite Clara, Julien, Wendy, Roze et Edward, une poufsouffle, trois serdaigles et un gryffondor. Drago fit une entrée remarqué avec sa femme Astoria. Elizabeth arriva un peu en retard mais le bon dernier fut évidemment Simon qui avait été retenu à l’hôpital.

Tout ce petit monde, même les anciens ennemis, se parlaient tranquillement en sirotant l’apéritif et en commentant la croissance des enfants Montgomery dont le père, Alexis, avait bien du mal à les faire tenir tranquille. Surtout la jumelle la plus énergique qui collait sa marraine, Wendy, dont elle portait le prénom et qui passait entre tout ses oncles et tantes avec ravissement. Pour les enfants de Myrielle, toutes les personnes présentes ce soir là faisait partis de la famille, elle était toujours ravie de les voir et de se faire complimenter sur sa beauté et sa grâce. Pour le moment l’enfant cherchait à attirer l’attention de Drago. Le couple Malefoy n’avait pas emmené son héritier, n’étaient d’ailleurs présents que les enfants de Myrielle pour plus de commodités (eux, s’ils étaient fatigués, ils avaient leur chambre).

« Tonton, tonton ! » Drago posa son regard d’acier sur la jeune Wendie qui ressemblait beaucoup à sa mère tout en étant plus… chiante ? En quelque sorte oui. « Que veux tu Wendie ? » La petite dit d’un air docte; « Je veux pas aller à Serpentard comme maman, je veux aller à Poufsouffle comme tatie Wendy et tonton Alexander ! C’est grave dis ? Scorpius il m’a dit que tu m’aimerais plus si j’étais pas à Serpentard ! » Drago se baissa un peu et lui dis presque gentiment « Tu peux aller où tu veux Wendie, jamais ta maman ne me pardonnerais si je t’en voulais pour ça. » Réaction immédiate de la petite fille, elle se jeta sur Drago qui vacilla et tomba la petite fille sur lui. C’était prévisible. Tout le monde rient, lui aussi d’ailleurs. Wendie était un peu l’élément comique de la soirée. Il se releva et porta la jumelle jusqu’à sa mère. « Tiens, je te la rend. »

Myrielle récupéra sa fille mais donna en échange à Drago Joshua qui était le filleul du sieur Malefoy. « Joshua embête Malicia depuis tout à l’heure, c’est assez ennuyeux pour elle, elle essaie de discuter avec Elea à propos de l’Italie. Je te jure… ils sont intenables ce soir. »

Un peu plus loin, en effet, Malicia posait plein de questions à sa marraine sur son pays d’origine (bien qu’elle ait été adoptée, Myrielle avait absolument tenu à ce qu’elle soit baptisée). Non loin, la mini Clara se tenait près de la grande Clara qui discutait avec Damian. Comme d’habitude quand son parrain était dans la place, mini Clara lui tenait la manche et l’écoutait sans rien dire pour le peu qu’il parlait. Elle ne le voyait pas énormément mais quand c’était le cas, elle ne le lâchait pas d’une semelle.

Alexandre restait avec son père et sa mère, calme, sage et posé. Il voulait montrer l’exemple à ses frères et sœurs et il voulait aussi prouver qu’il était le futur digne héritier de ses parents. Ses cheveux roux étaient lisses autour de son visage encore poupin et aucun sourire n’éclairait son visage. En ça, il tentait d’imiter son père… Alors que toutes les personnes présentes savaient qu’il était un gentil fiston à sa maman.

Plus tard dans la soirée, Megan s’installa à côté de lui accompagnée d’Elizabeth.

« - Tu veux du gâteau bonhomme ?
- C’est pas bonhomme, c’est Alexandre. » Les deux anciennes Poufsouffles se regardèrent, amusées par la réaction du petit garçon. Megan le prit dans ses bras et le serra contre elle malgré ses protestations.
« - Oh si tu es un petit bonhoooooomme ! Tu es vraiment trop chou ! » Et Elizabeth lui fit une bise claquante sur la joue. Alexandre était tout rouge et il fallut l’intervention de son parrain pour que les deux jeunes femmes laissent le petit garçon tranquille.

« Les filles… Vous n’êtes pas sérieuses.
- Roh, Alex, il est trop mignon, il faut bien qu’on l’embête un peu !
- Meg’ a raison, il est trop mignon à copier son père et toi.
- Allez plutôt faire des câlins à Wendie, elle vous en sera plus reconnaissante.
- Mais Alex…
- Go les filles, Go ! Allez ouste ! »

Elles disparurent pour rejoindre Susan qui était assise avec Quentin. A la fin du repas, Myrielle se pencha sur Daphné et Raphaël qui étaient en face d‘elle « Je vais coucher les enfants… » ce qu’elle fit et en revenant, elle déballa ses cadeaux. A la fin, elle se leva et tapa avec sa petite cuillère sur sa coupe de champagne. « Les amis… J’ai maintenant presque trente ans comme on le sait tous. Et cet après midi figurez vous que j’ai repensé à tout ce qu’on a vécut ensemble, à tout nos anciens problèmes d’adolescents et de jeunes adultes… Et je me suis dit que ça faisait longtemps que je n’avais rien fait d’excentrique… donc... » Elle montra un petit panier dans lequel il y avait des petits papiers « Je vais tirer un papier et j’embrasserais celui ou celle dont le nom sortira. Et vous ferez tous la même chose. Evidemment il s’agit seulement d’un petit smack, pas d’un baiser d’amour, on est trop vieux pour les disputes jalouses. Pas vrai Megan ? » La blonde leva les deux mains « Je n’ai rien dit moi ! » sous les rires de certains et le sourire de Simon.

Myrielle tira un papier, lu le nom, éclata de rire, sauta au cou de son mari et l’embrassa passionnément « Même le hasard se ligue pour me rendre sage ! A vous les enfants ! »

Et voilà comment sur un baiser… se termine cette dernière histoire.

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